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TECHNIQUES COMPTABLES
Formation Continue
2021/2022
• Fiche 1 : Introduction
• Fiche 2 : Les Opérations Achat Vente
• Fiche 3 : Les Avances et les Acomptes
• Fiche 3 : Les Frais de Transport
• Fiche 4 : Les Opérations sur Emballages
• Fiche 5 : Les écritures d’inventaire
INTRODUCTION
Les factures :
On distingue deux types de factures :
- la facture « Doit » : est un écrit qui constate le montant que le client doit au
fournisseur.
- la facture d’Avoir : est un écrit par lequel le fournisseur reconnaît devoir de
l’argent à son client du fait d’un retour de marchandises ou de l’octroi d’une réduction.
N.B: La facture est un document indispensable pour effectuer l’enregistrement comptable et
pour servir comme preuve en cas de litige devant le tribunal.
Elle doit être faite au moins en 2 exemplaires.
FACTURATION
Réductions commerciales sur la facture:
Elles sont accordées au client pour des raisons strictement liées à la vente
( d’où leur nom): rabais, remise, ristourne.
Rabais: défaut de qualité, non-conformité ou retard de livraison
Remise: importance de grande quantité achetée ou qualité du client
Ristourne: fonction du volume des ventes réalisées sur une période donnée
afin de fidéliser les clients.
Règles comptables :
- Les réductions commerciales qui figurent sur la facture de doit sont
calculées et non enregistrées dans le journal, seul le Net Commercial est
enregistré dans les comptes achats et ventes .
- Les réductions commerciales ne doivent jamais être additionnées ou
groupées , elles sont calculées en cascade
FACTURATION
2- Réduction Financière:
Après facturation initiale et suite à un règlement anticipé, le client peut bénéficier d’une
réduction financière accordée par son fournisseur.
Les réductions financiéres sur la facture d’Avoir sont enregistrées de la même manière
que sur la facture de Doit.
FACTURATION
Les acomptes et les avances
L'opération n'étant pas réalisée, il est interdit de constater ce type de versement dans un compte de
charge ou produit.
L'acompte est donc une opération de trésorerie exigée avant l'établissement effective de la facture.
La facture d'acompte n’est pas nécessaire au Maroc (contrairement aux pays de l'Union
Européenne où la facture d'acompte est obligatoire).
La facture d'acompte n'est pas une facture à proprement parler. Elle n'a pas de valeur comptable
Au Maroc, l'acompte est payé contre un reçu de règlement. De ce fait, l'acompte est enregistré en
comptabilité comme une pièce de trésorerie.
FACTURATION
Les acomptes et les avances
Comptabilisation des acomptes
Parmi les frais d’accessoires sur ventes on trouve les frais de transport ou de port.
Ces frais peuvent être soit à la charge du client, soit à la charge du fournisseur.
Port Forfaitaire : Transport assuré par le fournisseur avec ses propres moyens de transport
(Port facturé) :
Il s’agit dans ce cas d’une activité accessoire du fournisseur.
Le transport est donc soumis à la TVA (taux applicable 20 %) au même taux que les
marchandises ou les biens et produits vendus. (L’accessoire suit le principal),
Le port est comptabilisé :
-- Chez le fournisseur C: 71276- Ports et frais accessoires facturés
-- Chez le client D: 61425- Transports sur Achats
FACTURATION
Les frais de transport
Port débours : Dans ce cas, on parle de Port récupéré ou frais de port déboursés par le
fournisseur pour le compte de son client.
Autrement dit, le fournisseur paye les frais de transport au tiers transporteur dans un premier
temps, puis demande à son client de le rembourser le montant payé à sa place.
-- Pour le fournisseur le transport est enregistré
d’abord D: 61426- Transport sur Ventes
ensuite avec la comptabilisation de vente au client, le transport est enregistré
C: 61426- Transport sur Ventes avec C: 3455 Etat TVA récup/charges
-- Pour le client le transport représente toujours une charge d’exploitation qui est
enregistrée D: 61425- Transport sur Achats
Franco de port : Dans ce cas, la livraison par le fournisseur au client est gratuite .
FACTURATION
Application :
Pendant la première quinzaine du mois de mai 2020, l’entreprise TAZI a réalisé les opérations suivantes:
- 02/05 Ventes de Marchandises au client SAID Facture n° 25 //// MB : 33 350 dhs Port HT 700 dhs TVA
20% . Règlement de la Facture : 20 000 dhs par chèque n°2a, 860 dhs espèces et le reste à crédit.
- 06/05 Achats de Marchandises à crédit au fournisseur SOUSSI Facture n°10 //// MB: 47 500 dhs Remise
4% Port HT 850 dhs TVA sur port 14%
- 09/05 Accordé au client SAID une remise de 2% calculée sur le montant brut de la Facture n° 25 du 02/05
courant. Avoir n° A-25.
- 14/05 Ventes de Marchandises au client HAMID Facture n°26 //// MB: 35 000 dhs Remise 2% Escompte
1% TVA 20% Port HT 800 dhs TVA sur port 14%. La Facture est réglée : 11 660,40 dhs par chèque et le
reste à crédit.
Travail à Faire:
1- Etablir la facture
2- Enregistrer les opérations dans le journal de l’entreprise TAZI
FACTURATION
Les opérations d’emballage
Les emballages sont des objets destinés à contenir des produits ou marchandises livrés à la
clientèle. On distingue 2 types d’emballages : le matériel d’emballage et les emballages commerciaux
A- Le matériel d’emballage : Il s’agit d’objets utilisés pour contenir ou conditionner des
matières premières, marchandises à l’intérieur de l’entreprise par exemple : cuves, congélateurs,
citernes à gaz…
On utilise 2333- Emballages identifiables récupérables (immobilisation)
B- Les emballages commerciaux: Il s’agit d’objet divers destinés à contenir les marchandises
et les produits livrés à la clientèle tels que les caisse, boites, bouteilles, les bidons, pots, cartons……
- Emballages récupérables identifiables: Ce sont des objets discernables unité par unité (facile
à distinguer grâce à un numéro d’immatriculation ) dans lesquels sont livrés les produits / les
marchandises et que les fournisseurs doivent récupérer ultérieurement, ce type d’emballage est traité
comme des immobilisations : les conteneurs , les barils, les tonneaux….
- Emballages récupérables non identifiables : Ce sont des objets difficile à discerner unité par
unité mais qui peuvent être récupérés par l’entreprise (bouteilles en verre, bouteilles de gaz…). Ils sont
assimilés à des stocks.
D: 31232 - Emballages récupérables non identifiables ( Stocks)
D: 61232- Achats d'emballages récupérables non identifiables
- Emballages à usage mixte : Ce sont des objets dont on ne sait pas au moment de l’achat s’ils
seront utilisés comme perdus ou récupérés.
N.B : le prix de la consignation est un dépôt de garantie, il ne doit pas être soumis à la TVA
FACTURATION
La Déconsignation d’emballages
A la restitution ( ou déconsignation ) des emballages par le client deux situations peuvent se
présenter :
-- une déconsignation au prix de la consignation: le fournisseur reprend les emballages à leurs prix de
consignation ( emballage en bon état )
-- une déconsignation à un prix inférieur au prix de la consignation: le fournisseur reprend les
emballages à un prix inférieur à leurs prix de consignation ( emballage en mauvais état )
Emballages repris au prix de consignation: Dans ce cas, on va seulement effectuer une contrepassation
pour annuler le montant de consignation ( opération financièrement neutre ni charge ni produit)
3ème Cas : Le 25 janvier, le client Idriss retourne 14 caisses consignées le 06 janvier. Le même jour,
l’entreprise Keltoum décide de reprendre les caisses au prix de 15 dhs l’une et lui adresse la facture
Avoir n° AV-79 suivante : Retour de caisses consignées:
Facture AV- 79 Prix de consignation : 14 caisses * 20 dhs 280
- Différence sur reprise (20-15)*14 caisses 70
- TVA 20% 14
4ème Cas : Le 31 janvier, le client Idriss informe Keltoum qu’il souhaite conserver les 6 caisses
consignées le 6 janvier. Le même jour, l’entreprise Keltoum lui adresse la facture Avoir n° AV-80
suivante :
Facture n° AV-80
Caisses consignées non restituées
Prix de consignation HT 100
+ TVA 20% 20
Pour régularisation 1 20
-- L’amortissement est une technique comptable et fiscale qui permet de définir la perte de valeur des immobilisations
se dépréciant avec le temps (usure), l’usage (facteur physique) ou le progrès technique (obsolescence)
-- La dépréciation est calculée forfaitairement d’après les taux d’amortissement en usage fournis par l’administration
fiscale.
