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Introduction générale
CHAPITRE PRELIMINAIRE
SECTION 1: Nomenclature des risques bancaires
I. LE RISQUE DE CREDIT
II. LE RISQUE DE MARCHE
III. LE RISQUE OPERATIONNEL
SECTION 2: La gestion des risques bancaires
I. LES OBJECTIFS DE LA GESTION DES RISQUES
II. LES ETAPES DE LA GESTION DES RISQUES
SECTION 3: La règlementation prudentielle internationale
CH1: LE RATIO BALE I
1.1 Principes
1.2 Les différents piliers
1.3 Critiques et limites du ratio Cooke
CH2 : LE RATIO BALE II
1 Principe & objectifs
1.1 Objectifs
1.2 Principes
2. Les différents piliers de l'accord de Bale II
3 Rapprochement entre le ratio Cooke et le ratio McDonough
4. Les innovations de la réforme McDonough : la méthode IRB (Internal Rating Based)
5. Bâle II et Les instruments de réduction des risques de crédit
Conclusion
Introduction générale
L'environnement bancaire est devenu très instable et très vulnérable face aux différentes
fluctuations de la sphère monétaire, face à ces différentes perturbations les banques sont de plus en
plus menacé par une diversité de risques nuisant à son activité et à sa position sur le marché
financier.
Le risque est une exposition à un danger potentiel, inhérent à une situation ou une activité. Mais
réduire le danger et réduire le risque sont deux choses distinctes. La réduction des risques est une
démarche archaïque par rapport à celle de la réduction des dangers.
L'évaluation des risques est le facteur déterminant de toute prise de décision. Elle est bien trop
souvent intuitive dans nos actions de tous les jours, mais gagne à être formalisée dans le cadre d'un
projet industriel qui comporte une dimension financière.
Donc le risque apparaît comme l'un des défis actuels des dirigeants pour le définir, le mesurer et le
gérer pour améliorer la performance.
Le principe du seuil forfaitaire de 8% reste maintenu mais la différence entre les deux ratios réside
dans la prise en compte des éléments de calcul. En effet, dans Bale II, il est tenu compte du risque
opérationnel contrairement à Bale I.
Les deux derniers piliers de l'accord Bale II apportent une conception nouvelle sur le ratio
prudentiel portant exigence minimale des fonds propres des établissements de crédit. Cette
révolution est faite de façon à tenir compte des aspects qualitatifs déterminants dans l'évaluation du
risque global. Ce qui n'était pas le cas avec le ratio Cooke.
Dans son premier pilier, Bale II améliore Bale I dans une optique de calcul dynamique et adaptée de
l'évaluation des fonds propres réglementaires. Cette amélioration n'a pas pour but de baisser le
niveau du ratio en deçà de 8%, mais plutôt permettre une meilleure allocation des ressources.
4. Les innovations de la réforme McDonough : la méthode IRB (Internal Rating Based)
Préambules
Le Comité de Bâle déclarait dans son nouveau dispositif d'adéquation des fonds propres que le
développement d'une approche fondée sur les systèmes internes de notation (approche IRB) de la
réglementation relative au calcul des fonds propres réglementaires serait un élément clé de l'effort
qui se poursuit sur plusieurs axes pour réviser l'Accord.
Le Comité a notamment noté qu'un dispositif d'adéquation des fonds propres fondé sur un système
interne de notations peut se révéler plus sensible au niveau de risque inscrit dans un portefeuille
bancaire et peut inciter tous les établissements à accomplir des progrès dans les pratiques de gestion
du risque, en conformité avec les objectifs fixés pour la réforme de l'Accord. L'objectif est de
permettre la création d'un régime adaptable aux besoins spécifiques de chaque établissement
financier, du plus simple au plus complexe.
Cette méthode alternative est donc fondée sur les systèmes de notation interne des banques qui
intègre des éléments tant quantitatifs que qualitatifs dans la mesure du risque de crédit.
