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Analyse de Credit 2011
Analyse de Credit 2011
Introduction :
I-La notion du risque :
La nécessité de cerner le risque a toujours été une constante dans le travail de l’analyse et
les méthodes pour y parvenir ont évolué dans le temps. Cette notion essentielle dans
l’activité quotidienne peut être étudiée sous 3 angles :
Le risque économique est l’ensemble des risques industriels commerciaux et humains courus
par l’entreprise. L’évaluation du risque économique précède l’analyse des documents
comptables et consiste à examiner les conséquences que peuvent avoir sur la société les
éléments ci-après :
*Direction de l’affaire,
*Flexibilité structurelle
3- Risque lié au crédit lui-même : On distingue régulièrement 2 grands types de crédits : Les
crédits de haut du bilan et les crédits de bas de bilan. Quelque soit la forme de crédit, son
risque s’apprécient par rapport à :
Son objet ou sa destination : Elément essentiel du crédit, et l’analyste doit veiller à ce que le
déblocage du crédit soit conforme à l’objet financé.
Le montant du crédit : Si montant > au besoin, la banque peut être condamné pour soutient
abusif. Si montant < au besoin, l’entreprise ne pourra pas réaliser le projet cela implique
non remboursement.
Sa couverture en garantie : Il est bon de préciser la garantie, qui est le dernier recours du
banquier. Il est vrai que la 1ère garantie c’est le rendement, mais il est bon et utile de
s’assurer en garantie (suretés réelles ou personnelles).
Tous ces risques que nous venons de voir peuvent se ramener à un individu (risque/crédits
aux particuliers) ou à une personne morale (risque/entreprises).
Ière partie : Les crédits aux particuliers
Chapitre : Analyse du crédit aux particuliers
I- DEFINITION :
On entend par crédits aux particuliers l’ensemble des crédits octroyés par les banques et les
établissements financiers aux personnes physiques. De manière plus large, on range dans
cette catégorie tous les crédits servants à satisfaire les besoins de la vie courante d’un
individu et dont le remboursement se fait par le débit des comptes de particuliers.
Article1 : Les crédits accordés par les banques et les établissements financiers au Cameroun
pour l’acquisition : du véhicule automobile, du petit équipement, du terrain, de
l’amélioration ainsi que pour les obligations familiales et des installations professionnelles
sont sauf disponible contraire à la réglementation, régi par les dispositions ci après :
1- Crédits automobiles :
- Montant : Le crédit automobile est sans plafond l’apport personnel est fixé à 20% du
montant du crédit ; la durée maximum exigé est de 48 mois ; les garanties exigé sont
AVIS de l’employeur, la caution ou aval, la délégation d’une assurance tout risque, le
gage sur véhicule.
2- Crédit petit équipement :
Le montant maximum est de 2,5milion par opérations ; la durée est de 24 mois sauf pour
les biens meubles dont la durée peut aller jusqu’à 30 mois garanties exigées : AVIS,
caution ou aval, assurance invalidité- décès.
3- Achat terrain :
Montant maximum 5 million par opération, l’apport personnel exigé est de 20%, la durée
maximum est de 48 mois, les garanties exigées sont : AVI, l’hypothèse ferme de 1er rang sur
le terrain, une délégation d’assurance invalidité-décès.
Montant maximum 600.000frs par événement, la durée maximum est de 12 mois, les
garanties exigées : AVI, aval ou caution, assurance invalidité-décès.
6- Crédit- installation :
Montant maximum 3 millions, durée max 36 mois avec un différé de 6 mois. Les
garanties exigées : nantissement du matériel acheté ou du fond de commerce, assurance
invalidité-décès et d’autres délégations d’assurance.
Articles3 : Pour l’application de l’article1 il faut retenir que : petit équipement comprend
la matériel, le mobilier de maison, les articles ménagers y compris les effets
vestimentaires. Par terrain il faut entendre terrain qui doit servir à la réalisation d’une
habitation sociale. L’amélioration habitat concerne quant à elle l’acquisition de tout
matériau de construction durable ou semi durable, les travaux divers de modernisation
ou de réfection d’habitation de maison pour la maison principale et les dépendances ; les
crédits de consommation qui peuvent avoir pour but la fondation d’une famille ou son
entretien (événements familiaux) ; crédits installation il s’agit de l’installation de jeunes
diplômés qui font leur 1er pas dans la vie professionnelle soit entant qu’employé ou soit
qu’entant qu’auto employeur.
