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15/09/2014
Nous sommes tous contribuables, que nous le voulions ou pas. Exemples : transport en
commun (taxe sur la valeur ajoutée pour le client en achetant le billet >< subventions pour la
S.N.C.B.), taxe payée sur la consommation (T.V.A sur la nourriture), etc.
IPP est un impôt direct Impôt des personnes physiques. L’IPP possède un rapport avec les
obligations des contribuables. Il s’agit d’un impôt établi sur la base d’une déclaration à
laquelle personne ne peut s’y soustraire. Elle est d’ordre public et elle implique une obligation
de résultat.
Chaque contribuable doit déclarer avec exactitude ses revenus ou autres ressources pour
qu’elles soient soumises à l’impôt ou à la taxe. Le contribuable doit donc remplir sa
déclaration fiscale. Il y a 2000 ans, le censeur recevait les déclarations des citoyens romains.
Il s’agissait d’une déclaration sous serment Obligation de résultat.
La Cour de cassation (= plus haute juridiction du pays) a écrit et a donc décidé que toute
inexactitude dans une déclaration fiscale devait être considérée comme fautive et comme
telle susceptible de donner lieu à un accroissement d’impôt voir à une amande >< Droit social
par exemple. Le facteur humain n’est donc pas mis en avant dans le raisonnement de la cour
de Cassation.
Pensée stoïcienne – Il s’agit du seul courant où toutes les fautes se valent. En effet, ce
courant philosophique grec très austère place l’éthique en avant. Toute faute est une
faute ; il n’y a pas de petites, de moyennes ou de grandes fautes. Il y a une égalité de
toutes les fautes. Exemple : « je suis un petit peu en retard ».
= Théorie de l’égalité de toutes les fautes est celle de l’obligation universelle de résultat.
Tout est d’ordre public = la manière dont le contribuable rempli son devoir est acceptée ou
refusée. Nul ne peut ignorer la loi.
22/09/2014
Quelles sont les recettes de l’état ? Si nous observons un tableau reproduisant le rendement
ou C.A. réalisé avec chaque variété d’impôts (de taxes), il apparaît évident que ce dernier
dépend en grande partie de l’impôt sur le revenu, et en particulier de l’I.P.P. L’I.P.P est une
notion extrêmement récente. En effet, elle ne date pratiquement que du 20 ème siècle car il
demande une administration extrêmement bien organisée.
Y-a-t-il ou non toujours eu des impôts ? oui. L’impôt existe donc depuis que l’histoire existe et
même avant. Il est avant tout la fable de la part du lion il n’y a pas d’organisation sociale
(ou animale) sans qu’il n’y ait de prélèvements obligatoires qui ne permettent à la société de
s’organiser. Exemple : nous ne sommes réunis ici que par le fait que les impôts soient
payés (routes, railles, écoles, etc.). Néanmoins, la fable est déjà la deuxième étape du
raisonnement. La première étant « le gros poisson qui dévore le petit ». Il y a des prédateurs
et des proies mais l’impôt est prélevé entre prédateurs (entre prédateurs contribuables). A
l’origine cependant, l’impôt est prélevé à l’extérieur. Nous en avons d’ailleurs encore des
traces historiques : les huns (dont Attila surnommé le « fléau de dieu »). En effet, on ne parle
d’impôt qu’à partir du moment où il est intérieur (= au sein de la communauté, de la meute)
et non pas lorsqu’il s’agit de prélèvements sur les ressources de peuples tiers. Il faut donc une
économie qui fasse des prélèvements internes pour avoir des impôts. Ces dernies serviront
avant tout à protéger cette communauté (= armes de chasse, clôtures ou palissades, veilleur
de nuit à l’entrée de la grotte, etc.).
Sur quoi va-t-on le prélever à l’origine ? Si l’impôt finance les armes ou les palissades, alors
qui va devoir payer cette arme ou cette clôture ? Et ce avant même de faire payer les
membres de la meute. Les taxes les plus anciennes sont organisées. La douane : il s’agit
d’une taxe extérieure élaborée au-delà de la prédation (= droit de douane) lorsqu’un tiers
extérieur de la communauté va proposer des biens aux membres de la meute (= importation
de biens). En cas d’interdiction totale, on parlera d’autarcie (= se priver des ressources des
tiers). Elle consiste à « fermer » la cité et à payer les armes pour la défendre. Il s’agit d’une
taxe proportionnelle à la marchandise : on regardait ce qu’il y avait dans le chariot, on pesait
tout et on fixait un prix à payer qui était prélevé du bénéfice réalisé par le commerçant
cette taxe est « tangible », on peut la « toucher ». Les droits de douane supposent quelle
situation avec les voisins en générale ? La paix. Sans cela, plus personne ne sort pour chasser
et il n’y a plus de commerçants. Exemple : un montagnard veut du poisson. Il suffira de
vérifier la quantité de poisson et de prélever une taxe sur la quantité en proportion du poids.
Les impôts vont donc être prélevés à l’intérieur.
Notion quantifiée de l’impôt alors qu’à l’origine la notion d’impôt est beaucoup plus vaste et
chacun doit y contribuer. Les tout premiers impôts internes (passé la part du lion) dont
chacun doit y contribuer avec une manière pour les hommes et une manière pour les
femmes : il s’agit de l’impôt du sang (qu’ils paieront de leur vie) pour les hommes et
l’obligation du renouvellement des générations pour les femmes + des prélèvements d’autres
impôts en nature (= fabrication de ses propres armes, etc.).
C’est seulement lorsque l’économie devient monétaire qu’il est possible de prélever des
impôts en numéraire. Il s’agira avant tout de taxes prélevées sur le capital malgré les mots
utilisés. Il faut faire attention car la terminologie fiscale est un jargon au sein du jargon
juridique (= mots ayant des sens extrêmement particulier et variant d’un pays à autre).
Le tributum est l’impôt originel des citoyens romains. Ce n’était pas du tout un impôt sur le
revenu mais un impôt sur le capital. Cette contribution payée par les citoyens de la Rome
antique servait à financer l'armée. Attention, une contribution directe est basée sur des flux
de revenus. Ce qui n’est pas le cas à l’origine car il n’y a rien de plus compliqué que
d’observer les flux impossibilité d’observer les opérations fugitives qui ne laissent pas de
traces >< 17 juillet 1975 sur les pièces justificatives (comptabilité). Il est connu depuis très
longtemps qu’un flux de ressources pourrait apporter beaucoup plus qu’un simple capital
il ne contribue à une fortune que si il est travaillé.
On ne pourra jamais tout à fait mesurer les flux. Les impôts vont donc se borner à mesurer
des instantanés. L’impôt peut, dans ce cas, être déclaré et contrôlé. Exemple 1 : on pèse la
cargaison du chariot. Une taxe sera par la suite prélevée en fonction du poids. Exemple 2 :
lors du règne de l’empereur Auguste, 1% sur toutes les ventes des produits du marché lui
était dû (ancêtre de la T.V.A ?) tout cela est mesurable. Les personnes les plus aisées ont
toujours été celles qui ont une propriété immobilière. En effet, en ce qui concerne le
commerce, il suffit que ce dernier s’arrête pour qu’il n’y ait plus de source d’impôt. A
l’inverse, un immeuble est une source inépuisable d’impôts et de taxes en tout genre. Mais
qu’est-ce que la propriété ? Cette notion date de notre ère. Auparavant, il y a le bien qui est
le mien mais il n’y a pas de notion abstraite de propriété. L’appropriation finale est celle de la
consommation (= avec cette craie, je fais ce que je veux). Il y avait des gardiens de troupeau
mais ce n’est pas son troupeau. Il y avait donc une forme de collectivité et c’est un stade très
avancé du processus économique.
En ce qui concerne les impôts, ce n’est pas la source des ressources qui compte mais les
ressources qui font l’objet d’un prélèvement. Il y a des ressources très facile à déclarer.
Exemple : le champs (source = capital), blé (= revenu).
Il était très facile de compter les têtes de bétail ou encore le nombre d’esclaves travaillant sur
les champs. A l’époque, cela était déjà la masse salariale. Le salaire est, au départ, une ration
de sel (conservation des aliments, lutte contre la déshydratation, etc.). Néanmoins, seul
l’exploitant connaît tous ces détails. Il doit donc déclarer tout cela et on va prélever un
tributum sur l’ensemble des indices de fortune ou d’aisance, c’est-à-dire sur ce qui est
mesurable.
