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REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA

Fahafahana – Tanindrazana – Fandrosoana


-------------------
Ministère de la Santé et du Planning Familial

RAPPORT

EVALUATION DU SYSTEME D’APPROVISIONNEMENT ACTUEL


EN VUE D’UNE SECURISATION DES PRODUITS DE SR.
(Evaluation des besoins, capacités d’approvisionnement et outils pour la
gestion des produits de SR)

MADAGASCAR.

Décembre 2008.

i
TABLE DES MATIERES

ABREVIATIONS iii
REMERCIEMENTS iv
RESUME EXECUTIF v

INTRODUCTION ET CONTEXTE 1
1. Introduction 1
2. Contexte 2

OBJECTIFS DE L’ETUDE 3

METHODOLOGIE 4
I. Equipe de recherche 4
II. Type d’étude 4
III. Echantillonnage des points de prestation de services 4
IV. Plan de collecte des données 5
V. Difficultés rencontrées 6

RESULTATS 7
I. Analyse du système d’approvisionnement actuel 7
II. Disponibilité des produits 12
III. Système d’Information pour la Gestion Logistique 14
IV. Procédures de contrôle des stocks 15
V. Contexte organisationnel 16

ANALYSE DES FORCES, FAIBLESSES ET DEFIS DU SYSTEME ACTUEL 17


RECOMMANDATIONS 23
PROPOSITIONS 24
CONCLUSION 26
PLAN DE MISE EN ŒUVRE 27
ANNEXES 31
Annexe 1 : Bibliographie
Annexe 2 : Tableau de synthèse des valeurs actuels des indicateurs et la proposition
des cibles
Annexe 3 : Lettre d’introduction de la Direction Générale de la Protection Sociale
Annexe 4 : Terme de référence consultant national
Annexe 5 : Terme de référence superviseurs
Annexe 6 : Terme de référence enquêteurs
Annexe 7 : Liste des superviseurs
Annexe 8 : Questionnaire
Annexe 9 : Liste des sites visités
Annexe 10 : Répartition par région des ruptures de stock observées

ii
ABREVIATIONS

CHD : Centre Hospitalier de District


CNLS : Comité National de Lutte contre le SIDA
COGE : Comité de Gestion
CSB : Centre de Santé de Base
DGPS : Direction Générale de la Protection Sociale
DPF : Direction du Planning Familial
DPLMT : Direction de la Pharmacie, des Laboratoire et de la Médecine Traditionnelle
DRSAS : Direction Régionale de Santé et des Affaires Sociales
DSME : Direction de la Santé Mère Enfant
DSRP : Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté
FANOME : Fandraisana Anjara NO Mba Entiko
FDR/MSR : Feuille de Route pour la Réduction de la Mortalité Maternelle et Néonatale
IST : Infections Sexuellement Transmissibles
LNME : Liste Nationale des Médicaments Essentiels
MAP : Madagascar Action Plan
MID : Moustiquaire à Imprégnation Durable
MII : Moustiquaire Imprégné d’Insecticide
MSPF : Ministère de la Santé et du Planning Familial
OEIL : Outil d’Evaluation des Indicateurs Logistiques
OESL : Outil d’Evaluation du Système Logistique
OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement
OMS : Organisation Mondiale de la santé
ONG : Organisation non Gouvernemental
PDSS : Plan de Développement du Secteur Santé
PEV : Programme Elargi de Vaccination
PF : Planning Familial
PHAGDIS : Pharmacie de Gros de District
PMPS : Programme Multisectoriel de la Prévention du Sida
PNSR : Politique Nationale en Santé de la Reproduction
PNS : Politique Nationale de Santé
PPS : Point de Prestation de Services
PPPS : Premier Périmé Premier Servi
PSI : Population Services International
PVVIH : Personnes Vivant avec le Virus du SIDA
RHCSAT : Reproductive Health Commodity Supply Assessment Tool
RUMER : Registre d’Utilisation des Médicaments et Recettes
SALAMA : Centrale d’Achat de Médicaments Essentiels de Madagascar
SE/CNLS : Secrétariat Exécutif du Comité National de Lutte contre le SIDA
SIDA : Syndrome d’Immunodéficience Acquise
SIGL : Système d’Information pour la Gestion Logistique
SDSPF : Service de District de Santé et du Planning Familial
SPC : Service de la Participation Communautaire
SPSR : Sécurisation des Produits de Santé de la Reproduction
SR : Santé de la Reproduction
SSD : Service de Santé de District
UNFPA : United Nations Population Fund
USAID : Agence des Etats Unis pour le Développement International
VIH : Virus de l’Immunodéficience Humaine

iii
REMERCIEMENTS

La réalisation de la présente étude a été rendue possible par le soutien et la contribution des
personnes et institution suivantes :

• Madame le Directeur Général de la Protection Sociale/Ministère de la Santé et du


Planning Familial,
• Monsieur Le Représentant de l’UNFPA/Madagascar,
• Toute l’équipe technique du bureau local de l’UNFPA,
• Tous les Directeurs Régionaux de Santé et des Affaires Sociales,
• Tous les Médecins Inspecteurs des districts,
• Tous les prestataires et dispensateurs des structures sanitaires publiques visitées,
• Tous les superviseurs et enquêteurs.

Les auteurs de ce rapport tiennent à adresser leurs vifs remerciements au Ministère de la Santé
et du Planning Familial et toutes ses structures et au bureau UNFPA/Madagascar pour leurs
appuis et leur contribution. Une attention particulière va aux superviseurs et enquêteurs qui
n’ont pas ménagé leurs efforts pour collecter les informations nécessaires à travers tout le
pays.

Les auteurs tiennent à exprimer leur entière reconnaissance aux structures sanitaires visitées
pour leur franche collaboration.

Enfin, les auteurs saisissent cette opportunité pour remercier les informants clés qui ont pris
part activement aux travaux à travers les informations qu’ils ont bien voulu fournir.

iv
RESUME EXECUTIF

INTRODUCTION ET CONTEXTE
Dans son engagement 5, défi numéro 1, le document de développement de Madagascar en
l’occurrence le MAP stipule la fourniture de services de qualité à tous. Comme les produits
de SR constituent un des éléments de base de l’offre de soins de qualité, une attention
particulière devrait être accordée. En effet, lors de l’élaboration du plan stratégique de
sécurisation des produits de SR, un hiatus a été constaté entre l’engagement politique et les
insuffisances du dispositif règlementaire, institutionnel cohérent et clair organisant la
sécurisation des produits de SR. Aussi, la mise en place d’un cadre de référence et
d’orientation des interventions en faveur de la sécurisation des intrants de SR est plus que
prioritaire ; face à cette situation, une évaluation du système d’approvisionnement en produit
de SR a été réalisée d’octobre à décembre 2008.

Pour le système actuel, l’approvisionnement en médicaments essentiels génériques et


consommables médicaux (y compris ceux des programmes verticaux) de toutes les formations
sanitaires publiques ainsi que de nombreux organismes à but non lucratif à Madagascar est
principalement à la charge de la Centrale d’Achat de Médicaments Essentiels de Madagascar
« SALAMA ».

Ce fait suppose la mise en place d’un système d’approvisionnement unique.


Malheureusement, tel n’est pas le cas dans la réalité car ce qui caractérise en premier lieu
l’approvisionnement en produits à Madagascar, c’est l’existence de circuits parallèles tant
pour l’acquisition que pour les achats et la distribution et qui sont mis en œuvre par des
institutions, étatiques ou non, dans le but de répondre à des besoins spécifiques (par exemple
la vaccination avec le PEV). Cette situation est aussi favorisée par l’existence de multiples
sources de financements qui ont leurs propres systèmes et exigences.

En ce qui concerne les médicaments essentiels génériques, le système d’approvisionnement


actuel repose sur une centralisation de toutes les fonctions logistiques au niveau de SALAMA
aux fins de sécuriser la disponibilité desdits médicaments à tous les points de prestation de
services.

Ces dernières années, l’amélioration de la santé reproductive de la population figure parmi les
priorités du Gouvernement Malgache ; mais force est de souligner que des besoins restent non
satisfaits dans ce domaine.

Ainsi, Madagascar, en mai 2008, a signé un Mémorandum Of Understanding (MOU) avec


l’UNFPA et a élaboré en même temps son plan stratégique de sécurisation des produits de SR
en vue de garantir une accessibilité et une disponibilité permanente des produits de SR.

Toutefois, la mise en oeuvre de ce plan suppose la maîtrise de certains préalables dont, entre
autres, l'appréciation des capacités du système d’approvisionnement actuel à fonctionner
efficacement pour assurer la disponibilité permanente des produits de SR en quantité et de
qualité suffisantes. Aussi, pour apporter des éléments de réponse à la problématique
d’approvisionnement actuel, une évaluation du système d’approvisionnement en place a été
réalisée.

v
Cette analyse du système national d’approvisionnement s’est fixée comme objectifs de :

1. Effectuer une analyse descriptive du système d’approvisionnement en produits de Santé de


la Reproduction nécessaire pour le programme actuel,
2. Proposer un modèle qui s’adapte au contexte du pays pour un approvisionnement adéquat.

METHODOLOGIE

Une équipe de recherche composée des représentants du MSPF (DGPS, DPF, DSME,
DRSAS, SSD, programme IST/VIH, points de prestation de services), de l’UNFPA,
d’organismes intervenant dans le domaine de l’approvisionnement en produits de SR, de
treize (13) superviseurs et de quarante (40) enquêteurs a pris part à la collecte des données au
niveau des 22 régions que compte Madagascar.

L’étude combinait l’analyse de données quantitatives et de données qualitatives en vue de


recueillir des informations permettant d’approfondir la connaissance sur le système
d’approvisionnement en produits de SR en place dans l’ensemble du pays. A ce titre, un
échantillon de 20% de tous les points de prestation de services publics sur toute l’étendue de
la République de Madagascar ont été concernés par l’étude (voir liste des sites visités en
annexe). La collecte de données a eu lieu du 27 novembre au 12 décembre 2008. Pour la
réalisation de l’étude, deux outils ont été utilisés : L’Outil d’Evaluation des Indicateurs
Logistiques (O E I L) et l’Outil d’Evaluation du Système Logistique (OESL).

RESULTATS

I. LA GESTION DE LA CHAINE D’APPROVISIONNEMENT DES COMPOSANTES


PF/MSR/IST-VIH

I.1 SELECTION DES PRODUITS

Madagascar dispose d’une politique nationale pharmaceutique et d’une liste nationale des
médicaments essentiels (LNME). Ces documents sont nécessaires à la sélection des produits.
Cependant, certains des produits de SR à sécuriser tels le sulfate de magnésium, le
misoprostol, la prostaglandine, la pilule du lendemain…ne sont pas inclus dans la LNME.

I.2 PREVISION

- Pour la composante PF, un comité de coordination SR/PF chargé d’évaluer les besoins et de
déterminer le plan des approvisionnements est fonctionnel. La prévision est basée sur la
consommation ajustée des districts.
- Pour la composante IST/VIH, la prévision est basée sur les objectifs du programme (par
exemple, si le programme se fixe 500.000 dépistage du SIDA, la prévision sera de 500.000
tests de dépistage).
- Pour la composante MSR : L’estimation des besoins en kits individuels d’accouchement est
basée sur les données statistiques disponibles auprès du service de statistique sanitaire du
MSPF ; quant aux matériels et équipements médicaux, aucune information sur les existants
n’est disponible

I.3 ACQUISITION ET ACHAT DES PRODUITS

vi
- Pour la composante PF, il y a différentes sources d’acquisition des produits : Etat, UNFPA,
USAID,
- Pour la composante IST/VIH, le PMPS est la principale source de financement.
- Pour la composante MSR, une ligne budgétaire gérée par la DPLMT pour l’achat des
médicaments essentiels a permis d’acquérir certains produits de MSR y compris les Kits OC.
Des partenaires tels UNFPA, MSI, BAD ont contribué à l’achat des Kits individuels
d’accouchement et/ou d’équipements médicaux.

I.4. TRANSPORT ET DISTRIBUTION

Dans le système de distribution des médicaments essentiels génériques (y compris les


contraceptifs) actuel : SALAMA assure l’acheminement des produits jusqu’aux PhaGDis
tandis que les utilisateurs finals (CSB, CHD) enlèvent leurs produits auprès des PhaGDis
avec leurs propres moyens de transport (à pied, transport public, motocyclette, ...) et cet
enlèvement est coordonné généralement lors des réunions périodiques de suivi des activités
organisées au niveau des districts sanitaires.

Pour la composante IST/VIH, le programme ne dispose pas de magasin de stockage. Les


partenaires financiers acheminent directement les produits jusqu’au niveau des districts qui
en assure, par la suite, la répartition.

Pour la composante MSR : Les produits de cette composante empruntent différents circuits
de distribution en fonction de la source d’acquisition (Etat ou partenaires).

II. DISPONIBILITE DES PRODUITS

II.1. ETAT DES STOCKS

Au niveau des CSB, deux lieux de stockage sont généralement disponibles : un stock de gros
géré conjointement par le président du COGE et le dispensateur et un stock détail géré par le
dispensateur du CSB. Bien qu’au niveau des stocks détails des CSB, les mouvements de
stock relatifs à la gestion quotidienne des produits soient consignés sur d’autres supports
(autres que les fiches de stock), les résultats ont cependant montré que les fiches de stock sont
à jour dans plus de 85,4% des cas.

II.2. RUPTURES DE STOCK

Les données observées ont montré que 36,4% des points de prestations de services visités ont
eu une rupture de stock d’au moins un produit (parmi les produits concernés par l’étude) au
cours des 3 mois précédent l’enquête.

Les produits des 3 composantes SR étudiées ont été concernés par les ruptures de stock. Les
ruptures observées au niveau des CSB sont généralement provoquées par les ruptures en
amont du circuit d’approvisionnement (SALAMA, PhaGDis). La durée de rupture de stock
est très variable allant jusqu’à plus de 6 mois.

Par ailleurs, la non utilisation par les clients et le manque de qualification du prestataire pour
offrir certains produits expliquent la non disponibilité de certains produits de SR.

vii
II.3. PRODUITS PERIMES

L’analyse des données a montré que 25,3% des PPS ont connu une péremption de produits.
La péremption concerne surtout les préservatifs et spermicides suite à une très faible
utilisation.

III. SYSTEME D’INFORMATION POUR LA GESTION LOGISTIQUE (SIGL)

Les outils de gestion logistique (la fiche de stock, la fiche de rapport mensuel, le bon de
commande/bon de livraison, fiche de rapport trimestriel…) sont utilisés pour la gestion des
médicaments essentiels. Bien que les mouvements de stock des produits (entrées,
consommation, pertes et ajustements, solde) soient enregistrés sur les fiches de stock, 14,6%
n’étaient pas à jour le jour de la visite.

Un rapport mensuel d’activités (incluant un volet sur les données logistiques des
contraceptifs) est transmis mensuellement aux districts. Les produits de SR à sécuriser ne
figurent pas encore dans les rapports mensuels d’activités utilisés actuellement.

Pour le SIGL, un rapport mensuel logistique est envoyé au district qui se charge de la
compilation des données collectées au niveau de tous les PPS du district avant la transmission
à la DRSAS de la région. Les résultats du bilan annuel établi par les PhaGDis conditionnent le
renouvellement de leur contrat de gestion des PhaGDis.

a. Le délai entre la commande et la réception de produits varie d’un district à un autre. Dans
92,1% des cas, le délai de la livraison est respecté.
b. Dans 96,5% des cas, le stock disponible reporté dans le dernier rapport mensuel d’activités
concorde avec celui enregistré sur la fiche de stock.
c. L’analyse des données collectées a montré que 25,6% de l’ensemble des structures visitées
ne reçoivent pas toujours exactement les quantités qu’elles commandent suite à une rupture
soit au niveau de SALAMA soit au niveau des PhaGDis.

