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2006-2007
Préparé par :
Said Aboudrar
Hayat Ait Moussa
Lamfaddel Dafir
Zakaria Sanogo
Encadré par :
Mr Mejdi
Sommaire :
I. Historique de la gestion des ressources humaines :
IV- Conclusion
I. Historique de la gestion
des ressources humaines.
L’école classique :
En 1910, Fayol a émis une théorie dite théorie administrative qui fut développée
aux Etats-Unis et en Allemagne par divers autres penseurs et qui prône l’idéal de
l’organisation du travail comme étant la vison de l’entreprise tel une grande
machine régie par des lois universelles qui sont résumées comme suit :
Spécialisation des tâches.
Standardisation des opérations
Unité de commandement : une seule direction, un chef unique qui a
seul habilité à donner des ordres.
Centralisation de la prise de décisions.
Organisation par département : les liaisons hiérarchiques doivent
être simples et respectées.
Cependant, cette approche est limitée du fait qu’elle ne prête pas assez attention
au facteur humain qui est supposé être instable, considérant ainsi l’ouvrier
comme une machine infaillible qui n’a pour ambition que de percevoir sa
rémunération, négligeant sa personnalité, sa liberté et sa capacité à décider et à
agir. L’école classique a donc pour faille de considérer les ressources humaines
comme une armée qui exécute ce que les chefs pensent, résumant l’art de diriger
a l’art de donner des ordres illustrant donc un travail ennuyeux et parcellaire
démotivant et où tout ouvrier manquant stoppera la production.
L’école moderne :
Cette école représente les dernières théories se rapportant à la GRH qui essayent
en générale sur combler trois points fondamentaux :
Les ressources humaines sont en général mal exploitées.
L’efficacité des décisions peut être améliorée par une bonne
information des travailleurs.
La satisfaction de l'individu dépend étroitement du travail accompli.
La théorie X et Y :
Parmi les approches moderne se rapportant a la GRH, on peu citer la théorie X
et Y émise par Douglas MC Gregor qui compare la conception traditionnelle de
la direction basée sur l’autorité et le contrôle (la théorie X) a la conception
moderne basée sur la participation (théorie Y).
La théorie X: La théorie Y:
Auto
réalis
s atioo
auto
réalisation
estime
Besoins sociaux
sécurité
Psychologiques
De cette façon, Maslow trouve qu’un besoin n’est plus motivant dès lors où il
est satisfait. Poussant de ce fait l’individu a se trouver en quête de nouveaux
besoins.
Conclusion
ORGANISATION COMME AGENT RATIONEL
TAYLOR
FORD
FAYOL DRUCKER
1910-1920 WEBER MANAGEMENT GELINIER
PLANIFICATEUR
MANAGEMENT Adapter, planifier,
TRADITIONNEL direction par objectif
Commander, organiser
SYSTEM SYSTEME
E FERME MANAGEMENT OUVERT
MODERNE
MAYO
MASLOW
A partir des Années 30 LEWING
HERZBERG SERIEYX
CROZIER
FRIEDBERG
MANAGEMENT DES RH
Motiver
MANAGEMENT PARTICIPATIF
Mobiliser, faire participer
2- Objectifs de la GRH :
Après avoir donné une définition de la notion de GRH, voyons ensemble quels
sont ses objectifs.
On peut regrouper ces objectifs en quatre groupes essentiels :
Organiser et coordonner que ce soient les différents personnels, statuts
et échelons hiérarchiques, afin de contribuer positivement au dialogue
social au sein de l’entreprise.
Il faudra ensuite appliquer la réglementation du travail, notamment à
travers les différentes structures juridiques mises en place par la
législation sociale (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de
travail par exemple).
De même sera définie une politique de l’emploi permettant un pilotage
socio-économique de l’entreprise, et donc d’adapter, d’une part le nombre
des effectifs, d’autre part les qualifications aux besoins de l’entreprise.
Enfin, il conviendra de réaliser différentes tâches administratives
(telles que la définition du règlement intérieur, la gestion des congés
payés, etc.) et de communication interne (à travers la gestion des
panneaux d’affichage et la détermination du type d’information qui
devront y figurer).
3- Dimensions des RH dans l’entreprise :
c) l’environnement socioculturel
il est formé des attitudes, convictions et valeurs sociales ainsi que des mœurs et
des habitudes de vie des individus qui composent un groupe ou une société. Il
s’exprime a travers de grands courants, par exemple les changements qu’a connu
l’occident depuis quelques décennies avec la syndicalisation des travailleurs et
travailleuses, un plus grand nombre de femmes sur le marché du travail,
l’adaptation a un nombre plus important d’emplois, des changements face à la
mode, aux loisirs, au travail, etc.
