TRADE FINANCE :
MAÎTRISER LA TECHNIQUE ET LES
RISQUES
Olivier Gaillard
Mobile phone: +33(0)629.57.69.26.
Email: olivier.gaillard@ubaf.fr
U.B.A.F.
1
Sommaire 1/2
SOMMAIRE
1. LE TRADE FINANCE ET SON EVOLUTION PAGE 4
i/ Le chèque Page 11
ii/ Le transfert libre Page 12
iii/ Les effets de commerce (lettre de change & billet à ordre) Page 13
iv/ Open Account Page 16
v/ La remise documentaire & le corps de règles RUE 522 Page 17
vi/ Bank Payment Obligation (BPO) Page 22
vii/ Le crédit documentaire (l/c) et le corps de règles UCP 600 Page 26
i/ Historique Page 33
ii/ Définition Page 35
iii/ Acteurs / schéma Page 37
iv/ Avantages / inconvénients Page 41
v/ Articles UCP 600 Page 43
U.B.A.F. 2 2
Sommaire 2/2
U.B.A.F.
3 3
1. LE TRADE FINANCE ET SON
EVOLUTION
U.B.A.F. 4 4
Le trade finance 1/5
U.B.A.F. 5 5
Le trade finance 2/5
Constats :
U.B.A.F. 6 6
Le trade finance 3/5
U.B.A.F. 7 7
Le trade finance 4/5
U.B.A.F. 8 8
Le trade finance 5/5
U.B.A.F. 9 9
2. LES MOYENS DE PAIEMENT A
L’INTERNATIONAL
U.B.A.F. 10 10
Le chèque 1/1
i/ Le chèque
U.B.A.F. 11 11
Le transfert 1/1
- Un transfert libre reçu (rapatriement), est un ordre reçu au sein d’une banque
en faveur d’un de ses clients banque ou corporate.
U.B.A.F. 12 12
Les effets de commerce 1/3
Un acte de commerce
Un document négociable
Dans le cadre des crédits documentaires que nous allons évoquer, le bénéficiaire
(fournisseur) est souvent le tireur.
U.B.A.F. 13 13
Les effets de commerce 2/3
La lettre de change
L’aval est une garantie prise (par sa banque) sur le tiré vis-à-vis du porteur,
de payer la lettre de change à son échéance (matérialisé en pratique au
recto par une signature et un cachet reprenant les mentions de l’effet).
U.B.A.F. 14 14
Les effets de commerce 3/3
Le billet à ordre
Par opposition à la lettre de change qui est tirée par le créancier sur le
débiteur, le billet à ordre est souscrit par le débiteur à l’ordre de son
créancier (fonctionnement du chèque).
Inapplicable dans les l/c de la même manière que les traites ne doivent pas
être tirées sur le donneur d’ordre (article 6c UCP 600).
U.B.A.F. 15 15
OPEN ACCOUNT 1/1
C’est le schéma le plus risqué pour l’exportateur, mais la pression est forte
de la part des acheteurs pour utilisation de ce canal de paiement direct (très
utilisé dans les matières premières énergie).
U.B.A.F. 16 16
La remise documentaire 1/5
U.B.A.F. 17 17
La remise documentaire 2/5
U.B.A.F. 18 18
La remise documentaire 3/5
U.B.A.F. 19 19
La remise documentaire 4/5
Particularités :
Les banques ne jouent ici qu’un rôle d’intermédiaire sans que leur
responsabilité soit engagée.
U.B.A.F. 20 20
La remise documentaire 5/5
Risque : compliance
U.B.A.F. 21 21
Bank Payment Obligation 1/4
U.B.A.F. - OG 22 22
Bank Payment Obligation 2/4
Compromis entre une l/c & l’open account – Instrument alternatif dans le business trade
DATA (6) REQUEST BPO BASED ON P.O. (2) DATA (5) INFORM OF BPO INFORM THAT
ESTABLISHMENT (3) PAYMENT IS DUE (7)
U.B.A.F. - OG 23 23
Bank Payment Obligation 3/4
(Le projet BPO a été conjointement mis en place par Swift et l’ICC en 2011).
U.B.A.F. 24 24
Bank Payment Obligation 4/4
Facts:
- Corporates adopted webchannels with banks (e-documents, authenticated
links with e-platforms, swift, blockchain).
