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L’art s’inscrit de plus en plus dans notre quotidien. Identifier l’art est devenu à la fois facile
(un film, un tableau on sait que c’est de l’art) et difficile : parfois la différence entre un objet
du quotidien et une œuvre d’art est à peine perceptible :
Par exemple, le mouvement pop art, dont Andy Warhol est le représentant le plus connu,
transforme des éléments banals de la culture populaire en œuvres d’art, ouvrant le débat si
des objets pouvaient vraiment être considérés comme de l’art, et incitant l’observateur à
aborder son quotidien sous un angle nouveau.
Désormais la culture populaire peut aussi être vue comme de l’art. C’est le cas des cartoons :
pendant longtemps considérés « que pour les enfants », ils envahissent désormais les
galeries d’exposition.
Aujourd’hui, l’animation, les mangas et les romans graphiques sont largement acceptés
comme de grandes œuvres d’art.
L’art et le spectacle
En outre, l’art s’affirme davantage comme un spectacle grandeur nature avec des œuvres
toujours plus impressionnantes, souvent associées à des idées fortes.
Ex : Un exemple célèbre est la statue angel of the north située dans le Nord de l’Angleterre,
avec des ailes de 54m, et qui a pour fonction d’honorer la mémoire des générations de
mineurs qui ont travaillé dans le Nord, de marquer la transition de l’âge industriel à l’âge
numérique, et enfin elle représente l’instabilité de nos espoirs et de nos peurs.
Elle s’affirme à partir des contestations de mai 68, associant révolte et créativité.,.
La volonté de libérer les normes et les contraintes sociales se retrouve à travers l’art.
Comme les Romains avant eux, les hommes d’aujourd’hui se servent de l’art comme
instrument politique pour diffuser leurs idées. On parle « d’artistes engagés »
Par ex, cet artiste Sherard Fairley a créé une série de poster contestant l’élection de Trump
« we the people ». En représentant des groupes vulnérable (les Latino-Américains, les
Amérindiens, les Afro-américain) et en rendant ses posters accessibles à tous, il espère qu’ils
vont rapprocher les gens et leur rappeler de trouver leur humanité commune.
La contestation politique se voit aussi à travers le street art, qui permet aux artistes de
diffuser leurs opinions à tous les passants.
Pour finir, si aujourd’hui beaucoup critiquent l’enlaidissement de l’art face à une société de
plus en plus préoccupée par l’esthétisme, on oublie aussi que les formes et la pratique de
l’art sont plus diversifiées que jamais. De plus en plus de personnes peignent, jouent de la
musique, font du théâtre. Cela contribue à un renouvellement perpétuel de l’art et des
valeurs qu’il transmet.
Je terminerais sur cette citation d’un roman de Muriel Barbery : « Car l’Art c’est la vie sur un
autre rythme ». Finalement, l’art doit être vécu comme une parenthèse en dehors du temps,
et des clivages sociaux. L’essentiel est de favoriser l’expression artistique sous toutes ses
formes et de la rendre accessible à tous.
Et finalement, qui sommes-nous pour décider quelle forme d’art sera ou non pertinente
pour notre avenir ? Seul le temps décidera si l’art moderne est une forme de décadence ou
s’il sera véritablement significatif pour les générations futures.