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Hammadi-Zineb 2 PDF
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MEMOIRE
PRESENTE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER
INTITULE
FILIERE : MASTER
SPECIALITE : ENERGETIQUE
PRESENTE PAR : HAMMADI ZINEB
DEVANT LE JURY
EXAMINATEURS :
DJEMILI A. MC-A UBM-ANNABA
KADRI S. MA-A UBM-ANNABA
Année 2019
Remerciements
Introduction ................................................................................................................................ 3
2. Cylindres ............................................................................................................................. 8
1. Description ........................................................................................................................ 15
2. Domaine d’utilisation........................................................................................................ 16
2. Domaine d’utilisation........................................................................................................ 18
I.4.Rendements ......................................................................................................................... 24
Conclusion ................................................................................................................................ 28
Introduction .............................................................................................................................. 30
Conclusion ................................................................................................................................ 42
Chapitre III : Calcul des performances d'une unité de production d'air comprimé
Introduction .............................................................................................................................. 46
Conclusion ................................................................................................................................ 55
Conclusion générale
Références bibliographiques
Nomenclature
Lettres latines
AS ; Air Sec
d ; différentielle
E ; Etage
e ; humidité relative,%
GN ; Gaz naturel
h : enthalpie, J/Kg
k ; Coefficient polytropique
P ; Pression, bar
Q ; Débit, kg/m3
q ; Transformation isentropique
s : entropie, J/Kg. K
T ; Température, K
V ; Volume, m3
W ; travail, J
x ; humidité absolue
Indices et exposants
asp ; Aspiration
bal ; Balayé
c ; Compression
Cte ; constant
eff ; Effectif
e ; évolution, extérieur
f ; frottement
in ; Indiqué
ir ; irréversible
is ; Isentropique
m ; Mécanique
P ; Polytropique
r ; réversible
ref ; Refoulement
th ; Théorique
tot ; Totale
t ; transvasement
𝑣 ; volumique ou volumétrique
v ; vapeur
Symboles grecs
δ ; dérivé partielle
𝛾 ; Gamma
ɳ ; Rendement
𝛥 ; l’écart
𝜃 ; Transformation isotherme
LISTE DES TABLEAUX
Chapitre I
Chapitre I
Parmi les machines ayant un rôle primordial dans les domaines d’activité industrielle, les
compresseurs. On choisit les compresseurs selon les exigences technologiques et en les
exploitant d’une façon compétente, un spécialiste doit parfaitement connaître les constructions
de ces machines, leur principe de fonctionnement et la base théorique qui sert à expliquer leurs
caractéristiques.
Les compresseurs sont des appareils qui transforment l`énergie mécanique en énergie de
pression, en réalisant un accroissement de pression d`un fluide à l’état gazeux. Le mécanicien
doit être en mesure de choisir des compresseurs selon les exigences technologiques, les
paramètres principaux, les règles de l’entretien et la base théorique pour prévoir l’état de la
machine dans les différentes conditions d’exploitation.
L’air comprimé c’est de l’air atmosphérique qui, au moyen d’un compresseur, se comprimé à
une pression supérieure à la pression atmosphérique. L’air sec est composé principalement
d’oxygène et d’azote. Dans l’atmosphère, on trouve aussi de l’eau mélangée à l’air sec.
L’air comprimé est un vecteur d’énergie avantageux. Il peut être utilisé dans de nombreux
domaines variés : de l’entrainement d’une visseuse et d’outils similaires à la génération d’un
mouvement, ou pour le nettoyage, le refroidissement …etc.
L’air comprimé est un fluide qui, d’une manière sûre et fiable, permet de stocker de grandes
quantités d’énergie. Cette forme d’énergie est largement établie et est utilisée dans pratiquement
toutes les industries à travers le monde. Environ 90 % de toutes les entreprises manufacturières
utilisent, d’une manière ou d’une autre, de l’air comprimé dans leur production.
L’objectif de ce mémoire est d’étudier l’amélioration des performance d’une unité de
production d’air comprimé. À cet effet une étude détaillée des différentes technologies des
compresseurs a été faite, et est complétée par un calcul thermodynamique de d’optimisation.
Pour la réalisation de cette mémoire, nous avons organisé notre étude comme suit :
Le premier chapitre est consacré à une étude bibliographique relative aux compresseurs et leurs
domaine d’utilisation.
1
CHAPITRE I : CLASSIFICATION DES
DIFFERENTS TYPES DE COMPRESSEURS
Chapitre I:Classification des différents types de compresseurs
Introduction
La vie sur Terre dépend d'une bulle de gaz qui entoure le globe : l'atmosphère. Cette bulle
protectrice s'étend à environ 1 000 km dans l'espace. Ce que nous appelons communément
l'air est un mélange de gaz principalement composé d'azote, d'oxygène et d'une quantité plus
ou moins importante de vapeur d'eau. L'air contient également de petites quantités de gaz
inertes et, malheureusement, beaucoup de pollution produits par l'homme. La composition de
l'air reste à peu près la même jusqu'à environ 3 220 mètres d'altitude.
A la surface terrestre, l'air pèse approximativement 1,2 kg/m³. Cela signifie que la surface
terrestre et tous les objets qui se trouvent dessus sont soumis à une pression appelée pression
de l'air ou pression atmosphérique.
Contrairement aux liquides, l'air peut être comprimé, c-à-d qu'un volume d'air donné peut être
réduit entrainant une augmentation de la pression dans le nouveau volume obtenu. La
compression de l'air est effectuée dans une machine dotée d'une source de puissance : le
compresseur. Sous sa forme la plus simple, un compresseur peut être une pompe à vélo et la
source de puissance un être humain. L'air est aspiré à l'intérieur de la pompe et comprimé à
environ 1/4 de son volume d'origine. La pression de l'air à l'intérieur du pneu augmente par
3
Chapitre I:Classification des différents types de compresseurs
conséquent pour atteindre jusqu'à quatre fois la pression atmosphérique. Nous avons injecté
de l'air dans le pneu [1].
I.2.Domaine d’utilisation de l’air comprimé
- L’air comprimé est également une « utilité » : son usage peut devenir très large. Il est utilisé
dans divers domaines tels que :
L’industrie : Pour ce domaine, l’air comprimé est un matériau peu coûteux et robuste. Il se
distingue aussi par son caractère peu dangereux et peu polluant. L’air comprimé est très utilisé
pour assurer l’automatisation sur les chaînes de montage.
