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Les instruments et techniques de

paiement à l’international

Supervisé par :MR TOUITI


Introduction :
L'affirmation de la mondialisation de l'économie est désormais devenue un lieu
commun: Internationalisation, globalisation, maillage des flux et des réseaux,
interconnexion générale…, ces mots ou expressions n'en sont pas moins révélateurs de
l'importance croissante accordée à la variable internationale de l'entreprise dans le
discours des gestionnaires.
L’entreprise Marocaine confrontée à l'internationalisation, soit dans l'import ou
l'export, doit prendre en compte de nouvelles variables décisionnelles et de gestion,
c'est ce que met en évidence la présentation synthétique des principales questions
relatives principalement à la finance.
Le champ de l'étude de la finance internationale est très vaste, on s’intéressera
dans ce rapport plus précisément aux instruments et techniques du paiement des
transactions.
L’utilisation des instruments ou techniques de paiement dépend du degré de
confiance entre l’importateur et l’exportateur. La banque se situe ainsi comme
intermédiaire pour effectuer les transferts de fonds entre les deux parties, mais son rôle
est assez complexe et important à la fois. Les banques sont, dans des cas, des simples
intermédiaires et, dans d'autres cas, des intervenants pour garantir l'une des parties.
Problématique :
• Quels sont donc, les instruments de paiements les
plus utilisées à l’échelle internationale ?
• Quelles sont les caractéristiques des techniques de
paiements à l’échelle internationale?
Intérêt de sujet :
• De connaitre les instruments et les techniques de
paiement à l’international; de savoir la différence entre
ses derniers et d’identifier les risques de paiement ainsi
comment faire le choix des instrument et technique
Plan :

Première partie :

Les instrument de paiement internationaux

Deuxième partie :

Les techniques de paiement a l’international

Conclusion
Impact des instruments de paiement sur les
activités économiques

Si les prix orientent les usages des instruments de paiement, à


l’inverse, les instruments de paiement ont également un impact
sur le développement des activités économiques.
Tout d’abord, les instruments de paiement peuvent impacter les
structures de dépenses des ménages. Par exemple, les études
américaines sur les usages des cartes de crédit montrent
clairement l’impact de l’utilisation du crédit sur la
consommation des ménages.
Impact des instruments de paiement sur les
activités économiques

Ensuite, les coûts des instruments de paiement peuvent


affecter le développement des activités économiques.
Trois exemples peuvent permettent d’illustrer cette question.
D’une part, le coût d’usage d’un instrument de paiement peut être
supérieur au prix de certains biens, de sorte que l’existence même
de certains marchés de biens et services peut être compromise.
Impact des instruments de paiement sur les
activités économiques

Le développement des marchés électroniques sur Internet a


conduit certains acteurs à proposer de nouveaux biens et services
payants en ligne à l’image du segment des micro-paiements de
biens. Mais, dans la mesure où le prix de la transaction est
supérieur au coût d’usage d’un instrument de paiement, aucun
paiement à l’acte ne peut être conçu.
Les instruments et techniques de vente
• Il faut établir une distinction entre un instrument et une technique de paiement.
• L'instrument de paiement est la forme matérielle qui sert de support au
paiement. Certains instruments de paiement ont une réalité physique, comme
le chèque. Le développement de l’informatique et de
l'Echange Electronique de Données (EDI) fait cependant progressivement
disparaître les supports matériels au profit de transactions entièrement
informatisées (recouvrant la plupart des virements bancaires internationaux).

• La technique de paiement est la procédure à suivre pour que le paiement


puisse être réalisé. Il s'agit donc des modalités d'utilisation de l'instrument de
paiement, qui résultent de l'accord des parties au contrat.
Première partie:
Les instruments de paiement
à l’international
Le chèque

• est un ordre écrit et inconditionnel de paiement à vue, en faveur d’un


bénéficiaire. Il est très répandu et peu onéreux, cependant il implique
des risques de non-paiement, de change (s’il est rédigé en devise), et
également de perte, vol ou falsification.
Pour éviter le risque d’impayé le bénéficiaire doit exiger un chèque de
banque émis par une banque sur instruction de l’acheteur étranger et
débité des caisses de la banque ou d’un de ses correspondants. Il peut
également demander à ce que le chèque soit certifié par la banque du
tireur qui s’engage à bloquer la provision pendant la durée légale de
présentation du chèque. Enfin, le chèque d’entreprise est également un
moyen de sécuriser le paiement, car le chèque est directement débité
sur le compte de l’acheteur lors de sa présentation auprès de sa
banque.
Garantie de paiement par chèque
• Plusieurs dispositifs sécurisent le porteur du chèque :
• * Le chèque visé atteste de l’existence de la provision à la date du
visa. Le banquier constate l’existence de la provision, mais il ne
s’engage pas pour autant à la bloquer ;
• * Le chèque certifié vaut engagement de la banque de bloquer
cette provision au profit du porteur jusqu’à l’expiration du délai
requis ;
• * Le chèque de banque constitue la meilleure des garanties de
paiement puisque le tireur est la banque elle-même ; l’existence de
la provision ne fait aucun doute.
Le virement international :

