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INSTITUT SUPERIEUR DE MANAGEMENT

COURS DE MONTAGE DE LA DSF


MASTER 2

KOM Patrick Hervé


Diplômé de l’Institut des Techniques économiques et Comptables de Paris
Expert comptable stagiaire
Inscrit à l’ordre des Experts de Paris Ile-de-France
Edition 2013
ISMA

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INTRODUCTION
L’entreprise est un agent économique primordial et prépondérant. Elle est également
un
acteur de la société au même titre que les individus. D’ailleurs dans plupart des
pays africains
et en particulier dans les pays de l’espace OHADA, l’entreprise est l’un des
principaux
pourvoyeurs des ressources aux états. Ce sont les divers prélèvements fiscaux et
parafiscaux
effectués dans les entreprises qui financent la majeure partie des politiques des
pays. C’est à
juste titre qu’il est souvent affirmé que dans les pays en voie de développement,
la fiscalité
est un instrument de finance publique.
L’organisation de la société et le niveau de vie des populations ne se favorisent
pas le
développement ou le renforcement de prélèvement et de recouvrement des impôts et
taxes
auxquels sont assujettis les individus.
Au-delà de sa contribution aux ressources des états, l’entreprise est en
interaction son
environnement. Elle doit en permanence communiquer aux parties prenantes des
informations de plusieurs ordres pour des utilisations multiples et diverses. Ces
informations
publiques sont collectées, classées, enregistrées traitées et restituées aux
différents
utilisateurs suivants leurs besoins par la comptabilité. Le processus de production
des
informations est fortement normalisé. L’ensemble des règles et principes qui
gouvernent la
production de l’information comptable est consigné dans l’acte uniforme OHADA ;
C’est le
référentiel comptable applicable. Parmi les obligations des entreprises édictées
par le droit
comptable OHADA figurent l’exigence de la publication des états financiers à la fin
de chaque
exercice sociale. C’est une compilation de plusieurs tableaux qui informent les
partenaires de
l’entreprise sur la situation financière et patrimoniale de l’entreprise. C’est
également dans ce
document personnalisé aux fiscalités des états que sont arrêtés les bases de la
liquidation de
plusieurs impôts et taxes. Le principal impôt ici étant l’impôt sur les sociétés.
Sont assiette
découle du résultat comptable.
La déclaration statistique et fiscale qui s’appuie sur les états financiers regorge
des tableaux
qui permettent de partir du résultat comptable pour déterminer le résultat fiscal.
Cette unité d’enseignement intitulée « Montage de la déclaration statistique et
fiscale » est
consacrée à l’élaboration des états financiers du système comptable OHADA, le
montage et le
contrôle de la liasse fiscale.
Les objectifs généraux assignés à ce programme est de permettre à l’apprenant de :
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-

Circonscrire les contraintes d’ordre juridique, comptable, relatives à l’arrêté des


comptes et à l’établissement des états financiers du Système comptable OHADA;

Appréhender, dans ce domaine, les spécificités et innovations du Système comptable


OHADA;

Maîtriser la technique de montage des états financiers du Système comptable OHADA;

Être en mesure de déterminer une approche méthodologique spécifique à son


entreprise ou Organisme devant faciliter et fiabiliser l’arrêté des comptes et
l’établissement des états financiers, en particulier pour le premier exercice sous
le
Système comptable OHADA.

Être en mesure d’identifier dans sa comptabilité les anomalies altérant le montage


des
états financiers.

Le cours est organisé en deux parties.


-

Dans la première partie, nous aborderons les principes fondamentaux des états
financiers OHADA,

Et dans la seconde partie, nous verrons comment monter la liasse des états
financiers
OHADA.

Nous ne traiterons pas dans le cadre ce programme le cas des secteurs spécifiques
que sont
les établissements financiers et les assurances.

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1ère PARTIE : LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DES ETATS FINANCIERS

CHAPITRE 1 : LE CADRE CONCEPTUEL ET LEGAL DES ETATS FINANCIERS


Le droit comptable OHADA a pour source le droit latin. Les principes et règles
applicables sont
écris et codifié dans l’acte uniforme OHADA. C’est un recueil de textes régissant
le droit des
affaires dans plusieurs pays composant l’espace OHADA.
Après avoir définit la notion d’états financiers et ses objectifs, nous aborderons
l’éventail des
textes juridiques de sources comptables et fiscales qui conditionne l’établissement
des états
financiers dans l’entreprise.
SECTION 1 : DEFINITIONS ET OBJECTIFS
1- Définitions
Tous les systèmes comptables exigent l’établissement et la publication périodique
des
documents de synthèses. La contingence des systèmes comptables qui est l’origine de
l’existence de plusieurs référentiels s’exprime aussi au niveau de la présentation
de
l’information financière. En fait, au delà des textes, des règles et des principes
qui divergent ça
et là, la structure et la présentation des états est spécifiques à chaque système
comptable.
D’où l’existence également de plusieurs terminologie. Cependant, quelque soit le
référentiel
de base appliquée, les entreprises cotées en bourse ont l’obligation de publier
l’information
financière suivant les normes IFRS.
Nous donnerons la définition de la notion de documents de synthèses suivants le
référentiel
comptable français, les normes internationales IFRS, et enfin la définition selon
le droit
comptable OHADA.
1.1-

Les documents de synthèses dans le système comptable français

Dans le CRC 99-03 relatif plan comptable français, les documents de synthèses sont
appelés
compte annuels. Les comptes annuels sont composés nécessairement du bilan, du
compte de
résultat et d’une annexe mettant en évidence tout fait pertinent, c’est-à-dire
susceptible
d’avoir une influence sur le jugement que leurs destinataires peuvent porter sur le
patrimoine,
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la situation financière et le résultat de l'entité ainsi que sur les décisions
qu’ils peuvent être
amenés à prendre. Le PCG français reconnait trois systèmes de présentation des
états
financiers :
-

Le système de base, pour la présentation des comptes annuels, comportant les


dispositions minimales de la comptabilité et s'appliquant aux entreprises de
moyenne
et grande dimensions. Il correspond au système de présentation exigé par
l'administration fiscale et le plus courant en pratique.

Le système abrégé, qui s’applique aux petites entreprises dont la dimension ne


justifie
pas le recours au système de base. Il est limité aux rubriques essentielles du
système
de base. Certains regroupements de créances et dettes y sont effectués. De même,
les
charges et produits financiers sont compris dans les charges et produits
d'exploitation.

Le système développé, qui donne une présentation plus détaillée des comptes
annuels. Il est facultatif, utilisable totalement ou partiellement et permet de
mieux
suivre l'évolution de l'activité tout en favorisant la collecte d'informations
normalisées.
1.2-

Les états financiers IFRS

La norme IAS 1 du référentiel international est consacrée à la présentation des


états financiers
IFRS. Elle définie les états financiers comme des états destinés à répondre aux
besoins des
utilisateurs qui ne sont à mesure d’exiger que l’entité prépare des rapports
financiers adaptés
à leurs besoins particuliers d’informations.
1.3-

Définition selon le référentiel OHADA

A la lecture du droit comptable OHADA, les états financiers sont composés un


ensemble de
tableaux indissociable décrivant de façon régulière et sincère les événements,
opérations et
situations de l’exercice pour donner une image fidèle du patrimoine, de la
situation financière
et du résultat de l’entreprise.
Ils comprennent le bilan, le compte de résultat, le tableau financier des
ressources et des
emplois ainsi que l’état annexé. Ils

Toutes les entreprises astreintes à la tenue de la


comptabilité doivent présenter périodiquement les états financiers suivant le
système auquel
il appartient. L’OHADA trois systèmes de présentation des états financiers à savoir
le système
normal, le système allégé et le système minimal de trésorerie.

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2- Objectifs
La finalité de la tenue de la comptabilité est la publication de l’information
financière dont la
composante principale c’est les états financiers. C’est le produit fini consommable
par les
différents partenaires de l’entreprise. Son objectif est de fournir une image
fidèle et sincère
de la situation financière et patrimoniale de l’entité. Elle renseigne également
sur la
performance de celle-ci permettant ainsi d’effectuer des analyses comparatives avec
les
performances des périodes antérieures mais aussi avec celles des entreprises
similaires.
L’exposé des motifs de l’acte uniforme sur le droit comptable OHADA définie plus
clairement
l’objectif des états financiers.
« …………, il est établi des règles communes de tenue, de collecte et de publicité de
leurs
comptes tant personnels que consolidés dans le but :
-

De donner une image fidèle de la situation et des opérations traitées, eu égard aux
obligations légales que ces entreprises ou ensembles d’entreprises doivent
respecter
compte tenu de la nature de leur activité et de leur taille ;

De permettre des comparaisons fiables dans le temps, au sein de l’entreprise, et


dans
l’espace, par les entreprises ou ensembles d’entreprise entre elles ;

De contribuer ainsi à leur croissance et à leur rentabilité par une meilleure


connaissance des mécanismes économiques et comptables qui conditionnent la
qualité, l’efficacité de leur gestion ;

De permettre un contrôle des comptes assurant aux associés, à l’état et autres


utilisateurs privilégiés (banquiers, prêteurs…….) toutes garanties de leur
régularité, de
leur sincérité et de leur transparence ;

De réduire les coûts de ce contrôle et de l’audit comptable ;

De vérifier plus rapidement la répartition équitable de l’impôt des déclarations


normalisées ;

De parvenir à l’élaboration des comptes économiques du secteur des entreprises sur


le
plan national et pour l’union dans son ensemble à partir d’informations
significatives
établies, collectées dans des conditions comparables de fiabilité et célérité. »

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SECTION 2 : ASPECTS JURIDIQUES ET REGLEMENTAIRES LIEES A L’ETABLISSEMENT
DES ETATS FINANCIERS OHADA
1- Les contraintes juridiques de sources comptables
1.1-

L’obligation de produire les états financiers

Dans son article 1er, l’acte uniforme OHADA sur le droit comptable astreints toutes
les
entreprises à « mettre en place une comptabilité destinée à l’information externe
comme à
son propre usage ». Cependant les tableaux à produire sont fonction de la taille de
l’entreprise
appréciée selon le critère du chiffre d’affaires.
1.2-

La périodicité

Toute entité à l’obligation de produire au moins une fois sur l’exercice les états
financiers
annuels. L’exercice étant une période de 12 mois qui doit coïncider avec l’année
civile.
Cependant pour les entreprises nouvelles, la durée de l’exercice peut être
exceptionnellement
inférieure à douze mois lorsque le premier exercice débute au cours du premier
semestre de
l’année civile. Il peut être supérieur à douze mois lorsque le premier exercice
débute au cours
du second semestre de l’année civile.
1.3-

La normalisation des états financiers

L’adoption de l’acte uniforme OHADA vise la normalisation de la présentation de


l’information
financière.
C’est ainsi que la production soumet la production des états à la responsabilité
des chefs
d’entreprise. Ils ont la responsabilité de la mise en œuvre au sein de leur entité
d’une
comptabilité susceptible de traduire dans les comptes tous événements et opérations
de la vie
de l’entreprise dans le but d’établir en fin d’exercice les états financiers
annuels.
Les états financiers doivent respecter les nomes de présentations. Le droit
comptable OHADA
propose pour chaque système les modèles de tableaux devant constituer les états
financiers.
Chaque entreprise est astreint de s’y conformer.
Enfin, les états financiers sont obligatoirement établis à partir de la balance
générale de
clôture arrêtée après les inventaires de fin d’exercice.

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2- Les contraintes juridiques de source fiscales
Le calcul de l’impôt sur les bénéfices des personnes physiques ou morales à
l’exception de
ceux énumérées à l’article 4 du code général des impôts a pour assiette le résultat
fiscal. Le
résultat fiscal est obtenu à partir des retraitements d’ordre fiscal et extra
comptable effectué
sur le résultat comptable. Le document sur lequel se détermine le résultat
comptable c’est les
états financiers annuels. Les états financiers OHADA intègrent des tableaux de
passage du
résultat comptable au résultat fiscal. Ils comprennent également des tableaux
permettant la
liquidation et le calcul du solde à payer de plusieurs impôts et taxes sur
l’exercice. D’ailleurs,
l’intégration de l’information fiscale dans la liasse des états OHADA est
transposée dans le
code général des impôts par l’article 18.
Selon l’articule 18 du code général des impôts, les contribuables de l’impôt sur
les sociétés
sont tenus de souscrire une déclaration des résultats obtenus dans leur
exploitation au cours
de la période servant de base à l'imposition au plus tard le 15 mars. Ladite
déclaration est
présentée conformément au système comptable OHADA. Les redevables doivent en outre
fournir obligatoirement les documents établis conformément au plan comptable de
l'OHADA.
3- Les sanctions fiscales et pénales liées aux obligations de sources comptables et
fiscales
Le législateur ne s’est pas résolu uniquement à l’édiction des obligations. Il a
également
prévue des sanctions liées à leur inexécution ou l’exécution irrégulière.
3.1- Les sanctions pénales liées aux obligations du droit comptable
3.1.1- Les sanctions pénales liées à la réédition des comptes
Selon l’article 111 de l’acte uniforme relatif au droit comptable, « Encourent une
sanction
pénale les entrepreneurs individuels et les dirigeants sociaux qui :
• n’auront pas, pour chaque exercice social, dressé l’inventaire et établi les
états
financiers annuels ainsi que, le cas échéant, le rapport de gestion et le bilan
social ;
• auront sciemment, établi et communiqué des états financiers ne délivrant pas une
image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de
l’exercice.
Les infractions prévues par le présent Acte uniforme seront punies conformément aux
dispositions du Droit pénal en vigueur dans chaque Etat - partie.

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Comme spécifié précédemment, la transposition dans le droit interne au camerounais
s’est
fait au moyen de la loi n°2003/008/ du 1à juillet 2003 portant répression des
infractions
contenues dans certains actes uniformes OHADA. Elle dispose que :
« en application de l’article 111 de l’acte uniforme du 24 mars 2000 portant
harmonisation
des comptabilités des entreprises, sont punis d’un emprisonnement de trois mois à
trois ans
et d’une amende de 500 000 FCFA à 5 000 000 FCFA ou l’une de ces deux peines
seulement,
les entrepreneurs individuels et les dirigeants sociaux qui : n’ont pas pour chaque
exercice
social, dressé l’inventaire, établi les états financiers annuels ainsi que le cas
échéant le rapport
de gestion et le bilan social ; ou ont sciemment établi et communiqué des états
financiers ne
présentant pas une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du
résultat de
l’exercice »
3.1.2- Les sanctions liées à la présentation des comptes
La présentation des faux états financiers, le défaut de présentation ou le dépôt
tardif
constitue une infraction est réprimée par la loi. Aux termes de l’article 890 de
l’acte uniforme
sur le droit des sociétés commerciales et du GIE : « encourent une sanction pénale,
les
dirigeants sociaux qui auront sciemment, même en l’absence de toute distribution de
dividendes, publié ou présenté aux actionnaires ou associés, en vue de dissimuler
la véritable
situation de la société, des états financiers de synthèse ne donnant pas, pour
chaque exercice,
une image fidèle des opérations de l’exercice, de la situation financière et de
celle du
patrimoine de la société à l’expiration de cette période ».
Tous les dirigeants sociaux reconnus coupables de ces infractions sont punis d’un
emprisonnement de 1 à 5 ans et d’une amende de 1 000 000 à 10 000 000 ou de l’une
des
deux peines seulement.
3.2- Les sanctions fiscales liées à l’établissement et la présentation des états
financiers
3.2.1- Les sanctions liées à l’établissement
Le législateur fiscal oblige les entreprises à tenir leur compte et à produire les
états financiers
contenant le résultat devant servir de base au calcul des impôts suivant le système
comptable
OHADA. En d’inobservation de ces exigences, de tels comptes sont rejetés par
l’administration
fiscale car qualifié comme irrégulière.
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En conséquence, l’entreprise est taxée d’office pour les impôts auxquels elle est
assujettie.
La procédure de taxation d’office est appliquée également :
-

lorsque le contribuable s’abstient de produire les détails et sous détails de


certains
éléments de la comptabilité spécifique de l’activité exercée ;

en cas de défaut de tenue ou de présentation de tout ou partie de la comptabilité o


u
de pièces justificatives constaté par procès-verbal ;

le défaut de dépôt dans les délais de la déclaration statistique et fiscale est


susceptible
d’engendrer l’ouverture d’une procédure de taxation lorsque le contribuable n’a pas
régularisé sa situation dans les quinze (15) jours ouvrables suivant la réception
d’une lettre de
relance valant mise en demeure de déposer sa déclaration.

SECTION 3 : LES PRINCIPES COMPTABLES PREPONDERANTS A L’ETABLISSEMENT DES


ETATS FINANCIERS OHADA
La comptabilité doit à travers les états financiers donnée une information fiable
afin d’être
exploité par les destinataires. Pour être utiles et valides, les informations
comptables qu'ils
contiennent doivent être:
-

« intelligibles » : son lecteur doit pouvoir se forger une opinion sur l’activité
de
l’entreprise à la simple lecture des informations comptables

« pertinentes » : les informations doivent permettre au lecteur de prendre des


décisions économiques appropriées sur le futur de l’entreprise

« d’une importance relative » : une information comptable ne doit être divulguée


que
si et seulement si elle apporte des éléments utiles à la prise de décision. Ce
seuil de
signification (langage usuel des auditeurs financiers) dépend du jugement du
professionnel. Par exemple, une baisse infime de la valeur d'un actif de
l'entreprise ne
doit pas forcément être reportée.

L'information doit enfin être « fiable », utilisée sans risque d’erreur.

Cette fiabilité est liée aux dispositifs de fond et de forme à :


• la définition des règles d'évaluation, de présentation ;
• l'application de celle-ci avec régularité et sincérité.
Selon l’article 9 de l’acte uniforme relatif au droit compte « La régularité et la
sincérité des
informations regroupées dans les états financiers annuels de l’entreprise résultent
d’une
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description adéquate, loyale, claire, précise et complète des événements,
opérations et
situations se rapportant à l’exercice.
La comparabilité des états financiers annuels au cours des exercices successifs
nécessite la
permanence dans la terminologie et dans les méthodes utilisées pour retracer les
événements, opérations et situations présentés dans ces états. »
La fiabilité repose sur quatre principes fondamentaux :
o

la neutralité,

l’apparence juridique,

la prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique et

le respect de l’image fidèle.

A l’effet de présenter des états financiers reflétant une image fidèle de la


situation et des
opérations de l’entreprise, la comptabilité doit satisfaire, dans le respect de la
règle de
prudence, aux obligations de régularité et de sincérité. (Art. 3 de l’acte uniforme
OHADA
relatif au droit comptable). La prudence étant l’appréciation raisonnable des faits
afin d’éviter
le risque de transférer sur les exercices futurs, les incertitudes susceptibles
d’influencer le
résultat ou la situation patrimoniale de l’entreprise.

