Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
• Introduction
• Définition
• Épidémiologie
• Physiopathologie
• Clinique
• PEC
• Évolution
• Complications
Introduction
• Plusieurs caractéristiques :
• Sports dits de “contact” ou de “collision” : les arts martiaux, les sports de combat
et quelques sports d’équipe comme le football américain et le rugby, ainsi que les
sports de vitesse (ski, motocyclisme, équitation…)
75% en match
Épidémiologie
• Chez la femme :
• Symptômes prolongés
Hager JP, Girard F. Physiopathologie de la commotion cérébrale du sportif : mise au point. Sci sports (2019
Physiopathologie aiguë
• 2. Crise de l’énergie
• Cette demande accrue d’énergie survient dans un contexte de débit sanguin cérébral normal
ou réduit, entraînant un désaccouplement ou un déséquilibre entre l’offre et la demande
d’énergie.
• 3. Dommages cytosquelettiques
• 4. Neurotransmission altérée
• 5. Inflammation
• 6. Mort cellulaire
Physiopathologie chronique
• Signes cliniques :
• les convulsions,
• la perte de connaissance,
nsensus statement on concussion in sport-the 5th international conference on concussion in sport held in Berli
Prise en charge immédiate
• Principes de base :
• 1. Perte de connaissance définie par les yeux fermés du joueur : aucune réponse aux ordres simples, aucun mouvement (en-dehors de
mouvements réflexes)
• Le joueur est immobile au sol, les yeux fermés à l’arrivée des premiers secours
• La perte de connaissance est rapportée par les premiers témoins (joueurs, arbitres, kiné)
• 3. Ataxie définie, dans un contexte de suspicion de commotion cérébrale, par le comportement du joueur qui doit être aidé :
• 4. Comportement clairement hébété, sonné : regard « vague », semble ne pas accorder d’attention aux personnes qui lui parlent
• 6. Désorienté : (sans nécessairement réaliser une évaluation standardisée, score de Maddoks), le joueur tient des propos anormaux sur
l’identité des personnes qui l’entourent, et/ou sur le lieu où il se trouve, et/ou sur son orientation temporelle
• 8. Convulsions : contractions musculaires involontaires stéréotypées, brusques et répétitives d’un membre, d’un hémicorps voire des quatre
membres
Prise en charge immédiate
• Score de Maddocks
• Examen de l’équilibre
Prise en charge immédiate
• Arrêt du joueur :
• La sortie du sportif doit se faire avec les précautions médicales d’usage : dans la
mesure où il s’agit d’un traumatisme de l’ensemble tête-cou, le sportif doit être
considéré comme systématiquement porteur d’une lésion cervicale jusqu’à preuve
du contraire
• Examen à l’infirmerie
Prise en charge immédiate
• Le joueur doit ensuite être évalué par un médecin. L’examen peut être réalisé au
mieux avec le SCAT 5 (
https://casem-acmse.org/wp-content/uploads/2019/01/scat5-Frenchl.pdf)
développé par la conférence internationale de consensus sur les commotions dans
le sport de 2016
• scanner cérébral et IRM cérébrale avec séquence classique sans particularité dans le cadre de
commotion
• Dans les TC légers, l’examen recommandé pour la détection des lésions cérébrales aiguës est le TDM
• Durant 48 heures
• Repos impératif
• Ne pas conduire
• Le joueur est déclaré non commotionné si les évaluations sont toutes négatives
Évolution
• Le + vers une régression totale des symptômes qui constituent le syndrome commotionnel en 7 à
10 jours chez l’adulte, de façon plus prolongée chez l’enfant.
• Ces délais cliniques sont liés aux symptômes alors qu’un déficit des performances
neuropsychologiques peut persister après l’arrêt des symptômes. Il faut donc souligner
l’importance d’une évaluation neurologique même si l’athlète se déclare “normal”.
• Certaines formes de commotion se déclarent quelques heures ou jours après l’événement initial.
Ce sont les formes évolutives qui demandent, d’une part, de répéter les évaluations
neurologiques au moins jusqu’à 48 h après l’événement pour permettre d’en faire le diagnostic et,
d’autre part, de s’abstenir d’exclure le diagnostic le jour même de l’événement traumatique sous
prétexte que l’évaluation initiale est normale.
• Le repos prolongé jusqu’à la résolution complète des symptômes n’est plus recommandé : après
une brève période de repos initial de 48 heures, l’introduction précoce d’activités cognitives et
physiques légères peut être initiée tant qu’elles ne se soldent pas par une exacerbation des
symptômes.
Stratégie de reprise du sport progressive
• Par ex : rugby :
• Syndrome du second impact (décès dans 50% des cas) : entité très rare et
controversée, dont la physiopathologie est mal comprise (désautorégulation
du système vasculaire qui conduit à un oedème cérébral après le second choc,
car le cerveau ne peut pas compenser l’oedème en diminuant le flux sanguin),
mais dont les conséquences neurologiques peuvent être majeures (séquelles
neurologiques graves, voire décès)
Complication
• Syndrome démentiel
• Dépression
• Toutefois, ils permettent une protection contre les lésions du massif facial et dentaire (avec
les protège-dents par exemple).
• Le changement des règles et leur adaptation pour diminuer l’incidence et la sévérité des
commotions sont probablement les facteurs de prévention les plus efficaces.