• C’est le mode de paiement le plus utilisé à l’international. L’acheteur


donne ordre à son banquier de payer son créancier par virement.
• Le banquier de l’acheteur réalise alors différentes manipulations pour
faire parvenir la somme sur le compte désigné .
• L’argent sera immédiatement disponible sur le compte du vendeur des
que celui-ci sera avisé par son banquier .
1) La mise en place du virement :
il est facile de virer des fonds a l’étranger ,il suffit de passer un ordre d’exécution a
sa banque ,pour cela un minimum de renseignement est nécessaire .les banques
ont généralement des imprimés réserves a cet usage .
Il comportent les mentions suivantes :
• Numéro du compte qui sera débiter (le compte de l’importateur )
• La somme (le montant de la facture )
• La monnaie (la devise )
• La méthode du transfert (courrier ; télex ; message Swift )
• Le nom du bénéficiaire (l’exportateur )
• La destination du virement ;le numéro du compte du créditeur
2) Le procédé SWIFT :
Les moyens de communication classiques, courrier, télex, ne
satisfait pas aux exigences de rapidité d’exécution ,de sécurité , de
confidentialité qu’imposent les transaction financière ,239 banques
appartenant a 15 pays ont fondé le 3 mai 1973 la société SWIFT ;
(society for worldwide interbank Financial telecommunication ).cette
société a eu pour mission d’élaborer un outil de communication via
l’outil informatique . Le réseau a été conçu dès le départ de façon
modulaire de manière à faire face à l’accroissement inéluctable des trafics
ainsi que des adhésions futures.
Le procédé SWIFT :
Il comprend 3 niveaux de fonctionnement :
oLa banque avec son terminal ;
oLe concentrateur national ;
oLe centre de communication
Tout message transitant via le réseau SWIFT est codé, les
utilisateurs autorisés possèdent un code confidentiel.
Les noms de l’émetteur et du destinataire sont placés en tête
du message suivie du type d’opération demandée. Les
différentes informations nécessaires au bon déroulement sont
indiquées dans un ordre prédéterminé. Chaque début de
chapitre est identifié par un nombre à deux chiffres.
La carte bancaire

3 grands types de cartes

Carte de retrait Carte de paiement Carte de crédit


• Consultation du compte • Consultation du compte • Consultation du compte
• Retraits d’espèces • Retraits d’espèces • Retraits d’espèces
• Paiements • Paiements
• Crédit renouvelable

• Dans les distributeurs de sa banque • Dans tous les distributeurs • Dans tous les distributeurs
• Chez les commerçants • Chez les commerçants

• Débit immédiat sur le compte • Débit immédiat ou débit différé sur le • Débit immédiat, débit différé, ou débit
compte sur le crédit renouvelable
La carte bancaire

C’est une carte bancaire classique


– Aucun signe extérieur ne la différencie des autres cartes
– Tout client peut l’obtenir, même si il est interdit bancaire

Elle permet, si le solde du compte est suffisant


– De payer chez les commerçants
– De retirer aux distributeurs de toutes les banques

A chaque utilisation, la provision sur le compte est contrôlée


– Cette carte ne risque pas de rendre le compte débiteur
– Si le compte n’est pas approvisionné, l’opération sera impossible
– Elle favorise une gestion attentive du budget
La carte bancaire

La carte est nominative et son code confidentiel


– Conservez votre carte en sécurité, et ne la prêtez à personne
– Apprenez votre code par cœur, ne l’écrivez pas

Pour retirer de l’argent au distributeur ou payer chez un commerçant


– Les 4 chiffres de votre code secret doivent être saisis à l’abri des regards

Ne communiquez jamais votre code secret à un tiers


– Personne ne doit le connaître et n’a à vous le demander, même pas votre banque

Pour payer à distance (internet, téléphone)


– Le numéro de carte, la date d’expiration et les 3 derniers chiffres du cryptogramme visuel (situé au
dos de la carte) , mais jamais le code secret !
La lettre de change 
• est un document écrit par l’exportateur  (le tireur), dans lequel il donne ordre à son client étranger de payer un montant, à vue
ou à échéance.

Elle doit comporter certaines mentions obligatoires :


• la dénomination: lettre de change et la mention « à payer »;
• la somme ;
• le nom du tiré et le lieu du paiement ;
• le nom du bénéficiaire ;
• le lieu et la date du tirage ;
• la date de l’échéance ;
• la signature du tireur.

L’avantage de ce mode de paiement c’est qu’il est émis sur l’initiative du vendeur qui détermine la date du paiement. Cependant
il ne supprime pas les risques d’impayés, de perte et de vol. De plus, la lettre de change est soumise à l’acceptation du client
et son recouvrement peut être long.
Le billet a ordre :

Il est émis à l’initiative de l’importateur au profit de l


‘exportateur.
La pratique de ces différents instruments de paiement suppose
que les transactions
concernent des importateurs surs et des pays ou les transferts
de fonds sont faciles ( ces
instruments sont utilisés dans le cadre de l’encaissement
simple, en opposition à
l’encaissement documentaire, c’est–à-dire subordonné à la
remise des documents.
Garantie de Gestion Coût  Acceptabilité Mode de
Sécurité délai de paiement administrative client Financement
paiement

Virement SWIFT Peu sûre  Nulle LégèreUtilisation Très faible  Bonne Non
Ne constitue pas très facile  (sauf si paiement à
Initiative de une garantie de la commande) 
paiement laissée à paiement sauf si
l'importateur (sauf envoyé avant
si paiement à la expédition des
commande ou à la marchandises
facturation)

Chèque  Peu sûre Variable Moyenne  Assez élevé Bonne Non


Initiative de Bonne si chèque Possibilité de
paiement laissée à de banque - Nombreux réduire le délai de
l'importateur (sauf mauvaise si intermédiaires. paiement si
si paiement à la chèque acceptation du
commande ou à la d'entreprise non Statut juridique du chèque par la
facturation)  certifié ou visé.  chèque différent de banque « sauf
pays à pays + bonne fin »
Temps Le chèque peut Usage parfois
d'encaissement être perdu, volé ou limité par la
long falsifié. réglementation des
changes
Lettre de change Complexe Variable Moyenne Assez élevé  Moyenne Oui
Temps Sécurité de
d'encaissement paiement si la traite Nombreux Peut être
long car nombreux est avalisée par intermédiaires escomptée auprès
intermédiaires une banque. d'une banque -
transmise par
endossement
Deuxième partie :
Les techniques de paiement a
l’international
Le contre remboursement

•Cette technique donne au transporteur final de la marchandise


un mandat d'intermédiaire financier. Le transporteur ne livrera la
marchandise à l'importateur que contre son paiement. Le
transporteur se chargera donc de l'encaissement du prix et de son
rapatriement pour le compte du vendeur, moyennant rémunération.
•Cependant, cette technique de règlement est d'utilisation très
limitée. Elle n'est utilisable que lorsque :
L'exportateur est sûr que l'acheteur acceptera la marchandise,
Les expéditions sont des colis de faible valeur unitaire.
Le contre remboursement
oDéroulement :
•Notons que le contrat de contre remboursement est juridiquement distinct du
contrat de transport. Les transporteurs maritimes et aériens ne veulent pas offrir ce
type de service. Seuls quelques transporteurs routiers et transitaires acceptent de
pratiquer le contre remboursement.
Le contre remboursement

oLes avantages et inconvénients :