Une notation interne se rapporte à un indicateur résumé du risque inhérent à un crédit individuel.
Les notations incorporent en règle générale une estimation du risque de perte due à l'incapacité d'un
emprunteur donné à verser la somme qu'il s'est engagé à payer. Une telle estimation est fondée sur
la prise en compte de la contrepartie concernée et les caractéristiques des prêts. Un système de
notations comporte une méthodologie, des concepts, des procédures de gestion et des systèmes qui
jouent un rôle dans l'attribution d'une notation).
4.1. L'architecture de l'approche IRB
On estime que les fondations de cette architecture porteraient sur les éléments suivants:
· Une appréciation par la banque du risque de défaillance d'un emprunteur, incorporé dans sa
notation interne et les caractéristiques de risque mesurable associées avec ces notations ;
· un système pour affecter ces crédits selon leur notation à une classe réglementaire de risque («
bucket ») basé -- pour la plupart des portefeuilles -- sur le concept quantifiable par la banque de
défaillance de l'emprunteur, ainsi que sur celui de perte consécutive à une défaillance et,
éventuellement, sur d'autres caractéristiques d'actifs (qui peuvent être estimées par les banques ou
paramétrées par les autorités de surveillance) ;
· Développement d'une charge en capital en relation avec chaque classe réglementaire de risque à
partir des estimations du risque auquel elle est associée ;
· Les directives de normes minimales et de saines pratiques pour les éléments clés des procédures de
notation, tels que le rôle de l'intervention et du suivi humains et
· une procédure de surveillance pour la validation de cette approche, englobant les différentes
manières de s'assurer que la notation reflète toutes les informations nécessaires sur le risque sous-
jacent d'une exposition, que la procédure par laquelle cette notation est attribuée garantit son
intégrité, et que les mesures sous-jacentes de perte sont cohérentes et comparables entre les
établissements de crédit, entre les pays et à travers le temps.
4.2. Paramètres de l'approche IRB
Les notations internes constituent un indicateur clé, bien que sommaire, du risque inhérent à un
crédit individuel. Les notations incorporent habituellement une appréciation du risque de perte,
consécutive à la défaillance d'un emprunteur, fondée sur la prise en compte des informations
adéquates d'ordre quantitatif et qualitatif. Les expositions à l'intérieur de chaque classe interne de
notation sont en général traitées comme ayant des caractéristiques de pertes spécifiques et
mesurables.
Bien que les approches puissent varier, ses caractéristiques sont généralement les suivantes :
· (PD) Default Probability, la probabilité de défaillance de l'emprunteur. Elle exprime la
probabilité que le débiteur ne veuille pas ou ne puisse pas remplir ses engagements contractuels.
· (LGD) Loss Given Default, ou pertes en cas de défaillance par type d'engagement; il s'agit du
pourcentage de perte que la banque subirait par rapport au montant du crédit ouvert au moment du
défaut.
· (EAD) Exposure At Default, c'est le niveau du crédit exposé au moment de la défaillance.
A partir de ces caractéristiques recueillies en interne et publiques, des pertes attendues ou pertes
moyennes peuvent être calculées comme étant le produit de ces paramètres.
EL = PD X LGD X EAD
A partir de ces calculs, se dérive une liste des notes que la banque attribue à chacun de ses clients
dans le but de les classer en portefeuilles homogènes. Ceci permet d'estimer la charge en capital,
c'est-à-dire le montant des fonds propres nécessaires pour couvrir le risque de crédit.
Il apparaît qu'il existe plusieurs domaines spécifiques dans lesquels les systèmes de notation
diffèrent de l'un à l'autre, ce qui revêt une importance particulière pour le développement d'une
approche IRB.
