Thème 2 : Des enjeux de

santé contemporains

Partie B : Activité physique et

santé

29/11/2023 Thème 2, Partie B, Chap. 2 : Métabolisme des cellules musculaires 1

striées
 Chapitre 2 : Le métabolisme
de la cellule musculaire striée
Mots clés : stockage ; disponibilité ; besoins structuraux,
fonctionnels et énergétiques ; carrefours métaboliques ;
respiration cellulaire : voie aérobie ; fermentation : voie
anaérobie.

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es
 1. Mise en évidence

TD : Les voies métaboliques de la production d'ATP

 Voie aérobie = principale voie de production d’ATP dans
la cellule musculaire.

 Complétée par les voies anaérobies au début d'un effort

physique ou lors d'un effort très intense, quand la voie
aérobie est insuffisante.

Remarque : ces voies font partie du catabolisme =

dégradation de petites molécules organiques (glucose,
acides gras libres…)

29/11/2023 Thème 2, Partie B, Chap. 2 : Métabolisme des cellules musculaires 3

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 2. Conversion de l’énergie potentielle des
nutriments en énergie utilisable
 Pourquoi utilisation d’ATP et non
directement du Glucose ?

 Energie potentielle du glucose,

des acides gras libres :
 Quantité d’énergie élevée :
 Non utilisable par les cellules.
 Par comparaison : c’est un gros
billet non utilisable dans un
distributeur de boisson. Il faut
faire de la monnaie.
 Transformation en énergie
utilisable : l’ATP
29/11/2023 Thème 2, Partie B, Chap. 2 : Métabolisme des cellules musculaires 4
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 2.1. La molécule d’ATP

Base
azotée :
Adénine
3
phosphates :
PO43-

Liaisons riche
en énergie

Glucide :
Ribose

La molécule d’ATP : Adénosine Triphosphate

C10H16O13N5P3

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 2.2. Le cycle dégradation et synthèse de l’ATP

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 La dégradation de
l'ATP en ADP et Pi
(phosphate) fournit
l'énergie nécessaire
aux fonctionnements
cellulaires (travail).

 L'ADP + Pi doit
ensuite être régénéré
en ATP.

Les rôles de l’ATP

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es
 2.3. Les voies de régénération de l’ATP
 Chez les hétérotrophes : catabolisme = dégradation des
petites molécules organiques (oses, AGL, AA…).
 Par voie aérobie si O2 disponible : organismes aérobies 
respiration cellulaire.
 Par voie anaérobie en absence d’O2 : organismes anaérobies
(ou certains tissus)  fermentations.

 Chez les autotrophes, en plus de la voie aérobie, l’ATP

est produite lors de la photosynthèse et lors des
chimiosynthèses.

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 3. La voie aérobie

 La voie aérobie est toujours présente, l'homme est

fondamentalement aérobie !
 Nombreux substrats possibles :
 Au repos : AGL prélevés dans le sang
 Lors de l’effort :
 15 premières minutes : Glucose issu du glycogène
musculaire et AGL issu des triglycérides musculaires.
 Jusqu’à 1 heure : Glucose sanguin issu du glycogène
hépatique.
 De 1 heure à 5-6 heures : AGL provenant des triglycérides
sanguins, prélevés dans les cellules adipeuses.
 Au-delà de 6 heures ou en cas de carences : protéines
musculaires (fonte musculaire !)
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 3.1. La glycolyse
 Dans le cytoplasme des
cellules,
Glucose C6H12O6
 Succession de 9 réactions
enzymatiques.
2 ADP + 2 Pi 2 R
 Réaction d'oxydo-réduction :
oxydation du glucose et
réduction de R en RH2

2 ATP 2 RH2  Réaction exergonique libérant

de l’énergie stockée par 2 ATP
2 pyruvates  Production de 2 pyruvates
2(C3H4O3)

C6H12O6 + 2 R + 2 (ADP + Pi)  2 C3H4O3 + 2 RH2 + 2 ATP

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 3.2. La respiration cellulaire
• Dans les
mitochondries Sphères pédonculées
Organite de 5 µm sur 1 µm.

membrane externe lisse

membrane interne granuleuse

matrice

Crête mitochondriale

Espace intermembranaire

Enzymes de la matrice

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 3.2.1. Le cycle de Krebs

 Dans la matrice de la mitochondrie.

