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OBSTRUCTION NASALE

Dr Sacko Hamidou Baba


MD CES et Ph.D en ORL,
DU Santé publique,
CES en Neuroanatomie
MOTS-CLES

• Bilan radiologique et tomodensitométrique-


bilan allergique-rhinite du nouveau-né-
hypertrophie des végétations adénoïdes-
rhinite chronique allergique.
PLAN
• COMPREHENSION GENERALE(Définitions)
• RAPPELS ANATOMO-PHYSIOLOGIQUES
• L’EXAMEN CLINIQUE
• LES ORIENTATIONS ETIOLOGIQUES
• BIBLIOGRAPHIE
• RESUME(RHINORRHEE EN DIAGRAMMES)
• COMMUNICATIONS ORALES aux forums
scientifiquesARTICLES ET THESES PUBLIES sur le sujet
• QUELQUES PASSAGES DE L’OUVRAGE ‘’L’ESSENTIEL EN
ORL’’ sur le sujet
• ORL POUR LE GRAND PUBLIC sur le sujet
• CAS CLINIQUES
• Club ORL pour les étudiants
1.COMPREHENSION GENERALE I

• La perméabilité nasale de tout sujet normal varie de façon

cyclique.

• Mais lorsque le calibre d’une fosse nasale diminue, celui de la

fosse nasale controlatérale augmente.

• Aussi, ce cycle dont la durée moyenne est de deux à cinq

heures n’entraîne pas de modification de la perméabilité

nasale totale et donc pas de sensation d’obstruction nasale.


1.COMPREHENSION GENERALE II
• La sensation de nez bouché n’est pas toujours fonction de
l’importance de l’obstruction.

• Certaines obstructions unilatérales sont souvent


méconnues.

• En revanche, les rhinites atrophiques avec agrandissement


des fosses nasales engendrent souvent la sensation
d’obstruction, provoquée par une diminution de la
sensibilité muqueuse et de la pression de l’air.
1.1 DEFINITIONS I
• Sensation subjective de gêne à l’écoulement du flux aérien
aérien dans les fosses nasales (Pr AYACHE)

• Gêne à la respiration nasale (Pr DRAMI)

• Sensation de ‘’nez bouché’’ uni ou bilatérale (Collection Mister


Med pour l’internat)

• Difficulté respiratoire nasale uni ou bilatérale, récente ou


ancienne, permanente ou intermittente (Pr Dubreuil et Pr
Céruse)

• Difficulté à respirer par le nez (Dr Sacko HB)


1.1 DEFINITIONS II
• L’obstruction nasale est un des symptômes les plus fréquents
observés lors d’une pathologie nasale ou sinusienne.

• Les causes sont diverses : malformations (déviation de la cloison,


atrésie des choanes) ;

• tumeurs, dysfonctionnement muqueux (hypertrophie, polypes,


hypersécrétion, rhinorrhée pathologique) ;

• troubles végétatifs muqueux (rhinites allergique, vasomotrice)


avec œdème de la muqueuse et rhinorrhée parfois très marquée.
1.1 DEFINITIONS III
• Devant un symptôme apparemment aussi anodin qu’un « nez
bouché » se cachent des étiologies nombreuses et variées
plus ou moins graves ;

• Le diagnostic positif paraît facile, et repose sur l’examen


nasal (rhinoscopies, miroir de Glatzell …) et nasopharyngé
(nasofibroscopie, Rx du cavum …).

• L’absence d’examen clinique et d’interrogatoire conduit


fréquemment à des diagnostics probabilistes et erronés.
1.1 DEFINITIONS IV
• L’obstruction nasale entraîne une respiration buccale et une voix
nasonnée (rhinolalie fermée) si elle est très importante ;

• elle favorise l’inflammation et l’infection et peut retentir, non


seulement sur les sinus, mais aussi sur l’oreille moyenne, le larynx
et les voies respiratoires inférieures.

• Chez le nourrisson qui ne sait que respirer par le nez et non par
la bouche, elle produit de graves troubles de la succion. Chez
l’enfant, elle provoque des déformations faciales (voûte palatine
ogivale, faciès adénoïdien)
1.1 DEFINITIONS V

• Mais la respiration buccale n’est pas toujours due à une


obstruction nasale, surtout chez l’enfant ou l’on observe de
véritables insuffisances fonctionnelles nasales.