IV. PROCEDURES DE CONTROLE DES STOCKS

IV.1. CONTROLE DE L’INVENTAIRE

Contrairement aux autres composantes, pour la composante PF, les niveaux de stock
Minimum/Maximum sont bien établis. Cependant, malgré la mise en place de ce système de
contrôle d’inventaire, des ruptures de stock ont été observées au niveau des certains magasins
de stockage. De même, la majorité des stocks détails des CSB ne respectent aucune règle de
tenue des stocks : les produits sont conservés dans des armoires, sur des étagères… sans
aucun ordre.

IV.2. ENTREPOSAGE ET STOCKAGE

Au niveau des PhaGDis, les conditions d’emmagasinage des produits sont généralement
satisfaisantes. L’espace de stockage est suffisante dans 84,6% des cas. Par contre,
pratiquement, tous les sites visités ne disposaient pas de matériel anti-incendie le jour de la
visite.

viii
V. SUPPORT ORGANISATIONNEL POUR LA LOGISTIQUE

V.1. FORMATION EN LOGISTIQUE

Au cours de l’enquête, 77,8% des dispensateurs ont déclaré avoir reçu une formation en
techniques de gestion logistique. En 2008, 100% les responsables PF des 111 districts que
compte Madagascar, ont bénéficié de cette formation de remise à niveau y compris pour la
gestion logistique.

V.2. SUPERVISION

La supervision en SR se fait en cascade :


• Le niveau central supervise le niveau régional,
• Le niveau régional supervise le niveau district,
• Le niveau district supervise les PPS.

Durant les visites de supervision, 95% ont déclaré avoir été supervisés sur les principaux
aspects de la gestion logistique. Toutefois, 37,4% des personnes enquêtées ont déclaré que
les visites de supervision ne se font pas régulièrement au niveau des districts.

RECOMMANDATIONS

Pour renforcer le système d’approvisionnement actuel, les recommandations suivantes sont


formulées :

SELECTION
• Réviser la LNME et y inclure tous les produits de SR nécessaires

PREVISION
• Intégrer la prévision et planification de l’approvisionnement en produits de SR dans les 2
ateliers semestriels du comité SR/PF
• Former les responsables de la DSME, IST/VIH aux techniques de prévision

ACQUISITION ET ACHAT DES PRODUITS


• Assurer l’approvisionnement régulier en produits de SR en assurant la disponibilité des
fonds nécessaires par l’affectation de plus de crédits budgétaires aux produits de SR et en
sollicitant l’appui et l’engagement financier à long terme de tous les partenaires impliqués.

ENTREPOSAGE ET STOCKAGE
• Renforcer le système de contrôle de l’inventaire des produits de SR (PPPS, niveaux
min/max,…)
• Renforcer la supervision formative
• Elaborer un manuel de procédures de gestion des produits de SR
• Améliorer les conditions de stockage des PhaGDis et des PPS

TRANSPORT ET DISTRIBUTION
• Assurer le transport des produits jusqu’au niveau des PPS
• Renforcer les capacités de distribution de SALAMA : disponibilité de véhicules
adaptés pour le transport et la distribution des produits

ix
• Allouer des fonds pour le transport jusqu’aux PPS aux PhaGDis pendant la
première année tout en renforçant les capacités des DRSAS

PROCEDURES DE CONTROLE D’INVENTAIRE


• Renforcer les visites de supervision formative

UTILISATION DES PRODUITS


• Disséminer les protocoles et procédures écrites en SR dans tous les PPS
• Rendre disponibles les produits de SR dans les PPS

SYSTEME D’INFORMATION POUR LA GESTION LOGISTIQUE


• Former/recycler les dispensateurs et les prestataires à l’utilisation des outils de gestion
logistique
• Etendre l’utilisation du logiciel de gestion logistique (CHANNEL) dans les autres districts
• Renforcer le système de collecte des données logistiques au niveau de tous les PPS

FORMATION
• Former/recycler le personnel sur la gestion logistique
•Réviser les curricula de formation
•Respecter le profil lors du recrutement des dispensateurs
•Elaborer un plan de suivi des formations

SUPERVISION
• Allouer des ressources suffisantes pour les activités de supervision
• Renforcer le système de supervision formative régulière des dispensateurs des PPS
•Elaborer les normes, standards et outils de supervision de la gestion logistique.

x
INTRODUCTION ET CONTEXTE
1. INTRODUCTION

Depuis quelques décennies, les différents décideurs qui se sont succédés au pouvoir ont
accordé un intérêt particulier au problème d’approvisionnement en médicaments en vue de
faciliter leur accessibilité à toute la population. A ce titre, Madagascar a signé et ratifié de
nombreuses conventions internationales et adopté d’importants textes législatifs et réglementaires
en faveur des médicaments essentiels (Alma Ata, en 1978 et l'Initiative de Bamako, en 1987).

Depuis, Madagascar a inclus le concept des médicaments essentiels en tant que partie
intégrante de ses politiques sanitaires nationales. C’est dans ce sens qu’elle a élaboré et adopté
une stratégie pharmaceutique nationale en vue de favoriser l’accessibilité des médicaments.
En 1996, cela s’est traduit sur le terrain par la mise en place de la Centrale d’Achat de
Médicaments Essentiels et de Consommables Médicaux « SALAMA » et de dépôts de
médicaments essentiels dans les districts et les formations sanitaires publiques. Chaque
année, l’Etat alloue 5,2 milliards d’ariary pour le fonctionnement de la centrale d’achat.

Par ailleurs, suite à l’adoption de la stratégie mondiale pour la sécurisation des produits de SR
par l’UNFPA et ses partenaires, en 2000, Madagascar a élaboré son propre plan stratégique de
sécurisation des produits de SR 2008-2012. Cet engagement traduit la ferme volonté politique
du gouvernement de parvenir à une inversion des tendances actuelles en matière de SR en
garantissant une accessibilité et une disponibilité pérenne des produits de SR de qualité en
temps voulu et en tout lieu.
Une des orientations de ce plan est de renforcer la coordination des différentes interventions
dans l’approvisionnement en produits de SR et leur intégration dans un système de gestion
intégré des produits de SR. Dans ce sens, ce plan s’inscrit dans le cadre du Plan de
Développement du Secteur Santé (PDSS) 2007-2011 qui représente le document de
planification unifiée pour la mise en œuvre des stratégies relatives à l’atteinte des Objectifs du
Millénaire pour le Développement (OMD), la Politique Nationale de Santé (PNS) et le
Madagascar Action Plan (MAP).

En outre, l’atteinte des objectifs fixés dans le MAP (augmenter de 18% à 30% la prévalence
contraceptive en 2012, réduire de 469 à 273 pour 100.000 naissances vivantes la mortalité
maternelle…) requiert nécessairement des besoins en ressources accrues pour assurer
l’approvisionnement régulier des produits de SR nécessaires. Aussi, suite à la déclaration de
la gratuité des contraceptifs, en 2007, le Gouvernement actuel a manifesté son engagement à
travers la création d’une ligne budgétaire étatique appuyant le financement et la gestion des
contraceptifs. Cette action traduit une meilleure prise de conscience et un engagement
politique accru en faveur du renforcement de la sécurité de l’approvisionnement en produits
de SR.

1
2. CONTEXTE NATIONAL EN MATIERE D’APPROVISIONNEMENT

L’approvisionnement en médicaments essentiels génériques et consommables médicaux (y


compris ceux des programmes verticaux) de toutes les formations sanitaires publiques ainsi
que de nombreux organismes à but non lucratif à Madagascar est principalement à la charge
de la Centrale d’Achat de Médicaments Essentiels de Madagascar « SALAMA ».

Créée en 1996, cette structure nationale, sans but lucratif, est dotée d’un statut lui conférant à
la fois une autonomie de gestion et une autonomie financière. Elle est placée sous la tutelle
technique du Ministère de la Santé et du Planning Familial (MSPF). A part pour les produits
contraceptifs, depuis 2007, cette structure ne bénéficie d’aucune exonération de taxe.
SALAMA assure l’achat, la réception, l’entreposage et l’acheminement des produits jusqu’au
niveau des districts.

Parallèlement, d’autres méthodes d’achat et de circuits de distribution sont mis en œuvre par
d’autres institutions. Parmi ces circuits on peut citer:
• Le circuit à distribution gratuite de moustiquaire imprégné d’insecticide (MII) /
moustiquaire à imprégnation durable (MID),
• Le circuit du sulfadoxine pyriméthamine pour les femmes enceintes,
• Le circuit des vaccins avec le Programme Elargi de Vaccination (PEV),
• Le circuit du condom avec le condom progamming,
Une fois acquis, les produits sont directement acheminés jusqu’au niveau des districts qui en
assurent, par la suite, la distribution gratuite aux utilisateurs finals.
• Pour le programme IST/VIH, le bailleur de fonds (PMPS) assure l’achat et
l’acheminement direct des produits jusqu’au niveau des districts et des Médecins
référents. La réception est faite en collaboration avec le programme IST/VIH.

Il en découle qu’avec cette multiplicité de systèmes d’approvisionnement qui fonctionne sans


un cadre précis de coordination., il y a un risque accru de chevauchement de produits avec les
conséquences négatives que cela peut engendrer, entre autres, gaspillage de ressources et
ruptures de stock ou surstocks.

La mise en oeuvre dudit plan stratégique suppose la maîtrise de certains préalables dont, entre
autres, l'appréciation des capacités du système d’approvisionnement actuel à fonctionner
efficacement pour assurer la disponibilité permanente des produits de SR en quantité et de
qualité suffisantes. En effet, l’évaluation du système d’approvisionnement en place est une
étape préalable indispensable pour son renforcement future en apportant des renseignements
sur ses forces et faiblesses et en fournissant les données de base permettant de suivre la
performance du système au fil du temps. Dans ce sens, cette étude a été réalisée en vue
d’apporter des éléments de réponse à la problématique d’approvisionnement actuel.

Plan de présentation
Ce rapport est reparti en quatre chapitres dont le premier porte sur l'introduction et le contexte
national en matière d’approvisionnement. Il s'agit ici de présenter les grandes lignes des
systèmes d’approvisionnement en médicaments mis en place à Madagascar.
Le deuxième chapitre décrit le contexte général de l'étude : son but et ses objectifs ainsi que la
méthodologie utilisée.
Le troisième chapitre relate les résultats observés tandis que le quatrième chapitre est consacré
à la conclusion et la formulation de recommandations.

2
OBJECTIFS DE L’ETUDE

Objectifs de l’étude

1. Effectuer une analyse descriptive du système d’approvisionnement en produits de Santé de


la Reproduction nécessaire pour le programme actuel,
2. Proposer un modèle qui s’adapte au contexte du pays pour un approvisionnement adéquat.

Résultats attendus

Un rapport mettant en exergue :

1. Les forces, les faiblesses, les opportunités et les défis du système


d’approvisionnement/logistique actuel et se focalisant sur :
• Les capacités d’organisation incluant la disponibilité de ressources formées en matière
d’approvisionnement
• La structure du système de gestion et sa flexibilité
• L’analyse des politiques et procédures existantes
• Les expériences internationales et la disponibilité des informations en matière
d’approvisionnement
• L’accès à l’information et au processus de prise de décision
• La transparence et la traçabilité dans toutes les transactions

2. Les indicateurs suivants : (i) pourcentage de points de prestations de services


(magasins de stockage/PhaGDis, centres de santé de base et agents communautaires de
base) ayant des ruptures de stock dans les trois derniers mois ; (ii) niveau de capacités
actuelles pour effectuer les prévisions et les achats des produits de SR ; (iii) capacités
d’utiliser un seul système d’approvisionnement en produits de SR ; (iv) la gamme de
produits de santé maternelle permettant de sauver la vie des mères/femmes disponibles
au niveau des régions et des districts.

3. Modèle d’approvisionnement en produits de SR adapté au contexte du pays sous le


leadership du MSPF et faisant ressortir les appuis techniques (national et international)
requis pour la bonne marche du système.

4. Plan de mise en œuvre 2009 budgétisé.

3
METHODOLOGIE

I. EQUIPE DE RECHERCHE
L’équipe de recherche était constituée par des représentants du MSPF (DGPS, DPF, DSME,
DRSAS, SSD, programme IST/VIH, points de prestation de services), de l’UNFPA et
d’autres organismes intervenant dans le domaine de l’approvisionnement en produits de SR
tels la centrale d’achat SALAMA et les prestataires des PhaGDis. Au total, treize (13)
superviseurs et quarante (40) enquêteurs ont pris part à la collecte des données au niveau des
22 régions que compte Madagascar.

II. TYPE D’ETUDE


Il s'agissait d'une étude transversale descriptive à visée évaluative. L’étude combinait
l’analyse de données quantitatives et de données qualitatives en vue de recueillir des
informations permettant d’approfondir la connaissance sur le système
d’approvisionnement en produits de SR en place dans l’ensemble de la République de
Madagascar.

III. ECHANTILLONNAGE DES POINTS DE PRESTATION DE SERVICES


III.1 La population cible : L’étude a concerné tous les points de prestation de services
publics sur toute l’étendue de la République de Madagascar. La collecte de données a eu lieu
du 27 novembre 2008 au 12 décembre 2008. Elle consistait à recueillir les informations à
l'aide d'une grille de recueil élaborée, pré testée, corrigée et adaptée.

III.2 La taille de l’échantillon : Suite aux recommandations formulées lors de l’atelier de


Maputo sur le suivi des réalisations en matière de RHCS, la taille de l’échantillon était fixée à
20% des points de prestation de services publics sur toute l’étendue de la République de
Madagascar.

III.3La méthode d’échantillonnage


Dans le but d’obtenir un échantillon représentatif, l’échantillonnage était de type aléatoire
simple sans remise. Pour ce faire, une liste exhaustive de tous les points de prestation de
services publics sur toute l’étendue de la République de Madagascar était préalablement
obtenue auprès des services concernés du MSPF (A).

III.4 Sélection des structures visitées


Au terme de l’échantillonnage, 20% des points de prestation de services publics (525) ont
été sélectionnés à l’aide du programme informatique Excel. Ceci concernait les PPS
suivants :
• 05 Hôpitaux publics sur les 22 que compte le pays
• 17 Centres Hospitaliers de District (CHD) sur 86
• 22 Pharmacies de Gros de District (PhaGDis) sur 111
• 482 Centres de Santé de Base (CSB) sur 2412

4
IV. PLAN DE COLLECTE ET ANALYSE DES DONNEES

IV. 1. Adaptation des outils de collecte de données

IV.1.1 L’évaluation des indicateurs quantitatifs : L’Outil d’Evaluation des Indicateurs


Logistiques (O E I L) développé par DELIVER, a été utilisé pour la collecte des informations
sur les indicateurs quantitatifs logistiques tels les indicateurs de disponibilité des produits, le
stockage et l’inventaire des produits, le système d’Informations pour la Gestion Logistique
(SIGL), la commande et le reportage et le support institutionnel (formations, supervisions).

IV.1.2 L’évaluation qualitative : L’Outil d’Evaluation du Système Logistique (OESL),


également développé par DELIVER, a été utilisé pour la collecte des données qualitatives en
vue d’une analyse des composantes du système logistique des produits de SR. Ceci a permis
d’identifier les forces et les faiblesses du système et de formuler les recommandations
appropriées.