4.3. Types des approches IRB
a. Approche de notation interne simplifiée :
Dans ce cas, la notation interne des contreparties est mise en correspondance avec la probabilité de
défaillance (PD) d'agences de notation extérieures et il y a des règles standards d'éligibilité des
techniques de réduction des risques (LGD normatif ou coefficient de conversion). La pondération
pour définir les exigences en fonds propres découle ici de PD.
b. Une méthode de base notations internes (Foundation Approach) :
Elle est fondée sur une classification des risques obtenue à partir des probabilités de défaillances
identifiées par les banques pour chacun de leurs portefeuilles, les taux de perte et la portée de ces
défaillances restent fixés par le Comité; il y a aussi des règles standards d'éligibilité des techniques
de réduction des risques.
c. Une méthode avancée notations internes (Advanced Approach) :
Tous les calculs découlent des séries statistiques de l'établissement. Dans ce cadre, la banque
estimera elle-même tous les facteurs de risque (PD, LGD et EAD) auxquels on peut ajouter le
facteur M ou Maturity c'est-à-dire la durée restante du crédit dont l'ampleur influence le risque de
non remboursement.
Ces trois approches seraient appliquées par les banques en fonction de leurs grandes catégories de
portefeuilles, plusieurs approches pouvant coexister au sein d'une même banque.
Pour les deux dernières méthodes de notation interne, les établissements ventilent en 5 sous-
catégories de portefeuilles : entreprises dont financements spécialisés, souverains, banques, détail et
actions. Les exigences en fonds propres sont ainsi fonction des probabilités de défaut, des pertes en
cas de défaut, des échéances et des expositions au moment du défaut.
5. Bâle II et Les instruments de réduction des risques de crédit
Le nouvel accord de Bâle II présente un grand intérêt. En effet, les sûretés interviennent dans la
réduction de la charge de capital de la banque par une meilleure implication des instruments de
réduction de risque de crédits en incessante évolution. Ainsi, bien que l'approche standard au niveau
des crédits ressemble sensiblement à l'accord de Bâle I actuellement en vigueur, les banques vont
avoir la possibilité de réduire leur charge de capital en faisant valoir les garanties et les sûretés
qu'elles demandent à leurs clients.
Dans le domaine du risque de crédit, Bâle II prévoit quatre types de réduction de risque: les sûretés,
le "balance netting" ou compensation bilantaire, les garanties données par des tiers et la titrisation.
De plus, deux approches sont proposées pour la gestion des sûretés: l'approche simple et l'approche
complète.
Les différentes approches de gestion de risque (Approche Standard, IRB de Base / Foundation ou
IRB Avancée), permettent d'utiliser partiellement et de façon incrémentale les approches de gestion
des sûretés. Nous sommes donc en présence d'un ensemble à trois dimensions qui comprend:
« Les approches de gestion des sûretés : simple ou complète ;
« Les approches de gestion des risques : standard, IRB base/ foundation, IRBAvancée ;
« Les types de crédit : Entreprise, Etat, Banque....
Dans cette présente section, nous étudions les approches de gestion des sûretés et les autres
instruments de réduction de risque de crédits proposées par Bâle II, la façon avec laquelle les
différentes approches les intègrent et de mettre en perspective les opportunités pour la banque.
Les différents types de sûretés et de réductions admises
Dans un document dit de référence, lors de la publication du formulaire QIS3, le comité de Bâle a
mis en point une liste des différentes sûretés présentées ci-dessous
a. Les sûretés
Les sûretés admises dans l'approche simple sont le compte en cash à la banque, avoir en compte
auprès de banques tierces, les dépôts d'or, les actions qui font partie d'un indice officiel et les
obligations d'états ou de PSE (Organisations publiques) ayant un rating supérieur à BB-.
Les sûretés présentent une protection envisagée par le créancier contre le risque d'inexécution par le
débiteur d'une obligation à terme. Les sûretés peuvent porter sur des biens meubles et sur des
créances, comme sur des biens ou des droits immobiliers. Les sûretés comprennent en particulier, le
gage (un objet mobilier), le droit de rétention, le nantissement, le warrant , et les hypothèques( ou
sûreté réelle portant sur un immeuble) .
