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Première partie
Taxes sur le chiffre d’affaires
Or, les dispositions du Code général des Impôts restreignaient jusqu’en 2000
l’exonération au seul avitaillement en hydrocarbures.
La loi n° 2001-338 du 14 juin 2001 portant loi de finances pour la gestion 2001
apporte en son article 7, l’aménagement nécessaire afin de rendre conforme
la législation fiscale ivoirienne à la Directive de l’UEMOA.
II – Portée de la mesure
Ne sont pas visées par le dispositif, les marchandises destinées à la vente qui
demeurent soumises à la procédure des exportations.
Les aéronefs concernés sont ceux utilisés par les compagnies de navigation
aérienne dont les services à destination ou en provenance de l’étranger
représentent au moins 80 % de leur chiffre d’affaires annuel.
Deuxième partie
Impôts sur le revenu
L’article 12 ancien du Code général des Impôts disposait que les rémunérations
allouées aux associés-gérants majoritaires des sociétés à responsabilité limitée
(SARL) et portées en charges étaient admises en déduction pour le calcul de
l’impôt sur les bénéfices, à condition que ces sommes correspondent à un
travail effectif et soient soumises au nom, des bénéficiaires à l’impôt sur les
bénéfices industriels et commerciaux.
II – Analyse de la mesure
A ce titre, elles doivent être soumises au traitement fiscal des salaires et sont
déductibles de la base de l’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux
sous certaines conditions.
Les rémunérations visées sont celles qui sont accordées à l’actionnaire unique,
à l’associé unique ou au gérant majoritaire personne physique, à l’exclusion
de celles versées à tout autre associé ou actionnaire.
Pour l’application de cette mesure, les gérants qui n’ont pas personnellement
la propriété des parts sociales sont considérés comme associés, si leurs
conjoints ou leurs enfants non émancipés ont la qualité d’associé. Dans ce cas
comme dans celui où le gérant est lui-même associé, les parts appartenant en
toute propriété ou en usufruit au conjoint et aux enfants non émancipés sont
considérées comme possédées par ce dernier.
2. Entreprises concernées
Les rémunérations visées par le dispositif sont celles versées dans le cadre de
sociétés de capitaux.
Il s’agit d’une part, des sociétés à responsabilité limitée (SARL) avec associé
unique ou pluralité d’associés, et d’autre part, des sociétés anonymes (SA)
unipersonnelles ou non.
– avoir été prises en compte par la société pour le calcul des impôts sur les
traitements et salaires et figurer au nom du bénéficiaire sur l’état récapitulatif
des salaires (état 301) ;