Ces deux outils ont été adaptés au contexte malgache, testés et révisés à deux niveaux :
• Au Centre de Santé de Base niveau II Ambalavao, SSD Antananarivo Atsimondrano,
Région Analamanga.
• Au cours de la formation des superviseurs.

L'enquête a été complétée par une exploitation des outils de gestion, l'observation des
conditions de stockage des produits et l'entretien individuel avec différents intervenants.

IV. 2. Sélection, formation des superviseurs et des enquêteurs


Au total, treize (13) superviseurs ont été recrutés et formés pendant une journée sur les
techniques de collecte d’information et remplissage des questionnaires.

Par la suite, les superviseurs ont été répartis dans les 21 régions [pour des raisons
d’accessibilité géographique, la 22e région (Melaky) était confiée au point focal UNFPA de
ladite région].

Une fois sur les lieux, ces superviseurs étaient chargés de :


• Recruter les enquêteurs en collaboration avec les responsables régionaux (DRSAS,
points focaux UNFPA),
• Former les enquêteurs recrutés sur les techniques de collecte d’information et
remplissage des questionnaires,
• Encadrer les enquêteurs dans chaque site visité et de vérifier la complétude et la
qualité des données.

IV. 3. Traitement et analyse des données


Préalablement à la saisie des données, plusieurs étapes ont été suivies dont l’archivage, la
vérification, la numérotation et le codage des questionnaires.

Les données ont été saisies et analysées sur logiciel Epi Info dans sa version 3.2 février, 2004.

5
V. DIFFICULTES RENCONTREES

1- La visite de terrain a coïncidé avec la tenue de la revue mensuelle des prestataires des PPS.
La réunion se tenait au niveau du SSD et nécessitait le déplacement du prestataire chef du
centre. De ce fait, les points de prestation de services qui ne disposaient que d’une seule
personne ressource ont nécessité plus d’une visite. Cette situation a occasionné une perte de
temps ayant eu des impacts sur la durée de l’enquête.

2- Les CSB ont généralement deux stocks (gros et détails) et les fiches de stock se trouvent
sur les étagères avec les produits dans le stock de gros. Or, le stock de gros est fermé par deux
clés dont une est tenue par le président du COGE. Aussi, lors de la visite, si cette personne
n’était pas présente sur les lieux, les enquêteurs n’ont pas pu exploiter et confronter les fiches
de stock avec les autres outils de gestion logistique. Ceci explique aussi la non disponibilité
de fiches de stock dans les sites où cette situation a été rencontrée.

3- La collecte des données a eu lieu pendant la période des pluies. De ce fait, parmi les sites
sélectionnés, certains sont devenus inaccessibles. Aussi, pour garder la représentativité de
l’échantillon, des sites de substitution ont du être choisis.

VI. COUT DE L’ETUDE

Pour la réalisation de l’étude, un montant total de vingt huit mille deux cent dollars américain
(28.200 Usd) a été nécessaire.

6
RESULTATS

I. ANALYSE DU SYSTEME D’APPROVISIONNEMENT ACTUEL

I.1. LA CHAINE D’APPROVISIONNEMENT DES MEDICAMENTS ESSENTIELS


GENERIQUES ET CONSOMMABLES MEDICAUX

Le système d’approvisionnement actuel repose sur une centralisation des principales fonctions
logistiques au niveau de SALAMA aux fins de sécuriser la disponibilité des médicaments
essentiels génériques et consommables médicaux à tous les points de prestation de services
(PPS). A ce titre, la centrale d’achat SALAMA assure les achats tant nationaux
qu’internationaux, la réception, le stockage et l’acheminement des produits jusqu’aux
dépôts régionaux des Pharmacies de Gros de District (PhaGDis).
Toutefois, il est à noter que SALAMA a pour rôle l’exécution des commandes. Aussi, elle
n’intervient ni dans la sélection des produits ni dans la quantification des besoins. Cette
situation rompt inéluctablement l’interdépendance qui devrait exister entre les différentes
fonctions du cycle logistique et expose à de nombreux dysfonctionnements au niveau du
système d’approvisionnement.

Au niveau des districts, les PhaGDis assurent l’approvisionnement des formations sanitaires
publiques ainsi que de nombreux organismes à but non lucratif.

Globalement, le circuit d’approvisionnement actuel comprend :


ƒ un flux matière assurant l’acheminement des produits de la centrale d’achat
SALAMA vers les points de prestation de services,
ƒ un flux d’informations pour le suivi des consommations et le regroupement des
données logistiques et
ƒ un flux financier pour couvrir les coûts de transaction (sauf pour les
contraceptifs qui sont distribués gratuitement aux utilisateurs).

Le flux matière :
Avant toute passation de commande, le bon de commande rempli conjointement par le
prestataire, le président du comité de gestion (COGE) et le dispensateur est préalablement
visé par le responsable FANOME et le Médecin Inspecteur du district avant la transmission
soit à SALAMA pour les commandes passées par les PhaGDis, soit à la PhaGDis pour les
commandes passées par les points de prestation de services.

• Après réception des bons de commande, SALAMA renvoie une facture pro forma aux
responsables des PhaGDis. Les livraisons sont effectuées après paiement des factures.
• Pour les commandes passées auprès des PhaGDis, les livraisons se font généralement
un mois après la date de commande.

Le flux d’informations : Le Système d’Information pour la Gestion Logistique (SIGL)


• Pour les PPS : Mensuellement, un rapport logistique est envoyé par chaque
responsable de formation sanitaire au responsable FANOME du district. Ce dernier se
charge de la compilation des données collectées auprès de tous les PPS du district
avant de transmettre les données compilées au Service de Santé de District (SSD) et à
la Direction Régionale de Santé et des Affaires Sociales (DRSAS).

7
• Pour les PhaGDis : Mensuellement et trimestriellement, un rapport logistique est
envoyé par chaque responsable de PhaGDis au Service de la Participation
Communautaire (SPC), à la Direction Régionale de Santé et des Affaires Sociales
(DRSAS) et à la Direction de la Pharmacie, des Laboratoire et de la Médecine
Traditionnelle (DPLMT). Par ailleurs, à la fin de l’année, les PhaGDis établissent un
bilan annuel. Les résultats de ce bilan conditionnent le renouvellement de leur contrat
de gestion des PhaGDis.

Pour le réapprovisionnement, chaque structure du niveau inférieur détermine les quantités à


commander, prépare la commande et la soumet au magasin d’approvisionnement (SALAMA
ou PhaGDis). Pour SALAMA, les produits sont acheminés jusqu’aux PhaGDis tandis que les
utilisateurs finals (CSB, CHD) enlèvent leurs produits auprès des PhaGDis.

8
SCHEMA D’APPROVISIONNEMENT ACTUEL (Contraceptifs)

ACHAT
(Financement
des achats)
Partenaires
MSPF

Comité de coordination SR/PF :


SALAMA -Evaluation des besoins et
-Détermination des plans d’approvisionnement

DPF

SSD/PhaGDis DRSAS

PPS

Circuit des produits


Circuit de l’information logistique
Circuit du bon de commande
Approvisionnement

9
I.2. LA GESTION DE LA CHAINE D’APPROVISIONNEMENT DES
COMPOSANTES PF/MSR/IST-VIH

I.2.1. SELECTION DES PRODUITS

Madagascar dispose d’une politique nationale pharmaceutique et d’une liste nationale des
médicaments essentiels (LNME) révisable tous les deux ans. La disponibilité de tels
documents résout considérablement les problèmes liés à la sélection des produits. Depuis
l’élaboration du plan stratégique de sécurisation des produits de SR, en mai 2008, une liste
des produits de SR à sécuriser a été établie. Cependant, des produits de SR à sécuriser tels le
sulfate de magnésium, le misoprostol, la prostaglandine, la pilule du lendemain…ne sont pas
inclus dans la LNME.

I.2.2. PREVISION

- Pour la composante PF, un comité de coordination SR/PF, composé du MSPF et des


partenaires (UNFPA, USAID, PSI, Santenet, IRH), organise deux ateliers par an pour évaluer
les besoins et déterminer le plan des approvisionnements. La prévision est basée sur la
consommation ajustée des districts. Pour ce faire, les données provenant des rapports
trimestriels d’activités sont comparées avec celles provenant des bons de commande. Les
résultats de cette comparaison déterminent les données à utiliser pour la prévision. En outre,
la mise en place du comité logistique PF entre le MSPF et les partenaires permet de connaître
la contribution de chaque intervenant et de prévenir la duplication dans l’achat des
contraceptifs.

En ce qui concerne les produits de SR à sécuriser, la mise en place des sous comités
logistiques au sein du comité de coordination SR/PF est une des recommandations formulées
lors de l’élaboration du plan stratégique de sécurisation des produits de SR

- Pour la composante IST/VIH, la prévision est basée sur les objectifs du programme (par
exemple, si le programme se fixe 500.000 dépistages du SIDA, la prévision sera de 500.000
tests de dépistage). Par ailleurs, le programme est subdivisé en plusieurs divisions (IST/VIH,
PEC-VIH,…) avec leurs objectifs respectifs et la combinaison des objectifs des différentes
divisions constitue les objectifs du programme. Aussi, la prévision est la résultante de
l’estimation des besoins de toutes les divisions.

- Pour la composante MSR, L’estimation des besoins en kits individuels d’accouchement est
basée sur les données statistiques (naissances attendues et données démographiques)
disponibles auprès du Service des Statistiques Sanitaires; quant aux matériels et équipements
médicaux, aucune information sur les existants n’est disponible

I.2.3. ACQUISITION ET ACHAT DES PRODUITS

Pour l’acquisition des produits, différents mécanismes ont été adoptés selon les partenaires
et les sources. Ainsi :
- Pour la composante PF, il y a différentes sources d’acquisition des produits :
• L’USAID assure les achats, la réception et le stockage des produits. Le MSPF prend
en charge le transfert des produits depuis le magasin de l’USAID jusqu’au magasin
de stockage de SALAMA.

10
• L’UNFPA assure les achats et l’acheminement des produits jusqu’au port de
Tamatave pour les produits qui arrivent par voie maritime et jusqu'à l’aéroport
d’Ivato pour les produits qui arrivent par voie aérienne. Le MSPF, quant à lui, prend
en charge le dédouanement et le transfert des produits depuis le port de Tamatave
jusqu’au magasin de stockage de SALAMA.
• Pour l’Etat, il existe une ligne budgétaire étatique appuyant le financement et la
gestion des contraceptifs. Depuis 2007, ce budget est géré par la Direction du
Planning Familial (DPF). La commande est passée à la SALAMA et cette dernière
assure, par la suite, les achats, la réception, le stockage et la distribution.

- Pour la composante IST/VIH, le Programme Multisectoriel de la Prévention du Sida (PMPS)


assure les achats, la réception, le stockage et l’acheminement des produits jusqu’au niveau des
districts et des Médecins référents.

- Pour la composante MSR, une ligne budgétaire gérée par la DPLMT pour l’achat des
médicaments essentiels a permis d’acquérir certains produits de MSR, y compris les Kits
Opérations Césariennes. Parallèlement, des partenaires tels l’UNFPA, Marie Stoppes (MSI),
la Banque Africaine de Développement (BAD) ont contribué à l’achat des kits individuels
d’accouchement et/ou d’équipements médicaux.

I.2.4. TRANSPORT ET DISTRIBUTION

- Pour la composante PF : Depuis 2002, les contraceptifs (quelque soient les sources
d’acquisition des produits) ont été intégrés dans le circuit de distribution en Médicaments
Essentiels Génériques et Consommables Médicaux de SALAMA. A ce titre, la centrale
d’achat SALAMA assure l’acheminement des produits, y compris les contraceptifs,
depuis ses magasins centraux jusqu’aux dépôts des Pharmacies de Gros de District
(PhaGDis) de chaque région. Chaque région de Madagascar est desservie par SALAMA
selon un planning d’expédition cyclique (une livraison par trimestre pour les régions faciles
d’accès et une livraison par semestre pour les régions enclavées). Toutefois, la non
disponibilité de moyens de transport au niveau de cette structure l’oblige à sous-traiter
l’acheminement des produits avec des transporteurs privés.

Au niveau des districts, les PPS se réapprovisionnent auprès des PhaGDis et récupèrent leurs
produits avec leurs propres moyens de transport (à pied, transport public, motocyclette, ...).
La passation de commande et la levée des contraceptifs (qui sont distribués gratuitement aux
utilisateurs) se font au même moment que celles des médicaments essentiels génériques et
consommables médicaux. De même, les prestataires des PPS profitent de la revue mensuelle
pour effectuer la commande ou la levée des produits.

- Pour la composante IST/VIH : Le programme IST/VIH ne dispose pas de magasin de


stockage. Aussi, une fois les produits acquis, le bailleurs, en l’occurrence le Programme
Multisectoriel de la Prévention du Sida (PMPS), assure leur acheminement jusqu’au niveau
des Services de Santé de District et des Médecins référents.
Si le réapprovisionnement des Médecins référents se faisait auparavant tous les 6 mois sur la
base de la consommation de ces derniers, actuellement cela se fait de façon ponctuelle en
fonction des besoins. Ceci démontre la précarité du système de distribution mis en place au
sein de ce programme.

11
- Pour la composante MSR : Les produits de cette composante empruntent différents circuits
de distribution en fonction de la source d’acquisition. Ainsi :
• Les produits financés par le budget de l’Etat suivent le circuit de distribution en
Médicaments Essentiels Génériques et Consommables Médicaux de SALAMA.
• Les produits acquis auprès des partenaires sont soit acheminés par ces derniers
jusqu’au niveau de la Direction de la Santé Mère Enfant (DSME) et/ou des Services
de Santé de District soit suivent le circuit de distribution en Médicaments Essentiels
Génériques et Consommables Médicaux de SALAMA.

II. DISPONIBILITE DES PRODUITS

II.1. ETAT DES STOCKS

Au niveau des CSB, deux lieux de stockage sont généralement disponibles : un stock de gros
géré conjointement par le président du COGE et le dispensateur et un stock détail géré par le
dispensateur du CSB. Les spermicides et les préservatifs féminins et masculins ne sont
généralement pas disponibles. Ceci se justifierait par l’absence de demande de la part des
clients. Toutefois, vu le nombre de points de prestations de service où une telle situation a été
rencontrée laisse supposer une insuffisance voire une absence de sensibilisation et d’incitation
à leur utilisation.

Au niveau des districts, une partie des produits contraceptifs est stockée et gérée par le
dispensateur de la PhaGDis tandis qu’une autre partie est directement gérée par le responsable
SR au bureau du District.

Selon les directives du MSPF, les CSB se réapprovisionnent régulièrement tous les deux mois
auprès des PhaGDis. La livraison se fait un mois après la date de la commande.

Dans 93% des cas, les responsables de la distribution des PhaGDis ont déclaré n’exécuter que
les commandes préalablement visées par les responsables du district (Médecin Inspecteur et
responsable FANOME). Les bons de commande contiennent les informations sur l’état de
stock de chaque produit commandé et les formules nécessaires pour le calcul des quantités à
commander.

Les produits réceptionnés sont stockés dans les stocks de gros des CSB qui sont fermés par
deux clés tenues par deux personnes différentes (habituellement le prestataire du CSB et le
président du COGE). Les observations ont montré que les fiches de stock sont à jour dans
85,4% des cas.

Tableau 1 : Pourcentage des PPS utilisant les fiches de stocks et ceux dont les fiches de stock
étaient à jour le jour de visite.

