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Cours Montage de La DSF
Cours Montage de La DSF
Dans la première partie, nous aborderons les principes fondamentaux des états
financiers OHADA,
Et dans la seconde partie, nous verrons comment monter la liasse des états
financiers
OHADA.
Nous ne traiterons pas dans le cadre ce programme le cas des secteurs spécifiques
que sont
les établissements financiers et les assurances.
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1ère PARTIE : LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DES ETATS FINANCIERS
Dans le CRC 99-03 relatif plan comptable français, les documents de synthèses sont
appelés
compte annuels. Les comptes annuels sont composés nécessairement du bilan, du
compte de
résultat et d’une annexe mettant en évidence tout fait pertinent, c’est-à-dire
susceptible
d’avoir une influence sur le jugement que leurs destinataires peuvent porter sur le
patrimoine,
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la situation financière et le résultat de l'entité ainsi que sur les décisions
qu’ils peuvent être
amenés à prendre. Le PCG français reconnait trois systèmes de présentation des
états
financiers :
-
Le système développé, qui donne une présentation plus détaillée des comptes
annuels. Il est facultatif, utilisable totalement ou partiellement et permet de
mieux
suivre l'évolution de l'activité tout en favorisant la collecte d'informations
normalisées.
1.2-
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2- Objectifs
La finalité de la tenue de la comptabilité est la publication de l’information
financière dont la
composante principale c’est les états financiers. C’est le produit fini consommable
par les
différents partenaires de l’entreprise. Son objectif est de fournir une image
fidèle et sincère
de la situation financière et patrimoniale de l’entité. Elle renseigne également
sur la
performance de celle-ci permettant ainsi d’effectuer des analyses comparatives avec
les
performances des périodes antérieures mais aussi avec celles des entreprises
similaires.
L’exposé des motifs de l’acte uniforme sur le droit comptable OHADA définie plus
clairement
l’objectif des états financiers.
« …………, il est établi des règles communes de tenue, de collecte et de publicité de
leurs
comptes tant personnels que consolidés dans le but :
-
De donner une image fidèle de la situation et des opérations traitées, eu égard aux
obligations légales que ces entreprises ou ensembles d’entreprises doivent
respecter
compte tenu de la nature de leur activité et de leur taille ;
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SECTION 2 : ASPECTS JURIDIQUES ET REGLEMENTAIRES LIEES A L’ETABLISSEMENT
DES ETATS FINANCIERS OHADA
1- Les contraintes juridiques de sources comptables
1.1-
Dans son article 1er, l’acte uniforme OHADA sur le droit comptable astreints toutes
les
entreprises à « mettre en place une comptabilité destinée à l’information externe
comme à
son propre usage ». Cependant les tableaux à produire sont fonction de la taille de
l’entreprise
appréciée selon le critère du chiffre d’affaires.
1.2-
La périodicité
Toute entité à l’obligation de produire au moins une fois sur l’exercice les états
financiers
annuels. L’exercice étant une période de 12 mois qui doit coïncider avec l’année
civile.
Cependant pour les entreprises nouvelles, la durée de l’exercice peut être
exceptionnellement
inférieure à douze mois lorsque le premier exercice débute au cours du premier
semestre de
l’année civile. Il peut être supérieur à douze mois lorsque le premier exercice
débute au cours
du second semestre de l’année civile.
1.3-
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2- Les contraintes juridiques de source fiscales
Le calcul de l’impôt sur les bénéfices des personnes physiques ou morales à
l’exception de
ceux énumérées à l’article 4 du code général des impôts a pour assiette le résultat
fiscal. Le
résultat fiscal est obtenu à partir des retraitements d’ordre fiscal et extra
comptable effectué
sur le résultat comptable. Le document sur lequel se détermine le résultat
comptable c’est les
états financiers annuels. Les états financiers OHADA intègrent des tableaux de
passage du
résultat comptable au résultat fiscal. Ils comprennent également des tableaux
permettant la
liquidation et le calcul du solde à payer de plusieurs impôts et taxes sur
l’exercice. D’ailleurs,
l’intégration de l’information fiscale dans la liasse des états OHADA est
transposée dans le
code général des impôts par l’article 18.
Selon l’articule 18 du code général des impôts, les contribuables de l’impôt sur
les sociétés
sont tenus de souscrire une déclaration des résultats obtenus dans leur
exploitation au cours
de la période servant de base à l'imposition au plus tard le 15 mars. Ladite
déclaration est
présentée conformément au système comptable OHADA. Les redevables doivent en outre
fournir obligatoirement les documents établis conformément au plan comptable de
l'OHADA.
3- Les sanctions fiscales et pénales liées aux obligations de sources comptables et
fiscales
Le législateur ne s’est pas résolu uniquement à l’édiction des obligations. Il a
également
prévue des sanctions liées à leur inexécution ou l’exécution irrégulière.
3.1- Les sanctions pénales liées aux obligations du droit comptable
3.1.1- Les sanctions pénales liées à la réédition des comptes
Selon l’article 111 de l’acte uniforme relatif au droit comptable, « Encourent une
sanction
pénale les entrepreneurs individuels et les dirigeants sociaux qui :
• n’auront pas, pour chaque exercice social, dressé l’inventaire et établi les
états
financiers annuels ainsi que, le cas échéant, le rapport de gestion et le bilan
social ;
• auront sciemment, établi et communiqué des états financiers ne délivrant pas une
image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de
l’exercice.
Les infractions prévues par le présent Acte uniforme seront punies conformément aux
dispositions du Droit pénal en vigueur dans chaque Etat - partie.
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Comme spécifié précédemment, la transposition dans le droit interne au camerounais
s’est
fait au moyen de la loi n°2003/008/ du 1à juillet 2003 portant répression des
infractions
contenues dans certains actes uniformes OHADA. Elle dispose que :
« en application de l’article 111 de l’acte uniforme du 24 mars 2000 portant
harmonisation
des comptabilités des entreprises, sont punis d’un emprisonnement de trois mois à
trois ans
et d’une amende de 500 000 FCFA à 5 000 000 FCFA ou l’une de ces deux peines
seulement,
les entrepreneurs individuels et les dirigeants sociaux qui : n’ont pas pour chaque
exercice
social, dressé l’inventaire, établi les états financiers annuels ainsi que le cas
échéant le rapport
de gestion et le bilan social ; ou ont sciemment établi et communiqué des états
financiers ne
présentant pas une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du
résultat de
l’exercice »
3.1.2- Les sanctions liées à la présentation des comptes
La présentation des faux états financiers, le défaut de présentation ou le dépôt
tardif
constitue une infraction est réprimée par la loi. Aux termes de l’article 890 de
l’acte uniforme
sur le droit des sociétés commerciales et du GIE : « encourent une sanction pénale,
les
dirigeants sociaux qui auront sciemment, même en l’absence de toute distribution de
dividendes, publié ou présenté aux actionnaires ou associés, en vue de dissimuler
la véritable
situation de la société, des états financiers de synthèse ne donnant pas, pour
chaque exercice,
une image fidèle des opérations de l’exercice, de la situation financière et de
celle du
patrimoine de la société à l’expiration de cette période ».
Tous les dirigeants sociaux reconnus coupables de ces infractions sont punis d’un
emprisonnement de 1 à 5 ans et d’une amende de 1 000 000 à 10 000 000 ou de l’une
des
deux peines seulement.
3.2- Les sanctions fiscales liées à l’établissement et la présentation des états
financiers
3.2.1- Les sanctions liées à l’établissement
Le législateur fiscal oblige les entreprises à tenir leur compte et à produire les
états financiers
contenant le résultat devant servir de base au calcul des impôts suivant le système
comptable
OHADA. En d’inobservation de ces exigences, de tels comptes sont rejetés par
l’administration
fiscale car qualifié comme irrégulière.
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En conséquence, l’entreprise est taxée d’office pour les impôts auxquels elle est
assujettie.
La procédure de taxation d’office est appliquée également :
-
« intelligibles » : son lecteur doit pouvoir se forger une opinion sur l’activité
de
l’entreprise à la simple lecture des informations comptables
la neutralité,
l’apparence juridique,
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CHAPITRE 2 : LES COMPOSANTES DES ETATS FINANCIERS
La composition de l’information financière varie selon les référentiels comptables
même si
elles ont la même finalité. En plus, certains référentiels ont des déclinaisons
fonction de la
taille ou de la dimension des entreprises : on parle de systèmes de présentation.
Ainsi, suivant le plan comptable français, les comptes annuels peuvent être
présentés suivant
trois systèmes. La liasse la plus complète est celle du système développée qui
comprend, le
bilan, le compte de résultat et l’annexe.
Suivant les normes internationales, les différents états que doit comprendre un jeu
complet
des états financiers d’une période:
-
trente (30) millions de F CFA pour les entreprises de négoce, vingt (20) millions
de F
CFA pour les entreprises artisanales et assimilées,
Bilan
Le compte de résultat
« Le Compte de résultat récapitule les produits et les charges qui font apparaître,
par
différence, le bénéfice net ou la perte nette de l’exercice.
Le Compte de résultat de l’exercice fait apparaître les produits et les charges,
distingués selon
qu’ils concernent les opérations d’exploitation attachées aux activités ordinaires,
les
opérations
financières,
les
opérations
hors
activités
ordinaires.