•Le contre remboursement reste intéressant pour des ventes à des particuliers
dans le cadre de la vente par correspondance. L'entreprise s'inquiétera cependant des
dispositions légales visant à la protection des consommateurs .
•Le risque principal qu'encourt l'exportateur est que ses marchandises soient
refusées par l'acheteur. Plusieurs raisons pourraient expliquer ce refus :
les marchandises sont endommagées
les marchandises ne sont pas conformes à ce qui avait été commandé
l'acheteur n'a pas obtenu la licence d'importation
l'acheteur n'a pas pu obtenir les devises demandées.
Le contre remboursement

oLes avantages et inconvénients :

•En cas de refus de prendre livraison de la part de l'acheteur,


l'exportateur se trouvera dans l'obligation de stocker la marchandise en
attendant son rapatriement ou sa mise en vente sur place à des conditions
souvent moins avantageuses. Un refus aura donc inévitablement des
incidences financières pour l'entreprise.
•Un coût élevé qui varie de 2% à 5% du montant de la facture
réclamée.
Remise documentaire

Définition:
La remise documentaire (ou encaissement documentaire) consiste pour
le vendeur à faire encaisser par une banque le montant dû par un
acheteur contre remise de documents. Les documents sont remis à
l'acheteur uniquement contre paiement ou acceptation d'une lettre de
change. Dans ce dernier cas, la lettre de change peut être avalisée par
une banque, ce qui procure au vendeur (ou en cas de circulation, au
porteur) une sécurité de paiement nettement supérieure . Il est à noter
que dans la remise documentaire, les banques interviennent comme des
mandataires de leurs clients : elles s'engagent uniquement à exécuter
leurs instructions.
Remise documentaire

Les intervenants

· Le donneur d'ordre ou remettant : C'est le vendeur (exportateur).

· Le tiré : C'est l'acheteur.

· La banque remettante : C'est la banque du vendeur qui transmet les documents à la


banque chargée de l'encaissement dans le pays de l'acheteur, conformément aux
instructions de l'ordre d'encaissement.

· La banque présentatrice : C'est la banque correspondante de la banque remettante


dans le pays de l'acheteur.
Remise documentaire

Les formes de remises documentaires

· Les documents contre paiement (D/P) : Ils sont remis à l'importateur par
sa banque contre paiement immédiat.

· Les documents contre acceptation (D/A) : Ils sont remis à l'importateur


contre son acceptation d'un effet de commerce. Le vendeur accorde à
l'acheteur un délai de paiement et ne reçoit à titre de garantie que
l'acceptation du tiré qu'il fera valoir à l'échéance. Il supporte par conséquent le
risque de paiement.
Remise documentaire
Fonctionnement
Remise documentaire

• Ouverture
L’entreprise exportatrice (donneur d’ordre) expédie ses marchandises (étape 1 ) selon le contrat commercial et
donne mandat à sa banque d’encaisser une remise documentaire (étape 2 ).

• Transmission
La banque de l’exportateur (banque remettante) transmet ces documents à la banque de l’importateur (étape 3 ).
La responsabilité de la banque remettante se limite à la bonne exécution des instructions données.

• Présentation
La banque de l’importateur (banque présentatrice) est chargée de remettre les documents à l’importateur contre
paiement ou acceptation d’une traite (étapes 4 et 5 ). Dans le cas d’affaires régulières entre partenaires
commerciaux qui se connaissent, l’exportateur peut transmettre directement les documents à la banque
présentatrice.

• Paiement
L’importateur (tiré) a reçu les documents. Le paiement est effectué ou la traite tirée (étapes 6 et 7 ).
Remise documentaire

Avantages
• L’importateur doit accepter la traite de l’exportateur ou payer à sa banque le
montant de la remise documentaire pour obtenir les documents nécessaires à
l’importation des marchandises.

• Il s’agit d’un moyen de paiement moins cher et plus souple que le Crédit
documentaire, notamment au niveau des documents, de leur conformité ou des
dates et avec un délai de traitement court.

• Pour l’importateur, il offre un niveau de sécurité élevé. Celui-ci peut dans


certains cas inspecter la marchandise avant paiement ou acceptation de traite.
Remise documentaire

Inconvénients

• Si l’acheteur ne se manifeste pas, la marchandise est immobilisée, il


faudra la vendre sur place à bas prix ou la rapatrier, et donc payer à
nouveau des frais de transport, de stockage et d’assurance.

• L’acheteur peut invoquer de nombreux motifs pour ne pas payer.

• le mécanisme est déséquilibré entre l'importateur et l'exportateur. Ce


dernier risque beaucoup plus dans l'opération
Crédit documentaire

Définition:
Le crédit documentaire est l'engagement d'une banque de payer un
montant défini au fournisseur d'une marchandise ou d'un service, contre la
remise, dans un délai déterminé, de documents énumérés qui prouvent
que les marchandises ont été expédiées ou que les prestations ou
services ont été effectués. L'objet de ces documents est de justifier
l'exécution correcte des obligations de l'exportateur. Ces documents
seront ensuite transmis par la banque à l'acheteur contre remboursement,
pour que ce dernier puisse prendre possession de la marchandise. 
Crédit documentaire

Ainsi, l'acheteur ne transmet aucuns fonds au vendeur tant qu'il


n'a pas reçu les documents pour prendre possession de la
marchandise, et le vendeur reçoit le paiement dès qu'il l'a
expédiée, pour autant que les obligations documentaires aient été
respectées.
Crédit documentaire

La technique du crédit documentaire répond à une double


exigence :

• faire bénéficier l'exportateur d'un engagement bancaire émanant de


la banque de l'importateur, et distinct du paiement effectif de
l'importateur (la banque s'engageant à payer, même si l'importateur
éprouve une quelconque difficulté à le faire)
• donner l'assurance à l'importateur que la paiement par sa banque
ne sera effectué que si le vendeur peut montrer qu'il a correctement
exécuté ses propres obligations contractuelles
Crédit documentaire

Avantages

 Très bonne sécurité de paiement quand le crédit est confirmé; sinon la


sécurité est suffisante

 Technique de paiement universelle

 Contrôle de la conformité apparente des prestations documentaires

 Seule la fraude permet l'opposabilité des paiements


Crédit documentaire

Inconvénients

 Formalités administratives lourdes et complexes

 Techniques parfois mal perçues par l'acheteur (marque de


défiance)

 Coût élevé
Crédit documentaire

Les intervenants

• Banque émettrice : c’est la banque de l’importateur. Elle réalise l’ouverture du crédit


documentaire à la demande de son client, en faveur du vendeur. Elle paie le crédit si les
conditions sont remplies.