Le projet d'une directive de la Commission Européenne inclus également les assurances vie comme
une possibilité de sûreté ou de garantie. En effet, dans ce cas, le risque principal est le risque de taux
au niveau de la compagnie d'assurance. Comme on peut aussi citer la caution hypothécaire sur un
logement, la caution financière, les nantissements ...
b. Les garanties et les dérivés de crédit :Les garanties émises par un Etat, Banque ou une entité
ayant un rating supérieur à A- pourront être déduites afin de réduire le risque de crédit. L'exigence
en capital devrait dépendre de la corrélation entre la probabilité de défaillance de l'emprunteur
initial et de celle du garant.
Les garanties interviennent dans le calcul de la charge de capital, en ce sens que la créance pondérée
est réduite du montant pondérée de la garantie. Il en résulte donc une diminution du poids du risque
et donc de la charge de capital.
La profession bancaire considère que les dérivées de crédit pris en couverture d'un risque spécifique
sont une forme de garantie. Ils doivent donc être traités selon les règles définies ci-dessus.
L'utilisation des dérivés de crédit permet aux banques de diversifier leurs portefeuilles de crédit
sans toutefois sortir de leur créneau de clientèle habituel. Le but du dérivé de crédit est de transférer
les risques (et tout ou partie des revenus) relatifs au crédit, sans transférer l'actif lui-même. On peut
citer à titre d'exemple les swaps, options..
Les garanties sont matérialisées par des contrats avec les tiers, de ce fait, il est indispensable de
disposer d'un service juridique dont la compétence est la gestion de ces contrats. A ce sujet, Bâle II
prévoit toute une série de conditions juridiques pour la déductibilité des garanties et dérivés de
crédit. Telles conditions seront dûment contrôlées par les autorités de surveillance et par l'audit
externe.
c. La compensation bilantaire ( Netting)
Il s'agit d'une technique permettant de compenser une position à l'actif du bilan par une position au
passif. Bâle a mis en oeuvre des conditions de validité du recours à cet instrument à savoir
l'existence d'un contrat entre la banque et le client autorisant la banque d'opérer de la sorte, un suivi
de façon opérationnelle de la position nette et la possibilité d'identifier à tout moment les deux
postes au bilan et de les rapprocher. Ces dispositions doivent être formalisées dans un contrat.
d. La titrisation
La titrisation des créances constitue un moyen efficace avec lequel une banque peut transférer à
d'autres banques, ou surtout à des investisseurs non bancaires moyennent une rémunération, les
risques de crédit. En ce sens, la titrisation contribue à mieux diversifier les risques et à renforcer la
stabilité financière.
Le recours aux financements structurés ou à la titrisation des créances notamment est justifié par la
recherche d'éviter de maintenir un niveau de fonds propres proportionnel à leurs expositions aux
risques, mais ce n'est pas le seul objet de la titrisation .La titrisation est, aujourd'hui, une activité en
plein essor et semblable aux dérivés de crédit.
La titrisation consiste, pour une banque, à céder ses créances à une société spécialisée « X » qui par
la suite va émettre des titres de propriété. Ces titres seront achetés par des tiers qui deviendront, par
ce fait, des actionnaires de cette nouvelle société. Les intérêts et le capital qui seront ainsi distribués
aux actionnaires seront récoltés par la société « X ».
Cet instrument de réduction des risques est bien qu'il est admis par le comité de Bâle, il est soumis à
des conditions importantes tant juridiques qu'opérationnelles.
L'utilisation de la compensation bilantaire, de garantie, de sûretés implique une bonne gestion des
risques. Les conditions d'utilisation sont bien décrites par le pilier 2.
CONCLUSION
Le ratio de solvabilité tel qu'il a été défini en 1988 par le Comité de Bâle avait l'avantage de sa
simplicité et donc de sa facilité d'application ; cependant, cette simplicité est devenue trop
simplificatrice au fil des années avec l'amélioration des techniques financières qui requièrent un
ratio plus élaboré.
