I.

Pancréas endocrine

II. Les surrénales

III. La thyroïde

IV. Les parathyroïdes

V. Le système endocrinien diffus

VI. Epiphyse ou glande pinéale

I. Pancréas endocrine

II. Les surrénales

III. La thyroïde

IV. Les parathyroïdes

V. Le système endocrinien diffus

VI. Epiphyse ou glande pinéale

 LE PANCRÉAS ENDOCRINE:
Généralités
L’ensemble des îlot de Langerhans,
éparpillés au sein du parenchyme
pancréatique
Un îlot = petite formation sphérique
Ensemble des îlots = 1% de la masse
totale du pancréas

Plus nombreux au niveau de la queue

 LE PANCRÉAS ENDOCRINE:
Embryologie
• Deux générations d’îlots:
îlots primaires de Laguesse:
-Entre 3ème et 4ème mois de vie fœtale
îlots secondaires de Langerhans:
-Prennent naissance à partir des canaux
excréteurs -Dès le 4ème mois de vie fœtale
-Association: -Prennent naissance à partir des canaux
excréteurs + des acinis
cellules endocriniennes + cellules
ganglionnaires = complexes neuro-insulaires -Accompagnés d’un riche réseau capillaire
- Disparaissent au 7ème mois - Histogenèse se poursuit après la naissance
 LE PANCRÉAS ENDOCRINE: Histologie

• En coupe histologique colorée à l’HE :

les îlots sont reconnaissables par

une teinte beaucoup plus claire que le

pancréas exocrine (organisé en acini)

Vascularisation riche ++ (capillaires de

type: « fenêtré »

Entourés d’un fin réseau réticulinique

 LE PANCRÉAS ENDOCRINE: Histologie

• Cellules des îlots: polyédriques ou

arrondies + noyau central nucléolés
• Elles ont les caractéristiques des
cellules sécrétrices des hormones
polypeptidiques:

Organites développés
Nombreux microfilaments + microtubules
(phénomènes d’extrusion)
Des grains de sécrétion
 LE PANCRÉAS ENDOCRINE: Histologie/
Immunohistochimie
• Etude immunohistochimique nous permet de reconnaître 4 types de cellules

1- Les cellules B = cellules à Insuline = cellules bêta: 70% des cellules

2- Les cellules A = cellules à Glucagon= cellules Alpha: 20% des cellules

3- Les cellules D= cellules à somatostatine= cellules Delta: 5 à 10% des cellules

4- Les cellules PP (à polypeptide pancréatique): 1 à 2% des cellules

 LE PANCRÉAS ENDOCRINE: Histologie/
Immunohistochimie
• Etude immunohistochimique nous permet de reconnaître 4 types de cellules
Les cellules B = cellules à Insuline = Cellules bêta

• Situation dans le pancréas: dans tous les îlots

• Situation par rapport à l’îlot: Zone centrale des îlots
• Coloration en violet par la fuscine parladéhyde
• ME: grains bêta limités par une membrane,
à contenu irrégulier entouré par un espace plus claire
 LE PANCRÉAS ENDOCRINE: Histologie/
Immunohistochimie
• Etude immunohistochimique nous permet de reconnaître 4 types de cellules

Les cellules A = cellules à Glucagon= Cellules Alpha

• Situation dans le pancréas: rares au niveau de la tête, nombreuses au niveau des

îlot dy corps mais surtout au niveau des îlots de la queue
• Situation par rapport à l’îlot: en périphérie (couronne périphérique)
• ME: grains alpha avec une zone dense aux électrons, excentrée entourée d’une
zone périphérique plus claire
 LE PANCRÉAS ENDOCRINE: Histologie/
Immunohistochimie
• Etude immunohistochimique nous permet de reconnaître 4 types de cellules