Le château coûte, l’appartement rapporte. Il vaut mieux avoir un petit jardin prolifique qu’un
grand désert. La valeur des immeubles, en capital, sera donc estimée en fonction des
récoltes.
De plus, les fluctuations ont tendance à converger et à se réduire vers les moyennes la
valeur en capital d’un immeuble sera calculée avec la méthode des rendements décroissants.
En uniformisant un revenu moyen, une moyenne pourra être établie en fonction des années
loi des grands nombres. Exemple : récoltes fortement fructueuses suivies d’une année de
maigres récoltes, ainsi de suite. Il y a déjà une notion de revenu mais pas nécessairement
d’un impôt sur les revenus.
Art. 1107 : Les contrats, soit qu' ils aient une dénomination propre, soit qu' ils n'en aient
pas, sont soumis à des règles générales, qui sont l'objet du présent titre.
Les règles particulières à certains contrats sont établies sous les titres relatifs à chacun
d'eux; et les règles particulières aux transactions commerciales sont établies par les lois
relatives au commerce.
L’impôt sur le capital est redoutable d’un point de vue économique s’il ne correspond pas à
une source de ressource. Jusqu’en 1860, au moyen-âge, les seigneurs prélevaient la dime (=
un dixième). Après la récolte, il fallait renvoyer un dixième de ce qui se retrouvait dans les
silos. Cela reste bien entendu un instantané. Dîme = redevance du moyen-âge, en nature ou
en argent, portant principalement sur les revenus agricoles destinée à permettre l'exercice du
culte par l'entretien du clergé et des lieux de culte, et à fournir assistance aux pauvres. Il
s’agit d’un montant brut or le revenu suppose un bénéfice. Il n’y a pas d’impôt sur le revenu
car c’est une taxe détachée de toute notion de bénéfice = les récoltes reviennent chaque
année, certes, mais elles ne généreront pas une plus-value.
En 1960, cette période est marquée par un excellent niveau de vie au deuxième siècle de
notre ère car tout le monde possède à boire et à manger de bonne qualité. On ne retrouvera
ce même niveau de vie du deuxième siècle (= même niveau de production économique) qu’en
2014. Depuis, on stagne avec le même type de taxes et d’impôts. Economiquement, le
système n’est pas très bon.
Aujourd’hui, nous nous préoccupons d’instaurer un grand marché intérieur dont les
frontières sont celles de l’U.E. En 1869, quelles frontières convoitait-on pour instaurer un
grand marché intérieur ? Le marché Belge, qui était une grande ambition voir un rêve.
« Anciennement », il y avait une multitude de taxes locales, la plupart étant communales et
consistaient en des prélèvements sur le transit, l’entreposage ou la vente de marchandises.
Eventuellement sur la propriété. Exemple : impôt sur les portes et fenêtres dont l’assiette
était établie sur le nombre et la taille des portes et fenêtres. Il ne touchait ainsi que les
propriétaires, et introduisait une sorte de proportionnalité, les plus aisés payant également
plus d'impôts. Il existait une multitude de taxes du genre. De même, plus un bien circulait,
plus il était taxé (entreposage, transit, etc.) ce qui signifiait que toute la fiscalité était faite
d’une addition de taxes partielles et qui frappaient directement le développement
économique (construction de biens ou circulation de marchandises). Toutes ces taxes étaient
des freins au commerce. Une loi a donc abrogée toutes ces taxes locales d’origine
économique en stipulant qu’il fallait lever tous les freins à la circulation intérieure des
marchandises et qu’il fallait encourager les entreprises à croître en ouvrant leur marché (au
lieu de toutes produire la même chose). En 1957, on parlera d’un marché commun
(communauté économique du charbon et de l’acier en 53 qui donnera naissance, bien plus
tard, à l’Union Européenne). Il a donc fallu remplacer toutes ces taxes locales par quelque
chose qui n’entrave pas comme telle la vie économique.
L’état a donc ressuscité le système de l’impôt immobilier romain mais il considère le revenu
potentiel plutôt que le revenu en capital des immeubles. Le grand progrès en 60 et d’en
revenir à une déclaration comptable comparable à celle du censeur, en estimant les récoltes
voir les loyers des immeubles.
Cependant, nous n’avions pas encore l’impôt sur le revenu moderne à cette époque.
29/09/2014
L’instauration d’un marché unique à l’échelle du pays vers 1960 a permis l’abolition de toutes
ces taxes locales qui entravaient la circulation des marchandises dans le pays = Abolition des
douanes intérieurs mais maintient des douanes extérieurs.
Un bon impôt est un vieil impôt c’est-à-dire un impôt qui est supportable et qui a fait ses
preuves. C’est le cas des impôts sur les immeubles (instauration de l’impôt immobilier) qui
sont intéressants par leur ancienneté, leur efficacité et par leur convergence en ce qui
concerne la notion d’impôt sur le capital (immeuble) et d’impôt sur le revenu (loyers).
L’avantage d’un immeuble d’un point de vue fiscal est que cet immeuble ne bouge pas. A
l’origine, la notion de propriété n’existe pas (impôts sur les possessions immobilières).
L’impôt sur le capital : il y a une nécessité d’appliquer un impôt uniquement sur des éléments
tangibles et donc quantifiables, vérifiables. Un immeuble est certes tangible et mesurable
mais encore faut-il lui donner une valeur comme base de l’impôt or que vaut un immeuble ?
Un immeuble possède une très faible valeur s’il ne génère pas de revenu. Comment fixer une
valeur en capital ? Exemple : le prix minimum demandé pour un certain nombre
d’immeubles aux Etats-Unis, en Espagne ou encore dans certains villages en Sicile est de 1
euro. Et ce pour plusieurs raisons. Aux Etats-Unis, ce fût à cause du « fort clossure gate » où
une très grande quantité de saisies immobilières à charge de personnes qui ne pouvaient
plus rembourser leur crédit hypothécaire ont été remises sur le marché et proposées à 1 $
(ou 1 €). En Italie, la raison était tout autre. En effet, un clan entier a quitté le village mais la
vie économique ne s’y est jamais vraiment rétablie. C’est de là qu’est venue cette idée de
vendre des immeubles à 1 € moyennant l’engagement de la part de l’acquéreur de faire des
travaux de restauration. Cette élasticité des valeurs des immeubles indique donc une
approche strictement économique de la situation en considérant que le capital n’a d’autre
intérêt que les revenus qu’il peut générer. Un immeuble possède une très faible valeur s’il ne
génère pas de revenu.
Le tout premier impôt immobilier
A partir d’une valeur en capital cependant, une valeur en capital suppose une valeur
vénale (+ suppose être vendu) à condition qu’il y ait un marché efficient. Un marché efficient
est un marché dont les prix ne sont pas altérés par des facteurs étrangers au marché. A
l’origine, il n’y a guère de marché efficient et la propriété strictement privée n’est pas encore
très répandue. Comment fixer une valeur en capital ? Exemples : pour un immeuble
contemporain (indépendamment des prix de vente du marché) ou pour une action de
société. Quels seraient les critères pris en considération ? Combien seriez-vous prêt à
dépenser pour acquérir tel bien générateur de revenu ? Quelle méthode adopteriez-vous ?
Les loyers expriment le rendement d’un bien. Pour savoir ce que vaut un facteur de
production, il faut capitaliser les rendements espérés, c’est-à-dire calculer le nombre
d’années d’utilisation avant l’épuisement de la source des revenus. Le capital est donc un
multiple du revenu annuel (= méthode des rendements décroissants).
Quand il s’agit de vendre un bien, l’acheteur et le vendeur sont particulièrement attentifs à
l’espérance de revenu sans crainte que cette même accumulation des revenus soit source de
prélèvements par l’état.
L’habitation n’est pas un immeuble au départ, c’est-à-dire avant le développement des villes.