• Banque notificatrice ou confirmatrice : C’est la banque du vendeur ou bien celle qui


se trouve dans le pays du vendeur, garantissant l’authenticité des documents, et qui
transmet le crédit au vendeur. La notion de confirmation signifie un engagement ferme
de paiement pour autant que les documents conformes soient présentés ; même si la
banque confirmatrice ne peut pas se faire rembourser de son paiement par la banque
émettrice ou de remboursement, elle est tenue d’honorer son engagement vis-à-vis du
bénéficiaire .
Crédit documentaire

Les intervenants

• Banque de remboursement : elle peut être la banque émettrice ou bien être


une autre banque. Elle est chargée de rembourser la banque notificatrice.

• Banque domiciliataire : Elle est présente dans le cas où le bénéficiaire


possède un compte à une autre banque que la banque notificatrice. Dans ce
cas, son rôle ne sera que de transmettre les informations au bénéficiaire, ce
qui engagera des frais de transmission pour ce dernier. Elle ne possède en
aucun cas, un engagement dans le crédit documentaire.
Crédit documentaire

Les intervenants

• Vendeur ou bénéficiaire : C’est l’exportateur, le crédit est émis en sa


faveur. Personne ou société vendant les marchandises à un acheteur, et
qui grâce au crédit documentaire, possède la garantie d’être payé contre
ses marchandises

• Acheteur ou ordonnateur/donneur d’ordre : C’est lui qui demande


l’ouverture du crédit documentaire. Personne ou société qui achète la
marchandise au vendeur, et qui par la signature du contrat de crédit
documentaire, a l’obligation de payer
Crédit documentaire

Les formes de crédits documentaires


Le crédit documentaire est toujours irrévocable : le crédit ne pourra
être modifié/annulé qu’avec l’accord de toutes les parties. Il peut
être :

 Notifié : c’est l’engagement ferme de la banque émettrice de


payer, pour autant que les documents soient conformes et
présentés à la banque désignée ou à la banque émettrice
Crédit documentaire

Les formes de crédits documentaires

• Confirmé : la confirmation est ajoutée par une tierce banque sur demande de la banque
émettrice. Il s’agit pour la banque confirmatrice envers le bénéficiaire, d’un engagement
personnel et autonome. C’est un engagement de paiement pour la banque confirmatrice,
pour autant que les documents conformes aux stipulations du crédit soient présentés. Si la
banque confirmatrice n’est pas en mesure de se faire rembourser, elle est tenue d’honorer
son engagement vis-à-vis du bénéficiaire, assurant pour ce dernier une sécurité maximale.

• Transférable : c’est un crédit dont une partie ou l’intégralité du montant peut être transféré
à un ou plusieurs bénéficiaires, sans accord du donneur d’ordre. C’est très souvent le cas
pour la sous-traitance, lorsque le vendeur n’est pas le fabricant des marchandises.
Crédit documentaire

Les modes de paiements

1° Paiement à vue : Le crédit est payable au bénéficiaire dès présentation des documents requis
à la banque réalisatrice : le bénéficiaire remet les documents à la banque
notificatrice/confirmatrice. Après avoir vérifié la conformité des documents, la banque
notificatrice/confirmatrice effectue le paiement au bénéficiaire et envoie ces derniers à la
banque émettrice par courrier rapide ; elle obtient de cette dernière le remboursement de son
décaissement.

2° Paiement par acceptation : le vendeur remet les documents à la banque


notificatrice/confirmatrice accompagnés d’une traite. Une fois la vérification faite et si il y a
conformité, la traite est acceptée puis retournée au vendeur. La banque
notificatrice/confirmatrice remet alors les documents à la banque émettrice, en lui indiquant la
date d’échéance de la traite pour pouvoir obtenir un remboursement à cette date.
Crédit documentaire

Les modes de paiements

3° Paiement différé : La banque confirmatrice s’engage par écrit, à payer le


bénéficiaire dans le délai fixé par le crédit documentaire contre présentation de
documents conformes. Aucune traite n’est demandée.

4° Paiement par négociation : La banque notificatrice ou désignée, règle à


l’avance (fait un escompte) la valeur des documents, soit sous déduction
d’agios, soit par engagement de paiement à une échéance correspondant à la
date où le paiement sera effectué par la banque émettrice. Les documents sont
accompagnés d’une traite tirée sur la banque émettrice par le bénéficiaire.
Crédit documentaire

Déroulement

1- Contrat commercial de vente


Vous définissez avec votre acheteur importateur les termes du contrat. Il comporte une promesse
d'ouverture de crédit. L'acheteur promet au vendeur d'obtenir l'engagement d'une banque de payer,
d'accepter ou d'escompter une lettre de change. Le contrat de vente fixe les modalités de crédit (le
montant, la date de validité, les documents exigés).La violation de la promesse entraine la résiliation de
la vente.