- Delays of treatment:
- Paper documents (l/c): +- 20 working days
- Draft, signature and issuance of documents: 3 days
- Courier to bank: 3 days
- Bank checking: 5 days
- Courier to bank: 3 days
- Bank checking: 5 days
- Courier to applicant: 3 days
- Electronic documents with eUCP: +- 10 working days
- Draft, signature and issuance e-documents: 1 day
- Bank checking: 5 days
- Bank checking: 5 days
- BPO: +- 3 days
- Draft, signature and issuance e-documents: 1 day
- TSU (Trade Services Utility) matches datas in an automatic matching
U.B.A.F. - OG 25 25
Le crédit documentaire
U.B.A.F. 26 26
Le crédit documentaire
U.B.A.F. 27 27
Le crédit documentaire
Lient toutes les parties au crédit (sauf dispositions contraires dans le corps
de l’instrument).
U.B.A.F. 28 28
3. FOCUS SUR LE CREDIT
DOCUMENTAIRE (L/C) ET LES
UCP 600
U.B.A.F. 29 29
Le crédit documentaire
• ----------------------- Message Header ---------------------------------
• Swift OUTPUT FIN 700 Issue of a Documentary Credit
• Sender : xxx
• MANAMA BH
•
• Receiver : TRADEBANKXXX
• TRADE BANK
•
----------------------- Message Text ----------------------------------
• 27: Sequence of Total
• 1/1
• 40A: Form of Documentary Credit
• IRREVOCABLE
• 20: Documentary Credit Number
• 2012AML201203366
• 31C: Date of Issue
• 121016
• 40E: Applicable Rules
• UCPURR LATEST VERSION
• 31D: Date and Place of Expiry
• 130106- place
• 50: Applicant
• X
• KINGDOM OF BAHRAIN
• 59: Beneficiary - Name & Address
• Y
• 32B: Currency Code, Amount
• Currency : USD (US DOLLAR)
• Amount : #310.000,00#
U.B.A.F - OG
30
Le crédit documentaire
• 39B: Maximum Credit Amount
• NOT EXCEEDING
• 41A: Available With...By... - BIC
• TRADEBANKXXX
• BY PAYMENT
• 43P: Partial Shipments
• NOT ALLOWED
• 43T: Transhipment
• ALLOWED
• 44E: Port of Loading/Airport of Departure
• ANY PORT IN XXX
• 44F: Port of Discharge/Airport of Destination
• XXX PORT
• 44C: Latest Date of Shipment
• 121215
• 45A: Description of Goods &/or Services
• CRUSHING PLANT. AS PER PROFORMA INVOICE NO.:…
• CFR, BAHRAIN.
• 46A: Documents Required
• 1. SIGNED COMMERCIAL INVOICE IN 1 ORIGINAL + 2 COPIES INDICATING DELIVERY TERMS.
• 2. FULL SET OF CLEAN ON BOARD BILL OF LADING ISSUED OR ENDORSED TO THE ORDER OF ISSUING BANK, NOTIFY APPLICANT SHOWING FREIGHT
PREPAID AND SHOWING FULL NAME AND ADDRESS OF THE SHIPPING COMPANY AGENT OR HIS REPRESENTATIVE IN BAHRAIN.
• 3. A CERTIFICATE ISSUED BY THE VESSEL OWNERS/CAPTAIN/ CARRIER OR BY ONE OF THEIR AGENTS STATING THAT THE CARRYING VESSEL IS
SUBJECT TO THE INTERNATIONAL SAFETY MANAGEMENT CODE (ISM) AND INTERNATIONAL SHIPPING AND PORT SECURITY SAFETY CODE (ISPS).
• 4. CERTIFICATE OF ORIGIN STATING THAT GOODS ARE OF BENEFICIARY ORIGIN ISSUED BY A CHAMBER OF COMMERCE SHOWING NAME AND ADDRESS
OF MANUFACTURERS.
• 5. PACKING LIST IN 1 ORIGINAL + 2 COPIES.
• 47A: Additional Conditions
• (1) HONOUR/NEGOTIATION OF DOCUMENTS UNDER RESERVE OR AGAINST INDEMNITY OR GUARANTEE IS PROHIBITED.
• (2) DISCREPANCY FEE FOR USD 75.- (OR EQUIVALENT IN L/C CURRENCY)PLUS ALL RELATIVE SWIFT/TLX CHARGES WILL BE DEDUCTED FROM
DOCUMENTS VALUE FOR EACH PRESENTATION OF DISCREPANT DOCUMENTS UNDER THIS CREDIT, NOTWITHSTANDING ANY INSTRUCTIONS TO THE
CONTRARY.
• (3) ALL REQUIRED DOCUMENTS INCLUDING TRANSPORT DOCUMENTS MUST BE DATED BUT NOT DATED PRIOR TO THE ISSUANCE DATE OF THIS CREDIT.
• (4) ALL REQUIRED DOCUMENTS INCLUDING DRAFTS - IF ANY – MUST INDICATE OUR CREDIT NUMBER.