De ce fait, le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire a décidé d'une réforme qui est en discussion
depuis 1998. Le nouveau dispositif devrait reposer sur trois piliers :
« Des exigences minimales de fonds propres envisagées selon deux approches :
· une méthode standard révisée, version affinée de la méthode définie en 1988 visant à mieux
aligner les exigences de fonds propres sur les risques sous-jacents avec la possibilité de recourir à
des évaluations externes du crédit fournies par des agences spécialisées.
· une méthode basée sur les notations internes des banques, ne s'appliquerait qu'aux établissements
les plus avancés en matière d'évaluation interne du risque de crédit et après accord préalable de
l'autorité de contrôle.
« Un processus de surveillance prudentiel de l'adéquation des fonds propres :
Processus novateur, permettant de s'assurer que les fonds propres des établissements sont bien
proportionnels à leur profil global de risque et à leur stratégie et peut conduire, si nécessaire, les
autorités de contrôle à imposer à certains établissements une norme de fonds propres supérieure aux
exigences minimales.
« La discipline de marché :
Elle doit contribuer à renforcer la solidité du système bancaire. Elle repose notamment sur une
publication, par les établissements, d'informations financières fiables et fréquentes relatives tant à la
structure de leur capital qu'à leur exposition aux risques et à l'adéquation de leurs fonds propres.
L'accords, dit de Bâle II, dédié au secteur bancaire, intègre ainsi une évolution des modes de calcul
des risques liés au crédit et au marché mais surtout la prise en compte des risques opérationnels
(élargissement de l'assiette des risques) afin de déterminer le niveau du capital économique dont les
banques doivent disposer à titre de garantie.
Le besoin de gérer les risques opérationnels de manière intégrée devient donc indispensable,
obligeant à centraliser les données, les modèles et les méthodes.
La réforme du ratio de solvabilité devrait répondre aux attentes exprimées par les insuffisances du
ratio Cooke actuel pour plusieurs raisons :
- Le ratio sera plus en adéquation avec les risques,
- Il existera moins de distorsions entre les établissements de crédit,
- Il permettra d'avoir accès à une meilleure information (pilier III),
- Les régulateurs auront une marge de manoeuvres beaucoup plus importante qu'avec le ratio actuel.
ANNEXES
1 Contrats forwards ou de gré à gré: engagement ferme de réaliser une transaction (généralement
sur une matière première comme le blé, le riz, l'huile ou le pétrole) d'achat ou de vente à une date
donnée, à un prix et pour une quantité précise. Le décalage dans le temps permet simplement de
réaliser une vente à découvert et d'effectuer des effets de levier par spéculation.
Contrats futures : c'est le développement des contrats de gré à gré qui amène à créer un marché
des futures par la mise en place d'une chambre de compensation. Tous les acheteurs et vendeurs
n'ont qu'un seul interlocuteur qui est cette chambre. En cas de défaut, on liquide la position en
jouant sur le dépôt de garantie.
Swaps : contrat d'échange de deux flux financiers. On peut citer par exemple l'échange entre un prêt
à taux variable contre un prêt à taux fixe pour les swaps de taux et l'échange des intérêts et de la
valeur liquidative d'un dépôt ou prêt en devise pour les swaps de change.
2 Option : produit asymétrique qui donne le droit et non l'obligation soit d'acheter (option call) soit
de vendre (option put) un actif à quantité, prix et échéance fixés d'avance. Ce droit est négociable
sur le marché. Warrants : options particulières d'achat (call warrant) ou de vente (put warrant)
émises par des contreparties financières (les banques ou sociétés financières) et ayant le statut des
valeurs mobilières de placement(OPCVM). Produits hybrides : combinaison de plusieurs produits
dérivés en paniers de flux divers.