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RAPPORT
MADAGASCAR.
Décembre 2008.
i
TABLE DES MATIERES
ABREVIATIONS iii
REMERCIEMENTS iv
RESUME EXECUTIF v
INTRODUCTION ET CONTEXTE 1
1. Introduction 1
2. Contexte 2
OBJECTIFS DE L’ETUDE 3
METHODOLOGIE 4
I. Equipe de recherche 4
II. Type d’étude 4
III. Echantillonnage des points de prestation de services 4
IV. Plan de collecte des données 5
V. Difficultés rencontrées 6
RESULTATS 7
I. Analyse du système d’approvisionnement actuel 7
II. Disponibilité des produits 12
III. Système d’Information pour la Gestion Logistique 14
IV. Procédures de contrôle des stocks 15
V. Contexte organisationnel 16
ii
ABREVIATIONS
iii
REMERCIEMENTS
La réalisation de la présente étude a été rendue possible par le soutien et la contribution des
personnes et institution suivantes :
Les auteurs de ce rapport tiennent à adresser leurs vifs remerciements au Ministère de la Santé
et du Planning Familial et toutes ses structures et au bureau UNFPA/Madagascar pour leurs
appuis et leur contribution. Une attention particulière va aux superviseurs et enquêteurs qui
n’ont pas ménagé leurs efforts pour collecter les informations nécessaires à travers tout le
pays.
Les auteurs tiennent à exprimer leur entière reconnaissance aux structures sanitaires visitées
pour leur franche collaboration.
Enfin, les auteurs saisissent cette opportunité pour remercier les informants clés qui ont pris
part activement aux travaux à travers les informations qu’ils ont bien voulu fournir.
iv
RESUME EXECUTIF
INTRODUCTION ET CONTEXTE
Dans son engagement 5, défi numéro 1, le document de développement de Madagascar en
l’occurrence le MAP stipule la fourniture de services de qualité à tous. Comme les produits
de SR constituent un des éléments de base de l’offre de soins de qualité, une attention
particulière devrait être accordée. En effet, lors de l’élaboration du plan stratégique de
sécurisation des produits de SR, un hiatus a été constaté entre l’engagement politique et les
insuffisances du dispositif règlementaire, institutionnel cohérent et clair organisant la
sécurisation des produits de SR. Aussi, la mise en place d’un cadre de référence et
d’orientation des interventions en faveur de la sécurisation des intrants de SR est plus que
prioritaire ; face à cette situation, une évaluation du système d’approvisionnement en produit
de SR a été réalisée d’octobre à décembre 2008.
Ces dernières années, l’amélioration de la santé reproductive de la population figure parmi les
priorités du Gouvernement Malgache ; mais force est de souligner que des besoins restent non
satisfaits dans ce domaine.
Toutefois, la mise en oeuvre de ce plan suppose la maîtrise de certains préalables dont, entre
autres, l'appréciation des capacités du système d’approvisionnement actuel à fonctionner
efficacement pour assurer la disponibilité permanente des produits de SR en quantité et de
qualité suffisantes. Aussi, pour apporter des éléments de réponse à la problématique
d’approvisionnement actuel, une évaluation du système d’approvisionnement en place a été
réalisée.
v
Cette analyse du système national d’approvisionnement s’est fixée comme objectifs de :
METHODOLOGIE
Une équipe de recherche composée des représentants du MSPF (DGPS, DPF, DSME,
DRSAS, SSD, programme IST/VIH, points de prestation de services), de l’UNFPA,
d’organismes intervenant dans le domaine de l’approvisionnement en produits de SR, de
treize (13) superviseurs et de quarante (40) enquêteurs a pris part à la collecte des données au
niveau des 22 régions que compte Madagascar.
RESULTATS
Madagascar dispose d’une politique nationale pharmaceutique et d’une liste nationale des
médicaments essentiels (LNME). Ces documents sont nécessaires à la sélection des produits.
Cependant, certains des produits de SR à sécuriser tels le sulfate de magnésium, le
misoprostol, la prostaglandine, la pilule du lendemain…ne sont pas inclus dans la LNME.
I.2 PREVISION
- Pour la composante PF, un comité de coordination SR/PF chargé d’évaluer les besoins et de
déterminer le plan des approvisionnements est fonctionnel. La prévision est basée sur la
consommation ajustée des districts.
- Pour la composante IST/VIH, la prévision est basée sur les objectifs du programme (par
exemple, si le programme se fixe 500.000 dépistage du SIDA, la prévision sera de 500.000
tests de dépistage).
- Pour la composante MSR : L’estimation des besoins en kits individuels d’accouchement est
basée sur les données statistiques disponibles auprès du service de statistique sanitaire du
MSPF ; quant aux matériels et équipements médicaux, aucune information sur les existants
n’est disponible
vi
- Pour la composante PF, il y a différentes sources d’acquisition des produits : Etat, UNFPA,
USAID,
- Pour la composante IST/VIH, le PMPS est la principale source de financement.
- Pour la composante MSR, une ligne budgétaire gérée par la DPLMT pour l’achat des
médicaments essentiels a permis d’acquérir certains produits de MSR y compris les Kits OC.
Des partenaires tels UNFPA, MSI, BAD ont contribué à l’achat des Kits individuels
d’accouchement et/ou d’équipements médicaux.
Pour la composante MSR : Les produits de cette composante empruntent différents circuits
de distribution en fonction de la source d’acquisition (Etat ou partenaires).
Au niveau des CSB, deux lieux de stockage sont généralement disponibles : un stock de gros
géré conjointement par le président du COGE et le dispensateur et un stock détail géré par le
dispensateur du CSB. Bien qu’au niveau des stocks détails des CSB, les mouvements de
stock relatifs à la gestion quotidienne des produits soient consignés sur d’autres supports
(autres que les fiches de stock), les résultats ont cependant montré que les fiches de stock sont
à jour dans plus de 85,4% des cas.
Les données observées ont montré que 36,4% des points de prestations de services visités ont
eu une rupture de stock d’au moins un produit (parmi les produits concernés par l’étude) au
cours des 3 mois précédent l’enquête.
Les produits des 3 composantes SR étudiées ont été concernés par les ruptures de stock. Les
ruptures observées au niveau des CSB sont généralement provoquées par les ruptures en
amont du circuit d’approvisionnement (SALAMA, PhaGDis). La durée de rupture de stock
est très variable allant jusqu’à plus de 6 mois.
Par ailleurs, la non utilisation par les clients et le manque de qualification du prestataire pour
offrir certains produits expliquent la non disponibilité de certains produits de SR.
vii
II.3. PRODUITS PERIMES
L’analyse des données a montré que 25,3% des PPS ont connu une péremption de produits.
La péremption concerne surtout les préservatifs et spermicides suite à une très faible
utilisation.
Les outils de gestion logistique (la fiche de stock, la fiche de rapport mensuel, le bon de
commande/bon de livraison, fiche de rapport trimestriel…) sont utilisés pour la gestion des
médicaments essentiels. Bien que les mouvements de stock des produits (entrées,
consommation, pertes et ajustements, solde) soient enregistrés sur les fiches de stock, 14,6%
n’étaient pas à jour le jour de la visite.
Un rapport mensuel d’activités (incluant un volet sur les données logistiques des
contraceptifs) est transmis mensuellement aux districts. Les produits de SR à sécuriser ne
figurent pas encore dans les rapports mensuels d’activités utilisés actuellement.
Pour le SIGL, un rapport mensuel logistique est envoyé au district qui se charge de la
compilation des données collectées au niveau de tous les PPS du district avant la transmission
à la DRSAS de la région. Les résultats du bilan annuel établi par les PhaGDis conditionnent le
renouvellement de leur contrat de gestion des PhaGDis.
a. Le délai entre la commande et la réception de produits varie d’un district à un autre. Dans
92,1% des cas, le délai de la livraison est respecté.
b. Dans 96,5% des cas, le stock disponible reporté dans le dernier rapport mensuel d’activités
concorde avec celui enregistré sur la fiche de stock.
c. L’analyse des données collectées a montré que 25,6% de l’ensemble des structures visitées
ne reçoivent pas toujours exactement les quantités qu’elles commandent suite à une rupture
soit au niveau de SALAMA soit au niveau des PhaGDis.
Contrairement aux autres composantes, pour la composante PF, les niveaux de stock
Minimum/Maximum sont bien établis. Cependant, malgré la mise en place de ce système de
contrôle d’inventaire, des ruptures de stock ont été observées au niveau des certains magasins
de stockage. De même, la majorité des stocks détails des CSB ne respectent aucune règle de
tenue des stocks : les produits sont conservés dans des armoires, sur des étagères… sans
aucun ordre.
Au niveau des PhaGDis, les conditions d’emmagasinage des produits sont généralement
satisfaisantes. L’espace de stockage est suffisante dans 84,6% des cas. Par contre,
pratiquement, tous les sites visités ne disposaient pas de matériel anti-incendie le jour de la
visite.
viii
V. SUPPORT ORGANISATIONNEL POUR LA LOGISTIQUE
Au cours de l’enquête, 77,8% des dispensateurs ont déclaré avoir reçu une formation en
techniques de gestion logistique. En 2008, 100% les responsables PF des 111 districts que
compte Madagascar, ont bénéficié de cette formation de remise à niveau y compris pour la
gestion logistique.
V.2. SUPERVISION
Durant les visites de supervision, 95% ont déclaré avoir été supervisés sur les principaux
aspects de la gestion logistique. Toutefois, 37,4% des personnes enquêtées ont déclaré que
les visites de supervision ne se font pas régulièrement au niveau des districts.