Article4 : les conditions de taux sont libéralisées, même l’encadrement qui existait entre
le taux créditeur min et le taux débiteur max n’existe plus depuis le 2 Juillet 2008.
Article5 : En cas de cumul, tous les prêts susmentionnés ne peuvent être accordés qu’à
concurrence du 1/3 ou de la quotité cessible, toute fois les revenus du conjoint peuvent
entrer dans le calcul de la quotité cessible s’il y consent.
Article6 : Quelque soit le type de crédit ; l’établissement bailleur de fonds peut conduire
de commun accord avec son client d’un remboursement mensuel, trimestriel, semestriel,
ou même annuel.
La capacité d’endettement d’un client est le plafond de crédit que celui-ci peut supporter
pour une durée donnée compte tenue de ces revenus et charges régulières et ceci pour la
période de référence choisie. Cette période peut être le mois le trimestre ou l’année.
Le niveau maximum de prélèvement pour la période considérée est égal à 1/3 de revenu
disponible.
2- Elémént de calcul de la capacité d’endettement
Supposons un salarié dont la fiche de paie présente les éléments ci après : salaire de base
250000 ; prime d’ancienneté : 27000 ; prime de responsabilité : 30000 ; rappel sur salaire :
24000 ; allocation familiale : 12000 ; indemnité de logement : 125000 ; les retenus : crédits
fonciers (8000), CNPS (8500), IRPP (44000), taxe communale (500), CRTV (5000), saisie et
arrêt sur salaire (15000), régule sur impôt : 3000 ; crédits immobiliers : 50000 ; crédit auto :
50000
Ce qui intéresse l’analyste ici c’est la solvabilité permanente pendant la durée du crédit.
Alors quels sont les éléments de la fiche de feuille qui vont constituer cette solvabilité
permanente ?
- Le salaire de base :
Appelé aussi salaire catégoriel (Exemple : catégorie A2 indice1), c’est ce lui qui li le travailleur
à l’employeur et il est la contrepartie du travail fourni. Le salaire de base ne peut que croitre
jusqu’à la fin des relations de travail.
- La prime d’ancienneté :
Elle rémunère l’expérience. Nous avons la prime d’ancienneté nouvelle (celle que je reçois à
l’intérieur de l’entreprise) et ancienne (celle que je ramène de l’extérieur).
- La prime de responsabilité :
- L’allocation familiale :
C’est une particularité pour d’autres pays et non pour d’autres. C’est pour encourager la
natalité. Il augmente.
- L’indemnité de logement :
Aux éléments de gains corrigés que nous venons de retenir nous allons soustraire les retenus
permanents : le crédit foncier, la CRTV, la taxe CNPS, l’impôt et la taxe communale.
L’élément saisie arrêt sur salaire il peut être permanent ou pas.
Ainsi le salaire net disponible est de 363000frs.
C’est donc sur cette base que nous allons déterminer la capacité d’endettement du client.
La capacité d’endettement brute est égale à au salaire net disponible multiplié par la quotité
cessible qui est le tiers qui est 121000 (363000/3). A cette capacité brute je retire les
engagements qu’il porte déjà et ceci est la capacité nette et qui est de 26000 (12100-95000).
Après avoir déterminé cela nous pouvons déterminer le montant du crédit faisable qui est la
CEN multiplié par la durée de remboursement du crédit.
NB : Dans la pratique est légèrement corrigée par le taux d’intérêt qui représente le loyer.
La quotité cessible qui est défini à 33 % est le montant maximum que le banquier peut
retenir sur le revenu de son client. Donc tout banquier qui dépasse la quotité cessible est
hors la loi. Mais dans la pratique et compte tenu de la pression des clients le banquier peut
placer cette quotité à 50%.