Les cellules D = cellules à Somatostatine= Cellules Delta

• Situation dans le pancréas: dans tous les îlots

• Situation par rapport à l’îlot: éparses, mais préférentiellement en
périphérie, entre les cellules à insuline et les cellules à glucagon 
agit par paracrinie: module leur sécrétion
• ME: grains delta, homogènes, faible densité aux électrons, limités
par une membrane
 LE PANCRÉAS ENDOCRINE: Histologie/
Immunohistochimie
• Etude immunohistochimique nous permet de reconnaître 4 types de cellules

Les cellules PP (à polypeptide pancréatique):

• Situation dans le pancréas: dans les îlots de la tête, absents dans le

corps et la queue
• Situation par rapport à l’îlot: en périphérie,
• ME: grains PP, plus petits à contenu dense et entourés par un halo
clair
LE PANCRÉAS ENDOCRINE: Pathologie
I. Pancréas endocrine

II. Les surrénales

III. La thyroïde

IV. Les parathyroïdes

V. Le système endocrinien diffus

VI. Epiphyse ou glande pinéale

 LES SURRÉNALES: Généralites
• Organes aplatis
• Aux pôles supérieurs des 2 reins
•A la coupe: on distingue
macroscopiquement
 Zone périphérique ferme, jaunâtre
= Cortico-surrénale
Zone centrale molle, grisâtre
= Médullo-surrénale
 LES SURRÉNALES: Embryologie
2 régions  2 origines embryologiques différentes
Ebauche corticale
- Origine mésodermique
- Fin du premier mois (4ème semaine)
- Prolifération de l’épithélium
cœlomique situé entre le mésentère
dorsal et l’ébauche gonadique
- Des cordons cellulaires s’enfoncent
dans le mésenchyme puis se détachent
de l’épithélium cœlomique
Ebauche médullaire
- Origine neuroectoblastique : ébauches
sympathiques issues des crêtes neurales
- 6ème semaine de développement
- Migration de cellules de l’ébauche
sympathique = les sympathogonies
venant au contact des cordons
mésodermiques de l’ébauche cortico-
surrénalienne
 LES SURRÉNALES: Embryologie
- Puis, les éléments mésodermiques se développent
plus rapidement  entourent complétement les
sympathogonies = Cortex fœtal formé de grandes
cellules acidophiles
- 3ème mois: deuxième poussée de l’épithélium
coelomique entourant le cortex fœtal qui va
involué petit à petit  cortex permanent définitif
- Cortex fœtal involue complétement à 3 mois après
la naissance

- Rq: pendant la vie intra-utérine, cortex fœtal

fonctionnel = synthèse
corticostéroïdes/androgènes. Aldostérone
uniquement en fin de gestation
 LES SURRÉNALES: Corticosurrénale
• Formée de 3 zones:
 La plus externe= Zone glomérulée
 Zone moyenne= Zone fasciculée , la plus épaisse
 Zone interne= Zone réticulée

• Entourée d’une épaisse capsule conjonctive, riche en fx de

collagène + fibroblastes+ qq fibres musculaires lisses

• Capsules envoie des travées conjonctives qui s’enfoncent

dans les régions corticales sous-jacente, accompagné par
un feutrage conjonctif avec les vaisseaux

• Tissu conjonctif lâche riche en fibres de réticuline +

fibroblastes + histiocytes

• Jonction cortico-médullaire: mince condensation

conjonctive
 LES SURRÉNALES: Corticosurrénale
Caractéristiques des cellules de la corticosurrénales en ME

Cellules élaborant les stéroïdes

- Réticulum lisse abondant + aspect tubulaire

- Mitochondries très nombreuses avec des
crêtes tubulaires ou vésiculaires
- Cytoplasme comporte des liposomes
(vacuoles lipidiques de taille variables non
limitées par une membrane)
 LES SURRÉNALES: Corticosurrénale
1- La zone glomérulée
• Peu épaisse, organisée en massif cellulaire plus
ou moins sphérique