• (5) FULL BENEFICIARYS NAME AND ADDRESS: Y…
U.B.A.F - OG 31
Le crédit documentaire
• (6) ALL PARTIES TO THIS TRANSACTION ARE ADVISED THAT WHERE THE U.S. EU, UN, AND OTHER GOVERNMENT AND/OR REGULATORY AUTHORITIES
IMPOSE SPECIFIC SANCTIONS AGAINST CERTAIN COUNTRIES, ENTITIES AND INDIVIDUALS, BANKS MAY BE UNABLE TO PROCESS A TRANSACTION THAT
INVOLVES A BREACH OF SUCH SANCTIONS, AND AUTHORITIES MAY REQUIRE DISCLOSURE OF INFORMATION. ARAB BANK IS NOT LIABLE IF IT, OR ANY
OTHER PERSON, FAILS OR DELAYS TO PERFORM THE TRANSACTION, OR DISCLOSES INFORMATION AS A RESULT OF ACTUAL OR APPARENT BREACH OF
SUCH SANCTIONS.
•
• KINDLY ACKNOWLEDGE RECEIPT AND ADVISE US BY SWIFT THE DATE OF THIS CREDIT HAS BEEN ADVISED TO AND RECEIVED BY BENEFICIARY.
•
• 71B: Charges
•
• ALL CHARGES AND COMMISSIONS OUTSIDE BAHRAIN INCLUDING COURIER, CONFIRMATION AND REIMBURSEMENT CHARGES SHOULD BE PAID BY
BENEFICIARY.
•
U.B.A.F - OG 32
Le crédit documentaire
i/ Historique
A ce jour, les temps de transport ont été raccourcis et le réseau swift reliant
les banques de manière authentifiée, permet d’effectuer les règlements en
instantané.
U.B.A.F. 33 33
Le crédit documentaire
C’est donc l’objet des instruments documentaires qu’ils soient sous forme de
crédit documentaire (ou lettre de crédit, L/C) ou stand-by l/c.
U.B.A.F. 34 34
Le crédit documentaire
ii/ Définition
La l/c est un instrument de paiement qui couvre la performance du bénéficiaire.
C’est un moyen de paiement à l’international qui permet de sécuriser :
L’acheteur en lui permettant de recevoir sa marchandise selon le contrat
commercial co-signé avec le vendeur.
Le vendeur en lui permettant d’obtenir le règlement de sa vente selon le
contrat commercial co-signé avec l’acheteur.
U.B.A.F. 35 35
Le crédit documentaire
La l/c est :
U.B.A.F. 38 38
Le crédit documentaire – Processus d’utilisation (valable et réalisable aux caisses de la banque émettrice)
(2) Présentation
des documents
(4) Remise des (5) Débit au compte
documents du client
(7) Paiement
des documents
U.B.A.F. 39 39
Le crédit documentaire – Processus d’utilisation (valable et réalisable aux caisses de la banque désignée,
avec confirmation)
(2) Présentation
des documents
(7) Remise des (5) Débit au compte
documents du client
(3) Paiement
des documents
U.B.A.F. 40 40
Le crédit documentaire
Pour le vendeur :
Avantages :
La promesse de paiement est indépendante de la capacité de l’acheteur à
payer ; la banque émettrice étant tenue par ses engagements.
Certitude d’être payé, s’il présente dans les délais des documents
conformes.
Engagement(s) de la ou des banques.
Inconvénients :
o Coût élevé.
o Parfois, nombreuse documentation à fournir.
U.B.A.F. 41 41
Le crédit documentaire
Pour l’acheteur :
Avantages :
Ne doit payer qu’après expédition de la marchandise.
Inconvénients :
Coût élevé.