• En fait, il s’agit souvent de séquelles d’obstruction nasale par des


végétations adénoïdes qui persistent après adénoïdectomie ;
elles se traitent par rééducation fonctionnelle.
2. RAPPELS ANATOMO-PHYSIOLOGIQUES I

NEZ: comprend la pyramide nasale et la cavité


nasale (fosses nasales).
La pyramide nasale est formée par les os
propres, les apophyses montantes des
maxillaires supérieures et les cartilages
(triangulaires, alaires ) ; on distingue la racine
(base), la pointe, les ailes et le dos.
La partie antérieure des fosses nasales(paroi
antérieure)recouvertes de peau et de poils
constitue le vestibule nasal. La cavité nasale
renferme la cloison nasale (septum nasal
représentant la paroi interne ou médiane)) qui se
compose d’une partie cartilagineuse en avant et
d’une partie osseuse en arrière ; elle sépare les
deux fosses nasales.
• La cavité nasale est tapissée par une muqueuse Fig. 1: Coupe sagittale du nez
respiratoire et une muqueuse olfactive.
2. RAPPELS ANATOMO-PHYSIOLOGIQUES II

• Les cavités annexes du nez ou sinus


Au nombre de quatre (sinus maxillaires,
ethmoïdaux, frontaux, et sphénoïdaux), elles
représentent des cavités pneumatiques qui
communiquent avec les fosses nasales (Fig. 2).
Les sinus frontaux et sphénoïdaux sont absents
chez le nouveau-né, ils ne commencent leur
développement que vers l’âge de 3 ou 4 ans.
2. RAPPELS ANATOMO-PHYSIOLOGIQUES III

• Le naso-pharynx
C’est la partie postérieure des fosses nasales qui
communiquent avec les trompes d’Eustache et
comprenant les végétations adénoïdes
(amygdales pharyngées ), tissu lymphoïde de
structure identique à celle des amygdales
palatines et linguales situées au niveau de la
base de la langue.
2. RAPPELS ANATOMO-PHYSIOLOGIQUES IV

• La vascularisation des fosses nasales et des sinus est assurée par les
branches des artères carotides interne et externe, des veines
ophtalmiques et faciales ainsi que par les plexus ptérygoïdiens et
pharyngés.

• La vascularisation par la carotide externe se fait à travers l’artère


maxillaire interne et l’artère faciale.

• L’artère carotide interne assure cette vascularisation par l’artère


ophtalmique à travers les artères ethmoïdales antérieure et
postérieure.
2. RAPPELS ANATOMO-PHYSIOLOGIQUES V

• L’innervation des fosses nasales et des sinus est


sensitive (par les branches du nerf trijumeau) et
végétative (sécrétoire et vasomotrice) par le système
nerveux sympathique.

• Le nerf olfactif assume une innervation sensorielle.


2. RAPPELS ANATOMO-PHYSIOLOGIQUES VI

• PHYSIOLOGIE
• Le nez et ses cavités annexes assument plusieurs fonctions importantes
notamment :

• La fonction respiratoire - l’air qui passe par les fosses nasales est
réchauffé, humidifiée, filtrée et purifiée

• La fonction olfactive - elle est assurée par les cellules olfactives


neuroépithéliales de la muqueuse nasale. leur lésion peut provoquer des
troubles de l’odorat (hyperosmie, hyposmie, anosmie, cacosmie,
parosmie)

• L’Esthétique
2. RAPPELS ANATOMO-PHYSIOLOGIQUES VII

• La fonction de défense
antiinfectieuse(amygdales pharyngées et
tubaires)

• Et la fonction phonatoire ou de résonnance

• Les ostiums(orifices des sinus ) jouent un rôle


important dans la ventilation et le drainage des
sinus de la face.
3. EXAMEN CLINIQUE I

• 3.1 INSTRUMENTS NÉCESSAIRES POUR L’EXAMEN DES FOSSES NASALES ET DES


SINUS (PHOTO 1)
• De gauche à droite : Miroir naso-pharyngien, micro pince, pince coudée
ORL, spéculum nasal
3. EXAMEN CLINIQUE II

• 3.2 L’interrogatoire du patient


• Il déterminera :
• -L’ancienneté de l’obstruction nasale et le s circonstances
d’apparition.

• -L’importance du tabagisme actif et passif

• -Le séjour dans des lieux climatisés

• -le type d’obstruction nasale : dans la journée(matin,


après-midi ou soirée), dans l’année(été, hiver, per-
annuelle), unilatérale ou bilatérale.
3. EXAMEN CLINIQUE III

• 3.2 L’interrogatoire du patient

• -Signes rhinologiques associés :rhinorrhée ( on


précisera le caractère antérieur ou postérieur, le
type acqueux ou purulent, sanglant, muqueux,le
caractère fétide-cacosmie), éternuement, les
troubles du goût et de l’odorat.

• -Signes d’accompagnement : céphalées, douleurs de


la face, larmoiement, troubles visuels(diplopie,
ophtalmoplégie), syndrome infectieux …
3. EXAMEN CLINIQUE IV

• 3.2 L’interrogatoire du patient

• -Les antécédents personnels et familiaux à la fois


sur le plan rhinologique mais aussi général et en
particulier pulmonaire(asthme, bronchite chronique
…).