Peut bénéficier d’un crédit aux particuliers toute personne physique salarié ou non titulaire
d’un compte dans un établissement de crédit ou de micro finance et qui rempli les
conditions ci après :
-Justifié d’une ancienneté dans ces relations avec le banquier qui est apprécié diversement à
chaque bailleur de fonds ;
-Présenter les pièces par l’établissement prêteur qui sont les trois derniers bulletins de
l’emprunteur ou de l’avaliste, les factures pro format des éléments faisant l’objet du crédit;
pour les fonctionnaires l’attestation de présence effective et naturellement l’attestation de
virement irrévocable signé par l’employeur.
IIème partie : CREDITS AUX ENTREPRISES
I- LECTURE DU BILAN :
Le bilan est un tableau représentant la situation patrimoniale (le patrimoine est constitué
des biens et des dettes) d’une entreprise à un moment donné. On y classe à l’actif des biens
selon l’ordre de liquidité croissante (la liquidité d’un bien c’est la faculté qu’a ce bien de se
transformer en argent liquide), ainsi on va du moins liquide au plus liquide (des
immobilisation à la caisse) ; et au passif les dettes selon l’ordre d’exigibilité (c’est la position
d’une dette par rapport à sa date de maturité et moins exigible le contraire) croissante.
A- L’actif :
L’actif décrit ce que l’entreprise possède. L’entreprise possède donc les moyens de
production que nous plaçons dans l’actif immobilisé. Ces actifs immobilisés sont composés
de : fonds de commerce ; les terrains et les bâtiments ; du matériel de production ; du
matériels de transport ; du mobilier ; etc.
L’entreprise possède d’autres biens qui n’ont en principe pour vocation à y demeurer. Il
s’agit des stocks des marchandises ; des stocks de matières 1ères ; des stocks des produits
en cours ou produits finis. La finalité de ces biens c’est d’être consommé ou d’être vendu.
A la suite de ces biens l’entreprise possède des créances ; des créances sur les tiers ; la
trésorerie en banque ou en caisse ; ces actifs sont appelés actifs circulants ou actifs
cycliques.
(Toute la classe 2 rentre dans l’actifs et évolue au niveau de la classe3 et la classe 4 (toute
fois elle est départage entre l’actif et le passif) ; aussi la classe 5).
B- Le passif :
Il représente les fonds mis à la disposition de l’entreprise. Au rang des quels, on a les
capitaux propres ; qui sont les fonds qui reviennent aux actionnaires (c'est-à-dire aux
propriétaires de l’entreprise) et qui sont des fonds qui ont été apportés soit au départ ou
alors les fonds issus des augmentations du capital, soit alors que l’entreprise elle-même est
dégagé des profits non distribués. Les capitaux propres constituent alors la somme minimale
qui reviendrait aux actionnaires en cas de liquidation de l’entreprise.
A part les capitaux propre il y’a les dettes qui sont composés des emprunts ; des dettes de
crédits bail ; des dettes de frais diverses ainsi que des provisions financières pour risques et
charges.
Le passif circulant est constitué de l’ensemble des dettes elle-même circulantes : les avances
reçues des clients ; des fournisseurs d’exploitation ; des dettes fiscales et sociales ; et des
autres dettes.
Ce bilan présenté comme tel comporte des lacunes. Il y’a notamment dans ce bilan une
partie de non valeur ; également dans ce bilan il y’a des plus value latente. Tous ces
éléments qu’il faut ressortir sur le plan financier. Ce bilan peut aussi comporter des
anomalies sur les reclassements des dettes. Pour faire donc une analyse beaucoup plus fine
nous devons faire un retraitement du bilan comptable ce qui nous permet de passer du bilan
comptables au bilan financier. Et cela nous rend apte à mener une véritable étude et surtout
à mettre en évidence les notions fondamentales que sont les FDR, le BFDR et la trésorerie
nette.
Les BFDR étant évalué en valeur brute, les provisions pour dépréciation seront
considérées comme des ressources à inscrire au passif.
Il sera des charges dont l’importance et l’impact sur le résultat autorise leur étalement
dans le temps. Ces charges sont donc considérées comme des non valeurs.