L’organisation ne peut négliger l’apport des facteurs socioculturels quant elle
recherche un environnement de travail qui suscite le rendement et la satisfaction
d) l’environnement légal
De multiples lois, réglementations et jugements de cour forment
l’environnement légal de l’organisation. Certaines lois visent à protéger les
travailleurs, les consommateurs et la collectivité dans son ensemble. D’autres
visent à faire respecter les contrats et à assurer le droit de propriété. D’autres
encore ont pour but de dicter une conduite aux dirigeants et à leurs subordonnés
dans les entreprises commerciales.
e) l’environnement éthique
Elle se rattache à l’ensemble des normes de conduite personnelle généralement
acceptées et respectées. Les normes éthiques varient d’une société à une autre
a titre d’exemple, dans certains pays, l’acte de donner des rétributions à de hauts
fonctionnaires n’est pas considéré comme de la corruption . Mais dans certains,
cela est le cas.
Vers une gestion stratégique des ressources humaines : ainsi on est passé
d’une vision essentiellement administrative et opérationnelle de la fonction à
une vision plus stratégique ; la GRH s’intègre dans une perspective de
développement à long terme.
l’entreprise doit d’abord procéder à l’évaluation des postes pour définir ses
besoins d’embauches, puis analyser le contenu de ces postes, non seulement en
termes de qualifications mais aussi en termes de compétences.
Cela suppose d’une part de déterminer un mode individuel d’évaluation des
compétences des différents salariés, d’autre part, de définir un inventaire des
profils d’emplois et de compétences dont l’entreprise a besoin. Ces deux tâches
sont des outils de la gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences.
1-La rémunération:
C’est l’opération par laquelle une entreprise se procure la main d’œuvre dont
elle a besoin. L’enjeu du recrutement est considérable puisqu’il conditionne le
potentiel humain de l’entreprise aussi bien en terme de savoir-faire que de
vouloir faire. Le problème du recrutement se pose à l’entreprise lorsqu’un poste
est vacant ou création de poste.
Pour fonder son appréciation, l’entreprise doit définir le poste à pourvoir et le
profil du titulaire. A partir de là, une fois les modes de recrutement choisis,
s’effectue une sélection des candidats qui précède la décision d’embauche.
2-Le recrutement : adéquation de deux sous-ensembles :
Le marché du travail
L’entreprise
Des
Desindividus
individus Un poste
Et Et
Leurs Et son profil
aptitudes
Leurs aptitudes
Description
Appréciatio des postes
n des existants ou à
aptitudes
Un candidat un poste
A- Le recrutement interne
Il est avantageux en terme de coût, et au niveau de la dimension culturelle (il n’y
a pas besoin de la « reformater » sur la culture de l’entreprise.
Il s’agit de promotion ; moyen de s’assurer la loyauté du personnel =>
Ce qui est en jeu dans la promotion interne c’est le fait de rester dans
l’entreprise, de ne pas être licencier, et pour l’employeur de garder le salarié.
L’organisation du recrutement interne est facilitée par les NTIC (l’intranet) qui
permet de diffuser les demandes sur l’ensemble des sites, de travailler des
fichiers.
B- Le recrutement externe
Les procédés de recherche sont nombreux et variés. Classiquement on les liste
par :
Candidatures spontanées : elles doivent être conservées classées et
ressorties en cas de besoins.
Annonces : presse et Internet est de plus en plus utilisé.
Relations personnelles - recommandations - Relations familiales -
Activation de relation professionnelles anciennes
Approche directe : salons forum
Institutions ANPE APEC cabinet de recrutement (pour les cadres
surtout)
Agence intérimaire : de plus en plus considéré comme une porte
d’entrée dans l’entreprise.
Ecole ou organisme de formation
Concours
La procédure de recrutement sera plus ou moins longue en fonction du degré de
responsabilité du poste, l’entreprise engagera des coûts plus importants.
La théorie de l’agence : diminution de l’incertitude sur le salarié, on va engager
des coûts au moment du recrutement pour lutter contre l’opportunisme ex post.
Un système d’administration du
personnel formalisé qui accorde
une protection effective aux Un mode de gestion semblable à
salariés notamment en matière de celui de la phase coloniale :
sécurité d’emploi. turnover important, maintien de la
main d’œuvre dans une situation
Des services sociaux mis à la de précarité, rejet systématique de
disposition des salariés et qui tout contre-pouvoir syndical,
viennent combler les contournement des contraintes
insuffisances de ceux fournis par légales (salaire minimum, contrat
l’état dans le cadre d’une du travail, cotisation sociale,
mutualisation globale : couverture sécurité et hygiène).
médicale, retraites, différents
types d’aide.