U.B.A.F. 42 42
Le crédit documentaire
U.B.A.F. 43 43
Le crédit documentaire
Les RUU sont applicables sans préjudice des droits nationaux qui priment
sur les RUU (principe affirmé par l’article 37d qui stipule que le donneur
d’ordre devra assumer toutes les obligations et responsabilités découlant
des lois et usages dans les pays étrangers)
U.B.A.F. 44 44
Le crédit documentaire
ARTICLE 2 - Définitions
Remarque : les RUU 600 n’évoquent plus la possibilité d’un crédit révocable
Remarque : il se peut dans certains cas qu’il y ait une banque transmettante
intermédiaire (ou plusieurs)
U.B.A.F. 45 45
Le crédit documentaire
Banque désignée : banque auprès de laquelle le crédit est réalisable (ou
toute banque dans le cas d’un crédit réalisable auprès de toute banque)
Présentation : remise des documents à la banque émettrice ou à la
banque désignée en vertu d’un crédit, et par extension, les documents ainsi
remis
Présentateur : bénéficiaire, banque ou autre partie qui effectue une
présentation
Présentation conforme : présentation qui est en conformité avec les
termes et conditions du crédit, les RUU et les pratiques bancaires
internationales standard pour l’examen des documents en vertu d’un crédit
documentaire
Honorer : payer à vue si le crédit est réalisable par paiement à vue, ou
contracter un engagement de paiement différé et payer à l’échéance si le
crédit est réalisable par paiement différé, ou accepter une traite tirée par le
bénéficiaire et le payer à l’échéance si le crédit est réalisable par
acceptation
Négociation : achat par la banque désignée de traites (tirées sur une
banque autre que la banque désignée) et/ou de documents en vertu d’une
U.B.A.F. 46 46
Le crédit documentaire
U.B.A.F – OG 47 47
Le crédit documentaire
ARTICLE 3 - Interprétations
La notion de temps
Les documents
Les succursales (agences) d’une banque établies dans différents pays sont
considérées comme des banques distinctes.
U.B.A.F - OG 48 48
Le crédit documentaire
Le lieu où est situé la banque auprès de laquelle le crédit est réalisable est
le lieu de présentation (si ce lieu est indiqué en regard de la date de validité,
il doit être cohérent avec la ville ou le pays de la banque chez laquelle la l/c
est réalisable) (article 6d ii).
Un crédit réalisable auprès d’une banque désignée est également réalisable
auprès de la banque émettrice (article 6d ii).
U.B.A.F. 50 50
Le crédit documentaire
U.B.A.F. 51 51
Le crédit documentaire
ARTICLE 8 – Engagement de la Banque Confirmante
U.B.A.F. 52 52
Le crédit documentaire
U.B.A.F. 53 53
Le crédit documentaire
ARTICLE 10 - Amendements
U.B.A.F. 55 55
Le crédit documentaire
ARTICLE 12 - Désignation
A noter qu’il s’agit d’une simple autorisation, sans caractère contraignant pour la banque
désignée.
U.B.A.F. 56 56
Le crédit documentaire
La négociation : 1/2
Mode de réalisation d’un crédit documentaire qui requiert une banque désignée
que la banque émettrice va inviter à négocier.
U.B.A.F. 57 57
Le crédit documentaire
La négociation : 2/2
Le risque technique est assumé par la banque désignée, que la l/c soit ou
non confirmée.
Une l/c réalisable par négociation peut requérir ou non une traite tirée sur la
banque émettrice (matérialisation de la créance).
Dès lors qu’une banque a négocié de bonne foi, la fraude lui est en principe
inopposable ; en effet, dès la négociation, elle a réalisé le crédit et donc acquis
un droit au remboursement.
U.B.A.F. 58 58
Le crédit documentaire
Si un crédit indique que le remboursement doit être obtenu par une banque
désignée (la banque réclamante) auprès d’une autre banque que la banque
émettrice (la banque de remboursement), le crédit doit indiquer si le
remboursement est soumis aux RUR 725 (article 13a).
U.B.A.F. 59 59
Le crédit documentaire
Des informations dans un document n’ont pas besoin d’être identiques mais
ne doivent pas être en contradiction avec les données dudit document,
celles de tout autre document ou du crédit lui-même (article 14d).
U.B.A.F. 60 60
Le crédit documentaire
Les adresses des donneur d’ordre et bénéficiaire n’ont pas besoin d’être
identiques à celles dans le crédit mais doivent être dans le même pays (article
14j).
U.B.A.F. 61 61
Le crédit documentaire
Un document présenté mais non requis ne doit pas être examiné (article 14g).
Conditions non documentaires : si un crédit contient une condition sans
indication du document à présenter pour s’y conformer, cette condition sera
réputée non écrite et il n’en sera pas tenu compte (article 14h). Un document
établi en contradiction avec une condition non documentaire devra être jugé
irrégulier (article 14d).
L’examen des documents est le cœur du métier de l’expert crédits documentaires. Même
si les clients mettent de la pression afin de traiter dans des délais courts, cela ne veut
pas dire que l’examen doit se faire dans la précipitation.