RECOMMANDATIONS
SELECTION
• Réviser la LNME et y inclure tous les produits de SR nécessaires
PREVISION
• Intégrer la prévision et planification de l’approvisionnement en produits de SR dans les 2
ateliers semestriels du comité SR/PF
• Former les responsables de la DSME, IST/VIH aux techniques de prévision
ENTREPOSAGE ET STOCKAGE
• Renforcer le système de contrôle de l’inventaire des produits de SR (PPPS, niveaux
min/max,…)
• Renforcer la supervision formative
• Elaborer un manuel de procédures de gestion des produits de SR
• Améliorer les conditions de stockage des PhaGDis et des PPS
TRANSPORT ET DISTRIBUTION
• Assurer le transport des produits jusqu’au niveau des PPS
• Renforcer les capacités de distribution de SALAMA : disponibilité de véhicules
adaptés pour le transport et la distribution des produits
ix
• Allouer des fonds pour le transport jusqu’aux PPS aux PhaGDis pendant la
première année tout en renforçant les capacités des DRSAS
FORMATION
• Former/recycler le personnel sur la gestion logistique
•Réviser les curricula de formation
•Respecter le profil lors du recrutement des dispensateurs
•Elaborer un plan de suivi des formations
SUPERVISION
• Allouer des ressources suffisantes pour les activités de supervision
• Renforcer le système de supervision formative régulière des dispensateurs des PPS
•Elaborer les normes, standards et outils de supervision de la gestion logistique.
x
INTRODUCTION ET CONTEXTE
1. INTRODUCTION
Depuis quelques décennies, les différents décideurs qui se sont succédés au pouvoir ont
accordé un intérêt particulier au problème d’approvisionnement en médicaments en vue de
faciliter leur accessibilité à toute la population. A ce titre, Madagascar a signé et ratifié de
nombreuses conventions internationales et adopté d’importants textes législatifs et réglementaires
en faveur des médicaments essentiels (Alma Ata, en 1978 et l'Initiative de Bamako, en 1987).
Depuis, Madagascar a inclus le concept des médicaments essentiels en tant que partie
intégrante de ses politiques sanitaires nationales. C’est dans ce sens qu’elle a élaboré et adopté
une stratégie pharmaceutique nationale en vue de favoriser l’accessibilité des médicaments.
En 1996, cela s’est traduit sur le terrain par la mise en place de la Centrale d’Achat de
Médicaments Essentiels et de Consommables Médicaux « SALAMA » et de dépôts de
médicaments essentiels dans les districts et les formations sanitaires publiques. Chaque
année, l’Etat alloue 5,2 milliards d’ariary pour le fonctionnement de la centrale d’achat.
Par ailleurs, suite à l’adoption de la stratégie mondiale pour la sécurisation des produits de SR
par l’UNFPA et ses partenaires, en 2000, Madagascar a élaboré son propre plan stratégique de
sécurisation des produits de SR 2008-2012. Cet engagement traduit la ferme volonté politique
du gouvernement de parvenir à une inversion des tendances actuelles en matière de SR en
garantissant une accessibilité et une disponibilité pérenne des produits de SR de qualité en
temps voulu et en tout lieu.
Une des orientations de ce plan est de renforcer la coordination des différentes interventions
dans l’approvisionnement en produits de SR et leur intégration dans un système de gestion
intégré des produits de SR. Dans ce sens, ce plan s’inscrit dans le cadre du Plan de
Développement du Secteur Santé (PDSS) 2007-2011 qui représente le document de
planification unifiée pour la mise en œuvre des stratégies relatives à l’atteinte des Objectifs du
Millénaire pour le Développement (OMD), la Politique Nationale de Santé (PNS) et le
Madagascar Action Plan (MAP).
En outre, l’atteinte des objectifs fixés dans le MAP (augmenter de 18% à 30% la prévalence
contraceptive en 2012, réduire de 469 à 273 pour 100.000 naissances vivantes la mortalité
maternelle…) requiert nécessairement des besoins en ressources accrues pour assurer
l’approvisionnement régulier des produits de SR nécessaires. Aussi, suite à la déclaration de
la gratuité des contraceptifs, en 2007, le Gouvernement actuel a manifesté son engagement à
travers la création d’une ligne budgétaire étatique appuyant le financement et la gestion des
contraceptifs. Cette action traduit une meilleure prise de conscience et un engagement
politique accru en faveur du renforcement de la sécurité de l’approvisionnement en produits
de SR.
1
2. CONTEXTE NATIONAL EN MATIERE D’APPROVISIONNEMENT
Créée en 1996, cette structure nationale, sans but lucratif, est dotée d’un statut lui conférant à
la fois une autonomie de gestion et une autonomie financière. Elle est placée sous la tutelle
technique du Ministère de la Santé et du Planning Familial (MSPF). A part pour les produits
contraceptifs, depuis 2007, cette structure ne bénéficie d’aucune exonération de taxe.
SALAMA assure l’achat, la réception, l’entreposage et l’acheminement des produits jusqu’au
niveau des districts.
Parallèlement, d’autres méthodes d’achat et de circuits de distribution sont mis en œuvre par
d’autres institutions. Parmi ces circuits on peut citer:
• Le circuit à distribution gratuite de moustiquaire imprégné d’insecticide (MII) /
moustiquaire à imprégnation durable (MID),
• Le circuit du sulfadoxine pyriméthamine pour les femmes enceintes,
• Le circuit des vaccins avec le Programme Elargi de Vaccination (PEV),
• Le circuit du condom avec le condom progamming,
Une fois acquis, les produits sont directement acheminés jusqu’au niveau des districts qui en
assurent, par la suite, la distribution gratuite aux utilisateurs finals.
• Pour le programme IST/VIH, le bailleur de fonds (PMPS) assure l’achat et
l’acheminement direct des produits jusqu’au niveau des districts et des Médecins
référents. La réception est faite en collaboration avec le programme IST/VIH.
La mise en oeuvre dudit plan stratégique suppose la maîtrise de certains préalables dont, entre
autres, l'appréciation des capacités du système d’approvisionnement actuel à fonctionner
efficacement pour assurer la disponibilité permanente des produits de SR en quantité et de
qualité suffisantes. En effet, l’évaluation du système d’approvisionnement en place est une
étape préalable indispensable pour son renforcement future en apportant des renseignements
sur ses forces et faiblesses et en fournissant les données de base permettant de suivre la
performance du système au fil du temps. Dans ce sens, cette étude a été réalisée en vue
d’apporter des éléments de réponse à la problématique d’approvisionnement actuel.
Plan de présentation
Ce rapport est reparti en quatre chapitres dont le premier porte sur l'introduction et le contexte
national en matière d’approvisionnement. Il s'agit ici de présenter les grandes lignes des
systèmes d’approvisionnement en médicaments mis en place à Madagascar.
Le deuxième chapitre décrit le contexte général de l'étude : son but et ses objectifs ainsi que la
méthodologie utilisée.
Le troisième chapitre relate les résultats observés tandis que le quatrième chapitre est consacré
à la conclusion et la formulation de recommandations.
2
OBJECTIFS DE L’ETUDE
Objectifs de l’étude
Résultats attendus
3
METHODOLOGIE
I. EQUIPE DE RECHERCHE
L’équipe de recherche était constituée par des représentants du MSPF (DGPS, DPF, DSME,
DRSAS, SSD, programme IST/VIH, points de prestation de services), de l’UNFPA et
d’autres organismes intervenant dans le domaine de l’approvisionnement en produits de SR
tels la centrale d’achat SALAMA et les prestataires des PhaGDis. Au total, treize (13)
superviseurs et quarante (40) enquêteurs ont pris part à la collecte des données au niveau des
22 régions que compte Madagascar.
4
IV. PLAN DE COLLECTE ET ANALYSE DES DONNEES
Ces deux outils ont été adaptés au contexte malgache, testés et révisés à deux niveaux :
• Au Centre de Santé de Base niveau II Ambalavao, SSD Antananarivo Atsimondrano,
Région Analamanga.
• Au cours de la formation des superviseurs.
L'enquête a été complétée par une exploitation des outils de gestion, l'observation des
conditions de stockage des produits et l'entretien individuel avec différents intervenants.
Par la suite, les superviseurs ont été répartis dans les 21 régions [pour des raisons
d’accessibilité géographique, la 22e région (Melaky) était confiée au point focal UNFPA de
ladite région].
Les données ont été saisies et analysées sur logiciel Epi Info dans sa version 3.2 février, 2004.
5
V. DIFFICULTES RENCONTREES
1- La visite de terrain a coïncidé avec la tenue de la revue mensuelle des prestataires des PPS.
La réunion se tenait au niveau du SSD et nécessitait le déplacement du prestataire chef du
centre. De ce fait, les points de prestation de services qui ne disposaient que d’une seule
personne ressource ont nécessité plus d’une visite. Cette situation a occasionné une perte de
temps ayant eu des impacts sur la durée de l’enquête.
2- Les CSB ont généralement deux stocks (gros et détails) et les fiches de stock se trouvent
sur les étagères avec les produits dans le stock de gros. Or, le stock de gros est fermé par deux
clés dont une est tenue par le président du COGE. Aussi, lors de la visite, si cette personne
n’était pas présente sur les lieux, les enquêteurs n’ont pas pu exploiter et confronter les fiches
de stock avec les autres outils de gestion logistique. Ceci explique aussi la non disponibilité
de fiches de stock dans les sites où cette situation a été rencontrée.
3- La collecte des données a eu lieu pendant la période des pluies. De ce fait, parmi les sites
sélectionnés, certains sont devenus inaccessibles. Aussi, pour garder la représentativité de
l’échantillon, des sites de substitution ont du être choisis.
Pour la réalisation de l’étude, un montant total de vingt huit mille deux cent dollars américain
(28.200 Usd) a été nécessaire.
6
RESULTATS
Le système d’approvisionnement actuel repose sur une centralisation des principales fonctions
logistiques au niveau de SALAMA aux fins de sécuriser la disponibilité des médicaments
essentiels génériques et consommables médicaux à tous les points de prestation de services
(PPS). A ce titre, la centrale d’achat SALAMA assure les achats tant nationaux
qu’internationaux, la réception, le stockage et l’acheminement des produits jusqu’aux
dépôts régionaux des Pharmacies de Gros de District (PhaGDis).
Toutefois, il est à noter que SALAMA a pour rôle l’exécution des commandes. Aussi, elle
n’intervient ni dans la sélection des produits ni dans la quantification des besoins. Cette
situation rompt inéluctablement l’interdépendance qui devrait exister entre les différentes
fonctions du cycle logistique et expose à de nombreux dysfonctionnements au niveau du
système d’approvisionnement.
Au niveau des districts, les PhaGDis assurent l’approvisionnement des formations sanitaires
publiques ainsi que de nombreux organismes à but non lucratif.