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CHAPITRE 2 : LES COMPOSANTES DES ETATS FINANCIERS
La composition de l’information financière varie selon les référentiels comptables
même si
elles ont la même finalité. En plus, certains référentiels ont des déclinaisons
fonction de la
taille ou de la dimension des entreprises : on parle de systèmes de présentation.
Ainsi, suivant le plan comptable français, les comptes annuels peuvent être
présentés suivant
trois systèmes. La liasse la plus complète est celle du système développée qui
comprend, le
bilan, le compte de résultat et l’annexe.
Suivant les normes internationales, les différents états que doit comprendre un jeu
complet
des états financiers d’une période:
-

un bilan, ou état de situation financière,

un compte de résultat, ou état du résultat global,

un état des variations de capitaux propres

un état des flux de trésorerie (IAS 7, optionnel en France)

les annexes ou notes contenant un résumé des principales méthodes comptables et


d’autres informations explicatives.

Un état de la situation financière au début de la première période de comparaison


en
cas de changement de méthode appliquée de façon rétroactive ou de retraitement
rétroactif ou de reclassement d’éléments des états financiers.

Dans ce chapitre, nous développerons la présentation des états financiers suivant


le plan
comptable OHADA.
Selon le plan comptable OHADA, les états financiers annuels forment un tout
indissociable. Ils
comprennent, le bilan, le compte de résultat, le tableau financier des ressources
et des
emplois, ainsi que l’Etat annexé. Ils sont élaborés selon les dispositions des
articles 25 à 34 de
l’acte uniforme OHADA relatif au droit compte comptable.
Le plan comptable OHADA distinguent trois systèmes comptables. Le système normal,
le
système allégé et le système minimal de trésorerie.
De manière générale, toutes les entreprises relèvent du système normal sauf
exception faite
sur sa taille. En effet, lorsqu’une entreprise réalise un chiffre d’affaires ne
dépassant pas 100
millions FCFA par an, elle peut décider de présenter ces comptes selon le système
allégé.
L’OHADA reconnait aussi pour les très petites entreprises la possibilité de
présenter leurs
états financiers suivant le système minimal de trésorerie. Dans ce contexte,
l’OHADA définie
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les très petites entreprises suivants les seuils de recettes annuelles. Ainsi, les
seuils
permettant de définir les très petites entreprises sont les suivants :
-

trente (30) millions de F CFA pour les entreprises de négoce, vingt (20) millions
de F
CFA pour les entreprises artisanales et assimilées,

dix (10) millions de F CFA pour les entreprises de services.

Au Cameroun, la loi de finance 2012 a reformé le système de présentation des


déclarations
statistiques et fiscales ainsi qu’il suit selon l’article 73 du code général des
impôts :
-

Les contribuables soumis au régime simplifié, et justifiant d’un chiffre d’affaires


égal ou
supérieur à 10 millions et inférieur à 30 millions, doivent tenir leur comptabilité
conformément au système minimal de trésorerie prévu par le droit comptable OHADA;

Les contribuables relevant du régime simplifié, et justifiant d’un chiffre


d’affaires égal
ou supérieur à 30 millions et inférieur à 50 millions, doivent tenir leur
comptabilité
conformément au système allégé prévu par le droit comptable OHADA ;

Les contribuables soumis au régime réel doivent tenir leur comptabilité


conformément
au système normal prévu par le droit comptable OHADA.

Dans l’opérationnalisation de la refonte des régimes d’imposition, la circulaire de


la direction
générale d’imposition apporte des précisions. « Les entreprises dont le chiffre
d’affaires passe
en deçà des seuils d’imposition du régime auquel elles appartiennent sont
maintenues
pendant deux exercices au moins dans ce même régime,

qu’il s’agisse d’entreprises

individuelles ou de personnes morales. Toutefois, les entreprises personnes morales


demeurant jusque-là au régime du réel et dont le chiffre d’affaires est inférieur à
50 millions
devront être imposées au régime simplifié dès le 1er janvier 2012, au même titre
que les
entreprises individuelles réalisant un chiffre d’affaires comparable. »
Examinons plus en détail chaque système.
SECTION 1 : LE SYSTEME NORMAL
C’est le système par défaut de toutes les entreprises soumis au système comptable
OHADA. Il
a l’avantage de présenter les informations avec le plus de détails. Au-delà des
états normalisés
qui les composent à savoir, le bilan, le compte de résultat, le tableau financier
des emplois et
des ressources, le système normal comporte l’état annexé et l’état statistique
supplémentaire. Ces états dont le contenu n’est pas limité ont pour objectif de
donner toutes
les détails susceptibles de permettre la compréhension de l’information financière.
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Suivant la fiscalité camerounaise, sont astreints à présenter leurs états
financiers d’après le
système normal toutes les entreprises qui ont réalisé un chiffre d’affaires
supérieur ou égal à
50 millions. Cependant, les entreprises du régime du réel dont le chiffre
d’affaires passe en de
ça de 50 millions sont maintenues pendant deux exercices à ce régime.
Décrivons les différentes composantes des états financiers du système normal.
1.1-

Bilan

Le bilan est un document de synthèse renseignant sur le patrimoine de l’entreprise


à une date
donnée. Il décrit séparément les actifs et les passifs ou encore les biens et les
dettes de
l’entreprise.
Le Bilan de l’exercice fait apparaître de façon distincte, à l’actif : l’actif
immobilisé, l’actif
d’exploitation attaché aux activités ordinaires, l’actif hors activités ordinaires
et l’actif de
trésorerie ; au passif : les capitaux propres et ressources assimilées, les dettes
financières, le
passif d’exploitation attaché aux activités ordinaires, le passif hors activités
ordinaires et le
passif de trésorerie.
Les éléments d’actifs sont classés par ordre de liquidité croissante tandis que les
éléments du
passif sont classés par ordre d’exigibilité. Les lignes et les rubriques du bilan
sont codifiées. A
titre d’illustration, dans le bilan la ligne AJ identifie les terrains alors le
code AI correspond à la
rubrique Actifs immobilisés.
Il est reconnu au bilan trois finalités principales :
-

Permettre en interne au dirigeant de l’entreprise de prendre des décisions

Servir à la détermination du bénéfice imposable

Donner les informations au tiers sur le patrimoine et la situation de l’entreprise


1.2-

Le compte de résultat

« Le Compte de résultat récapitule les produits et les charges qui font apparaître,
par
différence, le bénéfice net ou la perte nette de l’exercice.
Le Compte de résultat de l’exercice fait apparaître les produits et les charges,
distingués selon
qu’ils concernent les opérations d’exploitation attachées aux activités ordinaires,
les
opérations

financières,
les

opérations

hors

activités

ordinaires.

Le classement des produits et des charges permet d’établir des soldes de gestion
dans les
conditions définies par le Système comptable OHADA. »
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De même que le bilan, les rubriques et les lignes du compte de résultat sont
codifiés.
1.3-

Le tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE)

Le TAFIRE est l’état comptable des flux de trésorerie qui explique comment les
ressources
dégagées par l’entreprise au cours d’une période ont été utilisées. Il décrit les
mouvements de
flux en entrées et sorties dont la résultante se traduit au niveau de la variation
de la
trésorerie. C’est un état complémentaire permettant une meilleure compréhension
pour une
bonne exploitation des deux premiers états des documents de synthèse que sont le
bilan et le
compte de résultat.
C’est l’une des innovations de système comptable OHADA au niveau de la présentation
des
états financiers.
Le Tableau financier des ressources et des emplois de l’exercice fait apparaître,
pour
l’exercice, les flux d’investissement et de financement, les autres emplois, les
ressources
financières et la variation de la trésorerie.
Le TAFIRE met en évidence les informations suivantes :
-

La capacité d’autofinancement globale,

L’autofinancement,

La variation du besoin en fonds de roulement d’exploitation,

L’excédent de trésorerie d’exploitation,

Les emplois à financer,

Les ressources nettes.

Le TAFIRE est structuré en deux parties :


La 1ère partie s’attèle à la détermination des soldes financiers de l’exercice que
sont le CAFG,
AF, BFE et ETE. Cette première partie sert à expliquer le bas du bilan par la
variation du besoin
en fonds de roulement et la variation de la trésorerie.
La 2ème partie du TAFIRE explique la variation du fonds de roulement. C'est-à-dire
comment
les ressources stables engagées ont été utilisées pour financer les emplois
stables.
La synthèse du TAFIRE se résume par l’équation suivante :
Variation de la trésorerie = variation du fonds de roulement + variation du besoin
en fonds
de roulement

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1.4-

L’état annexé et l’état supplémentaire statistique

Selon l’acte uniforme OHADA, les catégories d’informations que doivent contenir
l’état
annexé sont : Les états financiers forment un tout indissociable et décrivent de
façon régulière
et sincère les événements, opérations et situations de l'exercice pour donner une
image fidèle
du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l'entreprise. L’état
annexé et l’état
supplémentaire comprennent toutes les informations ayant pour but de compléter,
d’améliorer ou d’affiner la qualité de l’information financière dans le but qu’elle
donne une
image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de
l’entreprise. Il est
composé pour les tableaux normalisés du détail des informations enregistré dans les
tableaux
principaux que sont le bilan, le compte de résultat et le TAFIRE. Ceux-ci sont
compléter par
des tableaux d’inspiration fiscale, lesquelles permettent au législateur
d’exploiter pour ses
besoins le contenu des états financiers. C’est d’ailleurs pour cela que l’on parle
de déclaration
statistique et fiscale. Les trois (3) types d’informations à mentionner sont :
-

Les règles et méthodes comptables,

Les compléments d’informations relatifs au bilan et au compte de résultat,

Et les autres informations.

L’état annexé et l’état supplémentaire statistique sont composés de 13 tableaux


repartis
respectivement de 11 et 2.
Les différents tableaux de l’état annexé sont :
-

Tableau 1, actif immobilisé,

Tableau 2, Amortissements,

Tableau 3, plus values et moins values de cession,

Tableau 4, Provisions inscrites au bilan,

-
Tableau 5, biens pris en crédit bail et contrat assimilés,

Tableau 6, Echéances des créances à la clôture de l’exercice,

Tableau 7, Echéances des dettes à la clôture de l’exercice,

Tableau 8, consommations intermédiaires,

Tableau 9, répartition du résultat et autres éléments caractéristiques des 5


derniers
exercices,

Tableau 10, Projet d’affectation du résultat de l’exercice,

Tableau 11, Effectifs, masse salariale et personnel extérieur.

Ceux constituants l’état supplémentaire sont :


15
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-

Tableau 12, production de l’exercice en quantité et en valeur,

Tableau 13, Achats destinés à production en quantité et en valeur.

SECTION 2 : LE SYSTEME ALLEGE


L’entreprise présente ces états financiers ou encore DSF en fonction de sa taille.
En vertu de
l’article 11 de l’acte uniforme OHADA, peuvent bénéficier du système allégé les
entreprises
dont le chiffre d’affaires et le nombre de travailleurs ne dépassent pas 100
millions FCFA et 20
travailleurs.
Dans ce système, on présente les mêmes états que le système mais avec un contenu
simplifié.
Par ailleurs, la codification des lignes et des rubriques de ce système sont
différents de ceux
du système normal.
SECTION 3 : LE SYSTEME MINIMAL DE TRESORERIE
C’est un système comptable très simplifié dédié aux très petites entreprises dont
le chiffre
d’affaires ne dépasse par les seuils fixés en fonction de l’activité ainsi qu’il
suit :
-

30 millions pour les entreprises,

20 millions pour les entreprises artisanales,

10 millions pour les entreprises de services.

Alors que dans le système normal et le système allégé la comptabilité est tenue
suivant le
principe de la comptabilité d’engagement, le système minimal de trésorerie
préconise
l’enregistrement des écritures suivant le principe recettes-dépenses. Le fait
générateur des
enregistrements sont :
• l'entrée en trésorerie, appelée recette, ou encaissement ;
• la sortie de trésorerie, appelée dépense, ou décaissement.
Le résultat de la période est déterminé par la différence entre les recettes et les
dépenses. Les
flux d’encaissement ou de décaissement doivent être corrigés en moins ou en plus
des
mouvements n’entrant pas dans le résultat de l’entreprise.
Ainsi, il y’a bénéfice lorsque les recettes sont supérieures aux dépenses et perte
lorsque c’est
les dépenses qui sont supérieures aux recettes.

16
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Le principe fondamental de ce système ici présenté, nous vous invitons à lire le
chapitre 9 de
l’acte uniforme OHADA relatif au droit comptable et portant sur le système minimal
de
trésorerie.

17
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2ème PARTIE : LE MONTAGE DE LA DECLARATION STATISTIQUE ET FISCALE OHADA
La déclaration statistique et fiscale (OHADA) est basée sur les états financiers
OHADA. C’est à
dessein que quelque fois, il peut avoir des confusions acceptables dans
l’utilisation des deux
terminologies. D’ailleurs, c’est le cas dans les développements de la précédente
partie.
Cette partie est essentiellement consacrée à la pratique de l’établissement de la
DSF.
Nous commencerons par aborder la compréhension des différents tableaux de la DSF au
moyen du projet de notice explicative conçu par la commission de mise en place du
système
comptable OHADA du ministère des finances du Cameroun. Avant de procéder au montage
proprement dit de la DSF OHADA, nous déclinerons une démarche méthodologique pour
faciliter ce travail.

18
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CHAPITRE 1 : NOTICE EXPLICATIVE DES ETATS FINANCIERS OHADA
Même si le législateur récupère la plus part des dispositions du système comptable,
il reste
parfaitement autonome. Les différentes législations qui régissent notre société
sont codifiées.
Ce principe a également prévalu au moment de la mise en place des reformes qui ont
donné
naissance à l’OHADA. C’est dans cette optique que pour guider son application, dont
celui de
la DSF, le ministère des finances à travers une commission spécialisé a édicté une
notice
explicative de la DSF OHADA. Cette notice renseigne sur les instructions
particulières de
chaque ligne et chaque rubrique des différents tableaux de la DSF.
Nous les avons regroupées en trois sections.

19
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SECTION 1 : LES INFORMATIONS D’IDENTIFICATION DE L’ENTREPRISE

TABLEAUX 1 et 2 : Informations générales


INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
1- Désignation de
l’entreprise

2- Immatriculation
2.1- Numéro du
registre de
commerce
2.2- Numéro de
l’Identifiant Unique

3- Forme juridique

4- Régime spécial

5- Régime fiscal

6- Agréments
obtenus

7- Nature des
bénéfices

Pour les « Entreprises Individuelles », indiquer les noms et


prénoms du chef d’entreprise et mentionner à la ligne « Sigle »
le nom commercial sous lequel est connue l’entreprise.
Exemple : Désignation de l’entreprise : NONI Paul
Sigle, raison sociale abrégée ou enseigne: Étoile du Nord
C’est le numéro obtenu auprès du greffe du tribunal de
commerce; il doit être suivi du nom de la ville dans laquelle il a
été attribué
C’est le numéro du contribuable qui remplace
automatiquement le numéro SCIFE et l’ancien numéro de
contribuable. Il s’articule autour de 14 positions dont 12 chiffres
et 2 lettres.
Exemple: M 0255 16604101 Y
Mentionner en clair la forme juridique de votre entreprise qui
peut être:
- Société à responsabilité limitée (SARL)
- Société anonyme (SA)
- Association
- Société en commandite simple
- Société en nom collectif
- Coopérative
- Groupement d’intérêt économique (GIE)
- Groupe d’initiative commune (GIC)
Cette liste n’est pas exhaustive, indiquer donc le cas échéant
la forme juridique particulière de l’entreprise (société de fait,
société en participation etc ...)
Préciser si l’entreprise entre dans un des cas suivants:
- Entreprise privée
- Société d’État
- Société d’économie mixte
- Société multinationale
Les différents cas sont les suivants:
- Entreprise exonérée d’impôt
- Entreprise assujettie au minimum de 1% du chiffre d’affaires
Mentionner le cas échéant le ou les agréments suivants
obtenus:
- Agréé au régime des moyennes et petites entreprises
- Éventuellement, préciser un autre régime fiscal privilégié
obtenu.
Ne concerne que les entreprises individuelles
- Bénéfices industriels et commerciaux (BIC)
- Bénéfices artisanaux
- Bénéfices agricoles
- Bénéfices non commerciaux (BNC)
20

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SECTION 2 : LE BILAN, LE COMPTE DE RESULTAT ET LE TAFIRE
TABLEAUX 3 et 4 : BILAN – ACTIF et PASSIF

INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
1- Autres immobilisations
financières
Tableau 3 lignes 20 et 21

Indiquer à la ligne 20 les autres immobilisations


financières autres que les titres de participations et
mentionner à la ligne 21 la partie des
immobilisations financières qui est Hors Activités
Ordinaires (H.A.O) (1)

2- Emprunts et dettes
assimilées

Indiquer aux lignes 15, 16, 18 à 20 les emprunts et


dettes assimilées accordées pour plus d’un an à
l’origine et mentionner à la ligne 20 la partie des
Tableau 4 lignes 15, 16, 18 à 20 emprunts remboursables H.A.O (1)
3- Fournisseurs d’exploitation Mentionner à cette ligne les sommes dues aux
fournisseurs des biens et services commerciaux
Tableau 4 ligne 26
(factures des achats de fournitures de toutes
natures et services). Les biens d’équipement sont
imputés dans les comptes fournisseurs
d’investissement (Dettes circulantes HAO, ligne
24)

(1) Hors Activités Ordinaires (H.A.O) : Ce sont des opérations et événements


distincts des
activités ordinaires de l’entreprise et n’étant pas en conséquence censés se
reproduire de
manière fréquente et régulière

21
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TABLEAUX 5 et 6 : COMPTE DE RÉSULTAT : CHARGES et PRODUITS
À REMPLIR PAR TOUTES LES ENTREPRISES

INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
Activités ordinaires

Hors Activités Ordinaires


(Activités extraordinaires)
Charges ou produits Hors
Activités Ordinaires

Détermination de l’impôt
sur le résultat
Tableau 5 ligne 36

Détermination du résultat
avant impôt
Participation des
travailleurs

Ce sont des opérations assurées


par l’entreprise et
correspondant à son objet social dans les conditions normales
d’exploitation qui se reproduisent de manière récurrente à
structure et qualité de gestion similaires.
Ce sont des opérations et événements distincts des activités
ordinaires de l’entreprise et n’étant pas en conséquence censés
se reproduire de manière fréquente et régulière
Ce sont des charges ou produits réalisés ou perçus par
l’entreprise au cours de l’exercice ou des exercices précédents et
dont la nature correspond à des charges ou à des produits que
cette entreprise peut normalement engager ou percevoir dans le
cadre de ses affaires.
À la détermination du Résultat comptable, on passera au
Tableau 22 où l’on déterminera le résultat fiscal de l’exercice,
puis au Tableau 23 ou 24 pour le calcul de l’impôt sur le résultat.
L’impôt sera alors porté au tableau 5 ligne 36
Toutes les entreprises doivent comptabiliser l’impôt sur le
résultat net de la période à affecter
L’impôt sur le résultat est la part de bénéfice ou du chiffre
d’affaires affectée obligatoirement à l’État au titre de l’impôt sur
le résultat, ligne 36 tableau 5. Ne pas l’enregistrer à la ligne 12
Tableau 5
Le résultat avant impôt est égal à T6L37 - T5L(27+33+35). S’il
est positif il s’agit d’un bénéfice et négatif s’il s’agit d’une perte.