Cependant, les industriels doivent faire attention à la propreté de l’air comprimé. Il faut
vérifier que l’air soit filtré et ne contient pas des résidus d’eau ou d’huile. Dans l’industrie,
l’air comprimé a plusieurs applications.
Il est utilisé pour actionner les marteaux burineurs, les clés à choc, les visseuses
pneumatiques, les cloueurs pneumatiques….
Le sablage : Grâce à l’air comprimé, il est possible de nettoyer rapidement une surface très
sale. Ceci se fait à travers la projection d’air sous pression.
La respiration : L’air comprimé permet de constituer une réserve d’air importante sous l’eau
pour les plongeurs.
Ces derniers emportent avec eux de l’air comprimé dans des bouteilles ou dans un caisson
hyperbare. Les plongeurs peuvent emmener avec eux entre 12 et 15 litres d’air comprimé.
L’alimentaire : Dans le secteur alimentaire, l’air comprimé est de grand secours pour
fabriquer des sodas et de l’eau gazeuse. Cette technique consiste à la projection des bulles de
gaz dans la boisson.
4
Chapitre I:Classification des différents types de compresseurs
La peinture : Pour réussir les travaux de peinture, on a certainement besoin de plusieurs types
de pistolets qui fonctionnent à l’air comprimé. A titre d’exemple, on peut évoquer
l’aérographe qui n’est autre qu’un pistolet à peinture prenant la forme d’un stylo et qui sert à
appliquer de la peinture sans toucher la surface.
La dentisterie : Les dentistes sont très reconnaissants pour cette source d’énergie. En effet,
leur fraise fonctionne avec de l’air comprimé.
L’aire comprimée aussi utiliser par les turbine à gaz pour la production d’électricité.
5
Chapitre I:Classification des différents types de compresseurs
I.3.1.Définition du compresseur
Le compresseur est une machine qui a pour fonction, d’élever la pression d’un fluide
compressible qui le traverse.
Son nom traduit le fait que le fluide se comprime « son volume diminue » au fur et à mesure
de l’augmentation de pression. Les gaz étant des fluides compressibles nécessitent des
compresseurs, alors que les liquides pratiquement incompressibles, nécessitent des pompes
[3].
COMPRESSEUR
VOLUMETRIQUE DYNAMIQUE
6
Chapitre I:Classification des différents types de compresseurs
Sur la figure I.3, sous une forme arborescente, les différentes technologies de compresseurs
volumétriques et dynamiques que nous allons passer en revue [4].
I.3.2.1.Compresseurs volumétriques
Quand choisir un compresseur volumétrique ?
- Quand il est prévu d'exploiter le compresseur à un débit inférieur à 40% du débit nominal
pendant de longues périodes.
a) Compresseurs à piston
1. Les étages
Le compresseur pourra être :
-Mono étagé
Si le taux de compression désiré est faible (2 à 4 selon la nature du gaz). On appelle taux de
compression de rapport de la pression absolue de refoulement sur la pression absolue
d'aspiration.
-Multi étagé
Pour atteindre des taux de compression supérieurs. Les contraintes limitant le taux de
compression sur un seul étage peuvent être :
2. Cylindres
-A simple effet
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Chapitre I:Classification des différents types de compresseurs
La compression ne s'effectue que d'un seul côté du piston. Les clapets d'aspiration et de
refoulement sont disposés dans la tête du cylindre. C'est la version la plus simple du
compresseur à piston, réservé aux machines de faible capacité.
-Double effet
-A piston étagé
Pour simplifier la conception mécanique d'un compresseur multi étagé, les pistons des étages
1 et 2 peuvent être superposés et coulisser dans deux cylindres concentriques et de diamètres
différents. L'étage 1 est affecté au cylindre de plus grande capacité. Les efforts sur
l'entrainement sont très irréguliers puisque les phases de compression des deux étages sont
simultanées.
9
Chapitre I:Classification des différents types de compresseurs
-Piston différentiel
Pour avoir deux étages avec un seul piston. L'étage 2 doit nécessairement avoir la
section la plus faible. Les efforts sur l'entrainement sont moins intenses qu'avec un
piston étagé puisque le début de la détente d'un étage correspond au début de la
compression de l'autre.
-A cylindres verticaux
Sont adaptés pour les compresseurs de faible puissance, quand la place au sol est limitée.
1 : piston et cylindre
2 : clapet
4 : tige de piston
6 : vilebrequin
10
Chapitre I:Classification des différents types de compresseurs
7 : palier
8 : carter d'huile
9 : étanchéité d'arbre
-à cylindres horizontaux
Pour les compresseurs de forte capacité. Leur construction est modulaire ; des châssis
standards de différentes puissances, peuvent accueillir un nombre variable de cylindres. Ceux-
ci sont généralement à double effet.
1 : piston
2 : cylindre
3 : clapet
4 : tige de piston
5 : étanchéité
6 : vilebrequin
7 : palier
8 : segment d'étanchéité
9 : segment support
11
Chapitre I:Classification des différents types de compresseurs
10 : châssis
3. Description du fonctionnement
Un piston coulisse dans un cylindre obturé à une extrémité. Le volume compris entre le
piston et la tête du cylindre est nommé la chambre. La tête du cylindre et équipé de deux
clapets ; un clapet d'aspiration et un clapet de refoulement. Ces clapets mettent en
communication le cylindre avec deux circuits distincts : le circuit d’aspiration et le circuit
de refoulement
Le piston est raccordé à un vilebrequin au moyen d'une bielle. Le vilebrequin est entraîné par
un moteur externe dans un mouvement de rotation. Celui-ci entraîne le piston dans un
mouvement linéaire alternatif. On distingue deux phases principales :
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Chapitre I:Classification des différents types de compresseurs
Cette dénomination se réfère à un compresseur dont le cylindre serait vertical, les clapets
disposés en point haut et le vilebrequin en point bas. Mais en fait le cylindre peut être disposé
dans n’importe quelle orientation, aussi bien verticale qu’horizontale, la tête de cylindre aussi
bien en haut qu’en bas. Les définitions des PMH et PMB restent identiques.
Le volume entre le piston en PMH et la tête du cylindre est appelé VOLUME MORT. Ce
volume n’est pas balayé par la course du piston. Il doit être le plus faible possible pour
optimiser le rendement volumique du compresseur.