Le flux matière :
Avant toute passation de commande, le bon de commande rempli conjointement par le
prestataire, le président du comité de gestion (COGE) et le dispensateur est préalablement
visé par le responsable FANOME et le Médecin Inspecteur du district avant la transmission
soit à SALAMA pour les commandes passées par les PhaGDis, soit à la PhaGDis pour les
commandes passées par les points de prestation de services.
• Après réception des bons de commande, SALAMA renvoie une facture pro forma aux
responsables des PhaGDis. Les livraisons sont effectuées après paiement des factures.
• Pour les commandes passées auprès des PhaGDis, les livraisons se font généralement
un mois après la date de commande.
7
• Pour les PhaGDis : Mensuellement et trimestriellement, un rapport logistique est
envoyé par chaque responsable de PhaGDis au Service de la Participation
Communautaire (SPC), à la Direction Régionale de Santé et des Affaires Sociales
(DRSAS) et à la Direction de la Pharmacie, des Laboratoire et de la Médecine
Traditionnelle (DPLMT). Par ailleurs, à la fin de l’année, les PhaGDis établissent un
bilan annuel. Les résultats de ce bilan conditionnent le renouvellement de leur contrat
de gestion des PhaGDis.
8
SCHEMA D’APPROVISIONNEMENT ACTUEL (Contraceptifs)
ACHAT
(Financement
des achats)
Partenaires
MSPF
DPF
SSD/PhaGDis DRSAS
PPS
9
I.2. LA GESTION DE LA CHAINE D’APPROVISIONNEMENT DES
COMPOSANTES PF/MSR/IST-VIH
Madagascar dispose d’une politique nationale pharmaceutique et d’une liste nationale des
médicaments essentiels (LNME) révisable tous les deux ans. La disponibilité de tels
documents résout considérablement les problèmes liés à la sélection des produits. Depuis
l’élaboration du plan stratégique de sécurisation des produits de SR, en mai 2008, une liste
des produits de SR à sécuriser a été établie. Cependant, des produits de SR à sécuriser tels le
sulfate de magnésium, le misoprostol, la prostaglandine, la pilule du lendemain…ne sont pas
inclus dans la LNME.
I.2.2. PREVISION
En ce qui concerne les produits de SR à sécuriser, la mise en place des sous comités
logistiques au sein du comité de coordination SR/PF est une des recommandations formulées
lors de l’élaboration du plan stratégique de sécurisation des produits de SR
- Pour la composante IST/VIH, la prévision est basée sur les objectifs du programme (par
exemple, si le programme se fixe 500.000 dépistages du SIDA, la prévision sera de 500.000
tests de dépistage). Par ailleurs, le programme est subdivisé en plusieurs divisions (IST/VIH,
PEC-VIH,…) avec leurs objectifs respectifs et la combinaison des objectifs des différentes
divisions constitue les objectifs du programme. Aussi, la prévision est la résultante de
l’estimation des besoins de toutes les divisions.
- Pour la composante MSR, L’estimation des besoins en kits individuels d’accouchement est
basée sur les données statistiques (naissances attendues et données démographiques)
disponibles auprès du Service des Statistiques Sanitaires; quant aux matériels et équipements
médicaux, aucune information sur les existants n’est disponible
Pour l’acquisition des produits, différents mécanismes ont été adoptés selon les partenaires
et les sources. Ainsi :
- Pour la composante PF, il y a différentes sources d’acquisition des produits :
• L’USAID assure les achats, la réception et le stockage des produits. Le MSPF prend
en charge le transfert des produits depuis le magasin de l’USAID jusqu’au magasin
de stockage de SALAMA.
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• L’UNFPA assure les achats et l’acheminement des produits jusqu’au port de
Tamatave pour les produits qui arrivent par voie maritime et jusqu'à l’aéroport
d’Ivato pour les produits qui arrivent par voie aérienne. Le MSPF, quant à lui, prend
en charge le dédouanement et le transfert des produits depuis le port de Tamatave
jusqu’au magasin de stockage de SALAMA.
• Pour l’Etat, il existe une ligne budgétaire étatique appuyant le financement et la
gestion des contraceptifs. Depuis 2007, ce budget est géré par la Direction du
Planning Familial (DPF). La commande est passée à la SALAMA et cette dernière
assure, par la suite, les achats, la réception, le stockage et la distribution.
- Pour la composante MSR, une ligne budgétaire gérée par la DPLMT pour l’achat des
médicaments essentiels a permis d’acquérir certains produits de MSR, y compris les Kits
Opérations Césariennes. Parallèlement, des partenaires tels l’UNFPA, Marie Stoppes (MSI),
la Banque Africaine de Développement (BAD) ont contribué à l’achat des kits individuels
d’accouchement et/ou d’équipements médicaux.
- Pour la composante PF : Depuis 2002, les contraceptifs (quelque soient les sources
d’acquisition des produits) ont été intégrés dans le circuit de distribution en Médicaments
Essentiels Génériques et Consommables Médicaux de SALAMA. A ce titre, la centrale
d’achat SALAMA assure l’acheminement des produits, y compris les contraceptifs,
depuis ses magasins centraux jusqu’aux dépôts des Pharmacies de Gros de District
(PhaGDis) de chaque région. Chaque région de Madagascar est desservie par SALAMA
selon un planning d’expédition cyclique (une livraison par trimestre pour les régions faciles
d’accès et une livraison par semestre pour les régions enclavées). Toutefois, la non
disponibilité de moyens de transport au niveau de cette structure l’oblige à sous-traiter
l’acheminement des produits avec des transporteurs privés.
Au niveau des districts, les PPS se réapprovisionnent auprès des PhaGDis et récupèrent leurs
produits avec leurs propres moyens de transport (à pied, transport public, motocyclette, ...).
La passation de commande et la levée des contraceptifs (qui sont distribués gratuitement aux
utilisateurs) se font au même moment que celles des médicaments essentiels génériques et
consommables médicaux. De même, les prestataires des PPS profitent de la revue mensuelle
pour effectuer la commande ou la levée des produits.
11
- Pour la composante MSR : Les produits de cette composante empruntent différents circuits
de distribution en fonction de la source d’acquisition. Ainsi :
• Les produits financés par le budget de l’Etat suivent le circuit de distribution en
Médicaments Essentiels Génériques et Consommables Médicaux de SALAMA.
• Les produits acquis auprès des partenaires sont soit acheminés par ces derniers
jusqu’au niveau de la Direction de la Santé Mère Enfant (DSME) et/ou des Services
de Santé de District soit suivent le circuit de distribution en Médicaments Essentiels
Génériques et Consommables Médicaux de SALAMA.
Au niveau des CSB, deux lieux de stockage sont généralement disponibles : un stock de gros
géré conjointement par le président du COGE et le dispensateur et un stock détail géré par le
dispensateur du CSB. Les spermicides et les préservatifs féminins et masculins ne sont
généralement pas disponibles. Ceci se justifierait par l’absence de demande de la part des
clients. Toutefois, vu le nombre de points de prestations de service où une telle situation a été
rencontrée laisse supposer une insuffisance voire une absence de sensibilisation et d’incitation
à leur utilisation.
Au niveau des districts, une partie des produits contraceptifs est stockée et gérée par le
dispensateur de la PhaGDis tandis qu’une autre partie est directement gérée par le responsable
SR au bureau du District.
Selon les directives du MSPF, les CSB se réapprovisionnent régulièrement tous les deux mois
auprès des PhaGDis. La livraison se fait un mois après la date de la commande.
Dans 93% des cas, les responsables de la distribution des PhaGDis ont déclaré n’exécuter que
les commandes préalablement visées par les responsables du district (Médecin Inspecteur et
responsable FANOME). Les bons de commande contiennent les informations sur l’état de
stock de chaque produit commandé et les formules nécessaires pour le calcul des quantités à
commander.
Les produits réceptionnés sont stockés dans les stocks de gros des CSB qui sont fermés par
deux clés tenues par deux personnes différentes (habituellement le prestataire du CSB et le
président du COGE). Les observations ont montré que les fiches de stock sont à jour dans
85,4% des cas.
Tableau 1 : Pourcentage des PPS utilisant les fiches de stocks et ceux dont les fiches de stock
étaient à jour le jour de visite.
12
Au niveau des stocks détails des CSB, les mouvements de stock relatifs à la gestion
quotidienne des produits sont consignés sur d’autres supports (cahiers, feuilles volantes).
Les données observées ont montré que 36,4% des PPS visités ont eu une rupture de stock d’au
moins un produit (parmi les produits concernés par l’étude) au cours des 3 mois précédent
l’enquête.
Tableau 2 : Pourcentage des PPS ayant eu une rupture de stock d’au moins un produit au
cours des 3 derniers mois.
Parmi les produits des 3 composantes SR étudiées, les produits MSR et ceux nécessaires pour
la prise en charge des IST/VIH sont les plus concernés par les ruptures de stock.
Les ruptures observées au niveau des CSB sont généralement provoquées par les ruptures en
amont du circuit d’approvisionnement. Ainsi :
• SALAMA a été citée comme cause de 66,7% de ruptures au niveau des hôpitaux et de
75% de ruptures au niveau des PhaGDis,
• De même, PhaGDis a été citée comme cause de 66,7% de ruptures au niveau des CHD
et de 82,2% de ruptures au niveau des CSB.
La durée de rupture de stock est très variable allant jusqu’à plus de 6 mois.
Selon les déclarations des responsables des CSB enquêtés, la non disponibilité des
préservatifs et des spermicides se justifierait par le fait qu’ils ne seraient pas utilisés. Aussi,
pour que ces produits ne se périment pas dans leur stock, les prestataires des CSB ont pris la
décision de ne plus commander lesdits produits.
De même, la non disponibilité des DIU, implant,… résulte du fait que le personnel n’a pas été
formé à offrir ces méthodes.
L’analyse des données a montré que 25,3% des PPS ont connu une péremption de produits.
La péremption concerne surtout les préservatifs et spermicides suite à une très faible
utilisation. Parallèlement, on a observé que des produits tels le diazépam, étaient périmés.
13
Ceci témoigne de la non application du principe premier périmé premier sorti (PPPS).
Tableau 4 : Pourcentage des PPS ayant connu une péremption de produits au cours des 3
derniers mois.
Au niveau des CSB, les outils de gestion logistique utilisés comprennent : la fiche de stock, la
fiche de rapport mensuel, le bon de commande/bon de livraison, le registre de PF, le registre
de consultation, le RUMER.