Elle représente le surplus que l’entreprise a accepté de payer par rapport au montant
nominal afin de se procurer des ressources sur le marché obligataire. Ces frais seront
considéré comme des non valeur (non valeur égale on doit retirer ça, ça vient en moins)
Le principe de reclassement des dettes tient compte de la maturité, il faut donc veiller au
classement de la dette pour qu’il y’ait une nette distinction entre les dettes à CT et les
dettes à LT.
Si nous finissons le retraitement du bilan comptable cela peut nous donner le bilan
financier dont la présentation en grande masse est la suivante : voir annexe.
Le compte de résultat fournit une explication sur la façon dont le résultat a été réalisé. Et
sur ce que l’entreprise gagne ou perd. C’est donc une récapitulation des flux des charges
et des produits de la période considérée. Le compte de résultat permet :
Il classe donc à sa partie gauche ainsi que les marges excédentaires et à sa partie droite
les produits et les marges déficitaires. Il se présente donc en 4 grandes parties :
Chiffres d’affaires
Production stockées
Production immobilisées
Achats
Charges d’exploitation(2)
Résultat d’exploitation(3)=(1)-(2)
Charges financières(5)
RHAO (9)=(7)-(8)
Personnel (10)
IS (11)
Le TAFIRE est définis comme le tableau financier des ressources et des emplois et c’est
un tableau qui retrace les flux de l’emploi et les flux des ressources de l’exercice. Il est
moins connu que les deux tableaux précédents. Il permet donc de calculer
successivement la CAF globale ; l’auto financement et la variation du besoin de
financement d’exploitation. Ces éléments servent à la présentation de la 2ème partie du
TAFIRE et donne également l’excédent de trésorerie d’exploitation.
La CAFG est donc égale à : EBE+ les produits encaissables restant – les charges
encaissables restantes.
Ainsi la CAFG est égale au résultat d’exploitation + le résultat financier + les résultats
HAO – la participation du personnel au fruit de la croissance – l’impôt sur les sociétés +
la dotation aux amortissements et aux provisions – les reprises sur provision.
La CAF sera encore égale à au résultat net (il est net parce que on enlève l’IS) + les
dotations nettes aux provisions et aux amortissements (c'est-à-dire diminué des
reprises qui sont des provisions et amortissements sans objet c’est à dire des
décaissements d’argents qui n’ont pas été utilisés) plus ou moins values sur cession
(quand nous vendons une immobilisation si nous avons un gain c’est une plus value et
une perte moins values)
L’auto financement c’est la capacité qu’a l’entreprise à financer ses investissements par
les fonds propres. Elle est égale à la CAFG – La distribution des dividendes dans
l’exercice.
Cette 1ère partie du TAFIRE est régulièrement appelé déterminations des soldes
financiers de l’exercice n est constitué d’une succession de petits tableaux destinés à
calculer les soldes intermédiaires ci-dessus. Cette première partie est complétée par le
tableau de calcul de la variation du Besoin de Financement d’Exploitation entre les fin
d’exercice n-1 et n.
La variation du BFE est égale à variation des stocks + variations des créances +
variations des dettes circulantes et tout ceci à l’exception des éléments HAO.
Il est donc égal au montant des stocks + des créances d’exploitation liées à l’activité
ordinaire - des dettes d’exploitation.
Ces variations qui ne constituent pas des flux mais des simples différences bilancielles
sont des emplois correspondants à des besoins de financements (les besoins de
financements peuvent être l’augmentation de stocks ; augmentations de créances c'est-
à-dire je vends à crédit et il me faut un crédit ; une diminution de dettes). Ces variations
peuvent être considérées à des ressources (exemple une augmentation de dettes ; une
diminution de créances ou de stocks).
Sur la base de l’EBE je vais extraire l’Excédent de Trésorerie d’Exploitation qui est égale à
EBE – variation BFE – productions immobilisés (productions consommés par l’entreprise
elle-même ; on enlève par ce que elle n’a pas fait l’objet d’un flux de trésorerie).
L’article 8 de l’acte uniforme OHADA stipule que les états financiers annuels comprennent :
Le bilan ; le compte de résultat, le TAFIRE ainsi que l’état annexé.