4. Cycle de compression
Le cycle de compression peut être décomposé en quatre phases :
13
Chapitre I:Classification des différents types de compresseurs
14
Chapitre I:Classification des différents types de compresseurs
b) Compresseur à membrane
1. Description du fonctionnement
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Chapitre I:Classification des différents types de compresseurs
2. Domaine d’utilisation
Dans l’industrie chimique notamment, les compresseurs à membranes sont employés pour la
compression de gaz dangereux, corrosifs ou précieux dont il faut éviter la déperdition.
Certaines variantes de construction emploient une transmission hydraulique utilisant de l’eau,
au lieu de l’huile, pour la compression de l’oxygène ou du protoxyde d’azote, afin d’éviter un
contact accidentel entre le gaz et l’huile dans l’éventualité de la rupture des membranes.
Dans le domaine de l’air comprimé, ils trouvent un emploi quand on désire de l’air
rigoureusement exempt d’huile sous moyenne et haute pression [4].
I.3.2.1.2 Compresseurs rotatif
a) Compresseur à lobes
1. Description du fonctionnement
Ils comprennent deux rotors engrenés qui ont le profil d'un lobe. Ils sont logés dans un corps
muni de deux orifices, un pour l'aspiration, l'autre pour le refoulement.
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Chapitre I:Classification des différents types de compresseurs
L'engrenage des deux rotors est réalisé à l'aide d'un couple de pignons de synchronisation
placé à l'extérieur de la machine. Le jeu entre les rotors peut varier de 0,1 à 1 mm suivant le
type de machine. Les arbres des rotors sont portés par des roulements placés à l'extérieur.
L'étanchéité vers l'extérieur est assurée soit par des presses étoupes, soit par des garnitures
mécaniques. L'entraînement des deux rotors se fait en sens inverse l'un de l’autre.
Le gaz est entraîné par la rotation des lobes de l'aspiration vers le refoulement, sans variations
de volume au cours du passage de l'aspiration vers le refoulement.
La rotation des rotors se faisant sans contact, il n'est pas nécessaire de les lubrifier et la
compression est donc exempte d'impuretés.
Caractéristiques générales
Débit : de 200 à 30 000 𝑚3 /h
Taux de compression usuel : de 1,2 à 1,8
Vitesse de rotation courante : 1500 à 2000 tr/mn
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Chapitre I:Classification des différents types de compresseurs
2. Domaine d’utilisation
Notons que cette technologie est utilisée principalement dans le cas où il est impératif
d’utiliser de l’air exempt d’huile et sans particules (calamine, poussière de Téflon provenant
de la segmentation) : industries textile, alimentaire ou chimique, installations médicales,
industries électriques et électroniques, etc. [4].
b) Compresseur à palettes
1. Description du fonctionnement
Un compresseur à palettes est constitué d'un stator dans lequel tourne un rotor excentré. Ce
dernier est muni de rainures dans lesquelles coulissent des palettes qui sont plaquées contre la
paroi du stator par la force centrifuge Sous l'action de la force centrifuge, les palettes sont
continuellement appliquées contre le cylindre. Le volume compris entre deux palettes est
variable. Le gaz aspiré par augmentation progressive du volume est ensuite emprisonné entre
deux palettes et transporté vers le refoulement. Dans cette zone de refoulement, le volume
diminue et le gaz comprimé s'échappe dans la tuyauterie de refoulement.
2. Domaine d’utilisation
La technologie des compresseurs à palette est fréquemment utilisée comme pompe à vide
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Chapitre I:Classification des différents types de compresseurs
c) Compresseur à vis
1. Description du fonctionnement
La partie mobile est composée de deux vis s’engrenant l'une dans l'autre. Ces deux vis
tournent en sens contraire. Le passage du gaz s'effectue parallèlement aux axes des deux vis.
La vis femelle comporte toujours un pas de plus que la vis mâle avec un profil différent.
Le gaz est comprimé progressivement en traversant des capacités de plus en plus petites
jusqu'à la tubulure de refoulement (les chambres sont formées par les parois du corps et les
filets des deux vis).
On peut dire qu'une cannelure joue le rôle d'un cylindre dont le volume est réduit
progressivement par un lobe qui l'obstrue et remplit le rôle du piston.
1ère phase : Aspiration
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Chapitre I:Classification des différents types de compresseurs
Côté tubulure d'aspiration, une cannelure se remplit de gaz tant qu'elle est en contact avec la
lumière d'aspiration.
Remarque
Pour assurer un débit de gaz continu au refoulement, le système est conçu de telle sorte qu’il y
ait toujours 2 cannelures en contact avec la lumière d'aspiration et de refoulement. Une
cannelure communique donc avec la lumière de refoulement avant que la précédente ne se
soit complètement vidée et soit passée au-delà [6].
- Quand un service continu sans interruption pendant plusieurs années est souhaité.
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Chapitre I:Classification des différents types de compresseurs
La classification de ces machines est basée sur la forme géométrique des roues :
21
Chapitre I:Classification des différents types de compresseurs
Ces compresseurs sont très coûteux à l’achat. Il y a un gros travail d’usinage pour les ailettes,
l’axe doit-être parfaitement aligné et solide pour assurer la compression à des hautes vitesses
de rotation (de 5000 à 12 000 tour/min) et il ne faut pas négliger le fait qu’il y ait beaucoup de
matière (acier traité contre les hautes températures).
Il faut donc mettre un ballon séparateur en entrée de compression afin d’éviter ce risque. De
même, il faut veiller à ne pas atteindre le point de condensation en sortie par une trop haute
pression. Il faut donc un ballon séparateur entre chaque étage la plupart du temps.
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Chapitre I:Classification des différents types de compresseurs
Ce type de compresseur, comme les compresseurs centrifuges peuvent être entrainés par une
turbine. Ce couplage est très souvent réalisé. Les compresseurs ont une grande inertie due au
fait de leur grande vitesse de rotation.
Les compresseurs axiaux sont adaptés à traiter des débits supérieurs aux compresseurs
centrifuges mais avec des taux de compression inférieurs.
L'étage d'un compresseur d'un moteur civil donne des valeurs entre 1,15 et 1,6, en condition
optimale d'utilisation. Pour augmenter ces valeurs, on augmente le nombre d'étages du
compresseur axial et la vitesse de rotation.
Si plusieurs étages sont présents, les impulseurs peuvent être montés en ligne sur le même
arbre, ou bien sur des arbres différents accouplés par un jeu d'engrenages. Ils peuvent alors
tourner à des vitesses différentes.
Ce type de compresseur permet des taux de compression élevés, mais est très sensible à la
densité du gaz. Le taux de compression sera limité avec les gaz de masses molaires faibles.