Un immeuble génère des récoltes ou du pâturage (= élevage) avec des rendements que
l’exploitant connaît. A l’inverse, l’état a du mal à les évaluer. La valeur en capital déclarée au
censeur (= recensement des personnes et des biens) est le résultat d’une évaluation des
revenus successifs ou même d’un lissage des revenus observés pendant un certain nombre
d’années. L’ensemble tend à s’équilibrer : une année l’exploitant effectue de bonnes récoltes,
l’année suivante des mauvaises, ainsi de suite.
En 2014, l’évaluation de revenus immobiliers résulte encore d’une estimation forfaitaire par
point de comparaison sans mesure exacte du revenu lié à chaque parcelle de propriété (dans
la majorité des cas).
Les douanes, l’impôt immobilier, les accises (sur le mazout, l’alcool, etc.) servent à financer
l’Etat. Les objectifs convergent. Il s’agit d’une variété de taxes intérieures appelées à orienter
des comportements (décourager les comportements).
Les accises sont les taxes qui illustrent le mieux une citation (= définition de l’impôt) de
Colbert selon laquelle l’imposition consiste à plumer l’oie en récoltant le maximum de
plumes avec le minium de cris, selon lui. Si vous tuez l’oie, vous pouvez la manger mais vous
n’obtiendrez qu’une seule récole de plumes. Les accises sont donc les plumes de l’oie ou la
laine du mouton que chacun de nous devient inévitablement. Nous sommes tous des
moutons et des oies à cet égard. Les accises sont efficaces à condition de ne décourager
qu’un peu. Dans notre pays, il y a énormément de fumeurs et encore plus de buveurs. Il faut
donc faire en sorte que le poids de la consommation des produits nocifs ne finisse pas par
altérer toute la santé publique. Encourager /décourager les comportements pour maintenir
une recette fiscale qui est celle de la dissuasion intérieure. Exemple : un policier sans souffle
dissuasion extérieure = douanes.
En ce qui concerne notre impôt immobilier, les besoins de l’état vont commencer à se
manifester de manière croissante. Peut-être pas dans tous les états du monde en même
temps, mais dans tous ceux qui grandissent. Au 19 ème siècle, on « invente » toute une série
de pays tels que la Belgique, l’Italie ou encore l’Allemagne. Exemple : Les Etats-Unis, à
l’époque très fragmentés, se contentaient uniquement des impôts dont on a parlé
précédemment ce qui n’est pas le cas des grands états qui vont s’en trouver amélioré. A
partir du moment où les états croissent, comment augmenter de même les recettes fiscales ?
En effet, l’état doit effectuer, entre autre, des dépenses en infrastructures tels que les
chemins de fer dont l’extension profite à l’économie mais représente également un coût. Le
principe concernant des ressources répétées liées à l’activité professionnelle a été adopté en
1913 partant du constat qu’il faut beaucoup plus de ressources pour faire fonctionner l’état
les accises ont une limite. En effet, un plafond est atteint à un moment donné. De plus, en
ce qui concerne les douanes, les frontières s’allongent et les marchés s’unifient. Ce qui
signifie que ce que l’on gagne en frontières (droits de douane) est perdu en nombre de
frontières
L’impôt immobilier est donc s’en doute le meilleur rendement depuis le temps.
Transmission du patrimoine
Toujours dans l’optique du mesurable, un patrimoine qui passe d’un défunt à ses héritiers est
mesurable. Et cette transmission a pratiquement toujours existé dans l’histoire et ce
d’ailleurs au taux de 5 % dans l’antiquité romaine. Antérieurement, il était immoral de
prélever des impôts sur la transmission de biens entre personnes liés jusqu’au 12 ème degré.
Cependant, Napoléon a supprimé les degrés allant de 5 à 12. Au-delà, les parents sont donc
considérés comme étant des étrangers et les droits de succession s’appliquent.
Associés/actionnaires
Qui est le contribuable ? L’associé, l’actionnaire de la personnalité juridique pour qui la
personne morale existe.
En droit public, l’impôt serait dû par tous les destinataires de service public >< actionnaires,
associés.
Les seuls contribuables seront les actionnaires en la matière et non à charge de la société. En
effet, les revenus de la société seront censés être distribués et c’est donc l’actionnaire, en
tant que personne physique, qui paiera une taxe portant sur les revenus qu’il est supposé
avoir retiré de la société. Les fonds propres (= mesurables) est le capital qui a été souscrit
chez un notaire, par un notaire et qui est rendu public par une inscription au Moniteur belge
on prend donc ce que l’on appelle abusivement les fonds propres en supposant que la
société ne poursuivrait pas son activité ou en tout cas que l’actionnaire-associé se
désintéresserait de la société s’il n’en tirait pas un rendement de 5%/an. Si les actifs d’une
société génèrent 5%/an, alors le législateur supposera que l’actionnaire a une récolte de
5%/an. On ne taxe donc pas la société sinon les actionnaires n’auraient qu’à thésauriser dans
la société 5% des dividendes distribués ou pas. L’impôt est prélevé sur l’associé.
Taxe mobilière (= T.M)
La taxe mobilière est d’office de 30% (= forfait)
Entre 1917 et 1930, l’impôt a assez bien été accueilli car on était dans une décennie où tout
se passait bien. Exemples : les actions montaient allégrement, toutes les sociétés étaient
rentables, il y avait énormément de chantiers, une croissance fulgurante de l’économie, ainsi
de suite. Tout le monde trouvait donc cela très supportable jusqu’en 1930.
En effet, le lundi noir d’octobre 1929 a plongé l’économie mondiale dans une profonde
récession. Comment donc prétendre qu’il y avait d’office un rendement de 5% des fonds
propres si l’économie s’écroule ? Le législateur a donc fait marche arrière et s’est borné à
appliquer la taxe mobilière sur une notion comptable du bénéfice (mais tellement difficile à
mesurer). En effet, les sociétés non cotées ne publient pas leurs comptes. Il faut donc
confirmer le montant par la déclaration (= la cédule) de ses revenus mobiliers.
Taxe professionnelle
Il s’agit de la taxe à charge de ceux qui vivent des revenus de leur travail. Le revenu du travail
est très facile à mesurer aussi dans le temps : rien n’est plus facile pour l’état de connaître les
revenus. Il y a donc tout intérêt à déclarer les revenus versés car s’ils ne sont pas déclarés, le
contribuable devra payer les montants sur ces revenus non déclarés. Mais attention à
l’économie souterraine/grise. Comment mesurer les véritables revenus d’un coiffeur ? Par
rapport à un indépendant de ce genre, il y a en effet peu de fournitures d’entrées et de
sorties.
En ce qui concerne la taxe foncière, elle est basée sur le croisement de la cellule des revenus
immobiliers avec celle du cadastre Le cadastre est la cartographie du pays par parcelle
de propriété correspondant à chaque fois à un revenu théorique, la taxe mobilière aux
dividendes et les revenus professionnels sont connus d’avance.
6/10/2014
Les sanctions et les amandes sont des mécanismes intéressant pour augmenter la sincérité
du contribuable c’est-à-dire pour l’amener à déclarer avec plus ou moins de sincérité ce qu’il
pense ne pas pouvoir soustraire à la vue des administrations. Avant, il était même très
intéressant de déclarer tout ce qui devait l’être : dans la république romaine, le droit de vote
et le rôle dans l’armée étaient conditionné par le niveau d’impôt payé. Exemple : cavalier au
lieu de fantassin. Cependant, il est très difficile d’y voir la possibilité d’un progrès en 2014.
En effet, le régime censitaire (= droits liés au niveau d’impôt) a été abrogé en Belgique en
1893.
Les revenus se régénèrent beaucoup mieux que les bâtiments. L’assiette fiscale est donc
beaucoup plus intéressante. Comment faire pour en avoir une substance contrôlable ? La
capitation des charges fiscales. On observe que le contribuable n’était finalement qu’un
instrument de l’impôt à savoir un vecteur de paiement car l’impôt prélevé sur cet élément
tangible et mesurable. Le nombre de fenêtres, de portes, de kilos de sel, de nombre de têtes
de bétail, le nombre d’esclaves ou encore de domestiques, tout cela est tangible et
finalement le contribuable n’était qu’un officier payeur d’un montant déterminé sur ces
bases objectives. L’impôt sur le revenu s’impose et l’on fait du contribuable la personne à la
base de l’impôt. « Capitation » signifie « par individu ».