2-Demande d'ouverture d'un crédit documentaire


Votre acheteur demande à sa banque de prendre l'engagement irrévocable de paiement en votre
faveur.
3-Ouverture du Credoc
La banque émettrice ouvre (émet) le crédit documentaire par l’intermédiaire de sa banque
correspondante dans le pays du vendeur
Crédit documentaire

Déroulement

4-Notification
La banque notificatrice notifie l’ouverture du crédit au bénéficiaire et y ajoute sa confirmation.
Dans ce cas, elle s’engage à payer le vendeur si les documents sont présentés conformes
dans les délais impartis
5-Expédition de la marchandise
Vous expédiez la marchandise (ou réalisez la prestation)
6-Présentation des documents
Le bénéficiaire collecte les documents requis par le crédit documentaire et les présente, en
respectant les délais impartis, aux guichets de la banque notificatrice et/ou confirmante.
7-Paiement
Si les documents présentent l’apparence de conformité avec les termes et conditions du
crédit, et les délais sont respectés, la banque confirmatrice paie la valeur des documents en y
déduisant ses frais.
ACCEPTATION DU CREDIT
• Le crédit documentaire consiste dans un paiement (ou
acceptation d'une lettre de change) contre une remise de
documents conformes aux instructions de l'acheteur. Les
documents vont circuler, le paiement une fois effectué permet
l'ouverture d'un recours.
• Circulation des documents
• Le vendeur remet les marchandises après les avoir assurées au
transporteur qui délivre un titre de transport. Le vendeur remet ce
titre accompagné d'autres documents au banquier qui les vérifie
avant de les régler.
a) Nature des documents

• Certains documents attestent la bonne exécution. Les documents comportent:


--Un titre d'expédition (lettre de voiture, précipicé postal ou aérien).
--Une police ou un certificat d'assurance.
-- Une facture qui mentionne les marchandises, le prix et le coût de transport.
-- Un certificat sanitaire d'inspection ou de qualité ou d'origine.

• D'autres documents représentent la marchandise: Il s'agit du connaissement


maritime qui est un titre noble transmissible par endossement. Ces documents
doivent être présentés dans le délai de validité du crédit. La banque vérifie la
conformité apparente des documents avec ceux indiqués dans la lettre de crédit.
La vérification porte sur les documents (tous les documents).
• La banque contrôle les documents à l'exclusion des
marchandises et des services. Elle vérifie la conformité des
documents à ceux demandé pas l'acheteur.
• La banque veille à ce qu'aucun des documents demandés ne
manque. Mais il ne lui appartient pas d'exiger la présentation d'un
document non demandé. Le contrôle de la banque est externe.
Elle vérifie la régularité apparente des documents. Elle doit
écarter les documents dont l'irrégularité est grossière, manifeste.
La banque n'assure aucune responsabilité quant à l'exactitude
des documents et ne garantit pas l'authenticité des documents.
• b) Le paiement et le recours
• Le paiement
Si les documents sont irréguliers la banque les rejette.
S'ils sont conformes, la banque paye le vendeur ou accepte une lettre de
change tirée sur elle, ou escompte lettre de change tirée par le vendeur sur
l'acheteur.
-Si l'irrégularité du document est minime, la banque ne peut pas les rejeter au
risque de troubler les relations vendeur/acheteur. Mais elle ne peut pas les
accepter purement et simplement, sinon elle perd tout droit de recours contre
le vendeur. Si l'acheteur refuse de lever (accepter) les documents la banque
accepte donc les documents avec réserve ce qui lui permettra de se retourner
contre le vendeur en cas de refus de l'acheteur de les accepter.
• Le recours

• Après avoir payé le vendeur, la banque intermédiaire transmet les documents


à la banque émettrice, celle-ci la règle.
Si la banque émettrice estime que les documents ne sont pas conformes, elle
doit en donner un avis motivé à la banque que les lui a transmis. A défaut de
cela, elle est tenue de rembourser, malgré l'irrégularité. La banque émettrice
ayant réglé la banque intermédiaire transmet les documents à l'acheteur qui le
rembourse, sinon la banque émettrice conserve grâce aux documents en sa
possession un droit de gage sur la marchandise. L'acheteur ayant réglé la
banque émettrice remet les documents au transporteur et prend livraison des
marchandises.
La garantie à première demande

• C'est une création de la pratique, plus récente que le crédit documentaire.


Tandis que le crédit documentaire profit au vendeur; la garantie à première
demande bénéficie à l'acheteur et au maître d'ouvrage.
• Le cocontractant étranger veut avoir la certitude que l'entreprise française
tiendra parole et exécute correctement ses engagements.
• Elle réclame à cette entreprise des garanties:
• Garantie de soumission pour inciter l'entreprise à donner suite à son offre.
• Garantie de restitution d'acompte en cas d'interruption du marché.
• Garantie de bonne exécution ou de bonne fin
• Ces trois garanties données d'abord sous forme de dépôt
de fonds auprès de la banque de l'acheteur ou auprès de
la banque du maître d'ouvrage.
• En cas de défaillance de l'exportateur ou de l'entrepreneur
le bénéficiaire pouvait saisir ces fonds. Le dépôt de
garantie très sécurisant pour le bénéficiaire:
l'immobilisation des liquidités importantes au détriment de
l'entrepreneur. C'est pourquoi le dépôt de fond est
remplacé par la garantie à première demande.
Le vendeur ou l'entrepreneur (donneur d'ordre) sollicite de sa
banque ( garante ) de s'engager ( par une lettre de garantie )
envers son cocontractant étranger (le bénéficiaire) à payer une
certaine somme d'argent à la première demande de ce dernier,
sans avoir à examiner le bienfondé de cette demande, sans avoir
à vérifier que si la demande est légitime, justifiée ou pas. La
banque de l'entrepreneur peut jouer le rôle de contre garant. Elle
paiera alors à première demande de la banque de l'acheteur qui
assure le rôle de garant.
• Ce type de garantie surprenant au premier abord repose sur deux
principes généraux du droit: l'autonomie de la volonté et la bonne
foi.
Lettre de crédit stand by

Définition:
La lettre de crédit stand by (ou stand by) est une forme de garantie
internationale documentaire, payable à première demande, qui vise
à sécuriser l’exécution d’un contrat, d’une obligation ou d’un flux
d’opérations commerciales.
La banque émettrice d’une lettre de crédit stand by s’engage sur
instructions de son client, le donneur d’ordre, à payer un certain
montant à un bénéficiaire, durant une période de validité et sur
présentation des documents conformes mentionnés dans la lettre
de crédit stand by.
Lettre de crédit stand by

Champ d’application :
Vous êtes exportateur : la lettre de crédit stand by vous
garantit le paiement de vos opérations commerciales.
Vous êtes importateur : la lettre de crédit stand by vous
garantit la livraison ou l'exécution des prestations selon les
conditions prévues au contrat.
Lettre de crédit stand by
Fonctionnement :
Lettre de crédit stand by

1re étape : négociation de contrat


L’importateur et l’exportateur conviennent contractuellement des termes de l’opération et du
règlement assorti d’une stand by.