• -Signes de gravité : terrain (menuisier, ethnie),
rhinorrhée sanglante chronique, adénopathie
cervicale, atteintes des paires crâniennes,
AEG(altération de l’état général)
3. EXAMEN CLINIQUE V

• 3.3 L’examen physique

• Inspection: apprécier aspect(déformation,


malformation, faciès adénoïdien …)

• Palpation: recherche de la douleur(nez) et points de


projection des sinus antérieurs) et de la tuméfaction
de la face

• Mesure de la perméabilité nasale(test du coton devant


l’orifice narinaire)
3. EXAMEN CLINIQUE VI

• 3.3 L’examen physique

Rhinoscopie antérieure et postérieure,


endoscopie nasale permettent d’apprécier:
- L’état de la cloison nasale, l’état du cornet
inférieur et du méat inférieur, l’état du
cornet moyen et du méat moyen et enfin la
zone olfactive.
- Nasofibroscopie au tube souple
3. EXAMEN CLINIQUE VII

• 3.4 Les examens complémentaires :


• Pas nécessaire dans la majorité dans les
obstructions nasales aiguës exceptées celles
d’origine traumatique

• -Radiologique : Rx des sinus de la


face(Blondeau, face haute, profil), TDM(axiale
et coronale)
3. EXAMEN CLINIQUE VIII

• 3.4 Les examens complémentaires :

• -Biologique : NFS, VS, IgE, tests cutanés, tests de


provocation nasale, bactériologique, prélèvement de
rhinorrhée, liquide de drainage des sinus,
hémoculture, cytologique nasale(polynucléaires
éosinophiles dans les sécrétions nasales)

• -Fonctionnel : rhinomanométrie permettant de


localiser le siège de l’obstruction(valve nasale,
cornet …)
4.LES ORIENTATIONS ETIOLOGIQUES I

• Elles reposent le plus souvent sur les données de l’examen


clinique, varient en fonction de l’âge du patient.
• 4.1. L’obstruction nasale en période néonatale
Elles ne sont symptomatiques que lorsqu’elles sont bilatérales :
détresse respiratoire avec bradypnée inspiratoire. Deux
diagnostics dominent : l’imperforation choanale et la rhinite
• Inflammatoire. Le diagnostic se base sur un test simple : le
passage d’une sonde souple dans les fosses nasales, si la sonde
bute dans une fosse nasale (imperforation choanale), si passe
dans l’oro-pharynx(rhinite inflammatoire).
• Les formes unilatérales sont le plus souvent asymptomatiques et
doivent être recherchées de manière systématique par le
passage d’une sonde souple dans les fosses nasales des nouveaux-
nés à la naissance
4.LES ORIENTATIONS ETIOLOGIQUES II

• 4.1.1. L’imperforation choanale


• A rechercher systématiquement en période
néonatale, Unilatérale-pauci-symptomatique ou
bilatérale => détresse respiratoire majeure

• Traitement : Il est double


• -En urgence(détresse respiratoire du nouveau-né :
mise en place d’une canule de Mayo pour une
ventilation par voie buccale
• -Chirurgie- ré-perméabiliser les orifices des
choanes
4.LES ORIENTATIONS ETIOLOGIQUES III

• 4.1.2 La rhinite inflammatoire néonatale


• Tableau voisin de celui de l’imperforation choanale,
la sonde atteint l’oro-pharynx
• N.B. Manœuvres endonasales a limiter au
maximum car risques d’aggravation de la rhinite.
• Traitement : corticothérapie de courte durée,
lavages au sérum physiologique des fosses nasales,
• si non amélioration -corticothérapie générale +
instillation de gouttes nasales de sérum adrénaliné
4.LES ORIENTATIONS ETIOLOGIQUES IV

• 4.1.3. Autres étiologies


• Malformations de la face (déviation de la cloison),
tumeurs congénitales(méningo-encéphalocèle, gliome,
tératome).

4.LES ORIENTATIONS ETIOLOGIQUES V

• 4.2. L’obstruction nasale chez le jeune enfant


• L’hypertrophie des végétations adénoïdes domine.
• 4.2.1. L’hypertrophie des végétations adénoïdes

• Manifestations cliniques : signes rhinologiques (obstruction nasale avec


respiration buccale, ronflement et parfois pauses respiratoires nocturnes
parfois accompagnées d’énurésie ) et infections répétées de voisinage(otites
moyennes aiguës à répétition, bronchites à répétition, trachéites, à part l’otite
séreuse trainante.

• L’existence d’une hypertrophie des végétations adénoïdes est physiologique


témoignant du développement immunitaire du jeune enfant.

• Le traitement repose sur l’adénoïdectomie dont les indications sont


essentiellement : les troubles de la ventilation (apnée du sommeil, troubles de
la croissance) et les infections répétées de voisinage(otite moyenne aiguë,
trachéites et bronchites répétées.
4.LES ORIENTATIONS ETIOLOGIQUES VI

• 4.2.2. Les autres étiologies peuvent être traumatiques, malformatives,


inflammatoires, tumorales :

• *Les étiologies traumatiques sont dominés par :

• -le corps étranger des fosses nasales, à suspecter chez un enfant, devant la
présence d’une obstruction nasale et d’une rhinorhée purulente unilatérale.
• Le traitement-ablation du corps étranger de manière atraumatique

• - L’hématome de la cloison survenant après un traumatisme nasal.