PPS Hôpital CHD PhaGDis CSB Ensemble


Utilisent les fiches de
100% 100% 100% 84,6% 96,6%
stock
Fiches de stock à jour 100% 87,5% 100% 84,6% 85,4%

12
Au niveau des stocks détails des CSB, les mouvements de stock relatifs à la gestion
quotidienne des produits sont consignés sur d’autres supports (cahiers, feuilles volantes).

II. 2. RUPTURES DE STOCK

Les données observées ont montré que 36,4% des PPS visités ont eu une rupture de stock d’au
moins un produit (parmi les produits concernés par l’étude) au cours des 3 mois précédent
l’enquête.

Tableau 2 : Pourcentage des PPS ayant eu une rupture de stock d’au moins un produit au
cours des 3 derniers mois.

PPS Hôpital CHD PhaGDis CSB Ensemble


Rupture de stock 40% 11,8% 50% 36,6% 36,4%

Parmi les produits des 3 composantes SR étudiées, les produits MSR et ceux nécessaires pour
la prise en charge des IST/VIH sont les plus concernés par les ruptures de stock.

Tableau 3 : Répartition des ruptures de stock par composante SR.

COMPOSANTES Effectif Pourcentage


PF 18 9,7%
MSR 86 46,2%
IST/VIH 47 25,3%
PF-MSR 5 2,7%
MSR-IST/VIH 30 16,1%
TOTAL 186 100,0%

Les ruptures observées au niveau des CSB sont généralement provoquées par les ruptures en
amont du circuit d’approvisionnement. Ainsi :
• SALAMA a été citée comme cause de 66,7% de ruptures au niveau des hôpitaux et de
75% de ruptures au niveau des PhaGDis,
• De même, PhaGDis a été citée comme cause de 66,7% de ruptures au niveau des CHD
et de 82,2% de ruptures au niveau des CSB.

La durée de rupture de stock est très variable allant jusqu’à plus de 6 mois.

Selon les déclarations des responsables des CSB enquêtés, la non disponibilité des
préservatifs et des spermicides se justifierait par le fait qu’ils ne seraient pas utilisés. Aussi,
pour que ces produits ne se périment pas dans leur stock, les prestataires des CSB ont pris la
décision de ne plus commander lesdits produits.

De même, la non disponibilité des DIU, implant,… résulte du fait que le personnel n’a pas été
formé à offrir ces méthodes.

II. 3. PRODUITS PERIMES

L’analyse des données a montré que 25,3% des PPS ont connu une péremption de produits.
La péremption concerne surtout les préservatifs et spermicides suite à une très faible
utilisation. Parallèlement, on a observé que des produits tels le diazépam, étaient périmés.

13
Ceci témoigne de la non application du principe premier périmé premier sorti (PPPS).

Tableau 4 : Pourcentage des PPS ayant connu une péremption de produits au cours des 3
derniers mois.

PPS Hôpital CHD PhaGDis CSB Ensemble


Produits périmés 0% 11,8% 37,5% 25,4% 25,3%

III. SYSTEME D’INFORMATION POUR LA GESTION LOGISTIQUE (SIGL)

Au niveau des CSB, les outils de gestion logistique utilisés comprennent : la fiche de stock, la
fiche de rapport mensuel, le bon de commande/bon de livraison, le registre de PF, le registre
de consultation, le RUMER.
Les fiches de stock sont disponibles au niveau de 96,6% des PPS visités.

Pour les PhaGDis, les outils de gestion logistique se résument principalement en l’utilisation
de fiche de stock, rapports mensuel, rapport trimestriel, bon de commande et cahier des
entrées.
Bien que les mouvements de stock des produits (entrées, consommation, pertes et
ajustements, solde) soient enregistrés sur les fiches de stock, 14,6% n’étaient pas à jour le jour
de la visite.

Les rapports mensuels d’activités (incluant un volet sur les données logistiques des
contraceptifs) sont transmis mensuellement aux districts. Pour les contraceptifs, un rapport
trimestriel d’activités est adressé à la DPF. Les autres produits de SR à sécuriser ne figurent
pas encore dans les rapports mensuels d’activités utilisés actuellement.

a. Délai entre la commande et la réception de produits : Le délai entre la commande et la


réception des produits varie d’un district à un autre. Dans 92,6 % des cas, le délai de livraison
est respecté. Les problèmes liés au transport favoriseraient le non respect du délai.

Tableau 5 : Pourcentage des PPS ayant déclaré que les délais de livraison sont respectés.

PPS Hôpital CHD PhaGDis CSB Ensemble


Délai de livraison
60% 88,2% 79,2% 93,3% 92,1%
respecté

b. La qualité des données logistiques : Dans 96,5% des cas, le stock disponible reporté dans
le dernier rapport mensuel d’activités concorde avec celui enregistré sur la fiche de stock. La
comparaison n’a pu être faite que pour les contraceptifs qui sont actuellement les seuls
produits de SR reportés dans les rapports mensuels d’activités.

Tableau 6 : Pourcentage des PPS où le stock disponible reporté dans le dernier rapport
mensuel d’activités concorde avec celui enregistré sur la fiche de stock.

PPS Hôpital CHD PhaGDis CSB Ensemble


100% 100% 95,5% 96,4% 96,5%

14
c. Le pourcentage de structures ayant reçu la quantité de produits commandée : L’analyse des
données collectées a montré que 25,2 % de l’ensemble des structures visitées ne reçoivent
pas toujours les quantités commandées. Les écarts constatés sont secondaires soit à une
rupture au niveau de SALAMA soit à une rupture au niveau des PhaGDis.

Tableau 7 : Pourcentage des PPS qui reçoivent les quantités commandées.

PPS Hôpital CHD PhaGDis CSB Ensemble


60% 76,5% 58,3% 75,3% 74,4%

Toutefois, il est à noter que pour les commandes passées auprès de SALAMA, la totalité des
produits commandés sont livrés dès que lesdits produits sont de nouveau disponibles.

IV. PROCEDURES DE CONTROLE DES STOCKS

IV.1. CONTROLE DE L’INVENTAIRE

Pour la composante PF, les niveaux de stock Minimum (en dessous duquel les quantités en
stock ne devraient pas descendre)/Maximum (la quantité à ne pas dépasser) établis sont :
• Au niveau des districts : 6 mois pour le niveau minimum et 9 mois pour le niveau
maximum.
• Au niveau des sites PF : 3 mois pour le niveau minimum et 6 mois pour le niveau
maximum.

Ce système de contrôle d’inventaire permet d’éviter les ruptures et/ou les sur stockages de
produits au niveau des différents magasins de stockage. C’est à partir de ce système que les
intervalles de commande sont établis.

Cependant, malgré la mise en place dudit système de contrôle d’inventaire, on a noté que les
inventaires physiques ne se faisaient pas dans 2 % des PPS.

Par ailleurs, l’observation a noté que la majorité des stocks détails des CSB ne respectent
aucune règle de tenue des stocks : les produits sont conservés dans des armoires, sur des
étagères… sans aucun ordre. En outre, on a noté que les niveaux minimum et maximum
établis sont pratiquement ignorés des dispensateurs alors que 77,8% des dispensateurs
enquêtés ont déclaré avoir reçu au moins une formation en gestion logistique.

Au niveau des PhaGDis, les niveaux de stocks minimum et maximum sont réajustés
annuellement en fonction des consommations. Par contre, ces niveaux n’ont jamais connu de
réajustement au niveau de la majorité des CSB.

IV.2. ENTREPOSAGE ET STOCKAGE

Au niveau des PhaGDis, les conditions d’emmagasinage des produits sont généralement
satisfaisantes. L’espace de stockage est suffisante dans 83,8% des cas. Pour les contraceptifs,
une partie est stockée et gérée par les PhaGDis tandis qu’une autre partie est stockée et gérée
par le responsable SR du district.

15
Tableau 8 : Pourcentage des PPS qui ont un espace de stockage suffisant.

PPS Hôpital CHD PhaGDis CSB Ensemble


80% 88,2% 82,6% 83,7% 83,8%

Au niveau des CSB, outre les contraceptifs qui sont stockés et gérés par les prestataires PF,
les autres produits sont gérés par le dispensateur. Pratiquement, tous les sites visités ne
disposaient pas de matériel anti-incendie le jour de la visite.

V. CONTEXTE ORGANISATIONNEL

Depuis que les contraceptifs ont été intégrés dans le système de distribution des médicaments
essentiels génériques, en 2002, le système de gestion logistique des contraceptifs est
performant en terme d’acquisition des produits, de stockage, de distribution, d’assurance
qualité et de système d’information.

A chaque niveau du système, la gestion et le suivi des produits contraceptifs sont confiés à un
agent. Pour renforcer le système, un manuel de procédures de gestion de l’approvisionnement
des produits contraceptifs au niveau site PF a été élaboré.

Par ailleurs, un comité de coordination nationale SR/PF a été crée aux fins de garantir la
disponibilité permanente des produits contraceptifs. Ce comité, composé du MSPF et des
partenaires, est chargé de la prévision et de l’élaboration des plans d’approvisionnement en
contraceptifs. La résultante de toutes ces interventions fait que les contraceptifs ont une
disponibilité plus régulière et plus constante par rapport aux autres produits.

V. 1. SUPPORT ORGANISATIONNEL POUR LA LOGISTIQUE

V.1.1. FORMATION EN LOGISTIQUE

Au cours de l’enquête, 77% des dispensateurs des PPS ont déclaré avoir reçu au moins une
formation en techniques de gestion logistique. En 2008, 100% des responsables PF des 111
districts que compte Madagascar, ont bénéficié d’une formation de remise à niveau y compris
pour la gestion logistique. Ceci explique la nette différence observée entre la qualité de la
gestion logistique (collecte des données, utilisation des outils de gestion) des contraceptifs et
de celle des autres médicaments essentiels.

Tableau 9 : Pourcentage des dispensateurs des PPS ayant reçu au moins une formation en
gestion logistique.

PPS Hôpital CHD PhaGDis CSB Ensemble


100% 76,5% 75% 76,9% 77%

V.1.2. SUPERVISION

La supervision en SR se fait en cascade :


• Le niveau central supervise le niveau régional,
• Le niveau régional supervise le niveau district,
• Le niveau district supervise les PPS.

16
Au niveau district, une équipe pluridisciplinaire (Equipe Cadre de district) a en charge
d’effectuer la supervision intégrée des PPS du district. Lors de l’enquête, 95,1% des
dispensateurs ont déclaré avoir reçu au moins une visite de supervision au cours de l’année
2008. Toutefois, 36,8% des personnes enquêtées ont déclaré que les visites de supervision ne
se font pas régulièrement au niveau des districts.

Tableau 10 : Pourcentage des dispensateurs des PPS ayant déclaré avoir reçu au moins une
visite de supervision au cours de l’année et pourcentage de ceux qui ont déclaré que les visites
de supervisions sont irrégulières.

PPS Hôpital CHD PhaGDis CSB Ensemble


Ont reçu au moins une
100% 94,1% 95,8% 95% 95,1%
visite de supervision
Visites de supervision
80% 43.8% 30,4% 36,4% 36,8%
irrégulières

V.2. UTILISATION DES PRODUITS

Des protocoles et algorithmes de prise en charge pour la prestation des services de


PF/MSR/IST-VIH ont été observés dans 83,6% des sites visités. Ces outils sont
indispensables pour une bonne prise en charge des patients et une utilisation rationnelle des
produits minimisant ainsi les risques de gaspillages (qui sont souvent sources de ruptures).

V.3. FINANCEMENT/COORDINATION

La mise en œuvre du plan de sécurisation des produits de SR exige des moyens financiers
accrus pour améliorer les capacités du système d’approvisionnement actuel pour assurer la
disponibilité permanente des produits de SR.

En ce qui concerne les contraceptifs, leur financement est assuré par le MSPF et les
partenaires, principalement, l’UNFPA, l’USAID et la Banque Mondiale.

ANALYSE DES FORCES, FAIBLESSES, OPPORTUNITES ET MENACES DU


SYSTEME ACTUEL

Pour garantir l’effectivité de l’accessibilité et de la disponibilité permanente des produits de


SR, le premier défi à relever consiste en la mise en place d’un circuit d’approvisionnement
unique. Toutefois, ceci requiert une coordination parfaite des interventions de toutes les
parties prenantes en vue d’unifier les efforts tant du point de vue du financement que des
appuis à apporter. Or, les différents circuits d’approvisionnement mis en place l’ont été pour
répondre à des besoins spécifiques de chaque intervenant avec leurs propres procédures et
exigences. Aussi, l’Etat doit s’efforcer de mettre sur pied un mécanisme de coordination
national pour s’assurer des obligations de chaque intervenant tout en renforçant les capacités
nationales.

Depuis la déclaration de gratuité des contraceptifs, en 2007, l’Etat a manifesté son


engagement en faveur de la sécurisation des produits de SR en contribuant au financement

17
d’une partie desdits produits. Cependant, bien qu’en progression d’une année à l’autre, cette
contribution de l’Etat est encore loin de pouvoir satisfaire les demandes sans l’intervention
financière et l’appui des partenaires. En effet, le financement de l’acquisition des
contraceptifs et autres produits de SR est essentiellement assuré par les partenaires, entre
autres, l’UNFPA, l’USAID et la Banque Mondiale. Cependant, avec une population
composée à 50% des moins de 15 ans, Madagascar doit s’attendre, d’ici quelques années, à
une augmentation considérable des besoins en produits de SR en raison des effets combinés
de la croissance démographique, de l’accroissement des demandes et du nombre de jeunes
arrivant à l’age de reproduction. Aussi, pour assurer un approvisionnement durable et régulier
en produits de SR, l’Etat doit assurer la disponibilité des fonds nécessaires en affectant plus
de crédits budgétaires aux produits de SR et en s’assurant d’un engagement financier collectif
de tous les partenaires impliqués.