2eme étape : Demande d'émission de La Stand By


L’importateur ou l’exportateur demande à son banquier d’émettre une lettre de crédit stand
by conformément aux termes de l’opération.

3eme étape : émission De La Stand By


• S’il s’agit d’une stand by directe, la banque émet la stand by et avise directement le
bénéficiaire.
• S’il s’agit d’une stand by indirecte, la banque émet et transmet la stand by à la banque
correspondante dans le pays du bénéficiaire.
Lettre de crédit stand by

4eme étape : notification ou confirmation de la Stand By


Dans le cadre d’une stand by indirecte, la banque correspondante locale avise
le bénéficiaire ou ajoute sa propre confirmation.

5eme étape : mise en jeu


En cas de non-exécution de la prestation ou de non-paiement, le bénéficiaire
fait valoir ses droits auprès de la banque confirmante (si stand by indirecte) ou
banque émettrice (si stand by directe) par simple présentation d’une attestation
écrite mentionnant le manquement aux engagements de prestation ou de
paiement accompagnée des documents prévus dans la lettre de crédit stand by
(copie de bordereau d’expédition, copie de la facture relative à la commande...).
Lettre de crédit stand by

La Lettre de Crédit Stand By a pour objectif d’assurer:

• Un paiement en faveur de l’exportateur en cas de défaillance de


l’acheteur,

• Ou bien un paiement en faveur de l’importateur en cas de défaillance


de l’exportateur (garantie de performance, par exemple),

• Une indemnisation en faveur de l’importateur pour contrebalancer


l’émission d’un crédit documentaire.
Lettre de crédit stand by

En dépit de la simplification quelle apporte à la procédure du crédit documentaire,


l’utilisation de la lettre de crédit stand-by reste relativement peu fréquente :

- elle exige le contexte précis d’encaissement simples dans un courant d’affaires entre
des partenaires qui se connaissent ;

- les banques n’encouragent pas son développement et accordent difficilement les


garanties demandées. Elles les conduisent en effet à n’intervenir que dans les
situations d’incidents où elles analysent des documents tardifs ;

- la souplesse des produits d’assurance crédit et d’affacturage fait concurrence à ce


type de prestation
LES PARTICIPANTS A UNE STAND BY
LETTER OF CREDIT
ACCEPTATION
BENEFICIAIRE DU CONTRAT DONNEUR D ’ORDRE
EXPORTATEUR IMPORTATEUR
1
DEMANDE
D’OUVERTURE
DE LA STAND BY
4 2
NOTIFICATION

BANQUE BANQUE
3
NOTIFICATRICE EMETTRICE

EMISSION ET ENVOI
DE LA STAND BY LETTER OF CREDIT

CLUB LB INTERNATIONAL / LYONNAISE DE BANQUE-


L’affacturage
• L'opération d'affacturage consiste en un transfert de
créances commerciales (dès leur naissance,domestiques
ou export) de leur titulaire à un factor qui se charge d'en
opérer le recouvrement et qui en garantit la bonne fin,
même en cas de défaillance momentanée ou permanente
du débiteur. Le factor peut régler par anticipation tout ou
partie du montant des créances transférées.
• Telle est la définition qu'en donne la Banque de France qui
poursuit : l'affacturage est donc à la fois un procédé de
recouvrement, une technique de garantie des risques et -
éventuellement -un moyen de financement des créances.
Tableau comparatif des instruments et techniques
de paiement
• Le tableau suivant reprend les avantages et
inconvénients des différents modes de règlement du point
de vue de l'exportateur. Il peut vous aider à choisir une
technique de règlement en fonction de vos critères. Il est
donné à titre indicatif. En commerce international, chaque
opération a ses caractéristiques propres, qui peuvent
conduire à des solutions différentes de celles qui
paraissent a priori les mieux adaptées, notamment au
travers du jeu de la négociation.
Garantie de paiement Gestion Coût  Acceptabilité client Mode de
Sécurité délai de administrative Financement
paiement

Encaissement direct Peu sûre Peu sûre Légère Faible Bonne Non
Initiative de paiement Initiative de paiement   Sauf si paiement à la Sauf si paiement à la
laissée à l'acheteur. laissée à l'acheteur. commande, avant commande, avant
Sûre  Sûre  livraison. livraison.
Dans le cas d'un Dans le cadre d'un
paiement à la paiement à la
commande. commande.

Contre remboursemen Sûre Peu sûre Légère Elevé Bonne Non


t Temps d'encaissement L'acheteur peut
dépend de la durée du refuser les
transport. marchandises sans les
  avoir payées.

Crédit documentaire Sûr Très importante Très lourde Moyen MoyenneCertains Oui
Si crédoc irrévocable Si la banque Gestion documentaire Prix variant le pays de clients évitent le crédit L'exportateur reçoit le
émis par une banque notificatrice confirme très lourde la banque émettrice et documentaire à cause montant de la
étrangère de 1e ordre l’engagement du la qualité de la banque des formalités transaction dès que
T rès sûr banquier émetteur et émettrice ainsi que "lourdes" qu'il apporte. les documents
Si crédoc irrévocable devient confirmatrice. l’existance ou non commerciaux sont
et confirmé du pays de L’exportateur est payé d’une confirmation de acceptés par la
l’exportateur par sa banque ou une la part de la banque banque émettrice ou
!!!Attention !!! Pour banque de son pays.  de l’exportateur ou confirmatrice selon
être payé, il faut avoir d’une banque de son que le crédit est
pu envoyer la pays. confirmé ou non. 
marchandise ou
prester le service !
Sécurité délai Garantie de Gestion Coût  Acceptabilité Mode de
de paiement paiement administrative client Financement
Remise documentaire Peu sûre  Faible Légère Moyen  Moyenne  Oui
Temps d'encaissement Gestion documentaire
long car de nombreux Si remise beaucoup plus souple
intermédiaires documentairesans que dans le cadre du
interviennent. document empêchant la crédoc
L'acheteur peut refuser remise de la
les marchandises sans marchandise à
les avoir payées. l’acheteur. Dans le cas
d’une D/A, sans aval
d’une banque de 1 e
ordre.Elevée
Si remise documentaire
incluant un document
indispensable pour la
remise de la
marchandise à
l’acheteur.

