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Generalites Du Regime Juridique Des Actes de Commerce
Generalites Du Regime Juridique Des Actes de Commerce
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GENERALITES DU REGIME JURIDIQUE DES ACTES DE COMMERCE
PLAN
Introduction
2- Portée du principe
B- Le paiement
1- la rigueur de l’échéance
A- La prescription
1- le principe
2- application du principe
B- Le recours aux tribunaux de commerce
1- compétence
2- procédure
C- Le recours à l’arbitrage
2
1- organisation de la procédure
3- les recours
Conclusion
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étant un moyen employé pour faire la preuve. Ex. preuve par témoins,
preuve littérale, indices, aveu, serment, constatation1.
Le rythme du droit des affaires est plus rapide que celui de droit civil,
il est incompatible avec un système de preuve écrite, dans lequel les
parties sont supposée avoir le temps de pré constituer la preuve de leur
engagement.
2 Yves GUYON, Droit des Affaires, Tome I, Droit Commercial Général et Sociétés,
Edition 11, p.70
Outre que les obstacles qui peuvent être générés de l’exigence par la loi
de l’écrit dans certains contrats de nature commercial, il existe d’ailleurs
une autre problématique qui trouve son origine dans la vie des affaires qui
est celle de silence et les effets juridique qui en découlent. C’est ce que
nous essayerons dans cette partie à décortiquer.
6 Yves GUYON, Droit des Affaires, Tome I, Droit Commercial Général et Sociétés,
Edition 11, p.71
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- 1 / L’écrit de l’acte sous seing privé électronique
La notion de l’écrit n’est pas tout à fait claire dans l’esprit tant des
juristes que des profanes. Que faut-il entendre par écrit ? Est-il associé au
support papier ou bien recouvre-t-il une acceptation plus générale ?
Il était donc grand temps que l’écrit électronique fut enfin reconnu
explicitement. La doctrine marocaine en formulait le souhait et considérait
que le système probatoire marocain constituait un réel frein au
développement du commerce électronique au Royaume.
14 Ibid., p.447
11
La promotion de la reconnaissance des signatures électroniques est
nécessaire car le développement du commerce électronique est
subordonné à l’existence de garanties sur la sécurité des transmissions de
données et de paiements en lignes.
o être créer par des moyens que le signataire puisse garder sous son
contrôle exclusif ;
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- 1/ Le principe de la solidarité :
En cette matière, ce sont des règles plus rigoureuses qu'en droit civil
qui s'applique. Accent mis sur la nécessaire sécurité et ponctualité des
opérations commerciales. Illustration s'agissant de la solidarité. Une même
obligation peut lier entre eux deux ou plusieurs sujets aussi bien du coté
actif que du coté passif. Quand il y a un créancier pour plusieurs débiteurs
de la même obligation, la règle est que l'obligation plurale sera conjointe
en ce sens que chaque débiteur ne sera redevable que d'une fraction de
l'obligation. Par conséquent, le créancier, s'il veut recouvrer l'intégralité de
son droit, diviser ses poursuites entre les débiteurs27.
27 Yves GUYON, Droit des Affaires, Tome I, Droit Commercial Général et Sociétés,
Edition 11
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La solidarité des codébiteurs :
- 1 / la rigueur de l’échéance
20
- 2 / Imputation des paiements :
30 Yves GUYON, Droit des Affaires, Tome I, Droit Commercial Général et Sociétés,
Edition 11
A) La prescription :
- 1/ Principe
Mais le délai de cinq ans reste la règle qui englobe sous son
application les relations concernant les simples particuliers32.