Margaret Thatcher avait eu l’idée de remplacer les impôts dits « réels » par la capitation.
L’idée était donc de répartir l’impôt en fonctions des consommateurs des services publiques,
c’est-à-dire par nombre d’individu, par capitation.
Ce système est rationnellement fondé, mais politiquement intenable (impolitique selon
Châteaubriant). Exemple : un châtelain vit seul dans son château. Ce ne sera jamais qu’un
individu avec deux pieds qui foulera les pavés de ses semelles ; 1 seul consommateur d’eau
ou d’électricité. A l’inverse, 5 personnes vivant dans un appartement aura pour conséquence
5 personnes qui vont battre les pavés de leurs semelles. Les 5 personnes coûtent plus en
services publiques il use une fois les routes or il est tout seul donc il paie une taxe par tête
alors que en ce qui concerne les 5 colocataires, ils usent 5 fois plus les routes donc ils
paieront 5 fois plus la taxe par tête. La taxe par capitation est proportionnelle à l’utilisation
des services publiques. Il n’y aura jamais une déclaration globale capitée c’est-à-dire relatant
le flux de revenu d’un individu pendant un an.
Nous n’enlevons donc rien aux anciennes taxes mais on en ajoute de nouvelles qui rompent
avec ce passé en frappant justement les éléments qui n’étaient pas perceptible ou
mesurables auparavant. On part de l’idée qu’il y a 3 catégories de contribuable dans la vie
économique.
Les propriétaires immobiliers (les plus anciens) : Les propriétaires fonciers seront
soumis à la taxe foncière et non immobilières. Il y a 3 catégories d’immeuble : ceux
par nature (bâtiment, arbre), (par destination) = immeuble par attache à la
perpétuelle de demeure (tableau, banc) et immeuble incorporelle (ex : hypothèque) =
immeuble pour le droit civil or garantie sur un immeuble. Attache à la perpétuelle
demeure (non soumis à l’impôt) et par destination (soumis à l’impôt immobilier). Une
hypothèque est un immeuble
Un fond de terre est un immeuble par nature et l’hypothèque (droit sur un immeuble)
est un immeuble. Une taxe foncière est sensée atteindre les propriétaires des terres.
Cependant, on remarque bien que le monde n’est plus agricole comme il l’était avant.
Taxe foncière sur les revenus théoriques des immeubles = récoltes.
Viennent ensuite les employeurs et leur personnel. Les uns et les autres vont chacun
constituer une catégorie fiscale
Les employeurs sont censés être des entreprises revêtant la forme d’une société de
capitaux et vivant donc du partage des bénéfices. La part des bénéfices distribuée
étant le dividende (= titres d’emprunt rémunéré par des intérêts). Différents revenus
sont appelés « mobiliers » et la taxe appliquée à ces revenus sera mobilière.
Le prolétariat est constitué de tous ceux qui n’ont aucune autre ressource que les
ressources de leur travail. La taxe professionnelle recouvre bien entendu les
travailleurs sous contrat d’emploi (ou de travail) et les indépendants
Chaque catégorie de revenu provient donc d’une autre catégorie de contribuable. I.C.P =
« Super taxe » = le mot taxe convient assez mal car ce mot évoque quelque chose de
différent de l’impôt sur le revenu qui ne répondrait pas au même règles, on parlera donc
plutôt d’impôt complémentaire personnel ou personnel complémentaire = I.C.P. personnel =
contribuable. Cet I.C.P est un correctif à la taxation plane ou lisse des différentes catégories
des revenus. Complémentaire car il y a un côté dérogatoire pratiquement marginale.
La taxe foncière poursuit le système des impôts prélevés sur le revenu cadastral depuis 1860
en remplaçant les différents octrois. Le contribuable va additionner ses différents immeubles
dans le pays. La taxe immobilière est un peu plus délicate (sur la base de la déclaration
souscrite). L’impôt des sociétés n’a pas été introduit avec l’impôt sur les revenus. Il existe
depuis 1962 mais avant, il n’y en avait pas.
20/10/2014
Jusqu’en 1962, il n’y avait uniquement qu’un impôt sur les personnes physiques et pas
d’impôt sur les sociétés même si les sociétés génèrent certes un revenu la part du capital
d’un associé ou actionnaire lui offre un rendement brut de 5% par an. Il s’agit d’un système
extrêmement ancien car l’impôt, déjà au sens romain, était calculé sur une base d’une
évaluation forfaitaire de ce genre mais sur des récoltes et non des dividendes. Pourquoi ?
Cela tend à éviter que les bénéficiaires de dividendes ne puissent différer le moment où ils
paieraient leur impôt en utilisant leur société comme une caisse d’épargne. Les revenus
provenant d’une société doivent être imposés quel que soit la répartition de ces revenus,
c’est-à-dire qu’ils soient distribués ou non.
D’où l’idée d’un forfait lui-même soumit à une taxe uniforme de 30%. Cependant, l’impôt de
ces sociétés lui-même se sera instauré qu’en 1962.
En 1962, il n’y a pas de vive opposition quant à l’imposition des sociétés. L’introduction du
mot « physique » permet de discerner l’impôt des personnes physiques de l’impôt qui serait
dorénavant appliqué aux sociétés.
L’idée de l’impôt des personnes physique était d’introduire une forme de justice distributive
ou isonomie (origine grec). Il s’agit d’un sens bien précis dans la recherche de l’égalité. En
effet, l’égalité est une notion extrêmement abstraite. Exemple : Gérard Depardieu est très
content d’être un résident russe où il est taxé à un taux de 10% au lieu de 55% en France. La
Russie applique un taux uniforme de 13% sur tous les revenus des personnes physiques et
tout le monde est soumis au même taux. Mais est-ce égal pour autant ? L’égalité purement
géométrique = la flat taxe « Taxe plate » car toujours la même et pour tout le monde.
L’impôt au même taux pour tout le monde possède l’avantage de réduire la tentation de se
dérober de la taxe. Pourquoi fuir pour éviter un impôt de 13% ? Il y a donc une certaine
efficacité. En 1996, une flat taxe de 20% sur tous les revenus a été proposée aux Etats-Unis
aux élections présidentielles.
La notion d’isonomie est proche de « norme ». Il s’agit à la fois d’un mot abstrait qui désigne
la règle qui s’applique au sein d’un groupe mais en partant de l’idée d’un partage
exactement comme une part de gâteau « Iso » = part ou norme qui doit être égale mais
égale dans toutes les directions et non pas uniquement sur l’égalité arithmétique ou
purement géométrique. Il faut une égalité distributive. Du point de vue fiscal, il faut se
demander qui est à même de contribuer aux services publics. Par exemple, qui empruntent
les routes ? Pour emprunter les routes, il faut un véhicule et il faut donc des moyens. Celui qui
a les moyens d’acquérir un véhicule et donc d’emprunter les routes sera invité à contribuer.
Paiera plus qu’un simple piéton. Cette notion d’utilité marginale va développer une idée à la
base de l’impôt complémentaire personnel, à savoir de la croissance de l’impôt commentaire
personnel. Dans le nécessaire, voir l’utile, on ne contribue pas il y a donc un seuil
d’imposition ou un minimum imposable. Les impôts ne commencent à s’appliquer qu’à partir
du moment où les revenus de l’individu lui permettent l’autonomie. L’un des quasis derniers
pays où ce principe est mis en œuvre, c’est-à-dire l’idée que les contribuables ayant les
revenus les plus élevés contribuent pour une plus grande part à l’IPP est la France.
L’égalité serait donc celle de la capacité contributive et de la disposition à contribuer
(tranches, hauteur des revenus). On va dorénavant additionner ce qui était avant imposé
séparément jusqu’en 62 Additionner les différents revenus, additionner au sein du pays les
contribuables résidents et additionner du point de vue mondial.
Pour que l’impôt transpose l’objectif d’isonomie, il faut qu’au sein d’un même territoire, il
frappe de la même manière chaque catégorie de revenu (= additionner donc) et doit
s’appliquer à l’addition des revenus quel que soit la provenance dans le monde.