Exemple, pour les gaz riches en hydrogène, préférer les compresseurs volumétriques.
Machines caractérisées par des débits limités et des taux de pression importants.
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Chapitre I:Classification des différents types de compresseurs
- Dans les raffineries de pétrole et sur les sites de traitement de gaz naturel, pétrochimiques et
chimiques.
- Sur les sites de séparation de l'air (pour fabriquer des produits gaziers).
- Dans les systèmes de pressurisation à bord des aéronefs (dans le but de maintenir une
pression sécuritaire et confortable aux personnes).
- Dans les turbocompresseurs (qui servent à augmenter la puissance des moteurs à essence ou
au diesel).
-Sur les sites d’exploitation des champs pétrolifères, (pour injecter des gaz dans le sous-sol
dans le but d’augmenter le taux d’extraction) [7].
I.4.Rendements
De nombreuses définitions de rendements sont utilisées en thermodynamique industrielle. Ce
sont toujours des nombres sans dimension, rapports de deux énergies ou de deux puissances.
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Chapitre I:Classification des différents types de compresseurs
La même machine peut être qualifiée par des rendements différents, avec des valeurs
numériques différentes. Une valeur de rendement n’a donc de sens que si elle est
accompagnée de sa définition. Cependant, l’esprit de ces diverses définitions est toujours le
même, c’est le rapport d’un « effet obtenu » par une « dépense consentie » pour obtenir cet
effet.
Rendement volumétrique
Le rendement volumétrique permet de comparer le débit volumique de gaz aspiré au débit
volumique balayé (cylindrée totale fois la vitesse de rotation)
𝑄𝑣
𝑎𝑠𝑝
ɳ𝒗 =
𝑄𝑣
𝑏𝑎𝑙
Rendement indiqué
Le rendement indiqué permet de comparer le travail des forces de pression (travail
indiqué) reçu par l’unité de masse de fluide pour un compresseur parfait (𝑊𝑡ℎ ) par
rapport un compresseur réel de même cylindrée (𝑊𝑖𝑛 )
𝑊𝑡ℎ
ɳ𝒊𝒏 =
𝑊𝑖𝑛
Rendement mécanique
Le rendement mécanique traduit la fraction d’énergie fournie au compresseur qui n’est pas
transmise sous forme d’énergie mécanique au fluide et qui correspond à toutes les pertes se
produisant lors du fonctionnement.
𝑊𝑖𝑛
ɳ𝒎 =
𝑊𝑒𝑓𝑓
Rendement effective
Le rendement effectif, encore appelé rendement global compare le travail massique effectif
sur l’arbre d’un compresseur parfait à celui d’un compresseur réel.
𝑊𝑡ℎ
ɳ𝑒𝑓𝑓 =
𝑊𝑒𝑓𝑓
Rendement isentropique
Le rendement isentropique de compression compare la variation d’enthalpie massique du
Fluide dans un compresseur réel et à celui d’un compresseur parfait de même cylindrée [9].
ℎ2𝑠 −ℎ1
ɳ𝑖𝑠 =
ℎ2 −ℎ1
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Chapitre I:Classification des différents types de compresseurs
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Chapitre I:Classification des différents types de compresseurs
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Chapitre I:Classification des différents types de compresseurs
Conclusion
La compression en général, peut être imposée par la nécessité technique de déplacer une
certaine quantité de gaz d’un système à une certaine pression, vers un autre système a une
autre pression plus élevée. Dans ce chapitre nous avons passé en revue les différents type
d’appareils qui permettent d’effectuer cette opération.
Ces appareils appelés compresseurs sont très variés et leur utilisation dépend du niveau de
pression, de débit souhaitées par l’utilisateur.
28
CHAPITRE II : ETUDE THERMODYNAMIQUE
DE LA COMPRESSION
Chapitre II: Etude thermodynamique de la compression
Introduction
Dans les processus industriels, la compression des gaz est utilisée pour transférer un gaz depuis
une zone à basse pression vers une zone à haute pression. Cette compression est obtenue par
réduction du volume du gaz par un moyen mécanique. La compression du gaz s'accompagne
d'une augmentation de sa température aussi souvent nommée chaleur de compression. Cette
augmentation de température en provoquant la dilatation du gaz contribue elle aussi à
l'augmentation de pression. Ceci est représenté par la relation de Laplace: P𝑉 𝑘 =constant .
a) Compression isotherme
k = 1 : La température est constante.
Le compresseur est continuellement refroidi afin que la température du gaz sortant soit égale à
celle du gaz entrant. La pression du gaz évolue de telle manière que :
P.V = constant.
30
Chapitre II: Etude thermodynamique de la compression
b) Compression isentropique
k = γ : Le compresseur n'échange pas de chaleur avec l'extérieur (compression adiabatique) et
la compression se fait sans perte ni frottement. Le gaz sortant sera plus chaud que le gaz entrant.
L'augmentation de température contribue également à l'augmentation de pression. La pression
du gaz suit la loi de Laplace :
P𝑉 𝛾 =constant
c) Compression Polytropique
1. Polytropique refroidie
k < γ : Le compresseur échange de la chaleur avec l'extérieur. Selon l'intensité de cet échange
la valeur de k pourra être comprise entre 1 et γ. L'évolution de la pression sera alors moins
rapide que l'évolution isentropique. La pression du gaz suit la loi de Laplace généralisée :
P𝑉 𝑘 =constant
Elle ne dépend que de la nature du gaz, des conditions opératoires et de la manière dont est
gérée la chaleur de compression.
2. Polytropique adiabatique
k > γ: Le compresseur n'échange pas de chaleur avec l'extérieur (compression adiabatique) mais
la compression se fait avec pertes et frottements qui conduisent à transformer une partie de
l'énergie fournie en chaleur transférée au gaz. Ceci est représenté par un rendement ɳ𝑝 .
L'augmentation de température du gaz est donc plus importante que dans le cas isentropique.
Elle conduit à une augmentation plus rapide de la pression. La pression du gaz suit la loi de
Laplace généralisée :
P𝑉 𝑘 =constant
Attention : les notations utilisées ici sont celles généralement employées dans les documents
français. Dans la littérature anglo-saxonne γ est souvent remplacé par k et k par n, ce qui est
source de confusions.