L’article 29 du même acte ajoute que l’état annexé complète et précise pour autant que
de besoin l’information donnée par les autres états financiers annuels. L’état annexé est
donc un document complémentaire aux autres états avec lesquels ils concourent à
l’obtention d’une image fidèle du patrimoine de la situation financière et du résultat de
l’entreprise. Il fournit 3 types d’informations
- Les règles
- Les compléments d’informations relatifs au bilan et au compte de résultat ;
- Les compléments d’éléments d’informations nécessaires
Toutes les opérations qu’une entreprise réalise avec son environnement se traduisent
immédiatement ou à terme par des flux de trésorerie. Sur un exercice donné la
différence entre les encaissements et les décaissements représente les flux nets de
trésorerie (delta T) qui est égale à encaissements-décaissements, encore égale à FDR-
BFDR.
- Les opérations liées au cycle d’exploitation : C’est la 1ère porte par laquelle l’argent
entre dans une entreprise. Le cycle d’exploitation correspond à l’activité
professionnelle normale et courante de l’entreprise. Il nécessite la consommation
des matières 1ères, du travail, du capital en vue d’assurer la production et les ventes.
- Les opérations liées au financement : Ce cycle rassemble les opérations financières
de l’entreprise lié aux encaissements, aux décaissements, aux opérations
d’augmentation de capital et au paiement des dividendes.
- Les opérations liées au cycle d’investissement : C’est tout ce qui est lié à l’ensemble
des biens durables et regroupé dans le poste actifs immobilisés au bilan.
Delta T = (flux net d’activité) + (flux net d’investissement) + (flux net de financement).
Schématiquement on a
investissement
activité financement
trésorerie
: Décaissement
: Encaissement
Il est question pour nous de voir la détermination des flux de trésorerie disponible.
On appelle flux de trésorerie disponible la différence entre l’ETE (excédent de
trésorerie d’exploitation) et les dépenses d’investissements correspondantes.
Ce concept a été prévu par la norme internationale IAS7 et la norme américaine
SFAS95.
La notion de flux ici doit être à la notion de stock. Le stock est une notion statique par
opposition à la notion de flux qui est une notion dynamique c’est pour cela que la
notion de stock s’applique à tous les postes du bilan car il s’agit de la photographie à
un moment donné.
1- Le passage de flux de fond au flux de trésorerie :
Flux instantanés =flux à Flux de fin de période = la
une période donnée somme des flux instantanés
Un flux vient modifier le stock. Il augmente le stock lorsque c’est un flux d’entré et il
diminue le stock lorsque c’est un flux de sortie. Il existe des livraisons physiques des
biens et des services en contre partie des quels et pour équilibrer les échanges
apparaissent la contrepartie monétaire, cette contrepartie monétaire peut être
immédiate ou différé. Ces opérations mesurées à des dates distinctes constituent des
flux instantanés.
On appelle flux de période la somme des flux instantanés apparu au cours de la période
(ici c’est l’exercice). Si les flux instantanés sont réels, leur somme donne des flux de fonds
(stocks). Si ce sont les flux de liquidité ou monétaire leur somme donne les flux de trésorerie.
Les flux de fonds conduisent donc à terme à des flux de trésorerie c’est pour cela qu’on les
appelle les flux potentiels de trésorerie.
Charges de 3000 - -
personnel
Solution :
Flux de trésorerie
Donc la variation client = Client en N – client au 31/12/N-1 = 100 qui représente ici
l’augmentation du crédit accordé à nos clients donc une trésorerie différé et cela engendre
une diminution de nos recette.
Qu’est ce que nous avons réellement encaissé de notre chiffre d’affaire : le flux de trésorerie
est égale à 1200- (1000-900)= 11900.
- Les opérations organisées avec les tiers : On a un flux de 3600 et une variation de
10000 (nous somme en kilo) nous sommes partis de 100 à 90. Le flux de trésorerie
est = à 3610.
Le flux de trésorerie globale de l’entreprise est= 2340 qui est le gain de trésorerie.
Nous nous rendons compte que l’entreprise à fait des ventes et l’entreprise a réellement
encaissé 11900 et l’entreprise à dépenser 5950 pour ces ventes. L’entreprise à payer ces
charges et le personnel qui est de 3610.