Examen : rhinoscopie antérieure; Traitement : évacuation-méchage et
antibiothérapie
Evolution-abcès de la cloison et ses séquelles esthétiques.

• -Déformation de la cloison postraumatique


4.LES ORIENTATIONS ETIOLOGIQUES VII

• 4.2.2. Les autres étiologies peuvent être traumatiques, malformatives,


inflammatoires, tumorales :
• *Les étiologies malformatives sont dominées par :
• - La déviation de la cloison et l’imperforation choanale unilatérale
passées inaperçues en période néonatale peuvent se manifester
par une obstruction nasale.
Diagnostic : rhinoscopie ; traitement : chirurgical

• *Les étiologies inflammatoires sont dominées par :


• -Les rhinites et rhino-sinusites : obstruction nasale souvent
associée à une rhinorrhée
• -La polypose naso-sinusienne et le syndrome de Woakes(polypose
naso-sinusienneet déformation de l’auvent nasal).
4.LES ORIENTATIONS ETIOLOGIQUES VIII

• 4.2.2. Les autres étiologies peuvent être traumatiques, malformatives,


inflammatoires, tumorales :

• *Les étiologies tumorales :


• Deux tumeurs prédominent(polype solitaire de Killian et le fibrome naso-
pharyngien).
- polype solitaire de Killian :étiologie inconnue, polype prenant naissance dans le
sinus maxillaire, sortant dans la fosse nasale par le méat moyen, par conséquent
‘’aspect en bissac’’, visualisé par l’examen rhinoscopique, le bilan imagérie (TDM)
, le traitement est chirurgical

• - fibrome naso-pharyngien : tumeur rare, étiologie inconnue, très vascularisée,


bénigne, touche les garçons à la puberté (12-18ans), sémiologie(obstruction
nasale, épistaxis, signes de compression de voisinage, visualisation de la tumeur
par endoscopie nasale, imagérie (TDM et IRM, angiographie avec embolisation),
biopsie contre-indiquée(saignement), traitement(chirurgical après
embolisation).
4.LES ORIENTATIONS ETIOLOGIQUES IX

• 4.3. L’obstruction nasale de l’adulte


• Elle peut être isolée mais parfois s’intégrer
dans une sémiologie rhinologique plus riche
associant une rhinorhée plus ou moins
purulente, une anosmie, des éternuements.

• Les étiologies sont variées : malformative et


traumatique, tumorale, inflammatoire.
L’examen clinique est à la base des
orientations diagnostiques étiologiques.
4.LES ORIENTATIONS ETIOLOGIQUES X

• 4.3.1. Etiologies malformative et traumatique


-La déviation septale, de diagnostic rhinoscopique, peut être associée a une
deviation de la pyramide nasale. Le traitement est chirurgical(septoplastie
seule, si association à une déviation de la pyramide nasale –
rhinoseptoplastie).

• - Les malformations des cornets, en particulier la concha bullosa,


pneumatisation du cornet moyen obstruant la fosse nasale, de diagnostic
rhinoscopiqueet de etraitement chirurgical(chirurgie endonasale sous
guidage endoscopique.

• - L’excès de flaccidité des cartilages alaires entraînant un collapsus de


l’orifice narinaire à chaque inspiration dont le traitement chirurgical est
éfficace;

• - L’hématome de la cloison posant les mêmes problèmes que chez l’enfant.


4.LES ORIENTATIONS ETIOLOGIQUES XI

• 4.3.2. Les étiologies tumorales


• Le diagnostic est rhinologique. Le scanner de la face permettra un bilan
d’extension précis. Les étiologies sont dominées par :

-les tumeurs des fosses nasales bénignes : rhinosclérome(pathologie


granulomateuse provoquée par un germe Klebsiellae scléromatis, papillome
inversé des fosses nasales ) ou malignes;

- les tumeurs des sinus : bénignes(kystes, mucocèles…) et malignes en


particulier l’adénocarcinome ethmoïdal (tumeur maligne de l’ethmoïde;
carcinome glandulaire; terrain : travailleurs du bois ou du cuir;
responsable :les tanins; sémiologie :obstruction nasale, rhinorrhée, épistaxis,
douleur de la face, troubles oculaires, troubles neurologiques-frontal, paires
crâniennes, visualisation à l’examen rhinoscopique, bilan nasal, visuel, scanner
et IRM des sinus; traitement : chimiothérapie, puis chirurgical-
ethmoïdectomie, puis radiothérapie complémentaire; pronostic : 30-40% de
survie à 5 ans tous stades.
4.LES ORIENTATIONS ETIOLOGIQUES XII