Un impôt s’appliquera toujours au revenu du pays dans lequel il est perçu. Chaque pays, à
partir du moment où l’on parle d’IPP, considère qu’il n’y a qu’un seul état de résidence
fiscale. Un individu peut donc avoir plusieurs nationalités mais il ne pourra avoir qu’un seul
état de résidence fiscale. Du point de vue juridique, il n’y aura qu’un seul état et ce sera dans
cet étal que l’on le globalisera. Globaliser l’addition des revenus est appelé « globalisation
des revenus ». Non seulement ils sont additionnés, mais ils sont additionnés quel que soit la
provenance dans le monde. On parlera, depuis 1962, de revenu imposable globale (RIG),
global signifiant mondiale (= d’où qu’ils viennent). Tous les pays de l’OCDE procèdent de
cette manière. On quitte l’impôt cédulaire. L’imposition à des tranches successives doit, pour
avoir un sens, avoir une seule accise et non 3 comme tantôt afin que le taux soit vraiment
progressif. Il faut une seule courbe de revenu. Le pays qui procède encore le mieux à la
globalisation est la France. Tout résident fiscal est soumis à l’IPP mais combien des
contribuables paient effectivement l’impôt ? Relativement peu car ce nombre était tombé à
52% étant donné 48% n’atteignent pas le seuil d’imposition. L’impôt sur le revenu des
personnes physiques ne commence donc à frapper qu’un un niveau élevés. Ceux qui ont les
moyens vont donc voir ailleurs et c’est pour cette raison qu’énormément de contribuables
Français se sont expatriés vers la Belgique, le Luxembourg et la Suisse (Monaco non car il y a
une convention entre les deux pays et ils paieront les impôts français de toute façon).
Toutes les administrations veulent identifier avec certitude tous les résidents fiscaux. Même
en cas d’un tour du monde en solitaire, il existe un port d’attache. Exemples : cadres,
itinérants et sportifs professionnels qui voyagent tous le temps et qui ne reste jamais 183
jours dans le pays. D’où la fortune est-elle gérée ? Quel est le lieu de siège de gestion de sa
fortune ? L’administration identifie donc ses résidents et donc ses assujettis à une résidence
sur son territoire car le droit fiscal est territorial droit ou non de rendre obligatoire une
déclaration de revenu de telle ou telle personne en fonction du lien avec le territoire. Sont
soumis de déclarer l’intégralité des revenus mondiaux, soit les personnes physiques ayant
leur domicile et donc leur résidence fiscale dans le pays ou les sociétés qui ont leur siège
effectif de direction dans le pays. Exemple : Thierry Boutsen est un ancien pilote automobile
belge francophone dont son dernier contrat était chez Jordan. Il faisait des allers et retours
entre Monaco et la Belgique. Les avions doivent toujours être signalés. Il y a donc un
aéroport d’attache et tous ses passages sont enregistrés relevé de ses présences en
Belgique. Il aurait néanmoins pu renverser cette présomption en disant qu’il voyage où et
quand il le veut et que rien ne l’empêchait de d’abord atterrir en Belgique pour aller par la
suite atterrir ailleurs. Il pouvait également être facilement démontré qu’il ne passait pas plus
de 60 jours en Belgique et que le critère des 183 jours tombait à l’eau. Mais où est l’endroit à
partir duquel il gère ses intérêts patrimoniaux ?
Il a donné toutes ses interviews à propos de ce nouveau contrat sur la terrasse de son
appartement de Monaco. Cette annonce capitale sur sa vie professionnelle a été faite à
Monaco pour considérer que c’était sa résidence fiscale.
Depuis la 6ème réforme de l’état (= 30 juin 2014), il y a lieu de vérifier également la région du
contribuable. En Belgique, cela est basé sur une présomption. Il s’agit de la même
présomption rencontrée en droit commerciale (art. 1348 du code civil dans lequel il est
stipulé qu’une présomption est un fait inconnu que l’on déduit à partir d’un fait connu).
L’inscription au service de la population d’une commune est le fait connu et la présomption
du fait inconnu étant la réalité de la résidence. Les communes sont censées faire une
vérification de la réalité du domicile. Un inspecteur du quartier est sensé sonner à la porte de
l’endroit indiqué par un nouvel habitant pour vérifier si il y habite réellement.
Mais pourquoi une commune souhaiterait-elle avoir plus d’habitants ? Notamment en ce qui
concerne les additionnels communaux à l’IPP et les taxes communales. Un nouvel habitant
sera de nature à payer taxes locales et additionnels communaux. Certains ont même décidé
de résider dans un endroit sans s’y déclarer dans le but de ne pas payer les additionnels et
taxes très élevés de la commune.
L’administration va donc vérifier où les pénates (= maisons) se trouvent car le droit fiscal est
territoriale. A Bruxelles, la commune fait en sorte qu’elle ne soit jamais perdante soit en
percevant l’IPP de ceux qui sont domiciliés ou en faisant payer une taxe de seconde
résidence (pour ne pas être perdante). Etablir une seconde résidence à Bruxelles ? L’objectif
étant de se domicilier ailleurs pour échapper aux impôts inscription comme seconde
résidence. Il s’agit d’un encouragement indirect à reconnaitre son domicile.
La présomption d’une véritable résidence fiscale est renforcée. Mais ils existent des cas
compliqués tels que les couples faussement séparés. La Belgique a un niveau d’imposition sur
le podium des plus élevés. Exemple : Parmi les 15 ou 20 000 Belges ayant un contrat
d’emploi au Luxembourg, un nombre important s’y domiciliait sans y vivre réellement sous
prétexte qu’ils travaillait du mardi matin au jeudi soir et que le directeur les envoyait à
mission le lundi et vendredi. Ainsi il n’y avait plus d’addition familiale des revenus et la
taxation de chaque conjoint s’effectuait séparément. Un conjoint peut donc déduire une
éventuelle pension alimentaire payé à l’autre sous séparation. Néanmoins, une comédie
judiciaire devant un tribunal de paix est très risquée.
Perte pour l’administration Belge ? On perd beaucoup de recettes à l’impôt des personnes
physiques. En 1964, la Belgique a changé sa loi « La résidence fiscale est établie là où le
contribuable a fixé son ménage ».
Le Luxembourg est resté fair-play par rapport aux pays voisins. En effet, si le Luxembourg
avait vraiment voulu attiré les domiciliations, il aurait aboli ses particularités scolaires. La
langue noyau de l’enseignement est le Luxembourgeois ce qui constitue un frein efficace pour
les fausses domiciliations ; il est donc exclu d’avoir un enseignement obligatoire dans une
école maternel, primaire ou secondaire qui ne soit pas donné à titre principal en
Luxembourgeois. Où les enfants du couple vont-ils à l’école ? Conservation d’une scolarité en
Belgique ? Dans ce cas, le domicile fiscal est bien en Belgique. Ce principe est également
utilisé entre 2 communes Belges.
Lorsqu’un résident fiscal prétend vivre dans une commune, il suffira pour départagée les
deux communes de se demander où les enfants vont à l’école (première question posée). Le
domicile du contribuable sera là où ses enfants se rendent à l’école. 6 juillet 1994 la loi
change donc = instauration d’un critère imparable pour le domicile fiscale selon lequel la
résidence fiscale est établie là où est le ménage du contribuable
27/10/2014
Il y a inévitablement à l’origine des impôts une violence inhérente aux impôts. En effet, il
s’agit d’un prélèvement sur la propriété. La propriété est garantie comme telle et ce depuis le
philosophe anglais John Locke. La violence est un moyen de contrainte, il s’agit de toute
forme d’exécution forcée d’un droit de créance. C’est à cause de cette possibilité de
contrainte que l’impôt est initialement lié au territoire (>< créancier privé). Il s’agit d’un
caractère extrêmement concret. Le percepteur des impôts, sous l’empire romain pouvait
disputer le débiteur dans ses biens ou dans sa personne moyen de contrainte qui restreint
l’impôt au territoire sous contrainte d’un état.
Pourquoi l’Etat américain fait t’il cela ? Premièrement, car la plupart des américains
expatriés sont des cadres supérieurs, des patrons de grandes entreprises, … qui gagnent
beaucoup d’argent et les USA ne veut pas se priver de la somme d’argent considérable qu’ils
représentent à l’égard de l’IRS.