22
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TABLEAUX 7A – 7B et 8 : Tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE)
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
Le Tableau Financier des Ressources et des Emplois (TAFIRE)
de l’exercice fait apparaître, pour l’exercice, les flux
d’investissement et de financement, les autres emplois, les
ressources financières et la variation de la trésorerie.
L’EBE peut être considéré comme une marge potentielle de
trésorerie dégagée par l’exploitation de l’entreprise avant prise
2- Excédent Brut
en compte des charges et produits H.A.O, de la participation des
d’Exploitation
salariés et de l’impôt sur le résultat
(EBE)
EBE=
Valeur ajoutée produite
+ Subventions d’exploitation
(compte 71)
- Impôts et taxes
(compte 64)
- Charges de personnel
(compte 66)
La CAFG exprime la capacité qu’à l’entreprise :
¾ De financer le renouvellement de ses actifs
immobilisés : c’est donc un solde avant amortissement ;
¾ De financer la rémunération versée aux apporteurs de
capitaux : c’est donc un solde avant prise en compte de
3- Capacité
dividendes mis en paiement, à la différence de
d’Autofinancement
l’autofinancement qui lui est calculé après avoir tenu
Globale (CAFG)
compte de cette ponction ;
¾ De financer l’expansion de l’entreprise
La CAFG, diminuée des distributions de dividendes intervenues
au cours de l’exercice est égale à l’autofinancement qui permet
effectivement de financer l’expansion de l’entreprise.
4- Variation du
Les opérations d’exploitation engendrent des flux réels,
Besoin de
lesquels ont pour contrepartie des flux qui, par leur structure et
Financement
du fait qu’ils sont généralement décalés par rapport aux flux
d’Exploitation
réels, entraînent un besoin. Ce besoin est appelé « Besoin de
(BFE)
Financement d’Exploitation (BFE) »
La variation du BFE est égale à la différence entre le BFE
constaté en fin de période et celui qui existait en début de
période.
La capacité d’autofinancement conduit naturellement au
calcul de l’autofinancement par déduction des dividendes mis en
distribution qui correspondent à la rémunération des capitaux
propres. Cette rémunération est d’importance variable selon les
entreprises. L’autofinancement représente la richesse retenue
5- Autofinancement par l’entreprise elle-même qui constitue, par excellence sa
ressource interne, destinée à couvrir en tout ou partie les
emplois de l’exercice : investissements en actifs immobilisés,
accroissements des besoins en fonds de roulement (BFR)
d’exploitation ou HAO, augmentation des disponibilités.
1- Définition du
TAFIRE

23
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TABLEAUX 7A – 7B et 8 : Tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE)
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES

6- Excédent de
Trésorerie
d’Exploitation
(ETE)

L’ETE s’obtient en retranchant de l’EBE la variation des


besoins de financement d’exploitation (BFE) appelé aussi
besoin de fonds de roulement d’exploitation. L’ETE représente
donc la différence entre les produits d’exploitation encaissés et
les charges décaissées du même type. L’ETE, ne retient que les
seules opérations ayant entraîné des mouvements de fonds, à
l’exclusion de celles qui n’ont pu se dénouer immédiatement en
trésorerie et qui sont neutralisées pour un montant égal aux
variations de créances et dettes d’exploitation. L’ETE constitue
par voie de conséquence, la mesure la plus appropriée pour
exprimer la ressource de trésorerie engendrée par les
opérations d’exploitation. Son observation sur plusieurs
exercices complète donc utilement celle de l’EBE, puisqu’elle
renseigne sur le degré effectif de disponibilité en trésorerie du
résultat affectant les besoins en financement d’exploitation,
l’analyse de l’ETE permet ainsi de mieux évaluer sur un plan
dynamique, la capacité de l’entreprise à se sécréter des
liquidités dans le cadre de son exploitation courante.

24
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SECTION 3: L’ETAT ANNEXE ET L’ETAT SUPPLEMENTAIRE STATISTIQUE
TABLEAU 10 : AMORTISSEMENTS
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
Dans la mesure où une entreprise subit un déficit et
où elle ne peut légalement l’imputer que sur les
quatre exercices suivant l’exercice clos, elle a la
faculté de présenter ces amortissements comme
réputés différés en période déficitaire. Cela signifie du
1- Amortissements réputé
différés en période
déficitaire

point de vue fiscal que :


™ Les

amortissements

sont

normalement

comptabilisés dans l’exercice par le compte de


dotation aux amortissements
Tout ou partie de la dotation peut être réputée
différée en période déficitaire et réintégrée dans
ce cas dans la détermination du résultat fiscal.
Les

amortissements

ainsi

réputés

différés

pourront être déduits des résultats des exercices


suivant celui au cours duquel ils ont été différés.
2- Amortissements différés Ce montant doit être égal à celui indiqué au tableau
de l’exercice
22, ligne 04
3- Amortissements imputés Ce montant doit être égal à celui indiqué au tableau
sur l’exercice
22 ligne 18

25
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TABLEAU 11 : PLUS-VALUES ET MOINS-VALUES DE CESSION

INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
1- Contenu du

tableau
2- Destruction
et mises au
rebut

Par cession,
il faut entendre la totalité des sorties d’immobilisations, qu’il s’agisse de
vente, d’échange, de destruction avec ou sans perception d’indemnité ou de mise au
rebut
pure et simple.
2.1- Si un matériel est détruit avec indemnité, celle -ci est considérée comme prix
de
cession
2.2- Lorsqu’un matériel est mis au rebut ou détruit (sans indemnité), il doit être
amorti à 100% à la fin de l’exercice au cours duquel cette mise au rebut ou
destruction a
eu lieu. S’il n’était pas encore entièrement amorti, une dotation complémentaire
est
nécessaire pour rendre la valeur nette comptable nulle.
Attention : Le Système Comptable OHADA rappelle que les cessions d’immobilisations
considérées comme courantes (fréquentes et récurrentes) ne sont pas enregistrées en
H.A.O, mais dans les comptes 654 (Valeur nette comptable des cessions) et 754
(Valeur
comptable des cessions).

BN : La colonne E = D – C peut être précédée du signe + (plus-value) ou du signe –


(
moins-value)
Plus et moins-

Aucune compensation ne doit être établie entre les moins-values et les plus-values.

values de
cession
Les plus-values de cession sur des éléments de l’actif immobilisé de l’exercice
sont
constatés par différence entre les comptes 81 – « Valeurs comptables des cessions
d’immobilisations » et 82 – « Produits des cessions d’immobilisation »
À la clôture de l’exercice, l’engagement de réemploi (réinvestissement) de la
plusvalue dans les limites autorisées par la législation fiscale est constaté :
Traitement comptable
Débit 851- Dotations aux provisions réglementées
Crédit 152- Plus-values de cession à réinvestir
Engagement PVC réinvestir

Engagements
du réemploi
(réinvestissem
ent des plusvalues de
cession)

X
X
En l’absence de réinvestissement au cours des exercices suivants, la provision doit
être
reprise intégralement :
Traitement comptable
Dédit 152- Plus-values de cession à réinvestir
Crédit 861- Reprises des provisions réglementées
Reprise intégrale de la plus-value à réinvestir

X
X

Si la plus-value à réinvestir est utilisée conformément à son objet, le bien


donnera lieu à
un amortissement calculé dans les conditions de droit commun. En revanche,
annuellement, la différence entre l’amortissement calculé globalement sur la
valeur
d’origine du bien dans le patrimoine et l’amortissement calculé sur la base de son
« coût
de revient » diminué de la plus-value, donne lieu à reprise partielle pour le
montant de la
plus-value à réinvestir
Traitement comptable
Réintégration des plusvalues de cession à
réinvestir
Constatation
de
l’amortissement
exceptionnel
du
bien
acquis en réemploi
du
montant des plus-values
réinvesties

D : 152- Plus-values à réinvestir


C:
861- Reprise
des
réglementées
D :681- Dot. A exp.
Ou
D : 85- Dot. H.A.O
C : 28 Amortissement

X
provisions

X
X
X
X

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TABLEAU 12 : PROVISIONS INSCRITES AU BILAN
À remplir par toutes les entreprises

INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
1- Provisions
réglementées et
fonds assimilés

Compte 15 : Contenu
Les provisions réglementées sont des provisions à caractère purement fiscal et
réglementaire :
™ Autorisées seulement pour certaines professions (reconstitution de gisements
miniers
et
pétroliers)
™ Pour hausse de prix et fluctuation de cours
™ Pour investissements
ligne 01
Ont notamment le caractère de fonds assimilés lorsqu’ils sont prévus par la
législation fiscale :
™ Les amortissements dérogatoires
™ Les plus-values de cessions à réinvestir
™ Les fonds réglementés
™ La provision spéciale de réévaluation, lorsque la législation fiscale
n’autorisant pas
la
déductibilité du supplément d’amortissement (concept dit de « neutralité fiscale »
impose la
comptabilisation sous cette forme
Destinées à couvrir des charges, des risques et pertes nettement précises quant à
leur objet
2Provisions que des événements survenus ou en cours rendent probables, mais
comportant un élément
financières
pour d’incertitude quant à leur montant ou leur réalisation prévisible à plus d’un
an.
risques
et
Les provisions financières pour risques et charges sont inscrites au passif du
bilan dans les

charges : Compte
19

dettes financières et ressources assimilées.


Constate l’amoindrissement probable de la valeur d’un élément d’actif résultant de
cause
dont les effets ne sont pas jugés irréversibles. Cette provision est constatée par
une dotation au
compte de résultat.
Les provisions pour dépréciation résultent de l’évaluation comptable des moins-
values

3- Provisions pour
dépréciation
des constatées sur les éléments d’actif non amortissables tels que les terrains et
le fonds commercial ;
Elles peuvent également concerner les dépréciations exceptionnelles subies par les
immobilisations : immobilisations amortissables, lorsque ces dépréciatio ns ne
peuvent raisonnablement être inscrites
compte 29
aux comptes d’amortissement en raison de leur caractère définitif.

4des

Dépréciation
stocks :

Compte 39

5- Dépréciation et
risques
provisionnées
(tiers)

À la différence des provisions pour pertes et charges, elles expriment des


corrections d’actif
de sens négatif.
Les éléments en stock détériorés, défraîchis, démodés doivent faire l’objet d’une
provision
pour dépréciation.
Le montant de ces provisions est normalement déterminé par la différence entre :
™ D’une part, la valeur comptable (coût d’achat ou de production, méthode P.E.P.S)
ou du
coût moyen pondéré ;
™ D’autre part, la valeur comptable actuelle au jour de l’inventaire (valeur
probable de

réalisation pour les marchandises, les en-cours et les produits finis, coût d’achat
au
cours du jour de l’inventaire, pour les matières et fournitures)
Elles sont portées à l’actif du bilan en déduction de la valeur des postes qu’elles
concernent
sous la forme prévue par le modèle de bilan
Ce sont des dépréciations subies par des comptes de tiers résultant des causes
diverses
dont les effets ne sont pas jugés irréversibles.
Les événements générateurs de dépréciations provisionnées survenus après la clôture
de
l’exercice ne sont pas pris en compte dans ledit exercice. Les provisions pour
dépréciations

provisionnées ne doivent être constituées que pour des dépréciations subies au


cours de l’exercice.
Les dépréciations provisionnées des comptes de trésorerie obéissent aux mêmes
règles de
6Dépréciation comptabilisation que les provisions pour dépréciation constatées sur
les éléments de l’actif circulant
des comptes de (classes 3 et 4)
Trésorerie
Pour les titres de placement, la constatation d’une dépréciation s’appuie sur une
évaluation
des cours à la clôture de l’exercice basée sur la valeur de la transaction en
bourse, s’il s’agit de
titres côtés, ou sur la valeur de négociation potentielle, s’il s’agit de titres
non côtés.

27
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TABLEAU 13 : BIENS PRIS EN CRÉDIT BAIL ET CONTRATS ASSIMILÉS
À remplir par toutes les entreprises

INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
1- Crédit-bail

Contrat de location d’un bien meuble ou

immeuble, corporel ou

incorporel assorti d’une possibilité de rachat par le locataire à certaines


dates et en particulier à la fin du contrat. Enregistré initialement comme
location, ce contrat est « re-traité » en fin d’exercice comme achat
2- Nature du contrat

Déterminer la nature du contrat :


En crédit bail-immobilier
En crédit bail-mobilier
En autres contrats

28
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TABLEAU 20 : PRODUCTION DE L'EXERCICE

INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
À remplir par :

Les entreprises ayant une activité uniquement ou


partiellement :
™ Industrielle ou agricole
™ Artisanale ou de prestation de service

1- Les colonnes quantités

Ces colonnes sont obligatoirement remplies chaque


fois que cela a un sens

2- Unités à utiliser à la
colonne 1

Litre ………………….. LT
Hectolitre…………….

Mètre cube……….. M3

HT Kilogramme………. KG

Mètre ………………… M1 Tonne……………... TO


Mètre carré…………... M2
3- Contenu des comptes

Pour la production vendue :


™ 702 : Ventes de produits finis
™ 703 : Ventes de produits intermédiaires
™ 704 : Ventes de produits résiduels
™ 705 : Travaux facturés
™ 706 : Services vendus
™ 707 : Produits accessoires

4- Location logiciels,
À inscrire au compte
706 si ces produits
redevances pour brevet,
marques et droits similaires correspondent à une activité principale de
l’entreprise

29
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TABLEAU 21 : ACHATS DESTINÉS À LA PRODUCTION
À REMPLIR PAR LES ENTREPRISES AYANT UNE ACTIVITE UNIQUEMENT OU
PARTIELLEMENT INDUSTRIELLE

INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
1- Produits importés

Il s’agit des importations : Autres

achats de matières

et fournitures liées, matières consommables


2- Produits de l’État
Produits importés

Enregistre le montant des factures d’achat et la valeur


des retours de matières et fournitures aux
fournisseurs ainsi que les remises, rabais et
ristournes hors factures obtenus des fournisseurs de
biens.

3- Contenu du compte

™ Le montant des factures d’achat à inscrire


s’entend le cas échéant net de taxes
récupérables, auquel s’ajoutent les droits de
douane afférents aux biens acquis (prix rendu
frontière)
™ Les achats sont comptabilisés, déduction faite des
rabais et remises, portés directement sur le
montant de la facture. Même lorsqu’ils sont
déduits sur la facture d’achat
™ Les escomptes de règlement portés au compte
773- Escomptes obtenus

4- Variations de stocks de
biens achetés

™ Doivent correspondre aux variations de stocks de


biens achetés en retraçant les opérations relatives
aux entrées en stocks, aux sorties et aux
différences

constatées

entre

l’inventaire

comptable permanent et l’inventaire physique


™ Les variations de stocks sont

évaluées

différemment selon le système d’inventaire utilisé

30
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TABLEAU 22 : TABLEAU DE PASSAGE DU RÉSULTAT COMPTABLE AVANT
IMPÔT AU RÉSULTAT FISCAL

INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
1- Bénéfice ou
Le résultat avant impôt est égal à T6L37 - T5L(27+33+35). S’il
perte avant impôt est positif il s’agit d’un bénéfice et négatif s’il s’agit d’une
perte.
2- Frais de siège
Ligne 07

3- Situation
l’entreprise
regard
minimum
perception
Lignes 30 à 39

Porter à la ligne 07, la totalité des frais de siège et


d’assistance technique et déduire à la ligne 23 la partie
déductible égale au moins à 10% du total de la ligne 16, sauf
pour les entreprises autre que celles des Travaux Publics et
des bureaux d’étude pour lesquelles la limitation porte sur le
chiffre d’affaires (15% et 5%).
Si le total intermédiaire est négatif (ligne 17 servie),
déduire 10% du total intermédiaire positif du dernier exercice
non prescrit
de Entreprises dispensées du minimum de perception
au
Ne pas remplir les lignes 30 à 39 si l’entreprise est
du
dispensée du minimum de perception.
™ Si le résultat de l’exercice est un bénéfice fiscal (ligne
de
28), inscrire le bénéfice fiscal à la ligne 1 du tableau
23 et ne pas remplir le Tableau 24.
™ Si le résultat de l’exercice est une perte fiscale (ligne
29), passer au Tableau 24 et pas remplir le Tableau
23.
Entreprises non dispensées du minimum de perception
a) Sociétés : Remplir les lignes 30 et 31
™ Si la ligne 30 est supérieure à la ligne 31, reporter le
minimum de perception qui est dû à la ligne 1 du
Tableau 24 et ne pas remplir le Tableau 23
™ Si la ligne 31 est supérieure à la ligne 30, reporter le
bénéfice fiscal de l’exercice (Tableau 22 ligne 31) à la
ligne 1 du Tableau 23. Ne pas remplir le Tableau 24
b) Entreprises individuelles : Remplir les lignes 30 et 32
Si la ligne 30 est supérieure à la ligne 39, reporter le
minimum de perception qui est dû à la ligne 1 du
Tableau 24 et ne pas remplir le Tableau 23
Si la ligne 39 est supérieure à la ligne 30, reporter le
bénéfice fiscal de l’exercice (Tableau 22 ligne 30) à la
ligne 1 du Tableau 23. Ne pas remplir le Tableau 24

31
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TABLEAU 23 : DÉTERMINATION DE L’IMPÔT SUR LE RÉSULTAT

INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
À remplir par :

1- Déduction par
suite des
réinvestissements
des trois
précédents
exercices
Lignes 2 à 5

2- Que signifie :

™ Les entreprises dispensées du minimum de perception (Cf


Instructions Tableau 22)
™ Les entreprises non dispensées du minimum de perception pour
lesquelles l’impôt sur le bénéfice fiscal est supérieur au minimum
de perception (Instructions Tableau 22)
Déduire en premier lieu du bénéfice fiscal les réinvestissements
reportables des trois exercices antérieurs dans la limite du montant du
bénéfice fiscal de la ligne 1.
1.1 Si le total des réinvestissements déductibles de la ligne3 est
supérieure au montant de la ligne 1, ceci suppose que la
déduction maximale sera égale à la moitié du bénéfice fiscal (ligne
1). Dans ce cas, la déduction devra porter prioritairement sur le
réinvestissement le plus ancien.
1.2 Si le total de la ligne 3 est inférieur ou égal à la ligne 1, la ligne 4
est identique à la ligne 3 et le total de la ligne 4 sera déduit de la
ligne 1.
n-1: exercice précédent celui pour lequel la Déclaration est établie.
n-2: Exercice précédent l’exercice n-1
n-3: Exercice précédent l’exercice n-2
Exemple: Déclaration Statistique et Fiscale de l’exercice comptable
1995/96 du 1.7.1995 au 30.6.1996
n-1= 94/95, n-2= 93/94, n-3= 92/93

3- Déduction des
réinvestissements
de l’exercice
lignes 6 à 9
4- Imputation des
reports déficitaires

™ Il s’agit des réinvestissements de l’exercice pour lequel la


déclaration est établie
™ déduire à la ligne 8 les réinvestissements de l’exercice dans la
limite d’une part de la différence entre la ligne 1 et le total de la
ligne 4 et d’autre part dans la limite de la moitié du bénéfice fiscal
de la ligne 1.
Imputer les reports déficitaires des quatre exercices précédents dans
la limite de la différence entre la ligne 1 et le total des lignes 4 et 8.
Imputer d’abord les reports de l’exercice le plus ancien.