• 4.3.3. Les étiologies inflammatoires :


Ce sont essentiellement les rhinites et sinusites aiguës et
chroniques et la polypose naso-sinusienne.
Le diagnostic repose sur :
-une sémiologie rhinologique riche le plus souvent associant une
obstruction nasale, une rhinorrhée claire ou purulente, une hyposmie
ou une anosmie, des éternuemnts;
-une intégrité des sinus de la face au mieux évaluée par l’examen
tomodensitométrique.
L’étiologie des rhinites chroniques peut être allergique ou pas.
Citons les rhinites chroniques iatrogènes par abus de
vasoconstricteur
4.LES ORIENTATIONS ETIOLOGIQUES XIII

• *Les rhinites aiguës(grippe, infection staphylococcique …)


• L’obstruction nasale est associée à une rhinorrhée muqueuse, puis
purulente.

• *Les rhinites chroniques


• Rhinite catarrhale chronique.
• -Elle débute par l’enfance; la rhinorrhée muqueuse, et muco-purulente
lors des pousséesde surinfections, domine le tableau; l’obstruction
nasale est au second plan.
• -A l’examen : cornets modérément augmentés de volume, muqueuse
rouge suintante
• -Le traitement, difficile, comprend : hygiène nasale; traitement d’un
éventuel foyer infectieux(dents-sinus); cures thermales, médications
soufrées, polyvitaminothérapie qui sont des adjuvants utiles.
4.LES ORIENTATIONS ETIOLOGIQUES XIV

• Rhinite hypertrophique au stade congestif.

• -l’obstruction est au premier plan, volontiers à bascule, prédominant


la nuit lors du décubitus.
• -A l’examen : cornet surtout inférieur hypertrophié, recouvert d’une
muqueuse rouge, oedématié, se rétractant bien à l’application de
vasoconstricteur.
• -Le traitement est local : diathermocoagulation ou cautérisation
chimique.
4.LES ORIENTATIONS ETIOLOGIQUES XV

• Rhinite hypertrophique au stade évolué.

-L’obstruction nasale est permanente.


-Dans les formes diffuses, la rhinoscopie antérieure retrouve des cornets
surtout inférieurs hypertrophiés, avec une muqueuse pâle, se rétractant
mal

-Dans les formes localisées à la queue du cornet inférieur la rhinoscopie


antérieure est quasinormale, et c’est la rhinoscopie postérieure qui
permet le diagnostic : hypertrophie exubérante des queues de cornets
inférieurs, d’aspect muriforme.

-Traitement (local):(thermocoagulation ou cautérisation chimique,


vasotomie voire en cas d’échec , résections partielles des
cornets(turbinectomie partielles), prudentes en raison du risque
hémorragique.
4.LES ORIENTATIONS ETIOLOGIQUES XVI

• Rhinite atrophique simple et évoluée (ozène), actuellement rare

-Obstruction nasale, anosmie, hypoesthésie nasale, rhinorrhée croûteuse,


cacosmie sont possible
-Rhinoscopie antérieure : fosses nasales très larges avec des croûtes
épaisses parfois jaune –verdâtre, sécheresse de la muqueuse très
marquée(muqueuse atrophique), parfois cornets et cloison absents si
processus atrophique très marqué.

-Traitement :
Médical : hygiène nasale (sérum physiologique, eau de mer, sel gemme,
dérivés balsamiques pour odeur des fosses nasale) cure thermale en eaux
soufrées, antibiothérapie locale et par voie orale si ozène,
vitaminothérapie;
Au besoin chirurgical, il vise à réduire la lumière des fosses nasales
(insertion de téflons)
4.LES ORIENTATIONS ETIOLOGIQUES XVII

• Les rhinites allergiques :


Elles représentent environ 50 % des rhinites chroniques. Le diagnostic repose
sur :
-l’analyse de la symptomatologie : la triade allergique associant rhinorrhée
acqueuse, obstruction nasale et éternuements en salve survenant moins de deux
heures après le contact antigénique;

-l’unité de temps(journée, semaine, per-annuel, saisonnier…), de lieu(travail,


chambre, campagne…) et d’action (association à une crise d’asthme, une
conjonctivite …).

-les antécédents personnels et familiaux d’allergie;

-les examens biologiques :dosage des IgE spécifiques

-les tests cutanés qui imposent une grande rigueur dans leur réalisation et leur
lecture.
4.LES ORIENTATIONS ETIOLOGIQUES XVIII

• Les principes thérapeutiques :

-L’éviction de l’allergène(animaux, acariens).