Le classement des produits et des charges permet d’établir des soldes de gestion
dans les
conditions définies par le Système comptable OHADA. »
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De même que le bilan, les rubriques et les lignes du compte de résultat sont
codifiés.
1.3-
Le TAFIRE est l’état comptable des flux de trésorerie qui explique comment les
ressources
dégagées par l’entreprise au cours d’une période ont été utilisées. Il décrit les
mouvements de
flux en entrées et sorties dont la résultante se traduit au niveau de la variation
de la
trésorerie. C’est un état complémentaire permettant une meilleure compréhension
pour une
bonne exploitation des deux premiers états des documents de synthèse que sont le
bilan et le
compte de résultat.
C’est l’une des innovations de système comptable OHADA au niveau de la présentation
des
états financiers.
Le Tableau financier des ressources et des emplois de l’exercice fait apparaître,
pour
l’exercice, les flux d’investissement et de financement, les autres emplois, les
ressources
financières et la variation de la trésorerie.
Le TAFIRE met en évidence les informations suivantes :
-
L’autofinancement,
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1.4-
Selon l’acte uniforme OHADA, les catégories d’informations que doivent contenir
l’état
annexé sont : Les états financiers forment un tout indissociable et décrivent de
façon régulière
et sincère les événements, opérations et situations de l'exercice pour donner une
image fidèle
du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l'entreprise. L’état
annexé et l’état
supplémentaire comprennent toutes les informations ayant pour but de compléter,
d’améliorer ou d’affiner la qualité de l’information financière dans le but qu’elle
donne une
image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de
l’entreprise. Il est
composé pour les tableaux normalisés du détail des informations enregistré dans les
tableaux
principaux que sont le bilan, le compte de résultat et le TAFIRE. Ceux-ci sont
compléter par
des tableaux d’inspiration fiscale, lesquelles permettent au législateur
d’exploiter pour ses
besoins le contenu des états financiers. C’est d’ailleurs pour cela que l’on parle
de déclaration
statistique et fiscale. Les trois (3) types d’informations à mentionner sont :
-
Tableau 2, Amortissements,
-
Tableau 5, biens pris en crédit bail et contrat assimilés,
Alors que dans le système normal et le système allégé la comptabilité est tenue
suivant le
principe de la comptabilité d’engagement, le système minimal de trésorerie
préconise
l’enregistrement des écritures suivant le principe recettes-dépenses. Le fait
générateur des
enregistrements sont :
• l'entrée en trésorerie, appelée recette, ou encaissement ;
• la sortie de trésorerie, appelée dépense, ou décaissement.
Le résultat de la période est déterminé par la différence entre les recettes et les
dépenses. Les
flux d’encaissement ou de décaissement doivent être corrigés en moins ou en plus
des
mouvements n’entrant pas dans le résultat de l’entreprise.
Ainsi, il y’a bénéfice lorsque les recettes sont supérieures aux dépenses et perte
lorsque c’est
les dépenses qui sont supérieures aux recettes.
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Le principe fondamental de ce système ici présenté, nous vous invitons à lire le
chapitre 9 de
l’acte uniforme OHADA relatif au droit comptable et portant sur le système minimal
de
trésorerie.
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2ème PARTIE : LE MONTAGE DE LA DECLARATION STATISTIQUE ET FISCALE OHADA
La déclaration statistique et fiscale (OHADA) est basée sur les états financiers
OHADA. C’est à
dessein que quelque fois, il peut avoir des confusions acceptables dans
l’utilisation des deux
terminologies. D’ailleurs, c’est le cas dans les développements de la précédente
partie.
Cette partie est essentiellement consacrée à la pratique de l’établissement de la
DSF.
Nous commencerons par aborder la compréhension des différents tableaux de la DSF au
moyen du projet de notice explicative conçu par la commission de mise en place du
système
comptable OHADA du ministère des finances du Cameroun. Avant de procéder au montage
proprement dit de la DSF OHADA, nous déclinerons une démarche méthodologique pour
faciliter ce travail.
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CHAPITRE 1 : NOTICE EXPLICATIVE DES ETATS FINANCIERS OHADA
Même si le législateur récupère la plus part des dispositions du système comptable,
il reste
parfaitement autonome. Les différentes législations qui régissent notre société
sont codifiées.
Ce principe a également prévalu au moment de la mise en place des reformes qui ont
donné
naissance à l’OHADA. C’est dans cette optique que pour guider son application, dont
celui de
la DSF, le ministère des finances à travers une commission spécialisé a édicté une
notice
explicative de la DSF OHADA. Cette notice renseigne sur les instructions
particulières de
chaque ligne et chaque rubrique des différents tableaux de la DSF.
Nous les avons regroupées en trois sections.
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SECTION 1 : LES INFORMATIONS D’IDENTIFICATION DE L’ENTREPRISE
2- Immatriculation
2.1- Numéro du
registre de
commerce
2.2- Numéro de
l’Identifiant Unique
3- Forme juridique
4- Régime spécial
5- Régime fiscal
6- Agréments
obtenus
7- Nature des
bénéfices
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
1- Autres immobilisations
financières
Tableau 3 lignes 20 et 21
2- Emprunts et dettes
assimilées
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TABLEAUX 5 et 6 : COMPTE DE RÉSULTAT : CHARGES et PRODUITS
À REMPLIR PAR TOUTES LES ENTREPRISES
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
Activités ordinaires
Détermination de l’impôt
sur le résultat
Tableau 5 ligne 36
Détermination du résultat
avant impôt
Participation des
travailleurs
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TABLEAUX 7A – 7B et 8 : Tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE)
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
Le Tableau Financier des Ressources et des Emplois (TAFIRE)
de l’exercice fait apparaître, pour l’exercice, les flux
d’investissement et de financement, les autres emplois, les
ressources financières et la variation de la trésorerie.
L’EBE peut être considéré comme une marge potentielle de
trésorerie dégagée par l’exploitation de l’entreprise avant prise
2- Excédent Brut
en compte des charges et produits H.A.O, de la participation des
d’Exploitation
salariés et de l’impôt sur le résultat
(EBE)
EBE=
Valeur ajoutée produite
+ Subventions d’exploitation
(compte 71)
- Impôts et taxes
(compte 64)
- Charges de personnel
(compte 66)
La CAFG exprime la capacité qu’à l’entreprise :
¾ De financer le renouvellement de ses actifs
immobilisés : c’est donc un solde avant amortissement ;
¾ De financer la rémunération versée aux apporteurs de
capitaux : c’est donc un solde avant prise en compte de
3- Capacité
dividendes mis en paiement, à la différence de
d’Autofinancement
l’autofinancement qui lui est calculé après avoir tenu
Globale (CAFG)
compte de cette ponction ;
¾ De financer l’expansion de l’entreprise
La CAFG, diminuée des distributions de dividendes intervenues
au cours de l’exercice est égale à l’autofinancement qui permet
effectivement de financer l’expansion de l’entreprise.
4- Variation du
Les opérations d’exploitation engendrent des flux réels,
Besoin de
lesquels ont pour contrepartie des flux qui, par leur structure et
Financement
du fait qu’ils sont généralement décalés par rapport aux flux
d’Exploitation
réels, entraînent un besoin. Ce besoin est appelé « Besoin de
(BFE)
Financement d’Exploitation (BFE) »
La variation du BFE est égale à la différence entre le BFE
constaté en fin de période et celui qui existait en début de
période.
La capacité d’autofinancement conduit naturellement au
calcul de l’autofinancement par déduction des dividendes mis en
distribution qui correspondent à la rémunération des capitaux
propres. Cette rémunération est d’importance variable selon les
entreprises. L’autofinancement représente la richesse retenue
5- Autofinancement par l’entreprise elle-même qui constitue, par excellence sa
ressource interne, destinée à couvrir en tout ou partie les
emplois de l’exercice : investissements en actifs immobilisés,
accroissements des besoins en fonds de roulement (BFR)
d’exploitation ou HAO, augmentation des disponibilités.
1- Définition du
TAFIRE
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TABLEAUX 7A – 7B et 8 : Tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE)
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
6- Excédent de
Trésorerie
d’Exploitation
(ETE)
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SECTION 3: L’ETAT ANNEXE ET L’ETAT SUPPLEMENTAIRE STATISTIQUE
TABLEAU 10 : AMORTISSEMENTS
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
Dans la mesure où une entreprise subit un déficit et
où elle ne peut légalement l’imputer que sur les
quatre exercices suivant l’exercice clos, elle a la
faculté de présenter ces amortissements comme
réputés différés en période déficitaire. Cela signifie du
1- Amortissements réputé
différés en période
déficitaire
amortissements
sont
normalement
amortissements
ainsi
réputés
différés
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TABLEAU 11 : PLUS-VALUES ET MOINS-VALUES DE CESSION
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
1- Contenu du
tableau
2- Destruction
et mises au
rebut
Par cession,
il faut entendre la totalité des sorties d’immobilisations, qu’il s’agisse de
vente, d’échange, de destruction avec ou sans perception d’indemnité ou de mise au
rebut
pure et simple.
2.1- Si un matériel est détruit avec indemnité, celle -ci est considérée comme prix
de
cession
2.2- Lorsqu’un matériel est mis au rebut ou détruit (sans indemnité), il doit être
amorti à 100% à la fin de l’exercice au cours duquel cette mise au rebut ou
destruction a
eu lieu. S’il n’était pas encore entièrement amorti, une dotation complémentaire
est
nécessaire pour rendre la valeur nette comptable nulle.