Une culture de la négociation et
du dialogue social surtout en ce
qui concerne le fonctionnement
des services sociaux.
Cette dualité des pratiques de la GRH qui a prévalu durant les 3 décennies de
l’après- indépendance est la résultante d’une économie doublement protégée
contre la concurrence étrangère : par l’adoption de barrières douanières d’une
part, et par l’adoption par les partenaires sociaux d’une attitude « réaliste » qui
tient compte de la fragilité du tissu économique marocain d’autre part.
1.3. La GRH au Maroc à l’ère de la mondialisation
Les changements de la politique économique qui allaient intervenir à partir du
début des années 1990 vont changer les données de la GRH. Un vaste
programme de libéralisation et d’internationalisation de l’économie marocaine
sera engagé et dont les aspects les plus saillants sont les suivants :
La création de la zone de libre échange avec l’Union européenne, les
Etats-unis et la Turquie.
Le lancement d’un vaste programme de privatisation des
établissements publics. De 1993 à 2003, pas moins de 63 sociétés sont
passées dans le secteur prive dont 24 à capitaux étrangers.
La révision et la consolidation du dispositif d’encouragement de
l’investissement étranger.
Bien qu’il soit prématuré de se prononcer avec certitude quant à l’impact de ces
changements sur les pratiques de la GRH au Maroc, on peut dégager de ce
processus de restructuration et de mondialisation de l’économie marocaine 2
aspects importants :
L’émergence de nouvelles logiques et de nouvelles contraintes
touchant à la GRH.
Le lancement par les pouvoirs publics d’un vaste chantier
d’actualisation des rapports sociaux au sein de l’entreprise et de
définition d’un nouveau compromis social.
Alors une nouvelle fracture est entrain de se dessiner entre les entreprises
suivant leur positionnement vis-à-vis de l’économie internationale. Alors sur ce
plan, on peut distinguer 3 types d’entreprises :
Des entreprises qui refusent de prendre le risque d’engager les remises
en cause nécessaires. Elles préfèrent attendre des « jours pires » pour
déplacer leurs capitaux vers des secteurs plus lucratifs.
Les firmes multinationales, qui sont pour une grande partie issues de
la privatisation ou d’acquisition d’entreprises marocaines et au sein
desquelles la GRH est entrain de se globaliser avec comme finalité
l’harmonisation des modes et des démarches de gestion par rapport à la
stratégie et aux pratiques du groupe.
Les entreprises marocaines qui, par anticipation de la concurrence
internationale ont été contrainte de faire évoluer leur GRH de manière
à intégrer autrement le facteur humain dans leur positionnement
compétitif. Un intérêt particulier va être accordé à la mise à niveau
quantitatif et qualitatif de leurs ressources (restructuration et
dimensionnement des effectifs, recrutement de personnel plus qualifié
et pratique plus systématique de la fonction) et à la mobilisation du
personnel autour de projets fédérateurs (démarche qualité, la
certification,…).
Par ailleurs les pouvoirs publics ont engagé un véritable processus de
refondation sociale pour inciter les entreprises à reconsidérer leurs pratiques de
GRH et les syndicats à adapter une attitude plus participative et moins
oppositionnelle. L’adoption consensuelle de la nouvelle législation du travail est
de ce point de vue significative quant à la volonté des pouvoirs publics de
tourner une nouvelle page de l’histoire sociale du Maroc.
2. 2. Enquête DIORH
2.1. Présentation
En 2004, le cabinet DIORH a fait une enquête sur la fonction RESSOURCES
HUMAINES AU MAROC. Cette étude est la seconde après une première
enquête menée en 2001, l’objectif étant de dresser un panorama complet de la
fonction Ressources Humaines au Maroc et d’en tracer l’évolution durant la
période séparant les deux éditions.
Par ailleurs, l’équipe DIORH a décidé de mener cette enquête tous les trois ans
pour suivre de plus près l’évolution de la fonction et actualiser les données
recueillies lors de chaque édition. Cette deuxième enquête 2004 a traité les
questions suivantes :
En conformité avec les nouvelles exigences dues à l'ouverture des marchés, les
principaux enjeux de la fonction sont aujourd'hui beaucoup plus qualitatifs :
Structurer la fonction RH
L'organisation de la fonction est une question qui est loin d'être résolue. Ainsi
81,4% des entreprises estiment que l'un de leur enjeu actuel est la structuration
de la fonction RH. Un pourcentage quasiment identique à celui de l'enquête
2001 (82%).