-- L’amortissement est une technique qui permet le renouvellement des immobilisations devenus inutilisables
( encourager l’investissement)
-- L’amortissement permet de corriger la valeur des immobilisations afin de les faire figurer à leur valeur réelle dans le
patrimoine
-- L’amortissement permet de répartir le cout d’un élément d’actif sur sa durée probable de vie( durée prévue
d’utilisation)
LES AMORTISSEMNTS : Généralités
Définitions:
-- Les immobilisations Amortissables sont des immobilisations dont la dépréciation annuelle est certaine et
irréversible ( due à l’usure, usage et obsolescence ).
-- Les immobilisations Non Amortissables sont des immobilisations qui ne font pas l’objet d’une dépréciation
ou d’une perte de valeur due à l’effet du temps ou de l’usure …c’est une dépréciation qui est réversible : les
immobilisations financiéres, le terrain, le fonds de commerce .
Donc , l’amortissement concerne ainsi uniquement les biens qui perdent de la valeur ou qui s'usent
au fil du temps.
LES AMORTISSEMENTS : Généralités
Base amortissable :
La base amortissable d’une immobilisation correspond au montant qui va servir de base pour
calculer l’amortissement . Elle va être calculée de façon différente en fonction du mode d’acquisition du
bien.
Cette valeur peut être:
-- Le cout d’acquisition d’une immobilisation dans le cas d’une acquisition à titre onéreux : prix
d’acquisition HT augmenté de tous les frais accessoires ( transport, assurance, installation , douane… )
jusqu’à la mise en fonction de l’actif . Toutefois, à exclure les droits de mutation, honoraires et frais d’acte
( voir fiche Evaluation des immobilisations )
-- le cout de production dans le cas des immobilisations produites par l »entreprise pour elle-même
-- la valeur vénale dans le cas d’un apport ou échange ou don gratuit
LES AMORTISSEMENTS : Généralités
N.B: Pour le calcul de la dotation des immobilisations en Non Valeurs on ne prend ni les jours ni les mois mais
simplement les années.
LES AMORTISSEMENTS : Généralités
Exercice 1 : QCM
Exercice 2:
L’entreprise ABC S.A.R.L. est une entreprise spécialisée dans la commercialisation des vêtements pour
nourrissons . Elle met à votre disposition les informations suivantes:
Document n°1:
Extrait de la balance avant inventaire au 31/12/2014
Compte Intitulés Solde Solde
s Débiteur Créditeur
2110 Frais de constitution 240 000
2340 Matériel de Transport 150 000
2811 Amortissements des Frais de Constitution ?
2834 Amortissements du Matériel de transport 105 000
LES AMORTISSEMENTS : Généralités
Document n°2:
Travail à Faire:
Immobilisations concernées :
Sont concernés les biens d’équipement acquis à compter du 1er janvier 1994, à l’exclusion des
immeubles quelle que soit leur destination et des véhicules de transport de personnes.
Cet amortissement est pratiqué sur option de la société.
LES AMORTISSEMENTS
Base de calcul :
Cet amortissement doit être appliqué dés la 1ère année d’acquisition, sur la base du coût d’acquisition pour
la 1ère année, et sur la valeur résiduelle (valeur nette d’amortissement) pour les années suivantes.
LES AMORTISSEMENTS
L’Amortissement Dérogatoire :
Extrait des informations relatives aux immobilisations au 31/12/2020
Comptes Immobilisations Valeur Date Durée d’Amort Mode
d’Entrée d’Acquisition d’Amort
2334 Camion 180 000 16/05/2020 5 ans Dégressif (1)
2332 Machine 300 000 01/072020 5 ans Dégressif (2
(1) L’amortissement Dégressif ne correspond pas à la dépréciation réelle, il traduit un avantage fiscal.
(2) L’amortissement Dégressif correspond à la dépréciation réelle ( Amortissement économique ).
Travail à Faire:
- Présenter le plan d’Amortissement Dégressif du Camion
- Présenter le tableau du calcul de l 'Amortissement Dérogatoire du Camion
- Passer les écritures comptables nécessaires au 31/12 2020 et au 31/12/2020
LES AMORTISSEMENTS : Généralités
Démarche : Pour un amortissement dégressif l’entreprise a 2 options
2ème Option : On considère que l’amortissement dégressif ne correspond pas à la dépréciation réelle
mais traduit un avantage fiscal. Dans ce cas, l’excédent de l’amortissement dégressif sur
l’amortissement constant constitue un amortissement dérogatoire, inscrit au passif du bilan sous forme
de provisions réglementées .
Seul l’amortissement économique est inscrit dans l’actif soustractif , ce qui permet de conserver la
signification économique du résultat.
LES AMORTISSEMENTS : Généralités
Définition et caractéristiques de l’amortissement dérogatoire:
Ce complément est repris les dernières années de l'amortissement ce qui donne en fin de vie :
Amortissement comptable = Amortissement fiscal (en supposant que la base amortissable soit la
même en comptabilité et en fiscalité)
LES AMORTISSEMENTS
Place de l’amortissement au bilan
--Au niveau de l’actif: La création des comptes d’amortissements permet d’inscrire à l’actif du
bilan, pour chaque poste d’immobilisation; la valeur d’entrée (Brut), les amortissements cumulés
et la valeur nette d’amortissement (Net).
Ainsi l’actif du bilan qui est toujours représenté après inventaire et en trois colonnes comme suit:
BILAN AU 31/12/N
Actif Brut Amortissements Net
-- Au niveau du passif: Le passif du bilan n’est pas concerné par les amortissements, mais il faut
tenir compte des provisions pour amortissements dérogatoires .
BILAN AU 31/12/N
Passif Montant
L’opération de cession engendre un résultat de cession qui est calculé comme suit :
Exemple:
Le 02/01/2012, une entreprise a fait l’acquisition d’une machine au prix de 250 000 dhs .La durée
probable d’utilisation est de 5 ans . Amortissement selon le linéaire.
Le 30/09/2014, l’entreprise a échangé l’ancienne machine contre une nouvelle qui a pour valeur 400 000
dhs HT TVA 20%. La durée de vie probable de la nouvelle machine est de 5 ans.
L’ancienne machine est reprise par le fournisseur de la nouvelle pour une valeur estimée à 135 000 dhs.
L’entreprise paie la différence par chèque .La nouvelle machine a été mise en service le 05/10/2014.
Enregistrement comptable MB
1- Dans un premier temps, il faut enregistrer la facture + TVA
D- 2 - Immobilisation concernée = TTC
D- 34551 - Etat TVA récup/Immob - Reprise de l’ancienne
C- 7512/3 - PCI Incorporelles/ Corporelles immobilisation
- TVA Frée suite à l’échange
C- 4455 - Etat TVA Facturée
C- 51 - Trésorerie =Net à Payer ( Soulte)
2- Ecritures de régularisations
Dotation complémentaire de l’ancienne immobilisation
D- 6192/3 - DEA Immob Incorporelles /Corporelles
C- 28… - Amortissement de l’immobilisation concernée
LES AMORTISSEMENTS
Traitement comptable:
a- Dotation complémentaire de l’immobilisation retirée
D- 6192/3 - DEA Immob Incorporelles /Corporelles Dotation de l’exercice
C- 28… - Amortissement de l’immobilisation
b- Dotation aux Amortissements exceptionnels l’immobilisation retirée ( sur la durée restante de
l’amortissement )
D- 65912/3 - DAE Immob Incorporelles /Corporelles VNA
C- 28… - Amortissement de l’immobilisation concernée
c- Ecriture de sortie de l’immobilisation retirée
D- 28…- Amortissement de l’immobilisation concernée Cumul Amort
C- 2 - Immobilisation concernée VO
LES AMORTISSEMENTS
Exemple d’application : Retrait immobilisation
Le 13/05/2012, l’entreprise ABC a acquis un matériel de transport au prix de 120 000 dhs.
La durée probable d’utilisation est de 5 ans .Amortissement selon le linéaire.
Le 25/06/2014, le matériel de transport est totalement détruit dans un accident.
Suite à cette destruction , ce matériel est retiré du patrimoine de l’entreprise.
Travail à Faire:
- Passer les écritures de régularisation nécessaires au 31/12/2014
LES PROVISIONS
La valeur de certains éléments de l’actif immobilisé qui connaissent une dépréciation
certaine est corrigée par la technique des amortissements.