Attention : Le Système Comptable OHADA rappelle que les cessions d’immobilisations
considérées comme courantes (fréquentes et récurrentes) ne sont pas enregistrées en
H.A.O, mais dans les comptes 654 (Valeur nette comptable des cessions) et 754
(Valeur
comptable des cessions).
Aucune compensation ne doit être établie entre les moins-values et les plus-values.
values de
cession
Les plus-values de cession sur des éléments de l’actif immobilisé de l’exercice
sont
constatés par différence entre les comptes 81 – « Valeurs comptables des cessions
d’immobilisations » et 82 – « Produits des cessions d’immobilisation »
À la clôture de l’exercice, l’engagement de réemploi (réinvestissement) de la
plusvalue dans les limites autorisées par la législation fiscale est constaté :
Traitement comptable
Débit 851- Dotations aux provisions réglementées
Crédit 152- Plus-values de cession à réinvestir
Engagement PVC réinvestir
Engagements
du réemploi
(réinvestissem
ent des plusvalues de
cession)
X
X
En l’absence de réinvestissement au cours des exercices suivants, la provision doit
être
reprise intégralement :
Traitement comptable
Dédit 152- Plus-values de cession à réinvestir
Crédit 861- Reprises des provisions réglementées
Reprise intégrale de la plus-value à réinvestir
X
X
X
provisions
X
X
X
X
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TABLEAU 12 : PROVISIONS INSCRITES AU BILAN
À remplir par toutes les entreprises
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
1- Provisions
réglementées et
fonds assimilés
Compte 15 : Contenu
Les provisions réglementées sont des provisions à caractère purement fiscal et
réglementaire :
™ Autorisées seulement pour certaines professions (reconstitution de gisements
miniers
et
pétroliers)
™ Pour hausse de prix et fluctuation de cours
™ Pour investissements
ligne 01
Ont notamment le caractère de fonds assimilés lorsqu’ils sont prévus par la
législation fiscale :
™ Les amortissements dérogatoires
™ Les plus-values de cessions à réinvestir
™ Les fonds réglementés
™ La provision spéciale de réévaluation, lorsque la législation fiscale
n’autorisant pas
la
déductibilité du supplément d’amortissement (concept dit de « neutralité fiscale »
impose la
comptabilisation sous cette forme
Destinées à couvrir des charges, des risques et pertes nettement précises quant à
leur objet
2Provisions que des événements survenus ou en cours rendent probables, mais
comportant un élément
financières
pour d’incertitude quant à leur montant ou leur réalisation prévisible à plus d’un
an.
risques
et
Les provisions financières pour risques et charges sont inscrites au passif du
bilan dans les
charges : Compte
19
3- Provisions pour
dépréciation
des constatées sur les éléments d’actif non amortissables tels que les terrains et
le fonds commercial ;
Elles peuvent également concerner les dépréciations exceptionnelles subies par les
immobilisations : immobilisations amortissables, lorsque ces dépréciatio ns ne
peuvent raisonnablement être inscrites
compte 29
aux comptes d’amortissement en raison de leur caractère définitif.
4des
Dépréciation
stocks :
Compte 39
5- Dépréciation et
risques
provisionnées
(tiers)
réalisation pour les marchandises, les en-cours et les produits finis, coût d’achat
au
cours du jour de l’inventaire, pour les matières et fournitures)
Elles sont portées à l’actif du bilan en déduction de la valeur des postes qu’elles
concernent
sous la forme prévue par le modèle de bilan
Ce sont des dépréciations subies par des comptes de tiers résultant des causes
diverses
dont les effets ne sont pas jugés irréversibles.
Les événements générateurs de dépréciations provisionnées survenus après la clôture
de
l’exercice ne sont pas pris en compte dans ledit exercice. Les provisions pour
dépréciations
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TABLEAU 13 : BIENS PRIS EN CRÉDIT BAIL ET CONTRATS ASSIMILÉS
À remplir par toutes les entreprises
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
1- Crédit-bail
immeuble, corporel ou
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TABLEAU 20 : PRODUCTION DE L'EXERCICE
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
À remplir par :
2- Unités à utiliser à la
colonne 1
Litre ………………….. LT
Hectolitre…………….
Mètre cube……….. M3
HT Kilogramme………. KG
4- Location logiciels,
À inscrire au compte
706 si ces produits
redevances pour brevet,
marques et droits similaires correspondent à une activité principale de
l’entreprise
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TABLEAU 21 : ACHATS DESTINÉS À LA PRODUCTION
À REMPLIR PAR LES ENTREPRISES AYANT UNE ACTIVITE UNIQUEMENT OU
PARTIELLEMENT INDUSTRIELLE
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
1- Produits importés
achats de matières
3- Contenu du compte
4- Variations de stocks de
biens achetés
constatées
entre
l’inventaire
évaluées
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TABLEAU 22 : TABLEAU DE PASSAGE DU RÉSULTAT COMPTABLE AVANT
IMPÔT AU RÉSULTAT FISCAL
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
1- Bénéfice ou
Le résultat avant impôt est égal à T6L37 - T5L(27+33+35). S’il
perte avant impôt est positif il s’agit d’un bénéfice et négatif s’il s’agit d’une
perte.
2- Frais de siège
Ligne 07
3- Situation
l’entreprise
regard
minimum
perception
Lignes 30 à 39
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TABLEAU 23 : DÉTERMINATION DE L’IMPÔT SUR LE RÉSULTAT
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
À remplir par :
1- Déduction par
suite des
réinvestissements
des trois
précédents
exercices
Lignes 2 à 5
2- Que signifie :
3- Déduction des
réinvestissements
de l’exercice
lignes 6 à 9
4- Imputation des
reports déficitaires
Lignes 10 à 12
5- Calcul de l’impôt Reporter le bénéfice fiscal DÉFINITIF de la ligne 13 à la
ligne 14B et
sur le bénéfice
multiplier par le taux de l’impôt. Comparer l’impôt ainsi calculer à celui
définitif
figurant à la ligne 14A ; prendre le montant le plus élevé et le porter à
la ligne 14C
Lignes 14 à 20
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TABLEAU 24 : DÉTERMINATION DU MINIMUM DE PERCEPTION
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
À remplir par :
Lignes 2 à 6
1.2- Si le total de la colonne 2, ligne 5, multiplié par le taux de l’impôt est
inférieur ou égal à la ligne 1, porter en colonne 3 des montants
identiques à ceux de la colonne 2.
Inscrire à la ligne 6 le montant de la ligne 5, colonne 3 multiplier par le
taux de l’impôt.
n-1: exercice précédent celui pour lequel la Déclaration est établie.
n-2: Exercice précédent l’exercice n-1
2- Que signifie:
de l’exercice
Lignes 7 à 10
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
1- Droits d’accises
(colonne 4, lignes 1 et 2)
Opérations taxables
er
Elles sont énumérées à l’article 3 (Loi 98/009 du 1 juillet 1998
instituant la TVA)
™ Ventiler les bases suivant que les biens ou services sont au taux
général colonne 2, ou au taux zéro colonne 3
™ le chiffre d’affaires hors taxe total ligne 17 colonne 5 comprend:
•le CA hors taxe taxable ligne 17 colonnes 2 et 3
•le CA hors taxe non taxable ligne 17 colonne 4
™ Le total de la base taxable ligne 19 colonne 5 est égal à valeur
hors taxe ligne 17 colonnes 2 et 3 + Droit d’accises
éventuellement, ligne 18 colonne 5.
™ Le montant de la taxe TVA ligne 20 colonne 5 est égal à la
somme de la TVA au taux normal ligne 19 colonne 2 x taux et
de la TVA au taux zéro ligne 19 colonne 3 x taux.
™ La TVA brute ligne 22 colonne 5 est égale à la ligne 20 colonne
5 + la ligne 22 colonne 5.
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TABLEAU 26 et 27 : DROITS D’ACCISES ET TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE
À remplir par toutes les entreprises
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
Déductions soumises au prorata
Si le prorata est au moins égal à 10%, porter aux lignes 26 et 27
colonne 4 sous TVA déductible la quote-part proportionnellement
déductible de la TVA d’amont récapitulée aux lignes 26 et 27 dans
la colonne 3 (TVA sur factures)
Exemple d’un prorata de 30%
Ligne 27: TVA sur factures 12 000 000 F
Ligne 27 : TVA déductible 12 000 000 F x 30% = 3 600 000 F
Déductions hors prorata
4- Déductions
Il s’agit des déductions concernant les entreprises dont les
opérations ne sont pas soumises à la règle du prorata.
NB: les droits d’accises ne sont pas déductibles
5- Complément TVA à Il s’agit de toute autre TVA déductible, non comprise dans les
déduire
déductions ci-dessus pour l’exercice fiscal de la DSF ou, de
l’exercice précédent, non incluse dans le report de crédit TVA de
ligne 30
l’exercice antérieur, régularisation d’un prorata > prorata provisoire
6- Reversement de TVA à Il s’agit de toute autre TVA à reverser de l’exercice (TVA
sur
effectuer
disparition de biens n’entrant pas dans le chiffre d’affaires par
ligne 46
exemple ou de l’exercice antérieur encore dû.