Les fiches de stock sont disponibles au niveau de 96,6% des PPS visités.
Pour les PhaGDis, les outils de gestion logistique se résument principalement en l’utilisation
de fiche de stock, rapports mensuel, rapport trimestriel, bon de commande et cahier des
entrées.
Bien que les mouvements de stock des produits (entrées, consommation, pertes et
ajustements, solde) soient enregistrés sur les fiches de stock, 14,6% n’étaient pas à jour le jour
de la visite.
Les rapports mensuels d’activités (incluant un volet sur les données logistiques des
contraceptifs) sont transmis mensuellement aux districts. Pour les contraceptifs, un rapport
trimestriel d’activités est adressé à la DPF. Les autres produits de SR à sécuriser ne figurent
pas encore dans les rapports mensuels d’activités utilisés actuellement.
Tableau 5 : Pourcentage des PPS ayant déclaré que les délais de livraison sont respectés.
b. La qualité des données logistiques : Dans 96,5% des cas, le stock disponible reporté dans
le dernier rapport mensuel d’activités concorde avec celui enregistré sur la fiche de stock. La
comparaison n’a pu être faite que pour les contraceptifs qui sont actuellement les seuls
produits de SR reportés dans les rapports mensuels d’activités.
Tableau 6 : Pourcentage des PPS où le stock disponible reporté dans le dernier rapport
mensuel d’activités concorde avec celui enregistré sur la fiche de stock.
14
c. Le pourcentage de structures ayant reçu la quantité de produits commandée : L’analyse des
données collectées a montré que 25,2 % de l’ensemble des structures visitées ne reçoivent
pas toujours les quantités commandées. Les écarts constatés sont secondaires soit à une
rupture au niveau de SALAMA soit à une rupture au niveau des PhaGDis.
Toutefois, il est à noter que pour les commandes passées auprès de SALAMA, la totalité des
produits commandés sont livrés dès que lesdits produits sont de nouveau disponibles.
Pour la composante PF, les niveaux de stock Minimum (en dessous duquel les quantités en
stock ne devraient pas descendre)/Maximum (la quantité à ne pas dépasser) établis sont :
• Au niveau des districts : 6 mois pour le niveau minimum et 9 mois pour le niveau
maximum.
• Au niveau des sites PF : 3 mois pour le niveau minimum et 6 mois pour le niveau
maximum.
Ce système de contrôle d’inventaire permet d’éviter les ruptures et/ou les sur stockages de
produits au niveau des différents magasins de stockage. C’est à partir de ce système que les
intervalles de commande sont établis.
Cependant, malgré la mise en place dudit système de contrôle d’inventaire, on a noté que les
inventaires physiques ne se faisaient pas dans 2 % des PPS.
Par ailleurs, l’observation a noté que la majorité des stocks détails des CSB ne respectent
aucune règle de tenue des stocks : les produits sont conservés dans des armoires, sur des
étagères… sans aucun ordre. En outre, on a noté que les niveaux minimum et maximum
établis sont pratiquement ignorés des dispensateurs alors que 77,8% des dispensateurs
enquêtés ont déclaré avoir reçu au moins une formation en gestion logistique.
Au niveau des PhaGDis, les niveaux de stocks minimum et maximum sont réajustés
annuellement en fonction des consommations. Par contre, ces niveaux n’ont jamais connu de
réajustement au niveau de la majorité des CSB.
Au niveau des PhaGDis, les conditions d’emmagasinage des produits sont généralement
satisfaisantes. L’espace de stockage est suffisante dans 83,8% des cas. Pour les contraceptifs,
une partie est stockée et gérée par les PhaGDis tandis qu’une autre partie est stockée et gérée
par le responsable SR du district.
15
Tableau 8 : Pourcentage des PPS qui ont un espace de stockage suffisant.
Au niveau des CSB, outre les contraceptifs qui sont stockés et gérés par les prestataires PF,
les autres produits sont gérés par le dispensateur. Pratiquement, tous les sites visités ne
disposaient pas de matériel anti-incendie le jour de la visite.
V. CONTEXTE ORGANISATIONNEL
Depuis que les contraceptifs ont été intégrés dans le système de distribution des médicaments
essentiels génériques, en 2002, le système de gestion logistique des contraceptifs est
performant en terme d’acquisition des produits, de stockage, de distribution, d’assurance
qualité et de système d’information.
A chaque niveau du système, la gestion et le suivi des produits contraceptifs sont confiés à un
agent. Pour renforcer le système, un manuel de procédures de gestion de l’approvisionnement
des produits contraceptifs au niveau site PF a été élaboré.
Par ailleurs, un comité de coordination nationale SR/PF a été crée aux fins de garantir la
disponibilité permanente des produits contraceptifs. Ce comité, composé du MSPF et des
partenaires, est chargé de la prévision et de l’élaboration des plans d’approvisionnement en
contraceptifs. La résultante de toutes ces interventions fait que les contraceptifs ont une
disponibilité plus régulière et plus constante par rapport aux autres produits.
Au cours de l’enquête, 77% des dispensateurs des PPS ont déclaré avoir reçu au moins une
formation en techniques de gestion logistique. En 2008, 100% des responsables PF des 111
districts que compte Madagascar, ont bénéficié d’une formation de remise à niveau y compris
pour la gestion logistique. Ceci explique la nette différence observée entre la qualité de la
gestion logistique (collecte des données, utilisation des outils de gestion) des contraceptifs et
de celle des autres médicaments essentiels.
Tableau 9 : Pourcentage des dispensateurs des PPS ayant reçu au moins une formation en
gestion logistique.
V.1.2. SUPERVISION
16
Au niveau district, une équipe pluridisciplinaire (Equipe Cadre de district) a en charge
d’effectuer la supervision intégrée des PPS du district. Lors de l’enquête, 95,1% des
dispensateurs ont déclaré avoir reçu au moins une visite de supervision au cours de l’année
2008. Toutefois, 36,8% des personnes enquêtées ont déclaré que les visites de supervision ne
se font pas régulièrement au niveau des districts.
Tableau 10 : Pourcentage des dispensateurs des PPS ayant déclaré avoir reçu au moins une
visite de supervision au cours de l’année et pourcentage de ceux qui ont déclaré que les visites
de supervisions sont irrégulières.
V.3. FINANCEMENT/COORDINATION
La mise en œuvre du plan de sécurisation des produits de SR exige des moyens financiers
accrus pour améliorer les capacités du système d’approvisionnement actuel pour assurer la
disponibilité permanente des produits de SR.
En ce qui concerne les contraceptifs, leur financement est assuré par le MSPF et les
partenaires, principalement, l’UNFPA, l’USAID et la Banque Mondiale.
17
d’une partie desdits produits. Cependant, bien qu’en progression d’une année à l’autre, cette
contribution de l’Etat est encore loin de pouvoir satisfaire les demandes sans l’intervention
financière et l’appui des partenaires. En effet, le financement de l’acquisition des
contraceptifs et autres produits de SR est essentiellement assuré par les partenaires, entre
autres, l’UNFPA, l’USAID et la Banque Mondiale. Cependant, avec une population
composée à 50% des moins de 15 ans, Madagascar doit s’attendre, d’ici quelques années, à
une augmentation considérable des besoins en produits de SR en raison des effets combinés
de la croissance démographique, de l’accroissement des demandes et du nombre de jeunes
arrivant à l’age de reproduction. Aussi, pour assurer un approvisionnement durable et régulier
en produits de SR, l’Etat doit assurer la disponibilité des fonds nécessaires en affectant plus
de crédits budgétaires aux produits de SR et en s’assurant d’un engagement financier collectif
de tous les partenaires impliqués.
18
ANALYSE DES FORCES, FAIBLESSES, OPPORTUNITES ET MENACES DU SYSTEME ACTUEL
Composantes du
système
FORCES FAIBLESSES OPPORTUNITES MENACES
d’approvisionne
ment
I. PRODUITS •Un système fonctionnel •Existence de multiples •Retrait d’un ou de plusieurs
d’enregistrement des produits circuits d’approvisionnement bailleurs
est mis en place à la DPLMT en produits de SR •Réorientation de l’appui
•Existence du programme •La contribution financière financier des partenaires vers
Marketing social pour la de l’Etat est largement d’autres priorités
promotion des activités et des insuffisante pour garantir la
produits de SR (PSI) disponibilité pérenne des
•Approvisionnement en produits de SR
produits assuré par l’Etat,
SALAMA, les partenaires
(UNFPA, USAID, PSI,…)
II. CAPACITES
II.1. Sélection •Disponibilité de la LNME
incluant la majorité des
produits de SR
•Liste des produits de SR à
sécuriser disponible au
niveau central
II.2. Prévision •Existence d’un comité de •Pas de procédures pré- •L’existence du comité de
coordination nationale SR/PF établies pour la prévision des coordination SR/PF facilite
qui organise 2 ateliers par an besoins pour les l’intégration des deux
(MSPF et partenaires) pour la composantes MSR et composantes MSR et
prévision et planification de IST/VIH IST/VIH
l’approvisionnement en
contraceptifs
•La prévision est basée sur la
19
consommation ajustée des
PPS
II.3. Acquisition •Engagement collectif de •SALAMA exécute les •La disponibilité du circuit •Capacités réelles de
et achat des l’Etat et des partenaires dans commandes mais n’intervient d’approvisionnement en SALAMA pour assurer le
produits l’approvisionnement en pas dans la quantification des MEG de SALAMA fonctionnement adéquat d’un
contraceptifs besoins constitue une porte d’entrée système
•Centralisation des principales •Rupture de certains produits pour la mise en place d’un d’approvisionnement unique
fonctions logistiques au pour les 3 composantes PF- système unique en matière (disponibilité de fonds,
niveau de SALAMA MSR-IST/VIH d’approvisionnement. moyens logistiques…)
•Existence d’un laboratoire de •L’état du stock des PPS est
contrôle de qualité fonctionnel vérifié lors de la passation de
•Pas de ruptures de commandes
contraceptifs au niveau central •Les quantités de produits de
SR demandées ne sont pas
toujours obtenues en totalité
II.4. Entreposage •Les normes d’entreposage •Manuels de gestion logistique
et existent dans le manuel de non disponibles au niveau de
stockage procédures pour la gestion de certains PPS
l’approvisionnement des •Capacité de stockage
produits contraceptifs au insuffisante dans les structures
niveau site PF sanitaires
•Disponibilité d`espace •Le délai de livraison des
adéquat de stockage au niveau produits n’est pas respecté à
des CSB (stock de gros et tous les niveaux
stock détail) •Les PPS enlèvent leurs
•Existence de la chaîne de produits auprès des PhaGDis
froid dans les PPS avec leurs propres moyens
II.5. Transport et •SALAMA achemine les •SALAMA ne dispose pas de
distribution médicaments essentiels, y moyens de transport pour
compris les contraceptifs, acheminer les produits
jusqu’au niveau des districts jusqu’au niveau des districts
•Le transport des produits est
20
sous-traité avec des
transporteurs privés.