Quant aux autres éléments dont la perte de valeur est probable, les immobilisations non
amortissables et l’actif circulant, leur valeur sera corrigée grâce aux provisions pour dépréciation. Ces
provisions permettront également de couvrir des risques et des charges probables que peut enregistrer
le passif du bilan.
De ce fait, on peut dire que les provisions complètent les amortissements pour donner une
image fidèle du patrimoine de l’entreprise à la fin de chaque exercice.
LES PROVISIONS
Les provisions correspondent à des charges simplement probables, précises quant à leur
objet, mais dont le montant et la réalisation sont incertains.
Elles doivent être comptabilisées par application du principe de prudence.
On distingue :
- Les provisions pour dépréciation : Elles constatent la diminution de la valeur des
éléments de l’actif non amortissable. En cela, elles sont proches des amortissements.
Ces provisions peuvent porter sur : le fonds commercial ; les terrains ; les titres de
participation ; les clients ; les stocks ; les titres et valeurs de placement .
- Les provisions pour risques et charges : elles visent à faire face à des augmentations
imprévisibles du passif, qu’elles soient momentanées ou durables.
LES PROVISIONS
Comparaison entre amortissements et provisions :
Les provisions se distinguent des amortissements dans la mesure où lorsque le comptable
amortit, il ne fait que constater des pertes effectivement subies par l'entreprise, à la différence des
provisions qui sont des pertes potentielles.
Ainsi, on peut dire que :
- Les provisions sont des prélèvements effectués sur le résultat de l'exercice pour faire face à des charges
ou des pertes probables. Alors que l'amortissement consiste à répartir le montant d'un élément amortissable
en fonction de son utilisation ;
- A l’instar des amortissements, les provisions sont des enregistrements comptables qui n’ont aucune
incidence directe sur la trésorerie. Mais, ils se traduisent par une réduction des résultats de l’entreprise.
- L'amortissement est une charge définitive. Par contre la provision est une charge ajustable qui vous
préserve d'une perte probable future.
LES PROVISIONS : Terrain /Fonds Commercial
L’amortissement se pratique sur des immobilisations dont la durée de vie est limitée pour
constater la perte de valeur définitive.
Cependant, le terrain et le fonds commercial sont utilisés pour une durée illimitée ; en plus, leur
valeur doit normalement augmenter avec le temps.
De ce fait, lorsque la valeur de ces deux immobilisations baisse, cette dépréciation ne peut être
irréversible.
Par conséquent, le comptable doit constater une provision qui correspond à une dotation
d’exploitation ou non courante et la réajuster par la suite.
Travail à faire :
Passer les écritures de régularisation nécessaires au 31/12/2012.
LES PROVISIONS : Terrain /Fonds Commercial
Exercice 2 :
Le comptable de l’E/se KALL vous communique l’extrait de la balance avant inventaire
au 31/12/2012 en vue d’effectuer les travaux d’inventaire qui s’imposent :
Travail à faire :
Passer les écritures de régularisation nécessaires au 31/12/2012.
LES PROVISIONS : Terrain /Fonds Commercial
Exercice 3 :
Travail à faire :
Passer les écritures de régularisation nécessaires au 31/12/2012.
LES STOCKS
L'inventaire permanent consiste, quant à lui, à faire figurer l'état du stock en temps réel dans la
comptabilité de l'entreprise. Les entrées et sorties de marchandises sont enregistrées au jour le jour en
comptabilité.
Une grande majorité des entreprises n'ont pas les moyens de contrôler la composition et d'
évaluer ses stocks en permanence afin de connaître la valeur du stock en temps réel.
Pour remédier à ce problème, elles utilisent la technique de l'inventaire intermittent qui consiste à
évaluer le stock en début d'exercice et en fin d'exercice.
Les stocks sont constitués par tous les biens acquis par l’entreprise en vue d’être consommés
(matières premières, fournitures) ou vendus (marchandises, produits finis).
Régularisation des stocks :
L’entreprise entame son exercice comptable en récupérant les stocks qui lui restent depuis
l’exercice précédent et qui étaient enregistrés au débit de l’un des comptes de la rubrique 31 stocks:
Ce sont les stocks initiaux (S.I).
La régularisation des stocks consistera alors à annuler les S.I et à constater les S.F.
LES PROVISIONS : Les Stocks
La régularisation des stocks consistera alors à annuler les S.I et à constater les S.F.
LES PROVISIONS : Les Stocks
La différence entre le S.F et le S.I nous donne la variation des stocks: ∆ des stocks = S.F – S.I
Biens Situation Commentaire
Marchandises S.F ˂ S.I L’entreprise a vendu tout ce qu’elle avait acheté pendant
Matières S.F – S.I ˂ 0 l’exercice en plus d’une partie du S.I. Il s’agit donc d’un
premières (solde débiteur) déstockage. Par conséquent, les charges vont augmenter.
Fournitures S.F ˃ S.I Une partie des achats de l’exercice n’a pas été vendue.
… S.F – S.I ˃ 0 Elle ira augmenter les stocks. Il s’agit donc d’un
(solde créditeur) stockage. De ce fait, les charges doivent diminuer.
Produits finis S.F ˂ S.I Dans ce cas, le déstockage se traduit par une diminution
Produits en-cours S.F – S.I ˂ 0 des produits.
… S.F ˃ S.I Parallèlement, l’augmentation des stocks (stockage)
S.F – S.I ˃ 0 entraine une augmentation des produits.
LES PROVISIONS : Les Stocks
611- Achats revendus de M/ses = ( achats de M/ses – R.R.RO) - ( ∆ des stocks de M/ses )
612- Achats consommés de M.F = ( achats de matières premières - R.R.RO) – ( ∆ des stocks de M.F)
Production de l’exercice = ( ventes de produits finis – R.R.R.A) + ( ∆ des stocks de P.F )
= Chiffre d’affaires
LES PROVISIONS : Les Stocks
CPC : Les variations de stocks des M/ses, matières et fournitures n’apparaissent pas au CPC dans la mesure où elles
sont incluses dans le calcul des achats revendus de M/ses et les achats consommés de matières et fournitures. Par
contre, les variations de stocks des produits finis et des encours de production figurent clairement dans le CPC, parmi
les produits d’exploitation.
LES PROVISIONS : Les Stocks
Exercice 1:
Dans une note de synthèse concernant les stocks, vous trouver les informations suivantes :
Travail à Faire : - Retrouver les valeurs comptables des stocks finaux au 31/12/2012.
- Reconstituer les écritures comptables, relatives aux stocks et leurs provisions, au 31/12/2012.
LES PROVISIONS : Les Stocks
Exercice 2: De la balance avant inventaire au 31/12/2012 de l’E/se SLAVAT, on extrait les informations suivantes :
N° Libellés Débits Crédits
compte
3111 Marchandises 630.000
3121 Matières premières 920.000
6129 RRR obtenus sur achats de MP 20.000
3151 Produits finis 1.380.000
3912 PPD des matières premières 15.000
3915 PPD des produits finis 74.000
6111 Achats de M/ses 4.500.000
6121 Achats de matières premières 6.000.000
7111 Ventes de marchandises 5.480.000
7121 Ventes de produits finis 11.970.000
A la fin de l’exercice, le comptable vous fournit les données extra comptables suivantes :
Eléments Valeur Observations
comptable
Marchandises 712.000 Le stock s’est déprécié de 12%
Matières premières 690.000 Un lot de 120.000 Dhs a perdu 8% de sa valeur
Produits finis 880.000 Le stock ne vaut plus que 90% de sa valeur
comptable
LES PROVISIONS : Les Stocks
Travail à faire :
Exercice 3:
Une entreprise vous communique les renseignements suivants :
- Le stock de marchandises au 01/01/1998 était de 350 000 dhs. Une provision de 30 250 dhs a été constituée.
- Le 31/12/1998, le stock est de 405 000 dhs et il y’a lieu de prévoir une dépréciation de 5%
31/12
3942 PPD des clients et CR Prov N-1
A la date d’inventaire, l’entreprise doit présenter une image fidèle de son patrimoine dans son bilan.
Tout comme elle le fait pour l’ensemble de ses actifs, l’entreprise doit donc, à l’inventaire recenser et
évaluer les éléments qui figurent au passif de son patrimoine.