18
ANALYSE DES FORCES, FAIBLESSES, OPPORTUNITES ET MENACES DU SYSTEME ACTUEL
Composantes du
système
FORCES FAIBLESSES OPPORTUNITES MENACES
d’approvisionne
ment
I. PRODUITS •Un système fonctionnel •Existence de multiples •Retrait d’un ou de plusieurs
d’enregistrement des produits circuits d’approvisionnement bailleurs
est mis en place à la DPLMT en produits de SR •Réorientation de l’appui
•Existence du programme •La contribution financière financier des partenaires vers
Marketing social pour la de l’Etat est largement d’autres priorités
promotion des activités et des insuffisante pour garantir la
produits de SR (PSI) disponibilité pérenne des
•Approvisionnement en produits de SR
produits assuré par l’Etat,
SALAMA, les partenaires
(UNFPA, USAID, PSI,…)
II. CAPACITES
II.1. Sélection •Disponibilité de la LNME
incluant la majorité des
produits de SR
•Liste des produits de SR à
sécuriser disponible au
niveau central
II.2. Prévision •Existence d’un comité de •Pas de procédures pré- •L’existence du comité de
coordination nationale SR/PF établies pour la prévision des coordination SR/PF facilite
qui organise 2 ateliers par an besoins pour les l’intégration des deux
(MSPF et partenaires) pour la composantes MSR et composantes MSR et
prévision et planification de IST/VIH IST/VIH
l’approvisionnement en
contraceptifs
•La prévision est basée sur la

19
consommation ajustée des
PPS
II.3. Acquisition •Engagement collectif de •SALAMA exécute les •La disponibilité du circuit •Capacités réelles de
et achat des l’Etat et des partenaires dans commandes mais n’intervient d’approvisionnement en SALAMA pour assurer le
produits l’approvisionnement en pas dans la quantification des MEG de SALAMA fonctionnement adéquat d’un
contraceptifs besoins constitue une porte d’entrée système
•Centralisation des principales •Rupture de certains produits pour la mise en place d’un d’approvisionnement unique
fonctions logistiques au pour les 3 composantes PF- système unique en matière (disponibilité de fonds,
niveau de SALAMA MSR-IST/VIH d’approvisionnement. moyens logistiques…)
•Existence d’un laboratoire de •L’état du stock des PPS est
contrôle de qualité fonctionnel vérifié lors de la passation de
•Pas de ruptures de commandes
contraceptifs au niveau central •Les quantités de produits de
SR demandées ne sont pas
toujours obtenues en totalité
II.4. Entreposage •Les normes d’entreposage •Manuels de gestion logistique
et existent dans le manuel de non disponibles au niveau de
stockage procédures pour la gestion de certains PPS
l’approvisionnement des •Capacité de stockage
produits contraceptifs au insuffisante dans les structures
niveau site PF sanitaires
•Disponibilité d`espace •Le délai de livraison des
adéquat de stockage au niveau produits n’est pas respecté à
des CSB (stock de gros et tous les niveaux
stock détail) •Les PPS enlèvent leurs
•Existence de la chaîne de produits auprès des PhaGDis
froid dans les PPS avec leurs propres moyens
II.5. Transport et •SALAMA achemine les •SALAMA ne dispose pas de
distribution médicaments essentiels, y moyens de transport pour
compris les contraceptifs, acheminer les produits
jusqu’au niveau des districts jusqu’au niveau des districts
•Le transport des produits est

20
sous-traité avec des
transporteurs privés.
II.6. Procédures •Disponibilité de manuel de •Directives PPPS non
de procédures pour la gestion de respectées par tous les PPS
contrôle l’approvisionnement des •Des procédures écrites pour
d’inventaire produits contraceptifs au la destruction de produits de
niveau site PF SR avariés/périmés ne sont
•Les produits avariés/périmés pas disponibles dans tous les
sont retirés du stock PPS visités
•Niveau de stock •La péremption concerne les
minimum/maximum établi produits des 3 composantes
pour les contraceptifs SR évaluées
• Les directives concernant
les niveaux minimum et
maximum des produits ne
sont pas maîtrisées par les
dispensateurs
II.7. Utilisation •Il existe des protocoles et •Pas de protocoles et •Permet de renforcer •Capacités de l’Etat pour le
des algorithmes de prise en charge procédures écrites dans tous l’amélioration de la qualité financement des produits en
produits pour la prestation des services les PPS (destruction des des prestations et cas de retrait d’un ou de
de PF/MSR/IST-VIH; produits…) l’utilisation rationnelle des plusieurs partenaires
•Gratuité des contraceptifs •Couverture limitée et faible produits.
utilisation des services de SR
II.8. Système •Utilisation d’outils de gestion •Le système informatisé est
d’information logistique standardisés très peu utilisé dans le
pour la •La fréquence des rapports traitement et la compilation
gestion logistique logistiques est mensuelle et des données logistiques
(SIGL) trimestrielle •Les rapports mensuels
•Le système d’information d’activités ne rapportent que
existant les données logistiques sur les
comprend des outils de contraceptifs
gestion logistiques •Insuffisance des capacités

21
•Les rapports mensuels pour la gestion du SIGL
d’activités prennent en compte (tenue de la fiche de stock…)
la consommation des
contraceptifs
•Existence d’un manuel de
procédures pour la gestion de
l’approvisionnement des
produits contraceptifs au
niveau site PF
•Disponibilité d’agent
responsable de la compilation
des données logistiques au
niveau des districts
•Le niveau central (DPLMT,
SPC, DPF) reçoivent des
informations sur les données
logistiques des PPS
•Le SIGL est utilisé pour le
suivi des mouvements de
stock lors de la passation de
commande de contraceptifs
III. SUPPORT ORGANISATIONNEL POUR LA LOGISTIQUE
Supervision •Les membres de l’équipe •Les visites de supervision •Disponibilité de fonds
cadre de district effectuent sont irrégulières suffisants pour la réalisation
des visites de supervision des supervisions formatives
régulières

22
RECOMMANDATIONS

Pour renforcer le système d’approvisionnement actuel, les recommandations suivantes sont


formulées :

SELECTION
• Réviser la LNME et y inclure tous les produits de SR nécessaires

PREVISION
• Intégrer la prévision et planification de l’approvisionnement en produits de SR dans les 2
ateliers semestriels du comité SR/PF
• Former les responsables de la DSME, IST/VIH aux techniques de prévision

ACQUISITION ET ACHAT DES PRODUITS


• Assurer l’approvisionnement régulier en produits de SR en assurant la disponibilité des
fonds nécessaires par l’affectation de plus de crédits budgétaires aux produits de SR et en
sollicitant l’appui et l’engagement financier à long terme de tous les partenaires impliqués.

ENTREPOSAGE ET STOCKAGE
• Renforcer le système de contrôle de l’inventaire des produits de SR (PPPS, niveaux
min/max,…)
• Renforcer la supervision formative
• Elaborer un manuel de procédures de gestion des produits de SR
• Améliorer les conditions de stockage des PhaGDis et des PPS

TRANSPORT ET DISTRIBUTION
• Assurer le transport des produits jusqu’au niveau des PPS
• Renforcer les capacités de distribution de SALAMA : disponibilité de véhicules
adaptés pour le transport et la distribution des produits
• Allouer des fonds pour le transport jusqu’aux PPS aux PhaGDis pendant la
première année tout en renforçant les capacités des DRSAS

PROCEDURES DE CONTROLE D’INVENTAIRE


• Renforcer les visites de supervision formative

UTILISATION DES PRODUITS


• Disséminer les protocoles et procédures écrites en SR dans tous les PPS
• Rendre disponibles les produits de SR dans les PPS

SYSTEME D’INFORMATION POUR LA GESTION LOGISTIQUE


• Former/recycler les dispensateurs et les prestataires à l’utilisation des outils de gestion
logistique
• Etendre l’utilisation du logiciel de gestion logistique (CHANNEL) dans les autres districts
• Renforcer le système de collecte des données logistiques au niveau de tous les PPS

FORMATION
• Former/recycler le personnel sur la gestion logistique
•Réviser les curricula de formation
•Respecter le profil lors du recrutement des dispensateurs

23
•Elaborer un plan de suivi des formations

SUPERVISION
• Allouer des ressources suffisantes pour les activités de supervision
• Renforcer le système de supervision formative régulière des dispensateurs des PPS
•Elaborer les normes, standards et outils de supervision de la gestion logistique.

PROPOSITIONS

Schéma d’approvisionnement proposé :


Le circuit approprié s’appuie sur le circuit d’approvisionnement en Médicaments Essentiels
Génériques et Consommables Médicaux de SALAMA :

I. Le circuit sera alimenté par les ressources disponibles mises dans un fonds commun (Etat et
partenaires). A ce titre, deux scénarios sont possibles :
1. Soit SALAMA effectue les achats auprès de ses propres fournisseurs (1).
2. Soit SALAMA devient l’interlocuteur pour l’UNFPA (2). Dans ce sens, SALAMA
adresse une requête auprès du Représentant de l’UNFPA pour pouvoir passer les
commandes à Copenhague.
II. Un comité de gestion sera mis en place pour se charger de la gestion des ressources.
III. Les sous-comités logistiques au sein du comité de coordination nationale SR/PF
assureront l’évaluation des besoins pour chaque composante PF/MSR/IST-VIH.
IV. La centrale d’achat SALAMA centralisera toutes les fonctions logistiques : les achats
tant nationaux qu’internationaux, la réception, le stockage et l’acheminement des
produits jusqu’aux dépôts régionaux des PhaGDis. A cet effet, elle utilisera ses propres
moyens de transport (à mettre à disposition).
Transport : SALAMA accordera une attention particulière au développement de son système
de transport pour assurer une livraison régulière et opportune afin de réduire les délais
d’approvisionnement : En effet, les produits pour la composante IST/VIH coûtent chers et ont
généralement une brève période de validité (la période de validité n’est que de six mois après
la fabrication pour les trousses de dépistage du VIH).

V. Les PPS se réapprovisionneront auprès des PhaGDis.


VI. Designer des agents chargés spécifiquement de suivre les opérations d’approvisionnement
(circuit des produits et circuit de l’information).

Pour le SIGL :
• Réactualiser les outils de gestion et les diffuser à tous les PPS (identique au bon de
commande/rapport utilisé pour les contraceptifs)
• Instaurer un système de commande obligatoire au niveau des districts
• Faire respecter les intervalles de commandes et les procédures (commande/rapport)
• SALAMA sera aussi destinataire des rapports logistiques (mensuel et trimestriel).

24
SCHEMA D’APPROVISIONNEMENT PROPOSE

(Financement
des achats)
Fonds
ACHAT commun

UNFPA (2)

MSPF
SALAMA (1) Partenaires

DSME
DPF Sous-comités logistiques PF/MSR/IST-VIH :
IST/VIH -Evaluation des besoins et
-Détermination des plans d’approvisionnement

SSD/PhaGDis DRSAS

PPS Circuit des produits


Circuit de l’information logistique
Circuit du bon de commande
Approvisionnement
25
CONCLUSION

Au terme de l’étude, les résultats de l’évaluation ont fait ressortir que le système
d’approvisionnement en produits de SR en place actuellement souffre, en premier lieu, de
l’existence d’une multitude de circuits d’approvisionnement parallèles. Cette situation risque
de compromettre l’effectivité de l’accessibilité et de la disponibilité pérenne des produits de
SR visée par le plan stratégique de sécurisation des produits de SR.

A chaque niveau, le système d’approvisionnement actuel présente des insuffisances, entre


autres :
• En terme de disponibilité des produits : des ruptures de stock et des produits périmés
ont été observés au niveau des PPS. Cette situation démontre la faible capacité du pays
à estimer avec précision ses besoins malgré la disponibilité d’une liste nationale des
médicaments essentiels.
• Au niveau du système d’information pour la gestion logistique, les outils de gestion
logistique ne sont pas utilisés de façon adéquate (fiches de stock mal tenues) et
l’informatisation de la gestion logistique n’est pas généralisée malgré le volume
d’informations logistiques à traiter.
• Les procédures de contrôle de stock (PPPS, niveaux minimum/maximum) ne sont pas
appliquées suite à une insuffisance de formation et d’encadrement des dispensateurs
des PPS (les supervisions sont irrégulières).

Toutefois, la contribution financière de l’Etat est l’un des points forts du système
d’approvisionnement en produits de SR actuel. En effet, bien que moindre part rapport à celle
des partenaires, cette action de l’Etat traduit sa volonté politique de parvenir à une inversion
des tendances actuelles en matière de SR.

26
PLAN DE MISE EN OEUVRE 2009

Composantes du
Dates, durées, Montant
système ACTIVITES Responsables
lieux (Usd)
d’approvisionnement
Produits ACTIVITE 1: Mettre en place un système d’approvisionnement unique

Planifier et organiser une réunion de concertation entre le MSPF et MSPF 1 fois en 2009. 500
les partenaires pour discuter de la faisabilité et la validation du Partenaires 1 jour
circuit
Utilisation des ACTIVITE 2: Disséminer les protocoles et procédures écrites en SR dans les PPS (procédures de destruction de
produits produits à tous les niveaux)

Recenser et collecter les protocoles et procédures écrites en SR DSME 1 fois en 2009 500
existant et les disséminer dans les PPS DPF 5 jours
IST/VIH
SIGL ACTIVITE 3: Former/recycler les dispensateurs et les prestataires à l’utilisation des outils de gestion logistique

Formation/Recyclage des dispensateurs des PPS : 111 MSPF 4 fois en 2009. 63.000
dispensateurs des PhaGDis et 2412 dispensateurs de PPS en 2009 Partenaires 3 jours
avec un accent particulier sur le système de contrôle de l'inventaire
(la mise à jour des fiches de stock, les niveaux minimum
/maximum, PPPS), les normes et standards de stockage

Distribution des guides standardisés sur les différents volets de MSPF 1 fois en 2009 1000
l'approvisionnement dans les PPS Partenaires 1 jour

27
ACTIVITE 4: Etendre l’utilisation du logiciel de gestion logistique (CHANNEL) dans les autres districts

Fourniture de matériels informatiques et logiciels de gestion MSPF Elaborer un 120.000


logistique (CHANNEL) aux 111districts Partenaires plan de mise en
oeuvre
Formation de 111 responsables de la gestion des informations MSPF 4 fois en 2009. 10.000
logistiques au niveau des districts. Partenaires 5 jours
ACTIVITE 5: Renforcer le système de collecte de données au niveau de tous les PPS
Supervision formative trimestrielle approfondie de chaque PPS DRSAS 3 fois en 2009. 55.000
(pour le suivi des formations) SSD 1 jour
Sélection ACTIVITE 6: Réviser la LNME
Organiser une rencontre entre les responsables des 3 composantes DSME 1 fois en 2009 500
SR pour une mise à jour de la liste des produits de SR à sécuriser
DPF 1 jour
IST/VIH
Organiser une rencontre entre la DPLMT et les responsables des 3 DPLMT 1 fois en 2009 500
composantes SR pour une révision de la LNME aux fins d'inclure DSME DPF 1 jour
tous les produits de SR nécessaires IST/VIH
Prévision ACTIVITE 7: Intégrer la prévision et la planification de l’approvisionnement en produits des 3 composantes SR
Elaboration de manuel des procédures de prévision. DPF 1 fois en 2009 1000
Consultant 5 jours
Formation des responsables des composantes MSR et IST/VIH DPF 1 fois en 2009 1500
aux techniques de prévision Consultant 3 jours
Intégrer la prévision et la planification de l’approvisionnement en MSPF 2 fois en 2009. 1000
produits de SR dans les 2 ateliers semestriels du comité SR/PF Partenaires 1 jour

28
Stockage ACTIVITE 8 : Améliorer les conditions de stockage

Elaboration d'un manuel de procédures de gestion des produits de DSME 1 fois en 2009. 1000
SR au niveau PPS DPF 5 jours
IST/VIH
Diffuser les normes et standards de stockage MSPF 1 fois en 2009 1000
Partenaires 1 jour
Fourniture aux 22 PhaGDis de matériel de lutte contre l'incendie MSPF 1 fois en 2009 2000
Partenaires 1 jour
Transport et ACTIVITE 9 : Assurer le transport des produits jusqu’au niveau des PPS
distribution
Organiser une rencontre entre le MSPF, les partenaires et les SALAMA 1 fois en 2009 1000
responsables de SALAMA pour discuter du renforcement des MSPF 1 jour
capacités de distribution de SALAMA (disponibilité de véhicules Partenaires
adaptés pour le transport et la distribution des produits)
Organiser une rencontre entre le MSPF et les partenaires pour MSPF 1 fois en 2009 1000
discuter de l’allocation de ressources pour le transport des produits Partenaires 1 jour
depuis les PhaGDis jusqu’aux PPS
Formation Réviser les curricula de formation MSPF 1 fois en 2009 1000
4 jours
Elaborer un plan de suivi des formations MSPF 1 fois en 2009 1000
4 jours
Supervision ACTIVITE 10: Renforcer la supervision formative
Organiser une rencontre entre le MSPF et les partenaires pour MSPF Elaborer un 1000
discuter de l’allocation de ressources suffisantes pour les activités Partenaires plan de mise en
de supervision oeuvre
Elaborer les normes, standards et outils de supervision de la gestion MSPF 1 fois en 2009 1000
logistique Partenaires 5 jours

29
Appui technique ACTIVITE 11 : Recrutement d’un consultant national pour UNFPA 2009-2011 60.000
deux ans
TOTAL 324.500

30
ANNEXE 1 : BIBLIOGRAPHIE

1) Liste Nationale des Médicaments Essentiels, Ministère de la Santé, du Planning


Familial et de la Protection Sociale, janvier 2008.
2) Madagascar Action Plan 2007-2012.
3) Manuel de procédures, gestion de l’approvisionnement des produits contraceptifs au
niveau site PF, Ministère de la Santé et du Planning Familial.
4) Outil Evaluation des Indicateurs Logistique (O E I L) (2005) Arlington, VA: John
Snow, Inc./DELIVER, pour l’Agence des États-Unis pour le Développement
International (USAID).
5) Outil d’Evaluation du Système Logistique (OESL). (2005) Arlington, VA: John Snow,
Inc./DELIVER, pour l’Agence des États-Unis pour le Développement International.
6) Plan de développement du secteur santé 2007-2011, Ministère de la Santé et du
Planning Familial.
7) Plan stratégique de sécurisation des produits de Santé de la Reproduction à
Madagascar 2008-2012, Ministère de la Santé et du Planning Familial, mai 2008.
8) Politique Nationale en Santé de la Reproduction, Ministère de la Santé, novembre
2000.
9) Politique Pharmaceutique Nationale à Madagascar, Ministère de la Santé et du
Planning Familial, novembre 2005.
10) Sécurité contraceptive à Madagascar 2007-2012, Ministère de la Santé et du Planning
Familial.