-Le traitement médical :l’action est souvent imparfaite sur le


symptôme nasale : Antihistaminiques et corticoïdes par voie orale et
locale, les anticholinergiques par voie locale

-La chirurgie : action plus efficace sur le symptôme obstruction


nasale (vasotomie, laser, ultrasons, cautérisation électrique du
cornet inférieur; résection sous-muqueuse du cornet inférieur; la
turbinectomie inférieure
4.LES ORIENTATIONS ETIOLOGIQUES XIX

• Les rhinites chroniques non allergiques :

• Elles sont, par définition, non allergiques. Leur physiopathologie


repose sur un dérèglement du système neuro-végétatif nasal.
• On distingue les rhinites hyperéosinophiliques et les rhinites
vasomotrices .
• Les rhinites vasomotrices :
• Elles sont caractérisées par : absence d’antécédent personnel
ou familial, atteinte purement nasale sans atteinte sinusienne,
début après la trentaine, importance des facteurs psychogènes,
rhinorrhée et obstruction nasale souvent permanente.
• Le traitement est difficile car aucun des neuromédiateurs mis
en jeu n’a d’antagoniste pharmacologique
4.LES ORIENTATIONS ETIOLOGIQUES XX

• Les rhinites non allergiques avec hyperéosinophilie nasale:

• -peu d’antécédents personnels ou familiaux : asthme tardif, intolérance


à l’aspirine, polypose nasale;
• - atteinte sinusienne presque toujours associée en particulier
ethmoïdale;
• -début après la trentaine
• -obstruction nasale souvent importante et permanente associée à une
rhinorrhée plus ou moins purulente et à une hyposmie voire une anosmie
• -des opacités pan-sinusiennes diffuses au scanner de la face, en
particulier de la région ethmoïdale
• -traitement : anti-histaminiques H1, les anticholinergiques et les
corticoïdes locaux et généraux, si échec chirurgie à réalisé avec
prudence
4.LES ORIENTATIONS ETIOLOGIQUES XXI

• Les rhinites non allergiques avec hyperéosinophilie nasale:

-évolution possible vers la polypose naso-sinusienne


-dégénérescence bénigne de la muqueuse de l’ethmoïde
-probablement stade ultime des rhinites non allergiques
hyperéosinophiliques
-se caractérisant par une obstruction nasale souvent
importante, une rhinorrhée claire ou purulente, une anosmie
-au scanner :opacités pan-ethmoïdales pouvant affecter les
autres sinus de la face avec amincissement des cloisons
séparant les diverses cellules ethmoïdales
4.LES ORIENTATIONS ETIOLOGIQUES XXII

• Les rhinites non allergiques avec hyperéosinophilie nasale:

-Rechercher une maladie de Widal : définie par la


triade(polypose naso-sinusienne, asthme bronchique et
intolérance à l’aspirine), 60% des femmes, asthme souvent
grave, hyperéosinophilie sanguine et nasale, prise en charge
pluridisciplinaire(ORL, pneumologue), le traitement repose
sur la corticothérapie).

-Le traitement est basé sur la corticothérapie générale en


courtes cures et locale, si échec =>traitement chirurgical,
ethmoïdectomie totale par voie endonasale sous guidage
endoscopique.
BIBLIOGRAPHIE
1. Otorhinolaryngologie
Paltchun VT, Krioukov AI, Moscou Editions ‘’Litera’’1997, 512 pages

2. L’essentiel en ORL et en Pathologie cervico-faciale


Sacko HB, Edition 2002 Bamako, 152 pages

3. ORL , Collection Medline édition 2002-2003 Ayache D et Bonfils P


Editions ESTEM France 252 pages

4. Révision accélérée en ORL Sauvage JP et Bessède JP Maloine s.a


éditeur Paris 185 pages
L’obstruction nasale

Unilatérale Bilatérale
Isolée:
Déviation Accompagnée de: Nouveau-
septale, né/ Adulte:
:

Imperforati Nourrisson: Déviation de


on Imperforatio Enfant la cloison,
choanale Rhinorrhée n choanale, (surtout Rhinites
Rhinorrhée purulente: rhinite aiguë de 0- Grand
rhino- enfant/A vasomotrices
sanglante(épi infectieuse 7ans): , Polypose
staxis):Cance sinusite , Végétati- dolescent
corps : Fibrome nasale,
r des sinus étranger
ons Cancer du
adénoïd nasophar
yngien cavum
es

Rhinite
iatrogène
COMMUNICATIONS SCIENTIFIQUES,
ARTICLES, REVUE DE PRESSE,
• Rhinolithiase
• A propos d’une observation et revue de la littérature
• Sacko HB
• Lettre d’ORL et de chirurgie cervico-faciale n° 201- novembre 1995,17-18.