Lignes 10 à 12
5- Calcul de l’impôt Reporter le bénéfice fiscal DÉFINITIF de la ligne 13 à la
ligne 14B et
sur le bénéfice
multiplier par le taux de l’impôt. Comparer l’impôt ainsi calculer à celui
définitif
figurant à la ligne 14A ; prendre le montant le plus élevé et le porter à
la ligne 14C
Lignes 14 à 20

32
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TABLEAU 24 : DÉTERMINATION DU MINIMUM DE PERCEPTION

INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
À remplir par :

™ Les entreprises dispensées du minimum de perception et ayant une


perte fiscale
™ Les entreprises non dispensées du minimum de perception pour
lesquelles le minimum de perception est dû
Déduire à la ligne 6 la réduction d’impôt résultant des réinvestissements
des trois exercices précédents dans la limite du minimum de perception
de la ligne 1

1- Réduction d’impôt par


suite des réinvestissements
des
trois
précédents
exercices

1.1- Si le total de la colonne 2, ligne 5 multiplié par le taux de l’impôt est


supérieur à la ligne 1, inscrire à la ligne 6 un montant égal à celui de la
ligne 1.
Puis diviser ce montant (ligne 1) par le taux de l’impôt. Inscrire le résultat
à la ligne 5 colonne 3 et affecter le montant de la ligne 05 colonne 03 sur
les différents exercices (lignes 2 à 4, colonne 3) en commençant par le
plus ancien.

Lignes 2 à 6
1.2- Si le total de la colonne 2, ligne 5, multiplié par le taux de l’impôt est
inférieur ou égal à la ligne 1, porter en colonne 3 des montants
identiques à ceux de la colonne 2.
Inscrire à la ligne 6 le montant de la ligne 5, colonne 3 multiplier par le
taux de l’impôt.
n-1: exercice précédent celui pour lequel la Déclaration est établie.
n-2: Exercice précédent l’exercice n-1
2- Que signifie:

n-3: Exercice précédent l’exercice n-2


Exemple: Déclaration Statistique et Fiscale de l’exercice comptable
1995/96 du 1.7.1995 au 30.6.1996
n-1= 94/95, n-2= 93/94, n-3= 92/93

3- Réduction d’impôt par


suite des réinvestissements

Il s’agit à la ligne 7 des réinvestissements de l’exercice pour lequel la


Déclaration est établie

de l’exercice
Lignes 7 à 10

Déduire à la ligne 9, colonne «Montants» la réduction d’impôt résultant


des réinvestissements de l’exercice dans la limite d’une part de la

différence entre la ligne 1 et la ligne 6 et d’autre part la limite de la


moitié
de la ligne 1 c’est-à-dire de la moitié du minimum de perception.
4- Situation des reports
déficitaires
Lignes 26 à 32

™ Pour les entreprises autres que celles imposées au bénéfice réel,


remplir la ligne 26 ou 27 selon le cas.
™ Porter à la ligne 28 les déficits des trois précédents exercices
™ Pour l’imputation de ces déficits à la ligne 29, la Direction des Impôts
n’a pas d’instructions particulières. Les déficits sont déductibles dans
la limite de quatre exercices. Seul le bon sens commande que les

déficits soient imputés en commençant par les plus anciens et


avant
les amortissements différés.
33
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TABLEAU 26 et 27 : DROITS D’ACCISES ET TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE
À remplir par toutes les entrepr ises

INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
1- Droits d’accises
(colonne 4, lignes 1 et 2)

Pour les bases ad valorem, il est égal


à: taux x valeur en francs
CFA
™ Pour les bases spécifiques, il est égal à: tarif multiplié (x) par
unité de mesure (poids, capacité, volume ...)
NB : Les colonnes 3 et 4 ne seront remplies que si les produits

bénéficient légalement d’un abattement

2- Chiffres d’affaires hors


taxe

Opérations taxables
er
Elles sont énumérées à l’article 3 (Loi 98/009 du 1 juillet 1998
instituant la TVA)
™ Ventiler les bases suivant que les biens ou services sont au taux
général colonne 2, ou au taux zéro colonne 3
™ le chiffre d’affaires hors taxe total ligne 17 colonne 5 comprend:
•le CA hors taxe taxable ligne 17 colonnes 2 et 3
•le CA hors taxe non taxable ligne 17 colonne 4
™ Le total de la base taxable ligne 19 colonne 5 est égal à valeur
hors taxe ligne 17 colonnes 2 et 3 + Droit d’accises
éventuellement, ligne 18 colonne 5.
™ Le montant de la taxe TVA ligne 20 colonne 5 est égal à la
somme de la TVA au taux normal ligne 19 colonne 2 x taux et
de la TVA au taux zéro ligne 19 colonne 3 x taux.
™ La TVA brute ligne 22 colonne 5 est égale à la ligne 20 colonne
5 + la ligne 22 colonne 5.

Opérations non taxables


Il s’agit des opérations exonérées (ligne 16). Elles ne sont pas taxées :
Du fait d’une imposition à un autre impôt ou taxe
Du fait d’une disposition expresse ede la Loi (biens de première
nécessité,
er
frais de scolarité … art. 4, 2 et 4 alinéa (Loi 98/009 du 1 Juillet 1998
instituant la TVA)
Du fait de la nature de l’intervenant (certaines opérations réalisées par les
er
non professionnels art. 4 Loi 98/99 du 1 Juillet
1998 instituant la TVA)
3- Calcul du prorata ™ Le prorata de fin d’exercice est le quotient exprimé en
pourcentage du chiffre d’affaires des
opérations ouvrant droit à déduction ligne 23 colonnes 5 sur le total du chiffre
d’affaires hors taxe réalisé ligne 24 colonne 5
NB: Ce prorata doit être au moins égal à 10% pour donner droit à déduction.

34
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TABLEAU 26 et 27 : DROITS D’ACCISES ET TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE
À remplir par toutes les entreprises

INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
Déductions soumises au prorata
Si le prorata est au moins égal à 10%, porter aux lignes 26 et 27
colonne 4 sous TVA déductible la quote-part proportionnellement
déductible de la TVA d’amont récapitulée aux lignes 26 et 27 dans
la colonne 3 (TVA sur factures)
Exemple d’un prorata de 30%
Ligne 27: TVA sur factures 12 000 000 F
Ligne 27 : TVA déductible 12 000 000 F x 30% = 3 600 000 F
Déductions hors prorata
4- Déductions
Il s’agit des déductions concernant les entreprises dont les
opérations ne sont pas soumises à la règle du prorata.
NB: les droits d’accises ne sont pas déductibles
5- Complément TVA à Il s’agit de toute autre TVA déductible, non comprise dans les
déduire
déductions ci-dessus pour l’exercice fiscal de la DSF ou, de
l’exercice précédent, non incluse dans le report de crédit TVA de
ligne 30
l’exercice antérieur, régularisation d’un prorata > prorata provisoire
6- Reversement de TVA à Il s’agit de toute autre TVA à reverser de l’exercice (TVA
sur
effectuer
disparition de biens n’entrant pas dans le chiffre d’affaires par
ligne 46
exemple ou de l’exercice antérieur encore dû.
7- Cas de remise en cause Le crédit TVA à reporter à la ligne 31 dans la colonne
TVA
des déductions art. 21 CGI déductible doit être rigoureusement le crédit de TVA à
reporter
figurant dans la DSF de l’exercice précédent.
8- TVA retenue à la
Il s’agit de la TVA effectivement supportée dans le cadre de la
source
retenue spéciale à la source de TVA d’aval par l’État ou certaines
entreprises conformément à la loi.
9- Situation nette de la
TVA
Elle est dégagée suivant l’encart V du tableau 27 lignes 46 à 52.
10- Situation nette des
Elle est égale à la différence de la ligne 5 colonne 7 et de la ligne
droits d’accises
65 colonne 1 du tableau 27, en ce qui concerne les droits d’accises
de l’exercice. Il reste bien entendu que la situation nette réelle des
ligne 66
droits d’accises à la date de clôture de la DSF devrait prendre en
compte les droits d’accises restant éventuellement dus des
exercices précédents.

35
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TABLEAU 28 : Analyse des comptes de charges des activités ordinaires
À REMPLIR PAR LES ENTREPRISES AYANT UNE ACTIVITE UNIQUEMENT OU
PARTIELLEMENT COMMERCIALE
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
1- Commerce général
et commerce
spécialisé : définition

2- Règles applicables
aux commerces
spécialisés

Les entreprises commerciales spécialisées sont celles dont le


montant des ventes de 15 types de marchandises au sens de la
nomenclature des biens et services représente au moins 90% du total
du chiffre d’affaires.
Les entreprises dites « commerce général » sont toutes celles
qui ne rentrent pas dans la définition ci-dessus.
Les entreprises de commerce spécialisé doivent ventiler leurs
achats de marchandises selon la nomenclature des biens et services.

Les entreprises de commerce général ne sont pas tenues de


3- Règles applicables
ventiler leurs achats en fonction de la nomenclature des biens et
au commerce général
services mais ont bien la possibilité de le faire si leur comptabilité le
permet.
4- Mentionner
Dans ce tableau les achats de matières premières et fournitures
(électricité, eau, carburant, fournitures de bureau).
5- Transport pour
Cette partie s’applique aux entreprises qui effectuent une
compte propre
valorisation du coût de transport réalisé à l’aide de leur propre matériel
de transport.
6- Indemnités
™ Elles sont versées par les entreprise directement à des
forfaitaires de
membres de leur personnel dans le cadre de leurs fonctions.
™ Elles sont comptabilisées au compte 614, ligne 10
déplacement
7- Remboursements
Les frais de transport engagés par le personnel dans le cadre de
proportionnels de
ses fonctions et remboursés sur justificatifs doivent être enregistrées
frais
au compte 618 et figurer au tableau 28 ligne 12 « Autres frais de
transport » colonnes 1 à 6 selon l’objet et le mode de transport.
NB :
1) Les 16 pays de l’OHADA sont :
1 Bénin
9- Guinée Bissau
2- Burkina Fasso
10- Guinée Conakry
3- Cameroun
11- Guinée Équatoriale
4- République Centrafricaine
12-Mali
5- Comores
13-Niger
6- Congo
14-Sénégal
7- Côte d’Ivore
15-Tchad
8- Gabon
16-Togo
2) Autres pays CEMAC comprennent : RCA, Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, Tchad.
3) Autres pays OHADA comprennent les pays OHADA sauf les États membres de la
CEMAC (Cameroun, RCA, Congo, Gabon, Guinée Équatoriale et Tchad)
4) Hors pays OHADA comprennent tous les autres États non membres de l’OHADA

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TABLEAU 29 : Services extérieurs A et B
À REMPLIR PAR TOUTES LES ENTREPRISES
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES

Les frais engagés auprès de la main d’œuvre temporaire


1- Main d’œuvre

ou occasionnelle (ouvriers employés pour quelques jours, etc.

temporaire

…) ne sont pas des services consommés mais des charges de


personnel. Ces dépenses sont comptabilisées au compte 66
« Charges de personnel » personnel intermédiaire compte 667.

Les intérêts bancaires sont comptabilisés au compte 67 «


2- Intérêts et frais

Frais financiers et charges assimilées » Tableau 33 lignes 01,

bancaires :

02, 03 ou 04

compte 631

Seules les commissions bancaires constituent des


services consommés comptabilisés au compte 631. Figurent au
tableau 29

37
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TABLEAU 31 : IMPÔTS ET TAXES
À REMPLIR PAR TOUTES LES ENTREPRISES
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
1- Centimes
additionnels

Ils sont toujours comptabilisés avec le principal


ils se rapportent.

de l’impôt auquel

2- Droits de
douane à
l’importation de
biens

Ils ne sont pas comptabilisés au compte 64- « Impôts et taxes »


et ne figurent pas au Tableau 31.
Ils apparaissent au Tableau 21 ou au Tableau 28 selon l’activité
de l’entreprise car ils constituent des frais accessoires d’achats

3- Droits et taxes D’après les dispositions spéciales de la CEMAC, le traitement


à l’exportation
des droits et taxes douanières à l’exportation comporte deux
aspects :
a) Le premier, lorsqu’ils sont payés sur des marchandises
soumises aux cours mondiaux et donc ne sont pas
récupérables sur les clients. Dans ce cas ils doivent être
considérés comme des frais de ventes et donc être débités
au compte 41. Ces droits ne sont pas débités au compte 64« Impôts et taxes » et ne
figurent pas en conséquence au
Tableau 31 mais apparaissent au Tableau enregistrant les
opérations des comptes de la classe 6.
b) Le second aspect concerne le cas des marchandises non
soumises aux cours mondiaux. Dans ce cas, les droits à
l’exportation peuvent être répercutés sur les clients étrangers.
On considère alors que ces droits constituent :
™ Une charge définitive si l’on décide de ne pas répercuter
sur les clients ; les droits et taxes douaniers sont débités
au compte 64- « Impôts et taxes »
™ Ou une charge imputable à des tiers si l’on répercute
sur les clients. Le traitement comptable est alors le
suivant :
64- Impôts et taxes
X
à 44- État, collectivités publiques
X
41- Clients et comptes rattachés
X
78- Transferts de charges
X
•Compte divisionnaire 442- État, autres impôts et taxes

•Sous-compte 4426- Droits de douane


Que les droits et taxes douaniers constituent une charge
définitive ou une charge imputable à des tiers, ils apparaissent
au Tableau 31 ligne 09
4- Impôt sur le
résultat
Il ne doit jamais être comptabilisé au compte 64- « Impôts et
taxes » mais au compte 89- « Impôt sur le résultat »

38
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TABLEAU 32 : TABLEAU DES CHARGES DE PERSONNEL
À REMPLIR PAR TOUTES LES ENTREPRISES
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
1- Indemnités de transport
et de logement
ligne 07

Il s’agit

des indemnités forfaitaires

allouées

au

personnel pour le transport entre le domicile et le lieu


de travail ainsi que des indemnités forfaitaires de
logement et de toutes autres indemnités destinées à
couvrir certaines dépenses personnelles des salariés.

2- Autres prestations
sociales
ligne 08

Il s’agit des autres éléments de la rémunération en


espèce, c’est-à-dire des indemnités

versées à

titre

temporaire en cas de maladie, accident, maternité,


des indemnités de licenciement, des primes
d’ancienneté.
3- Indemnités de
déplacement d’affaires
ligne 27

Elles

sont

comptabilisées au

compte

61-

« Transports » et apparaissent au Tableau 16 ligne


08 compte 614 et du Tableau 28 ligne 10.
Elles sont reprises dans la partie extracomptable du
Tableau 32 à la ligne 27.

4- Indemnités forfaitaires
de représentation
ligne 28

Elles ne sont pas comptabilisées


au compte

66-

« Charges de personnel » mais aux comptes 60, 62


et 63 et apparaissent dans les consommations
intermédiaires Tableaux 16, 28, 29 et 30.

5- Contrôle avec le Tableau


5
Le total indiqué à la ligne 25 de la colonne 7 du
Tableau 32 doit être égal au montant indiqué au
Tableau 5 ligne 15 colonne 1 (Exercice)

39
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TABLEAU 36
À REMPLIR PAR TOUTES LES ENTREPRISES
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
Comptabilisation de l’auto-équipement
1- Création
d’immobilisation
s corporelles

Valeurs incorporelles immobilisées


Autres immobilisations corporelles

X
X

Autres immobilisations corporelles en cours

à 72 – Production immobilisée
Comptabilisation de la production pour soi-même
2- Production de
l’entreprise pour
elle-même

Auto-consommation
des entreprises

Matières consommées

à 72- Production immobilisée

agricoles

Au prix du marché
Production de fournitures, transports et autres services
pour soi-même
X
60, 61, 62, 63 (Consommations intermédiaires)
à 72 – Production immobilisée

Au prix de revient
3- Frais à
immobiliser ou à
transférer

Le compte 78- « Transferts de charges » permet


le
classement de charges ayant préalablement été enregistrées selon
leur nature. Le reclassement est effectué :
™ Dans un compte de charges (avantages en nature, etc. …)
™ Dans un compte de tiers (charges imputables à des tiers)
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TABLEAU 39 : STRUCTURE DE L’ENTREPRISE
INSTRUCTIONS
PARTICULIÈRES
1- Nom de l’Établissement
Lignes 1 et 2

Indiquer notamment le nom commercial ou


l’enseigne sous lesquels sont connus les différents
Établissements.

2- Nombre d’Établissements Utiliser autant de tableaux que nécessaire.


supérieur à 6

41
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CHAPITRE 2 : DEMARCHE METHODOLOGIQUE ET APPLICATION DU MONTAGE DES ETATS
FINANCIERS
L’objectif de ce chapitre est de proposer les différentes étapes chronologiques à
suivre pour
établir la DSF.
Il existe une multitude de méthodes pour confectionner la DSF. Les outils et
programmes
informatiques qui facilitent l’établissement de la DSF ont pour la plus part des
démarches
différentes.
Malgré l’existence de ces outils, le montage d’une DSF demande la maîtrise des
techniques
et méthodes que l’informatique ne peut pas résorber. Il y’a des préalables que nous
pouvons
qualifier de travaux préliminaires d’ordre comptables, juridiques et fiscaux qui
nécessitent
l’intervention d’un professionnel. En effet, les logiciels servent généralement à
remplir les
tableaux dont la logique est fondée sur la récupération des données d’une balance,
leur
transposition à l’état ou leur compilation à travers des calculs arithmétiques.
SECTION 1 : METHODOLOGIE GENERALE APPLICABLE AU MONTAGE D’UNE DSF
Le montage de la DSF implique la mise en applications des connaissances techniques
comptables et une parfaite maîtrise de la législation applicable à l’entité. Le
gage d’une
bonne DSF nécessite une programmation des travaux en étape. Nous proposons les
étapes
suivantes :
-

Travaux préliminaires et traitements spécifiques,

La détermination de la base imposable et le calcul de l’impôt sur le résultat,

Le remplissage des travaux,

La vérification de la cohérence.