31
ANNEXE 2 : TABLEAU DE SYNTHESE DES VALEURS ACTUELS DES
INDICATEURS ET PROPOSITION DES CIBLES

Valeur Cible Cible Cible Cible


Indicateurs
actuelle 2009 2010 2011 2012
(i) Pourcentage de points de
prestations de services (magasins de
stockage/PhaGDis, centres de santé de Moins
36,6% 20% 15% 5%
base et agents communautaires de de 5%
base) ayant des ruptures de stock dans
les trois derniers mois ;
(ii) Niveau de capacités actuelles pour
Suffisan
effectuer les prévisions et les achats Faible Moyen Moyen Suffisant
t
des produits de SR ;
iii) Capacités d’utiliser un seul
Suffisan
système d’approvisionnement en Faible Moyen Moyen Suffisant
t
produits de SR ;

32
33
34
ANNEXE 4 : Terme de référence Consultant National
Evaluation du système actuel (évaluation des besoins, capacités d’approvisionnement et
outils pour la gestion des produits de SR) en vue d’une sécurisation des produits de SR
Madagascar

CONTEXTE

La sécurisation des produits de SR figure parmi les initiatives de reforme définies dans les
priorités du Madagascar Action Plan 2007-2012. A ce titre, elle exige une attention
immédiate, une collaboration entre toutes les parties prenantes tant gouvernementales que la
population.

En mai 2008, le Ministère de la Santé et du Planning Familial a bénéficié de l’appui du Fonds


du Global Programme et, de ce fait, avec l’appui technique de l’UNFPA, un plan stratégique
national de sécurisation des produits de SR 2008-2011 a été développé.

Dans le cadre de la SPSR, pour atteindre les objectifs fixés dans le MAP (augmenter de 18% à
30% la prévalence contraceptive en 2012 et réduire de 469 à 273 pour 100.000 naissances
vivantes la mortalité maternelle), le MSPF a établi et signé un Protocole d’Accord avec
l’UNFPA pour renforcer la sécurisation des produits de SR durant la période 2008-2012.

Or, l’analyse de la situation établie à partir de la revue de la littérature, d’interviews


d’intervenants clés au niveau central et sur le terrain, complétés par des focus group réalisés à
l’aide de l’outil RCSHAT a clairement permis d’établir des faiblesses et des insuffisances au
niveau des composantes nécessaires pour garantir une sécurisation des produits de SR tels que
les politiques et réglementations, la coordination des interventions, l’engagement, le
financement, la demande et l’utilisation des produits ainsi que les capacités nationales de
gestion logistique des produits de SR tel qu’il mis en place dans le contexte actuel.

De ce fait, l’UNFPA Madagascar va contribuer à l’amélioration du système logistique actuel à


travers l’évaluation des capacités existantes à s’approvisionner en produits de SR. Ainsi, un
consultant national sera recruté et aura pour mission d’effectuer description du système
d’approvisionnement en produits de SR utilisé actuellement et de proposer un modèle qui
s’adapte au contexte du pays pour un approvisionnement adéquat.

Taches spécifiques :

Sous la supervision du chargé de programme en SR et en collaboration étroite avec l’assistant


du programme senior et la partie nationale, le consultant assumera les taches suivantes :

1. Effectuer une analyse descriptive du système d’approvisionnement en produits de Santé de


la Reproduction nécessaire pour le programme actuel,
2. Proposer un modèle qui s’adapte au contexte du pays pour un approvisionnement adéquat.

Résultats attendus

Un rapport mettant en exergue :

35
1 Les forces, les faiblesses, les opportunités et les défis du système
d’approvisionnement/logistique actuel et se focalisant sur :
o Les capacités d’organisation incluant la disponibilité de ressources formées en matière
d’approvisionnement,
o La structure du système de gestion et sa flexibilité,
o L’analyse des politiques et procédures existantes,
o Les expériences internationales et la disponibilité des informations en matière
d’approvisionnement,
o L’accès à l’information et au processus de prise de décision,
o La transparence et la recevabilité dans toutes les transactions.

2 Les indicateurs suivants : (i) pourcentage de points de prestations de services (magasin


de stockage/phage dis, les centres de santé et les agents communautaires de base)
ayant des ruptures de stock dans les trois derniers mois ; (ii) niveau de capacités
actuelles pour effectuer les prévisions et les achats des produits de SR ; (iii) capacités
d’utiliser un seul système d’approvisionnement en produits de SR ; (iv) la gamme de
produits de santé maternelle permettant de sauver la vie des mères/femmes disponibles
au niveau des régions et des districts.

3. Modèle d’approvisionnement en produits de SR adapté au contexte du pays sous le


leadership du MSPF et faisant ressortir les appuis techniques (national et international)
requis pour la bonne marche du système.

4. Plan de mise en œuvre 2009 budgétisé.

PROFIL DU CONSULTANT

• Diplôme universitaire (BAC + % au moins) en Santé Publique ou socio démographie


ou équivalent.
• Fortes expériences pour les domaines suivants : logistique des intrants de santé ; santé
de la reproduction.
• Expériences prouvées en matière de planification et de développement de stratégies.
• Apte à travailler dans une équipe pluridisciplinaire.
• Maîtrise parfaite de la langue française (oral et écrit).

36
ANNEXE 5 : Terme de référence Superviseur d’enquête
Evaluation du système actuel (évaluation des besoins, capacités d’approvisionnement et
outils pour la gestion des produits de SR) en vue d’une sécurisation des produits de SR
Madagascar

1 Contexte :

La sécurisation des produits de SR figure parmi les initiatives de réforme définies dans les
priorités immédiates du Madagascar Action Plan (MAP) 2007-2012. A ce titre elle exige une
attention immédiate, une collaboration entre toutes les parties prenantes tant
gouvernementales que privées ainsi que des ressources adéquates afin de satisfaire les besoins
en produits de SR de la population

En mai 2008, le Ministère de la Santé et du Planning Familial (MSPF) a bénéficié de l’appui


du fonds du Global Programme et de ce fait avec l’appui technique de UNFPA, un plan
stratégique national de sécurisation des produits de SR 2008-2011 a été développé.

Dans le cadre de la SPSR, pour atteindre les objectifs fixés dans le MAP (augmenter de 18% à
30% le taux de prévalence contraceptive en 2012 et réduire de 469 à 273 pour 100 000
naissances vivantes la mortalité maternelle, le MSPF a établi et signé un Protocole d’Accord
avec UNFPA pour renforcer la sécurisation des produits de SR durant la période 2008-2012.
Or, l’analyse de la situation établie à partir de la revue de la littérature, d’interviews
d’intervenants clés au niveau central et sur le terrain, complétés par des focus group réalisés à
l’aide de l’outil RCSHAT a clairement permis d’établir des faiblesses et des insuffisances au
niveau des composantes nécessaires pour garantir une sécurisation des produits SR tels que
les politiques et règlementations, la coordination des interventions, l’engagement, le
financement, la demande et l’utilisation des produits ainsi que les capacités nationales de
gestion logistique des produits de la Santé de la Reproduction tel qu’il est mis en place dans le
contexte actuel.

De ce fait, l’UNFPA Madagascar va contribuer à l’amélioration du système logistique actuel à


travers l’évaluation des capacités existantes à s’approvisionner en produit de SR. Une étude
est actuellement en cours dans le but d’effectuer une analyse descriptive du système
d’approvisionnement en produits de SR utilisé actuellement et de proposer un modèle qui
s’adapte au contexte du pays pour un approvisionnement adéquat.

Pour atteindre l’objectif de l’étude, des enquêtes auprès des points de prestation dont les
formations sanitaires, les pharmacies de gros des districts qui approvisionnent les formations
sanitaires en produits SR, et des agents communautaires sont prévues dans l’étude.

Dans ce contexte, UNFPA en collaboration avec le Ministère de la Santé va recruter 22


superviseurs qui vont coordonner et s’assurer que l’enquête planifiée dans chacune des 22
régions se déroule dans les conditions requises.

37
2 Superviseurs

a. Tâches spécifiques du Superviseur

Sous la supervision du Consultant National et en collaboration étroite avec la chargée de


Programme en S&E et la partie nationale, le superviseur d’enquête assumera les tâches
suivantes :

1. Effectuer les visites de courtoisie auprès des autorités administratives et


sanitaires locales
2. S’assurer que tous les enquêteurs disposent de tous les outils nécessaires pour
bien mener l’enquête
3. Superviser les enquêteurs sur les terrains.
4. S’assurer que les informations collectées par les enquêteurs sont fiables et
complètes.
5. Résoudre les problèmes qui peuvent entraver la bonne marche de l’enquête sur
terrain.
6. Rédiger les rapports concernant le déroulement de l'enquête
7. Réaliser toute autre tâche qui se rattache à la bonne réalisation de l'enquête

b. Profil du superviseur

• Homme ou femme
• Diplôme universitaire ou bac +3
• Expérience en matière d’enquête et supervision d’enquête
• Expérience dans la conduite de Focus group
• Aptitude physique
• Bon communicateur
• Maîtrise de la langue malagasy
• Maîtrise de la langue française
• Forte capacité rédactionnelle
• Capacité organisationnelle
• Aime travailler en équipe
• Connaissances du dialecte local et en Santé de la reproduction ainsi que de la
logistique seraient des atouts

38
ANNEXE 6 : Terme de référence Enquêteur
Evaluation du système actuel (évaluation des besoins, capacités d’approvisionnement et
outils pour la gestion des produits de SR) en vue d’une sécurisation des produits de SR
Madagascar

1 Contexte :

La sécurisation des produits de SR figure parmi les initiatives de réforme définies dans les
priorités immédiates du Madagascar Action Plan (MAP) 2007-2012. A ce titre elle exige une
attention immédiate, une collaboration entre toutes les parties prenantes tant
gouvernementales que privées ainsi que des ressources adéquates afin de satisfaire les besoins
en produits de SR de la population

En mai 2008, le Ministère de la Santé et du Planning Familial (MSPF) a bénéficié de l’appui


du fonds du Global Programme et de ce fait avec l’appui technique de UNFPA, un plan
stratégique national de sécurisation des produits de SR 2008-2011 a été développé.

Dans le cadre de la SPSR, pour atteindre les objectifs fixés dans le MAP (augmenter de 18% à
30% le taux de prévalence contraceptive en 2012 et réduire de 469 à 273 pour 100 000
naissances vivantes la mortalité maternelle, le MSPF a établi et signé un Protocole d’Accord
avec UNFPA pour renforcer la sécurisation des produits de SR durant la période 2008-2012.
Or, l’analyse de la situation établie à partir de la revue de la littérature, d’interviews
d’intervenants clés au niveau central et sur le terrain, complétés par des focus group réalisés à
l’aide de l’outil RCSHAT a clairement permis d’établir des faiblesses et des insuffisances au
niveau des composantes nécessaires pour garantir une sécurisation des produits SR tels que
les politiques et règlementations, la coordination des interventions, l’engagement, le
financement, la demande et l’utilisation des produits ainsi que les capacités nationales de
gestion logistique des produits de la Santé de la Reproduction tel qu’il est mis en place dans le
contexte actuel.

De ce fait, l’UNFPA Madagascar va contribuer à l’amélioration du système logistique actuel à


travers l’évaluation des capacités existantes à s’approvisionner en produit de SR. Une étude
est actuellement en cours dans le but d’effectuer une analyse descriptive du système
d’approvisionnement en produits de SR utilisé actuellement et de proposer un modèle qui
s’adapte au contexte du pays pour un approvisionnement adéquat.

Pour atteindre l’objectif de l’étude, des enquêtes auprès des points de prestation dont les
formations sanitaires, les pharmacies de gros des districts qui approvisionnent les formations
sanitaires en produits SR, et des agents communautaires sont prévues dans l’étude.

Dans ce contexte, UNFPA en collaboration avec le Ministère de la Santé va recruter 66


enquêteurs (03 par région) qui vont effectuer ces enquêtes proprement dit.

39
2 Enquêteurs :

Sous la supervision du Consultant National et en collaboration étroite avec la chargée de


Programme en S&E et la partie nationale, l’enquêteur assumera les tâches suivantes :

a. Tâches spécifiques de l’enquêteur

• Bien maîtriser tous les modules du questionnaire et le manuel fournis


pendant la formation théorique et pratique
• Assister à la formation des enquêteurs
• Assister le superviseur pendant toutes les préparations
• Réaliser l’enquête auprès de ménage en suivant toutes les modules du
questionnaire

b. Profil de l’enquêteur

• Bac +2
• Expérience en matière d’enquête
• Aptitude physique
• Bon communicateur
• Maîtrise de la langue locale
• Disponible durant les jours prévus de l’enquête même le week-end
• Disposé à passer la nuit dans la communauté
• Connaissance en matière de la santé de la reproduction et logistique est un
atout.

