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Publié il y a 11 ans
Le conseil de Jean-Claude
Seule garantie possible : négocier une remise documentaire liée à la
présentation d’une traite avalisée par une banque de premier rang.
Repère
Définition du crédoc
Il s’agit d’une opération par laquelle une banque dite « banque
émettrice », s’engage à la demande de son client appelé « donneur
d’ordres », à régler à un vendeur dit « bénéficiaire » un certain montant,
à un terme convenu, avant une date déterminée, contre remise de
documents conformes prouvant la bonne exécution de la livraison ou
des prestations.
Le crédit documentaire est transmis par une banque dite
« notificatrice » qui n’est pas obligatoirement celle du bénéficiaire.
À l’exception notable du virement Swift accompagné d’une lettre de
crédit standby, le crédoc est le seul moyen de paiement
garantissant à l’exportateur une certitude quasi totale de bonne fin
d’encaissement, à condition bien entendu d’en respecter les règles.
Notons que la vraie lettre de crédit est révocable. Pour éviter les
fraudes, il est donc essentiel de toujours vérifier « le champ 40 E »
d’un message Swift de crédit documentaire et de s’assurer que le
crédit est bien soumis aux RUU de l’ICC. En effet, l’ICC ne reconnaît
pas les lettres de crédit. Par conséquent, un crédit qui
mentionnerait « Other » dans ce champ serait très
vraisemblablement une lettre de crédit révocable.
Fondements juridiques
Au début du XXe siècle, de nombreux pays avaient leur propre
réglementation en matière de crédit documentaire : en France, par
exemple, « Les Clauses et modalités applicables aux ouvertures de
crédits documentaires » (Union syndicale des banquiers de Paris et
de province, 1924).
C’est en 1933 qu’apparaissent pour la première fois les Règles et
usances uniformes relatives aux crédits documentaires (RUU) de la
Chambre de commerce internationale (ICC).
À ce jour, le crédit documentaire est réglementé par les RUU
publication 600 de l’ICC, entrées en vigueur le 1er juillet 2007.
Attention toutefois, quelques pays ont inséré dans leur Code de
commerce un certain nombre d’articles traitant du crédit
documentaire (Égypte, Tunisie, Russie, par exemple) certains de ces
pays font référence aux RUU dans les articles en question, d’autres
non.
Attention également à la Chine : « The Provisions of the Supreme
People’s Court on Some Issues Concerning the Trial of Cases of
Disputes over Letter of Credit », promulguées le 24 octobre 2005,
sont entrées en vigueur le 1er janvier 2006 et sont dans certains
aspects incohérentes avec les RUU 600 de l’ICC. Par exemple,
l’article 1, champ d’application, autorise la révocation du crédit
documentaire, ce qui est en contradiction avec les RUU 600 qui
rendent ceux-ci irrévocables.
Le conseil de Jean-Claude
Entre les risques de réserves et les risques de litiges, il est
essentiel, pour l’exportateur/vendeur, de se doter d’outils de gestion
efficaces. On ne le répétera jamais assez : en matière de crédit
documentaire,
il faut être très directif.
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