Motiver et fidéliser les salariés
La motivation est un facteur essentiel de la réussite individuelle et bien entendu
collective. Il est important de veiller à ce que chaque salarié soit motivé, ou du
moins qu’il ne “s’installe pas dans la démotivation”.Il est important, aussi, pour
l’entreprise de fidéliser ses salariés qui font preuve de compétences et les autres
à qui il devra proposer des plans de développement, mais pas pour les voir partir
ensuite ailleurs ou chez les concurrents. Il est donc important de mettre en place
des mécanismes de fidélisation.
Développer les compétences
Développer en permanence les compétences pour s'imposer dans un
environnement de plus en plus compétitif est un enjeu stratégique.
Agir sur les valeurs et les comportements
Agir sur les valeurs et les comportements est l'un des enjeux les plus importants.
Les valeurs sont le fondement de toute construction fiable et durable. C'est à
travers elles que les structures progressent et se maintiennent pendant les
périodes de crise.
L’externalisation
L'externalisation apparaît davantage comme un enjeu futur ; ceci est peut-être lié
à la nécessité d'organiser et de structurer au préalable la fonction avant
d'externaliser certaines de ces activités.
Une externalisation des activités sans grande valeur ajoutée, associée à une
automatisation plus importante de la fonction, permettrait aux Directions des
Ressources Humaines de se consacrer davantage aux aspects stratégiques de leur
mission et de passer de la gestion des effectifs à la gestion des compétences.
Autre avantage de l'externalisation : alléger les effectifs de la fonction RH,
absorbés en grande partie par les tâches sans grande valeur ajoutée (notamment
les tâches administratives).
« DRH, c’est mon titre officiel mais depuis que mon appellation a changé
sur l’organigramme, moi, je fais toujours la même chose : la paie, le suivi de
l’absentéisme, de l’administration quoi, et peut-être un peu plus de
formation. »
On constate donc que le DRH au Maroc constitue une fonction naissante dans la
mesure ou certains, en particulier dans les multinationales ou les grandes
banques, occupent des postes qui correspondent au standard du métier de DRH,
mais dans beaucoup d’autres organisations, même si le titre de DRH transparaît,
la réalité correspond aux fonctions classiques de chef du personnel. Cette réalité
s’explique tant par la non prise en compte du rôle stratégique du DRH que parce
que le marche offre peu de profils en adéquation avec les compétences qu’on
peut exiger aujourd’hui d’un DRH dans un contexte de mondialisation. Le
manque de formation spécialisée en GRH au Maroc constitue certainement un
des facteurs explicatifs.
« Le problème des DRH, c’est que le rôle qu’on devrait jouer, c’est le
patron qui le joue. »
« Dans mon entreprise, à chaque fois que je réunis les cadres pour les
informer de dossier RH, la moitie d’entre eux ne viennent pas. »
« Je crois qu’on aura deux types de DRH. Celui qui travaille dans une
multinationale et qui aura un rôle plus stratégique, certainement. Et le
DRH d’entreprises locales, de taille moyenne, qui se cantonnera dans son
rôle de super comptable des RH (paie, effectifs).
Le départ volontaire :
Retombées positives, dysfonctionnements et réactions du gouvernement
• L’objectif de lutter contre les sureffectifs semble atteint.
• Cette opération a contribué à l’augmentation des postes
budgétaires crées au titre de l’année 2006.
• 60% des départs concerne trois départements
ministériels:l’Éducation, l’Intérieur et l’Agriculture.
• La moitié des partants sont dans l’axe Casablanca-Rabat.
CONCLUSION :
Face aux problèmes auxquels l'humanité est confrontée il est nécessaire de
mobiliser toutes les ressources intellectuelles disponibles afin de trouver des
solutions. Les élèves et étudiants doivent développer les comportements
nécessaires pour une construction collective de savoir. En classe on peut utiliser
par exemple la méthode Lernen durch Lehren. Mais les élèves et étudiants
peuvent être habilités à construire collectivement du savoir virtuellement en
dehors des cours. Les attitudes à adopter sont les suivantes:
Etre conscient qu’on est porteur de projet
Etre conscient qu’il est nécessaire d’accroître son potentiel afin de
gagner en attractivité dans le groupe.
Etre conscient qu’on est capable d’augmenter son potentiel en
communiquant.
Etre conscient qu’il est possible d’augmenter son savoir en le
partageant avec autrui…