40
ANNEXE 7 LISTE DES SUPERVISEURS

NOMS ET PRENOMS REGIONS

1. RAVAONORO Georgette Analamanga + Vakin’Ankaratra

2. MAHAIMANANA Rojo Arisoa SAVA

3. RAJAONARIMANGA Fenosoa Lala DIANA

4. RASOARIMALALA Fanja Bongolava + Itasy


Androy
5. RABEMANDRANTOARINTSOA Maherison
Alaotra Mangoro + Atsinanana +
6. RAMANANINDRIANA Rondroniaina
Analanjirofo
7. RAKOTOMALALA Andrianantoandro
Menabe
Benjamina
Atsimo Atsinanana + Vatovavy
8. RAKOTOARISOA A Hery Nirina
Fitovinany
9. RABEARISON Livah Boeny + Betsiboka

10. RANDRIAMAMPIANINA Onidera Hajarivelo Anosy

11. MOUNOUSSAMMY Virapin Haingo Ella Sofia


Haute Matsiatra +
12. RAFANOMEZANTSOA Domoina Tiaray
Amoron’i Mania + Ihorombe
13. TOLINANDRASANA Rivosoa Miombona Atsimo Andrefana

41
ANNEXE 8 : QUESTIONNAIRE

REGION : [____________________________________]

DISTRICT : [_____________________________________]
CODE
PHAGDIS / Formation sanitaire : [__________________________________]
Ι ___ Ι ___Ι ___Ι
Source d'éclairage : __________________________________

Source d'eau potable : ______________________________

Téléphone ou autre moyens de communication : _____________________

Nom de l’enquêteur :
________________________________________________
Nom du Superviseur : _______________________________________________

Date : ______________________

SECTION I. RENSEIGNEMENTS GENERAUX

Nom et prénoms de l'enquêté : _______________________________________________

Sexe : M F

Qualification :  Médecin  Sage-femme  Infirmier  Agent de santé

 Autres (préciser) : _________________________

Ancienneté au poste: ___________(années révolues)

SECTION II. SYSTEME D’INFORMATION DE GESTION LOGISTIQUE (SIGL)

N° QUESTIONS REPONSES
La personne enquêtée est-elle au courant de l’existence de produits
1 OUI NON
santé de la reproduction (SR) à sécuriser ?
2 Une personne est-elle chargée spécifiquement de la logistique? OUI NON
3 Si oui, qui est cette personne ? (qualification,…) :
4 Un système informatisé de gestion logistique est-t-il mis en place ? OUI NON
Des outils ou manuels en matière de collecte de données sont-ils disponibles ?
Registre de consultation OUI NON
Registre PF OUI NON
5
Registre MSR OUI NON
Rapport Mensuel d’Activités OUI NON
RUMER OUI NON

42
Fiches de stock OUI NON
Bon de Commande OUI NON
Autres :
A qui l’information logistique collectée est-elle fournie ?
6
____________________________________________________________________

7 Selon quelle fréquence ? __________________________

SECTION III. ENTREPOSAGE ET STOCKAGE

N° QUESTIONS REPONSES
Un manuel pour l’entreposage et le stockage des produits est-il OUI NON
8
disponible ?
9 La capacité de stockage existante est-elle suffisante ? (Utilisez la liste) OUI NON
Si non, comment le manque de capacité de stockage est-il géré ?
• Diminution des quantités commandées
• Location d’autres endroits pour emmagasiner
10
• Construction de magasin
• Autres : _______________________________________________________

Certains produits ont-ils été en rupture de stock au cours des 3 derniers


11 OUI NON
mois dans un des programmes (PF/MSR/IST-VIH) ?
Certains produits ont-ils été en rupture de stock au cours des 6 derniers
12 mois dans un des programmes (PF/MSR/IST-VIH) ? OUI NON

Citer les produits de SR qui ont été en rupture de stock pendant ces périodes (Utiliser la
13
liste) :
Quelles étaient les causes de cette rupture de stock en produits de SR ?
• Rupture au niveau de Salama
• Rupture au niveau de PhaGDis
14
• Non maîtrise des consommations réelles
• Retard de livraison
• Autres : ___________________________
Pendant combien de jours cette rupture de stock a-t-elle duré ? _________ jours
15

Combien de fois une rupture de stock en produits de SR s’est-elle produite ?


_______ fois
16

Certains produits de SR ont-ils été en excédent de stock au cours des 3


17 OUI NON
derniers mois dans un des programmes (PF/MSR/IST-VIH) ?
18 Si oui, quels produits de SR ont été concernés par l’excédent de stock ?
Quelles étaient les causes de cet excédent de stock ?
19 • Erreur de calcul des besoins
• Autres : ___________________

43
Quels sont les niveaux de stock minimum / maximum autorisés?
20 • Minimum : ________ (mois)
• Maximum : ________ (mois)
21 Des fiches de stocks sont-elles disponibles au lieu de stockage ? OUI NON
Si oui, vérifier si :
1. Les fiches de stock sont à jour OUI NON
2. Les informations inscrites sur les fiches de stock concordent avec
OUI NON
celles de l’inventaire physique.
22
3. Les informations inscrites (SOLDE) sur les fiches de stock
OUI NON
concordent avec celles inscrites sur le rapport mensuel d’activités.
4. Les niveaux de stock minimum et maximum par produit sont
OUI NON
respectés
Les procédures de contrôle de stock « Premier Périmé Premier Servi »
23 OUI NON
sont-elles respectées ?
Selon quelle fréquence les inventaires physiques sont-ils effectués ?
24
Hebdomadaire Mensuelle, Trimestrielle, Semestrielle Autres : _________
Selon quelle fréquence les niveaux de stock minimum / maximum des produits sont-ils
25 revus ?
Hebdomadaire Mensuelle, Trimestrielle, Semestrielle Autres : _________
Des procédures écrites ou des principes directeurs pour la destruction
26 OUI NON
des produits de SR avariés ou périmés sont-ils disponibles ?
27 Des produits de SR avariés / périmés existent-ils parmi le stock ? OUI NON
Si oui, quels produits de SR (mentionnez leur quantité respective) ?
28 _____________________________________________________________________
_____________________________________________________________________
Si ils existent, les produits de SR avariés / périmés sont-ils
29 OUI NON
physiquement séparés du stock ?
Un endroit pour le stockage des produits de SR nécessitant une chaîne
30 OUI NON
du froid (Frigo,…) est-il disponible ?
31 Les conditions de stockage sont-elles conformes à la norme ? OUI NON
Qui prend en charge le frais de transport des produits jusqu’au lieu de stockage ?
32
___________________________________________________________
33 La route est-elle praticable en toute saison ? OUI NON

Section IV. COMMANDE

N° QUESTIONS REPONSES
Disposez-vous de la Liste Nationale des Médicaments Essentiels OUI NON
34
(LNME) ?
35 Utilisez-vous la LNME pour les commandes de médicaments ? OUI NON
36 A quel intervalle se font les approvisionnements ?_______________ (semaines)
Qui détermine les quantités de réapprovisionnement ?__________________________
37
_____________________________________________________________________
38 Les quantités livrées correspondent-elles aux quantités commandées ? OUI NON
39 Si non, pourquoi ? ________________________________
Quels sont les délais entre la commande et la réception des produits ?
40
___________ jours

44
41 Les délais de livraison prévus sont-ils respectés ? OUI NON
Avant de faire toute nouvelle demande d’approvisionnement, les
42 données logistiques sont-elles utilisées pour un contrôle continu du OUI NON
stock disponible?
Avez-vous déjà connu des contraintes financières par insuffisance de
43 OUI NON
fonds ou autres problèmes qui ont limité les achats de produits ?
Si oui, expliquez ?
44
________________________________________________________

Section V. SUPPORT ORGANISATIONNEL

N° QUESTIONS REPONSES
45 Des visites de supervision sont-elles faites ? OUI NON
I. Pour les superviseurs :
1. Qui supervisez-vous : ________________________________________________
2. La fréquence des visites de supervision est-elle régulière ?  OUI  NON
3. Si non, pourquoi ?
• Manque de ressources
• Autres priorités
• Autres : ________________________________
3. Quelles entités participent aux visites de supervision ?
46
 DRS  BSD  PHAGDIS Autres : __________________

II. Pour les supervisés :


1. Qui est/sont votre (vos) superviseur(s) : ___________________________________
2. Selon quelle fréquence êtes-vous supervisé ? _________________________
3. Quelles entités participent aux visites de supervision ?
 DRS  BSD  PHAGDIS Autres : __________________

Lors d’une visite de supervision, une liste de contrôle décrivant ce qu’il


47 OUI NON
convient de traiter est-elle utilisée ?
Lors de ces visites de supervision, les types d’activités suivants ont-ils
lieu : OUI NON
Tenue des fiches de stock
Tenue des registres OUI NON
48
Procédures de prévision des besoins OUI NON
Procédures de commande des produits OUI NON
Vérification du stockage des produits OUI NON
Inventaire physique des produits OUI NON
Les niveaux inférieurs (supervisés) reçoivent-ils un retour d’information
49 OUI NON
après une visite de supervision ?
Si oui, par quels mécanismes ?
• Feed-back oral à la fin de la visite de supervision
• Réunion mensuelle
50
• Rapport de supervision
• Téléphone
• Autres : _______________________
Le personnel responsable de la logistique a-il reçu de formation en
51 OUI NON
logistique ?

45
Si oui :
1 - Par qui ? __________________________________________
2 - Dans quels domaines la formation a-t-elle été dispensée :
• présentation des rapports SIGL
52 • stockage adéquat des produits de santé
• maintien des niveaux de stock adéquats (maximum/minimum)
• estimation des besoins
• calcul des quantités à commander
• Autres : _________________________
Les prestataires ont-ils été formés en :
• techniques de conseil
• techniques contraceptives appropriées : pose et retrait (stérilet ou implant…)
53
• système logistique du renouvellement des stocks
• Autres : _______________________________

Section VI. UTILISATION DES PRODUITS

N° QUESTIONS REPONSES
54 Des protocoles thérapeutiques standardisés sont-ils disponibles ? OUI NON
Si oui, lesquels (CITER ceux qui sont réellement existants)
- Exemple : Algorithme IST
- ________________________
55 - ________________________
- ________________________
- ________________________

Qui est responsable de la prescription de :


• Contraceptifs : Médecin Sage-femme Infirmier Agent de santé Autres
• Préservatifs : Médecin Sage-femme Infirmier Agent de santé Autres
• Produits MSR (6) : Médecin Sage-femme Infirmier Agent de santé
56
Autres
• Produits IST : Médecin Sage-femme Infirmier Agent de santé Autres
• Produits ARV : Médecin Sage-femme Infirmier Agent de santé Autres

En ce qui concerne les produits de SR, combien de produits fournissez-vous par clients
57
(Utilisez la liste) ?

46
SCHEMA DE STOCKAGE

47
LISTE DES PRODUITS DE SR A SECURISER

Niveaux de
Produits en
stock
rupture de Durée de la Produits Quantité de
minimum
stock au cours rupture (en périmés ou produit fournie à
/maximum
des 3 derniers jours) avariés chaque client
respectés
mois
(Oui/Non)
PRODUITS MSR
Ketamine hydrochloride
Thiopental
Bupivacaine hydrochloride
Fentanyl 500 microg
Pancuronium
Lidocaine hydrochloride 2%
Atropine sulfate
Paracétamol 500mg
Paracétamol 100mg
Hydrocortisone 100mg inj
Mebendazol 100mg
Amoxicilline 500mg gel
Ampicilline 1g inj
Benzathine penicilline 2.4 MUI inj
Erythromycine

48
Gentamicine 40mg/ml inj
Ciprofloxacine
Quinine dihydrochloride 300mg inj
Sulfadoxine-pyrimethamine cp
Fer acide folique cp
Phytomenadione (Vitamine K1) 10mg/ml inj
Furosémide 40mg – cp
Hydralazine inj
Cimetidine 200mg
Butylscopolamine 20mg/ml inj
Ergometrine maleate inj
Oxytocine 5/10 UI/ml inj
Diazépam 5mg/ml inj
Sulfate de magnésium
Salbutamol inj
Sérum glucose isotonique 5%
Sérum salé isotonique 0,9%
Ringer lactate
Rétinol (vit A) – 200000 UI – caps
Calcium gluconate 100mg/ml – inj
Carnet de santé
Moustiquaire imprégné
Test dépistage syphilis, VIH
Tensiomètre
Stéthoscope obstétrical
Pèse personne
Table d'examen

49
Kit accouchement individuel
Kit transfusion
Kit consommable OC
Ventouse obstétricale
Kit aspiration manuelle intra-utérine (AMIU)
PRODUITS IST/VIH
Cura 7
Génicure
Nystatine
Préservatifs
Test de dépistage syphilis
Test de dépistage VIH
Médicaments ARV
CONTRACEPTIFS
Lofemenal
Ovrette
Depoprovera
Dispositif intra-utérin (TCU 380A)
Implanon
Préservatifs féminins
Préservatifs masculins
Spermicides
Collier du cycle

Sources : Plan stratégique de sécurisation des produits de Santé de la Reproduction à Madagascar 2008 – 2012.

50
ANNEXE 9 : LISTE DES SITES VISITES

CSB2 Ambandriaka
CSB2 Antsangasanga
CSB2 Andilanatoby
CSB1 Andranokobaka
CSB1 Ambohiboatavo
Ambatondrazaka
CSB2 Manakambahiny Ouest
CSB2 Bejofo
CSB1 Tsinjoarivo
CSB2 Ilafy
ALAOTRA MANGORO

CSB1 Ambohidelilahy
CSB2 Amparafaravola
CSB2 Ampasikely
Amparafaravola
CSB1 Andilana Sud
CSB1 Vohitraivo
CSB1 Ambatobe
CSB2 Bemaitso
Andilamena
CSB2 Andilamena
CSB1 Sahavolo
CSB2 Ambohibary
CSB1 Ambodirano - Mangoro
CSB2 Ampasimpotsy - Gare CHD II
Moramanga
CSB1 Bembary Moramanga
CSB2 Anosibe Ifody
CSB1 Marovoay
CSB1 Marovonona
CSB1 Vohipeno
CSB2 Ambalabe II B
ANALANJIROFO

CSB2 Mahambo
Fenoarivo
Atsinanana CSB2 Ambodimanga
CSB2Fenerive –Est
CSB2 Ampasina Mangoro
CSB1 Rantolava
CSB1 Anjiro
CSB2 Vavatenina
Vavatenina
CSB2 Maromitety
CSB1 Manankatafana
Soaneran’Ivongo
CSB2 Maromitety
Anosibe an’Ala SSD Anosibe an’ala

51
CSB2 Anosibe an’Ala
CSB1Mahefa
CSB2 Ambatoharanana

TOTAL : 47 sites

• 2 CHD
• 1 PhaGDis
• 44 CSB

CSB2 Ambovombe Androy


SDS Ambovobe
CSB2 Erada
PhaGDis CSB2 Ambazoa
Ambovombe
CSB2 Ambohimalaza
Androy
CSB2 Sihanamaro
CSB2 Ambondro
ANDROY

CSB2 Marovato Befeno


CSB1 Ankaranabo-Nord
CSB2 Belindo Mahasoa
Bekily CHD Bekily
CSB1 Antsely be
CSB2 Manakompy
CSB1 Kirimosa
Beloha
CSB2 Beloha
CSB2 Antaritariaka
Tsihombe
CSB2 Tsihombe

TOTAL : 17 sites

• 1 CHD
• 1 PhaGDis
• 15 CSB

52
CSB2 Ambohidroa Ambohimiandra
Antananarivo Maternité
Renivohitra CSB2 Isotry Annexe* Befela
CSB2 Ambohipo* Tsaralalana
CSB2 Anosiarivo
CSB2 Ambohimanga Rova
CSB1 Ankadinandriana
Antananarivo CHD I Anosy
Avaradrano CSB2 Fiaferana Avaratra
CSB2 Ankadikely
CSB2 Manandriana
CSB2 Anosy Avaratra
CSB2 Alatsinainy Ambazaha
Antananarivo CSB2 Antanetikely Ambohijoky
Atsimondrano CSB2 Soavina
CSB2 Ampanefy NC 08
CSB2 Talatamaty
CSB2 lanarivo
CSB2 Ambohidratrimo
ANALAMANGA

Ambohidratrimo CSB2 Mahitsy CHD II Mahitsy


CSB2 Antsaharatsy
CSB2 Anosiala
CSB2 Ampanotokana
CSB2 Alarobia Vatosola*
CSB1 Ambohijanaka*
Andramasina CSB2 Mandrosoa*
CSB1 Mangabe
CSB2 Sabotsy – Manjakavahoaka*
CSB2 Alakamisy
CSB1 Soavinarivo
Anjozorobe
CSB2 Andanona
CSB1 Mangamila
CSB1 Mahalevona
Ankazobe CSB 2 Fihaonana
CSB1 Antsopary
CSB1 Ambatolaona
CSB2 Ambatomanga
CHD II
Manjakandriana CSB2 Manjakadriana
Manjakandriana
CSB2 Ambohibao Sud
CSB2 Sambaina