II.6. Procédures •Disponibilité de manuel de •Directives PPPS non
de procédures pour la gestion de respectées par tous les PPS
contrôle l’approvisionnement des •Des procédures écrites pour
d’inventaire produits contraceptifs au la destruction de produits de
niveau site PF SR avariés/périmés ne sont
•Les produits avariés/périmés pas disponibles dans tous les
sont retirés du stock PPS visités
•Niveau de stock •La péremption concerne les
minimum/maximum établi produits des 3 composantes
pour les contraceptifs SR évaluées
• Les directives concernant
les niveaux minimum et
maximum des produits ne
sont pas maîtrisées par les
dispensateurs
II.7. Utilisation •Il existe des protocoles et •Pas de protocoles et •Permet de renforcer •Capacités de l’Etat pour le
des algorithmes de prise en charge procédures écrites dans tous l’amélioration de la qualité financement des produits en
produits pour la prestation des services les PPS (destruction des des prestations et cas de retrait d’un ou de
de PF/MSR/IST-VIH; produits…) l’utilisation rationnelle des plusieurs partenaires
•Gratuité des contraceptifs •Couverture limitée et faible produits.
utilisation des services de SR
II.8. Système •Utilisation d’outils de gestion •Le système informatisé est
d’information logistique standardisés très peu utilisé dans le
pour la •La fréquence des rapports traitement et la compilation
gestion logistique logistiques est mensuelle et des données logistiques
(SIGL) trimestrielle •Les rapports mensuels
•Le système d’information d’activités ne rapportent que
existant les données logistiques sur les
comprend des outils de contraceptifs
gestion logistiques •Insuffisance des capacités
21
•Les rapports mensuels pour la gestion du SIGL
d’activités prennent en compte (tenue de la fiche de stock…)
la consommation des
contraceptifs
•Existence d’un manuel de
procédures pour la gestion de
l’approvisionnement des
produits contraceptifs au
niveau site PF
•Disponibilité d’agent
responsable de la compilation
des données logistiques au
niveau des districts
•Le niveau central (DPLMT,
SPC, DPF) reçoivent des
informations sur les données
logistiques des PPS
•Le SIGL est utilisé pour le
suivi des mouvements de
stock lors de la passation de
commande de contraceptifs
III. SUPPORT ORGANISATIONNEL POUR LA LOGISTIQUE
Supervision •Les membres de l’équipe •Les visites de supervision •Disponibilité de fonds
cadre de district effectuent sont irrégulières suffisants pour la réalisation
des visites de supervision des supervisions formatives
régulières
22
RECOMMANDATIONS
SELECTION
• Réviser la LNME et y inclure tous les produits de SR nécessaires
PREVISION
• Intégrer la prévision et planification de l’approvisionnement en produits de SR dans les 2
ateliers semestriels du comité SR/PF
• Former les responsables de la DSME, IST/VIH aux techniques de prévision
ENTREPOSAGE ET STOCKAGE
• Renforcer le système de contrôle de l’inventaire des produits de SR (PPPS, niveaux
min/max,…)
• Renforcer la supervision formative
• Elaborer un manuel de procédures de gestion des produits de SR
• Améliorer les conditions de stockage des PhaGDis et des PPS
TRANSPORT ET DISTRIBUTION
• Assurer le transport des produits jusqu’au niveau des PPS
• Renforcer les capacités de distribution de SALAMA : disponibilité de véhicules
adaptés pour le transport et la distribution des produits
• Allouer des fonds pour le transport jusqu’aux PPS aux PhaGDis pendant la
première année tout en renforçant les capacités des DRSAS
FORMATION
• Former/recycler le personnel sur la gestion logistique
•Réviser les curricula de formation
•Respecter le profil lors du recrutement des dispensateurs
23
•Elaborer un plan de suivi des formations
SUPERVISION
• Allouer des ressources suffisantes pour les activités de supervision
• Renforcer le système de supervision formative régulière des dispensateurs des PPS
•Elaborer les normes, standards et outils de supervision de la gestion logistique.
PROPOSITIONS
I. Le circuit sera alimenté par les ressources disponibles mises dans un fonds commun (Etat et
partenaires). A ce titre, deux scénarios sont possibles :
1. Soit SALAMA effectue les achats auprès de ses propres fournisseurs (1).
2. Soit SALAMA devient l’interlocuteur pour l’UNFPA (2). Dans ce sens, SALAMA
adresse une requête auprès du Représentant de l’UNFPA pour pouvoir passer les
commandes à Copenhague.
II. Un comité de gestion sera mis en place pour se charger de la gestion des ressources.
III. Les sous-comités logistiques au sein du comité de coordination nationale SR/PF
assureront l’évaluation des besoins pour chaque composante PF/MSR/IST-VIH.
IV. La centrale d’achat SALAMA centralisera toutes les fonctions logistiques : les achats
tant nationaux qu’internationaux, la réception, le stockage et l’acheminement des
produits jusqu’aux dépôts régionaux des PhaGDis. A cet effet, elle utilisera ses propres
moyens de transport (à mettre à disposition).
Transport : SALAMA accordera une attention particulière au développement de son système
de transport pour assurer une livraison régulière et opportune afin de réduire les délais
d’approvisionnement : En effet, les produits pour la composante IST/VIH coûtent chers et ont
généralement une brève période de validité (la période de validité n’est que de six mois après
la fabrication pour les trousses de dépistage du VIH).
Pour le SIGL :
• Réactualiser les outils de gestion et les diffuser à tous les PPS (identique au bon de
commande/rapport utilisé pour les contraceptifs)
• Instaurer un système de commande obligatoire au niveau des districts
• Faire respecter les intervalles de commandes et les procédures (commande/rapport)
• SALAMA sera aussi destinataire des rapports logistiques (mensuel et trimestriel).
24
SCHEMA D’APPROVISIONNEMENT PROPOSE
(Financement
des achats)
Fonds
ACHAT commun
UNFPA (2)
MSPF
SALAMA (1) Partenaires
DSME
DPF Sous-comités logistiques PF/MSR/IST-VIH :
IST/VIH -Evaluation des besoins et
-Détermination des plans d’approvisionnement
SSD/PhaGDis DRSAS
Au terme de l’étude, les résultats de l’évaluation ont fait ressortir que le système
d’approvisionnement en produits de SR en place actuellement souffre, en premier lieu, de
l’existence d’une multitude de circuits d’approvisionnement parallèles. Cette situation risque
de compromettre l’effectivité de l’accessibilité et de la disponibilité pérenne des produits de
SR visée par le plan stratégique de sécurisation des produits de SR.
Toutefois, la contribution financière de l’Etat est l’un des points forts du système
d’approvisionnement en produits de SR actuel. En effet, bien que moindre part rapport à celle
des partenaires, cette action de l’Etat traduit sa volonté politique de parvenir à une inversion
des tendances actuelles en matière de SR.
26
PLAN DE MISE EN OEUVRE 2009
Composantes du
Dates, durées, Montant
système ACTIVITES Responsables
lieux (Usd)
d’approvisionnement
Produits ACTIVITE 1: Mettre en place un système d’approvisionnement unique
Planifier et organiser une réunion de concertation entre le MSPF et MSPF 1 fois en 2009. 500
les partenaires pour discuter de la faisabilité et la validation du Partenaires 1 jour
circuit
Utilisation des ACTIVITE 2: Disséminer les protocoles et procédures écrites en SR dans les PPS (procédures de destruction de
produits produits à tous les niveaux)
Recenser et collecter les protocoles et procédures écrites en SR DSME 1 fois en 2009 500
existant et les disséminer dans les PPS DPF 5 jours
IST/VIH
SIGL ACTIVITE 3: Former/recycler les dispensateurs et les prestataires à l’utilisation des outils de gestion logistique
Formation/Recyclage des dispensateurs des PPS : 111 MSPF 4 fois en 2009. 63.000
dispensateurs des PhaGDis et 2412 dispensateurs de PPS en 2009 Partenaires 3 jours
avec un accent particulier sur le système de contrôle de l'inventaire
(la mise à jour des fiches de stock, les niveaux minimum
/maximum, PPPS), les normes et standards de stockage
Distribution des guides standardisés sur les différents volets de MSPF 1 fois en 2009 1000
l'approvisionnement dans les PPS Partenaires 1 jour
27
ACTIVITE 4: Etendre l’utilisation du logiciel de gestion logistique (CHANNEL) dans les autres districts
28
Stockage ACTIVITE 8 : Améliorer les conditions de stockage
Elaboration d'un manuel de procédures de gestion des produits de DSME 1 fois en 2009. 1000
SR au niveau PPS DPF 5 jours
IST/VIH
Diffuser les normes et standards de stockage MSPF 1 fois en 2009 1000
Partenaires 1 jour
Fourniture aux 22 PhaGDis de matériel de lutte contre l'incendie MSPF 1 fois en 2009 2000
Partenaires 1 jour
Transport et ACTIVITE 9 : Assurer le transport des produits jusqu’au niveau des PPS
distribution
Organiser une rencontre entre le MSPF, les partenaires et les SALAMA 1 fois en 2009 1000
responsables de SALAMA pour discuter du renforcement des MSPF 1 jour
capacités de distribution de SALAMA (disponibilité de véhicules Partenaires
adaptés pour le transport et la distribution des produits)
Organiser une rencontre entre le MSPF et les partenaires pour MSPF 1 fois en 2009 1000
discuter de l’allocation de ressources pour le transport des produits Partenaires 1 jour
depuis les PhaGDis jusqu’aux PPS
Formation Réviser les curricula de formation MSPF 1 fois en 2009 1000
4 jours
Elaborer un plan de suivi des formations MSPF 1 fois en 2009 1000
4 jours
Supervision ACTIVITE 10: Renforcer la supervision formative
Organiser une rencontre entre le MSPF et les partenaires pour MSPF Elaborer un 1000
discuter de l’allocation de ressources suffisantes pour les activités Partenaires plan de mise en
de supervision oeuvre
Elaborer les normes, standards et outils de supervision de la gestion MSPF 1 fois en 2009 1000
logistique Partenaires 5 jours
29
Appui technique ACTIVITE 11 : Recrutement d’un consultant national pour UNFPA 2009-2011 60.000
deux ans
TOTAL 324.500
30
ANNEXE 1 : BIBLIOGRAPHIE
31
ANNEXE 2 : TABLEAU DE SYNTHESE DES VALEURS ACTUELS DES
INDICATEURS ET PROPOSITION DES CIBLES
32
33
34
ANNEXE 4 : Terme de référence Consultant National
Evaluation du système actuel (évaluation des besoins, capacités d’approvisionnement et
outils pour la gestion des produits de SR) en vue d’une sécurisation des produits de SR
Madagascar
CONTEXTE
La sécurisation des produits de SR figure parmi les initiatives de reforme définies dans les
priorités du Madagascar Action Plan 2007-2012. A ce titre, elle exige une attention
immédiate, une collaboration entre toutes les parties prenantes tant gouvernementales que la
population.