Affacturage Très sûr Totale LégèreLa gestion Elevé Oui


La société d'affacturage La société d'affacturage administrative est ultra Moyenne à mauvaise Crédit octroyé dont le
paie l'exportateur avant supporte le risque de simplifiée étant donné Les sociétés plafond évolue en
de recevoir le paiement non-paiement. que c'est la société d'affacturage sont très fonction du montant des
des créances qu'elle a d'affacturage qui gère rigoureuses au niveau factures couvertes (80%
accepté de couvrir. les créances. du recouvrement des en crédit, les 20 %
factures. Elles laissent restant lors de la
peu de place à la réception du paiement).
négociation en cas de
retard de paiement.

Compte à l'étranger Relative Relative Relative Bonne Relative


Dépend de l'instrument Dépend de l'instrument Dépend de l'instrument Relative Frais minimum pour Dépend de l'instrument
de paiement qui est de paiement qui est de paiement qui est Dépend de l'instrument l'acheteur. de paiement qui est
associé associé associé de paiement qui est associé
associé
Le choix d'un instrument et d'une technique de paiement sous
l'angle des usages et réglementations locaux 

• Lorsque vous êtes amenés à choisir entre plusieurs instruments


et techniques de paiement, vous devez toujours avoir à  l'esprit,
outre des éléments comme la sécurité et la garantie de paiement
qu'ils vous procurent, les usages et réglementations dans le
pays vers lequel vous exportez. En effet, il se peut très bien que
dans certains pays, des instruments de paiement n'aient pas le
caractère contraignant qu'ils peuvent avoir dans votre pays. En
outre, l'emploi d'un instrument ou d'une technique de paiement
peut être interprété de différentes façons par votre client
étranger, selon qu'il réside dans tel ou tel pays.
MAITRISE ET COUVERTURE DES RISQUES DE PAIEMENT
DANS LE CADRE DU CONTRAT DE VENTE INTERNATIONALE

• Le contrat commercial constitue un « mode d'emploi » auquel les parties


doivent pouvoir se référer chaque fois qu'une difficulté survient quant à
l'exécution ou à l'interprétation d'une obligation.
• Toutefois, négliger cette étape de la chaîne import ou une mauvaise
précision des termes utilisés dans le contrat tels que le choix des
définitions, la description détaillée du contenu des obligations et des
modalités de leur exécution, auront des effets néfastes quant au
déroulement de l'opération et peuvent être à l'origine des risques suivants :
• · Absence d'un référentiel en cas de litige entre les deux parties
contractantes (acheteur et vendeur);
• · Délocalisation des responsabilités;
• · Survenance de malentendus étant donné l'usage de langues
étrangères, manœuvres dilatoires de parties géographiquement
éloignés, et diversité des systèmes juridiques en présence;
• · Une mauvaise interprétation des termes du contrat commercial;
• · Absence d'indemnisation sur les préjudices que l'importateur
aurait pu subir au cas où le fournisseur ne respecte pas ses
obligations définies lors des négociations (retard dans les délais
de livraison, produits non conformes à ceux commandés, etc....);
• · De mauvaises conséquences sur la continuité d'exploitation de
l'importateur.
A- MAITRISE ET COUVERTURE DES RISQUES DE FINANCEMENT DE L'IMPORTATION

• L’importateur Marocain doit mettre en œuvre des moyens


de financement pour financer ses achats internationaux. Il
lui appartient de maîtriser les risques financiers
internationaux et qui sont:
• Risques liés au choix des instruments et techniques de
paiement;
• Risques liés au choix des techniques de financement de
l'opération d'importation;
• Risques de change.
1. Maîtrise des instruments et techniques de paiement

• La maîtrise du paiement est naturellement une dimension importante


dans une relation d'affaires mais elle prend un caractère encore plus
aigu alors que trop souvent les échanges se seront faits à distance et
aussi par le fait que les coûts de transport sont souvent importants pour
un achat international. L'importateur cherchera donc à les minimiser en
réalisant une commande substantielle, soit d'une somme importante.
Dans cette maîtrise du paiement, chacune des parties à ses
appréhensions : pour le fournisseur, il y a la crainte de ne pas être payé
s'il envoie la marchandise sans être payé au préalable et l'acheteur a
peur de ne pas recevoir la marchandise s'il paie à l'avance ou de perdre
un levier de négociation si la marchandise reçue n'est pas conforme.
1.1 Maîtrise des instruments de paiement

• Le paiement des fournisseurs, dans les opérations commerciales, doit être une étape
primordiale et non une conséquence d'un processus d'achat. En effet, être vigilant lors
de cette étape peut faire gagner à l'importateur des frais financiers importants et lui
procurer une trésorerie aisée.
• Connaître les différents instruments de paiement, les techniques de paiement, les
crédits mis à la disposition de l'importateur et les techniques de couverture de change,
lui permettront de garder de bonnes relations commerciales avec son fournisseur et de
mieux gérer sa trésorerie.
• Pour payer son fournisseur, l'importateur dispose de plusieurs instruments de
paiement et il lui convient de choisir l'instrument qui présente moins de risques et plus
d'avantages pour optimiser le coût financier afférent à la transaction commerciale.
Cependant, l’importateur Marocain doit mettre en œuvre des moyens de financement
pour financer Ses achats internationaux. Il lui appartient de maîtriser les risques
financiers internationaux.
1.2 L'appréciation des risques des instruments de paiement

• Les risques dus à un mauvais choix de l'instrument de paiement sont


multiples et dont principalement:
• · Lenteur de recouvrement peut s'avérer pénalisante si le vendeur
attend la réception du chèque ou du virement, voire son encaissement
réel pour remplir son obligation retardant ainsi la livraison;
• · Coût bancaire du moyen de paiement élevé (virement, lettre de
change);
• · être refusée par le vendeur pour le cas de la traite.
• L'absence d'un consensus entre l'acheteur et le vendeur peut même
interrompre la relation commerciale et engendrant de mauvaises
conséquences sur l'opération d'importation.
2 La gestion des risques des instruments de paiement