53
CSB2 Carion
CSB1 Ambanintsena
CSB2 Ambohimanarivo
CSB2 Ambohitrony
Antsirabe I CSB1 Mandriankeniheny
CSB2 Alakamisy
CSB2 Ambano
CSB1 Kianjasoa
Antsirabe II CSB2 Vinaninkarena
CSB2 Antsoantany
CSB1 Belazao
CSB2 Antanimandry
CSB1 Antakasina
PhaGDis
CSB2 Antanamalaza
VAKIN’ ANKARATRA

Ambatolampy
CSB2 Behenjy
CSB1 Anjamanga
CSB2 Antanifotsy
CSB2 Ambatomiady CHD I
Antanifotsy
CSB2 Amboniandrefana Antanifotsy
CSB1 Ambatomisaina
CSB2 Antsahalava
CSB2 AlakamisyAnativato
CSB2 Ambatomikolahy
CSB2 Soavina
Betafo
CSB1 Andranomafana
CSB2 Betafo
CSB1 Ambohijato mandritsara
CSB1 Faratsiho
Faratsiho CSB1 Antsapanimahazo
CSB1 Vinanony sud

TOTAL : 76 sites

• 3 CHU
• 4 CHD
• 69 CSB

54
CSB2 Manambaro
CSB1 Mandiso
CSB2 Ampasy Nahampoana
CSB2 Bevoay
CSB2 Iazohambo
CSB2 Ifarantsa
Taolagnaro
CSB2 Mahatalaky
CSB2 Ranomafana
CSB2 Analapatsy
CSB2 Fenoevo Efita
ANOSY

CSB2 Ankaramena
CSB2 Soanierana
CSB2 Amboasary Sud
CSB2 Behara
CSB2 Sampona
CSB2 Esira
Amboasary
Atsimo CSB2 Ifotaka
CSB2 Maromby
CSB2 Elonty
CSB2 Manevy
CSB2 Tranomaro

TOTAL : 21 CSB

55
CSB2 Besakoa
CSB2 Sanfily
Toliary I
CSB2 Tanambao I
CSB2 Tsimenatse
CSB2 Ambohimahavelona
CSB1 Ankilimalinika
CSB2 Beheloka
CSB2 Manombo sud
PhaGDis CSB2 Miary
Toliary II CSB2 Ankiloaliky
CSB2 Ankaraobato
CSB2 Mitsinjo
ATSIMO ANDREFANA

CSB1 Saint Augustin


CSB2 Ifaty
CSB2 Tanandrano
PhaGDis CSB2 Fotivolo
Ankazoabo CSB1 Ankilivalokely
CSB2 Ankazoabo
CSB2 Andranomangatsiaka
CSB2 Ambatry
CSB2 Vatolatsaka
Betioky sud CSB2 Belamoty
CSB2 Salobe
CSB2 Bezaha
CSB1 fenoandala
CSB2 Besakoa Morahariva
CSB2 Mahaboboka
CSB2 Andranolava
Sakaraha CSB2 Bereketa CHD Sakaraha
CSB1 Vineta
CSB1 Miary Lamatia
CSB2 Sakaraha

TOTAL : 35 sites

• 2 PhaGDis
• 1 CHD
• 32 CSB

56
CSS Mangarivotra
CSB2 Amporoforofo
CSB2 Mahambo
CSB2 Anosivelo
CSB2 Manamboatra Sud
CSB2 Vohitromby
CSB2 Farafangana
ATSIMO ATSINANANA

CHD Farafangana
Farafangana PHAGDIS Farafangana
CSB2Mahavelo
CSB2 Mahafasa
CSB2 Vohimasy
CSB1 Vohilava
CSB2 Vohilengo
CSB1 Firifiry
CHD Vohipeno
CSB2 Iabohazo
CSB2 Ampataka
CSB2 Soamanova
Vangaindrano
CSB2 Iara
CSB2 Ankarefo
CSB2 Lokomby
CSB2 Mangatsiotra
CSB2 Sakoana
PhaGDis CSB2 Ambahatrazo
Manakara CSB2 Analavory
VATOVAVY FITO VINANY

CSB1 Mizilo Gare


CSB2 Marfarihy
CSB2 Mavorano
CSB2 Manapatrana
CSB2 Maromiandra
PhaGDis CSB1 Ambinanitromby
Ikongo CSB2 Tolongoina
CSB1 Soamanova
CSB1 Ikongo
CSBU Mananjary
Mananjary CSB2 Kianjavato
CSB2 Marokarima

57
CSB2 Anosimparihy
CSB2 Tsaravary
CSB1 Andonabe
CSB2 Ambila
Vohipeno CSB2 Nato
CSB2 Ranomafana

TOTAL : 68 sites

• 2 CHD
• 4 PhaGDis
• 62 CSB

CSB2 Ankirihiry
CSB1 Antenina II
PhaGDis CSMI Toamasina
Toamasina I CSB1 Tanambao
CSB1 Ranomainty
CSB2 Analakininina
CSB2 Andodabe
CSB2 Foulpointe
CSB1 Antetezam bary
Toamasina II
CSB2 Fanandrana
ATSINANANA

CSB2 Ambodibonara
CSB2 Ampasimbe onibe
CSB1 Anivorano
CSB1 Ambinaninony
CSB2 Ranomafana
CSB2 Fanasana
Brickaville CSB1 Antogombato
CSB1 Ranomainty
CSB2 Brickaville
CSB2 Manambohitra
CSB2 Vohitranivona
CSB1 Ampitalikosy
PhaGDis
Mahanoro CSB1 Ampitakilaka
Dispensaire Urbain Mahanoro

58
CSMI Mahanoro
CSB2 Betsizaraina
CSB2 DU Mahanoro
CSB2 Maintinandry
CSB2 Amboditavolo
CSB1 Ikala Est
CSB2 Anosimanasa
CSB2 DU Vatomandry
CSMI Vatomandry
Vatomandry
CSB2 Tsivangiana
CSB2 Tsarasambo
CSB2 Nierenana
CSB2 Niarovana
CSB2 Sahamatevina
CSB2 Ambodivoananto

TOTAL : 43 sites
• 1 CHD
• 2 PhaGDis
• 40 CSB

59
CHU
Mahajanga I Mahajanga I
CSB2 Tanambao
CSB2 Mahabibo
Mahajanga II
CSB2 Ambalaakida
CSB1 Betsako
CSB2 Anjijia
BOENY

Ambato
CSB2 Ankijabe CHD Ambato Boeni
Boeni
CSB2 Tsaramadroso
CSB2 Morafeno Marovoay
Marovoay
CSB2 Amparihilava
CSB2 Mahavoky
Mitsinjo CSB2 Tsararano
CSB2 Tanambao Sotema
Soalala CSB2 Amborovy
CSB2 Ambalanjanakomby
CSB2 Andriba
CSB1 Ampisavankaratra
BETSIBOKA

Maevatanana CSB2 Mahatsinjo


CSB2 Beanana
CSB1 Bevilany
CSB1 Kamolandy
PhaGDis CSB2 Bekapaika
Tsaratanana CHD2 Tsaratanana

TOTAL: 25 sites

• 1 CHU
• 1 CHD
• 1 PhaGDis
• 22 CSB

CSB2 Ambararatabe
CSB1 Diavolana
BONGOLAVA

CSB2 Ankadinondry
CSB2 Mahasolo
Tsiroanomandidy
CSB2 Miandrarivo
CSB1 Andriampotsy
CSB1 Ambohipeno
CSB2 Maroloana
CSB2 Alatsinainikely
ITAS

Miarinarivo
Y

CSB2 Manazary

60
CSB1 Anjahana
CSB1 Amparibohitra
CSB2 Mandiavato
CSB1 Tinarivo
CSB1 Talata Tsimadilo
CSB1 Anjanamahazo
PhaGDis
Arivonimano CSB2 Ambohimpandrano
CSB2 Imeritsiatosika
CSB2 Ambohanana
CSB1 Manakambahiny
Soavinandriana
CSB2 ankaranana

TOTAL : 22 sites

• 1 PhaGDis
• 21 CSB

61
CHU
Antsiranana I
Antsiranana I
CSB2 Joffre ville
CSB2 Berafia
CSB1 Antsakoabe
PhaGDis CSB2 Anivorano-Nord
Antsiranana II CSB2 Ramena
CSB2 Antsalaka
CSB2 Mahavanona
CSB Sadjoavato
CSB2 Ambalahonko
DIANA

CSB2 Ambanja
CSB2 Ankatafa
Ambanja CSB2 Ankingameloka
CSB2 Ambanja
CSB2 Djangoa
CSB2 Antranokarany
CSB1Beramanja
CSB2 Anjiabe
PhaGDis CSB2 Antsaravibe
AmbilobeI CSB2 Ambatobe Anjavy
CSB1 Anketrakabe
CSB2 Marivorahona

TOTAL : 24 sites
• 1 CHU
• 2 PhaGDis
• 21 CSB

62
CSB2 Antsaharoa
Fianarantsoa I CSB2 Andalatery
CSB2 Mahazengy
CSB2 Soaindrana
CSB1 Andranovorivato
CSB2 Ambalakely
PhaGDis
Fianarantsoa II CSB2 Sahambavy
CSB2 Mahatsinjony
HAUTE MATSIATRA

CSB1Vohibato
CSB2 Talata Ampano
CSB2 Iarantsena
CSB1 Besoa
CSB2 Ankaramena
Ambalavao CSB2 Ambalavao
CSB1 Samimanina
CSB1 Anjoma
CSB1 Ambanindovoka
CSB2 Ambohimahamasina
CSB1 Ampitana
PhaGDis CHD I
CSB2 Camp Robin
Ambohimahasoa Ambohimahasoa
CSB2 Morafeno
CSB1 Ikalamavony
Ikalamavony
CSB1 Iovola
CSB2 Volafotsy
CSB1 Vatovory
CSB1 Tsarasaotra
Ambositra CSB1 Ilaka centre
CSB2 Ankazoabo
CSB1 Ivato
CSB2 Ambalamanakana
AMORON'I MANIA

CSB2 Ambatofitorahana
CSB1 Antsahakely
CSB2 Ambatofinandrahana
CSB2 Soavina
CSB1 Soaenana
Ambatofinandrahana CSB2 Mangataboahangy
CSB1 Ambohibary
CSB1 Antsahakely
CSB1 Voenana
CSB2 Imito
PhaGDis CSB2 Fiadanana
Fandriana CSB2 Sahamadio Fisakanana
CSB2 Fandriana

63
CSB2 Milamaina
CSB2 Sandrandahy
CSB1 talata malaza
CSB1 Miarinavaratra
CSB2 Ambohimahazo
Manandriana CSB2 Ambovombe Centre
CSB2 Talata Vohimena
CSB2 Analavoka
IHOROMBE

CSB2 Sakalalina
Ihosy
CSB2 Satrokala
CSB1 Tolohomiady
PhaGDis Ivohibe CSB2 Zazafotsy

TOTAL : 56 sites

• 1 CHD
• 4 PhaGDis
• 51 CSB

PhaGDis CSB1 Ambia


Maintirano CSB2 Mafaijijo CH Maintirano
CSB2 Maintirano
MELAKY CSB2 Betanatanana
PhaGDis CSB2 Antsalova CHD Antsalova
Antsalova CSB1 Andabotoka
CSB2 Andramy
CSB1 Antsingilotoka

TOTAL: 11 sites

• 1 CHR
• 1 CHD
• 2 PhaGDis
• 7 CSB

64
CSB1 Bemanongo
Morondava
CSB1 Morondava
CSB2 Tsimafana
CSB2 Tsaraotana
Belo/Tsiribihina
CSB2 Belo/Tsiribihina
CSB1 Beroboka
CSB1 Ankilivalo
MENABE

Mahabo CSB2 Ankilizato


CSB2 Malaimbandy
CSB2 Ambatolahy
CSB2 Dabolava
CSB2 Ankondromena
Miandrivazo CSB2 Isalo
CSB2 Miandrivazo
CSB2 Ankotrofotsy
CSB1 Bepeha

TOTAL : 16 CSB

CSB2 Tanambao Daoud


Sambava
CSB1 Bemanevika
CSB1 Belaoka marovato
CSB1 Ambohimarina
CSB2 Amparibe
Andapa CSB1 Belahoka lokoho
CSB1 Andasibe kobahina
CSB1 Ambalamanasy II
CSB1 Marovato
CSB1 Sahantaha
SAVA

CSB1 Andrapengy
Antalaha CSB2 Bemanevika
CSB1 Ambalabe
CSB2 Ambondrona
CSB2 Ampanefena
CSB2 Amparibe
CSB1 Milanoa
Vohémar CSB2 Fanambana
CSB1 Antsirabe -nord
CSB2 Tsarabia
CSB1 Antamiketraka

TOTAL : 22 CSB

65
CSB1 Ambalasakoana
CSB2 Ambodimandresy
CSB2 Antsahabe
CSB2 Ankerika
CSB2 Anjiamangirana
CSB1 Ambalafamity
Antsohihy CSB2 Ambodimadiro
CSB2 Ampadriakilandy
CSB2 Andreba
CSB1 Ampobilava
CSB1 Andapinarosy
CSBU Antsohihy
PHAGDIS Antsohihy
CSB1 Anjiabory
CSB2 Befotaka nord
Analalava
CSB2 Ankarimibe
CSB1 Maromandia
SOFIA

CSBU Bealalana
PhaGDis CSB2 Ambodiapana
CHD Bealanana
Bealanana CSB1 Ambatosia
CSB1 Anjanamborona
CSB1 Ankobakobaka
Befandriana
Nord CSB2 Ambodimontso
CSBU Befandriana nord
CSB1 Andranomadio
CSB2 Ambohotoaka
Mampikony
CSBU Mampikony
PHAGDIS Mampikony
CSB1 Mandritsara
PHAGDIS Mandritsara
Mandritsara CSB1 Andampihely
CSB2 Kalandy
CSB2 Pont Sofia
PHAGDIS Port Berge
Port Bergé CSBU Port berge
CSB2 Tsarahasina

TOTAL : 40 sites
• 3 CHD, 1 PhaGDis, 36 CSB

66
ANNEXE 10 : REPARTITION PAR REGION DES RUPTURES DE STOCK
OBSERVEES

REGIONS Hôpital CHD PhaGDis CSB TOTAL


DIANA - - 1 3 4
Analamanga 2 1 1 14 18
Vakin’Ankaratra - 1 1 15 17
Androy - - 1 11 12
Boeny - - - 6 6
Betsiboka - - - 1 1
Alaotra Mangoro - - 1 10 11
Analanjirofo - - - 2 2
Menabe - - - 4 4
SAVA - - - 16 16
Anosy - - - 12 12
Sofia - - 1 11 12
Ihorombe - - 1 2 3
Amoron’i Mania - - - 7 7
Haute Matsiatra - - - 11 11
Bongolava - - - 6 6
Itasy - - 1 11 12
Vatovavy Fitovinany - - - 4 4
Atsimo Atsinanana - - 1 3 4
Atsimo Andrefana - - 1 14 15
Atsinanana - - 2 7 9
Melaky - - - - -
TOTAL 2 2 12 170 186

67

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