• 5. Profil bactériologique des sinusites maxillaires purulentes observées dans le service ORL de l’Hôpital
Gabriel Touré de Bamako(Mali)
• A.AG Mohamed Sacko HB Mali Médical 1995 10(1&2), 9-11
• Evaluation de l’efficacité clinique et de la tolérance de la cétirizine dans le traitement de la rhinite
allergique.
• HB Sacko A.AG Mohamed, Médecine d’Afrique noire : 1996, 43(4), 246-248

• L’essor quotidien du 18 Novembre 1996, carnet santé


• Soignez votre rhume
• Dr Sacko HB
• L’essor quotidien du 30 juin 1997, carnet santé
• Epistaxis : un saignement redoutable
• Dr Sacko HB
• Magazine santé,L’essor du Mardi 26 août 2008 47ème année, N° 16270
• Une ostéite frontale suite à une sinusite frontale*
• Sacko HB et collaborateurs
• Service ORL Hôpital Gabriel Touré Bamako Mali.
• Société de médecine du Mali 1992.

• Utilisation du latex dans le traitement local de l’épistaxis


• HB Sacko, A AG Mohamed(Mali)
• Congrès conjoint de la société ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale des pays d’afrique
Francophone(SORLAF) et Panafrican federation of oto-rhino-laryngological societies(PAFOS).
• Dakar 27-30 Mars 1994.

• Aspects étiologiques des épistaxis répétitives.


• HB Sacko, A Mohamed, (service ORL, Hôpital Gabriel Touré, Bamako, Mali)
• LXXXXIIe Congrès Français d’Oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale, 09-12 octobre 1995
Paris(France).
• Fibrome nasopharyngien de l’enfant. Aspect clinique et thérapeutique. A propos des 11 cas. H. Sacko, P. Viala, M. Francois,
T.Van Den Abbeele, Ph. Narcy.
• LXXXXIIe Congrès Français d’Oto-rhino-laryngologie et de Pathologie cervico-faciale, Paris 9,10, 11 et 12 octobre 1995
France.

• Epistaxis récidivantes bénignes de l’enfant en milieu tropical. (Facteurs étiologiques et attitudes thérapeutiques).
• HB Sacko, A. AG Mohamed, A.K Timbo, Togola F. Konipo.
• (Service ORL, Hôpital Gabriel Touré, Bamako, Mali).
• LXXXXVIIIème Congrès Français d’Oto-rhino-laryngologie et de Pathologie cervico-faciale, Paris 7, 8, 9 et 10 octobre 1996
France.

• Un abcès du cerveau secondaire à une pansinusite


• Sacko HB, Ag mohamed A,
• Service ORL Hôpital Gabriel Touré Bamako Mali.
• Assises du Vème congrès de la société ivoirienne d’ORL et de chirurgie cervico-faciale 28-31 Mai 1997 Yamoussoukro Côte
d’Ivoire

• L’hémorragie nasale récidivante chez l’enfant malien : aspects cliniques et thérapeutique à propos de 45 cas.
• HB Sacko, A. AG Mohamed et collaborateurs.
• (Service ORL, Hôpital Gabriel Touré, Bamako, Mali).
• Congrès conjoint Association malienne de Pédiatrie 2ème congrès, Association des pédiatres de l’Afrique noire francophone
IIème congrès annuel Bamako, 04-05-06 décembre 1997.
• Le polytraumatisme
• Sangaré AI (chirurgien traumatologue), Banou AA (ophtalmologue), Coulibaly B(chirurgien dentiste Hôpital
Sominé Dolo de Mopti), Sacko HB(MD PhD en ORL), Service ORL Hôpital Gabriel Touré Bamako Mali.
• 4èmes journées scientifiques du CIREFM (cercle d’initiative à la recherche et à la formation médicale continue) à
Sévaré (Mopti) 21-23 Novembre 1997.

• Etude clinique et épidémiologiques des sinusites maxillaires purulentes à l’HGT.


• Dr Sacko HB, Service ORL Hôpital Gabriel Touré Bamako Mali.
• IIIème congrès ordinaire de la Société Malienne d’ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale (SMORL)] Bamako 26 août
2000.

• Sinusite maxillaire purulente : attitudes thérapeutiques en milieu tropical
• HB Sacko, H H Lérible, J Renard . A Ag Mohamed, F Togola Konipo, SK Timbo, L Traoré, M Kéïta.
• Service ORL Hôpital Gabriel Touré Bamako, Service ORL Bangui, R. Centrafrique.