31
Chapitre II: Etude thermodynamique de la compression
II.2.Travail de compression
II.2.1 Compression réversible
Une machine réelle fonctionne toujours selon un processus polytropique. C'est donc la seule
manière réaliste de calculer le travail de compression. Une machine réelle n'étant pas parfaite,
il est d'usage de considérer un rendement énergétique de compression global appelé rendement
polytropique ɳ𝑝 (le rendement polytropique c’est le rapport entre le travail polytropque sur le
travail réel) . C'est une caractéristique de la machine, généralement garanti par le constructeur.
Il est indépendant des conditions opératoires.
D’où :
p dV + Vdp = n R dT = 0 .
Les gaz peuvent être assimilés à des gaz parfaits s’ils sont suffisamment éloignés de leur point
de liquéfaction.
Comme:
nRT dp
V= − p dV = Vdp = nRT (II.2)
p p
𝑝 𝑑𝑝 𝑝𝐵
𝑊𝜃 = 𝑝𝐴 𝑉𝐴 ∫𝑝 𝐵 = 𝑝𝐴 𝑉𝐴 𝑙𝑛 (II.4)
𝐴 𝑝 𝑝𝐴
32
Chapitre II: Etude thermodynamique de la compression
Le travail isentropique est l’énergie théorique consommée par une machine parfaite qui
n’échange pas de chaleur avec l’extérieur [5].
Comme: dH = dU + p dV + V dp (II.5)
T
dH = Wq = Vdp = n ∫T B CP dT = nCP (TB − TA ) (II.6)
A
pB VB pA VA nCp
Comme TB = et TA = , Wq = (pB VB − pA VA ) .
nR nR nR
Cp 𝐶𝑝 (𝛾−1)
En transformant R par Cp − Cv et Cv par , on obtient R= .D’où :
γ 𝛾
Cp γ
Wq = C (pB VB − pA VA )
p (γ−1)
γ
Wq = (γ−1) (pB VB − pA VA ) (II.7)
Pour une compression adiabatique, cette relation peut encore se transformer puisque :
(γ⋅1) 1
TB 𝑃𝐵 γ 𝑉𝐵 𝑝 γ
= (𝑃 ) et = (𝑃𝐴 ) (II.8)
TA 𝐴 𝑉𝐴 𝐵
Pour une transformation adiabatique réversible, le travail total est finalement donné par la
relation :
(γ⋅1)
𝑇𝐵 γ 𝑝𝐵 γ
Wq = n CP TA (𝑇 − 1) = (γ−1)
× 𝑝𝐴 𝑉𝐴 × [((𝑝 ) ) − 1] (II.9)
𝐴 𝐴
33
Chapitre II: Etude thermodynamique de la compression
1
𝑉𝐵 𝑝 γ
ou 𝜏𝑐 est le taux de compression et = (𝑃𝐴 ) (II.11)
𝑉𝐴 𝐵
Pour une compression réversible refroidie, le travail total est donné par :
(k⋅1)
k 𝑝𝐵
𝑊𝑘 = (k−1)
× 𝑝𝐴 𝑉𝐴 × [((𝑝 )
k
) − 1] (II. 12)
𝐴
Ou
k 𝑉 (k−1)
𝑊𝑘 = (k−1) × 𝑝𝐴 𝑉𝐴 × [((𝑉𝐴) ) − 1] (II.13)
𝐵
(k⋅1)
𝑝𝐴 𝑉𝐴 𝑝𝐵 k
𝑊𝑘 = (k−1)
× [((𝑝 ) ) − 1] (II.14)
𝐴
34
Chapitre II: Etude thermodynamique de la compression
2
𝑞𝑒 =∫1 T ds
Dans une évolution élémentaire où ds < 0, 𝑞𝑒 est négatif. Cette quantité de chaleur est
représentée par l’aire (a,1,2𝜃 ,b) de la Fig. .II.2 . Comme 𝑤𝑡 = 𝑤𝑒 =−𝑞𝑒 , ces travaux sont positifs
et représentés par la même aire.
Adiabatique réversible
δ𝑞𝑒 +δ𝑞𝑓
δ𝑞𝑒 = δ𝑞𝑓 = 0 ds = 𝑇
= 0
35
Chapitre II: Etude thermodynamique de la compression
le long d’une isochore.) La température finale 𝑇2𝑠 est évidement plus élevée que la température
initiale 𝑇1 . L’aire (1,2𝑠 , 2𝜃 ) représente le travail supplémentaire à fournir dans cette
compression, par rapport à l’isotherme réversible.
Il est évident que l’isotherme réversible représente la compression (idéale) la plus économique.
Polytropique réversible
La compression isotherme est la compression qui demande le travail le plus faible. Dans une
compression réelle, on essayera autant que possible de se rapprocher de l’évolution isotherme
en refroidissant le fluide pendant la compression. On peut négliger 𝑞𝑓 devant 𝑞𝑒 et écrire
𝑞𝑒 < 0 et 𝑞𝑓 =0 soit ds< 0
L’évolution réelle peut être décrite en bonne approximation par une polytropique réversible (ou
« à refroidissement prépondérant ») comme dans l’évolution 1 − 2𝑟 de la Fig.II.2 .
La température finale est comprise entre celle de l’isentrope et la température initiale. En
utilisant les mêmes relations pour celles de l’isentrope, on trouve que
2
δ𝑞𝑒 = T ds 𝑞𝑒 = ∫1 𝑟 𝑇 𝑑𝑠
Donc l’aire (a,1, 2𝑟 ,c) représente −𝑞𝑒 .
𝑤𝑖 + 𝑞𝑒 = ℎ2𝑟 − ℎ1 = ℎ2𝑟 − ℎ2
L’ensemble 𝑤𝑖 + 𝑞𝑒 est représenté (algébriquement) par l’aire (c, 2𝑟 , 2𝜃 ,b). Par différence, 𝑤𝑖
est représenté par l’aire totale (a,1,2𝑟 , 2𝜃 ,b).
Le triangle curviligne (1, 2𝑟 , 2𝜃 ) représente le travail supplémentaire à fournir par rapport à
l’isotherme réversible, mais plus faible que dans le cas de l’isentrope.
Polytropique irréversible
La compression est adiabatique mais les irréversibilités dues aux frottements et les apports de
chaleur qui leur correspondent ne sont pas négligeables.
On en déduit que :
𝑞𝑒 = 0 et 𝑞𝑓 > 0 soit ds > 0
𝑞𝑓 = T ds est représenté par l’aire (a,1,2𝑖𝑟 ,d) dans la Fig.II.2 . 𝑤𝑖 = ℎ2𝑖𝑟 − ℎ1 = ℎ2𝑖𝑟 − ℎ2𝜃 est
représenté par l’aire (b, 2𝜃 , 2𝑖𝑟 ,d).