7- Cas de remise en cause Le crédit TVA à reporter à la ligne 31 dans la colonne
TVA
des déductions art. 21 CGI déductible doit être rigoureusement le crédit de TVA à
reporter
figurant dans la DSF de l’exercice précédent.
8- TVA retenue à la
Il s’agit de la TVA effectivement supportée dans le cadre de la
source
retenue spéciale à la source de TVA d’aval par l’État ou certaines
entreprises conformément à la loi.
9- Situation nette de la
TVA
Elle est dégagée suivant l’encart V du tableau 27 lignes 46 à 52.
10- Situation nette des
Elle est égale à la différence de la ligne 5 colonne 7 et de la ligne
droits d’accises
65 colonne 1 du tableau 27, en ce qui concerne les droits d’accises
de l’exercice. Il reste bien entendu que la situation nette réelle des
ligne 66
droits d’accises à la date de clôture de la DSF devrait prendre en
compte les droits d’accises restant éventuellement dus des
exercices précédents.
35
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TABLEAU 28 : Analyse des comptes de charges des activités ordinaires
À REMPLIR PAR LES ENTREPRISES AYANT UNE ACTIVITE UNIQUEMENT OU
PARTIELLEMENT COMMERCIALE
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
1- Commerce général
et commerce
spécialisé : définition
2- Règles applicables
aux commerces
spécialisés
36
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TABLEAU 29 : Services extérieurs A et B
À REMPLIR PAR TOUTES LES ENTREPRISES
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
temporaire
bancaires :
02, 03 ou 04
compte 631
37
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TABLEAU 31 : IMPÔTS ET TAXES
À REMPLIR PAR TOUTES LES ENTREPRISES
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
1- Centimes
additionnels
de l’impôt auquel
2- Droits de
douane à
l’importation de
biens
38
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TABLEAU 32 : TABLEAU DES CHARGES DE PERSONNEL
À REMPLIR PAR TOUTES LES ENTREPRISES
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
1- Indemnités de transport
et de logement
ligne 07
Il s’agit
allouées
au
2- Autres prestations
sociales
ligne 08
versées à
titre
Elles
sont
comptabilisées au
compte
61-
4- Indemnités forfaitaires
de représentation
ligne 28
66-
39
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TABLEAU 36
À REMPLIR PAR TOUTES LES ENTREPRISES
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES
Comptabilisation de l’auto-équipement
1- Création
d’immobilisation
s corporelles
X
X
à 72 – Production immobilisée
Comptabilisation de la production pour soi-même
2- Production de
l’entreprise pour
elle-même
Auto-consommation
des entreprises
Matières consommées
agricoles
Au prix du marché
Production de fournitures, transports et autres services
pour soi-même
X
60, 61, 62, 63 (Consommations intermédiaires)
à 72 – Production immobilisée
Au prix de revient
3- Frais à
immobiliser ou à
transférer
41
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CHAPITRE 2 : DEMARCHE METHODOLOGIQUE ET APPLICATION DU MONTAGE DES ETATS
FINANCIERS
L’objectif de ce chapitre est de proposer les différentes étapes chronologiques à
suivre pour
établir la DSF.
Il existe une multitude de méthodes pour confectionner la DSF. Les outils et
programmes
informatiques qui facilitent l’établissement de la DSF ont pour la plus part des
démarches
différentes.
Malgré l’existence de ces outils, le montage d’une DSF demande la maîtrise des
techniques
et méthodes que l’informatique ne peut pas résorber. Il y’a des préalables que nous
pouvons
qualifier de travaux préliminaires d’ordre comptables, juridiques et fiscaux qui
nécessitent
l’intervention d’un professionnel. En effet, les logiciels servent généralement à
remplir les
tableaux dont la logique est fondée sur la récupération des données d’une balance,
leur
transposition à l’état ou leur compilation à travers des calculs arithmétiques.
SECTION 1 : METHODOLOGIE GENERALE APPLICABLE AU MONTAGE D’UNE DSF
Le montage de la DSF implique la mise en applications des connaissances techniques
comptables et une parfaite maîtrise de la législation applicable à l’entité. Le
gage d’une
bonne DSF nécessite une programmation des travaux en étape. Nous proposons les
étapes
suivantes :
-
La vérification de la cohérence.
1.1-
Ils consistent à la revue des comptes sous les angles comptables et fiscaux. Il
s’agit de partir
de la balance avant inventaire pour aboutir à la balance définitive avant impôt
devant servir
de base à l’établissement de la DSF.
Ces travaux peuvent se faire par les équipes des services comptables et financiers
quand ils
en ont la maîtrise ou être confiés à un professionnel dans le cadre d’une
consultation
externe.
42
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Afin d’assurer la déclaration des informations justes et régulières, la commission
des normes
et des standards de l’ordre national des experts comptables du Cameroun a conçu a
l’intention de la profession un guide de revue des comptes en vue de la
certification de la
DSF. ce guide comprend un programme minimum récapitulant les diligences qu’il
faille
mettre en œuvre au cours des travaux préliminaires et spécifiques. Ce programme est
organisé en deux parties : une partie concernant la revue comptable des comptes et
une
seconde partie abordant les travaux spécifiques d’ordre fiscale.
1.1.1- Programme minimum de la revue comptable
1.
COMPTES DE BILAN
A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
K
L
M
N
2.
COMPTES DE GESTION
O
P
Comptes de produits
Comptes de charges
3.
4.
EVENEMENTS POSTERIEURS
Evènements postérieurs au bilan
43
existent
appartiennent à l’entreprise
sont correctement évalués
sont correctement classifiés
2.
Rapprocher les mouvements des valeurs brutes avec les pièces justificatives ;
3.
S’assurer que ne sont pas inscrits à ce poste des dépenses ayant le caractère
d’éléments corporels à immobiliser ou des dépenses ayant le caractère de charges.
Proposer les ajustements correspondants ;
4.
5.
S’assurer que les taux d’amortissement sont conformes aux principes retenus par
l’entreprise et aux règles fiscales ;
6.
existent
appartiennent à l’entreprise
44
2.
3.
Obtenir un état détaillé des acquisitions, des cessions et des retraits et comparer
leur
niveau à celui de l’exercice précédent.
4.
5.
Pour les retraits et cessions, examiner les pièces justificatives des montants
significatifs et vérifier les écritures comptables correspondantes.
6.
7.
S’assurer que le compte « immobilisation en cours » ne contient pas des actifs déjà
en service.
8.
9.
S’assurer que les soldes au fichier des immobilisations correspondent aux totaux
inscrits sur les comptes du grand-livre après ajustements proposés lors des travaux
précédents.
10.
Vérifier, pour les véhicules, que les cartes grises sont bien au nom de
l’entreprise.
12.
Au moins pour les immobilisations ayant une valeur significative et selon leur
nature :
- contrôler l’existence physique
- vérifier qu’elles sont valablement assurées
- et rapprocher leur valeur comptable de leur valeur actuelle
13.
S’assurer que les taux d’amortissements sont conformes aux principes retenus par
l’entreprise et aux règles fiscales.
14.
Vérifier par sondage le calcul des dotations et s’assurer que les acquisitions de
l’exercice ont été amorties prorata temporis.
15.
Effectuer des procédures d’examen analytique pour vérifier les dotations aux
amortissements :
comparer les amortissements et dotations aux amortissements par rapport aux
immobilisations brutes et vérifier le caractère raisonnable des changements par
rapport à l’exercice précédent.
vérifier le caractère raisonnable des comptes d’amortissement en tenant compte des
soldes de l’exercice précédent, de l’incidence des acquisitions et des cessions, et
des
taux par catégorie.
16.
46
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2.
Analyser les soldes des prêts, dépôts et cautionnements, et les rapprocher des
documents justificatifs.
3.
4.
5.
6.
2.
3.
S’assurer que les chevauchements constatés lors des contrôles sur les cycles des
produits et des achats (décalages de dates entre livraisons ou réceptions et
facturations correspondantes) et qui ont une incidence sur l’inventaire, ont fait
l’objet d’une correction appropriée.
5.
S’assurer que les stocks détenus pour le compte de tiers ont bien été isolés et que
les
stocks détenus pour l’entreprise par les tiers ont bien été comptabilisés. Obtenir
confirmation auprès des tiers concernés.
6.
7.
8.
Pour des produits finis et en cours, vérifier la détermination des coûts servant de
base à la valorisation des stocks.
9.
S’assurer que la sous activité est déduite des coûts de production des produits
fins et
en cours, et passée en charges de l’exercice.
10.
Vérifier par épreuve que la valeur nette réalisable n’est pas inférieure au prix de
revient. S’assurer que les provisions pour dépréciation sont justifiées,
suffisantes et
calculées article par article. De manière approximative, la valeur nette réalisable
sera
calculée en diminuant du prix de vente, la marge industrielle et les frais de
distribution.
11.
12.
Objectifs du contrôle
S’assurer que :
-
48
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-
Obtenir la balance des comptes clients et enquêter sur les soldes inhabituels, les
soldes créditeurs, et les comptes qui pouvaient ne pas être des créances
d’exploitation, ou dont la classification en créances clients ne peut être correct
(par
exemple, créances sur le personnel)
2.
3.
4.
Procéder à la confirmation directe des soldes clients sur la base d’éléments clés
(soldes supérieurs à ……………., comptes qui ont certaines caractéristiques).