Chaque étape doit être suivie avec une rigueur irréprochable :
Deux paires d’yeux pour le check des documents (check-lists distinctes)
Rédaction précise des irrégularités (refus et avis d’irrégularités)
S’assurer que l’on puisse s’appuyer sur les UCP afin d’argumenter
Prendre en considération la partie compliance à chaque évènement de gestion d’un
dossier
Ajuster notre position en fonction du contexte, des acteurs, etc…
U.B.A.F. 62 62
Documentary credit
Autres documents
Phytosanitary certificates,
Time sheet,
Etc…
U.B.A.F. - OG 63 63
Le crédit documentaire
Abréviations
Corrections et modifications
Date d’émission des documents
Emetteur des documents
Copie d’un document de transport
Langue des documents
Calculs mathématiques
Fautes d’orthographe / frappe
Pages multiples, pièces jointes ou annexes
Signature des documents
Titre des documents et documents combinés
Détails sur les documents principaux
Etc…
U.B.A.F. 64 64
Le crédit documentaire
U.B.A.F. 65 65
Le crédit documentaire
ARTICLE 16 – Documents irréguliers, Levée des irrégularités et
Notification des irrégularités
La banque peut refuser d’honorer / négocier, si la présentation n’est pas
conforme, par seul et unique avis au présentateur (article 16a & c).
Cet avis doit :
Être envoyé par tout moyen rapide dans les 5 jours ouvrés suivant la
Indiquer :
U.B.A.F. 66 66
Le crédit documentaire
U.B.A.F. 67 67
Le crédit documentaire
U.B.A.F. 68 68
Le crédit documentaire
ARTICLE 17- Documents originaux et Copies
Au moins un original de chaque document stipulé dans le crédit doit être présenté
(sauf si le crédit exige ou autorise des photocopies/copies) (article 17a).
Des originaux sont acceptables en lieu et place de copies, sauf si le crédit l’interdit
expressément (ou si cela découle des termes du crédit), mais pas le contraire. Une
copie n’a pas besoin d’être signée (sauf disposition contraire dans la l/c) (article 17d).
U.B.A.F. 69 69
Le crédit documentaire
N’a pas besoin d’être signée ou datée (sauf stipulations contraires) (article 18a iv).
U.B.A.F. 70 70
Le crédit documentaire
U.B.A.F. 71 71
Le crédit documentaire
U.B.A.F. 72 72
Le crédit documentaire
Exigences communes
Doivent indiquer que les marchandises ont été mises à bord d’un navire
dénommé.
Doivent indiquer les ports de chargement et de déchargement.
Doivent consister en un seul original ou si le b/l indique qu’il a été émis en
plusieurs originaux, le jeu complet des originaux émis;
Terminologie
A bord (on board) : marchandises mises à bord ou chargées (par opposition
à ‘reçues pour embarquement’).
Document de transport net (clean) : ne comportant aucune remarque sur
l’état défectueux de la marchandise et ou de l’emballage.
B/L straight consigned : connaissement nominatif par opposition à ‘to order’.
U.B.A.F. 73 73
Le crédit documentaire
CONNAISSEMENT
S’il est signé par l’agent, ce dernier doit indiquer s’il a signé au nom ou pour
le compte du transporteur ou du capitaine.
U.B.A.F. 74 74
Le crédit documentaire
CHARTE PARTIE
Est dans tous les cas ‘reçu à bord’ (par nature, il ne peut être émis qu’après
chargement).
S’il est signé par l’agent, ce dernier doit indiquer au nom ou pour compte de qui il
signe, ainsi que le nom du propriétaire ou de l’affréteur s’il agit au nom ou pour
compte de l’une de ces deux parties.
Port de chargement peut être défini sous forme d’une série de ports ou d’une zone
géographique
U.B.A.F. 75 75
Le crédit documentaire
U.B.A.F. 76 76
Le crédit documentaire
ARTICLE 26 – ‘En Pontée’, ‘Poids et Décomptes de l’Expéditeur’,
‘Contient aux dires du chargeur’ et Frais additionnels au fret
U.B.A.F. 78 78
Le crédit documentaire
Les donneurs d’ordres doivent être rigoureux et devront définir avec précision les risques
qu’ils veulent voir couvrir ainsi que les clauses d’exclusion non acceptables
U.B.A.F. 79 79
Le crédit documentaire
U.B.A.F. 80 80
Le crédit documentaire
(exemple : tolérance applicable pour 10.000 MT de fuel ou 1.000 mètres de tissu mais
non applicable pour 100 voitures ou 50 cartons de pièces détachées).
U.B.A.F. 81 81
Le crédit documentaire
U.B.A.F. 82 82
Le crédit documentaire
Pas d’obligation pour une banque d’accepter une présentation des documents
en dehors des heures d’ouverture de ses guichets.
U.B.A.F. 83 83
Le crédit documentaire
ARTICLE 34 – Contestation sur la Valeur des Documents
U.B.A.F. 84 84
Le crédit documentaire
U.B.A.F. 85 85
Le crédit documentaire
U.B.A.F. 86 86
Le crédit documentaire
Une banque utilisant les services d’une autre banque pour donner suite aux
instructions du donneur d’ordre le fait pour le compte et aux risques du
donneur d’ordre (article 37a).