(La mezzanine est la partie de la maison qui est entre le ré de chaussez. En finance le 1er
niveau c’est les fonds propres et en bas les dettes et au milieu nous avons les quasi fonds
propres qui sont les prêts participatifs, les ABSA, les emprunts subordonnés, le compte
courant associé mais avec close d’antériorité).
Quand on nous présente un bilan nous analysons d’abord la liquidité des fonds propres. Est-
ce qu’il vous reste quelque chose pour financer l’activité en dehors des fonds des
actionnaires etc. Tout ça parce que les stocks évoluent en dent de scie et il y’a un stock qui
reste dans l’entreprise et qui est là en permanence (stock outil…) et c’est elle qui finance
cette partie donc l’activité.
L’équilibre financier du bilan propose que les grandes masse du bilan soit proportionnel
entre elle. C’est pour cela que ces grandes masses doit être mesurer pas le FDR et celui-ci
doit être suffisant et positif, dans le cas contraire l’entreprise sera en déséquilibre financier.
BILAN
Actif Passif
AIB RS
Endettement structurel
FDRNG : RS- AIB (Si RS est supérieur à AIB c'est-à- FRNG RS inférieur à AIB
dire que le FDR est positif ; ceci signifie qu’il y a un
excédent de RS utilisable pour financer l’activité.
Fondamentalement le FDR net sert à couvrir les
besoins nés de l’activité)
- Disponibilités - Autres
Total emploi Total ressources
(Si on trouve que le FDR est insuffisant on demande un crédit à MT pour trois exercices par
exemple).
- L es marges : CA – Achats.
- L’EBE= EBE = va – charges du personnel.
CHAPITRE III : LES OBJESTIFS D’ANALYSE
I- Les destinataires d’une analyse de crédit :
Les destinataires potentiels d’une analyse sont variés. Il ya des actionnaires, des
investisseurs, les économistes qui travaille sur la valeur ajoutée (la contribution des
entreprises dans la PIB) ; les banquiers et les fournisseurs. Chacun d’eux est guidé par
des préoccupations sensiblement différentes et qui se traduisent également par des
décisions différentes, ça peut être la vente à crédit ou non, l’octroi d’un crédit, la vente
ou l’achat d’un titre.
Les opérations de crédits doivent être analysées comme des services rendus à
l’entreprise, et comme toute prestation de service elles ont cout mais également divers
risques pris par le banquier. Or ces risques sont largement fonction de la situation
financière de l’entreprise (pris ici comme emprunteur) ; c’est pour cela qu’il est
nécessaire de mener une analyse sérieuse de la situation financière de l’entreprise qui va
s’orienter sur trois pistes : La recherche de la solvabilité, de la rentabilité, et une prise
de position de l’analyste.
Cet objectif dépend lui même de la position du banquier dans l’affaire. Si le banquier n’a
pas encore consenti des financements et s’apprête à le faire, la solvabilité de l’entreprise
constitue un critère important dans l’analyse de crédit. Aucune analyse supplémentaire
n’est utile des lors que l’analyste sait à priori ne pouvoir récupéré l’argent prêté et se
prépare donc à prendre le risque de l’entrepreneur à la place des associés. L’analyse de
la solvabilité est capitale.
Mais si le banquier est dans l’affaire (il a déjà donné les crédits avant), la solvabilité de
celle-ci n’a qu’un aspect secondaire, aspect secondaire certes mais pas négligeable car
une solvabilité convenable incitera le banquier à tolérer les retards de paiements ou
alors à consentir des nouveaux prêts. Tandis que à l’inverse c'est-à-dire une solvabilité
dégradée, cela va l’amener à augmenter la prime de risque et peut être même à
prononcer la déchéance du terme afin de limiter les dégâts.