Rapprocher les réponses aux confirmations avec la balance et demander au client de
justifier les différences.
5.
6.
7.
Obtenir ou établir une balance par antériorité des créances. Vérifier l’exactitude
de
la ventilation de cette balance par sondage à l’aide des pièces justificatives.
Rapprocher le total de cette balance avec le compte client au grand-livre.
8.
49
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9.
10.
12.
Rechercher les éléments inhabituels (écritures d’O.D par exemple) dans les comptes
clients et ventes. Conclure sur la nature des opérations de ces éléments et sur les
contrôles complémentaires à effectuer.
13.
AUTRES CREANCES
Objectifs du contrôle
S’assurer que les autres créances
-
Comparer les soldes de l’exercice avec ceux de l’exercice précédent et enquêter sur
les changements inattendus ;
2.
Obtenir le détail des différents comptes des autres créances. Pointer le solde
apparaissant au bilan avec le grand-livre ;
50
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3.
4.
5.
6.
Vérifier que les provisions pour dépréciations des autres créances couvrent de
façon
adéquate les risques de non recouvrement.
7.
s’assurer qu’il n’y a pas dans les débiteurs divers, les membres du conseil
d’administration ou du Directoire, et des Directeurs Généraux.
8.
faire une revue des encaissements postérieurs de manière à s’assurer qu’il n’y a
plus
d’autres montants à comptabiliser à la clôture de l’exercice.
9.
justifiées
correctement évaluées
correctement comptabilisées
2.
Vérifier par preuve les calculs des montants figurant dans les comptes de
régularisation actif, examiner les documents justificatifs ;
51
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3.
4.
DISPONIBILITES
Objectifs du contrôle
S’assurer que :
-
2.
3.
4.
comparer les soldes des comptes de disponibilités avec ceux de l’exercice précédent
et enquêter sur les changements inattendus ;
5.
Vérifier s’il n’existe pas des dépôts indisponibles compromis dans les banques et
provisionner s’il y a lieu ;
52
7.
8.
S’assurer par sondage que la caisse ne présente pas un solde créditeur à une
période
quelconque de l’exercice ;
9.
CAPITAUX PROPRES
Objectifs du contrôle
S’assurer que :
-
2.
s’assurer que les mouvements sont en conformité avec les règles légales et
statutaires et qu’ils ont été correctement enregistrés dans les comptes ;
3.
détecter la perte des trois quarts du capital social et surveiller les suites à
donner aux
plans juridique et comptable ;
4.
-
Rapprocher (au moins pour les montants significatifs) les mouvements et les pièces
justificatives ;
Obtenir l’accord du chef d’entreprise sur la position de ce compte ;
53
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5.
6.
Subventions d’investissement :
7.
s’assurer en liaison avec les travaux réalisés dans d’autres sections que tous les
risques ont fait l’objet d’une provision (provisions pour perte à terminaison,
provisions pour perte de change, provisions pour redressements fiscaux). Vérifier
les
éléments de base ayant servi à l’évaluation des provisions et porter une
appréciation
sur les jugements du client.
Vérifier le bien fondé et l’évaluation des provisions pour charges à répartir sur
plusieurs exercices (nature et importance de la charge, vraisemblance de la
provision) ;
54
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5
Objectifs du contrôle
S’assurer que les dettes à long et moyen terme :
-
2.
Vérifier :
3.
4.
5.
55
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6.
7.
Objectifs du contrôle
S’assurer que :
-
Compte concerné : 40
Travail à effectuer
1
réception émis avant la clôture et non rapprochées des factures. Documenter les
anomalies relevées afin d’en déterminer l’incidence.
Rechercher les éléments inhabituels (écritures d’O.D…) dans les comptes
fournisseurs
du grand-livre ainsi que dans le journal des achats et le journal des
décaissements.
Enquêter sur les éléments relevés.
Enquêter sur les soldes débiteurs et s’ils sont importants, envisager de procéder à
une demande de confirmation directe de ces soldes.
Vérifier la séparation des exercices pour les achats effectués les derniers jours
avant
la clôture ou après. S’assurer que les achats ont été comptabilisés sur le bon
exercice
en examinant le journal des achats, les bons de réception, les factures des
fournisseurs et les autres pièces justificatives. Faire le lien avec la séparation
des
exercices pour les stocks.
10
11
Faire une feuille récapitulative des autres dettes à court terme, les pointer avec
le
grand-livre. Comparer les soldes de l’exercice avec ceux de l’exercice précédent et
enquêter sur les variations anormales et les éléments omis.
Objectifs du contrôle
S’assurer que les opérations inscrites dans les comptes de régularisation passif
sont :
-
justifiées
correctement évaluées
correctement comptabilisées
Comptes concernés : 47
Travail à effectuer
1
Faire une feuille récapitulative des charges à payer et des produits comptabilisés
d’avance ; la pointer avec le grand-livre, comparer les soldes de l’exercice avec
ceux
de l’exercice précédent et enquêter sur les variations anormales et les éléments
omis.
Vérifier avec les pièces justificatives les imputations aux comptes de produits
constatés d’avance au cours de l’exercice.
Examiner la composition et le calcul des soldes des produits constatés d’avance.
COMPTES DE PRODUITS
Objectifs du contrôle.
S’assurer que les produits inscrits dans les comptes de l’entreprise sont :
-
Préparer ou obtenir une analyse comparative par rapport à l’exercice précédent des
ventes (par ligne de produits…) et des autres comptes de produits. Enquêter sur les
comptes dont les variations sont importantes.
Rechercher les éléments inhabituels (écriture d’O.D…) dans les comptes de ventes et
dans les journaux de ventes : enquêter sur les éléments relevés.
Rechercher les éléments inhabituels dans les comptes de produits (autres que les
ventes) du grand-livre ; enquêter sur les éléments relevés.
Vérifier par sondages la séquence numérique des factures des ventes et/ou des bons
d’expédition.
59
10
Comprendre comment le résultat a été réalisé et identifier tout fait marquant ayant
affecté l’exploitation au cours de l’exercice.
11
Examiner les pièces justificatives des produits divers d’un certain montant.
12
COMPTES DE CHARGES
Objectifs du contrôle
S’assurer que les charges figurant dans les comptes
-
comprennent toutes celles qui ont été consommées ou qui sont connues à la date
d’arrêté des comptes et seulement celles-là.
-
sont saisies et imputées de manière appropriée.
Comptes concernés : 60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 67, 68.
60
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Travail à effectuer
1
Préparer ou obtenir une analyse comparative par rapport à l’exercice précédent des
charges de l’exercice. Enquêter sur les comptes dont les variations sont
importantes.
Préparer ou obtenir une analyse des comptes suivants et obtenir les documents
justificatifs pour les charges dont les montants sont supérieurs à ceux spécifiés :
-
fournitures consommés
transports consommés
honoraires
loyers
entretiens et réparations
5
6
Assurance : Vérifier que tous les actifs importants de l’entreprise font l’objet
d’une
assurance régulière.
61
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ENGAGEMENTS HORS BILAN ET PASSIFS EVENTUELS
Objectifs du contrôle
S’assurer que tous les engagements hors bilan et passif éventuels rattachables à la
société
sont :
-
réels
recensés de manière fiable
imputables à la société
correctement évalués
passifs éventuels
.
.
Travail à effectuer
1
Revoir les réponses des avocats. Vérifier que tous les litiges et procès sont
provisionnés, à défaut, que les informations à leur sujet sont fournies en annexe
examiner les conséquences éventuelles sur le rapport.
Enquêter sur les engagements importants en matière d’achats et ventes, de
construction ou d’acquisition d’immobilisation, d’effets escomptés non échus, de
couverture d’opérations en devises étrangères, d’importation (douanes), de
créditbail, de retraite et d’obligation contractuels.
62
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S’assurer que les informations appropriées figurent en annexe.
6
Ceux donnant des informations sur une situation qui n’existait pas à la date de
clôture.
Rechercher par l’examen des livres documents relatifs à l’exercice N+1 (situations
intermédiaires, budget, prévisions de trésorerie…) :
-
5
6
Interroger la Direction sur le fait qu’aucun évènement pouvant affecter les états
financiers ou devant être décrits dans les notes annexes n’est intervenu depuis la
date de clôture de l’exercice.
Confirmer par écrit au client le résultat de cet entretien.
S’assurer qu’aucun des faits relevés ci-dessus ne met en cause la continuité
d’exploitation de l’entreprise.
Conclure sur chaque point du programme de travail.
2
.
.
.
.
.
.
64
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.
.
Vérifier que l’entreprise applique la TVA sur son chiffre d’affaires conformément
aux
dispositions de l’ordonnance présidentielle sur la TVA (champ d’application, taux,
territorialité).
Vérifier que toutes les déclarations fiscales obligatoires ont été effectuées dans
les
délais.
Rechercher les cas de livraison à soi-même. S’assurer que les règles fiscales ont
été
respectées.
Vérifier les cas d’application du droit d’accises.
Obtenir ou effectuer un rapprochement entre les déclarations mensuelles de la TVA
et la comptabilité sur l’exercice.
S’assurer par un test global ou par un test spécifique que les bases déclarées pour
la
TVA à récupérer correspondent aux montants comptabilisés dans les charges de la
société. Vérifier le prorata d’assujettissement.
Pointer le montant de la TVA due avec la déclaration du dernier mois de l’exercice
ou
de toutes déclarations non encore payées.