1.1-

Les travaux préliminaires et traitements spécifiques

Ils consistent à la revue des comptes sous les angles comptables et fiscaux. Il
s’agit de partir
de la balance avant inventaire pour aboutir à la balance définitive avant impôt
devant servir
de base à l’établissement de la DSF.
Ces travaux peuvent se faire par les équipes des services comptables et financiers
quand ils
en ont la maîtrise ou être confiés à un professionnel dans le cadre d’une
consultation
externe.
42
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Afin d’assurer la déclaration des informations justes et régulières, la commission
des normes
et des standards de l’ordre national des experts comptables du Cameroun a conçu a
l’intention de la profession un guide de revue des comptes en vue de la
certification de la
DSF. ce guide comprend un programme minimum récapitulant les diligences qu’il
faille
mettre en œuvre au cours des travaux préliminaires et spécifiques. Ce programme est
organisé en deux parties : une partie concernant la revue comptable des comptes et
une
seconde partie abordant les travaux spécifiques d’ordre fiscale.
1.1.1- Programme minimum de la revue comptable
1.

COMPTES DE BILAN

A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
K
L
M
N

Frais et valeurs incorporelles immobilisés


Autres immobilisations corporelles
Autres valeurs immobilisées
Valeurs d’exploitation
Clients
Autres créances
Comptes de régularisation actif
Disponibilités
Capitaux propres
Provisions pour pertes et charges
Dettes à Long et Moyen Terme
Fournisseurs
Autres Dettes à Court Terme
Comptes de régularisation passif

2.

COMPTES DE GESTION

O
P

Comptes de produits
Comptes de charges

3.

ENGAGEMENTS HORS BILAN


Engagements hors bilan et passifs éventuels

4.

EVENEMENTS POSTERIEURS
Evènements postérieurs au bilan
43

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FRAIS ET VALEURS INCORPORELLES IMMOBILISES
Objectifs du contrôle
S’assurer que les frais et valeurs incorporelles immobilisés inscrits dans les
comptes
-

existent
appartiennent à l’entreprise
sont correctement évalués
sont correctement classifiés

Comptes concernés : 20, 28


Travail à effectuer
1.

Obtenir ou établir un tableau des mouvements de l’exercice des comptes de


valeurs brutes et des amortissements correspondants ;

2.

Rapprocher les mouvements des valeurs brutes avec les pièces justificatives ;

3.

S’assurer que ne sont pas inscrits à ce poste des dépenses ayant le caractère
d’éléments corporels à immobiliser ou des dépenses ayant le caractère de charges.
Proposer les ajustements correspondants ;

4.

Analyser les comptes de charges de l’exercice pouvant comporter des dépenses


activables (honoraires, frais d’actes, dépenses informatiques) ;

5.

S’assurer que les taux d’amortissement sont conformes aux principes retenus par
l’entreprise et aux règles fiscales ;

6.

Conclure sur chaque point du programme de travail.

AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES


Objectifs du contrôle
S’assurer que les immobilisations corporelles inscrites dans les comptes :
-

existent
appartiennent à l’entreprise
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sont correctement évaluées
sont correctement classifiées
et que les immobilisations produites par l’entreprise sont correctement
comptabilisées.
Comptes concernés : 21, 22, 23, 28.
Travail à effectuer :
1.

Vérifier que la société a procéder à un inventaire physique des immobilisations


corporelles à la date du bilan et que le fichier des immobilisations est à jour.

2.

Préparer ou obtenir un tableau des immobilisations corporelles et des


amortissements comprenant les éléments suivants (par nature) :
pour les valeurs brutes : les soldes début, les acquisitions, les cessions, les
retraits, les soldes fins.
Pour les amortissements : le cumul à l’ouverture, les dotations, les reprises, le
cumul à la clôture.

3.

Obtenir un état détaillé des acquisitions, des cessions et des retraits et comparer
leur
niveau à celui de l’exercice précédent.

4.

Pour les acquisitions, vérifier les pièces justificatives des montants


significatifs, et
s’assurer qu’elles sont immobilisées en conformité avec les principes comptables
généralement admis.

5.

Pour les retraits et cessions, examiner les pièces justificatives des montants
significatifs et vérifier les écritures comptables correspondantes.

6.

Analyser les comptes de charges concernés pour s’assurer qu’aucune dépense


activable n’a été portée en charges d’exploitation. Proposer les ajustements
éventuels. S’assurer que le fichier des immobilisations est mis à jour.

7.

S’assurer que le compte « immobilisation en cours » ne contient pas des actifs déjà
en service.

8.

Rechercher et vérifier les « productions d’immobilisations » en s’assurant que le


formalisme exigé pour les livraisons à soi-même est respecté.

9.

S’assurer que les soldes au fichier des immobilisations correspondent aux totaux
inscrits sur les comptes du grand-livre après ajustements proposés lors des travaux
précédents.
10.

Vérifier les titres de propriété de l’entreprise en ce qui concerne les terrains et


les
immeubles. Circulariser la conservation des hypothèques.
45

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11.

Vérifier, pour les véhicules, que les cartes grises sont bien au nom de
l’entreprise.

12.

Au moins pour les immobilisations ayant une valeur significative et selon leur
nature :
- contrôler l’existence physique
- vérifier qu’elles sont valablement assurées
- et rapprocher leur valeur comptable de leur valeur actuelle

13.

S’assurer que les taux d’amortissements sont conformes aux principes retenus par
l’entreprise et aux règles fiscales.

14.

Vérifier par sondage le calcul des dotations et s’assurer que les acquisitions de
l’exercice ont été amorties prorata temporis.

15.

Effectuer des procédures d’examen analytique pour vérifier les dotations aux
amortissements :
comparer les amortissements et dotations aux amortissements par rapport aux
immobilisations brutes et vérifier le caractère raisonnable des changements par
rapport à l’exercice précédent.
vérifier le caractère raisonnable des comptes d’amortissement en tenant compte des
soldes de l’exercice précédent, de l’incidence des acquisitions et des cessions, et
des
taux par catégorie.

16.

Conclure sur chaque point du programme de travail.


AUTRES VALEURS IMMOBILISEES
Objectifs du contrôle
S’assurer que les autres valeurs immobilisées inscrites dans les comptes :
-existent
-appartiennent à l’entreprise
-sont correctement évaluées
-sont correctement classifiées

Comptes concernés : 25, 26, 28


Travail à effectuer
1.

Obtenir ou établir un tableau des mouvements de l’exercice des autres valeurs


immobilisées et des provisions pour dépréciations correspondantes.

46
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2.

Analyser les soldes des prêts, dépôts et cautionnements, et les rapprocher des
documents justificatifs.

3.

Apprécier la solvabilité des bénéficiaires des prêts, dépôts et cautionnements, et


faire enregistrer les provisions nécessaires.

4.

Prendre connaissance des documents permettant d’attester la propriété des titres


(copie des statuts…).

5.

Examiner la valeur des titres à la clôture de l’exercice et contrôler le calcul des


provisions, et faire enregistrer les corrections de provisions nécessaires.

6.

Conclure sur chaque point du programme de travail.

VALEURS D’EXPLOITATION (STOCKS ET EN COURS)


Objectifs du contrôle
S’assurer que les stocks et en cours inventoriés :
sont représentatifs des biens qui sont la propriété de l’entreprise à la date de
clôture
de l’exercice.
sont correctement recensés, évalués, énumérés et classés.
S’assurer que les distorsions éventuelles qui existaient à la date de clôture de
l’exercice
entre les mouvements physiques et les enregistrements aux comptes d’achats et de
ventes,
ont fait l’objet des corrections appropriées.
Comptes concernés : 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39.
Travail à effectuer
1.

Comparer le stock final de l’exercice avec celui de l’exercice précédent. Calculer


et
comparer les ratios de rotation des stocks (par nature des stocks). Conclure sur
les
contrôles à faire.

2.

Obtenir la description des méthodes d’inventaire physique. En faire une analyse


critique (points à améliorer pour l’exercice suivant)

3.

Obtenir le relevé d’inventaire, comparer par rapport à celui de l’exercice


précédent,
et les stocks inscrits au bilan.
47

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4.

S’assurer que les chevauchements constatés lors des contrôles sur les cycles des
produits et des achats (décalages de dates entre livraisons ou réceptions et
facturations correspondantes) et qui ont une incidence sur l’inventaire, ont fait
l’objet d’une correction appropriée.

5.

S’assurer que les stocks détenus pour le compte de tiers ont bien été isolés et que
les
stocks détenus pour l’entreprise par les tiers ont bien été comptabilisés. Obtenir
confirmation auprès des tiers concernés.

6.
7.

Vérifier par sondage les calculs et additions des états de stocks.


Obtenir la description des méthodes de valorisation par catégorie de stocks.
S’assurer de leur conformité avec celles de l’exercice précédent et avec les
principes
comptables généralement admis.

8.

Pour des produits finis et en cours, vérifier la détermination des coûts servant de
base à la valorisation des stocks.

9.

S’assurer que la sous activité est déduite des coûts de production des produits
fins et
en cours, et passée en charges de l’exercice.

10.

Vérifier par épreuve que la valeur nette réalisable n’est pas inférieure au prix de
revient. S’assurer que les provisions pour dépréciation sont justifiées,
suffisantes et
calculées article par article. De manière approximative, la valeur nette réalisable
sera
calculée en diminuant du prix de vente, la marge industrielle et les frais de
distribution.

11.

Faire un contrôle de cohérence de l’évolution du taux de marge brute, après


ajustements proposés. Commenter le résultat obtenu.

12.

Conclure sur chaque point du programme de travail.


CLIENTS

Objectifs du contrôle
S’assurer que :
-

les créances sur clients


.
.
.

Existent et appartiennent à l’entreprise


Figurent objectivement pour leur valeur réalisable
Sont saisies et imputées de manière appropriée.

48
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-

les clients créditeurs sont justifiés par des opérations régulières.

Comptes concernés : 41, 49


Travail à effectuer
1.

Obtenir la balance des comptes clients et enquêter sur les soldes inhabituels, les
soldes créditeurs, et les comptes qui pouvaient ne pas être des créances
d’exploitation, ou dont la classification en créances clients ne peut être correct
(par
exemple, créances sur le personnel)

2.

Pointer le solde de la balance auxiliaire des comptes clients avec le solde du


compte
collectif client du grand livre. S’assurer de la non compensation des soldes
débiteurs
et créditeurs dans la présentation du bilan.

3.

Comparer par rapport à l’exercice précédent :

les créances clients en % du chiffre d’affaires


la dotation aux provisions pour dépréciation des comptes clients en % du chiffre
d’affaires.
Expliquer les variations significatives.

4.

Procéder à la confirmation directe des soldes clients sur la base d’éléments clés
(soldes supérieurs à ……………., comptes qui ont certaines caractéristiques).
Rapprocher les réponses aux confirmations avec la balance et demander au client de
justifier les différences.

5.

Examiner les encaissements postérieurs, les bons d’expéditions, les contrats de


ventes, et les autres pièces justificatives pour vérifier la validité des créances
sans
réponse à la demande de confirmation ou avec des réponses non satisfaisantes.

6.

Tester la séparation des exercices relatifs aux ventes en sélectionnant les


expéditions des derniers jours avant la clôture et des premiers jours après et
vérifier
que les ventes ont été comptabilisées dans le bon exercice.

7.

Obtenir ou établir une balance par antériorité des créances. Vérifier l’exactitude
de
la ventilation de cette balance par sondage à l’aide des pièces justificatives.
Rapprocher le total de cette balance avec le compte client au grand-livre.

8.

Obtenir ou établir un tableau de variation des provisions pour créances douteuses


au cours de l’exercice.

49
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9.

Comparer l’antériorité des créances, et les créances passées en pertes


irrécouvrables avec celle de l’exercice précédent. Comparer la durée moyenne des
crédits clients avec celle de l’exercice précédent.

10.

vérifier les provisions pour créances douteuses comptabilisées à la clôture :

- vérifier avec les pièces justificatives la pertinence des provisions spécifiques


comptabilisées.
- en cas de provisions forfaitaires, apprécier les pourcentages utilisés, vérifier
les bases et les
calculs.
11.

En cas de créances irrécouvrables, l’imputation de la TVA est subordonnée à la


justification auprès de l’Administration de l’irrecevabilité de la facture
initiale.
Vérifier l’application de cette procédure.

12.

Rechercher les éléments inhabituels (écritures d’O.D par exemple) dans les comptes
clients et ventes. Conclure sur la nature des opérations de ces éléments et sur les
contrôles complémentaires à effectuer.

13.

Conclure sur chaque point du programme de travail.

AUTRES CREANCES
Objectifs du contrôle
S’assurer que les autres créances
-

existent et appartiennent à l’entreprise


figurent objectivement pour leur valeur réalisable
sont saisies et imputées de manière appropriée

Comptes concernés : 42, 43, 44, 45, 46, 49


Travail à effectuer
1.

Comparer les soldes de l’exercice avec ceux de l’exercice précédent et enquêter sur
les changements inattendus ;

2.

Obtenir le détail des différents comptes des autres créances. Pointer le solde
apparaissant au bilan avec le grand-livre ;

50
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3.

pour les soldes supérieurs à un montant à déterminer, procéder à une demande de


confirmation directe auprès du débiteur, et en cas de non-réponse, faire les
procédures alternatives, à savoir, vérification de l’encaissement ultérieur ou
rapprochement avec tout document attestant de la réalité de la créance.

4.

A défaut de confirmation de solde, analyser les montants composant le solde et les


valider à l’aide des justificatifs.

5.

si la société est en situation de crédit de TVA, s’assurer que la demande de


chèques
de trésor a été faite.

6.

Vérifier que les provisions pour dépréciations des autres créances couvrent de
façon
adéquate les risques de non recouvrement.

7.

s’assurer qu’il n’y a pas dans les débiteurs divers, les membres du conseil
d’administration ou du Directoire, et des Directeurs Généraux.

8.

faire une revue des encaissements postérieurs de manière à s’assurer qu’il n’y a
plus
d’autres montants à comptabiliser à la clôture de l’exercice.

9.

Conclure su chaque point du programme de travail.

COMPTES DE REGULARISATION ACTIF


Objectifs du contrôle
S’assurer que les opérations inscrites aux comptes de régularisation actif sont :
-

justifiées
correctement évaluées
correctement comptabilisées

Compte concerné : 4761


Travail à effectuer
1.

Etablir un état récapitulatif des charges comptabilisées d’avance et des produits à


recevoir, et comparer par rapport à l’exercice précédent ;

2.

Vérifier par preuve les calculs des montants figurant dans les comptes de
régularisation actif, examiner les documents justificatifs ;
51
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3.

Rechercher les éléments inhabituels dans les comptes de régularisation actif et


dans
les comptes de charges et de produits qui s’y attachent ;

4.

Conclure sur chaque point du programme de travail.

DISPONIBILITES
Objectifs du contrôle
S’assurer que :
-

la position des comptes trésorerie correspond à la réalité


les opérations sont appuyées sur des pièces de trésorerie et que celles-ci sont
toutes
comptabilisées et le sont correctement.

Comptes concernés : 55, 52, 57, 58, 59


Travail à effectuer
1.

Procéder à une confirmation des banques

2.

Obtenir du client les états de rapprochement bancaires et effectuer les travaux


suivants :

Pointer les soldes selon le client avec le solde du grand-livre ;


Pointer le solde selon la banque avec la confirmation et le relevé bancaire ;
Pour les éléments comptabilisés par les sociétés et non par la banque, vérifier
l’apurement sur les relevés postérieurs ;
Pour les éléments comptabilisés par la banque et non par la société, rechercher les
raisons de la non comptabilisation, ainsi que les contreparties, et proposer les
ajustements ou reclassifications nécessaires ;
Analyser les montants anciens, ou récents et importants qui ne s’apurent pas, ou
inhabituels en rapprochement ;
Tester l’exactitude arithmétique des états de rapprochement ;

3.

Rechercher les éléments anormaux dans les comptes de disponibilité du grand-livre


et dans les journaux de décaissements et d’encaissements. Enquêter sur les
éventuels éléments relevés ;

4.

comparer les soldes des comptes de disponibilités avec ceux de l’exercice précédent
et enquêter sur les changements inattendus ;

5.

Vérifier s’il n’existe pas des dépôts indisponibles compromis dans les banques et
provisionner s’il y a lieu ;
52

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6.

Pour les encaissements, effectuer un contrôle global des disponibilités en


rapprochant les mouvements selon les livres du client de ceux des extraits
bancaires.
Vérifier la corrélation avec les mouvements des comptes clients ;

7.

Obtenir l’inventaire de caisse et le rapprocher au solde caisse dans le grand-livre


;

8.

S’assurer par sondage que la caisse ne présente pas un solde créditeur à une
période
quelconque de l’exercice ;

9.

Conclure sur chaque point du programme de travail.

CAPITAUX PROPRES
Objectifs du contrôle
S’assurer que :
-

les soldes des comptes constituant la situation nette correspondent à la position


de
l’entreprise à la date d’arrête des comptes ;
les mouvements inscrits dans ces comptes sont fondés et que, le cas échéant, les
règles légales et statutaires ont été respectées ;
le calcul des provisions réglementées est conforme aux textes fiscaux ;
les subventions d’investissement sont correctement traitées et imputées.

Comptes concernés : 10, 11, 12, 13, 14.


Travail à effectuer
1.

obtenir un tableau de mouvement des comptes de capitaux propres au cours de


l’exercice ;

2.

s’assurer que les mouvements sont en conformité avec les règles légales et
statutaires et qu’ils ont été correctement enregistrés dans les comptes ;

3.

détecter la perte des trois quarts du capital social et surveiller les suites à
donner aux
plans juridique et comptable ;

4.

pour les entreprises individuelles s’agissant du compte de l’exploitant :

-
Rapprocher (au moins pour les montants significatifs) les mouvements et les pièces
justificatives ;
Obtenir l’accord du chef d’entreprise sur la position de ce compte ;

53
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5.

Provisions réglementées : vérifier le calcul et la comptabilisation de ces


provisions.
S’assurer s’il n’y a pas lieu de réintégrer au résultat tout ou partie des
provisions
inscrites au bilan ;

6.

Subventions d’investissement :

S’assurer du respect des obligations mises à la charge de l’entreprise ;


S’assurer de la reprise des subventions en profit suivant le rythme d’amortissement
des immobilisations correspondantes ;
Examiner les conséquences sur les subventions non définitivement acquises de la
cession d’immobilisations correspondantes ;

7.

Conclure sur chaque point du programme de travail.

PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES


Objectifs du contrôle
S’assurer que tous les risques et charges prévisibles ont tous fait l’objet d’une
provision
correctement évaluée.
Comptes concernés : 19.
Travail à effectuer
1

obtenir un tableau des mouvements de l’exercice ;

s’assurer en liaison avec les travaux réalisés dans d’autres sections que tous les
risques ont fait l’objet d’une provision (provisions pour perte à terminaison,
provisions pour perte de change, provisions pour redressements fiscaux). Vérifier
les
éléments de base ayant servi à l’évaluation des provisions et porter une
appréciation
sur les jugements du client.