Dans le cadre de la SPSR, pour atteindre les objectifs fixés dans le MAP (augmenter de 18% à
30% la prévalence contraceptive en 2012 et réduire de 469 à 273 pour 100.000 naissances
vivantes la mortalité maternelle), le MSPF a établi et signé un Protocole d’Accord avec
l’UNFPA pour renforcer la sécurisation des produits de SR durant la période 2008-2012.
Taches spécifiques :
Résultats attendus
35
1 Les forces, les faiblesses, les opportunités et les défis du système
d’approvisionnement/logistique actuel et se focalisant sur :
o Les capacités d’organisation incluant la disponibilité de ressources formées en matière
d’approvisionnement,
o La structure du système de gestion et sa flexibilité,
o L’analyse des politiques et procédures existantes,
o Les expériences internationales et la disponibilité des informations en matière
d’approvisionnement,
o L’accès à l’information et au processus de prise de décision,
o La transparence et la recevabilité dans toutes les transactions.
PROFIL DU CONSULTANT
36
ANNEXE 5 : Terme de référence Superviseur d’enquête
Evaluation du système actuel (évaluation des besoins, capacités d’approvisionnement et
outils pour la gestion des produits de SR) en vue d’une sécurisation des produits de SR
Madagascar
1 Contexte :
La sécurisation des produits de SR figure parmi les initiatives de réforme définies dans les
priorités immédiates du Madagascar Action Plan (MAP) 2007-2012. A ce titre elle exige une
attention immédiate, une collaboration entre toutes les parties prenantes tant
gouvernementales que privées ainsi que des ressources adéquates afin de satisfaire les besoins
en produits de SR de la population
Dans le cadre de la SPSR, pour atteindre les objectifs fixés dans le MAP (augmenter de 18% à
30% le taux de prévalence contraceptive en 2012 et réduire de 469 à 273 pour 100 000
naissances vivantes la mortalité maternelle, le MSPF a établi et signé un Protocole d’Accord
avec UNFPA pour renforcer la sécurisation des produits de SR durant la période 2008-2012.
Or, l’analyse de la situation établie à partir de la revue de la littérature, d’interviews
d’intervenants clés au niveau central et sur le terrain, complétés par des focus group réalisés à
l’aide de l’outil RCSHAT a clairement permis d’établir des faiblesses et des insuffisances au
niveau des composantes nécessaires pour garantir une sécurisation des produits SR tels que
les politiques et règlementations, la coordination des interventions, l’engagement, le
financement, la demande et l’utilisation des produits ainsi que les capacités nationales de
gestion logistique des produits de la Santé de la Reproduction tel qu’il est mis en place dans le
contexte actuel.
Pour atteindre l’objectif de l’étude, des enquêtes auprès des points de prestation dont les
formations sanitaires, les pharmacies de gros des districts qui approvisionnent les formations
sanitaires en produits SR, et des agents communautaires sont prévues dans l’étude.
37
2 Superviseurs
b. Profil du superviseur
• Homme ou femme
• Diplôme universitaire ou bac +3
• Expérience en matière d’enquête et supervision d’enquête
• Expérience dans la conduite de Focus group
• Aptitude physique
• Bon communicateur
• Maîtrise de la langue malagasy
• Maîtrise de la langue française
• Forte capacité rédactionnelle
• Capacité organisationnelle
• Aime travailler en équipe
• Connaissances du dialecte local et en Santé de la reproduction ainsi que de la
logistique seraient des atouts
38
ANNEXE 6 : Terme de référence Enquêteur
Evaluation du système actuel (évaluation des besoins, capacités d’approvisionnement et
outils pour la gestion des produits de SR) en vue d’une sécurisation des produits de SR
Madagascar
1 Contexte :
La sécurisation des produits de SR figure parmi les initiatives de réforme définies dans les
priorités immédiates du Madagascar Action Plan (MAP) 2007-2012. A ce titre elle exige une
attention immédiate, une collaboration entre toutes les parties prenantes tant
gouvernementales que privées ainsi que des ressources adéquates afin de satisfaire les besoins
en produits de SR de la population
Dans le cadre de la SPSR, pour atteindre les objectifs fixés dans le MAP (augmenter de 18% à
30% le taux de prévalence contraceptive en 2012 et réduire de 469 à 273 pour 100 000
naissances vivantes la mortalité maternelle, le MSPF a établi et signé un Protocole d’Accord
avec UNFPA pour renforcer la sécurisation des produits de SR durant la période 2008-2012.
Or, l’analyse de la situation établie à partir de la revue de la littérature, d’interviews
d’intervenants clés au niveau central et sur le terrain, complétés par des focus group réalisés à
l’aide de l’outil RCSHAT a clairement permis d’établir des faiblesses et des insuffisances au
niveau des composantes nécessaires pour garantir une sécurisation des produits SR tels que
les politiques et règlementations, la coordination des interventions, l’engagement, le
financement, la demande et l’utilisation des produits ainsi que les capacités nationales de
gestion logistique des produits de la Santé de la Reproduction tel qu’il est mis en place dans le
contexte actuel.
Pour atteindre l’objectif de l’étude, des enquêtes auprès des points de prestation dont les
formations sanitaires, les pharmacies de gros des districts qui approvisionnent les formations
sanitaires en produits SR, et des agents communautaires sont prévues dans l’étude.
39
2 Enquêteurs :
b. Profil de l’enquêteur
• Bac +2
• Expérience en matière d’enquête
• Aptitude physique
• Bon communicateur
• Maîtrise de la langue locale
• Disponible durant les jours prévus de l’enquête même le week-end
• Disposé à passer la nuit dans la communauté
• Connaissance en matière de la santé de la reproduction et logistique est un
atout.
40
ANNEXE 7 LISTE DES SUPERVISEURS
41
ANNEXE 8 : QUESTIONNAIRE
REGION : [____________________________________]
DISTRICT : [_____________________________________]
CODE
PHAGDIS / Formation sanitaire : [__________________________________]
Ι ___ Ι ___Ι ___Ι
Source d'éclairage : __________________________________
Nom de l’enquêteur :
________________________________________________
Nom du Superviseur : _______________________________________________
Date : ______________________
Sexe : M F
N° QUESTIONS REPONSES
La personne enquêtée est-elle au courant de l’existence de produits
1 OUI NON
santé de la reproduction (SR) à sécuriser ?
2 Une personne est-elle chargée spécifiquement de la logistique? OUI NON
3 Si oui, qui est cette personne ? (qualification,…) :
4 Un système informatisé de gestion logistique est-t-il mis en place ? OUI NON
Des outils ou manuels en matière de collecte de données sont-ils disponibles ?
Registre de consultation OUI NON
Registre PF OUI NON
5
Registre MSR OUI NON
Rapport Mensuel d’Activités OUI NON
RUMER OUI NON
42
Fiches de stock OUI NON
Bon de Commande OUI NON
Autres :
A qui l’information logistique collectée est-elle fournie ?
6
____________________________________________________________________
N° QUESTIONS REPONSES
Un manuel pour l’entreposage et le stockage des produits est-il OUI NON
8
disponible ?
9 La capacité de stockage existante est-elle suffisante ? (Utilisez la liste) OUI NON
Si non, comment le manque de capacité de stockage est-il géré ?
• Diminution des quantités commandées
• Location d’autres endroits pour emmagasiner
10
• Construction de magasin
• Autres : _______________________________________________________
Citer les produits de SR qui ont été en rupture de stock pendant ces périodes (Utiliser la
13
liste) :
Quelles étaient les causes de cette rupture de stock en produits de SR ?
• Rupture au niveau de Salama
• Rupture au niveau de PhaGDis
14
• Non maîtrise des consommations réelles
• Retard de livraison
• Autres : ___________________________
Pendant combien de jours cette rupture de stock a-t-elle duré ? _________ jours
15
43
Quels sont les niveaux de stock minimum / maximum autorisés?
20 • Minimum : ________ (mois)
• Maximum : ________ (mois)
21 Des fiches de stocks sont-elles disponibles au lieu de stockage ? OUI NON
Si oui, vérifier si :
1. Les fiches de stock sont à jour OUI NON
2. Les informations inscrites sur les fiches de stock concordent avec
OUI NON
celles de l’inventaire physique.
22
3. Les informations inscrites (SOLDE) sur les fiches de stock
OUI NON
concordent avec celles inscrites sur le rapport mensuel d’activités.
4. Les niveaux de stock minimum et maximum par produit sont
OUI NON
respectés
Les procédures de contrôle de stock « Premier Périmé Premier Servi »
23 OUI NON
sont-elles respectées ?
Selon quelle fréquence les inventaires physiques sont-ils effectués ?
24
Hebdomadaire Mensuelle, Trimestrielle, Semestrielle Autres : _________
Selon quelle fréquence les niveaux de stock minimum / maximum des produits sont-ils
25 revus ?