• Séparés les uns des autres par fin réseau

conjonctif + capillaires de petits calibre

• Cellules petites, cytoplasme faiblement

chromophile, quelques petites vacuoles
lipidiques, (liposomes peu fréquents)

• Noyau petit, arrondi et central

 Minéralocorticoïdes = Aldostérone + corticostérone
 LES SURRÉNALES: Corticosurrénale
2- La zone fasciculée

• La plus épaisse,
• Longs cordons cellulaires ± anastomosés et
perpendiculaires à la surface, séparés par des capillaires
• Cellules volumineuses, mais noyau petit, arrondi et
central
• Cytoplasme très riche en liposomes  aspect
vacuolaires  Spongiocytes
• Partie externe plus riche en liposome
• Vitamine C est retrouvée en abondance

 Glucorticoïdes ++ et Androgènes ±
 LES SURRÉNALES: Corticosurrénale
3- La zone réticulée
• Cordons cellulaires anastomosés réalisant un réseau qui
ménage des espaces riches en capillaires
• Cellules petites , noyau dense et central
• Cytoplasme chromophilie plus marquée (richesse en
ARN) + pauvreté en vacuoles lipidiques
• Présence d’un pigment jaune brun : lipofuscine (chez
l’adulte)
• Caractéristiques en ME:
 richesse en polysomes
 pauvreté en liposomes
 présence de lipofuscine
 Androgènes et Glucorticoïdes
 LES SURRÉNALES: Corticosurrénale
Histophysiologie
• Biogenèse des hormones dépend des activités enzymatiques qui
sont réparties entre les 3 zones:

18 hydroxylase présente dans toutes les couches

17 hydroxylase absente dans la zone glomérulée

• La libération des hormones corticosurrénaliennes se fait par

simple diffusion à travers la membrane
 LES SURRÉNALES: Médullosurrénale
• Architecture: cordons cellulaires
irréguliers accompagnés d’un riche
réseau vasculaire surtout veineux

• Cellules médullosurrénales:
chargées en grains colorés en brun
par la réaction phéochrome 
cellules phéochromes
 LES SURRÉNALES: Médullosurrénale
• A l’aide de cette technique, on distingue 2 types cellulaires: qui seraient liés à des stades différents de
l’activité glandulaire, et un 3ème type cellulaire

 1.Les cellules rhagiochromes: cellules globuleuses à noyau central, cytoplasme clair faiblement coloré
par les colorations usuelles. Ces cellules forment des lobules compacts
Après réaction phéochrome : cytoplasme très riche en grains

 2. Les cellules hyalochromes: cellules plus grandes, prismatiques polarisées, noyau situé au pôle basal,
pôle apical en contact d’un versant veineux. Cytoplasme se colore bien après coloration usuelles, Ces
cellules sont rangées en palissades le long des capillaires.
Après réaction phéochrome : cytoplasme relativement pauvre en grains

-3. Les cellules ganglionnaires sympathiques: très grande taille, cytoplasme très basophile, noyau
volumineux nucléolé central
 LES SURRÉNALES: Médullosurrénale
• En ME: identifie deux types de cellules en fonction de l’aspect des grains de sécrétion

- Les cellules élaborant la noradrénaline: grains osmiophiles bordés par un halo clair
- Les cellules élaborant l’adrénaline: grains osmiophiles homogènes

Histophysiologie :
- Les cellules de la médullosurrénales élaborent la noradrénaline mais surtout l’adrénaline (80% des
sécrétions)
- Les activités enzymatiques se déroulent dans le cytoplasme sauf l’oxydation qui a lieu dans les grains de
sécrétion
- Cette oxydation nécessite la présence des gucocorticoïdes
- Du fait de la vascularisation particulière de la surrénale (qq petites artères pénètrent directement du
plexus capillaires vers la médullosurrénale) , 10 à 20% des cellules de la médullosurrénales ne reçoivent
pas de glucocorticoïdes  libèrent de la noradrénaline
- Stimulation des nerfs splanchniques  libération de catécholamines
- Cellules médullosurrénales = neurones post-ganglionnaires sympathiques
I. Pancréas endocrine