 Également nommé cycle de l’acide citrique.

 Succession cyclique d’oxydo-réduction avec :

 Oxydation totale du pyruvate en CO2
 Couplée avec la réduction de T en TH2.
 Et avec la phosphorylation d’ADP en ATP.

Bilan :
C3H4O3 + 5 R + ADP + Pi + 3 H20 3 CO2 + 5 RH2 + ATP

Rq : 1 glucose a produit 2 pyruvates lors de la glycolyse

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 pyruvate

5 R
ATP

ADP + Pi 5 RH2

Le cycle de Krebs 3 CO2

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 3.2.2. La chaîne respiratoire
 Dans la membrane des crêtes mitochondriales.
 Encore appelée chaîne oxydative.

 Succession d’oxydo-réduction de molécules de la

membrane avec :
 Le réducteur initial est le TH2 qui est oxydé en T.
 L’accepteur final des électrons et des protons est l’O 2 qui est
réduit en H2O.
 Le flux de protons au travers de la membrane fournit l’énergie
pour la phosphorylation de l’ADP en ATP.

 Bilan :
2 RH2 + O2 + 6 (ADP + Pi)  2 R + 6 ATP + 2 H2O
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 RH2 R
v v

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es
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es
 3.3. Bilan voie aérobie
 Glycolyse :
C6H12O6 + 2 R + 2 (ADP + Pi)  2 C3H4O3 + 2 RH2 + 2 ATP
 Cycle de Krebs :
2 (C3H4O3 + 5 R + ADP + Pi + 3 H20) 2(3 CO2 + 5 RH2 + ATP)
Donc : 4 ATP produits
12 TH2 produits
 Chaîne oxydative :
12 RH2 + 6 O2 + 36 (ADP + Pi)  12 R + 36 ATP + 12 H2O
Perte de 2 à 4 ATP

 Soit 36 à 38 ATP produits par glucose consommé.

C6H12O6 + 6 O2 + 36 (ADP + Pi)  6 CO2 + 6 H2O + 36 ATP

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 3.4. Caractéristiques de la voie aérobie
 Rendement énergétique :
Energie contenue dans une molécule d'ATP  Nombre d'ATP produit
x
100
Energie théoriquement contenue dans une molécule de glucose
 Soit : (30.5 x 36 / 2860) x100 = 38 %
 Puissance limitée par l'apport d'O2 (capacités cardio-
respiratoires = VO2max). Plusieurs caractéristiques :
 Nombreux substrats possibles, donc maintient à sa puissance
maximale pendant une durée longue.
 La puissance maximale est faible (60 à 120 kJ.min-1).
 Voie insuffisante en début d’effort : 2 à 4 minutes d’adaptation du
système cardio-respiratoire pour augmenter l’apport d’O 2.
 Durée de récupération : de 24 h pour la régénération
des glucides à plusieurs semaines pour les protéines.
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 4. Les voies anaérobies complémentaires

 Les voies anaérobies « d’urgences » ne font que

compléter la production d’ATP lorsque la demande est
supérieure à ce que peut fournir la voie aérobie !

 Il existe deux voies anaérobies. Elles se déroulent

intégralement dans le cytoplasme.