L’aire (a,1, 2𝑖𝑟 , d) représente l’excédent de travail par rapport à l’isentropique, 𝑤𝑡 = 𝑤𝑖 + 𝑤𝑓
=𝑤𝑖 − 𝑞𝑓 est représenté par l’aire (b, 2𝜃 , 2𝑖𝑟 ,1,a)
L’aire du triangle (1, 2𝑠 , 2𝑖𝑟 ,) est dénommée chaleur de réchauffage. Elle représente la part de
travail supplémentaire causée par l’augmentation de volume massique pendant la compression,
conséquence indirecte des irréversibilités.
36
Chapitre II: Etude thermodynamique de la compression
La température finale est, bien entendu, plus élevée que celle de l’isentrope [11].
Résultat :
On peut alors constater que
𝑊𝑖𝑠𝑜𝑡ℎ𝑒𝑟𝑚𝑒 < 𝑊𝑝𝑜𝑙𝑦𝑡𝑟𝑜𝑝𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑟𝑒𝑣é𝑟𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 < 𝑊𝑖𝑠𝑒𝑛𝑡𝑟𝑜𝑝𝑖𝑞𝑢𝑒
II.4.Compression étagée
La compression étagée, associée à un refroidissement intermédiaire, permet de se rapprocher
de la compression isotherme et par conséquent de réduire la puissance nécessaire à la
compression. Elle est intéressante dans le cas des forts taux de compression nécessaire pour
l’extraction de calories à basse température [12].
Le refroidissement de l’air comprimé dans les compresseurs à plusieurs étages est effectué à
l’aide des chemises d’eau et des refroidisseur d’air intermédiaires.
Pour refroidir les cylindres des compresseurs à piston et les chambres de travail des
turbocompresseurs on utilise les chemises d’eau autour de ces cylindres et leurs couvercles ou
autour des chambres de travail.
Dans ces cas l’eau passe dans les chemises avec circulation pendant le fonctionnement des
compresseurs, mais pour les petits compresseurs on utilise le refroidissement à air.
Des refroidissements intermédiaires utilisés pour réduire la température de l’air avant l’entrée
dans l’étage suivant du compresseur, dans ces refroidissements l’eau réfrigérante passe entre
des tubes (Fig.II.3) [13].
37
Chapitre II: Etude thermodynamique de la compression
Comme son nom l’indique l’échangeur a faisceau et calandre est composée essentiellement de
deux parties décrites ci-dessous :
Calandre :
L’acier au carbone est le matériau le plus couramment utilise pour la construction des calandres.
Pour un diamètre nominal inferieur a 24, la calandre est constituée par un tube d’acier I.P.S.
(Schedule 30 jusqu'à 12’’ et 1 cm d’épaisseur entre 12 et 24’’), pour des pressions de service
inferieures à 20 kg/cm2.
Au-delà de 24’’, la calandre est réalisée à partir de plaques d’acier roulées et soudées. A chaque
extrémité sont soudées les brides qui porteront le couvercle et la boite de distribution. Les
tubulaires d’entrée et de sortie sont soudées avec de renforcement ou non, selon la pression de
service. Enfin la calandre pourra être équipée d’animaux pour le levage et portera la plaque
d’identité de l’appareil.
Faisceau :
Les tubes constituant le faisceau forment une classe spéciale
Les conditions de fonctionnement imposent le choix suivant du matériau :
Acier au carbone pour usage général ;
Laiton amirauté pour les appareils travaillant avec de l'eau de mer ;
Aciers alliés pour les produits corrosifs et les températures élevées ;
Aluminium ou cuivre pour les très basses températures.
Les tubes sont fixes à chacune de leur extrémité par mandrinage (ou dudgeonnage) dans deux
Plaques tubulaires dans la figure ci-dessous.
Ces tubes sont enfermés dans une enveloppe appelée calandre. L'autre fluide appelé fluide côté
calandre circule à l'intérieur de la calandre mais à l'extérieur des tubes. Les tubes et la calandre
sont donc soumis à la pression des fluides et doivent donc être construit pour y résister.
Les échangeurs à tubes et calandre peuvent théoriquement être construit dans toutes les
dimensions, cependant dans le but d'en optimiser le coût on cherchera à respecter quelques
règles :
39
Chapitre II: Etude thermodynamique de la compression
Les tubes sont normalement disponibles en longueur de 12m (40 pieds). Pour minimiser la perte
de matière lors de la confection, on privilégiera des longueurs sous multiples de 12 (6m, 4m,
3m, 1,5m, 1,2m, ...)
Les calandres sont souvent équipées d'une ou deux brides permettant le démontage des boites
de distribution. Ces brides ont des diamètres adaptés aux faisceaux tubulaires et aux calandres.
Il sera plus économique de choisir des brides de dimension standard (10", 14", 20", 24", ...). Le
diamètre de la calandre sera choisi en conséquence.
La disposition des tubes :
40
Chapitre II: Etude thermodynamique de la compression
41
Chapitre II: Etude thermodynamique de la compression
Il y a deux cas à considérer : les compressions peuvent être réversibles et refroidies, ou bien
irréversibles et adiabatiques.
Compressions réversibles et refroidies Dans ce cas, et si on admet que toutes les compressions
sont représentées par la même polytropique (même exposant k, avec k < γ), alors le travail
absorbé par deux étages successifs est
𝑘𝑟
𝑤𝑖 = 𝑘−1 (𝑇2 − 𝑇1 + 𝑇3 − 𝑇2′ ) (II.16)
𝑘−1
Pour simplifier l’écriture, on pose la constante 𝛽 = 𝑘
Et comme :
𝑇2′ = 𝑇1
𝑟 𝑝2 𝛽 𝑝3 𝛽 𝑟 𝑝2 𝛽 𝑝3 𝛽
𝑤𝑖 = [𝑇1 (( ) − 1) + 𝑇2′ (( ) − 1)] = 𝑇1 [( ) + (( ) − 2)]
𝛽 𝑃1 𝑃2 𝛽 𝑃1 𝑃2
𝜕𝑤
La valeur 𝜕𝑝 𝑖 optimale de 𝑃2 est celle qui annule
2
42
Chapitre II: Etude thermodynamique de la compression
𝜕 𝑝 𝛽 𝑝 𝛽
−𝛽 𝛽−1 𝛽 −𝛽−1
[( 2 ) + (( 3 ) )] =0 𝛽. 𝑝1 . 𝑝2 = 𝛽𝑝3 . 𝑝2
𝜕𝑝2 𝑝1 𝑝2
Et, en définitive,
𝑝3 𝑝
𝑝22 = 𝑝3 . 𝑝1 Soit = 𝑝2 (II.17)
𝑝2 1
mêmes conclusions : le travail d’une compression étagée est minimal à condition que les taux
de compression de chaque étage soient identiques. Dans la pratique industrielle, on limite le
𝑝𝑛+1
taux de compression de chaque étage à un maximum de 5 à 6.