II. Les surrénales

III. La thyroïde

IV. Les parathyroïdes

V. Le système endocrinien diffus

VI. Epiphyse ou glande pinéale

 LA THYROÏDE: Généralités
• Glande de 20 à 30 gr chez l’adulte
• Deux lobes latéraux réunis par un isthme dont se
détache souvent : La pyramide de Lalouette qui
s’élève sur la face antérieure du larynx
• Plaquée contre les 2ème et 3ème cartilages trachéaux
• Glande organisée en follicules ou vésicules
• Elle synthétise:
Les hormones thyroïdienne : Les thyréocytes
La calcitonine : Les cellules C ou cellules claires
ou cellules parafolliculaires
LA THYROÏDE: Embryologie
• Ebauche thyroïdienne : fin 3ème semaine
• Bourgeon endodermique médian se développant
dans le plancher de l’intestin pharyngien au niveau
du futur foramen caecum
• Le bourgeon est initialement plein et enchâssé dans
le mésenchyme sous-jacent = Tubercule thyroïdien
• Le bourgeon va secondairement se creuser = Poche
de Bochdalek, et reste reliée à l’épithélium par un
pédicule creux: Le Canal Thyréoglosse
• Les parois de cette poche prolifèrent et
bourgeonnent d’où l’aspect bilobé de la glande
LA THYROÏDE: Embryologie
• Ebauche thyroïdienne s’enfonce dans le mésenchyme sous-
jacent et migre du plancher pharyngien en suivant l’axe
médian vers sa position anatomique définitive qui sera
atteinte vers 7ème semaine
• Migration accompagnée d’un allongement du canal
thyréoglosse qui va s’oblitérer et se transforme en Tractus
thyéroglosse qui disparaît après fragmentation.
• La pyramide de Lalouette = dérivé de l’extrémité inférieure du
canal thyréoglosse

• Des cellules originaires des crêtes neurales ayant colonisé les 2 corps ultimo-branchiaux
droit et gauche vont migrer et s’incorporer à l’ébauche thyroïdienne  cellules
parafolliculaires
• La composante conjonctivo-vasculaire dérive du mésenchyme
 LA THYROÏDE: Embryologie : Développement
anormal
1. Agénésie thyroïdienne: Absence de l’ébauche

2. Troubles de la migration thyroïdienne:

Thyroïde linguale: Absence de migration de l’ébauche thyroïdienne.
Elle se développe sur place = au niveau du foramen caecum  sera
située sur la face supérieure de la base de la langue (au niveau du
sommet du v lingual)

Thyroïde intratrachéale: migration déviée, thyroïde réduite à

quelques amas de vésicules thyroïdiennes au sein de la paroi
trachéale

Thyroïde plongeante: migration plus marquée atteignant la loge

antéro-supérieure du médiastin
 LA THYROÏDE: Embryologie : Développement
anormal
3.Persistance du canal thyréoglosse:
A l’origine de kystes médians du cou ou kystes du tractus
thryréoglosse: siègent toujours sur le trajet de la migration
de l’ébauche thyroïdienne.
Le kyste est souvent au contact de l’os hyoïde et impose
l’ablation de cet os lors de la kystectomie.
 LA THYROÏDE: Embryologie : Histogenèse

• Débute à la 3ème semaine du développement

• Comprend deux étapes:

 Stade préfolliculaire: éléments endodermiques = sous

forme d’amas cellulaires pleins accompagnés de tissu
mésenchymateux

 Stade folliculaire: au centre des amas cellulaires une

substance colloïde se forme, indiquant le début de
l’activité de synthèse hormonale
 LA THYROÏDE: Histologie

• Glande enveloppée par une capsule

conjonctive, envoie de minces travées
conjonctives (contenant vx sanguins +
lymphatiques + filets nerveux), qui
cloisonnent le parenchyme sans le
subdiviser nettement en lobules