• La totalité de ces instruments de paiement, utilisés dans le cadre


d'un paiement après expédition, sont à l'initiative de l'acheteur.
Même la lettre de change ne vaut que par son retour, dûment
acceptée par l'acheteur.
• L'importateur cherchera à trouver une entente avec son
fournisseur sur l'instrument de paiement à utiliser et à négocier le
virement par SWIFT qui est le plus rapide, le plus souple, et le
plus sûr. Il est, en outre, plus économique.
• Le fournisseur cherchera par conséquent à sécuriser la collecte
du moyen de paiement en proposant des techniques de paiement
1.2 Maîtrise des techniques de paiement

• La maîtrise des techniques de paiement signifie une


bonne connaissance des modalités d'utilisation des dits
instruments. Ceci passe à travers une appréciation des
risques dans un premier temps, et une mise en œuvre
des moyens pour gérer ces risques dans un deuxième
temps
1.2.1 L'appréciation des risques des techniques de paiement

• Parmi les risques que peu subir l'importateur lors du choix d'une
technique de paiement est les suivants:
• · Paiement de marchandises non conformes à celles commandées;
• · Coûts financiers de sortie de trésorerie anticipée (paiement avant
expédition);
• · Répercussion du coût financier supporté par le fournisseur sur le
prix de vente de la marchandise (en cas de contre remboursement)
• · Absence d'engagement des banques notamment sur la réalité de
l'expédition et la conformité des marchandises à la commande (en
cas remise documentaire);
• · Les marchandises peuvent arriver avant les documents, interdisant
leur enlèvement et générant des délais et coûts d'immobilisation (en
cas de remise documentaire ou de crédit documentaire);
• · Difficulté de négocier un Incoterm EXW ou DDP rendu domicile (en
cas remise documentaire ou de crédit documentaire);
• · La banque émettrice cherchera à obtenir un maximum de
garanties de la part de son client (en cas de crédit documentaire ou
de Lettre de Crédit Stand-by);
• · Supporter des frais financiers élevés (cas du crédit documentaire)
1.2.2 La gestion des risques des techniques de paiement

• Il existe différents mécanismes de paiement. Certains de ces


mécanismes peuvent être à l'avantage de l'acheteur ou du fournisseur
alors que d'autres chercheront à préserver une forme d'équilibre entre
les parties en faisant intervenir plus directement des intermédiaires
comme des institutions financières. L'historique des relations entre les
deux parties ainsi que le rapport de force entre elles influencera le
mécanisme de paiement qui sera retenu.
• Dans une relation commerciale sécurisée, l'importateur aura à choisir la
technique de paiement qui lui convient en termes de coût (suivant les
conditions de banque négociées), de délai de paiement (suivant son
besoin de trésorerie) et de l'Incoterm choisi.
• Alors que face à un fournisseur qui souhaite garantir le paiement de sa
créance, l'importateur a tout intérêt à négocier une lettre de crédit stand-by
au détriment du crédit documentaire, plus cher et plus long à traiter. La
LCSB permettra par ailleurs une livraison directe de marchandise. Toutefois,
afin d'éviter une mise en jeu abusive de la part du fournisseur, l'acheteur
peut négocier une clause d'amortissement qui consiste à être informé de
l'appel de la garantie. Cela la lui permet d'apporter la preuve, le cas échéant,
que le paiement a bien été effectué par un avis de débit de son compte.
•  
• A défaut, l'acheteur doit bien conserver la preuve du paiement pour se
prémunir d'une mise en jeu abusive.
• Toutefois, si un crédit documentaire lui est imposé, l'acheteur est tenu
d'accomplir certaines diligences et prendre certaines précautions pour
minimiser les coûts financiers et logistiques engendrés par la mise en
jeu du crédit documentaires.
• Lorsque l'importateur a en possession les documents, il doit vérifier leurs
conformités aux exigences formulées dans le contrat de vente
international et la réalité de l'opération ou l'état de la marchandise. En
effet, l'article 4 des RUU 500 stipule: "dans les opérations de crédit,
toutes les parties intéressées ont à considérer des documents à
l'exclusion des marchandises, services et/ou autres prestations auxquels
les documents peuvent se rapporter".
• Lorsque les documents remis par le fournisseur à la banque ne sont pas conformes
aux exigences du crédit documentaires, cette dernière constate les réserves et en
informe l'importateur.
• En fonction de la nature des irrégularités, l'importateur décide ou non de les accepter
et de lever les réserves et par suite de retirer ou non sa marchandise des entrepôts du
transporteur.
• Si les RUU précisent que tous les frais bancaires sont à la charge du donneur d'ordre,
l'usage permet de les répartir. Chaque partie ne paie que les frais générés par la/les
banques de son pays. Nécessité pour cela de le négocier au moment de l'offre
commerciale. L'acheteur l'indique sur sa demande d'ouverture «tous les frais bancaires
hors de mon pays seront à la charge du bénéficiaire".
• L'acheteur qui utilise fréquemment cette technique peut négocier des conditions
avantageuses avec sa banque
• 
LES RISQUES FINANCIERS
DU COMMERCE INTERNATIONAL

L’INTERRUPTION
DE MARCHÉ

CÔTÉ LA DÉFAILLANCE
EXPORTATEUR DU DÉBITEUR

LE NON TRANSFERT DES


FONDS
LES RISQUES
DE GUERRES
LES RISQUES FINANCIERS
DU COMMERCE INTERNATIONAL

L’INTERRUPTION
DE MARCHÉ

CÔTÉ LA DÉFAILLANCE
IMPORTATEUR DU FOURNISSEUR

LE RETARD DANS
LES LIVRAISONS
LA MAUVAISE QUALITÉ
DES MARCHANDISES
Conclusion
• Le paiement est un élément à négocier dans le contrat.
Il convient de distinguer les instruments de paiement des
techniques de paiement.
Les instruments de paiements sont le support du
paiement et les techniques de paiement représentent la
procédure à mettre en place pour réaliser ce paiement.

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