Deuxièmement, Parce qu’ils considèrent que les américains expatriés doivent rester des
contribuables US car ils bénéficient de la « Pax Americana » désignant la paix obtenue dans
le monde grâce à l’hégémonie américaine vers la moitié du XXe siècle, ainsi que le passeport
américain.
Problèmes : La FATCA est en contradiction avec le principe du secret bancaire et a donné lieu
à des débats. Le secret bancaire existe toujours en Belgique et est une modalité qui s’attache
au contrat/secret de dépôts garantie par le code civil. (C’est élémentaire de ne pas se venter
qu’on nous a confier tel ou tel chose… un tableau de valeur dans un coffre par exemple).
Le secret du dépôts sera garantie aussi longtemps qu’il y’aura un code civil.
Ex: Des esclaves économisaient et déposaient la somme à la banque comme ça celle-ci était
garantie par le secret du dépôt et si il arrivai malheur à l’esclave les sommes étaient perdu.
C’était donc pour lui une sorte assurance.
Il y’as eu un conflit très long car les banques suisse devaient dire tout ce qu’ils savaient sur
les clients américain ayant un compte au risque de perdre leur licence bancaire au USA, mais
en fessant cela elles enfreignaient donc leur règles pénale. Car en suisse le secret bancaire et
d’affaire pénale.
L’Europe a mis au point une directive sur la coopérations fiscale qui demande à tous les états
membres de communiquer aux autres états autant d’informations qu’ils en livrent aux états
tiers, telles que celles qu’ils livrent aux USA.
Les banques ne devrons plus rendre compte directement aux états unis mais à leur états
souverain qui lui communiquera les infos au états unis et ceux-ci informeront à propos des
citoyen touchant des dividende et intérêt aux états unis.
En Belgique : lex americana lois a la mise en œuvre d’un accord entre la suisse et usa pour
l’échange d’info sur résident américain
En Belgique, l’impôt des personne physique concernent les résidents belges, c-à-d qui
habitent en Belgique. Il est donc lié à la territorialité et l’Etat Belge ne peut pas demander à
des Belges expatriés de payer l’impôt.
En résumé
Système Américain: impôt à la nationalité et/ou la territorialité, sont donc contribuables:
tous les résidents et les Américains expatriés.
Système Belge: impôt lié à la territorialité, sont donc contribuables: tous les résidents.
En 1962, le législateur décide d’additionner les revenus et de les globaliser en vérifiant bien
que toutes les ressources ont tendance à se renouveler. Il faut donc définir les tranches
d’impôt qui seront applicables sous réserve de la progressivité tous les revenus vont
être globalisés afin de pouvoir appliquer un impôt progressif par tranche. Les impôts ne
peuvent commercer qu’à un certain niveau mais à partir de là, il peut progressivement
monter.
3/11/2014
Globalisation des revenus signifie « addition » des revenus. Il s’agit là d’une condition
sinequanone d’application du taux progressif par tranche. La progressivité de l’impôt qui
tient mieux compte de la capacité contributive de chacun. L’état est néanmoins confronté à
une difficulté : tous les revenus ne sont pas d’une nature telle qu’ils puissent être si non
déclarés, du moins contrôlés. Le système de globalisation couplé à des taux forts élevés (le
taux sur la tranche de revenu la plus élevée était tout de même de 67% dont il faut encore
ajouter l’additionnel, ce qui est énorme) entraîne des difficultés croissantes masquées
jusqu’à la crise économique.
Revenus mobiliers : les revenus mobiliers étaient le grand point faible de la réforme
imposant la globalisation. Les dividendes ou intérêts émanent de valeurs mobilières étaient
représentées, dans un passé pas si lointain, sous la forme papier. Selon l’article 2274, il s’agit
d’une reconnaissance de dette par acte authentique. Sous forme papier, il s’agissant d’un
document à 4 faces : la première étant ornée d’un dessin, la deuxièmes faisait part des
statuts de la société ou encore des conditions d’emprunt, et les deux dernières de petits
rectangles correspondant aux coupons. Il y en avait toujours 30, l’explication des 30 étant
que la durée maximale d’une société était de 30 ans. En effet, l’existence des personnes
morales de droit privée étaient bornées à 30 ans pour éviter la main morte (= patrimoine
définitivement figé). Cela impliquait qu’au moins une fois tous les 30 ans, il fallait se réunir
pour renouveler la durée de la société. La loi du 5 décembre 1998 (à vérifier) a éliminé cela.
Les coupons étaient découpés aux ciseaux ; le titre de créance au porteur rapportant soit
des dividendes soit des intérêts annuels. Les coupons avaient donc le même usage et la
même valeur qu’un billet. Il fallait les présenter au siège de la société, à savoir l’emprunteur,
ou au siège d’une banque mandataire de la société (ou l’émetteur) pour percevoir le revenu.
Il fallait donc avec la conscience de les déclarer ou non. Qu’est-ce que la conscience ? Il s’agit
de mettre la population entière des contribuables en face du mythe de l’anneau de Gygès. En
imposant la déclaration et la globalisation des dividendes et des intérêts payés sur la base de
titres au porteur diffusés de manière inédite dans l’histoire, l’état plaçait le contribuable dans
sa seule conscience pour déclarer ces intérêts et dividendes. Dans une S.A. (société de
capitaux), tous les titres étaient au porteur sauf quelques titres qu’un administrateur devait
déposer en garantie de la bonne exécution de son mandat (5 actions de symbolique). Pour
1000 francs, 5% seulement étaient déclarés et donc retrouvés dans la déclaration à l’IPP.
L’état législateur s’est douté de quelque chose et il y a donc imposé une retenue à la source
chez le débiteur craignant que l’actionnaire ou l’obligataire ne déclare pas tout La société
devait retenir 20% à la source et le verser à l’état.
Revenu immobilier : soit sur la base du revenu cadastral soit du loyer effectivement payé par
un locataire = revenu théorique.
Mais il ne faut pas toujours déclarer le loyer effectivement payé commerçant ou bureau,
ou en tout cas toute personne qui déduit le loyer par un bailleur (voir notes du 08.12.2014).
Un contribuable qui n’a pas vocation à être contrôlé peut tranquillement percevoir ses
revenus divers car il est hautement improbable que l’administration puisse s’en préoccuper.
L’indépendant, quant à lui, sera contraint matériellement de déclarer ses revenus divers en
raison du contrôle possible et même probable de ses revenus. Exemple : un investisseur
réalise régulièrement des plus-values. Faut-il les déclarer ou pas ? Oui est bien entendu la
réponse légale sauf si l’on considère seulement qu’il s’agit là de la gestion normal d’un
patrimoine privé mais l’instabilité des marchés imposent un surcroît de vigilance au père de
famille. Il est hautement improbable qu’en qualité du membre du conseil d’état il soit
contrôlé étant donné que ses revenus sont connus.
Les revenus divers sont les ressources qui pourraient se répéter mais qui n’ont pas obligation
à se répéter sinon on retomberait d’office dans une des 3 autres catégories. Il s’agit du
« reste ». Exemple : produits de spéculation occasionnelle comme une plus-value faite sur un
terrain non-bâti ou sur un immeuble bâti opération purement patrimoniale et portant sur
un patrimoine privé ou encore des prix obtenus par un sportif ou un artiste, par exemple.
Problème de l’an 1 de l’impôt sur les revenus
La plupart des taxes, voir toutes, sont indirectes. L’impôt globalisé constitue la principale
recette des pouvoirs publics. La période au cours de laquelle le revenu est perçu est la période
imposable, c’est-à-dire la matière imposable perçue cette année-là = l’an 1 de l’impôt sur les
revenus. Pourquoi une année ? Tout simplement par rapport au retour de la production, le
soleil revient. Mais quand va-t-on déclarer au plus tôt ces revenus perçus au cours de l’année
imposable ? La déclaration s’effectue en l’an 2. Il faut que la période imposable soit révolue
donc le 31 décembre pour que la terre ait fait un tour complet. L’imposition est la mission de
l’état par rapport à la déclaration, elle peut avoir lieu jusqu’à la moitié de l’an 3. Au cours de
l’an 2, les contribuables déclarent leurs revenus soit en format papier (30 juin) soit via tax on
web vers le 16-17 juillet. Le contribuable qui fait appel à un mandataire (article 1984 du code
civil acte juridique accompli à l’intervention d’un représentant qui agit pour le nom et
pour le compte de quelqu’un d’autre) a en principe jusqu’au 30 ou 31 octobre selon les
années. Cette année par contre, cela est repoussé au 7 ou 10 novembre 2014. Tous les
contribuables ont le droit de déposer la déclaration à la dernière date autorisée sous une
forme ou autre. Avant la reliure, tout ce qui étaient écrit se présentait sous la forme de
rouleaux pour des raisons de facilités (empilement de rouleaux dans un empilement de
losange, pensée à Anne-Sophie <3). Le 30 juin de l’an 3 qui suit l’exercice d’imposition au plus
tard, l’impôt est établi.