.
.
.
.
.
4
S’assurer que la TSR est appliquée sur les frais d’assistance technique uniquement
pour la partie déductible, et que la base imposable à la TSR est la base brute hors
TVA.
S’assurer que la TSR payée au cours de l’exercice, sur la partie de l’assistance
technique non déductible est déduite de l’IS dû par l’entreprise.
Vérifier que tous les autres revenus versés à l’étranger (jetons de présence…) ont
fait
l’objet de prélèvement au titre de la TSR.
.
.
5
.
.
65
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8
Retenue de 10% sur les loyers : s’assurer qu’elle est correctement effectuée et
reversée dans les délais requis.
S’assurer que l’entreprise effectue sur ses ventes le prélèvement suivant le taux
adéquat conformément à la législation en vigueur, et qu’elle le reverse dans les
délais
requis.
10
.
.
11
Droits d’enregistrements :
Vérifier que les droits d’enregistrements sont payés et comptabilisés sur les
loyers de
l’exercice.
Vérifier que les mêmes droits sont acquittés sur les autres opérations réalisées au
cours de l’opération (marchés, augmentation de capital…)
Droits de douanes : s’assurer par un test global ou par un test spécifique sur les
importations et sur certaines exportations (matières premières, bois…) que
l’entreprise paie ses droits de douanes et que ceux-ci sont correctement
comptabilisés.
Taxe spécifique : s’assurer que l’entreprise n’est assujettie à aucune taxe
spécifique
au titre de ses opérations de l’exercice ou de ses activités. L’évaluer et la
comptabiliser, le cas échéant.
.
12
13
67
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2.1.2- Tableau de correspondance Postes/comptes du système allégé
72
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SECTION 3 : LE CONTROLE DE COHERENCE LA DSF
La DSF est un ensemble de tableaux interdépendants et cohérents. Ils forment un
tout
indissociable. A la fin de l’établissement de la DSF, il est impératif de vérifier
par des
contrôles la cohérence entre les tableaux liés.
La quasi-totalité des progiciels et macros conçus pour le montage de la DSF offre
toujours
des tableaux de contrôle de cohérence. Trouvez ci-dessous un modèle.
75
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Contrôle de Cohérence de la DSF Système OHADA
EQUILIBRE DE LA BALANCE
Solde Initial
Débit
Solde Initial
Crédit
Mouvements
Débit
Equilibre
Mouvements
Crédit
Equilibre
OUI
Solde Final
Crédit
Equilibre
NON
N/A
Observations
76
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Contrôle de Cohérence de la DSF Système OHADA
COMPTES DE BILAN : PROVISIONS REGLEMENTEES
T12 L1 C8 = T4 L13 C1
T12 L2 C8 = T4 L19 C1
T12 L3 C8 = T3 L18 C2
T12 L5 C8 = T3 L26 C2
T12 L6 C8 = T3 L31 C2
T12 L7 C8 = T3 L36 C2
T12 L9(C1 à C4) - (C5 à C7) = C8
COMPTES DE BILAN : AFFECTATION DU RESULTAT
T18 (L1 + L2) C2 = T4 L9 C2
T18 L3 C2 = T4 L10 C2
T18 L7 C1 = T18 L7 C2
T3 : BILAN ACTIF
T3 L23 = T3 (L2 + L6 + L11 + L18)
T3 L23 = T3 (L2 + L6 + L11 + L18)
T3 L35 = T3 (L25 + L26 + L31)
T3 L36 = T3 L40
T3 L42 = T3 (L23 + L35 + L40 + L41)
T3 L42 C3 = T3 L42 (C1 - C2)
T4 : BILAN PASSIF
T4 L38 = T4 (L14 + L21 +L31 +L36 + L37)
T4 L38 C1 = T3 L42 C3
T4 L38 C2 = T3 L42 C4
T4 : BILAN PASSIF, RESULTAT DE L'EXERCICE
T4 L10 C1 = T6 L38 C1
COMPTES DE RESULTAT : MATIERES & FOURNITURES
T5 (L2 + L5 + L8) C1 = T28 L6 C10
COMPTES DE RESULTAT : TRANSPORTS
T5 L10 C1 = T28 L13 C7
COMPTES DE RESULTAT : SERVICES EXTERIEURS
T5 L11 C1= T29 (L9 + L17) C5
COMPTES DE RESULTAT : IMPOTS ET TAXES
T5 L12 C1 = T31 L22 C4
COMPTES DE RESULTAT : AUTRES CHARGES
T5 L13 C1 = T31 L26 C5
COMPTE DE RESULTAT : CHARGES DE PERSONNEL
T5 L15 C1 = T32 (L9 + L10 + L11 + L17 + L23 ) C3
T19A L5 C14 = T32 L9 C7
T19A L12 (C8 + C9) = T32 L25 C7
COMPTE DE RESULTAT : FRAIS FINANCIERS ET CHARGES ASSIMILES
T5 L22 C1 = T33 (L1 à L5 + L7 à L9) C4
T5 L23 C1 = T33 L6 C4
COMPTE DE RESULTAT : CHARGES HORS ACTIVITES ORDINAIRES
T5 L35 C1 = T33 L23 C1
77
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Contrôle de Cohérence de la DSF Système OHADA
COMPTE DE RESULTAT : PARTICIPATION DES TRAVAILLEURS
T5 L35 C1 = T33 L23 C1
COMPTE DE RESULTAT : VENTES
T6 (L2 + L4 + L5 + L9) C1 = T34 L10 C11
COMPTE RESULTAT : VARIATION DE STOCK DE BIENS ET SERVICES
T6 L6 C1 = T35 L14 C3
COMPTE DE RESULTAT : PRODUCTION IMMOBILISEE
T6 L7 C1 = T35 L9 C4
COMPTE RESULTAT : SUBVENTION D'EXPLOITATION
T6 L12 C1 = T35 L5 C4
COMPTE RESULTAT : AUTRES PRODUITS
T6 L13 C1 = T35 L18 C5
COMPTE RESULTAT : TRANSFERT DE CHARGES
T6 L17 C1 = T36 L13 C5
T6 L24 C1 = T36 L14 C5
T6 L34 C1 = T36 L19 C1
COMPTE RESULTAT : REVENUS FINANCIERS ET PRODUITS ASSIMILES
T6 L21 C1 = T36 (L1 à L4 + L6 à L11) C5
T6 L22 C1 = T36 L5 C5
COMPTE RESULTAT : PRODUITS HORS ACTIVITE ORDINAIRE
T6 L32 C1 = t36 (L16 à L18) + L20 C1
AMORTISSEMENTS DIFFERES
T10 L20 C2 = T22 L4 C1
T10 L20 C3 = T22 L18 C1
T10 L20 (C1 + C2 -C3) = C4
DOTATION AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS
T5 L18 C1 = T10 L19 C2 + T12 L9 C2
T5 L24 C1 = T12 L9 C3
T5 L32 C1 = T12 L9 C4
PLUS - VALUE ET MOINS - VALUE DE CESSION
T9 L4 C5 = T11 L5 C1
T9 L9 C5 = T11 L11 C1
T9 L16 C5 = T11 L14 C1
T10 L10 C3 = T11 L5 C2
T10 L17 C3 = T11 L11 C2
T10 L18 C3 = T11 L15 C2
T5 L30 C1 = T11 L15 C3
T6 L31 C1 = T11 L15 C4
REPRISES SUR PROVISIONS
T6 L16 C1 = T12 L9 C5
T6 L23 C1 = T12 L9 C6
T6 L33 C1 = T12 L9 C7
78
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Contrôle de Cohérence de la DSF Système OHADA
IMPOTS SUR LE RESULTAT
T22 L1 C1 ou T22 L2 C1 = T6 (L28 + L36)
T5 L36 C1 = T23 L20 C1 ou T24 L22 C1
79
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CAS PRATIQUE CORRIGE N°1 :
La société BETA au capital de 170 300 000 FCFA est une société spécialisée dans la
maintenance industrielle et maritime.
Vous disposez au 31/12/N de sa balance après inventaire .
Intitulés
Capital social
Frais
d’établissement
244 Mat. et mob.
245 Mat de transport
261 Titres de
participation
275 Dépôts et caut,
versés
2844 Amort,
mat. et mob
2845 Amort
mat. de transp
311 Marchandises
321 Matière 1ère et
fourn liées
331 Matières
consommables
3351 Emballages perdus
3352 Emballages
Rec. N° Ps
-361 Produits finis
40111 Fournisseurs
Servap
40112 Fournisseur Momo
4021 Fourn effets à
payer
4094 Fourn
Cce s. embal.