Procéder à une demande de renseignements auprès des avocats et conseils


extérieurs relative aux affaires qui lui sont confiées (nature, évaluation du
risque,
honoraires). Juger le bien fondé des évaluations des provisions comptabilisées en
fonction des réponses reçues.

Vérifier le bien fondé et l’évaluation des provisions pour charges à répartir sur
plusieurs exercices (nature et importance de la charge, vraisemblance de la
provision) ;
54
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5

Provisions pour pensions et retraites : vérifier le calcul de ces provisions en


fonction
des obligations contractuelles de la société ;

Pour les reprises de l’exercice, comparer la provision antérieurement constatée


avec
les charges effectivement supportées. Vérifier le bien fondé de la reprise ;

Apprécier le caractère déductible ou non des provisions constituées ;

Obtenir du client une reprise de position sur les risques significatifs ;

Conclure sur le caractère adéquat des différentes provisions pour risques et


charges.
DETTES A LONG ET MOYEN TERME

Objectifs du contrôle
S’assurer que les dettes à long et moyen terme :
-

comprennent tous les financements contractés par l’entreprise et seulement ceux-là


sont correctement évalués et classifiées
ont été contractées avec les autorisations nécessaires (conseil, assemblée)

Comptes concernés : 16, 17.


Travail à effectuer
1.

Préparer ou obtenir un tableau des mouvements des DLMT au cours de


l’exercice.

2.

Vérifier :

3.

Procéder à une confirmation des DLMT, y compris celles remboursées au cours de


l’exercice, pour vérifier le montant de la dette, les intérêts dus à la clôture,
les
conditions, les garanties.

4.

Rapprocher les remboursements de dettes des pièces bancaires justificatives.

5.

Déterminer si des créances, des stocks ou des immobilisations sont données en


garantie des emprunts (nantissements, hypothèques et autres privilèges)

. chaque emprunt avec le tableau d’amortissement correspondant.


. le calcul et la comptabilisation des intérêts.

55
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6.

revoir les procès-verbaux, contrats, réponses aux confirmations des banques, et


autres documents pour s’assurer que les dettes financières ont été autorisées.

7.

conclure sur chaque point du programme de travail.


FOURNISSEURS

Objectifs du contrôle
S’assurer que :
-

les dettes fournisseurs


.
existent et concernent l’entreprise
.
figurent objectivement pour leur valeur exigible
sont saisies et imputées de manière appropriée.

les fournisseurs débiteurs sont justifiés par les opérations régulières.

Compte concerné : 40
Travail à effectuer
1

Pointer le solde du compte collectif avec le total de la balance des comptes


individuels fournisseurs.
S’assurer de la non compensation des soldes débiteurs et créditeurs dans la
présentation du bilan.

Comparer la balance des comptes fournisseurs avec celle de l’exercice précédent et


enquêter sur les changements inattendus.

Rapprocher le compte Effet à Payer de l’état détaillé.

Comparer le ratio de crédit fournisseurs avec celui de l’exercice précédent.

Procéder à la confirmation directe des soldes fournisseurs importants ou ayant


certaines caractéristiques (soldes débiteurs…).

Rechercher les passifs non enregistrés, en examinant les décaissements postérieurs


à
la clôture de l’exercice, les factures fournisseurs reçues après la clôture, les
bons de
56
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7

réception émis avant la clôture et non rapprochées des factures. Documenter les
anomalies relevées afin d’en déterminer l’incidence.
Rechercher les éléments inhabituels (écritures d’O.D…) dans les comptes
fournisseurs
du grand-livre ainsi que dans le journal des achats et le journal des
décaissements.
Enquêter sur les éléments relevés.

Enquêter sur les soldes débiteurs et s’ils sont importants, envisager de procéder à
une demande de confirmation directe de ces soldes.

Vérifier la séparation des exercices pour les achats effectués les derniers jours
avant
la clôture ou après. S’assurer que les achats ont été comptabilisés sur le bon
exercice
en examinant le journal des achats, les bons de réception, les factures des
fournisseurs et les autres pièces justificatives. Faire le lien avec la séparation
des
exercices pour les stocks.

10

Pour les soldes importants, vérifier la justification des comptes fournisseurs en


les
rapprochant des factures ou relevés émis par les fournisseurs.

11

Conclure sur chaque point du programme de travail.

AUTRES DETTES A COURT TERME


Objectifs du contrôle
S’assurer que les autres dettes à court terme inscrites dans les comptes :
-

existent et concernent l’entreprise


figurent objectivement pour leur montant réel
sont saisies et imputées de manière appropriée

Comptes concernés : 42, 43, 44, 45, 46


Travail à effectuer
1

Faire une feuille récapitulative des autres dettes à court terme, les pointer avec
le
grand-livre. Comparer les soldes de l’exercice avec ceux de l’exercice précédent et
enquêter sur les variations anormales et les éléments omis.

Vérifier par vraisemblance le calcul de la provision pour congés payés et des


charges
sociales sur congés payés.
57

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3

Justifier le solde du compte « rémunérations dues » et les primes et bonus de fin


d’année provisionnée, par rapprochement avec le journal de paie et autres
justificatifs et par rapprochement avec les règlements extérieurs.

Pour les soldes importants, procéder à une demande de confirmation auprès du


créancier.

Faire une revue des décaissements postérieurs à la clôture de l’exercice afin de


vérifier qu’il n’existe pas d’autres dettes qui auraient dû être comptabilisées à
la
clôture de l’exercice.

A défaut de confirmation, analyser les montants composant les différents soldes et


les valider à l’aide des justificatifs.

Conclure sur chaque point du programme de travail.

COMPTES DE REGULARISATION PASSIF

Objectifs du contrôle
S’assurer que les opérations inscrites dans les comptes de régularisation passif
sont :
-

justifiées
correctement évaluées
correctement comptabilisées

Comptes concernés : 47
Travail à effectuer
1

Faire une feuille récapitulative des charges à payer et des produits comptabilisés
d’avance ; la pointer avec le grand-livre, comparer les soldes de l’exercice avec
ceux
de l’exercice précédent et enquêter sur les variations anormales et les éléments
omis.

Vérifier l’apurement des montants comptabilisés à la clôture de l’exercice


précédent
afin de juger des procédures d’évaluation de la société et vérifier que les
montants
anormalement anciens ne restent pas en compte.
58

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3

Vérifier l’apurement des montants comptabilisés à la clôture de l’exercice avec les


décaissements effectués ou les factures reçues sur l’exercice suivant.

Vérifier avec les pièces justificatives les imputations aux comptes de produits
constatés d’avance au cours de l’exercice.
Examiner la composition et le calcul des soldes des produits constatés d’avance.

Conclure sur chaque point du programme de travail.

COMPTES DE PRODUITS
Objectifs du contrôle.
S’assurer que les produits inscrits dans les comptes de l’entreprise sont :
-

réels et concernent l’entreprise


exhaustifs
correctement évalués et comptabilisés.

Comptes concernés : 70, 71, 72, 73, 74, 76, 78.


Travail à effectuer
1

Préparer ou obtenir une analyse comparative par rapport à l’exercice précédent des
ventes (par ligne de produits…) et des autres comptes de produits. Enquêter sur les
comptes dont les variations sont importantes.

Rechercher les éléments inhabituels (écriture d’O.D…) dans les comptes de ventes et
dans les journaux de ventes : enquêter sur les éléments relevés.

Rechercher les éléments inhabituels dans les comptes de produits (autres que les
ventes) du grand-livre ; enquêter sur les éléments relevés.

Sélectionner quelques opérations de ventes réalisées au cours de l’exercice et


vérifier
leur correcte comptabilisation en comparant les informations figurant sur la
facture
avec celles du bon d’expédition, ainsi que l’imputation au grand livre.

Vérifier par sondages la séquence numérique des factures des ventes et/ou des bons
d’expédition.
59

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6

Vérifier la séparation des exercices en examinant le journal des ventes, les


factures,
les bons d’expéditions et le autres documents justificatifs juste avant et après la
date
de clôture, et vérifier que les opérations ont été comptabilisées sur le bon
exercice ;
faire le lien avec les autres travaux effectués sur la séparation des exercices.

Effectuer un contrôle global des disponibilités en rapprochant les mouvements selon


les livres du client de ceux des extraits bancaires.
Vérifier la corrélation des mouvements avec les ventes comptabilisées sur
l’exercice
et avec les mouvements dans les comptes clients.

Obtenir une lettre d’affirmation du client sur l’exhaustivité du chiffre d’affaires


passé
dans ses comptes.

Comparer la marge brute de l’exercice à celle des deux exercices précédents.


Enquêter sur toute variation anormale (ou tout niveau anormal).

10

Comprendre comment le résultat a été réalisé et identifier tout fait marquant ayant
affecté l’exploitation au cours de l’exercice.

11

Examiner les pièces justificatives des produits divers d’un certain montant.

12

Conclure sur chaque point du programme de travail.

COMPTES DE CHARGES
Objectifs du contrôle
S’assurer que les charges figurant dans les comptes
-

proviennent des transactions valables

sont retenues pour leur montant exact

comprennent toutes celles qui ont été consommées ou qui sont connues à la date
d’arrêté des comptes et seulement celles-là.

-
sont saisies et imputées de manière appropriée.

Comptes concernés : 60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 67, 68.
60
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Travail à effectuer
1

Préparer ou obtenir une analyse comparative par rapport à l’exercice précédent des
charges de l’exercice. Enquêter sur les comptes dont les variations sont
importantes.

Préparer ou obtenir une analyse des comptes suivants et obtenir les documents
justificatifs pour les charges dont les montants sont supérieurs à ceux spécifiés :
-

fournitures consommés
transports consommés
honoraires
loyers
entretiens et réparations

Rechercher les éléments inhabituels dans les comptes de charges du grand-livre et


dans le journal des achats. Enquêter sur les éléments relevés.

Sélectionner quelques opérations d’achats de l’exercice et vérifier leur correcte


comptabilisation en partant de documents de base (bon de réception, factures
fournisseurs) jusqu’à la comptabilisation dans le grand livre.
Faire les mêmes travaux que ci-dessus sur une sélection de quelques décaissements.

5
6

Frais de personnel : obtenir le rapprochement entre le montant des salaires


enregistrés en comptabilité au cours de l’exercice, celui figurant sur le DIPE et
celui
figurant sur le livre de paie et le contrôler.
Corroborer l’évolution de la masse salariale avec l’évolution des effectifs et les
augmentations des salaires.

Assurance : Vérifier que tous les actifs importants de l’entreprise font l’objet
d’une
assurance régulière.

Examiner les pièces justificatives des charges diverses supérieures à un certain


montant.

Conclure sur chaque point du programme de travail.

61
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ENGAGEMENTS HORS BILAN ET PASSIFS EVENTUELS
Objectifs du contrôle
S’assurer que tous les engagements hors bilan et passif éventuels rattachables à la
société
sont :
-

réels
recensés de manière fiable
imputables à la société
correctement évalués

Principaux éléments constitutifs


-

Montant des engagements financiers :


.
Consentis à l’égard des entreprises liées.
.
Pris en matière de pension ou d’indemnités assimilées
.
Assortis de sûretés réelles.
.
Concernant les effets de commerce escomptés non échus.
.
Pris en matière de crédit bail.
.
Pris envers l’Administration des Douanes

passifs éventuels
.
.

Provision pour pertes et charges


Information en annexe.

Travail à effectuer
1

Enquêter auprès de la Direction sur l’existence des passifs éventuels (risque de


procès ou procès en cours, litiges…)

Examiner les documents disponibles et autres éléments probants (contrats


d’emprunt, contrats de crédit-bail, confirmation des banques …) y compris les
comptes d’honoraires, la correspondance et les notes des horaires des avocats.

Demander à la Direction de procéder à une demande de confirmation de chaque


avocat que l’entreprise a consulter concernant les affaires relevées si ci-dessus.

Revoir les réponses des avocats. Vérifier que tous les litiges et procès sont
provisionnés, à défaut, que les informations à leur sujet sont fournies en annexe
examiner les conséquences éventuelles sur le rapport.
Enquêter sur les engagements importants en matière d’achats et ventes, de
construction ou d’acquisition d’immobilisation, d’effets escomptés non échus, de
couverture d’opérations en devises étrangères, d’importation (douanes), de
créditbail, de retraite et d’obligation contractuels.

62
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S’assurer que les informations appropriées figurent en annexe.
6

Conclure sur chaque point du programme de travail

EVENEMENTS POSTERIEURS AU BILAN


Objectifs de contrôle
On distingue deux catégories d’évènements survenant postérieurement à la date de
l’exercice :
1

Ceux confirmant ou infirmant une situation existant à la date de clôture.

Ceux donnant des informations sur une situation qui n’existait pas à la date de
clôture.

Les évènements de la première catégorie nécessitent un ajustement des états


financiers
alors que ceux de la deuxième catégorie nécessitent une information dans les notes
annexes
dans la mesure où ils sont significatifs.
Travail à effectuer
1

Examiner les procès –verbaux de conseils, d’assemblées, de comité de direction… en


s’assurant que les registres sont à jour des réunions tenues.

Rechercher par l’examen des livres documents relatifs à l’exercice N+1 (situations
intermédiaires, budget, prévisions de trésorerie…) :
-

Toutes variations significatives et anormales des ventes, de la marge brute, du


fonds de roulement…,
Les pertes et profits exceptionnels et sur exercices antérieurs,
Les moins values significatives réalisées lors de la cession d’immobilisations,
Les nouveaux emprunts et les mouvements des capitaux propres.

Enquêter auprès de la Direction et, éventuellement, auprès de personnes qui ne sont


pas directement concernées par la comptabilité afin d’identifier s’il existe depuis
la
date de clôture :
des éléments qui font que des passifs qui étaient seulement éventuels à la
clôture sont devenus probables,
des litiges ou procès commerciaux, fiscaux, administratifs…,
63

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-

5
6

des engagements en matière de garantie ou de cautionnement,


des évènements susceptibles d’affecter gravement la marche des affaires
(conflits sociaux, perte de clients importants, rupture d’approvisionnements,
perte de licences ou d’agréments administratifs, changement dans le
processus de production…)

Interroger la Direction sur le fait qu’aucun évènement pouvant affecter les états
financiers ou devant être décrits dans les notes annexes n’est intervenu depuis la
date de clôture de l’exercice.
Confirmer par écrit au client le résultat de cet entretien.
S’assurer qu’aucun des faits relevés ci-dessus ne met en cause la continuité
d’exploitation de l’entreprise.
Conclure sur chaque point du programme de travail.

1.1.2- Programme de travail spécifique à la fiscalité de l’entreprise


Objectifs du contrôle
S’assurer que l’entreprise respecte l’ensemble de ses obligations fiscales (impôts,
retenues à
la source, douanes).
Comptes concernés : 43, 66, 86.
Travail à effectuer
1

Faire une feuille récapitulative des différentes charges d’impôts et dettes


fiscales et
la pointer avec les comptes du grand-livre, comparer les soldes de l’exercice avec
ceux de l’exercice précédent.

2
.

Impôts sur les sociétés (IS)


Examiner le rapprochement du résultat comptable et du résultat fiscal pour le
calcul
de l’IS. Comparer les éléments en rapprochement avec ceux des exercices précédents
et examiner leurs justificatifs.
Vérifier que tous les éléments significatifs ont été pris en compte.
Vérifier le calcul de la provision pour IS et pointer les acomptes versés avec les
quittances délivrées par l’Administration ainsi que le précompte effectué sur les
achats et sur les loyers.
Calculer l’IS minimum de l’exercice (1,1% du chiffre d’affaires).
Vérifier que toutes les déclarations fiscales mensuelles obligatoires ont été
déposées
dans les délais.
En cas de résultats fiscal déficitaire, différer les amortissements comptabilisés
période déficitaire.

.
.
.
.
.
64
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.
.

En cas de résultat fiscal bénéficiaire, procéder à l’imputation des déficits


antérieurs
en commençant par les plus anciens.
Vérifier le montant définitif de l’IS et passer dans les comptes les compléments
nécessaires.

Taxes sur la Valeur Ajoutée - Droit d’Accises.

Vérifier que l’entreprise applique la TVA sur son chiffre d’affaires conformément
aux
dispositions de l’ordonnance présidentielle sur la TVA (champ d’application, taux,
territorialité).

Vérifier que toutes les déclarations fiscales obligatoires ont été effectuées dans
les
délais.
Rechercher les cas de livraison à soi-même. S’assurer que les règles fiscales ont
été
respectées.
Vérifier les cas d’application du droit d’accises.
Obtenir ou effectuer un rapprochement entre les déclarations mensuelles de la TVA
et la comptabilité sur l’exercice.
S’assurer par un test global ou par un test spécifique que les bases déclarées pour
la
TVA à récupérer correspondent aux montants comptabilisés dans les charges de la
société. Vérifier le prorata d’assujettissement.
Pointer le montant de la TVA due avec la déclaration du dernier mois de l’exercice
ou
de toutes déclarations non encore payées.

.
.
.
.
.
4

Taxe spéciale sur les revenus versés à l’étranger (TSR).

S’assurer que la TSR est appliquée sur les frais d’assistance technique uniquement
pour la partie déductible, et que la base imposable à la TSR est la base brute hors
TVA.
S’assurer que la TSR payée au cours de l’exercice, sur la partie de l’assistance
technique non déductible est déduite de l’IS dû par l’entreprise.
Vérifier que tous les autres revenus versés à l’étranger (jetons de présence…) ont
fait
l’objet de prélèvement au titre de la TSR.
.
.
5
.
.

L’impôt sur les revenus des capitaux mobiliers (IRCM).


Vérifier que toutes les charges réintégrées pour la détermination de l’IS et qui
ont un
caractère de libéralité sont imposées à la IPRCM (taux de 16,5% pour le Cameroun et
de 25% pour les sommes versées à l’étranger).
Vérifier que l’IRCM au taux de 25 % est appliquée sur l’assistance technique non
déductible.

Taxe d’apprentissage : s’assurer qu’elle est correctement évaluée et comptabilisée.

Patentes : s’assurer que toutes les patentes sont payées et correctement


comptabilisées.

65
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8

Retenue de 10% sur les loyers : s’assurer qu’elle est correctement effectuée et
reversée dans les délais requis.

Prélèvement sur les achats/ventes :

S’assurer que l’entreprise effectue sur ses ventes le prélèvement suivant le taux
adéquat conformément à la législation en vigueur, et qu’elle le reverse dans les
délais
requis.

S’assurer que le prélèvement au taux adéquat effectué sur les achats de


l’entreprise
est déduit de son IS dû au titre de l’exercice.

10

Retenues fiscales et sociales /charges patronales sur salaires.