- 2 / Application du principe
32 M.D.ALAMI MACHICHI, Droit Commercial Fondamental au Maroc, Rabat,2006,
22
La prescription de cinq ans n’intéresse pas seulement les obligations
entre commerçants, nées à l’occasion de leur commerce, elle vaut aussi
pour les obligations entre commerçants et non commerçants. La
prescription des actes mixtes est ainsi alignée sur celle des actes de
commerce, cependant le texte prend soin de réserver l’effet de
« disposition spéciale contraire », mais cette formule ne semble pas
impliquer une distinction dans le cas des actes mixtes ; elle s’explique
seulement en raison de la fréquence des prescriptions spéciales. Des
exemples : les actions des négociants pour des marchandises qu’ils
vendent aux particuliers se prescrivent par deux ans (art 388-5° du
D.O.C) ; les dispositions en matières de lettre de change et de billet à
ordre (Article 228 du code de commerce) ou de chèque (art 295 du code
de commerce) établissent aussi un délai plus court.
23
- 1/ Compétence :
24
assigner le non commerçant que devant la juridiction civile (tribunal de
première instance), sauf si le non-commerçant (défendeur) renonce par
convention à se prévaloir de l’incompétence du tribunal de commerce. Ces
clauses sont valides en vertu de l’article 5 alinéas 3 du dahir du 12 Février
1997 (loi n°53-95) instituant les tribunaux de commerce au Maroc.
34 Yves GUYON, Droit des Affaires, Tome I, Droit Commercial Général et Sociétés,
Edition 11,
- 2/ Procédure
27
Mais cette procédure, règlementée par le code de procédure civile
dans ses articles 155 à 165 auquel renvoie l’article 22 du dahir
instituant les tribunaux de commerce36, est applicable à certaines
conditions qui sont contradictoires d’un texte à un autre. En effet l’article
22 dispose que « le président du tribunal de commerce est
compétent pour connaître des requêtes aux fins d’injonction de
payer fondées sur des effets de commerce et des titres
authentiques » alors que les articles 158 et 155 du C.P.C disposent que
« le président du tribunal de première instance est seul
compétent pour connaître des requête aux fins d’injonction de
payer » (Art 158) « pour toute demande en paiement d’une
somme d’argent supérieure à mille Dirhams en vertu d’un titre ou
d’une promesse reconnue » (Art 155).
C) Le recours à l’arbitrage :
L’arbitrage est fondé sur une convention passée entre les parties au
litige. Cette convention, appelée convention d’arbitrage, recouvre deux
types d’accord : « le compromis d’arbitrage » et « la clause
compromissoire ». Leur distinction correspond à une réalité pratique : le
compromis est conclu après la naissance du litige et en considération de
celui-ci. La clause compromissoire, qui est incluse dans un contrat
principal, est convenue avant tout litige. Dans l’éventualité où ce contrat
en serait l’occasion, les parties s’engagent à le soumettre, à ce moment à
l’arbitrage37.
- 1/ Organisation de la procédure
Quel que soit le type d’arbitrage choisi, les parties auront à prévoir
le nombre des arbitres. L’arbitrage avec un arbitre unique est plus simple,
moins onéreux et plus rapide évidemment. Ce choix est préférable lorsque
le litige n’est pas compliqué ou dans le cas d’un arbitrage multiparti, où
l’on trouve plus de deux parties ayant un intérêt distinct. Il est d’usage
que les parties puissent entrer en contact direct avec l’arbitre qu’elles ont
Mais n’étant pas investi par une autorité publique et tenant son
investiture d’une convention privée, l’arbitre ne statue pas au nom de
l’Etat. Ainsi la sentence qu’il rend n’est pas susceptible d’exécution forcée
et il ne dispose d’aucun pouvoir lui permettant de procéder lui-même à
cette exécution. Sa sentence est dépourvue de force exécutoire tant que
l’autorité publique ne l’a pas revêtue de la formule exécutoire.
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Quant aux règles de fond, les pouvoirs de l’arbitre seront moins
étendus que ceux du juge étatique dans l’interprétation et l’application de
la règle. Si le juge peut modifier la jurisprudence pour faire évoluer son
droit national, l’arbitre ne peut proposer d’autre interprétation que celle
fournie par la jurisprudence dominante de l’ordre juridique.
- 3/ Les recours
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Bibliographie
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Droit commercial ; collection Domat droit prive ; Françoise Dekeuwer-
Defossez Edith Blary- clément. 9ème édition. Montchrestien.
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