𝑝𝑛
Un autre avantage de la compression étagée est qu’en limitant la température maximale, elle
permet une lubrification plus facile des hauts de cylindres et évite la décomposition des huiles.
43
Chapitre II: Etude thermodynamique de la compression
Conclusion
La compression isotherme consomme le moins d’énergie mais elle est purement théorique. En
effet, dans la pratique il est difficile de mettre en œuvre une compression isotherme. Le
système étagé consomme le moins d’énergie et permet de se rapprocher le plus de la
compression isotherme en utilisant un refroidisseur entre deux étages consécutifs.
44
CHAPITRE III : CALCUL DES PERFORMANCES
D’UNE UNITE DE PRODUCTION D’AIR
COMPRIME
Chapitre III : Calcul des performances d’une unité de production d’air
comprimé
Introduction
Le calcul thermodynamique a pour but la détermination des performances d’une unité de
production d’air comprimer. Nous avons choisi pour faire l’étude un système à trois étages et
les paramètres de fonctionnement qui sont résumés dans le tableau ci-dessous
E1
pr = 5,00 bars & pr = 30 bars
&1
1&𝑇𝑠 =20 °C
&1
&
&
1 2 3
𝑇𝑠 =20 °C
E2
pa = 1,00 bars
Ta = 15 °C
𝑝𝑟 = 30 bars
Paramètres de fonctionnement :
𝟏𝐢𝐞𝐫 étage
Pression d’aspiration ; en [bars] 𝑝𝑎 = 1,00
Pression de refoulement ; en [bars] 𝑝𝑟 = 5,00
Température d’aspiration ; en [K] 𝑇𝑎 =288
Température de refoulement ; en [K] 𝑇𝑟 = ?
46
Chapitre III : Calcul des performances d’une unité de production d’air
comprimé
𝟐é𝐦𝐞 étage
Pression d’aspiration ; en [bars] 𝑝𝑎 = 5,00
Pression de refoulement ; en [bars] 𝑝𝑟 = 30
Température d’aspiration ; en [K] 𝑇𝑎 =293
Température de refoulement ; en [K] 𝑇𝑟 = ?
𝟑é𝐦𝐞 étage
Pression d’aspiration ; en [bars] 𝑝𝑎 =30
Pression de refoulement ; en [bars] 𝑝𝑟 = 150
Température d’aspiration ; en [K] 𝑇𝑎 =293
Température de refoulement ; en [K] 𝑇𝑟 = ?
r = 287,1 J/kg. K
𝐶𝑃 =1005 J/kg. K
𝟏𝐢𝐞𝐫 Étage
Taux de compression
𝑝 5
𝜏 = 𝑝𝑟 = 1 = 5 𝜏=5
𝑎
La température de refoulement
(1−⋅k) (1−⋅k)
Tr 𝑃𝑎 k 𝑃𝑎 k
= (𝑃 ) Tr = Ta ( 𝑃 )
Ta 𝑟 𝑟
(1−⋅1,3)
1 1,3
Tr = 288. (5) Tr =417 K
Le volume massique :
𝑝𝑎 𝑣𝑎 = 𝑟𝑇𝑎
47
Chapitre III : Calcul des performances d’une unité de production d’air
comprimé
𝑟𝑇𝑎
𝑣𝑎 = 𝑝𝑎
287,1 . 288
𝑣𝑎 = 1O5
𝑣𝑎 =0,827 m3 /kg
(k⋅1)
k 𝑝𝑟 k
𝑤𝑘 = . 𝑝𝑎 𝑣𝑎 . [(( ) ) − 1]
(k − 1) 𝑝𝑎
1,3−1
1,3
𝑤𝑘 = (1,3−1) . 105 . 0,827. [((5) 1,3 ) − 1] = 160541,1 J/kg
𝑤𝑘 = 161 kJ/kg
𝟐é𝐦𝐞 étage
Taux de compression
𝑝 30
𝜏 = 𝑝𝑟 = =6 𝜏=6
𝑎 5
La température de refoulement
(1−⋅k) (1−⋅k)
Tr 𝑃𝑎 k 𝑃𝑎 k
=( ) Tr = Ta ( )
Ta 𝑃𝑟 𝑃𝑟
(1−⋅1,3)
5 1,3
Tr = 293. (30) Tr =442 K
Le volume massique :
𝑝𝑎 𝑣𝑎 = 𝑟𝑇𝑎
𝑟𝑇𝑎
𝑣𝑎 = 𝑝𝑎
287,1 . 293
𝑣𝑎 =
5. 1O5
𝑣𝑎 =0, 169 m3 /kg
(k⋅1)
k 𝑝𝑟 k
𝑤𝑘 = . 𝑝𝑎 𝑣𝑎 . [(( ) ) − 1]
(k − 1) 𝑝𝑎
1,3−1
1,3
𝑤𝑘 = (1,3−1) . 5. 105 . 0,169. [((6) 1,3 ) − 1] = 186742,2 J/kg
48
Chapitre III : Calcul des performances d’une unité de production d’air
comprimé
𝑤𝑘 = 187 kJ/kg
𝟑é𝐦𝐞 étage
La température de refoulement
(1−⋅k) (1−⋅k)
Tr 𝑃𝑎 k 𝑃𝑎 k
= (𝑃 ) Tr = Ta ( 𝑃 )
Ta 𝑟 𝑟
(1−⋅1,3)
30 1,3
Tr = 293. (150) Tr =424 K
Taux de compression
𝑝 150
𝜏 = 𝑝𝑟 = =5 𝜏=5
𝑎 30
Le volume massique :
𝑝𝑎 𝑣𝑎 = 𝑟𝑇𝑎
𝑟𝑇𝑎
𝑣𝑎 = 𝑝𝑎
287,1 . 293
𝑣𝑎 =
30. 1O5
𝑣𝑎 =0,028 m3 /kg
(k⋅1)
k 𝑝𝑟 k
𝑤𝑘 = . 𝑝𝑎 𝑣𝑎 . [(( ) ) − 1]
(k − 1) 𝑝𝑎
1,3−1
1,3
𝑤𝑘 = (1,3−1) . 30. 105 . 0,028. [((5) 1,3 ) − 1] = 163065,3 J/kg
𝑤𝑘 = 163 kJ/kg
Le travail isentropique
(1,4⋅1)
1,4 150 1,4
𝑤q = . 105 . 1.0,827. [(( ) ) − 1]
(1,4 − 1) 1
𝑤q = 948320,1 J/kg
𝑤q = 948 kJ/K
Travail isotherme
Taux de compression
𝑝 150
𝜏 = 𝑝𝑟 = =150 𝜏 = 150
𝑎 1
𝑝 𝑑𝑝 𝑝
𝑤𝜃 = 𝑝𝑎 𝑣𝑎 𝑎 ∫𝑝 𝐵 = 𝑝𝑎 𝑣𝑎 𝑙𝑛 𝑝𝑟