• Follicule thyroïdien: unité

morphologique + fonctionnelle =
formation sphérique constituée par
un épithélium folliculaire
périphérique entourant une cavité
centrale = substance colloïde
 LA THYROÏDE: Histologie
1- L’épithélium glandulaire: séparé du tissu conjonctif par
une lame basale
Deux types cellulaires:
 La cellule folliculaire : Thyréocyte
-Polarité très marquée, car exocrine (thyroglobuline) +
endocrine (Hor. Thyroïdiennes), d’où pôle apical au
contact avec la colloïde et pôle basal au contact de la
lame basale et en rapport étroit avec les capillaires
-Cellule cubique ou légèrement cylindrique, noyau
arrondi avec un à deux nucléoles
-Pôle apical: gouttelettes PAS positif comme la colloïde
-Cytoplasme: plusieurs enzymes (phosphatases,
peroxydases, désiodases…)
 LA THYROÏDE: Histologie
1- L’épithélium glandulaire: séparé du tissu conjonctif par
une lame basale
Deux types cellulaires:
 La cellule folliculaire : Thyréocyte
En ME :
-Pôle apical: présence de microvillosités, vésicules
endo/exocytose, peroxysomes, microfilaments et
microtubules
-Ergastoplasme : région basale
-Complexes golgiens supranucléaires
-Mitochondries dispersées dans tout le cytoplasme
-Membrane plasmique du côté basal: invaginations
 LA THYROÏDE: Histologie
1- L’épithélium glandulaire: séparé du tissu conjonctif
par une lame basale
Deux types cellulaires:
 La cellule parafolliculaire = Cellule C
-Située à la partie moyenne des deux lobes thyroïdiens
-Cellule globuleuse à cytoplasme clair, noyau central
En ME:
- Située entre la lame basale et le thyréocyte
- Aucun contact avec la colloïde
- Caractères des cellules fabriquant les peptides : REG +
app Golgi abondant, granules de sécrétions de deux
types denses aux électrons et limités d’une membrane
Etude immunohistochimique: inclusions cytoplasmiques
contenant : Calcitonine + Somatostatine
 LA THYROÏDE: Histologie
2- La colloïde:
- Peut être éosinophile ou faiblement basophile
- Follicule en activité : Vacuoles de résorption en
périphérie de la colloïde au contact des thyréocytes
- Constituée pour 70% de thyroglobuline
- Fraction glucidique responsable du caractère PAS +
- Avec des protéines iodées et non iodées

3- Composante conjonctivo-vasculaire
-Tissu conjonctif peu abondant: avec fibroblastes,
mastocytes, fibres collagène et de réticuline
-Vascularisation très développée : capillaires de type
fenêtrés
 LA THYROÏDE: Histophysiologie
Glande au repos:
-Des follicules de grande taille, épithélium aplati,
colloïde abondante, dense et éosinophile
-Vacuoles de résorption absentes
-Noyau thyréocytes petits
-Organites cytoplasmiques en nombre réduit
-Pas de gouttelettes PAS + au pôle apical
Glande en activité:
-Des follicules de petite taille, épithélium prismatique haut,
colloïde peu abondante, pâle basophile
-Vacuoles de résorption : nombreuses
-Noyau thyréocytes à chromatine fine+ nucléole proéminent
-Organites cytoplasmiques très développés
-Pôle apical: microvillosités, lysosomes, gouttelettes PAS +

Glande en activité normale: Des follicules au repos+ follicules en hyperactivité+ majorité en activité moyenne
I. Pancréas endocrine