4111 Clients
4194 Clients dettes
/emb.cons
448 Etat TVA récep
442 Etat
autres impôts
485 Créances /cess
d’immo
502 Titres de
placement
521 Banque locale
Solde d’ouverture
D
C
162 400 000
12 000 000
-
Mouvements
D
C
7 900 000
3 000 000
Solde de clôture
D
C
170 300 000
9 000 000
70 850 000
4 000 000
7 000 000
-
10 000 000
5 000 000
15 000 000
11 600 000
1 050 000
11 600 000
22 150 000
29 000 000
29 000 000
-
58 000 000
1 148 000
2 522 000
4 220 000
3 103 000
3 583 000
2 522 000
1 785 000
3 103 000
640 000
345 000
640 000
345 000
3 000 000
300 000
-
120 000
300 000
2 880 000
701 000
20 000 000
21 663 450
701 000
-
310 000
-
29 977 160
-
31 404 070
587 760
1 736 910
587 760
18 000
18 000
1 320 000
1 200 000
1 035 000
1 200 000
285 000
-
2 402 020
200 000
2 402 020
200 000
-
-
4 000 000
4 000 000
1 000 000
1 000 000
20 000 000
17 624 000
2 376 000
80
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571
601
6019
602
6031
6032
6033
604
6052
6053
6054
6056
6081
611
612
6225
6252
6311
6371
6464
647
6582
66
681
701
702
707
736
773
781
Caisse siège
Achats de
marchandises
RRR obtenus
Achats
mat. Et fourn
Variation stocks
marchand
Variation stocks
M.et F
Variation stocks
autres
. Achats stockés
de M. et F
Electricité
Gazole
Fourn
d’entretien
Achat
de petit mat
. Achat
d’emb.perdu
Transport sur
achats
Transport
sur ventes
Location
d’emb
Assurance mat
Frais sur titres
Personnel
intérimaire
Vignettes
Pénalités et
amendes
Dons
Charges de
personnel
Dotations amort
d’exploit
Vente de
marchandises
Vente de produits
Produits
accessoires
Variation stock P.F
Escomptes
obtenus
Transferts charges
d’expl
3 000 000
-
44 630 000
4 220 000
47 251 700
232 400
378 300
3 987
52 400
20 000 000
52 400
-
20 000 000
3 583 000
4 220 000
-
637 000
2 200 000
2 985 000
785 000
1 082 000
763 000
319 000
1 102 500
1 102 500
230 000
1 600 000
715 000
230 000
1 600 000
715 000
250 000
250 000
300 000
300 000
100 000
100 000
120 000
120 000
500 000
500 000
2 600 000
15 000
400 000
2 600 000
15 000
-
300 000
150 000
300 000
150 000
200 000
15 000 000
200 000
15 000 000
40 600 000
40 600 000
4 150 000
4 150 000
91 630 000
165 000
91 630 000
165 000
701 000
18 300
701 000
18 300
400 000
120 000
120 000
81
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812
822
V.C. de cessions
immo
Produits cessions
TOTAUX
5 950 000
4 000 000
4 000 000
ACTIF
Brut
Amort./
Prov.
Exercice
N-1
Net
Net
(1)
AA
AX
AY
AC
AD
AE
AF
AG
AH
AI
AJ
AK
AAL
AM
AN
AP
AQ
AR
AS
AW
AZ
BA
BB
BC
BD
BE
BF
BG
BH
BI
BJ
ACTIF IMMOBILISE
Charges immobilisées
Frais d’établissement
Charges à répartir
Primes de remboursement des obligations
Immobilisations incorporelles
Frais de recherche et de développement
Brevets, licences, logiciels
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Terrains
Bâtiments
Installations et agencements
Matériel
Matériel de transport
Avances et acomptes versés sur immo.
Immobilisations financières
Titres de participation
Autres immobilisations financières
(1)
dont HAO ; Brut………. Net……/…
TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I)
ACTIF CIRCULANT
Actif circulant HAO
Stocks
Marchandises
Matières 1ères et autres approvisionnements
Encours
Produits fabriqués
Créances et emplois assimilés
Fournisseurs, avances versées
Clients
Autres créances
9 000 000
22 150 000
58 000 000
4 000 000
15 000 000
352 850 000
80 150 000
9 000 000
12 000 000
4 000 000
15 000 000
10 000 000
4 000 000
4 000 000
1 785 000
6 628 000
1 785 000
6 628 000
701 000
701 000
285 000
2 602 020
285 000
2 602 020
1 148 000
6 162 000
82
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BK
BT
BU
BZ
16 001 020
16 001 020
1 000 000
1 000 000
2 754 300
3 754 300
2 754 300
3 754 300
23 000 000
23 000 000
80 150 000
7 310 000
PASSIF
(avant répartitions)
CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSILEES
Exercice N
CA
CB
CC
CD
CE
CF
CG
CH
CI
Capital
Actionnaire capital non appelé
Primes et Réserves
Primes d’apport, d’émission, de fusion
Ecarts de réévaluation
Réserve indisponible
Réserves libres
Report à nouveau
Résultat net de l’exercice (bénéfice + ou perte -)
CK
CL
CM
CP
DA
DB
DC
DD
DE
DF
DH
DI
DJ
DK
DL
DM
DN
DP
DQ
DR
DS
DT
DU
DZ
Exercice N-1
5 022 905
83
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Ø Compte de résultat charges (système normal)
Réf
RA
RB
RC
RD
RE
RH
RI
RJ
RK
RL
RP
RS
RW
SA
SC
SD
SF
SH
SK
SL
SM
SO
SQ
SR
SS
ST
CHARGES
ACTIVITES D’EXPLOITATION
Achats de marchandises
- variation de stocks
(+ ou -)
(marge brute sur marchandises voir TB)
Achats de matières premières et fournitures liées
- variation de stocks
(+ ou -)
(marge brute sur matières voir TG)
Autres stocks
- variation de stocks
(+ ou -)
Transports
Services extérieurs
Impôts et taxes
Autres charges
(valeur ajoutée voir TN)
Charges de personnel (1)
(1)
dont personnel extérieur……/……
(Excédent brut d’exploitation voir TQ)
Dotations aux amortissements et aux provisions
Total charges d’exploitation
(Résultat d’exploitation voir TX)
ACTIVITE FINANCIERE
Frais financiers
Pertes de change
Dotations aux amortissements et aux provisions
Total des charges des financières
Total des charges des activités ordinaires
(Résultat des activités ordinaires voir (UI)
HORS ACTIVITES ORDINAIRES (HAO)
Valeurs comptables des cessions d’immobilisations
Charges HAO
Dotation HAO
Total des charges HAO
Résultat HAO voir UP)
Participation des travailleurs
Impôts sur le résultat
Total participation et impôts
TOTAL GENERAL DES CHARGES
(Résultat net voir UZ)
Exercice N
Exercice N-1
3 987 600
-637 000
20 000 000
-785 000
4 197 500
319 000
220 000
3 115 000
450 000
200 000
15 000 000
40 600 000
86 667 100
86 667 100
5 950 000
5 950 000
3 144 295
3 144 295
95 761 395
84
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Ø Compte de résultats produits (système normal)
Réf
TA
TB
TC
TD
TE
TF
TG
TH
TI
TJ
TK
TL
TN
TQ
TS
TT
TW
PRODUITS
ACTIVITE D’EXPLOITATION
Ventes de marchandises
MARGE BRUTE SUR MARCHANDISES
799 400
……
Ventes de produits fabriqués
Travaux, services vendus
Production stockée (ou déstockage)
(+ ou -)
Production immobilisée
MARGE BRUTE SUR MATIERES
+73 116 000
……
Produits accessoires
CHIFFRE D’AFFAIRES (1)
95 945 000
……
(TA + TC + TD + TH)
(1)
dont à l’exploitation…......./…….
Subventions d’exploitation
Autres produits
65 578 900
…
VALEUR AJOUTEE
EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION 50 578 900
…
Reprises de provisions
Transferts de charges
Total des produits d’exploitation
RESULTAT D’EXPLOITATION
10 098 900
Exercice N
Exercice N-1
4 150 000
91 630 000
…………
701 000
……….
165 000
…………
…………
……….
120 000
UK
UL
UM
UN
UO
UP
UT
UZ
ACTIVITE FINANCIERE
Revenues financiers
Gains de change
Reprise de provisions
Transferts de charges
Total des produits financiers
18 300
RESULTAT FINANCIER (+ou-)
Total des produits des activités ordinaires
RESULTAT DES ACTIVITES
10 117 200
ORDINAIRE (2) (+ ou -)
Dont impôt correspondant…………../………
HORS ACTIVITES ORDINAIRES (HAO
Produits des cessions d’immobilisations
Produits HAO
Reprises HAO
Transferts de charges
Total des produits HAO
-1 950 000
RESULTAT HAO (+ou -)
TOTAL GENERAL DES PRODUITS
RESULTAT NET
5 022 905
Bénéfice (+) ; Perte (-)
…
18 300
………..
……….
……….
18 300
96 784 300
…
4 000 000
………..
………..
……….
4 000 000
…
100 784 300
…
85
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Ø TAFIRE (1re partie)
Toutes créances et dettes corrigées par des pertes ou des gains de change latents
(écarts de conversion-actif et passif) sont ramenées à leurs montants « historiques
»
(valeurs d’entrée). Procédure à appliquer aux premières lignes du tableau de
contrôle à
la fin du tableau.
-
Total (I)
……………..
……………..
……………..
……………..
3 144 295
50 578 900
120 000
18 300
……………
……………
……………
…………….
50 717 200
Augmentation (+)
N – (N-1)
(BC) Marchandises
637 000
ou
...……………….
466 000
ou
…………………
…………..
ou
………………..
701 000
ou
……………….
1 804 000
ou
……………….
(BE) Encours
(BF) Produits fabriqués
(A) Variation globale nette des stocks
86
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Variation des créances
Emplois
Augmentation
N – (N-1)
Augmentation (+)
Diminution (-)
………….
ou
...……………….