Les provisions pour risques et charges PRC sont destinées à couvrir des risques et des charges que
des événements survenus ou en cours rendent probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la
réalisation est incertaine. Contrairement aux PPD qui visent à couvrir des pertes de valeur de certains
éléments de l’actif, les PRC constatent une augmentation du passif.
Lorsque la date de survenance du risque ou de la charge est estimée à plus d'un an à la date du
bilan, il s'agit de "Provisions durables pour risques et charges" (Rubrique 15). Sinon, il s'agit d' "Autres
provisions pour risques et charges" (Rubrique 45).
Les risques probables auxquels l'E/se peut faire face sont des risques inhérents à l'activité de
l'E/se : litiges, amendes et pénalités,...
Les charges probables sont des charges importantes, prévisibles, qui ne peuvent être supportées
sur un seul exercice. Elles sont donc réparties sur plusieurs exercices (gros entretien...).
C’est la même logique que pour un ménage qui constitue une épargne en vue d’une grande dépense à
effectuer dans quelques années.
LES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
Les provisions pour risques enregistrent tous les risques identifiés inhérents à l’activité de l’entreprise:
1511- Provisions pour Litiges: Elles concernent les conséquences financiéres
de litiges avec les tiers( dommages et intérêts,
P rovision d'exploitation ou indémnités, frais de procés)
151 - Les Provisions Exceptionnelle
1512- Provisions pour garanties données aux clients: Elles couvrent les dépenses susceptibles d'être
pour engagées du fait des garanties données aux clients
P rovision d'exploitation lors de la vente .
L'évaluation de cette provision s'appuie généralement
sur des statistiques reposant sur des données propres
à l'entreprise.
Risques …. ( )
1515- Provisions pour amendes, doubles droits,pénalités: Elles couvrent les amendes et pénalités susceptibles
P rovision exceptionnelle d'être supportées par l'entreprise suite à un
contrôle fiscal ou social.
1516- Provisions pour pertes de change : Elles couvrent les effets défavorables des variations
P rovision Financiére de cours des devises sur les créances et dettes
libellées en monnaies étrangéres.
LES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
Les provisions pour charges enregistrent les charges importantes prévisibles que l’entreprise ne peut faire
supporter à un seul exercice.
1551 - Provisions pour Impôts: I l s’agit des provisions const it uées pour faire face à des charges
probables d'impôt s à payer l'année prochaine mais qui
sont rat t achées à l'exercice act uel. Charge d'impot probable
en at t ent e lors d'un redressement fiscal dont le mont ant
n'est pas encore fixé à la clôt ure .
1552- Provisions, pensions de retraite l s’agit des provisions const it uées pour couvrir les pensions
155 - Les Provisions et obligations similaires : de ret rait e et aut res pensions dont le paiement incombe à
l’ent reprise en vert u d’engagement s st ipulés en faveur de
son personnel ou ses dirigeant s.
Pour 1555 - Provisions pour charges à répartir Elles ont pour object if de planifier les dépenses liées
sur plusieurs exercices: aux grosses réparat ions sur plusieurs exercices.
Condit ions à remplir:
Charges P rovision d'exploit at ion les charges couvert es doivent êt re import ant es et ne pas
présent er un caract ére annuel assimilable à des frais
courant s d'ent ret ien et de réparat ion
le rat t achement à l'exercice doit êt re just ifié par une volont é
de planificat ion dans le t emps d'une grosse réparat ion
Ex: Révisions des avions, des navires, révisions des wagons
de t rains, ent ret ien des t oit ures et charpent es …
LES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
L’enregistrement comptable :
La comptabilisation des provisions pour risques respecte le même schéma de comptabilisation que
les PPD :
-Création : on crédite l’un des comptes de provision des rubriques 15 ou 45 ; et on débite un compte de
dotations dont la nature (exploitation, financières ou non courantes) dépend du compte de provision
concerné. Par exemple, pour "Provisions pour pertes de change", on débite "Dotations aux PRC financiers",
…
-Ajustement : lorsque la provision augmente, on retient la même écriture que pour la création (montant =
P12 – P11). Si la provision baisse, on passe par un compte de reprises ;
-Annulation : lorsque la provision devient sans objet, on l’annule en créditant un compte de reprises et en
débitant un compte de provisions (montant = P11)
On remarque que les écritures de constatation et d’augmentation de la provision sont identiques ; de même,
les écritures de diminution et d’annulation de la provision sont identiques.
Pour l’enregistrement des provisions pour charges, surtout le cas des "provisions pour charges à répartir" il
n’y a pas d’ajustement : constatations de fractions de la charge à répartir sur un maximum de cinq exercices
et annulation du montant global au moment de l’utilisation finale.
LES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
Exercice 1 :
Au 31/12/2012, le comptable vous fournit les informations d’inventaire suivantes :
a- Le magasinier, qui a été licencié en mars dernier, a intenté une action en justice contre la
société. On estime que le tribunal lui accordera des indemnités pour 32.000 dhs au cours de 2014.
b- Le contrôle fiscal subi par l’E/se en avril 2012 a relevé certaines irrégularités dans la
comptabilité. On pense que le redressement fiscal aboutira à une amende de 9.600 dhs à payer courant
2013.
c- l’E/se a importé une machine de la France pour 50.000 € payable en mars 2013. Au moment de
l’achat, le cours de change était : 1€ = 11 dhs. En se référant à l’évolution actuelle du taux de change, on
prévoit qu’au moment du règlement : 1€ = 11,30 dhs.
d- l’E/se a planifié d’effectuer de grosses réparations de ses locaux dans 3 ans. Le montant estimé
de ces travaux est de 300.000 dhs. L’étalement de cette charge prévisible se fera à partir de 2012.
Travail à faire :
- Passer les écritures de régularisation nécessaires au 31/12/2012.
LES PRINCIPES COMPTABLES
Cadre légal de la comptabilité générale au Maroc:
La tenue de la comptabilité est une obligation légale, conformément à la loi n°9-88 relative
aux obligations comptables des commerçants ( apparue le 25 décembre 1992). Elle a été suivie
par l’avènement du Code Général de Normalisation Comptable CGNC
Entrée en vigueur de la loi : le 01/01/1994
Cette loi a été modifiée et corrigée par la loi 44-03 sortie 02/2006
- Les contribuables doivent également tenir la comptabilité, visée à l’alinéa ci-dessus, sous format
électronique selon les critères fixés par voie réglementaire.
………………….
II- Les contribuables sont tenus d'établir, à la fin de chaque exercice comptable, des inventaires détaillés,
en quantités et en valeurs, des marchandises, des produits divers, des emballages ainsi que des matières
consommables qu'ils achètent en vue de la revente ou pour les besoins de l'exploitation.
……………………………………………
VIII- Les contribuables sont tenus de mentionner l’identifiant commun de l’entreprise sur les factures ou
les documents en tenant lieu qu’ils délivrent à leurs clients, ainsi que sur toutes les déclarations fiscales
prévues par le présent code.
………………………..
PRINCIPES COMPTABLES
Image Fidèle
Continuité d’exploitation
Permanence des méthodes
Coût historique
Spécialisation des exercices
Prudence
Clarté
Importance significative
LES PRINCIPES COMPTABLES
3- Coût historique:
L’entreprise constate l’ensemble de ses éléments actifs et passifs à leur valeur d’entrée dans son
patrimoine, à savoir, coût de production pour les biens produits, coût d’achat pour les biens acquis et
valeur actuelle pour les biens reçus gratuitement ( sans tenir compte de l’inflation )
Tous les éléments du bilan y figurent toujours pour leur valeur d’entrée, étant entendu que les risques de
dépréciation ultérieurs sont couverts par la constitution de provisions ou d ’amortissements.
7- Importance significative:
Certaines informations sont prévues dans l’ETIC, celui-ci constitue un élément indissociable des états de
synthèse.
Il s’agit des informations relatives à toutes les opérations dont l’importance pourrait avoir une incidence sur les
évaluations et décisions des dirigeants. Seules les informations ayant une importance significative doivent être
inscrites dans l’ETIC.
LES PRINCIPES COMPTABLES (résumé)
Objectif principal de la comptabilité IMAGE FIDELE
En règle générale, pour qu’un enregistrement comptable soit valide, l’entreprise doit disposer d’une
pièce justificative.
Cependant, il arrive souvent qu’à la fin de l’exercice, l’entreprise a consommé certaines charges ou
a réalisé certains produits mais la facture correspondante n’a pas encore été reçue ou établie.
Parallèlement, certaines charges ou produits déjà comptabilisés, peuvent se rapporter à l’exercice
suivant .