Faire le rapport charges sociales/frais de personnel et le comparer par rapport à


celui
de l’exercice précédent. Enquêter sur toute variation importante.
Vérifier que les retenues fiscales et sociales sont effectuées sur les salaires et
versées
dans les délais requis.
Rapprocher les montants dus à l’Etat et organismes sociaux sur les salaires des
déclarations.

.
.
11

Droits d’enregistrements :

Vérifier que les droits d’enregistrements sont payés et comptabilisés sur les
loyers de
l’exercice.
Vérifier que les mêmes droits sont acquittés sur les autres opérations réalisées au
cours de l’opération (marchés, augmentation de capital…)
Droits de douanes : s’assurer par un test global ou par un test spécifique sur les
importations et sur certaines exportations (matières premières, bois…) que
l’entreprise paie ses droits de douanes et que ceux-ci sont correctement
comptabilisés.
Taxe spécifique : s’assurer que l’entreprise n’est assujettie à aucune taxe
spécifique
au titre de ses opérations de l’exercice ou de ses activités. L’évaluer et la
comptabiliser, le cas échéant.
.
12

13

Conclure sur chaque point du programme de travail


1.2-

La détermination du résultat imposable

La détermination du résultat imposable est subordonnée à un ensemble d’opérations


permettant de partir du résultat comptable pour aboutir au résultat fiscal. Ce qui
suppose la
prise en compte des dispositions du droit fiscal sur certains points spécifiques à
travaux les
réintégrations et les déductions extracomptables.
L’équation de détermination du résultat imposable est la suivante :
66
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Résultat imposable = Résultat comptable + Réintégration - Déduction
Les réintégrations et les déductions sont des opérations extracomptables. Ils se
font au
niveau du tableau 22 de la DSF.
Nous ne reviendrons par ici sur les règles différentes fiscales soutendant les
réintégrations et
les déductions car leur maîtrise est un pré requis pour ce cours. Dans le cas
contraire, nous
vous invitons à vous référer à votre cours de fiscalité ou au code général des
impôts.
SECTION 2 : LA CONFECTION DES TABLEAUX DE LA LIASSE DE LA DSF
2.1- Le remplissage des tableaux
La déclaration statistique et fiscale du système comptable OHADA est composées de
39
tableaux dont :
-

Les tableaux comptables ou encore les états financiers,

Les tableaux fiscaux,

Le remplissage des tableaux de la DSF peut se faire manuellement ou automatiquement


à
l’aide des progiciels adaptés ou grâce à des macros conçu avec Microsoftexcel.
L’acte uniforme OHADA relatif au droit comptable à publier un tableau de
correspondance
permettant de remplir les principaux tableaux constituant les états financiers que
sont : le
bilan et le compte de résultat. Il s’agit des tableaux 1 à 6.
De même les tableaux qui composent le TAFIRE comportent des indications qui
facilitent sa
construction.
Les états financiers se remplissent à l’aide du tableau de correspondance
postes/comptes.
2.1.1- Tableau de correspondance Postes/comptes du système normal

67
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68
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2.1.2- Tableau de correspondance Postes/comptes du système allégé

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SECTION 3 : LE CONTROLE DE COHERENCE LA DSF
La DSF est un ensemble de tableaux interdépendants et cohérents. Ils forment un
tout
indissociable. A la fin de l’établissement de la DSF, il est impératif de vérifier
par des
contrôles la cohérence entre les tableaux liés.
La quasi-totalité des progiciels et macros conçus pour le montage de la DSF offre
toujours
des tableaux de contrôle de cohérence. Trouvez ci-dessous un modèle.

75
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Contrôle de Cohérence de la DSF Système OHADA
EQUILIBRE DE LA BALANCE
Solde Initial
Débit

Solde Initial
Crédit

Mouvements
Débit

Equilibre

Mouvements
Crédit

Solde Final Débit

Equilibre
OUI

Solde Final
Crédit

Equilibre
NON

N/A

Observations

EQUILIBRE ACTIF - PASSIF


TOTAL ACTIF N = TOTAL PASSIF N
TOTAL ACTIF N - 1 = TOTAL PASSIF N - 1
TABLEAU 1 : INFORMATIONS GENERALES
Désignation de l'entreprise
Sigle
Adresse
No de Contribuable
No RCCM
Régime fiscal et Juridique
Somme des Activités en Pourcentage = 100%
TABLEAU 2 : EVOLUTION DES EFFECTIFS AU COURS DE L'EXERCICE
Effectif total T2 Ligne 20 Colonne 5 = T39 [(C1 à C6 ; L12) + (C1 à C6 ;
L17)
Personnel saisonnier : Total T2 L21 C5 = T39 (C1 à C6) L18
Noms des Principaux actionnaires (ou associés) et part du Capital
Société de droit camerounais / entreprise filiale, ou succursale
d'entreprise ayant leur siège à l'étranger
Capital social = T4 L2 C1
Répartition du capital : Privé + Publique = 100%
COMPTES DE BILAN : SOLDES INITIAUX D'IMMOBILISATIONS BRUTES
T3 L2 C4 = T9 L1 C1
T3 L6 C4 = T9 L4 C1 - T10 L10 C1
T3 L11 C4 = T9 L9 C1 - T10 L17 C1
T3 L18 C4 = T9 L16 C1 - T12 L3 C1
T3 L23 C4 = T9 L19 C1 - T10 L18 C1
COMPTES DE BILAN : SOLDES FINAUX D'IMMOBILISATIONS BRUTES
T3 L2 C1 = T9 L1 C7
T3 L6 C1 = T9 L4 C7
T3 L11 C1 = T9 L9 C7
T3 L18 C1 = T9 L18 C7
T3 L23 C1 = T9 L19 C7
T9 L19 : (C1 à C4) - (C5 à C6) = C8
COMPTES DE BILAN : AMORTISSEMENTS
T3 L6 C2 = T10 L10 C4
T3 L11 C2 = T10 L17 C4
T3 L23 C2 = T10 L18 C4 + T12 L3 C8
T10 L18 C4 = T10 L18 C1 + C2 - C3
T9 L4 C7 - T10 L10 C4 = T3 L6 C3
T9 L9 C7 - T10 L17 C4 = T3 L11 C3

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Contrôle de Cohérence de la DSF Système OHADA
COMPTES DE BILAN : PROVISIONS REGLEMENTEES
T12 L1 C8 = T4 L13 C1
T12 L2 C8 = T4 L19 C1
T12 L3 C8 = T3 L18 C2
T12 L5 C8 = T3 L26 C2
T12 L6 C8 = T3 L31 C2
T12 L7 C8 = T3 L36 C2
T12 L9(C1 à C4) - (C5 à C7) = C8
COMPTES DE BILAN : AFFECTATION DU RESULTAT
T18 (L1 + L2) C2 = T4 L9 C2
T18 L3 C2 = T4 L10 C2
T18 L7 C1 = T18 L7 C2
T3 : BILAN ACTIF
T3 L23 = T3 (L2 + L6 + L11 + L18)
T3 L23 = T3 (L2 + L6 + L11 + L18)
T3 L35 = T3 (L25 + L26 + L31)
T3 L36 = T3 L40
T3 L42 = T3 (L23 + L35 + L40 + L41)
T3 L42 C3 = T3 L42 (C1 - C2)
T4 : BILAN PASSIF
T4 L38 = T4 (L14 + L21 +L31 +L36 + L37)
T4 L38 C1 = T3 L42 C3
T4 L38 C2 = T3 L42 C4
T4 : BILAN PASSIF, RESULTAT DE L'EXERCICE
T4 L10 C1 = T6 L38 C1
COMPTES DE RESULTAT : MATIERES & FOURNITURES
T5 (L2 + L5 + L8) C1 = T28 L6 C10
COMPTES DE RESULTAT : TRANSPORTS
T5 L10 C1 = T28 L13 C7
COMPTES DE RESULTAT : SERVICES EXTERIEURS
T5 L11 C1= T29 (L9 + L17) C5
COMPTES DE RESULTAT : IMPOTS ET TAXES
T5 L12 C1 = T31 L22 C4
COMPTES DE RESULTAT : AUTRES CHARGES
T5 L13 C1 = T31 L26 C5
COMPTE DE RESULTAT : CHARGES DE PERSONNEL
T5 L15 C1 = T32 (L9 + L10 + L11 + L17 + L23 ) C3
T19A L5 C14 = T32 L9 C7
T19A L12 (C8 + C9) = T32 L25 C7
COMPTE DE RESULTAT : FRAIS FINANCIERS ET CHARGES ASSIMILES
T5 L22 C1 = T33 (L1 à L5 + L7 à L9) C4
T5 L23 C1 = T33 L6 C4
COMPTE DE RESULTAT : CHARGES HORS ACTIVITES ORDINAIRES
T5 L35 C1 = T33 L23 C1

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Contrôle de Cohérence de la DSF Système OHADA
COMPTE DE RESULTAT : PARTICIPATION DES TRAVAILLEURS
T5 L35 C1 = T33 L23 C1
COMPTE DE RESULTAT : VENTES
T6 (L2 + L4 + L5 + L9) C1 = T34 L10 C11
COMPTE RESULTAT : VARIATION DE STOCK DE BIENS ET SERVICES
T6 L6 C1 = T35 L14 C3
COMPTE DE RESULTAT : PRODUCTION IMMOBILISEE
T6 L7 C1 = T35 L9 C4
COMPTE RESULTAT : SUBVENTION D'EXPLOITATION
T6 L12 C1 = T35 L5 C4
COMPTE RESULTAT : AUTRES PRODUITS
T6 L13 C1 = T35 L18 C5
COMPTE RESULTAT : TRANSFERT DE CHARGES
T6 L17 C1 = T36 L13 C5
T6 L24 C1 = T36 L14 C5
T6 L34 C1 = T36 L19 C1
COMPTE RESULTAT : REVENUS FINANCIERS ET PRODUITS ASSIMILES
T6 L21 C1 = T36 (L1 à L4 + L6 à L11) C5
T6 L22 C1 = T36 L5 C5
COMPTE RESULTAT : PRODUITS HORS ACTIVITE ORDINAIRE
T6 L32 C1 = t36 (L16 à L18) + L20 C1
AMORTISSEMENTS DIFFERES
T10 L20 C2 = T22 L4 C1
T10 L20 C3 = T22 L18 C1
T10 L20 (C1 + C2 -C3) = C4
DOTATION AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS
T5 L18 C1 = T10 L19 C2 + T12 L9 C2
T5 L24 C1 = T12 L9 C3
T5 L32 C1 = T12 L9 C4
PLUS - VALUE ET MOINS - VALUE DE CESSION
T9 L4 C5 = T11 L5 C1
T9 L9 C5 = T11 L11 C1
T9 L16 C5 = T11 L14 C1
T10 L10 C3 = T11 L5 C2
T10 L17 C3 = T11 L11 C2
T10 L18 C3 = T11 L15 C2
T5 L30 C1 = T11 L15 C3
T6 L31 C1 = T11 L15 C4
REPRISES SUR PROVISIONS
T6 L16 C1 = T12 L9 C5
T6 L23 C1 = T12 L9 C6
T6 L33 C1 = T12 L9 C7

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Contrôle de Cohérence de la DSF Système OHADA
IMPOTS SUR LE RESULTAT
T22 L1 C1 ou T22 L2 C1 = T6 (L28 + L36)
T5 L36 C1 = T23 L20 C1 ou T24 L22 C1

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CAS PRATIQUE CORRIGE N°1 :
La société BETA au capital de 170 300 000 FCFA est une société spécialisée dans la
maintenance industrielle et maritime.
Vous disposez au 31/12/N de sa balance après inventaire .

Balance de BETA SARL après inventaire au 31/12/N :



10
201

Intitulés

Capital social
Frais
d’établissement
244 Mat. et mob.
245 Mat de transport
261 Titres de
participation
275 Dépôts et caut,
versés
2844 Amort,
mat. et mob
2845 Amort
mat. de transp
311 Marchandises
321 Matière 1ère et
fourn liées
331 Matières
consommables
3351 Emballages perdus
3352 Emballages
Rec. N° Ps
-361 Produits finis
40111 Fournisseurs
Servap
40112 Fournisseur Momo
4021 Fourn effets à
payer
4094 Fourn
Cce s. embal.
4111 Clients
4194 Clients dettes
/emb.cons
448 Etat TVA récep
442 Etat
autres impôts
485 Créances /cess
d’immo
502 Titres de
placement
521 Banque locale

Solde d’ouverture
D
C
162 400 000
12 000 000
-
Mouvements
D
C
7 900 000
3 000 000

Solde de clôture
D
C
170 300 000
9 000 000

116 000 000


145 000 000
-

70 850 000
4 000 000

7 000 000
-

179 850 000


145 000 000
4 000 000

10 000 000

5 000 000

15 000 000

11 600 000

1 050 000

11 600 000

22 150 000

29 000 000

29 000 000
-

58 000 000

1 148 000
2 522 000

4 220 000
3 103 000

3 583 000
2 522 000

1 785 000
3 103 000

640 000

345 000

640 000

345 000

3 000 000

300 000
-

120 000

300 000
2 880 000

110 000 000

701 000
20 000 000

21 663 450

701 000
-

111 663 450


-

310 000
-

29 977 160
-

31 404 070
587 760

1 736 910
587 760

18 000

18 000

1 320 000
1 200 000

1 035 000
1 200 000

285 000
-

2 402 020
200 000

2 402 020
200 000

-
-

4 000 000

4 000 000

1 000 000

1 000 000

20 000 000

17 624 000

2 376 000

80
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571
601
6019
602
6031
6032
6033
604
6052
6053
6054
6056
6081
611
612
6225
6252
6311
6371
6464
647
6582
66
681
701
702
707
736
773
781

Caisse siège
Achats de
marchandises
RRR obtenus
Achats
mat. Et fourn
Variation stocks
marchand
Variation stocks
M.et F
Variation stocks
autres
. Achats stockés
de M. et F
Electricité
Gazole
Fourn
d’entretien
Achat
de petit mat
. Achat
d’emb.perdu
Transport sur
achats
Transport
sur ventes
Location
d’emb
Assurance mat
Frais sur titres
Personnel
intérimaire
Vignettes
Pénalités et
amendes
Dons
Charges de
personnel
Dotations amort
d’exploit
Vente de
marchandises
Vente de produits
Produits
accessoires
Variation stock P.F
Escomptes
obtenus
Transferts charges
d’expl

3 000 000
-

44 630 000
4 220 000

47 251 700
232 400

378 300
3 987

52 400
20 000 000

52 400
-

20 000 000

3 583 000

4 220 000

-
637 000

2 200 000

2 985 000

785 000

1 082 000

763 000

319 000

1 102 500

1 102 500

230 000
1 600 000
715 000

230 000
1 600 000
715 000

250 000

250 000

300 000

300 000

100 000

100 000

120 000

120 000

500 000
500 000

2 600 000
15 000
400 000

2 600 000
15 000
-

300 000
150 000

300 000
150 000

200 000
15 000 000

200 000
15 000 000

40 600 000

40 600 000

4 150 000

4 150 000

91 630 000
165 000

91 630 000
165 000

701 000
18 300

701 000
18 300
400 000

120 000

120 000

81
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812
822

V.C. de cessions
immo
Produits cessions
TOTAUX

313 310 000

313 310 000

295 586 080

5 950 000

4 000 000

4 000 000

295 586 080

466 644 420

466 644 420

TAF : Etablissez le bilan, le compte de résultat et le TAFIRE au 31/12/N


CORRIGEE

Ø Bilan –actif (système normal)


Désignation de l’entreprise : SARL BETA
Adresse :……………………………………………………………………….
N° d’Identification :………………Exercice clos le 31/12/N durée (en mois) :12
Exercice N
Réf

ACTIF

Brut

Amort./
Prov.

Exercice
N-1
Net

Net

(1)

AA
AX
AY
AC
AD
AE
AF
AG
AH
AI
AJ
AK
AAL
AM
AN
AP
AQ
AR
AS
AW
AZ
BA
BB
BC
BD
BE
BF
BG
BH
BI
BJ

ACTIF IMMOBILISE
Charges immobilisées
Frais d’établissement
Charges à répartir
Primes de remboursement des obligations
Immobilisations incorporelles
Frais de recherche et de développement
Brevets, licences, logiciels
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Terrains
Bâtiments
Installations et agencements
Matériel
Matériel de transport
Avances et acomptes versés sur immo.
Immobilisations financières
Titres de participation
Autres immobilisations financières
(1)
dont HAO ; Brut………. Net……/…
TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I)
ACTIF CIRCULANT
Actif circulant HAO
Stocks
Marchandises
Matières 1ères et autres approvisionnements
Encours
Produits fabriqués
Créances et emplois assimilés
Fournisseurs, avances versées
Clients
Autres créances

9 000 000

179 850 000


145 000 000

22 150 000
58 000 000

4 000 000
15 000 000
352 850 000

80 150 000

9 000 000

12 000 000

157 700 000


87 000 000

104 400 000


116 000 000

4 000 000
15 000 000

10 000 000

272 700 000

242 400 000

4 000 000

4 000 000

1 785 000
6 628 000

1 785 000
6 628 000

701 000

701 000

285 000
2 602 020

285 000
2 602 020
1 148 000
6 162 000

82
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BK

BT
BU
BZ

TOTAL ACTIF CIRCULANT (II)


TRESORERIE-ACTIF
Titres de placement
Valeurs à encaisser (banques, chèques postaux,
caisse
TOTAL TRESORERIE –ACTIF (III)
Ecarts de conversion-actif (IV)
(perte probable de change
TOTAL GENERAL (I+II+III)

16 001 020

16 001 020

1 000 000

1 000 000

2 754 300
3 754 300

2 754 300
3 754 300

23 000 000
23 000 000

292 455 320

272 710 000

372 605 320

80 150 000

7 310 000

Ø Bilan-passif (système normal)


Réf

PASSIF
(avant répartitions)
CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSILEES

Exercice N

CA
CB
CC
CD
CE
CF
CG
CH
CI

Capital
Actionnaire capital non appelé
Primes et Réserves
Primes d’apport, d’émission, de fusion
Ecarts de réévaluation
Réserve indisponible
Réserves libres
Report à nouveau
Résultat net de l’exercice (bénéfice + ou perte -)

170 300 000

CK
CL
CM
CP

Autres capitaux propres


Subventions d’investissement
Provisions réglementées et fonds assimilés
TOTAL CAPITAUX PROPRES (I)
DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES
ASSIMILEES (1)
Emprunts
Dettes de crédit –bail et contrats assimilés
Dettes financières diverses
Provisions financières pour risques et charges
(1)
dont HAO……../….
TOTAL DETTES FINANCIERES (II)
PASSIF CIRCULANT
Dettes circulantes HAO et ressources assimilées
Clients, avances reçues
Fournisseurs d’exploitation
Dettes fiscales
Dettes sociales
Autres dettes
Risque provisionnés
TOTAL PASSIF CIRCULANT (III)
TRESORERIE – PASSIF
Banque, crédits d’escompte
Banques, crédits de trésorerie
Banques découverts
TOTAL TRESORERIE-PASSIF (IV)
Ecarts de conversion-passif (V) (gain probable de change)
TOTAL GENERAL (I + II + III + IV + V)