Une banque donnant des instructions à une autre banque de fournir des
services est responsable du paiement des commissions, honoraires, frais
ou débours de cette autre banque (article 37c).
U.B.A.F. 87 87
Le crédit documentaire
U.B.A.F. 88 88
Le crédit documentaire
ARTICLE 38 – Crédits transférables
Un crédit ne peut être transféré que dans les mêmes termes et conditions, à
l’exception de certains éléments : dates, prix, montants. Il peut être
transféré partiellement sous réserve que les expéditions partielles ne soient
pas interdites (article 38e).
bénéficiaire.
La banque transférante dissocie ce montant en deux parties :
U.B.A.F. 90 90
Le crédit documentaire
U.B.A.F. 91 91
Le crédit documentaire
Exemple :
U.B.A.F. 92 92
Le crédit documentaire
Le transfert ne peut être effectué que par la banque transférante (article 38b) :
La banque désignée, ou
U.B.A.F. 93 93
Le crédit documentaire
U.B.A.F. 94 94
Le crédit documentaire
ARTICLE 39 – Cession du Produit du Crédit
Le fait qu’un crédit ne soit pas stipulé ‘transférable’ n’affecte pas le droit
du bénéficiaire de céder tout droit de créances qu’il détient ou pourra
détenir en vertu de ce crédit, conformément aux dispositions de la loi
applicable.
Cet article vise seulement la cession de créances et non la cession du
droit de réaliser les conditions du crédit (qui est applicable seulement dans
le cas du crédit transférable).
Il n’est pas d’usage en droit français que nous accusions réception d’une
U.B.A.F. 95 95
4. LES OPERATIONS SPECIFIQUES
PAR TYPOLOGIE DE SOUS-
JACENT ET DE PRODUITS DE
FINANCEMENT
U.B.A.F. 96 96
Les opérations de négoce 1/4
i/ Les opérations de négoce
U.B.A.F. 99 99
Les opérations de négoce 4/4
a/ Transferts de l/c
Ce type de crédit est difficile à mettre en place car il faut que les contrats avec
les fournisseurs ou les sous-traitants soient conçus de la même manière que le
contrat avec le client.
(6) marchandise
Acheteur Vendeur
Exportateur
Donneur Fournisseur
1er bénéficiaire (9) substitution
d’ordre 2nd bénéficiaire
factures
(1) Demande ouverture l/c (3) notification (4) instructions
transférable transfert (5) transfert de l/c
l/c back to back (B2B strict) : les termes et conditions de la l/c import et de
la l/c d’origine (export généralement, mais peut aussi être à l’import) sont
identiques. Les deux l/c sont valables et réalisables aux caisses de la
banque qui émet le back to back.
l/c adossée (B2B non strict) : les termes et conditions des deux sont
distincts.
B2B vs F2B
Risque de fraude (si crédit adossé utilisable auprès d’une banque tierce).
C’est un crédit dans lequel se trouve incorporée une clause spéciale (à l’origine
à l’encre rouge) autorisant la banque notificatrice ou confirmatrice à effectuer
des avances au bénéficiaire contre l’engagement écrit de ce dernier de
procéder à l’expédition des marchandises et de présenter les documents dans
la validité du crédit.
Lors de la réalisation du crédit documentaire, le montant des avances
consenties sera déduit du paiement au bénéficiaire.
Ce type de crédit est souvent utilisé par les exportateurs devant réaliser une
campagne de fournitures (blé, laine, café, coton, etc…) nécessitant
l’acquisition dans un délai très bref de la totalité des biens à expédier, pour des
livraisons à l’étranger s’effectuant sur des périodes beaucoup plus longues.
Cela comporte donc moins de risques pour le donneur d’ordre, que le crédit
‘red clause’ dans la mesure ou les marchandises constituent une garantie de
remboursement des avances consenties.
e/ Crédits revolving
Exemple :
l/c USD.100,000.00 renouvelable 5 fois, validité 1 an.
Dès que la première tranche de USD.100,000.00 est utilisée, la l/c entre
automatiquement en vigueur pour la seconde de USD.100,000.00 pendant une
nouvelle année.
Peut stipuler :
Cumulatif : les tranches non utilisées ou les soldes de celles partiellement
utilisées peuvent être ajoutées aux tranches subséquentes.
Non cumulatif : les tranches non utilisées ou les soldes de celles
partiellement utilisées ne peuvent pas être ajoutées aux tranches
subséquentes.