𝐴 𝑝 𝑎
150
𝑤𝜃 = 1.105 .0,827. 𝑙𝑛 1
𝑤𝜃 = 414379,5 J/kg
𝑤𝜃 = 415 kJ/kg
On Remarque que :
50
Chapitre III : Calcul des performances d’une unité de production d’air
comprimé
kJ kJ
𝑤 𝑖𝑠𝑜𝑡ℎ𝑒𝑟𝑚𝑒 (415) < 𝑤 𝑝𝑜𝑙𝑦𝑡𝑟𝑜𝑝𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑡𝑟𝑖é𝑡𝑎𝑔é (511)
kg kg
< 𝑤 isentropique (948)kJ/kg
𝟗𝟒𝟖−𝟓𝟏𝟏
Gain = 𝟗𝟒𝟖
= 0,46 = 46%
Dans l’échangeur E1
𝑝𝑟 𝑣𝑟 = 𝑟𝑇𝑟
𝑟𝑇𝑟
𝑣𝑟 = 𝑝𝑟
287,1 .417
𝑣𝑟 = 5.1O5
𝑣𝑟 = 0,239 m3 /Kg
1 1
𝜌= = = 4,18 kg/m3
𝑣 0,239
Le debit massique
ṁ = 𝜌. 𝑄𝑣
1
ṁ = 4,18 .60
ṁ = 0,07 kg/s
Q̇ = ṁ Cpc 𝛥T
Dans l’échangeur E2
𝑝𝑟 𝑣𝑟 = 𝑟𝑇𝑟
51
Chapitre III : Calcul des performances d’une unité de production d’air
comprimé
𝑟𝑇𝑟
𝑣𝑟 = 𝑝𝑟
287,1 .442
𝑣𝑟 = 30.1O5
𝑣𝑟 = 0,042 m3 /Kg
1 1
𝜌 = 𝑣 = 0,042 = 23,81 kg/m3
Le débit massique
ṁ = 𝜌. 𝑄𝑣
1
ṁ = 23,81 .60
ṁ = 0,40 kg/s
Q̇ = ṁ Cpc ΔT
̇ =8,7 + 60 = 68,7 kW
𝑄𝑡𝑜𝑡
Dans cette partie on considère l’air atmosphérique n’est plus un air sec mais un air humide.
1−𝑘
T𝑝 𝑘 = cte
52
Chapitre III : Calcul des performances d’une unité de production d’air
comprimé
On a:
𝑝
e = 𝑝′′v
v
′′
e𝑝v,r
x𝑟 = 0,622 p ′′
r −e𝑝v,r
x.𝑝
e = 0,622.𝑝′′ 𝑟+x.𝑝′′
v,r v,r
0,00642 .5
e = 0,622 .4,06+0,00642 .4,06
e = 0,01 → e = 1 % vérifier
Calcul d’humidité absolue de l’étage 1 :
𝑇𝑎 = 15°C (on utilise la table de vapeur saturante en fonction de la température)
On trouve : p′′
v,a = 17,04 mbars
𝑝v′′𝑠 .d
xs = x′′s =
ps −𝑝v′′𝑠
D’où :
53
Chapitre III : Calcul des performances d’une unité de production d’air
comprimé
kg d′eau
xe − xs = 0,00642 − 0,00292 = 0,00350
kg AS
105 −1022,4 Kg AS
ρAS = = 1,196
287,1 . 288 m3
ṁAS = ρAS . 𝑉
Kg AS
ṁAS = 1,196 . 1 → ṁAS = 1,196 min
Kg d′eau
X = 1,196. 0,00350 →X = 0,00419 min
kg
xe − xs = 0,00292 − 0,00484 = 0,002436
kg AS
Kg d′eau
X = 1,196. 0,002436 → X = 0,00291 min
54
Chapitre III : Calcul des performances d’une unité de production d’air
comprimé
Conclusion
55
Conclusion Générale
Le but de ce travail est l’étude d’optimisation énergétique d’une unité de production d’air
comprimé utilisé pour diverses applications à travers le monde. Pour cela, les appareils utilisés
sont les compresseurs qui sont de différentes technologies plus ou moins complexes. Après
avoir passé en revue les différents familles et classes de compresseurs, nous avons déterminer
les critères de choix d’un compresseur qui doit être fait en fonction du rapport de compression,
du débit de gaz, des contraintes de lubrification, du coût, ….etc.
Après cela, une étude énergétique des divers modes de compression (isotherme, isentropique,
polytopique réversible et irréversible) a été faite. Le calcul a montré que la compression
isothermique est celle qui consomme le moins d’énergie.
Etant donné que cette dernière est difficile à mettre en œuvre, le système étagé avec
refroidissement intermédiaire permet de représenter dans la pratique la compression
isothermique qui reste purement théorique à cause de sa lenteur d’exécution.
[2] http://123bricolage.fr/tout-savoir-sur-les-compresseurs/
[3] http://dspace.univ-ouargla.dz>bitstream
[6] https://docplayer.fr/50846976-Les-equipements
GL1-K Skikda . Mémoire de Master de Sedra Amina, Encadré par A. Haouem Université
[8] www.ef4.be/fr/pompes-a-chaleur/composants/le-compresseur.html
[9] http://www.yump.com/fr/chaudfroidclim.free.fr
[10] Henri Fauder, Mécanique des fluides & des solides appliquée à la chimie, lavoisier,2011
[12] Philipe Arquès, Théorie générale des machines (machine à réaction, motrices et
[15] www.ingenieurprocess.kazeo.com/echangeur-tube-calandre