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 4.1. Les voies anaérobies alactiques
 2 réactions en une étape :
 1ère réaction présente dans toutes les cellules de l’organisme.
ADP + ADP  ATP + AMP
 2ème réaction spécifique des cellules musculaires.
CP + ADP  C + ATP CP : Créatine phosphate
C : Créatine
 Production d’ATP quasi instantanée
 Puissance élevée (400 à 750 kJ.min-1)
 Rendement important (40%).
 Faible autonomie (5 à 20 sec) car réserves en ADP et
CP faibles (30 à 50 kJ).
 Récupération rapide : quelques minutes (inversion des
réactions) quand de l’ATP est disponible.
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 4.2. La voie anaérobie lactique
 Spécifiques de cellules musculaires.

 Rendement faible (2%= (30.5 x 2 / 2860) x100)

 Production rapide : 20 secondes
 Puissance élevée : 200 à 400 kJ.min-1)
 Assez faible autonomie malgré des réserves importantes
(95 à 120 kJ) car facteur limitant = accumulation de
l’acide lactique.
 Récupération : 1h (élimination acide lactique)
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 5. Bilan des voies de production d’ATP

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es
 Les métabolites de la
glycolyse et de la
respiration cellulaire sont
des carrefours
métaboliques.
 Nombreuses voies
métaboliques mettent en
relation glucides, lipides et
protides.
 Régulation de ces voies
par les concentrations des
métabolites, les entrées et
les sorties.

Les grandes voies métaboliques

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 6. Les effets de l’entrainement

Le phénomène de
surcompensation

Période I : travail (par

exemple d'un muscle)
en sollicitation
maximale (principe de
surcharge).
Période II : récupération
musculaire

1. consommation totale ou presque des réserves (organiques ou musculaires)

2. reconstitution spécifique des réserves consommées lors du travail
3. constitution des réserves dépassant le niveau initial, jusqu'à un maximum
génétiquement déterminé.

29/11/2023 Thème 2, Partie B, Chap. 2 : Métabolisme des cellules musculaires strié 26

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 Mécanisme qui intervient lors de l’entrainement pour :
 Augmenter les réserves cellulaires (musculaires, hépatiques…)
 Améliorer les vitesses de réactions (augmentation du nombre
d’enzymes, de mitochondries
 Augmenter le nombre de myofilaments/myofibrille, de
myofibrilles/fibre…
 Augmenter la vascularisation et l’innervation des muscles, le
nombre d’hématies circulantes, la puissance du cœur…
 L’entrainement améliore ainsi les performances !

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es
Déterminer quelles seront les effets de ces différents types
d’entraînement sur les voies métaboliques.
 Succession d'efforts de très courte durée (une dizaine
de secondes) et de puissance très élevée entrecoupés
de courtes périodes de repos de durée équivalentes.
 Voies anaérobies alactiques.
Phénomène de surcompensation permet :
D’augmenter les capacités en ADP et CP
D’augmenter le nombre d’enzymes intervenant dans ces voies.

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es
Déterminer quelles seront les effets de ces différents types
d’entraînement sur les voies métaboliques.
 Succession d'efforts de durée plus longue (quelques
min) et de puissance élevée entrecoupés de période de
repos de l'ordre de la minute.
 Voie anaérobie lactique.
Phénomène de surcompensation permet :
D’augmenter les capacités en glycogène,
D’augmenter les quantités d’enzymes intervenant dans cette voie,
De diminuer l’effet de l’acide lactique et d’augmenter sa vitesse
d’évacuation.

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es
Déterminer quelles seront les effets de ces différents types
d’entraînement sur les voies métaboliques.
 Effort de longue durée (au-delà de 10 minutes).
 Voie aérobie
Le phénomène de surcompensation permettra :
D’augmenter les capacités en O2, c’est à dire les capacités cardio-
respiratoires,
D’améliorer la disponibilité du glycogène et des AG,
De multiplier les mitochondries musculaires et d’augmenter le
nombre d’enzymes intervenant dans cette voie.

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es
 Vidéos
 Au coeur des organes : La respiration cellulaire
(INSERM) : https://youtu.be/inddRD24G3w

 transfert d‘électron chaine respiratoire :

https://youtu.be/TLCnrUWwtrA
 https://youtu.be/JCFnyYw8lSI

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