L’entreprise, dans ces cas devra alors procéder à la régularisation de ces opérations pour pouvoir
déterminer le résultat exact de l’exercice arrivé à sa fin.
Comme ça l’entreprise respecte le principe de « la spécialisation des exercices ».
En effet, en raison du découpage de la vie de l’entreprise en exercices comptables, les charges et les
produits doivent être, en vertu du principe de spécialisation des exercices, rattachés à l’exercice qui les
concerne effectivement et à celui-là seulement.
LA REGULARISATION DES CHARGES ET PRODUITS
Il en résulte que :
- Toute charge ou tout produit rattachable à l’exercice mais connu postérieurement à la date de clôture et
avant celle d'établissement des états de synthèse, doit être comptabilisé parmi les charges et les produits de
l’exercice considéré
- Toute charge ou tout produit connu au cours d'un exercice mais se rattachant à un exercice antérieur,
doit être inscrit parmi les charges ou les produits de l’exercice en cours
- Toute charge ou tout produit comptabilisé au cours de l’exercice et se rattachant aux exercices
ultérieurs, doit être soustrait des éléments constitutifs du résultat de l’exercice en cours et inscrit dans un compte
de régularisation.
LA REGULARISATION DES CHARGES ET PRODUITS
Opérations à régulariser
Charges Produits
N.B :
-La régularisation des charges et produits peut concerner leur montant total ou seulement
une partie calculée au prorata-temporis.
-Les écritures de régularisation ci-dessus, enregistrées à la clôture de l'exercice, doivent être contrepassées à la réouverture
des comptes de l'exercice suivant.
LES CHARGES CONSTATEES D’AVANCE
Ce sont des charges enregistrées au cours de l’exercice mais qui correspondent à des achats de
biens, ou services ou à des prestations dont la fourniture doit intervenir ultérieurement.
Elles doivent donc être retranchées des charges de l’exercice actuel dans la mesure où elles
sont considérées comme une créance en nature de l’E/se, à comptabiliser
au débit du compte 3491 « Charges constatées d’avance » (CCA).
Pour cela, à la fin de l’exercice, on passe l’écriture suivante :
31/12
Exemple :
Au 31/12/2012, le comptable relève les opérations suivantes :
-Une prime d’assurance annuelle de 6.000 dhs a été payée le 01/04/2012.
-Le 27/12/2012, l’E/se a reçu la facture concernant des M/ses pour une valeur de 9.600 dhs TTC. Au
31/12/2012, les M/ses objet de cette facture ne sont pas encore reçues.
LES CHARGES A PAYER
Les charges à payer sont des charges qui correspondent à des biens ou des services dont la fourniture ou
la prestation est déjà intervenue au cours de l’exercice ; mais pour lesquelles la facture du fournisseur n'est
pas encore parvenue. Elles sont inscrites au Passif du bilan.
Les régularisations portant sur des "charges à payer" consistent à débiter le compte de charge concerné
(et 7119 RRR accordés par l’E/se) et le compte de TVA (S’il y a lieu), par le crédit de l’un des comptes de
tiers concernés suivants :
-4417 : Fournisseurs-factures non parvenues
-4427 : RRR à accorder-avoirs à établir
-4437 : Charges de personnel à payer
-4447 : Charges sociales à payer
-4457 : Etat, impôts et taxes à payer
-4465 : Associés, dividendes à payer
-4485 : Obligations, coupons à payer
-4493 : Intérêts courus et non échus à payer
N.B : •les comptes « charges à payer » doivent être crédités par des montants TTC ;
•le compte de régularisation de TVA à débiter est 3458 ;
•toute opération donnant lieu à une facture (achats de marchandises, téléphone, eau et électricité …) doit être
enregistrée dans le compte 4417.
LES CHARGES A PAYER
Exemple :
Lorsqu’une créance comptabilisée concerne un bien non livré ou une prestation non encore
effectuée, le produit comptabilisé d'avance doit être éliminé des produits d'exploitation par
l'intermédiaire du compte 4491 "Produits constatés d'avance" (PCA).
En effet, le compte 4491 permet de rattacher à l'exercice les produits qui le concernent
effectivement, et ceux-là seulement. Il est crédité en fin d'exercice par le débit des comptes de produits
intéressés.
LES PRODUITS CONSTATES D’AVANCE
Exemple :
Au 31/12/2012, le comptable relève les opérations suivantes :
- Le 01/12/2012, l’E/se a encaissé par avance 6.000 dhs de loyer trimestriel d’un dépôt.
- Le 29/12/2012, l’E/se envoie à son client ADEL la facture N° 873 d’un montant de
21.180 dhs TTC.
Le 31/12/2012, les M/ses objet de cette facture ne sont pas encore livrées.
LES PRODUITS A RECEVOIR
Lorsqu’un bien livré ou une prestation effectuée n'a pas encore fait l'objet d'une créance, elle est
ajoutée aux produits d'exploitation par l'intermédiaire d’un compte de régularisation.
Celui-ci est débité, à la clôture de l'exercice, du montant taxes comprises des créances imputables à cet
exercice, dont le montant est suffisamment connu et pour lesquelles les pièces justificatives n'ont pas
encore été établies, par le crédit des comptes concernés des classes 4 et 7.
N.B :
Les comptes de régularisation à utiliser pour les produits à recevoir sont :
-3417 : RRR à obtenir-avoirs non encore reçus
-3427 : Clients- facture à établir et créances sur travaux non encore facturables
-3487 : Créances rattachées aux autres débiteurs
-3493 : Intérêts courus et non échus à percevoir
*les comptes de « de produits à recevoir » doivent être débités par des montants TTC
*le compte de régularisation de TVA à créditer est 4458
LES PRODUITS A RECEVOIR
Exemple :
-Le 01/05/2012, l’E/se avait souscrit (acheté) un bon de trésor (BDT) de 250.000 dhs. Les intérêts
annuels qui s’élèvent à 12.450 dhs ne seront reçus que le 30/04/2013.
-Le fournisseur ZALAGH avait promis à l’E/se une ristourne de 2.700 dhs HT. Au 31/12/2012,
l’avoir correspondant n’a pas encore était reçu.
EXERCICES REGUL. CHARGES/PRODUITS
Exercice 1 : les charges
Au 31/12/2012, le comptable a relevé les charges suivantes qui doivent être régularisées :
1- La consommation de téléphone du mois de décembre est estimée à 5600 dhs HT. La facture
correspondante n’est pas encore reçue.
2- Les salaires de décembre 2012, qui s’élèvent à 43.000 dhs, ne seront payés que le 05/01/2013. Les
charges sociales correspondantes sont de 8.400 dhs.
3- L’E/se doit accorder à son client GHANI un rabais de 1.350 dhs HT. L’avoir correspondant ne sera établi
que le 03/01/2013.
4- L’E/se avait contracté auprès de sa banque les deux emprunts suivants :
5- Le 29/12/2012, l’E/se a reçu des M/ses de son fournisseur ZARIFI pour une valeur de
36.000 dhs TTC. Au 31/12/2012, la facture correspondante n’est pas encore reçue.
6- Le 30/12/2012, l’E/se a reçu la facture N° 2534 de son fournisseur KARIBO d’un montant TTC de
16.320 dhs.
Au 31/12/2012, les M/ses objet de cette facture ne sont pas encore reçues.
7- Le 01/12/2012, l’E/se a payé le loyer trimestriel de son magasin, pour la période du 01/12/2012 au
28/02/2013 : 15.000 dhs.
8- Il reste en stocks, au 31/12/2012 :
- Des timbres fiscaux pour une valeur de 4.200 dhs ;
- Des timbres postaux pour une valeur de 500 dhs ;
- Diverses fournitures de bureau (non stockables) estimées à 3.100 dhs.
- Des M/ses pour une valeur de 12.500 dhs.
Travail à faire :
Passer les écritures de régularisation qui s’imposent au 31/12/2012.
EXERCICES REGUL. CHARGES/PRODUITS
Exercice 2 : les produits
Au 31/12/2012, le comptable a constaté que les produits suivants doivent être régularisés :
1-Le 25/12/2012, l’E/se a livré des M/ses à son client DABDOUB pour une valeur de 51.700 dhs HT. La
facture correspondante ne sera établie qu’en janvier 2013.
2-Selon notre convention, le fournisseur CHAHIR nous accorde une ristourne annuelle de 2% sur le chiffre
d’affaires réalisé avec lui.