L’article 32 des RUU exclut la possibilité de continuer à utiliser le crédit si tout
ou partie d’une expédition fractionnée n’a pas lieu.
RECEPTION
ETAPE DEPOT D'UNE OFFRE FIN DE LA PERIODE DE LORS DE
DES LIVRAISON / RECEPTION
DANS LE CADRE D'UN GARANTIE L'OUVERTURE DU
CONTRACTUELLE ACOMPTES DE / MIS EN ROUTE
APPEL D'OFFRE CONTRACTUELLE COMPTE
L'ACHETEUR
PAIEMENT D'UNE
REMBOURSEM PAIEMENT D'UNE
INDEMNITE AU INDEMNISATION EN
ENTS DES INDEMNITE EN CAS DE REMBOURSEMENT
BENEFICIARE SI LE COURS DE PERIODE DE
OBJET DE ACOMPTES MAUVAIS PAR LA BANQUE
SOUMISSIONNAIRE GARANTIE SI LE
RECUS SI LE FONCTIONNEMENT OU GARANTE DU CREDIT
L'ENGAGEMENT EST INCAPABLE OU VENDEUR N'HONORE
VENDEUR N'A DE MAUVAISE ACCORDE PAR LA
NE SOUHAITE PAS PAS SES OBLIGATIONS
PAS EXECUTE EXECUTION DU BANQUE LOCALE
ASSUMER SON CONTRACTUELLES
SON CONTRAT CONTRAT
OFFRE
100 % DES
5 A 15 % DU MONTANT 100 % DE L'ENCOURS
2 A 5 % DU MONTANT ACOMPTES,
DEFINITIF DU CONTRAT. 5 A 10 % DU MONTANT MAXIMUM AUTORISE
MONTANTS PREVISIONNEL DU POSSIBILITE
POSSIBILITE D'ETRE DU CONTRAT MAJORE DES
CONTRAT D'ETRE
DEGRESSIVE INTERETS
DEGRESSIVE
SI SOUMISSIONNAIRE
RETENU, SIGNATURE
REMBOURSEMENT
DU CONTRAT
TOTAL DU CREDIT
MAJORE D'UN DELAI
MISE EN SERVICE (CORRESPOND
DELTA POUR MISE EN FIN DE LA PERIODE DE
MATERIALISEE PAR LA SOUVENT A LA
PLACE DES AUTRES GARANTIE (SOUVENT
REDACTION D'UN FERMETURE DU
VALIDITE GARANTIES. SI NON LIVRAISON
PROCES-VERBAL DE
DEUX ANS APRES LA
COMPTE LORSQU'IL
RETENU, VALIDITE DE RECEPTION
RECEPTION S'AGIT D'UN
L'ORDRE PARFOIS PROVISOIRE)
PROVISOIRE ETABLISSEMENT
MAJORE D'UN MOIS
TEMPORAIRE A
POUR RETARD
L'ETRANGER)
D'OUVERTRURE DES
OFFRES
Le dernier corps de règles RUGD 758 (2010) a voulu donner un cadre légal
plus précis pour le traitement des garanties.
Les garanties à première demande sont les plus utilisées dans les appels
d’offres et les contrats internationaux. La forme la plus courante est la garantie
de marché qui est émise à différentes étapes, lors du déroulement d’un
marché international :
(Ligne de crédit, KYC)
Une l/c classique couvre une performance du bénéficiaire, elle est rendue utilisable contre remise de
documents représentatifs de cette performance (par exemple, expédition d’une marchandise).
La stand-by l/c est, quant à elle, une forme de garantie puisqu’elle couvre une non performance de
ses obligations de paiement de la part du donneur d’ordre. Elle est mise en jeu qu’en cas de non
exécution par le donneur d’ordre, de ses obligations de paiement.
Elle est généralement payable contre un ou des document(s) émis par le bénéficiaire attestant :
Le défaut de paiement du donneur d’ordre (plus fréquemment une copie de la facture impayée ainsi
qu’éventuellement, une copie de shipping documents prouvant la réalité de la performance du
bénéficiaire en ce qui concerne l’expédition, si la stand-by couvre un achat de marchandises). La
stand-by est en outre payable exclusivement à vue.
Souplesse pour l’acheteur qui reste maître de ses paiements selon les
conditions contractuelles.
Pour autant qu’il y ait une clause de réduction automatique d’engagement, on fera un
paiement en diminution de stand-by l/c tout en diminuant simultanément l’engagement
Expiration
Tirage abusif
C’est un corps de règles totalement différent des UCP 600, dont une des
caractéristiques est d’imposer une notification du refus d’honorer dans un délai
qui n’est pas déraisonnable, ie 3 jours après la date de présentation des
documents, selon les pratiques de places.
