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Dr Kechaba Ouafae
DES BC 3
Plan
INTRODUCTION
I.EPIDEMIOLOGIE
II.SYMPTOMALOGIE
III.DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
IV.TRAITEMENT
V.PROPHYLAXIE
CONCLUSION
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Introduction
Définition
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Intérêt
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I. Epidémiologie
1) Agent pathogène
1.1) Classification
Phylum : Plathelminthes
Classe : Cestoda
Ordre : Cyclophyllidea
Famille : Taeniida
Genre : Taenia
Espèce : T. solium
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I. Epidémiologie
1) Agent pathogène
1.2) Morphologie
La larve cysticerque
Habitat
Au niveau des muscles et du tissu cellulaire sous-cutané (bras , thorax,cou… )
Système nerveux ,essentiellement le SNC (cortex, ventricule, espace sous arachnoïdien)
La cysticercose «racémeuse» est caractérisée par une prolifération de kystes
lobulés en «grappes de raisin», sans scolex, habituellement située dans le système
ventriculaire et les espaces sous- arachnoïdiens.
Œil :
•au niveau des annexes (paupières, conjonctives, orbites), mais ces
localisations sont rares
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•au niveau du globe oculaire de façon plus fréquente.
I. Epidémiologie
1) Agent pathogène
1.3) Biologie
Cycle évolutif
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I. Epidémiologie
1) Agent pathogène
1.3) biologie
Cycle évolutif
L’homme HI accidentel
Les embryons libérés dans l’estomac perforent la paroi du tube digestif pour gagner le
1.3) Biologie
La pathogénicité
liée à leur localisation et la gravité des manifestations peut dépendre de leur nombre
Pour accomplir son cycle biologique, le cysticerque doit survivre dans le tissu de son
hôte plusieurs semaines, voire mois.
Selon que la tolérance immunitaire de l'hôte est forte ou faible, le cysticerque évolue
plus ou moins lentement vers la mort (calcification).
1.3) Biologie
Pathogénécité
stade vésiculaire où le cysticerque est viable, avec une vésicule remplie d’un
liquide clair, entouré d’une paroi fine et transparente et contient un scolex opaque. ce
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I. Epidémiologie
1) Agent pathogène
1.3) Biologie
Pathogénécité
•à partir des œufs embryonnés produits par le T. solium hébergé par le sujet lui-même.
Cela peut survenir par souillure fécale (mains sales),
•par digestion d'anneaux remontant de l'intestin grêle dans l'estomac suite à des
mouvements intestinaux antipéristaltiques
Le péril fécal : Les œufs éliminés par l’homme parasité sont très résistants
( survie plusieurs mois voire années)
absence de latrines,
coprophagie des porcs,
la consommation de porc insuffisamment cuit ou certaines coutumes locales
(absorption de segments de vers ou de cysticerques vivants)
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I. Epidémiologie
1) Agent pathogène
•Extrême Orient, Afrique non islamisée, Amérique Latine sont les grands
foyers
•L’océan indien (Madagascar) ++
•Asie : Chine du nord, Vietnam, Inde
•L’Europe et l’Amérique du Nord sont moins touchées du fait de l’efficacité
des mesures sanitaires vétérinaires dans les élevages de porcs
(La cysticercose a été éradiquée en Europe au début du XXème siècle, sauf dans
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quelques pays de l'Europe de l'est et au Portugal.)
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II) Symptomatologie
Bien des localisations sont possibles mais les plus fréquemment rencontrées
sont le système nerveux, l’œil, les muscles et le tissu cellulaire sous-cutané.
•Musculaire(souvent asymptomatique)
•Une Neurocysticercose
• cysticercose oculaire
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II) Symptomatologie
1) Cysticercose sous-cutanée
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Nodules cutanés multiples sur la poitrine, Aspect radiologique d'une cysticercose sous
les épaules et les bras cutanée
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II) Symptomatologie
2) Cysticercose musculaire
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Calcifications musculaires multiples de larves
cysticerques dans les muscles des cuisses.
II) Symptomatologie
3) Neurocysticercose
On décrit plusieurs tableaux cliniques, dominés par quatre symptô mes
évocateurs :
4) Cysticercose oculaire
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III) Diagnostic biologique
histologique
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III) Diagnostic biologique
2) Diagnostic immunologique
deux tests sont d’utilisation courante : le test ELISA et le Western Blot (WB)
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III) Diagnostic biologique
2) Diagnostic immunologique
Recherche d’anticorps
•ELISA:
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III) Diagnostic biologique
2) Diagnostic immunologique
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III) Diagnostic biologique
2) Diagnostic immunologique
Moins sensible chez les patients avec des lésions unique ou calcifiées
2) Diagnostic immunologique
Recherche d’anticorps
Les Ac peuvent persister longtemps après élimination du parasite. Les faux positifs
sont possibles par réaction croisée avec d’autres parasites comme Echinococcossis
alveolaris et l’hydatidose
2) Diagnostic immunologique
L’antigène B158/B6
3) Diagnostic histologique
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III) Diagnostic biologique
3) Diagnostic histologique
3) Diagnostic histologique
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Larve cysticerque au niveau musculaire en coupe histologique
III) Diagnostic biologique
4) Diagnostic moléculaire
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IV) Traitement
Albendazole :
o 15 mg/kg/j en cures de 15 jours.
Praziquantel :
o 50 mg/kg/j en 2 prises, en cures de 15 jours.
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IV) Traitement
Le traitement anticonvulsivant
A base de phénytoïne ou de carbamazépine,
Indiqué pour traiter les états convulsifs ou les
prévenir.
exérèse chirurgicale
(C.oculaire)
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V) Prophylaxie
Basée sur l’épidémiologie
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V) Prophylaxie
d’élevage
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CONCLUSION
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MERCI
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