DA
DB
DC
DD
DE
DF
DH
DI
DJ
DK
DL
DM
DN
DP
DQ
DR
DS
DT
DU
DZ

Exercice N-1

162 400 000

5 022 905

175 322 905

162 400 000

175 322 905

162 400 000

113 988 120


3 144 295

110 310 000

117 132 415

110 310 000

292 455 320

272 710 000

83
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Ø Compte de résultat charges (système normal)
Réf
RA
RB
RC
RD
RE
RH
RI
RJ
RK
RL
RP

RS
RW

SA
SC
SD
SF
SH

SK
SL
SM
SO

SQ
SR
SS
ST

CHARGES
ACTIVITES D’EXPLOITATION
Achats de marchandises
- variation de stocks
(+ ou -)
(marge brute sur marchandises voir TB)
Achats de matières premières et fournitures liées
- variation de stocks
(+ ou -)
(marge brute sur matières voir TG)
Autres stocks
- variation de stocks
(+ ou -)
Transports
Services extérieurs
Impôts et taxes
Autres charges
(valeur ajoutée voir TN)
Charges de personnel (1)
(1)
dont personnel extérieur……/……
(Excédent brut d’exploitation voir TQ)
Dotations aux amortissements et aux provisions
Total charges d’exploitation
(Résultat d’exploitation voir TX)
ACTIVITE FINANCIERE
Frais financiers
Pertes de change
Dotations aux amortissements et aux provisions
Total des charges des financières
Total des charges des activités ordinaires
(Résultat des activités ordinaires voir (UI)
HORS ACTIVITES ORDINAIRES (HAO)
Valeurs comptables des cessions d’immobilisations
Charges HAO
Dotation HAO
Total des charges HAO
Résultat HAO voir UP)
Participation des travailleurs
Impôts sur le résultat
Total participation et impôts
TOTAL GENERAL DES CHARGES
(Résultat net voir UZ)

Exercice N

Exercice N-1

3 987 600
-637 000
20 000 000
-785 000
4 197 500
319 000
220 000
3 115 000
450 000
200 000
15 000 000

40 600 000
86 667 100

86 667 100

5 950 000

5 950 000

3 144 295
3 144 295
95 761 395

84
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Ø Compte de résultats produits (système normal)
Réf
TA
TB
TC
TD
TE
TF
TG
TH
TI
TJ
TK
TL
TN
TQ
TS
TT
TW

PRODUITS
ACTIVITE D’EXPLOITATION
Ventes de marchandises
MARGE BRUTE SUR MARCHANDISES
799 400
……
Ventes de produits fabriqués
Travaux, services vendus
Production stockée (ou déstockage)
(+ ou -)
Production immobilisée
MARGE BRUTE SUR MATIERES
+73 116 000
……
Produits accessoires
CHIFFRE D’AFFAIRES (1)
95 945 000
……
(TA + TC + TD + TH)
(1)
dont à l’exploitation…......./…….
Subventions d’exploitation
Autres produits
65 578 900

VALEUR AJOUTEE
EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION 50 578 900

Reprises de provisions
Transferts de charges
Total des produits d’exploitation
RESULTAT D’EXPLOITATION

10 098 900

Exercice N

Exercice N-1
4 150 000
91 630 000
…………
701 000
……….
165 000

…………
…………

……….
120 000

Benefice (+); Perte (-)


UA
UC
UD
UE
UF
UG
UH
UI

UK
UL
UM
UN
UO
UP
UT
UZ

ACTIVITE FINANCIERE
Revenues financiers
Gains de change
Reprise de provisions
Transferts de charges
Total des produits financiers
18 300
RESULTAT FINANCIER (+ou-)
Total des produits des activités ordinaires
RESULTAT DES ACTIVITES
10 117 200
ORDINAIRE (2) (+ ou -)
Dont impôt correspondant…………../………
HORS ACTIVITES ORDINAIRES (HAO
Produits des cessions d’immobilisations
Produits HAO
Reprises HAO
Transferts de charges
Total des produits HAO
-1 950 000
RESULTAT HAO (+ou -)
TOTAL GENERAL DES PRODUITS
RESULTAT NET
5 022 905
Bénéfice (+) ; Perte (-)

18 300
………..
……….
……….
18 300
96 784 300


4 000 000
………..
………..
……….
4 000 000

100 784 300

85
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Ø TAFIRE (1re partie)
Toutes créances et dettes corrigées par des pertes ou des gains de change latents
(écarts de conversion-actif et passif) sont ramenées à leurs montants « historiques
»
(valeurs d’entrée). Procédure à appliquer aux premières lignes du tableau de
contrôle à
la fin du tableau.
-

Capacité d’autofinancement global (CAFG) :


EBE
(TT) Transferts de changes
d’exploitation
(UA) Revenus financiers
(UC) Gains de change
(UE) Transferts de charges
financières
(UL) produits HAO
(UN) Transferts de charges
HAO
3 144 295 Total (II)
CAFG : Total (II) – Total (I) = 47 572 905

(SA) frais financiers


(SC) Pertes de change
(SL) Charges HAO
(SQ) Participation
(SR) Impôt sur le résultat

Total (I)

……………..
……………..
……………..
……………..
3 144 295

50 578 900
120 000
18 300
……………
……………
……………
…………….
50 717 200

Autofinancement global (AF):

AF = CAFG – Distributions de dividendes dans l’exercice


AF = 47 572 905 – 0 = 47 572 905
-

Variation du besoin de financement d’exploitation (BFE) :

Var. BFE = Var. stocks + Var. créances + Var. dettes circulantes

Variation des stocks


Emplois

Augmentation (+)

N – (N-1)
(BC) Marchandises

637 000

ou

...……………….

(BD) Matière premières

466 000

ou

…………………

…………..

ou

………………..

701 000

ou

……………….

1 804 000

ou

……………….

(BE) Encours
(BF) Produits fabriqués
(A) Variation globale nette des stocks

86
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Variation des créances

Emplois

Augmentation

N – (N-1)

Augmentation (+)

Diminution (-)

(BH) Fournisseurs, avances versées

………….

ou

...……………….

285 000

ou

…………………

(BJ) Autres créances

2 602 020

ou

………………..

(B) Variation globale nette des créances

2 887 020

ou

……………….

(BI) Clients

Variation des créances

Emplois

Augmentation

N – (N-1)

Augmentation (+)

Diminution (+)

………….

ou
...……………….

(DJ) Fournisseurs d’exploitations

…………….

ou

3 678 120

(DK) Dettes fiscales

…………….

ou

3 144 295

(DL) Dettes sociales

……………..

ou

…………..

(DM) Autres dettes

…………….

ou

……………

………..

ou

……………

……………

ou

6 822 415

(DI) Clients, avances reçues

(DN) Risques provisionnés


(C) Variation globale nette des dettes
circulantes

Variation du BFE = (A) + (B) + (C)

……………….
ou

2 131 395

Excédent de trésorerie d’exploitation (ETE) :

ETE = EBE – Variation BFE – Production immobilisés

N
Excédent brut d’exploitation

N-1

50 578 900

………………

- variation du BFE ( - si emplois ; + si ressources) ; (+ou -)

2 131 395

……………….

- Production immobilisée

……………..

………………

48 447 505

……………….

Excédent de trésorerie d’exploitation

87
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Ø TAFIRE (2e Partie)
Réf

Tableau :
ACTIF

Exercice N
Emplois
Ressources

Ex. N-1
(E- ; R+)

I. INVERTISSEMENTS ET
DESINVESTISSEMENTS
FA

Charges immobilisées (augmentations


dans l’exercice)

………….

/////////////

………………..

…………..
70 850 000

……………
7 000 000

…………….
……………

Acquisitions/Cessions d’immobilisations
financières

9 000 000

…………..

……………

FF

Investissement total

79 850 000

7 000 000

…………….

FG

II. VARIATIONS DU BESOIN DE


FINANCEMENT D’EXPLOITATION
(Cf. : Var.BFE)
A. EMPLOI ECONOMIQUES A
FINANCER (FF + FG)
III. EMPLOIS/RESSOURCES
(BF, HAO

Croissances interne
FB
FC

Acquisitions /Cessions d’immobilisations


incorporelles
Acquisitions/Cessions d’immobilisations
corporelles
Croissance externe

FD

FH
FI

FJ

FK

IV. EMPLOIS FINANCIERS


CONTRAINTS (1)
Remboursement (selon échéancier) des
emprunts et dettes financières (1) A
l’exclusion des remboursements anticipés
portés en VII
B. EMPLOIS TOTAUX A FINANCER

…………...

2 131 395

70 718 605

…………….. ………………..

4 000 000

…………..

………………..

…………..

////////////

……………….

74 718 605

…………….

………………..

88
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Réf

ACTIF

Exercice N
Emplois
Ressources

Ex. N-1
(E- ; R+)

I. FINANCEMENT INTERNE

FL

Dividendes (emplois / CAFG (ressources)

………….

47 572 905

……………
…..

7 900 000
…………..
……………

…………….
……………
……………..

VI. FINANCEMENT PAR LES CAPITAUX


PROPRES
FM Augmentations de capital par apports nouveaux …………
…………
FN Subventions d’investissement
…………
FP Prélèvements sur le capital (y compris retraits
de l’exploitant)
VII. FINANCEMENT PAR DE
NOUVEAUX EMPRUNTS
FQ
FR

Emprunts (2)
Autres dettes financières (2)
(2) Remboursements anticipés inscrits
séparément en emplois

…………
………….

……………
.
……………
.

……………
….
……………
….

FS

C. RESSOURCES NETTES
FINANCEMENT
D. EXCEDENT OU INSUFFISANCE DE
RESSOURCES DE FINANCEMENT (C-B)

………….

55 472 905

…………….

19 245 700

…………..

……………
…..

……………
……………

………….
………….

…………….
……………

…………..
……………

19 245 700
…………

……………
……………
…..

FT

VIII. VARIATION DE LA TRESORERIE


Trésorerie nette :
FU - à la clôture de l’exercice (+ ou -) 3 754 300
FV - à l’ouverture de l’exercice (+ ou -) 23 000 000
FW Variation Trésorerie :
(+ si Emplois ; - si Ressource)
Contrôle : D = VIII avec signe opposé

Contrôle (à partir des masses des bilans N et N -1)


Variation ou fonds de roulement (FDR) : - FDR (N-1)
Variation du BF global (BFG (N) – BFG (N-1)
Variation de la trésorerie (T) : T(N) – T (N-1)
Total
Emplois
17 377 095
…………..
1 868 605
19 245 700

Ressources
…………….
…………….
19 245 700
19 245 700

89
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CONCLUSION
La DSF est la déclaration annuelle des impôts et taxes de l’entreprise. Elle met en
évidence le
solde des différents impôts et taxes à payer ou à recevoir de l’état. Elle permet
particulièrement le calcul de l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur le revenu
des
personnes physiques. D’où l’importance de la régularité et de la sincérité des
données qui
s’y trouve car le système camerounais est déclaratif.
La DSF étant basée sur les états financiers, elle est fortement influencée par les
reformes
comptables. Des réflexions sont engagées actuellement en vue de la reforme du
système
comptable pour l’adapter au contexte économique actuel des états membres de
l’OHADA.
En effet, au niveau de l’UMOA un projet de reforme à vu le jour. Elle propose au
niveau des
états financiers un ensemble de modification dont la teneur est la suivante :
« ………. Etats financiers SYSCOA
Selon les articles 11 et 25 du règlement toute entreprise est, sauf exception liée
à sa
taille, soumise au “ Système normal ” de présentation des états financiers. Les
états
financiers annuels sont présentés conformément à des modèles. Le plan comptable
général – SYSCOA a proposé des tracés d’états financiers pour le Bilan, le Compte
de
résultat, le Tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE), et 13
tableaux de
l’état annexé. Les Etats-Parties membres de l’UEMOA ont formalisé un modèle d’états
financiers de 50 pages pour contraindre les entités à respecter les dispositions du
SYSCOA. Ce modèle a été très critiqué par l’ensemble des professionnels et
praticiens
qui estiment que :
a. les états financiers sont très volumineux. La présentation du Bilan, du Compte
de
résultat et du TAFIRE en 4 pages chacun n’a pas beaucoup d’intérêt pour la
lisibilité de ces documents ;
b. le Bilan ne fait pas apparaître les résultats des exercices précédents non
affectés
;
c. les soldes significatifs de gestion du Compte de résultat sont nombreux alors
qu’il n’est utilisé en général que la marge brute, la valeur ajoutée, le résultat
des
activités ordinaires, et le résultat net ;
d. les informations fournies par le TAFIRE ne sont pas en général exploitées par
les
professionnels ni comprises par les utilisateurs. Certains professionnels ont
90
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estimé que le TAFIRE est indigeste.
e. l’état annexé volumineux de 30 pages, au lieu d’expliciter les trois autres
documents financiers, ne donne que des informations complémentaires parfois
redondantes. Aussi, certains supports des états annexés, bien qu’obligatoires, ne
sont pas documentés.
Pour ce qui est de la présentation états financiers selon le système allégé,
article 27 du
règlement, les remarques suivantes ont été formulées :
a. le Bilan fournit une information tronquée du fait de la suppression de la
colonne
« amortissements/provisions », des postes actif et passif HAO et du
regroupement de certains postes qui peuvent, parfois, être significatifs (capital
et actionnaire capital non appelé).
b. le Compte de résultat synthétise des informations qui ne permettent pas aux
utilisateurs d’en tirer profit.
Le Système Minimal de Trésorerie (SMT) est très peu appliqué dans l’espace UEMOA.
Certains professionnels adoptent le système allégé pour les entités éligibles à ce
système. Il faut noter que les états financiers du SMT visés à l’article 28 du
règlement ne
fait pas ressortir beaucoup d’informations significatives pour l’entité :
a. le Bilan ne contient que les postes suivants : les disponibilités, le capital et
le
résultat;
b. le Compte de résultat ne mentionne que les achats, les autres achats, les
produits, les autres produits et le résultat;
c. la Variation de l’avoir net au cours de l’exercice explique la variation des
capitaux
propres ou du compte de l’exploitant du début à la fin de l’exercice.
Les informations contenues dans les documents de synthèse du SMT sont très
succinctes.
Le CCOA a retenu de proposer les réformes suivantes :
v Réviser le Règlement en donnant la possibilité au CCOA de
modifier ou d’adapter les états financiers en fonction des secteurs
d’activités des entités ;
v Retenir les systèmes suivants : Système Normal et Système
Minimal de Trésorerie (en demandant que les engagements
figurent dans les notes annexes aux états financiers du SMT). Le
91
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CCOA a en effet retenu la fusion du système normal et du système
allégé pour ne conserver que le système normal et le SMT dont le
contenu doit être amélioré ;
v Avoir un modèle d’états financiers conformes aux besoins des
entreprises pour chacun des 2 systèmes :
§ Bilan, sur une seule page en mode paysage ;
• Compte de résultat en cascade sur une page en conservant
les soldes intermédiaires de gestion actuels (en tenant
compte cependant des conséquences du retraitement des
frais accessoires d’achat) ;
• TAFIRE : évoluer vers un tableau de flux de trésorerie à
présenter sur une seule page en partant de l’évolution de
la trésorerie du 1er Janvier et en arrivant au solde de
trésorerie au 31 décembre. Cependant, le contenu des
deux premières pages du TAFIRE actuel (détermination de
la CAF, du BFE, de l’ETE) devra être présenté dans une note
annexée aux états financiers. De même, les méthodes de
détermination des encaissements et des décaissements
devront être présentées dans une note explicative aux
états financiers ;
§ Etat annexé à faire évoluer vers des notes annexes aux états
financiers :
faire des notes explicatives avec un référencement aux tableaux de
synthèse (bilan, compte de résultat, tableau de flux de trésorerie),
réviser le contenu des notes explicatives aux états financiers en
conservant les 3 parties :

Informations obligatoires,

Informations facultatives,

Informations libres.

Le CCOA propose la suppression des 11 tableaux annexes et demande de laisser les


entreprises libres du choix du format de présentation.
Le CCOA propose également d’améliorer le contenu du Bilan du Système Minimal de
92
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Trésorerie (en y ajoutant éventuellement les stocks, les créances et les dettes
dans la
note explicative sur les états financiers).

93
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ANNEXES
1234-

Exemple rempli des états financiers OHADA du système normal


Modèle des états financiers OHADA système normal
Modèle des états financiers OHADA système allégé
Modèles des états financiers OHADA système minimal de trésorerie

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TABLES DES MATIERES
INTRODUCTION
1ère PARTIE : LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DES ETATS FINANCIERS
CHAPITRE 1 : LE CADRE CONCEPTUEL ET LEGAL DES ETATS FINANCIERS
SECTION 1 : Définition et objectifs
3- définitions
4- Objectifs
SECTION 2 : Aspects juridiques et réglementaires liées à l’établissement des états
financiers OHADA
4- Les contraintes juridiques de sources comptables
5- Les contraintes juridiques de source fiscales
6- Les sanctions fiscales et pénales liées aux contraintes comptables et fiscales
SECTION 3 : Les principes comptables prépondérants à l’établissement des états
financiers OHADA
CHAPITRE 2 : LES COMPOSANTES DES ETATS FINANCIERS
SECTION 1 : Le système normal
1- Bilan
2- Le compte de résultat
3- Le TAFIRE
4- L’état annexé et l’état supplémentaire statistique
SECTION 2 : Le système allégé
SECTION 3 : Le système minimal de trésorerie
2ème PARTIE : LE MONTAGE DES ETATS FINANCIERS
CHAPITRE 1 : NOTICE EXPLICATIVE DES ETATS FINANCIERS OHADA
SECTION 1 : Les informations d’identification de l’entreprise
SECTION 2 : Le Bilan, le compte de résultat et le TAFIRE
SECTION 3 : L’état annexé et l’état supplémentaire statistique

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CHAPITRE 2 : DEMARCHE METHODOLOGIQUE ET APPLICATION DU MONTAGE DES ETATS
FINANCIERS
SECTION 1 : METHODOLOGIE GENERALE APPLICABLE AU MONTAGE D’UNE DSF
1.11.2-

Les travaux préliminaires et traitements spécifiques


La détermination du résultat imposable

SECTION 2 : LA CONFECTION DES TABLEAUX DE LA LIASSE DE LA DSF


2.1- Le remplissage des tableaux
2.1.1- Tableau de correspondance Postes/comptes du système normal
2.1.2- Tableau de correspondance Postes/comptes du système allégé
SECTION 3 : LE CONTROLE DE COHERENCE DE LA DSF
CAS PRATIQUES
CONCLUSION
ANNEXES
5678-

Exemple rempli des états financiers OHADA du système normal


Modèle des états financiers OHADA système normal
Modèle des états financiers OHADA système allégé
Modèle des états financiers OHADA système minimale de trésorerie

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