L’état fait donc plus que demander le paiement ; il se délibère d’un titre de créance qui
possède la même force exécutoire qu’un jugement du tribunal de première instance. Il ne
s’agit pas d’une simple invitation à payer. En ce qui concerne l’état, si l’impôt n’est pas établi
pour le 30 juin au soir (césure juridique du jour à 00h), alors elle est forclose (plus possible de
faire reconnaître la créance en justice) du droit de réclamer un impôt pour la période
imposable en question. L'administration doit donc procéder à ce qu'on appelle l'enrôlement
primitif dans ce délai. Si ce délais est dépassé et qu’il il y a eu des acomptes sur cet impôt
non établis, tous ces acomptes doivent être rendus au contribuable et il échappe à l’impôt
pour un an (retenu à la source, précompte mobilier sur intérêt et dividende, précompte
immobilier en son temps et précompte professionnel). Tous ces acomptes doivent être rendus
au contribuable, purement et simplement.
Quel est donc le problème de l’an 1 ? La période imposable est l’an 1. Les revenus sont
déclarés au cours de l’an 2 et ces revenus sont imposés dans les cas simples fin de l’an 2 et le
plus généralement à l’an 3. Mais de quoi l’état va-t-il vivre l’an 1 ? Il vit des revenus de
l’année précédente, soit de l’an 0.
Problème ? Il y a aura des ministres fédéraux et des ministres régionaux. De même, il y a des
parlements régionaux et le parlement fédéral. Les ministres nationaux s’occupent de faire
rentrer les impôts en vue d’en donner une grande partie à des ministres régionaux, qui eux
ont le but de les dépenser. Le ministre des recettes et le ministre des dépenses ne dépendent,
même pas de leur mandat, des mêmes assemblées. Il est néanmoins permis d’être
parlementaire au fédéral ou à la chambre et au régional pour assurer une certaine cohérence
grâce au port de cette double casquette une même tête pour réconcilier les impératifs de
chacun des gouvernements. Ce qu’une main prélève, l’autre la dépense et chacun ne doivent
avoir que 5 doigts. Loi spécial de financement du 16 janvier 1989 (3 ème réforme de l’état)
Régionalisation d’une série d’impôts et de taxes dans le but de rendre les régions
responsables d’une partie de leurs recettes. En 1989, les régions se voient attribuée des
impôts qui avaient vocation à revenir à la région en vertu de la localisation, à savoir le
précompte immobilier qui est complètement sorti de l’impôt national. Il est dès lors à l’impôt
régional. Le terrain ou l’immeuble se situe sur une frontière régionale ? Dans ce cas, tout
dépendra de l’emplacement de la porte. L’impôt sur les revenus de l’immeuble reste national
mais l’acompte devient régional. Le précompte immobilier régionalisé perd de ce fait
totalement ses qualités d’acompte. Néanmoins, on garde le nom de précompte mais il est
dès lors un impôt définitif en faveur de la région, de la province et de la commune tandis que
l’état fédéral continue de globaliser les revenus.
Les droits d’enregistrement s’élèvent, en cas de vente de l’immeuble, à 1/8 ème du prix de
vente. L’enregistrement du bail est localisable par l’immeuble.
En ce qui concerne les droits de succession, la mort définitive ne peut être qu’à un seul
endroit. La loi a retenu comme critère la région dans laquelle le défunt a vécu le plus
longtemps au-cours des 5 années précédant son décès.
17.11.2014
Plusieurs niveaux doivent s’entendre à cause d’une particularité de l’état fédéral belge qui ne
se retrouve pas chez les autres états fédéraux = la hiérarchie des normes. Quelle est la
différence entre un contrat et la loi ? Le contrat doit respecter la loi mai aucun contrat ne
peut s’imposer à une loi. Au sommet se situe la constitution fédérale et puis viennent ensuite
les lois fédérales auxquels les décrets régionaux ou cantonaux (= en Suisse) sont
subordonnés.
Ce n’est pas le cas de la Belgique : les normes prises à l’époque par l’état central qui
s’appelle des lois, sont sur le même pied que les normes prises par un parlement, une
assemblée régionale (= « décret » en Wallonie) et il n’y a donc pas de hiérarchie entre une loi
fédérale d’un côté et un décret régionale flamand/wallon ou une ordonnance bruxelloise de
l’autre. Une ordonnance à Bruxelles n’est pas un décret. L’exception étant qu’une
ordonnance peut être annulée par le conseil des ministres dans l’hypothèse où elle
manquerait au devoir de Bruxelles capital de l’état fédéral. Exemples : interdiction radicale
du survol de la capital ou encore la soumission du siège des ambassades au précompte
immobilier. La région ne pourrait pas le décider même si elle est compétente en matière de
précompte immobilier domaines bien particuliers qui touchent à la fonction de la ville (=
capital du pays
La 4ème réforme sont les accords Saint-Michel en 1963 (Toshiba boys), cette 4 ème réforme ne
corrige pas la 3ème réforme.
Lors de la 5ème (accords de Saint-Polycarpe) réforme de l’état en 2001, on a relevé un
problème dans le financement (compétences assez réduites aux régions). Il y a donc eu un
petit correctif à la marge mais uniquement pour les régions. Cependant, les années passent
et que continue-t-on à voir ? Que la loi de financement du 16 janvier 1989 n’a accordé que
des compétence assez réduites aux régions. Pendant 19 ou 20 ans, personne ne s’en plaint, la
raison étant assez simple : les majorités dans les assemblées régionales ou communautaires
et la majorité au parlement (parlement qui s’appelle « fédéral » depuis 1993) convergent.
Vont-ils dès lors se disputer ? Partage des compétences à la Belge. L’état fédéral s’occupe
des recettes et en donnent une bonne partie sous forme de dotations. Une dote étant un
système unilatéral. On parle notamment de dotations également pour une association pour
laquelle on donne des fonds. L’état fédéral continue d’ailleurs à doter les régions pour la plus
grande partie des dépenses. Cependant en 2009, les tensions deviennent plus grandes. En
2009, apparition d’une dissymétrie dans la coalition fiscale régionale : financement des
régions mais en trop petite partie (= dotations insuffisantes). Comment débattre une
politique de recettes sans être compétente avec toute les dépenses qui vont de pair avec les
recettes et comment s’occuper des dépenses sans maîtriser les recettes ? De plus, comment
faire un budget d’aide régional, par exemple, sans avoir le levier de la fiscalité qui génère les
dotations ? Il s’agit-là d’un système dissymétrique qui n’existe pas ailleurs.
Cette 6ème réforme de l’état a cette petite particularité de régionaliser cette fois une partie de
l’impôt. De quelle manière ? Nous avons tous entendu pendant les négociations et
notamment l’hypothèse de régionalisation de l’impôt des sociétés qui aurait signifié qu’une
société aurait pu choisir le régime fiscal qui lui convenait le mieux en localisant sons siège
social dans la région lui paraissant le plus favorable. Exemple : Exki. Chaque région aurait
obligé Exki à faire sa comptabilité en 3 fois ainsi que sa déclaration impôt des sociétés
non résidentes auraient donc été basé sur la marge réalisée dans cette région sous déduction
d’un certain nombre de frais tandis que la gestion aurait été délaissée au siège social.