Au 31/12/2012, ce chiffre d’affaires est estimé à 1.200.000 dhs HT.
3-Un partenaire commercial avait convenu avec l’E/se de lui verser une commission de
8.000 dhs HT sur une opération dans laquelle notre E/se a été l’intermédiaire. Cet accord figure sur un contrat
signé par les deux parties dont l’E/se a une copie. Le virement en notre faveur sera effectué en janvier 2013.
4-Un terrain agricole propriété de l’E/se est loué à un fermier pour la période allant du 01/09/2012 au
31/08/2013. Le montant du loyer annuel qui s’élève à 6.000 dhs a été reçu le 01/09/2012.
5-Le 26/12/2012, l’E/se envoie la facture N° 353 de 20.880 dhs TTC à son client ZER. Le 31/12/2012, les
M/ses objet de cette facture ne lui sont pas encore livrées.
6-Le 01/11/2012, l’E/se a accordé un crédit de 100.000 dhs à un salarié remboursable en totalité le
31/10/2013. Le taux d’intérêt convenu est fixé à 3%. TVA 20%.
Travail à faire :
Passer les écritures de régularisation qui s’imposent au 31/12/2012.
Les règles Générales d’Evaluation à l’Entrée des Actifs
Evaluation du patrimoine de l’entreprise
La Norme Générale donne aux évaluations une place privilégiée, en précisant les
différents modes d'évaluation à retenir en toutes circonstances que ce soit à l’entrée des
éléments dans le patrimoine (valeurs d'entrée), à une date quelconque (valeurs actuelles)
et dans le bilan (valeurs comptables nettes).
Les règles Générales d’Evaluation à l’Entrée des Actifs
Cette évaluation se fait en tenant compte d’un certains nombre de règles, appelées
règles générales d’évaluations, dans le présent travail on va s’intéresser uniquement à
celles concernant les actifs.
Ainsi, pour appréhender clairement notre sujet, nous exposerons dans un premier
temps la définition de la notion d’actif.
Dans un second temps, nous entamerons l’explication détaillée des règles générales
d’évaluation notamment, les immobilisations, les stocks…etc.
Les règles Générales d’Evaluation à l’Entrée des Actifs
LES ÉLÉMENTS DU PATRIMOINE
Le patrimoine d’une entreprise est constitué par l’ensemble de ses droits et obligations :
- droits de propriété sur des biens tels que les immobilisations, les stocks, les titres,…
- droits de créance sur les clients, les débiteurs divers,…
- obligations envers les fournisseurs, les banques, l’Etat,…
Il convient de recenser ces divers éléments avant de procéder à leur évaluation.
1- L’actif du bilan :
L’actif du bilan est la partie où sont comptabilisés l’ensemble des biens et créances qui constituent le
patrimoine de l’entreprise.
On distingue deux grandes parties de l’actif :
a- L’actif immobilisé :
– Les immobilisations en non valeur (fais d’établissements, charges à répartir,…)
– Les immobilisations incorporelles (fonds commercial, brevets, licences,…)
– Les immobilisations corporelles (terrains, constructions, installations techniques, matériels et outillage
industriels, matériel de transport… )
– Les immobilisations financières (titres de participations, titres immobilisés, autres titres…)
Les règles Générales d’Evaluation à l’Entrée des Actifs
b- L’actif circulant :
- Les stocks de matières premières, d’en-cours, de produits et de marchandises qui doivent servir à la
fabrication ou être vendus au cours de l’exercice;
- Les avances versées par l’entreprise sur les commandes passées aux fournisseurs;
- Les créances clients;
- Les valeurs mobilières de placements temporaires en actions, obligations ou TCN en vue de réaliser
un gain à brève échéance ;
- Les disponibilités, valeurs à l’encaissement, les comptes en banque, la caisse…
Les règles Générales d’Evaluation à l’Entrée des Actifs
2- Le passif du bilan :
a- Les capitaux propres :
– Le capital social qui représente les apports réalisés par les associés;
– Les réserves qui représentent la partie des bénéfices, des exercices passés, non distribués aux
actionnaires et conservés pour le financement de l’entreprise;
– Le résultat de l’exercice qui apparaît dans le bilan avant répartition. Dans le bilan après répartition, il
est partagé entre dividendes distribués, les réserves et le report à nouveau.
Définition ACTIF
Un actif est un élément identifiable du patrimoine de l’entité ayant une valeur
économique positive pour cette dernière, et dont elle attend des avantages économiques futurs.
Pour pouvoir être comptabilisé à l’actif, le bien doit :
- Être identifiable
- Porteur d’avantages économiques futurs
- Être protégé et contrôlé par l ’entité
- Être évalué avec fiabilité suffisante
- Une voiture automobile acquise par crédit-bail a aussi une valeur économique
positive pour l’entité, car son utilisation permettra à l’entité de générer des flux de trésorerie.
Mais, la voiture est la propriété de la société de crédit-bail. Ce pourrait être un actif si
l’on considérait la notion de patrimoine de manière plus large que celle définie par le
droit. Même si l’on considère que la voiture automobile acquise en crédit-bail est sous
le contrôle de l’entité qui l’utilise, le plan comptable général ne reconnaît pas ce bien
acquis en crédit-bail comme un actif.
Les règles Générales d’Evaluation à l’Entrée des Actifs
Exemple:
- Prenons l'exemple d'une immobilisation corporelle (ex : matériel industriel). Il s'agit d'un
élément destiné à servir de façon durable l'activité de l'entreprise. Les dépenses qui y sont
liées ont pour effet d'augmenter la valeur de l'actif et d'allonger sa durée de vie.
L'ensemble des critères cumulatifs étant respectés, il s'agit bien d'un actif et non d'une charge.
Les règles Générales d’Evaluation à l’Entrée des Actifs
Exemple:
- Le portefeuille de clients ou les parts de marché que l’entreprise détient procurent
certes des avantages économiques futurs pour une entreprise.
Toutefois, en l’absence de droits permettant de protéger ou de contrôler de toute façon, ses
relations avec ces clients ou leur fidélité à l’égard de l’entreprise.
En effet, celle-ci n’a généralement pas un contrôle suffisant des avantages
économiques résultant de la fidélité de ces clients de ses relations avec eux pour considérer
que de tels éléments satisfont à la définition d’un actif.
Les règles Générales d’Evaluation à l’Entrée des Actifs
- Stocks : biens destinés à être vendus au cours normal de l’activité ( marchandises ou produits
finis ) ou consommés dans le processus de production ( matières premières ou fournitures).
METHODES D’EVALUATION
Les méthodes d’évaluation couvrent les principes, bases, conventions, règles et procédures adoptés
pour la détermination de la valeur des éléments inscrits en comptabilité.
Ces méthodes, servent de base à l’enregistrement des opérations et à la préparation des états de
synthèse. Elles trouvent leur application au niveau des éléments patrimoniaux et par répercussion au
niveau des produits et des charges.
1- Principes d’évaluation:
L’évaluation des éléments patrimoniaux de l’entreprise doit se faire sur la base de principes
généraux.
Evaluation :
- Les méthodes d’évaluation dépendent étroitement des principes comptables fondamentaux retenus et
notamment des principes de continuité d’exploitation, de prudence et du coût historique.
- L’évaluation des éléments inscrits en comptabilité étant fondée sur le principe du coût historique, la
réévaluation des comptes constitue une dérogation à ce principe.
Les règles Générales d’Evaluation à l’Entrée des Actifs
Corrections de valeur :
- Le passage de la valeur d’entrée à la valeur comptable nette, lorsqu’elles sont différentes,
s’effectue sous forme de corrections de valeur constituées en général par des amortissements ou
des provisions pour dépréciation, dans ce cas la valeur d’entrée des éléments est maintenue en
écriture en tant que valeur brute.
- Les corrections de valeur doivent se faire en période déficitaire comme en période bénéficiaire.
- Si des éléments font l’objet de corrections de valeur exceptionnelles pour la seule application de
la législation fiscale, il y a lieu d’indiquer dans l’ETIC le montant dûment motivé de ces
corrections.
Dérogations :
Des dérogations aux principes d’évaluation précédents sont admises dans des cas exceptionnels.
Lorsqu’il est fait usage de ces dérogations, celles-ci doivent être signalées dans l’ETIC et dûment
motivées avec indication de leur influence sur le patrimoine, la situation financière et les
résultats.