II. Les surrénales

III. La thyroïde

IV. Les parathyroïdes

V. Le système endocrinien diffus

VI. Epiphyse ou glande pinéale

 LES PARATHYROÏDES: Généralités
• Généralement 4: 2 supérieures + 2
inférieures
• Accolées à la face postérieure de chaque
lobule thyroïdien
• Indispensables à la vie
 LES PARATHYROÏDES: Embryologie
• Au cours de la 4ème – 5ème semaine: les parois latérales de l’intestin pharyngien émettent des évaginations =
Poches entobranchiales d’origine endodermiques
- Chaque 3ème poche entobranchiale endodermique (droite et gauche) :
• Amas dorsal: ébauche d’une parathyroïde inférieure
• Amas ventral: ébauche d’un lobe thymique
Ebauche parathyroïde inférieure suit ébauche thymique dans sa migration + se fixe sur partie postéro-inférieure
corps thyroïde homolatéral

- Chaque 4ème poche entobranchiale endodermique (droite et gauche) :

• Amas dorsal: ébauche d’une parathyroïde supérieure
Ebauche migre + se fixe sur partie postéro-supérieure corps thyroïde homolatéral

 Possibilité de trouver des parathyroïdes accessoires à l’intérieur du corps de la thyroïde ou du thymus

 LES PARATHYROÏDES: Histologie
• Squelette conjonctif: chaque parathyroïde est recouverte
d’une mince capsule conjonctive  envoie de fines cloisons
sans délimiter des lobules
• Parenchyme: Cordons épithéliaux entourés d’un riche réseau
capillaire. Deux types cellulaires
 Les cellules principales: plus nombreuses, sécrètent la
parathormone
-Agencées en pseudo-follicules autour des capillaires
-Petite taille, noyau central, cytoplasme sombre ou clair
Cellules sombres: cytoplasme riche en organites+ grains de
sécrétion (REG, polysomes, mitochondries). Peu de glycogène
Cellules claires : cytoplasme pauvre en organites/grains.
Nombreuses vacuoles, riches en gylcogène
Deux états différents d’un même type cellulaire
 LES PARATHYROÏDES: Histologie
• Squelette conjonctif: chaque parathyroïde est
recouverte d’une mince capsule conjonctive  envoie
de fines cloisons sans délimiter des lobules
• Parenchyme: Cordons épithéliaux entourés d’un riche
réseau capillaire. Deux types cellulaires
Les cellules oxyphiles: moins nombreuses, plus
volumineuses
-Absentes chez le fœtus et l’enfant
-Noyau central très chromophile + cytoplasme pourvu
de « grains éosinophiles »
-En ME: grande richesse en mitochondries
-Rôle: non encore élucidé
I. Pancréas endocrine

II. Les surrénales

III. La thyroïde

IV. Les parathyroïdes

V. Le système endocrinien diffus

VI. Epiphyse ou glande pinéale

 LE SYSTÈME ENDOCRINIEN DIFFUS
• Cellules dispersées, capables de capter des
précurseurs d’amines et de les décarboxyler d’où la
dénomination : Système APUD (Amine Precursor
Uptake Decarboxylation)
• Grande diversité morphologique (20 types décrits)
• Exemples: cellules endocriniennes dans l’appreil
digestif, dans l’appareil respiratoire, dans la vessie,
dans la prostate
• Aussi: cellules C de la thyroïde, cellules à rénine de
l’appareil juxta-glomérulaire
I. Pancréas endocrine

II. Les surrénales

III. La thyroïde

IV. Les parathyroïdes

V. Le système endocrinien diffus

VI. Epiphyse ou glande pinéale

 EPIPHYSE OU GLANDE PINÉALE
• Petite glande située au niveau du toit du 3ème ventricule
• Constituée de lobules faits de cellules spécialisées,
séparés par des septums constitués de cellules gliales
et renferment des fibres nerveuses amyéliniques et des
capillaires
• Les cellules spécialisées = pinéalocytes = neurones
synthétisant la mélatonine puis l’acheminent par leurs
axones vers les capillaires
• Avec l’âge s’accumulent des concrétions calciques =
sable pinéal
• Cette glande reçoit des signaux provenant de la rétine
 rôle important dans les rythmes biologiques surtout
circadien