• Xèmes journées des sciences de la santé de Bobo-Dioulasso (Burkina-faso), 09-12 mai 2000.
• Valeurs de la cytologie nasale dans les rhinopathies chroniques (analyse de 93 prélèvements)
• HB Sacko, A Ag Mohamed, S Diallo, F Togola Konipo, SK Timbo, L Traoré, M Kéïta.
• Service ORL et Laboratoires d’analyses de l’Hôpital Gabriel Touré Bamako.
• Xèmes journées des sciences de la santé de Bobo-Dioulasso (Burkina-Faso), 09-12 mai 2000.
• Motifs de consultation pour sinusites maxillaires dans le service ORL de l’Hôpital gabriel Touré
• HB Sacko, Lérible HH, A. AG Mohamed, A.K Timbo, Togola F. Konipo, Traoré L, Kéïta M, Guindo B.
• (Service ORL, Hôpital Gabriel Touré, Bamako, Mali).
• Prémières journées médico-chirurgicales de l’hôpital Gabriel Touré 12-13 Janvier 2001 palais des congrès Bamako
Mali. (Service ORL, Hôpital Gabriel Touré, Bamako, Mali).
• La vasotomie, une nouvelle cure chirurgicale du traitement de la rhinite hypertrophique en milieu tropical.
• Sacko HB, Dembélé RK, Diallo AO, Yarango A, Telly N, Coulibaly Y. Unité ORL du centre de santé de référence de la
commune IV du district de Bamako(Mali).
• VIIème congrès de la société ORL et de Chirurgie Cervico-faciale des pays d’Afrique Francophone(SORLAF)
Brazzaville, les 13-14-15 Décembre 2005.

• Considérations étiopathogéniques actuelles dans le traitement de la rhino-sinusite aiguë en milieu tropical


• Dr Sacko HB, Unité ORL du centre de santé de référence de la commune IV du district de Bamako(Mali).
• VIIème congrès de la société ORL et de Chirurgie Cervico-faciale des pays d’Afrique Francophone(SORLAF)
Brazzaville, les 13-14-15 Décembre 2005.

• Place du sel gemme dans la pathologie rhino-sinusienne en milieu tropical.


• Sacko HB, Dembélé RK, Diallo AO, Yarango A, Telly N, Coulibaly Y. Unité ORL du centre de santé de référence de la
commune IV du district de Bamako(Mali).
• VIIème congrès de la société ORL et de Chirurgie Cervico-faciale des pays d’Afrique Francophone(SORLAF)
Brazzaville, les 13-14-15 Décembre 2005.
• Résultats et évaluation de 33 Septoplasties en milieu tropical
• Sacko HB, Dembélé RK, Diallo AO, Unité ORL du centre de santé de référence de la commune IV du district de Bamako(Mali).
• Congrès conjoint VIIIème congrès de la société ORL et de Chirurgie Cervico-faciale des pays d’Afrique Francophone(SORLAF)
IIème congrès de la société Burkinabé d’ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale, Ouagadougou du 04 au 07 Décembre 2007.

• La vasotomie, une nouvelle cure chirurgicale du traitement de la rhinite hypertrophique en milieu tropical.
• Sacko HB, Dembélé RK, Diallo AO, Telly N, Coulibaly S. Unité ORL du centre de santé de référence de la commune IV du district
de Bamako(Mali).
• VIIIème congrès de la Société Malienne d’ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale (SMORL)] Bamako les 22 et 23 Novembre 2008.

• Conduite à tenir devant une hémorragie nasale


• Sacko HB, Service ORL Hôpital Gabriel Touré Bamako Mali.
• IVème journée scientifique du CIREFM (cercle d’initiative à la recherche et à la formation médicale continue) à Sévaré Mopti
21-23 Novembre 1997.

• Les rhinopharyngites de l’enfant


• Sacko HB, Service ORL Hôpital Gabriel Touré Bamako Mali.
• VIème journée scientifique du CIREFM (cercle d’initiative à la recherche et à la formation médicale)
• Gao, 12-14 Novembre 1999.


• Complications des rhinopharyngites
• Dr Sacko HB, Service ORL Hôpital Gabriel Touré Bamako Mali.
• 1er congrès de la société malienne d’ORL, le CRES (centre régional de l’énergie solaire) à Bamako, 2001
• Les rhinopathies chroniques en milieu tropical : données actuelles et attitudes pratiques
• Dr Sacko HB, Médecin-chef, Unité ORL du centre de santé de référence de la commune IV du district de
Bamako(Mali).
• VIIème congrès de la société ORL et de Chirurgie Cervico-faciale des pays d’Afrique
Francophone(SORLAF) Brazzaville, les 13-14-15 Décembre 2005.

• Sacko HB, Service ORL Hôpital Gabriel Touré Bamako Mali.


• VIIème journée scientifique du CIREFM (cercle d’initiative à la recherche et à la formation médicale)
Kayes 17-18 Février 2001.
L’essentiel en ORL(passage sur le NEZ)
• NEZ, CAVUM, SINUS
• Anatomie
• Physiologie
• Examens
• Pathologie
• Traumatisme du nez et des sinus
• Corps étrangers des fosses nasales
• Hématome et abcès de la cloison
• Épistaxis
• Rhinites aiguës
• Rhinites allergiques
• Rhinite hypertrophique
• Rhinite atrophique simple
• Rhinite atrophique ozéneuse (ozène)
• Sinusites aiguës
• Sinusites chroniques
• Rhinosclérome
• Tumeurs du nez
• Tumeurs des sinus
ORL POUR GRAND PUBLIC
CAS CLINIQUES, QCM
JE VOUS REMERCIE POUR
L’ATTENTION PARTICULIERE

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