Les règles Générales d’Evaluation à l’Entrée des Actifs
Actifs physiques détenus , soit pour être utilisés dans la production de biens ou services,
Immobilisations soit pour être loués à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l’entité attend
Corporelles
qu’ils soient utilisés au-delà de l’exercice en cours.
Immobilisation
s Financiéres Eléments représentant des créances assimilables à des prêts et des droits dans le
La valeur comptable des éléments d’actif immobilisé est basée sur le coût d’entrée
ou valeur d’origine selon la méthode du coût historique énoncée par le Plan
Comptable Général.
Obligatoirement
Du prix d’achat HT
Des droits de douane et des taxes Les intérêts de
non récupérables après déduction Des coûts directement préfinancement
des remises, rabais et ristournes attribuables pour mettre
commerciales l’actif en place et en état de
fonctionner
Sur option
ATTENTION :
Les frais généraux et les charges financières engagés pour l’acquisition
d’immobilisations sont exclus du coût d’acquisition de ces immobilisations.
Toutefois, dans le cas exceptionnel d’un délai d’acquisition supérieur à un an, les
frais financiers spécifiques de préfinancement se rapportant à cette période peuvent être
inclus dans le coût d’acquisition de ces immobilisations, avec mention expresse dans l’ETIC
(AI).
L’évaluation à l’entrée des immobilisations incorporelles et corporelles
Les immobilisations En Non Valeurs
Définition: Ensemble de charges qui ont participé à la création ou à la croissance de l'entreprise càd
des charges engagées préalablement au début d’activité de l’entreprise, ou lors de circonstances
ponctuelles créées par le lancement d’un nouveau produit, l’extension de l’activité, l’augmentation du
capital, la restructuration, la fusion, l’introduction en bourse, etc…( sans aucune valeur de revente)
Évaluation :
Valeur d'entrée: Somme des dépenses effectives ( frais de mutation, frais de publicité, frais de
constitution…)
Amortissement : - Permet d’étaler les charges activées sur un max de 5 ans ( sans prorata et
linéairement )
- Modalités exceptionnelles d’amortissement des primes de remboursement des
obligations au prorata des intérêts ou sur la durée d’emprunt
V N A (Valeur Nette d’Amortissement ) : VE – Cumul Amort (∑ Amort )
N.B : - L’entreprise a le choix d’opter d’activer ses charges et les étaler sur plusieurs exercices ou les rattacher à un seul
exercice
L’évaluation à l’entrée des immobilisations incorporelles et corporelles
Cas particuliers :
-- Frais préalables au démarrage: sont des frais antérieurs au démarrage effectif des moyens
de production ou à la première opération du cycle d’exploitation ( première opération
d’approvisionnement )
Ces frais sont inscrits dans un premier temps dans les charges et repris, par la suite, dans les
comptes de « transfert de charges » pour être débités au compte « frais préalables au
démarrage » dans le cas ou l’entreprise opte pour leur activation .
IMMOBILISATION EN NON-VALEURS
Il s’agit de frais revêtant une importance significative, et qui ne sont pas directement comptabilisés dans les comptes de charges du fait qu’ils ne
sont pas répétitifs, qu’ils ne peuvent être rapportés à des productions déterminées ou qu’ils peuvent bénéficier à plusieurs exercices et que
l’entreprise décide d’étaler sur plusieurs années.
La rubrique 21 comprend les postes suivants :
211. FRAIS PRELIMINAIRES
2112 « Frais préalables au démarrage » :
Ce compte est débité de la contrepartie des frais engagés, lors de la phase de pré exploitation , par le crédit des comptes de « Transferts de charges
» (d’exploitation, financiers ou non courants).
Ces frais préalables au démarrage sont constitués généralement par des frais de personnel, des frais généraux, des impôts et taxes etc.
212. CHARGES A REPARTIR SUR PLUSIEURS EXERCICES
2121. Frais d’acquisition des immobilisations
Il s’agit des frais comprenant :
- Les droits de mutation (Droits d’enregistrement, de conservation foncière…) ;
- Les honoraires ou commissions ;
- Les frais d’acte.
A l’exclusion des frais de transport, d’installation, de montage ainsi que les honoraires d’architecte qui sont compris dans la valeur d’entrée des
immobilisations concernées.
2125. Frais d’émission des emprunts
Ils comprennent les frais engagés lors de l’émission d’emprunts dans la mesure où ces frais sont importants. Si les frais concernés ne sont pas
relativement importants, ils sont à comptabiliser directement au compte de charges externes.
2128. Autres charges à répartir
Ce compte est débité des autres charges non spécifiées dans l’un des comptes ci-dessus et dont l’étalement est décidé en vertu d’une décision
exceptionnelle de gestion.
Ces charges à étaler sont des frais de caractère général concernant plusieurs exercices futurs, dont l’objectif est, soit une économie de coût, soit
une augmentation du rendement des activités de l’entreprise ou des gains de productivité, soit le maintien ou une amélioration de sa situation
concurrentielle.
213. Primes de remboursement des obligations
2130. Primes de remboursement des obligations
Le compte 2130 est débité de la différence entre la valeur de remboursement des obligations et leur prix d’émission.
Il s’agit de primes de remboursement pour la société émettrice de l’emprunt et de primes d’émission pour les souscripteurs
L’évaluation à l’entrée des Immobilisations En Non- Valeurs
Exercice d’application : **
En avril 2020 , pour la constitution de leur entreprise « MHANI » des associés ont engagé les
dépenses suivantes :
- Droits d’enregistrement………………… 6 000 dhs
- Frais de publicité…………………………3 000 dhs ( HT)
Mais avant le démarrage, l’entreprise a réglé des ouvriers pour 20 000 dhs, a payé le loyer du local
commercial pour 5 000 dhs
Ces valeurs ont été comptabilisées en charges au moment de leur engagement effectif.
T à F : Comptabiliser sachant que l’entreprise MHANI a opté pour l’activation de ces dépenses
L’évaluation à l’entrée des immobilisations incorporelles et corporelles
Au 31/12/N il est considéré que les recherches sur le brûleur sont sur le point d’aboutir.
T à F: Etablir la facture et enregistrez l’acquisition de cette machine sachant que la facture des honoraires a
d’abord été enregistrée dans un compte de charge.
La durée d’amortissent du matériel est de 10 ans.
L’évaluation à l’entrée des immobilisations incorporelles et
corporelles
En 2009 L’E/se MIFTAH a acquis un camion à crédit le 20/06/2009 , elle a reçu la facture suivante:
Camion ………………..950 000 DH
TVA 20% ………………………. DH
Carte Grise ........................4 500 DH
Gasoil…….………………..1 500 DH
Total TTC ……………………….DH
Toutefois, ce cout de production ne comprend pas, sauf conditions spécifiques de l’activité à justifier dans
l’ETIC:
Néanmoins le cout de production des immobilisations peut comprendre le montant des intérêts relatifs aux
dettes contractées pour le financement de cette production depuis le « préfinancement » spécifique jusqu'à la date
normale d’achèvement de l’immobilisation ou de sa mise en service si elle est exceptionnellement antérieure à cette
date. Mention doit être faite de cette inclusion de charges financières.
Pour la TVA
Une livraison à soi-même est obligatoirement soumise à la TVA selon l’article 89 du CGI
L’évaluation à l’entrée des immobilisations incorporelles et corporelles
La société X a réalisé en 2008 un bâtiment à usage d’atelier amortissable sur 20 ans, la mise en
service a été effectuée le 1èr novembre 2008 son coût s’élève à 700 000 DH et comprend :
- Matière………………………. 290 000 DH
- Des frais de main œuvre……..200 000 DH
- Des frais divers………………. 210 000 DH
L’entreprise ABC a engagé au cours de l’exercice 2008 des charges qui se sont élevées à 200 000 dhs HT payées par
chèque pour la construction d’un magasin.
Le 30 septembre 2009, la construction a été achevée et a nécessité des travaux supplémentaires de 120 000 dhs HT
payé par chèque .
T à F : Enregistrer toutes les écritures nécessaires à cette production dans les livres de l’entreprise.
L’évaluation à l’entrée des immobilisations incorporelles et corporelles
Exercice n°3: Immobilisations Produites par l’Entreprise
L’entreprise MHANI a fabriqué pour elle-même un entrepôt de stockage. L’ensemble des couts directs a été déterminé
par la comptabilité analytique.