Hebdomadaire Mensuelle, Trimestrielle, Semestrielle Autres : _________
Des procédures écrites ou des principes directeurs pour la destruction
26 OUI NON
des produits de SR avariés ou périmés sont-ils disponibles ?
27 Des produits de SR avariés / périmés existent-ils parmi le stock ? OUI NON
Si oui, quels produits de SR (mentionnez leur quantité respective) ?
28 _____________________________________________________________________
_____________________________________________________________________
Si ils existent, les produits de SR avariés / périmés sont-ils
29 OUI NON
physiquement séparés du stock ?
Un endroit pour le stockage des produits de SR nécessitant une chaîne
30 OUI NON
du froid (Frigo,…) est-il disponible ?
31 Les conditions de stockage sont-elles conformes à la norme ? OUI NON
Qui prend en charge le frais de transport des produits jusqu’au lieu de stockage ?
32
___________________________________________________________
33 La route est-elle praticable en toute saison ? OUI NON
N° QUESTIONS REPONSES
Disposez-vous de la Liste Nationale des Médicaments Essentiels OUI NON
34
(LNME) ?
35 Utilisez-vous la LNME pour les commandes de médicaments ? OUI NON
36 A quel intervalle se font les approvisionnements ?_______________ (semaines)
Qui détermine les quantités de réapprovisionnement ?__________________________
37
_____________________________________________________________________
38 Les quantités livrées correspondent-elles aux quantités commandées ? OUI NON
39 Si non, pourquoi ? ________________________________
Quels sont les délais entre la commande et la réception des produits ?
40
___________ jours
44
41 Les délais de livraison prévus sont-ils respectés ? OUI NON
Avant de faire toute nouvelle demande d’approvisionnement, les
42 données logistiques sont-elles utilisées pour un contrôle continu du OUI NON
stock disponible?
Avez-vous déjà connu des contraintes financières par insuffisance de
43 OUI NON
fonds ou autres problèmes qui ont limité les achats de produits ?
Si oui, expliquez ?
44
________________________________________________________
N° QUESTIONS REPONSES
45 Des visites de supervision sont-elles faites ? OUI NON
I. Pour les superviseurs :
1. Qui supervisez-vous : ________________________________________________
2. La fréquence des visites de supervision est-elle régulière ? OUI NON
3. Si non, pourquoi ?
• Manque de ressources
• Autres priorités
• Autres : ________________________________
3. Quelles entités participent aux visites de supervision ?
46
DRS BSD PHAGDIS Autres : __________________
45
Si oui :
1 - Par qui ? __________________________________________
2 - Dans quels domaines la formation a-t-elle été dispensée :
• présentation des rapports SIGL
52 • stockage adéquat des produits de santé
• maintien des niveaux de stock adéquats (maximum/minimum)
• estimation des besoins
• calcul des quantités à commander
• Autres : _________________________
Les prestataires ont-ils été formés en :
• techniques de conseil
• techniques contraceptives appropriées : pose et retrait (stérilet ou implant…)
53
• système logistique du renouvellement des stocks
• Autres : _______________________________
N° QUESTIONS REPONSES
54 Des protocoles thérapeutiques standardisés sont-ils disponibles ? OUI NON
Si oui, lesquels (CITER ceux qui sont réellement existants)
- Exemple : Algorithme IST
- ________________________
55 - ________________________
- ________________________
- ________________________
En ce qui concerne les produits de SR, combien de produits fournissez-vous par clients
57
(Utilisez la liste) ?
46
SCHEMA DE STOCKAGE
47
LISTE DES PRODUITS DE SR A SECURISER
Niveaux de
Produits en
stock
rupture de Durée de la Produits Quantité de
minimum
stock au cours rupture (en périmés ou produit fournie à
/maximum
des 3 derniers jours) avariés chaque client
respectés
mois
(Oui/Non)
PRODUITS MSR
Ketamine hydrochloride
Thiopental
Bupivacaine hydrochloride
Fentanyl 500 microg
Pancuronium
Lidocaine hydrochloride 2%
Atropine sulfate
Paracétamol 500mg
Paracétamol 100mg
Hydrocortisone 100mg inj
Mebendazol 100mg
Amoxicilline 500mg gel
Ampicilline 1g inj
Benzathine penicilline 2.4 MUI inj
Erythromycine
48
Gentamicine 40mg/ml inj
Ciprofloxacine
Quinine dihydrochloride 300mg inj
Sulfadoxine-pyrimethamine cp
Fer acide folique cp
Phytomenadione (Vitamine K1) 10mg/ml inj
Furosémide 40mg – cp
Hydralazine inj
Cimetidine 200mg
Butylscopolamine 20mg/ml inj
Ergometrine maleate inj
Oxytocine 5/10 UI/ml inj
Diazépam 5mg/ml inj
Sulfate de magnésium
Salbutamol inj
Sérum glucose isotonique 5%
Sérum salé isotonique 0,9%
Ringer lactate
Rétinol (vit A) – 200000 UI – caps
Calcium gluconate 100mg/ml – inj
Carnet de santé
Moustiquaire imprégné
Test dépistage syphilis, VIH
Tensiomètre
Stéthoscope obstétrical
Pèse personne
Table d'examen
49
Kit accouchement individuel
Kit transfusion
Kit consommable OC
Ventouse obstétricale
Kit aspiration manuelle intra-utérine (AMIU)
PRODUITS IST/VIH
Cura 7
Génicure
Nystatine
Préservatifs
Test de dépistage syphilis
Test de dépistage VIH
Médicaments ARV
CONTRACEPTIFS
Lofemenal
Ovrette
Depoprovera
Dispositif intra-utérin (TCU 380A)
Implanon
Préservatifs féminins
Préservatifs masculins
Spermicides
Collier du cycle
Sources : Plan stratégique de sécurisation des produits de Santé de la Reproduction à Madagascar 2008 – 2012.
50
ANNEXE 9 : LISTE DES SITES VISITES
CSB2 Ambandriaka
CSB2 Antsangasanga
CSB2 Andilanatoby
CSB1 Andranokobaka
CSB1 Ambohiboatavo
Ambatondrazaka
CSB2 Manakambahiny Ouest
CSB2 Bejofo
CSB1 Tsinjoarivo
CSB2 Ilafy
ALAOTRA MANGORO
CSB1 Ambohidelilahy
CSB2 Amparafaravola
CSB2 Ampasikely
Amparafaravola
CSB1 Andilana Sud
CSB1 Vohitraivo
CSB1 Ambatobe
CSB2 Bemaitso
Andilamena
CSB2 Andilamena
CSB1 Sahavolo
CSB2 Ambohibary
CSB1 Ambodirano - Mangoro
CSB2 Ampasimpotsy - Gare CHD II
Moramanga
CSB1 Bembary Moramanga
CSB2 Anosibe Ifody
CSB1 Marovoay
CSB1 Marovonona
CSB1 Vohipeno
CSB2 Ambalabe II B
ANALANJIROFO
CSB2 Mahambo
Fenoarivo
Atsinanana CSB2 Ambodimanga
CSB2Fenerive –Est
CSB2 Ampasina Mangoro
CSB1 Rantolava
CSB1 Anjiro
CSB2 Vavatenina
Vavatenina
CSB2 Maromitety
CSB1 Manankatafana
Soaneran’Ivongo
CSB2 Maromitety
Anosibe an’Ala SSD Anosibe an’ala
51
CSB2 Anosibe an’Ala
CSB1Mahefa
CSB2 Ambatoharanana
TOTAL : 47 sites
• 2 CHD
• 1 PhaGDis
• 44 CSB
TOTAL : 17 sites
• 1 CHD
• 1 PhaGDis
• 15 CSB
52
CSB2 Ambohidroa Ambohimiandra
Antananarivo Maternité
Renivohitra CSB2 Isotry Annexe* Befela
CSB2 Ambohipo* Tsaralalana
CSB2 Anosiarivo
CSB2 Ambohimanga Rova
CSB1 Ankadinandriana
Antananarivo CHD I Anosy
Avaradrano CSB2 Fiaferana Avaratra
CSB2 Ankadikely
CSB2 Manandriana
CSB2 Anosy Avaratra
CSB2 Alatsinainy Ambazaha
Antananarivo CSB2 Antanetikely Ambohijoky
