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République algérienne démocratique populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université Chadli bendjedid - El Taref-
Faculté des Sciences de la nature et de la vie

Préparé par:
Belkıs rahmani
Youssra Oudainia
L’article L.5111-1 du code de la santé
publique (CSP) définit le médicament
comme étant une "substance ou
composition présentée comme
possédant des propriétés curatives ou
préventives à l'égard des maladies
humaines ou animales, [...] pouvant
être utilisée chez l'homme ou chez
l'animal ou pouvant leur être
administrée, en vue d'établir un
diagnostic médical ou de restaurer,
corriger ou modifier leurs fonctions
physiologiques en exerçant une action
pharmacologique, immunologique ou
métabolique. "
 Un médicament agit sur une cible cellulaire (récepteur
membranaire, canal, enzyme, transporteur, ...) soit
directement, soit par l'intermédiaire d'un système
effecteur (on parle alors de signalisation).
 Les types d'interactions:
Les types d'interactions médicamenteuses incluent la
cumulation d'effets, l'opposition (antagonisme) et
l'altération de la réaction de l'organisme à un des
médicaments ou aux deux.
Un récepteur est une protéine, localisée à la membrane des
cellules, dans le cytosol ou dans le noyau des cellules, qui fixe
une molécule spécifique pour induire une réponse cellulaire
spécifique de son activation.
Les récepteurs membranaires incluent différentes classes,
parmi lesquelles les récepteurs couplés à une protéine G
(RCPG), les récepteurs canaux (ionotropiques) et les
récepteurs enzymes. D’une façon générale, les récepteurs
membranaires présentent un domaine extracellulaire
comportant un site de liaison pour le ligand, un domaine
transmembranaire et un domaine intracellulaire.
Les molécules (p. ex., médicaments, hormones, neurotransmetteurs) qui se lient à un
récepteur sont appelées ligands. La liaison peut être spécifique et réversible. Un ligand peut
activer ou inactiver un récepteur; l'activation peut augmenter ou diminuer une fonction
cellulaire particulière. Chaque ligand peut interagir avec plusieurs sous-types de
récepteurs. Très peu de médicaments, voire aucun, sont d'une spécificité absolue pour un
récepteur ou un sous-type de récepteur, mais la plupart agissent de manière relativement
sélective. La sélectivité correspond au degré d'interaction d'un médicament sur un site
donné par rapport à d'autres sites; la sélectivité est une notion très dépendante de la liaison
physicochimique du médicament aux récepteurs cellulaires.
La capacité d'un médicament à interagir avec un récepteur donné est liée à l'affinité du
médicament (probabilité que le médicament occupe un récepteur à un moment donné) et à
son efficacité intrinsèque (activité intrinsèque, degré avec lequel un ligand active un
récepteur et aboutit à une réponse cellulaire). L'affinité et l'activité intrinsèque d'un
médicament sont déterminées par sa structure chimique.
L'effet pharmacologique est également déterminé par le temps de persistance
du complexe médicament-récepteur (temps de résidence). La durée de vie du
complexe médicament-récepteur est affectée par des processus dynamiques
(changements de conformation) qui contrôlent le taux d'association et de
dissociation du médicament avec sa cible. Un temps de résidence plus long,
explique un effet pharmacologique prolongé. Les médicaments ayant des
durées de résidence longues comprennent le finastéride et le darunavir. Un
temps de résidence plus long peut être un inconvénient potentiel s'il prolonge
la toxicité d'un médicament. Dans le cas de certains récepteurs, l'occupation
transitoire par le médicament produit l'effet pharmacologique souhaité, alors
qu'une occupation prolongée induite une intoxication.
Les récepteurs couplés à une protéine G
Ces récepteurs sont les plus nombreux puisqu’à ce jour, environs plus
de 700 types de RCPGs ont été identifiés. Ces derniers répondent à
divers stimuli (neurotransmetteurs, ions, lipides, peptides,
hormones…). Sur le plan structural, ces récepteurs sont de nature
peptidique et présentent sept domaines hélicoïdaux transmembranaires
reliés par des boucles extra- et intracellulaires Les RCPGs sont
couplés à une proteine G trimérique qui activée, va moduler un
effecteur enzyme ou canal ionique. Ce dernier modulera l’expression
de messagers secondaires à l’origine d’un effet biologique.
Les récepteurs canaux:
sont des structures pentamériques organisées autour d’un
canal ionique. Ainsi, la liaison du médiateur sur le
récepteur canal entraîne l’ouverture du canal ionique à
l’origine d’un efflux ou d’un influx d’ions.
 Pour un récepteur dont le canal est perméable aux
cations (récepteur nicotinique, récepteur NMDA…), son
activation va provoquer une dépolarisation par influx
d’ions positifs.
L’effet d’un médicament est la conséquence de sa
liaison avec une cible moléculaire. Ainsi, une
substance (médicament) agit sur une cible
moléculaire qui déclenche une cascade de
signalisation à l’origine d’une réponse cellulaire.
Les principales cibles moléculaires sont les
récepteurs, les enzymes, les canaux ioniques et les
transporteurs; une part infime de molécules ne
présente pas de cibles clairement identifiées à ce
jour
canaux ioniques
Récepteur enzymes

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