285 000
ou
…………………
2 602 020
ou
………………..
2 887 020
ou
……………….
(BI) Clients
Emplois
Augmentation
N – (N-1)
Augmentation (+)
Diminution (+)
………….
ou
...……………….
…………….
ou
3 678 120
…………….
ou
3 144 295
……………..
ou
…………..
…………….
ou
……………
………..
ou
……………
……………
ou
6 822 415
……………….
ou
2 131 395
N
Excédent brut d’exploitation
N-1
50 578 900
………………
2 131 395
……………….
- Production immobilisée
……………..
………………
48 447 505
……………….
87
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Ø TAFIRE (2e Partie)
Réf
Tableau :
ACTIF
Exercice N
Emplois
Ressources
Ex. N-1
(E- ; R+)
I. INVERTISSEMENTS ET
DESINVESTISSEMENTS
FA
………….
/////////////
………………..
…………..
70 850 000
……………
7 000 000
…………….
……………
Acquisitions/Cessions d’immobilisations
financières
9 000 000
…………..
……………
FF
Investissement total
79 850 000
7 000 000
…………….
FG
Croissances interne
FB
FC
FD
FH
FI
FJ
FK
…………...
2 131 395
70 718 605
…………….. ………………..
4 000 000
…………..
………………..
…………..
////////////
……………….
74 718 605
…………….
………………..
88
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Réf
ACTIF
Exercice N
Emplois
Ressources
Ex. N-1
(E- ; R+)
I. FINANCEMENT INTERNE
FL
………….
47 572 905
……………
…..
7 900 000
…………..
……………
…………….
……………
……………..
Emprunts (2)
Autres dettes financières (2)
(2) Remboursements anticipés inscrits
séparément en emplois
…………
………….
……………
.
……………
.
……………
….
……………
….
FS
C. RESSOURCES NETTES
FINANCEMENT
D. EXCEDENT OU INSUFFISANCE DE
RESSOURCES DE FINANCEMENT (C-B)
………….
55 472 905
…………….
19 245 700
…………..
……………
…..
……………
……………
………….
………….
…………….
……………
…………..
……………
19 245 700
…………
……………
……………
…..
FT
Ressources
…………….
…………….
19 245 700
19 245 700
89
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CONCLUSION
La DSF est la déclaration annuelle des impôts et taxes de l’entreprise. Elle met en
évidence le
solde des différents impôts et taxes à payer ou à recevoir de l’état. Elle permet
particulièrement le calcul de l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur le revenu
des
personnes physiques. D’où l’importance de la régularité et de la sincérité des
données qui
s’y trouve car le système camerounais est déclaratif.
La DSF étant basée sur les états financiers, elle est fortement influencée par les
reformes
comptables. Des réflexions sont engagées actuellement en vue de la reforme du
système
comptable pour l’adapter au contexte économique actuel des états membres de
l’OHADA.
En effet, au niveau de l’UMOA un projet de reforme à vu le jour. Elle propose au
niveau des
états financiers un ensemble de modification dont la teneur est la suivante :
« ………. Etats financiers SYSCOA
Selon les articles 11 et 25 du règlement toute entreprise est, sauf exception liée
à sa
taille, soumise au “ Système normal ” de présentation des états financiers. Les
états
financiers annuels sont présentés conformément à des modèles. Le plan comptable
général – SYSCOA a proposé des tracés d’états financiers pour le Bilan, le Compte
de
résultat, le Tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE), et 13
tableaux de
l’état annexé. Les Etats-Parties membres de l’UEMOA ont formalisé un modèle d’états
financiers de 50 pages pour contraindre les entités à respecter les dispositions du
SYSCOA. Ce modèle a été très critiqué par l’ensemble des professionnels et
praticiens
qui estiment que :
a. les états financiers sont très volumineux. La présentation du Bilan, du Compte
de
résultat et du TAFIRE en 4 pages chacun n’a pas beaucoup d’intérêt pour la
lisibilité de ces documents ;
b. le Bilan ne fait pas apparaître les résultats des exercices précédents non
affectés
;
c. les soldes significatifs de gestion du Compte de résultat sont nombreux alors
qu’il n’est utilisé en général que la marge brute, la valeur ajoutée, le résultat
des
activités ordinaires, et le résultat net ;
d. les informations fournies par le TAFIRE ne sont pas en général exploitées par
les
professionnels ni comprises par les utilisateurs. Certains professionnels ont
90
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estimé que le TAFIRE est indigeste.
e. l’état annexé volumineux de 30 pages, au lieu d’expliciter les trois autres
documents financiers, ne donne que des informations complémentaires parfois
redondantes. Aussi, certains supports des états annexés, bien qu’obligatoires, ne
sont pas documentés.
Pour ce qui est de la présentation états financiers selon le système allégé,
article 27 du
règlement, les remarques suivantes ont été formulées :
a. le Bilan fournit une information tronquée du fait de la suppression de la
colonne
« amortissements/provisions », des postes actif et passif HAO et du
regroupement de certains postes qui peuvent, parfois, être significatifs (capital
et actionnaire capital non appelé).
b. le Compte de résultat synthétise des informations qui ne permettent pas aux
utilisateurs d’en tirer profit.
Le Système Minimal de Trésorerie (SMT) est très peu appliqué dans l’espace UEMOA.
Certains professionnels adoptent le système allégé pour les entités éligibles à ce
système. Il faut noter que les états financiers du SMT visés à l’article 28 du
règlement ne
fait pas ressortir beaucoup d’informations significatives pour l’entité :
a. le Bilan ne contient que les postes suivants : les disponibilités, le capital et
le
résultat;
b. le Compte de résultat ne mentionne que les achats, les autres achats, les
produits, les autres produits et le résultat;
c. la Variation de l’avoir net au cours de l’exercice explique la variation des
capitaux
propres ou du compte de l’exploitant du début à la fin de l’exercice.
Les informations contenues dans les documents de synthèse du SMT sont très
succinctes.
Le CCOA a retenu de proposer les réformes suivantes :
v Réviser le Règlement en donnant la possibilité au CCOA de
modifier ou d’adapter les états financiers en fonction des secteurs
d’activités des entités ;
v Retenir les systèmes suivants : Système Normal et Système
Minimal de Trésorerie (en demandant que les engagements
figurent dans les notes annexes aux états financiers du SMT). Le
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CCOA a en effet retenu la fusion du système normal et du système
allégé pour ne conserver que le système normal et le SMT dont le
contenu doit être amélioré ;
v Avoir un modèle d’états financiers conformes aux besoins des
entreprises pour chacun des 2 systèmes :
§ Bilan, sur une seule page en mode paysage ;
• Compte de résultat en cascade sur une page en conservant
les soldes intermédiaires de gestion actuels (en tenant
compte cependant des conséquences du retraitement des
frais accessoires d’achat) ;
• TAFIRE : évoluer vers un tableau de flux de trésorerie à
présenter sur une seule page en partant de l’évolution de
la trésorerie du 1er Janvier et en arrivant au solde de
trésorerie au 31 décembre. Cependant, le contenu des
deux premières pages du TAFIRE actuel (détermination de
la CAF, du BFE, de l’ETE) devra être présenté dans une note
annexée aux états financiers. De même, les méthodes de
détermination des encaissements et des décaissements
devront être présentées dans une note explicative aux
états financiers ;
§ Etat annexé à faire évoluer vers des notes annexes aux états
financiers :
faire des notes explicatives avec un référencement aux tableaux de
synthèse (bilan, compte de résultat, tableau de flux de trésorerie),
réviser le contenu des notes explicatives aux états financiers en
conservant les 3 parties :
•
Informations obligatoires,
Informations facultatives,
Informations libres.
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ANNEXES
1234-
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TABLES DES MATIERES
INTRODUCTION
1ère PARTIE : LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DES ETATS FINANCIERS
CHAPITRE 1 : LE CADRE CONCEPTUEL ET LEGAL DES ETATS FINANCIERS
SECTION 1 : Définition et objectifs
3- définitions
4- Objectifs
SECTION 2 : Aspects juridiques et réglementaires liées à l’établissement des états
financiers OHADA
4- Les contraintes juridiques de sources comptables
5- Les contraintes juridiques de source fiscales
6- Les sanctions fiscales et pénales liées aux contraintes comptables et fiscales
SECTION 3 : Les principes comptables prépondérants à l’établissement des états
financiers OHADA
CHAPITRE 2 : LES COMPOSANTES DES ETATS FINANCIERS
SECTION 1 : Le système normal
1- Bilan
2- Le compte de résultat
3- Le TAFIRE
4- L’état annexé et l’état supplémentaire statistique
SECTION 2 : Le système allégé
SECTION 3 : Le système minimal de trésorerie
2ème PARTIE : LE MONTAGE DES ETATS FINANCIERS
CHAPITRE 1 : NOTICE EXPLICATIVE DES ETATS FINANCIERS OHADA
SECTION 1 : Les informations d’identification de l’entreprise
SECTION 2 : Le Bilan, le compte de résultat et le TAFIRE
SECTION 3 : L’état annexé et l’état supplémentaire statistique
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CHAPITRE 2 : DEMARCHE METHODOLOGIQUE ET APPLICATION DU MONTAGE DES ETATS
FINANCIERS
SECTION 1 : METHODOLOGIE GENERALE APPLICABLE AU MONTAGE D’UNE DSF
1.11.2-
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