III- L’évaluation de la rentabilité :
Prendre position consiste à conseiller et non décider sur l’attitude à adopter vis-à-vis de
l’entreprise. La prise de position ne constitue donc pas un aspect secondaire de
l’analyse, c’est l’objectif même du métier de l’analyste qui est la prise de risque
(bancaire), la nécessité de prendre position pour les crédits l’amène à choisir dans
l’éventail des solutions possibles, celle qui correspond le mieux avec les informations
dont il dispose. La décision finale dépendra aussi bien des conclusions de l’analyste que
des caractéristiques même du crédit à accorder et les garanties disponibles.
CHAPITRE IV : LES TYPES D’ANALYSES
I- L’analyse sommaire :
On peut schématiser l’attitude de l’analyste de crédit amené à se faire une opinion sur
une entreprise en trois étapes :
- L’évaluation sommaire
- L’analyse de l’entreprise,
- La synthèse de ses idées.
Dans l’analyse sommaire le banquier reçoit fréquemment les dossiers composés des
documents commerciaux et comptables de l’entreprise. A l’occasion d’une entrevue avec
les dirigeants ou de manière générale dans les situations qui lui demandent d’être en
mesure de dégager en très peu de temps un premier jugement permettant d’orienter ces
questions et ces choix. Il s’agit là d’une détection purement descriptif et purement
comptables des principales particularités qui ne préjuge pas de la décision finale, qui elle,
elle sera prise à l’issu d’une étude détaillée. Cette démarche qu’emprunte le banquier
est différente de la méthode des scores (scoring) ou alors de la méthode de notation
financière (rating). Mais dont les outils vous permettent d’aller à l’essentiel.
Par hypothèse et c’est souvent la réalité, l’analyste de crédit ne dispose des documents
comptables assez souvent privé de leurs annexes et il a en face de lui un chef
d’entreprise à l’horaire très limité et qui attend obtenir non pas une réponse ferme et
immédiate mais au moins une indication de l’orientation que prendra l’analyste. Cette
orientation peut être :
- L’autorisation du plafond ;
- Le relèvement du plafond du crédit ;
- L’accord de l’examen du dossier de crédit ou alors le rejet de l’examen du dossier de
crédit.
C’est pour cela qu’il faut à l’essentiel et privilégier les éléments ci après :
Et si tous ces éléments que nous venons de voir sont bons alors je peux ouvrir la voix
vers l’analyse détaillée. C’est lors des discussions avec le chef d’entreprise que je vais
aborder les éléments non comptables.
Avant la rencontre avec les dirigeants il faut construire un questionnaire qui nous servira
de base pour mener l’entretien :
Ici comme il n’est pas possible d’aborder de font tous les aspects sen même temps, il
faut trouver dans l’analyse un fil conducteur, qui permette d’analyser l’entreprise sur
toutes les coutures. Ainsi donc dans ce cours nous choisirons la séquence qui va du plus
concret c'est-à-dire ce que fait l’entreprise pour aboutir au but même de l’analyse c'est-
à-dire ce que sera l’entreprise. Pour cela nous allons passer les quatre étapes suivantes
en revue :
- Le diagnostic opérationnel ;
- Le diagnostic financier ;
- Le diagnostic stratégique ;
- Le diagnostic prévisionnel.
A- Le diagnostic opérationnel :
L’on ne saurait parler d’entreprise s’il n’ya pas de vente et s’il n’ya pas de vente il n’y
saurait avoir de bénéfice, c’est pourquoi le diagnostic opérationnel est celui qui nous
amène à faire l’analyse des produits, du marché, de l’entreprise avant même de réfléchir
sur les comptes de résultats. L’examen des soldes intermédiaires des soldes de gestions
nous amène à l’examen de la trésorerie de l’entreprise.
La question que se pose l’analyste est celle-ci : l’entreprise commercialise t’elle un bon
produit et ça c’est la question majeure ? il ya les autres questions mineures que sont :
Quelles sont les contraintes financières que ces produits font supporter à l’entreprise ?;
La marché de l’entreprise est il porteur (c'est-à-dire si cette entreprise à les perspectives
de croissance) ?; Y a t’il un risque de clientèle spécifique (une clientèle pas assez
diversifiée) ?; La produit s’est il imposé au marché ? Dans ce cas nous pensons que c’est
le produit qui domine le marché, donc c’est un produit principal et non de substitution ;
quel est l’âge du produit, sa nature, les contraintes liées à sa nature, son cycle de vie ?