Cette situation n’aurait pas été la même pour les sociétés et les personnes physiques étant
donné que chaque individu possède particularité ; il ne peut se trouver qu’un à seul endroit à
la fois. Un individu à une résidence fiscale unique. Un individu possède un domicile et c’est ce
domicile qui va déterminer son appartenance fiscale et régionale. Bien évidemment, la
difficulté relève des couples. Ou bien le couple vit en commun (domicile) soit les individus ne
vivent plus en commun et dans ce cas, il y aura deux taxations. En ce qui concerne l’année
intermédiaire, le dernier domicile commun déterminera l’appartenance fiscale. Les régions
vont taxer dans le principe de la même manière que les provinces et les communes. Cela
signifie que le formulaire de l’impôt des personnes physiques (au singulier) sera le même
dans tout le pays et seule la rubrique variera selon la région (Flamande, Wallonne ou
Bruxelloise). Sur des points secondaires et sur le principe même, seule une chose change à
savoir l’introduction d’additionnels régionaux. Les provinces, villes et communes sont plus
anciennes que les pays. C’était donc bien le minimum de concéder à chaque entité territorial
locale la possibilité de prélever d’une part, des centimes. Tout est plus ancien que l’état
chaque entité territoriale locale prélève une part et sous quelle forme ? Sous la forme des
centimes (des %) ; un centime d’€. Le mot « cent » est un anglicisme. En néerlandais,
l’expression est encore plus imagée et il est question de « op centime » = prélèvement d’un
certain nombre de % non pas du revenu mais de l’impôt. C’est donc la raison pour laquelle il
est question de centimes additionnels ou d’op centime qui trouvent leur origine sur un
montant d’impôt et non sur un montant de revenu. Ce système a été généralisé par le
système du revenu imposable globalement (le 20 novembre 1962). Il a été généralisé en ce
sens que les provinces ont conservé le droit de lever des centimes additionnels au précompte
immobiliers tandis que les communes ont eu le droit général de lever à la fois des centimes
additionnels sur le précompte immobiliers et sur l’impôt des personnes physiques. Exemple :
un contribuable liégeois paie 100€ d’impôt. Sur ces 8% du montant de l’impôt, est prélevé le
centime additionnel. Ce qui signifie donc que la note totale est donc de 108€ dont 8€ vont à
liège comme centimes additionnels. Pendant très longtemps, ces centimes additionnels
étaient, pour les communes, plafonné à 6%. Pratiquement toutes les communes prélevaient
donc 6%. Depuis, le plafond a été levé. Aucune commune n’a jamais dépassé les 10% mais
beaucoup de communes Bruxelloises sont montées à 10%. Il y avait, en son temps, 6
communes Belges (3 en Flandre et 3 en Wallonie) qui ne prélevaient pas d’impôts
communaux. Le taux étaient donc de 0%. Les 2 communes dans les Ardennes arrivaient,
grâce à la vente des bois communaux, à couvrir toutes leurs dépenses. De nos jours, les
communes qui ne prennent pas d’additionnels (Coxyde, Knokke …) taxent autre chose. En
effet, si l’impôt n’est pas pris quelque part, il est pris ailleurs. Cette idée est apparu tellement
bonne qu’elle avait déjà été introduite par la réforme fiscale de 1988 au profit des régions.
Les régions ont obtenues, à ce moment-là, une marge limitée de modulation du montant
totale du montant de l’impôt des personnes physiques vers le haut ou vers le bas.
Si on ne parle pas « op centime », on parle alors de centime soustractionnel (en français) et
de af centime (en néerlandais), à savoir des « centime que l’on met en- dessous ». L’idée
était qu’une région puisse soit demander x % de l’impôt fédéral soit rembourser aux
contribuables domicilié sur son territoire quelque % de l’impôt fédéral = af centime
Limitation à 6,75% du total. Cependant, la mesure est si peu utilisée que ce n’est pas la peine
de retenir le chiffre. En période d’euphorie, la région flamande a utilisé la centime
soustrationnel pour rembourser aux contribuables domiciliés en région flamande et qui
avaient des revenus professionnels une partie de la retenue à la source crédit de 250€
d’impôt considéré comme étant déjà payer mais non retenu par l’employeur quel que soit
l’endroit où il était établi en Belgique. Ce fût une brève période.
Cette idée-là s’impose dans la 6 ème réforme de l’état avec une autre ampleur ; désormais,
l’impôt d’état (= impôt fédéral) sera calculé comme avant comme sur la base du formulaire
utilisé comme support pour aboutir à un certain montant d’impôt fédéral mais qui ensuite
sera réduit d’un 1/4. Il s’agit de la même règle, mais le montant final est réduit d’1/4.
Pourquoi avoir adopté ce système ? pour éviter l’impôt confédéral perspective que les
contribuables déménage d’une région à l’autre en fonction du niveau d’imposition. Nombre
de partis se sont donc opposés très tard à une régionalisation de l’impôt des personnes
physiques étant donné qu’il est difficile d’anticiper ce que sera une taxation dans une région
ou dans l’autre. Si l’impôt fédéral est réduit d’un quart, c’est pour permettre à chaque région
de traiter ce quart des personnes physiques. En ce qui concerne l’état, on ne lui laisse que 3
quarts de cet impôt sur la base des déclarations.
IER = Impôt état réduit. Etat sous-entendu « fédéral » et réduit car on le ramène à ¾. Elle
peuvent à leur tour prélever des centimes additionnels en principe sans plafond. Le taux
moyen est de 33%. Mais est-ce un calcul honnête de prélever 25% et d’ajoute 33 % ? 33%
de 75 alors que 25% s’applique sur 100. Chaque assemblée régionale peut appliquer le %
qu’elle désire mais elle ne peut porter atteinte à la progressivité. Il est donc permis de
moduler chaque tranche mais avec une règle qui fait que le taux appliqué à une tranche de
revenu doit être au moins de 90% du taux appliqué à la tranche en dessous. Ces 90% veulent
dire que la région peut prélever 1/3 et peut donc prendre 33% de 25% du total des revenus
des déclarés. Il s’agit là d’un fameux frein. Les régions ne sont donc pas prête à modifier les
différentes tranches tant ce système est dissuasif. Fondamentalement, une seule clé qui reste
régionalisée, celle des additionnels. Tout se passe comme avant mais lorsque l’impôt est
calculé, le taux s’applique à 1/4 du montant et il est déterminé par la région, pour faire
simple.
Les réductions fiscales :
Un abattement = une quotité (= fraction) exonérée (ne suit pas la charge). L’impôt commence
à frapper un résident globalisé qu’au-delà du minimum imposable. Il y a une quotité
exonérée qui ne subit pas la charge. Lorsque l’on calcule cette fraction de cette quotité par le
bas, à partir du 1er centime d’€, il est question d’abattement.
La déduction : le grand charme de la déduction, contrairement à l’abattement qui est en bas,
la déduction est en haut. Pour une tranche d’impôt de 50%, on paie une dépense
professionnelle 2€, et au final elle coûte 1€ une déduction se fait par le haut.
La réduction : elle se situe entre les 2 car elle implique que lorsque le contribuable paie 100€
pour tel motif, il a le droit à un bonification d’impôt de 10, 20, 30 ou de 40 mais le taux est
fixe. Il ne s’agit ni d’un abattement car elle ne dépend pas des premiers € imposés, ni d’une
déduction par le haut au taux marginal qui est appliqué au sommet des revenus mais une
dépense correspondant à une bonification fixe d’impôt. Exemple : 100€ payé sur un compte
épargne pension et 30 € d’impôt en moins.
Cela n’est pas lié à la sixième réforme de l’état. Tout ce qui auparavant donnait lieu à des
déductions de l’ensemble des revenus (dépenses de sécurité, éventuellement le bonus
logement, dépenses de rénovations d’un immeuble classé, épargne pension, etc.), toutes ces
anciennes déductions donc sont devenues depuis décembre 2011 des réductions SAUF LES
PENSONS ALIMENTAIRES déduction à réduction. Le gouvernement précédant à préparer
cette régionalisation et visiblement, la région Wallonne fait déjà usage de cette faculté en
abaissant le taux de la réduction du chèque service de 30 à 10%. Il s’agit de trois notions
particulièrement importante pour lire tout le formulaire de déclaration des personnes
physiques et pour savoir de quelle manière sont modulés les impôts.