Il en ressort: • cout des matières premières et approvisionnements utilisés: 450 000 dhs
• cout des services extérieurs ( honoraires d’architecte) : 60 000 dhs
• cout du personnel: -- salaires : 160 000 dhs -- charges sociales : 50 000 dhs
• total des couts directs : 720 000 dhs
Les couts indirects pouvant être rattachés à cette construction sont comme suit:
• cout d’administration générale : 85 000 dhs
• cout d’études techniques : 60 000 dhs
• cout financier : 25 000 dhs
• total des couts indirects : 170 000 dhs
La construction a commencé le 01/07/N, achevée et mise en service le 30/09/N. Durée d’utilisation prévue: 20 ans .
Le cout correspond aux intérêts sur l’année entière au taux de 10% d’un emprunt de 200 000 dhs contracté pour
financer la construction
T à F : Déterminer le cout de production et enregistrer toutes les écritures dans les livres de l’entreprise.
L’évaluation à l’entrée des immobilisations incorporelles et corporelles
Exercice n°4: Immobilisations Produites par l’Entreprise
La société Y a engagé les dépenses suivantes pour la production d’un matériel industriel complexe:
- Matières premières ………………………………….. 40 000 DH
- Charges directes de production ……..........................26 000 DH
- Quote-part de charges indirectes de production …….. 7 400 DH
D’autre part, pour financer cette production, l’entreprise a dû emprunter une somme de 58 000 DH
au taux de 4%. La période de fabrication a duré six mois ( du 01/04 au 30/09/N)
T à F : Déterminer le cout de production et enregistrer toutes les écritures dans les livres de
l’entreprise Y.
L’évaluation à l’entrée des immobilisations incorporelles et corporelles
Les immobilisations sont comptabilisées à la valeur actuelle du bien cédé, présumée égale à celle du bien
acquis.
Toutefois, lorsque l’une de ces deux valeurs actuelles est difficilement déterminable , on retient comme valeur
d’entrée la valeur actuelle dont l’estimation est la plus sûre.
L’évaluation à l’entrée des immobilisations incorporelles et corporelles
- Le 02/01/2012 une entreprise a acquis un matériel industriel au prix de 250 000 dhs durée
d’utilisation probable est de 5 ans.
- Le 30/09/2014, elle a échangé l’ancienne machine contre une autre qui a pour valeur 400 000 Ht TVA
20%, la durée de vie probable de cette nouvelle machine est de 5 ans.
L’ancien matériel est repris par le fournisseur du nouveau pour une valeur estimée à 135 000 dhs,
l’entreprise paie la différence par chèque bancaire ( la nouvelle machine est mise en service le 05/10/2014 )
Un matériel acquis le 02/01/N-3 pour 360 000 dhs ayant une durée de vie de 10 ans. Le 01/07/N, il a été
échangé contre un matériel neuf estimé à 354 000 dhs TVA 20% amortissable selon le mode linéaire au taux de
10% , moyennant une soulte versée par chèque bancaire de 330 800 dhs , facture n° AF54.
Soulte: Une somme d’argent reçue par une personne, pour compenser la moins value lors d’un échange
de biens .
L’évaluation à l’entrée des immobilisations incorporelles et corporelles
En comptabilité, le compte d’enregistrement du bien concerné est débité par le crédit du compte « subventions
d’investissement »
( VV = Montant qui pourrait être obtenu, de la vente d’un actif aux conditions normales de marché)
NB: Une telle disposition constitue une dérogation à la comptabilisation des biens selon la méthode du coût
historique le coût du bien à l’entrée dans le patrimoine est nul.
L’évaluation à l’entrée des immobilisations incorporelles et corporelles
L’entreprise KRIFAT reçoit d’un organisme international une ambulance sous forme de don, la valeur actuelle de
cette ambulance est de 500 000 DH HT.
Sa durée d’utilisation est estimée à 5 ans .
Une filiale reçoit à titre gratuit d’une entreprise mère, une voiture de tourisme qu’elle n’utilise pas. La valeur du
véhicule , estimée dans l’argus , est de 240 000 dhs, et sa valeur probable de revente après utilisation est de
80 000 dhs .
2- Acquisition d’un matériel: Frais engagés, le 01/07/N, lors d’une acquisition d’un matériel industriel Fre S45
- Prix d’acquisition avant déduction d’une remise de 10% 250 000 dhs
- Frais de transport 5 000 dhs
- Frais d’installation 10 000 dhs
Tous les prix sont donnés Hors Taxe , la TVA est au taux normal. Règlement dans 3 mois
La durée d’utilisation dudit matériel est de 10 ans.
L’évaluation à l’entrée des immobilisations incorporelles et corporelles
Exercices:
3- Production d’un outillage industriel par l’entreprise pour elle même : Dépenses engagées le 01/10/N :
- Matières premières 45 000 dhs
- Cout de main d’œuvre directe de production 15 500 dhs
- Cout de main d’œuvre indirecte de production 6 500 dhs
Amortissable sur 10 ans .
Selon la norme comptable Marocaine, les immobilisations obtenues par crédit-bail n’entrent pas dans
le patrimoine de l’entreprise car cette dernière n’en est propriété de l’entreprise ( approche patrimoniale).
Ces immobilisations ne seront activées qu’à partir de la date de levée de l’option d’achat; le bien sera alors
inscrit pour sa valeur fixée dans le contrat.
-- Au début du contrat, on exige une garantie du locataire qui s’enregistre comme suit:
D: 2486 Dépôts et Cautionnements C: Compte de trésorerie
Exercice 1: Crédit-Bail
La société ABC a obtenu une machine-outil par crédit-bail. Le cout d’acquisition de cette machine chez Maghrébail
est de 520 000 Dhs HT, l’amortissement linéaire est sur une durée de 5 ans, .Les redevances annuelles sont de 27 000
Dhs HT .Un dépôt de garantie est versé à la signature du contrat pour 9 000 Dhs. La levée de l’option d’achat en fin
de contrat est 18 000 Dhs .
Travail à Faire:
1- Enregistrer au journal le versement de la 1ére redevance
2- Enregistrer au journal l’écriture d’acquisition lors de l’option d’achat
L’évaluation à l’entrée des immobilisations incorporelles et corporelles
Exercice 2: Crédit-Bail
Une entreprise de travaux publics a acquis le 01/07/2008 un camion en crédit- bail à conditions suivantes :
- loyer mensuel de 12 000 Dhs HT payable à la fin de chaque mois
- la durée du contrat est de 5 ans
- le prix d’achat à la fin de la période est de 300 000 Dhs ( valeur résiduelle)
Travail à Faire:
1- Enregistrer au journal le versement de la 1ére redevance
2- Enregistrer au journal l’écriture d’acquisition lors de l’option d’achat
L’évaluation à l’entrée des immobilisations incorporelles et corporelles
Exercice 3: Crédit-Bail
Le 01/10/N, l’entreprise ABCD lève l’option d’achat d’un contrat de leasing portant sur une machine-outil.
* Montant de l’option est de 80 000 Dhs
* Dépôt de garantie versé au départ du contrat est de 10 000 Dhs
* Chèque pour la solde est de 70 000 Dhs
* Le matériel sera amorti au taux linéaire de 10%
Travail à Faire:
1- Enregistrer au journal le versement de la 1ére redevance
2- Enregistrer au journal l’écriture d’acquisition lors de l’option d’achat
L’évaluation à l’entrée des immobilisations incorporelles et corporelles
LES SUBVENTIONS
Les subventions sont des aides dont bénéficie l’entreprise. Il y’a plusieurs types de subventions:
Le 6/01/N la même société reçoit un avis de crédit bancaire du montant de ladite subvention.
Le 7/01/N, acquisition du matériel de production, Fre n° B05: M.B 3 000 000 dhs, remise 5%, TVA
20%. Règlement par virement bancaire.
Travail à Faire:
- Etablir la facture
- Passer les écritures nécessaires
L’évaluation à l’entrée des immobilisations incorporelles et corporelles
LES ACQUISITIONS AU MOYEN DE SUBVENTIONS D’INVESTISSEMENT
Application 2:
Le 01/09/N la société DOUMA a obtenu de l’Etat l’accord d’octroi d’une subvention de 200 000 dhs
pour financer l’acquisition d’un matériel de transport d’un coût HT de 800 000 dhs .
L’acquisition a été réalisée durant le mois d’octobre de l’exercice N .
Cette subvention a été encaissée le 01/02/N+1 par chèque bancaire .
Le 01/07/N+2, ce matériel a été cédé au prix de 580 000 dhs, durée de vie est de 10 ans linéaire.
Travail à Faire:
- Passer les écritures nécessaires