Les dispositions concernant la manière de vérifier la conformité d’une
présentation sont embryonnaires, en aucun cas les règles régissent la manière
de vérifier la conformité d’une présentation, la façon dont les factures, les
documents de transport et d’assurance doivent être établis et ce qu’ils doivent
contenir.
Pour des opérations transactionnelles (couvrant un achat de marchandises
physiques), la soumission aux UCP 600 semble plus pertinente.
Définition :
Une vente au départ signifie que la marchandise voyage aux risques et périls
de l’acheteur (EXW, FCA, FAS, FOB, CFR, CIF, CPT et CIP).
Une vente à l’arrivée signifie que la marchandise voyage aux risques et périls
du vendeur jusqu’au point/port convenu (DAP, DAT et DDP).
1/ Paiement à vue
Un financement court terme est sans objet pour cette forme de réalisation,
puisqu’il y a simultanéité entre le paiement au bénéficiaire et le débit au
donneur d’ordre.
2/ Par acceptation
Cette disposition n’était possible dans le cas de l/c soumises aux RUU 500, il y a donc
très peu de recul sur des éventuels litiges liés à un pré-paiement d’engagement de
paiement différé.
La négociation est définie par l’article 2 des UCP 600, il s’agit pour la banque
négociatrice (désignée) d’escompter la traite et/ou les documents du
bénéficiaire (remettant) et donc d’en effectuer le paiement antérieurement à la
date à laquelle elle pourra obtenir le remboursement de la banque émettrice.
Un financement court terme est donc possible en vertu d’une telle l/c, à
condition que l’escompte soit sollicité par le bénéficiaire.
Si la l/c est confirmée, la négociation s’effectue sans recours sur le
bénéficiaire (risque bilantiel sur la banque émettrice).
Si la l/c n’est pas confirmée, la négociation s’effectue avec recours sur le
bénéficiaire (risque bilantiel sur le bénéficiaire).
Le post-financement
Il s’agit d’avances court terme mises en place au moment du débouclement du crédit documentaire. Les conditions
sont théoriquement indiquées dans le corps de la l/c.
Le préfinancement
Le crédit de préfinancement export est un crédit dédié au financement des frais et charges qu’un corporate doit
engager pour honorer un contrat signé à l’export. Il peut être adossé à l’assurance Préfinancement Risque Exportateur
de COFACE garanties publiques.
Le forfaiting (URF PUB. 800 – 2013) ou forfaitage (MT/LT) / affacturage (CT < 90 jours, < 200)
Achat par voie d’escompte/financement, sans recours contre le fournisseur, d’un effet de commerce accepté et avalisé
par la banque de l’acheteur à l’étranger. Par le forfaiting, le fournisseur aura son argent quelques jours après la
livraison, alors que l’opération aurait dû se dénouer plusieurs mois ou années plus tard.
Pour rappel, en règle générale, les escomptes sont mis en place avec intérêts pré-comptés et les avances avec intérêts
post-comptés.
Cet aval doit être matérialisé sur l’effet et confirmé par swift authentifié de la
part de la banque avalisante.
Risques
Risque de fraude
Risque documentaire
Les frais :
service (swift, courrier, notification, modification n’impactant pas les
engagements, examen de documents/paiement, pré-checks, de transfert de l/c)
Les commissions :
Commission d’émission (import)
Commission de confirmation
Commission d’acceptation / engagement de paiement différé / négociation
Commission d’arrangement / structuration
Commission de réservation
Commission de remboursement (cf cas IRU & remboursement sans
engagement)
De plus en plus d’opérations (au cas par cas, notamment dans le négoce, sont facturées en taux
all-in).
Risque juridique : malgré les corpus ; les réglementations et les lois des
pays acteurs s’appliqueront en cas de litiges. La nécessité d’avoir de bons
conseillers juridiques est primordiale notamment pour les questions liées
aux garanties.
Fraudes,
Saisies arrêts,
Qualité de rédactions,
Etc…
Risque Pays / Politique : lors de la mise en place d’une stratégie sur les
moyen et long termes, en lien avec la direction des engagements/risques,
une analyse économique et politique d’un pays et d’une zone doit être
conduite avant tout engagement sur une ligne pays et une ligne de
contrepartie (FI & corporates).
Dans une l/c avec incoterm CIP, le b/l doit indiquer que le fret est payable à
destination ? Oui Non
Hormis les aspects techniques, quels sont les autres aspects à analyser par
un back-office avant la validation d’une transaction ?
L/C export
IRU
QUESTIONS ?
REMARQUES, OBSERVATIONS,…