Atsimondrano CSB2 Soavina
CSB2 Ampanefy NC 08
CSB2 Talatamaty
CSB2 lanarivo
CSB2 Ambohidratrimo
ANALAMANGA
53
CSB2 Carion
CSB1 Ambanintsena
CSB2 Ambohimanarivo
CSB2 Ambohitrony
Antsirabe I CSB1 Mandriankeniheny
CSB2 Alakamisy
CSB2 Ambano
CSB1 Kianjasoa
Antsirabe II CSB2 Vinaninkarena
CSB2 Antsoantany
CSB1 Belazao
CSB2 Antanimandry
CSB1 Antakasina
PhaGDis
CSB2 Antanamalaza
VAKIN’ ANKARATRA
Ambatolampy
CSB2 Behenjy
CSB1 Anjamanga
CSB2 Antanifotsy
CSB2 Ambatomiady CHD I
Antanifotsy
CSB2 Amboniandrefana Antanifotsy
CSB1 Ambatomisaina
CSB2 Antsahalava
CSB2 AlakamisyAnativato
CSB2 Ambatomikolahy
CSB2 Soavina
Betafo
CSB1 Andranomafana
CSB2 Betafo
CSB1 Ambohijato mandritsara
CSB1 Faratsiho
Faratsiho CSB1 Antsapanimahazo
CSB1 Vinanony sud
TOTAL : 76 sites
• 3 CHU
• 4 CHD
• 69 CSB
54
CSB2 Manambaro
CSB1 Mandiso
CSB2 Ampasy Nahampoana
CSB2 Bevoay
CSB2 Iazohambo
CSB2 Ifarantsa
Taolagnaro
CSB2 Mahatalaky
CSB2 Ranomafana
CSB2 Analapatsy
CSB2 Fenoevo Efita
ANOSY
CSB2 Ankaramena
CSB2 Soanierana
CSB2 Amboasary Sud
CSB2 Behara
CSB2 Sampona
CSB2 Esira
Amboasary
Atsimo CSB2 Ifotaka
CSB2 Maromby
CSB2 Elonty
CSB2 Manevy
CSB2 Tranomaro
TOTAL : 21 CSB
55
CSB2 Besakoa
CSB2 Sanfily
Toliary I
CSB2 Tanambao I
CSB2 Tsimenatse
CSB2 Ambohimahavelona
CSB1 Ankilimalinika
CSB2 Beheloka
CSB2 Manombo sud
PhaGDis CSB2 Miary
Toliary II CSB2 Ankiloaliky
CSB2 Ankaraobato
CSB2 Mitsinjo
ATSIMO ANDREFANA
TOTAL : 35 sites
• 2 PhaGDis
• 1 CHD
• 32 CSB
56
CSS Mangarivotra
CSB2 Amporoforofo
CSB2 Mahambo
CSB2 Anosivelo
CSB2 Manamboatra Sud
CSB2 Vohitromby
CSB2 Farafangana
ATSIMO ATSINANANA
CHD Farafangana
Farafangana PHAGDIS Farafangana
CSB2Mahavelo
CSB2 Mahafasa
CSB2 Vohimasy
CSB1 Vohilava
CSB2 Vohilengo
CSB1 Firifiry
CHD Vohipeno
CSB2 Iabohazo
CSB2 Ampataka
CSB2 Soamanova
Vangaindrano
CSB2 Iara
CSB2 Ankarefo
CSB2 Lokomby
CSB2 Mangatsiotra
CSB2 Sakoana
PhaGDis CSB2 Ambahatrazo
Manakara CSB2 Analavory
VATOVAVY FITO VINANY
57
CSB2 Anosimparihy
CSB2 Tsaravary
CSB1 Andonabe
CSB2 Ambila
Vohipeno CSB2 Nato
CSB2 Ranomafana
TOTAL : 68 sites
• 2 CHD
• 4 PhaGDis
• 62 CSB
CSB2 Ankirihiry
CSB1 Antenina II
PhaGDis CSMI Toamasina
Toamasina I CSB1 Tanambao
CSB1 Ranomainty
CSB2 Analakininina
CSB2 Andodabe
CSB2 Foulpointe
CSB1 Antetezam bary
Toamasina II
CSB2 Fanandrana
ATSINANANA
CSB2 Ambodibonara
CSB2 Ampasimbe onibe
CSB1 Anivorano
CSB1 Ambinaninony
CSB2 Ranomafana
CSB2 Fanasana
Brickaville CSB1 Antogombato
CSB1 Ranomainty
CSB2 Brickaville
CSB2 Manambohitra
CSB2 Vohitranivona
CSB1 Ampitalikosy
PhaGDis
Mahanoro CSB1 Ampitakilaka
Dispensaire Urbain Mahanoro
58
CSMI Mahanoro
CSB2 Betsizaraina
CSB2 DU Mahanoro
CSB2 Maintinandry
CSB2 Amboditavolo
CSB1 Ikala Est
CSB2 Anosimanasa
CSB2 DU Vatomandry
CSMI Vatomandry
Vatomandry
CSB2 Tsivangiana
CSB2 Tsarasambo
CSB2 Nierenana
CSB2 Niarovana
CSB2 Sahamatevina
CSB2 Ambodivoananto
TOTAL : 43 sites
• 1 CHD
• 2 PhaGDis
• 40 CSB
59
CHU
Mahajanga I Mahajanga I
CSB2 Tanambao
CSB2 Mahabibo
Mahajanga II
CSB2 Ambalaakida
CSB1 Betsako
CSB2 Anjijia
BOENY
Ambato
CSB2 Ankijabe CHD Ambato Boeni
Boeni
CSB2 Tsaramadroso
CSB2 Morafeno Marovoay
Marovoay
CSB2 Amparihilava
CSB2 Mahavoky
Mitsinjo CSB2 Tsararano
CSB2 Tanambao Sotema
Soalala CSB2 Amborovy
CSB2 Ambalanjanakomby
CSB2 Andriba
CSB1 Ampisavankaratra
BETSIBOKA
TOTAL: 25 sites
• 1 CHU
• 1 CHD
• 1 PhaGDis
• 22 CSB
CSB2 Ambararatabe
CSB1 Diavolana
BONGOLAVA
CSB2 Ankadinondry
CSB2 Mahasolo
Tsiroanomandidy
CSB2 Miandrarivo
CSB1 Andriampotsy
CSB1 Ambohipeno
CSB2 Maroloana
CSB2 Alatsinainikely
ITAS
Miarinarivo
Y
CSB2 Manazary
60
CSB1 Anjahana
CSB1 Amparibohitra
CSB2 Mandiavato
CSB1 Tinarivo
CSB1 Talata Tsimadilo
CSB1 Anjanamahazo
PhaGDis
Arivonimano CSB2 Ambohimpandrano
CSB2 Imeritsiatosika
CSB2 Ambohanana
CSB1 Manakambahiny
Soavinandriana
CSB2 ankaranana
TOTAL : 22 sites
• 1 PhaGDis
• 21 CSB
61
CHU
Antsiranana I
Antsiranana I
CSB2 Joffre ville
CSB2 Berafia
CSB1 Antsakoabe
PhaGDis CSB2 Anivorano-Nord
Antsiranana II CSB2 Ramena
CSB2 Antsalaka
CSB2 Mahavanona
CSB Sadjoavato
CSB2 Ambalahonko
DIANA
CSB2 Ambanja
CSB2 Ankatafa
Ambanja CSB2 Ankingameloka
CSB2 Ambanja
CSB2 Djangoa
CSB2 Antranokarany
CSB1Beramanja
CSB2 Anjiabe
PhaGDis CSB2 Antsaravibe
AmbilobeI CSB2 Ambatobe Anjavy
CSB1 Anketrakabe
CSB2 Marivorahona
TOTAL : 24 sites
• 1 CHU
• 2 PhaGDis
• 21 CSB
62
CSB2 Antsaharoa
Fianarantsoa I CSB2 Andalatery
CSB2 Mahazengy
CSB2 Soaindrana
CSB1 Andranovorivato
CSB2 Ambalakely
PhaGDis
Fianarantsoa II CSB2 Sahambavy
CSB2 Mahatsinjony
HAUTE MATSIATRA
CSB1Vohibato
CSB2 Talata Ampano
CSB2 Iarantsena
CSB1 Besoa
CSB2 Ankaramena
Ambalavao CSB2 Ambalavao
CSB1 Samimanina
CSB1 Anjoma
CSB1 Ambanindovoka
CSB2 Ambohimahamasina
CSB1 Ampitana
PhaGDis CHD I
CSB2 Camp Robin
Ambohimahasoa Ambohimahasoa
CSB2 Morafeno
CSB1 Ikalamavony
Ikalamavony
CSB1 Iovola
CSB2 Volafotsy
CSB1 Vatovory
CSB1 Tsarasaotra
Ambositra CSB1 Ilaka centre
CSB2 Ankazoabo
CSB1 Ivato
CSB2 Ambalamanakana
AMORON'I MANIA
CSB2 Ambatofitorahana
CSB1 Antsahakely
CSB2 Ambatofinandrahana
CSB2 Soavina
CSB1 Soaenana
Ambatofinandrahana CSB2 Mangataboahangy
CSB1 Ambohibary
CSB1 Antsahakely
CSB1 Voenana
CSB2 Imito
PhaGDis CSB2 Fiadanana
Fandriana CSB2 Sahamadio Fisakanana
CSB2 Fandriana
63
CSB2 Milamaina
CSB2 Sandrandahy
CSB1 talata malaza
CSB1 Miarinavaratra
CSB2 Ambohimahazo
Manandriana CSB2 Ambovombe Centre
CSB2 Talata Vohimena
CSB2 Analavoka
IHOROMBE
CSB2 Sakalalina
Ihosy
CSB2 Satrokala
CSB1 Tolohomiady
PhaGDis Ivohibe CSB2 Zazafotsy
TOTAL : 56 sites
• 1 CHD
• 4 PhaGDis
• 51 CSB
TOTAL: 11 sites
• 1 CHR
• 1 CHD
• 2 PhaGDis
• 7 CSB
64
CSB1 Bemanongo
Morondava
CSB1 Morondava
CSB2 Tsimafana
CSB2 Tsaraotana
Belo/Tsiribihina
CSB2 Belo/Tsiribihina
CSB1 Beroboka
CSB1 Ankilivalo
MENABE
TOTAL : 16 CSB
CSB1 Andrapengy
Antalaha CSB2 Bemanevika
CSB1 Ambalabe
CSB2 Ambondrona
CSB2 Ampanefena
CSB2 Amparibe
CSB1 Milanoa
Vohémar CSB2 Fanambana
CSB1 Antsirabe -nord
CSB2 Tsarabia
CSB1 Antamiketraka
TOTAL : 22 CSB
65
CSB1 Ambalasakoana
CSB2 Ambodimandresy
CSB2 Antsahabe
CSB2 Ankerika
CSB2 Anjiamangirana
CSB1 Ambalafamity
Antsohihy CSB2 Ambodimadiro
CSB2 Ampadriakilandy
CSB2 Andreba
CSB1 Ampobilava
CSB1 Andapinarosy
CSBU Antsohihy
PHAGDIS Antsohihy
CSB1 Anjiabory
CSB2 Befotaka nord
Analalava
CSB2 Ankarimibe
CSB1 Maromandia
SOFIA
CSBU Bealalana
PhaGDis CSB2 Ambodiapana
CHD Bealanana
Bealanana CSB1 Ambatosia
CSB1 Anjanamborona
CSB1 Ankobakobaka
Befandriana
Nord CSB2 Ambodimontso
CSBU Befandriana nord
CSB1 Andranomadio
CSB2 Ambohotoaka
Mampikony
CSBU Mampikony
PHAGDIS Mampikony
CSB1 Mandritsara
PHAGDIS Mandritsara
Mandritsara CSB1 Andampihely
CSB2 Kalandy
CSB2 Pont Sofia
PHAGDIS Port Berge
Port Bergé CSBU Port berge
CSB2 Tsarahasina
TOTAL : 40 sites
• 3 CHD, 1 PhaGDis, 36 CSB
66
ANNEXE 10 : REPARTITION PAR REGION DES RUPTURES DE STOCK
OBSERVEES
67