(Un bon produit est d’abord celui qui cadre très bien avec les contraintes de production
telles que les sources d’approvisionnement, les canaux d’écoulement vers les marchés,
les caractéristiques liées à la consommation, au stockage et au transport.
2- Le résultat :
Pour analyser le résultat, l’analyste va revenir sur les éléments vue dans le cadre du
compte de résultat : Le CA, l’EBE, la CAF, le résultat net etc.
B- Le diagnostic financier :
1- L’objectif :
L’objectif assigné au diagnostic financier de l’entreprise est celui qui met en cause de
manière explicite le concept de risque financier dont on conçoit très bien aussi bien les
dirigeants de l’entreprise, les associés de l’affaire et toute la communauté financière.
C’est pourquoi il est demandé à l’analyste de porter une appréciation et non équivoque
sur la santé financière de l’entreprise en se prononçant sur les traits actuels de cette
santé et sur les modalités et les circonstances par lesquelles cette santé s’est dégradée
pendant la période sous revue.
Le diagnostic financier reprend les implications financières des choix opérationnels dont
le point pivot est l’EBE ainsi que le reste des soldes intermédiaires de gestion.
- Quels sont les signes et l’évolution de l’ETE sur la période à analyser, et comment
peut-on interpréter ces variations ? L’ETE est la 1ère trésorerie avant de prendre les
décisions dans l’entreprise, s’ils ont peu ou beaucoup d’argent pour réaliser un
projet. Nous interpréterons l’ETE en regardant la dynamique du chiffre d’affaire ; je
vais regarder la variation de l’EBE et comparer avec la variation de l’ETE ; je vais
regarder la variation de l’EBE et comparer avec la variation de l’ETE. (La production
immobilisée ne génère pas de flux d’où le signe -. Le transfert de charges ici est
l’ensemble des charges que nous avons réalisé en commun, exemple d’une filiale. La
variation du BFDR est en – parce que c’est la trésorerie qui va être affecté dans le
financement du FDR).
- Le solde de trésorerie opérationnelle, le STO révèle t’il son aptitude à assurer une
couverture satisfaisante ou non des contraintes financières et fiscales ?
- Le solde des opérations discrétionnaire est il compatible avec le STO dans ces
composantes essentielles que sont l’investissement et le désinvestissement ? Les
trois éléments du SOD sont des résultantes de la politique discrétionnaire des
dirigeants.
- Comment et dans quel mesure la situation réelle de la trésorerie de l’entreprise au
cours de la période est elle correctement traduite par la variation des soldes nettes
de trésorerie bilancielle ? Ici on veut voir comment la trésorerie bilancielle rentre
dans la trésorerie de l’entreprise (compte de résultat) car à la trésorerie de
l’entreprise s’ajoute la trésorerie du bilan.
- Quelle est la trésorerie que l’entreprise dégage au jour le jour ? La réponse c’est le
STO. Est-ce que elle est régulière, croissante etc. Elle me permet de critiquer
l’exploitation et la rentabilité de l’affaire. Est-ce que l’activité de l’entreprise permet
que l’entreprise se développe ?
- Quelles stratégies industrielles aurait adopté le chef d’entreprise ? la réponse à cette
question c’est l’analyse des SOD.
- Quelles stratégies financière en face de ses stratégies industrielles qu’aurait adoptées
le chef d’entreprise ? La réponse c’est le SOF.
- Quelle bonne ou mauvaise fortune serait venue modifier le plan initial du
gestionnaire ? la réponse c’est le solde des opérations exceptionnelles.
Le total de ces soldes constitue la variation de la trésorerie nette qui est égale à
1+2+3+4.
b- L’analyse de la solvabilité et de l’équilibre de la structure financière :
La solvabilité de l’entreprise (structure : manière dont les actifs et les passifs sont
repartis). La solvabilité de l’entreprise c’est précisément sa capacité à supporter les
pertes. Pour analyser la solvabilité de l’entreprise nous nous posons deux questions
majeures et deux questions mineures.
1ère question majeure : Quelle est le niveau de ressources propres que nous pouvons
jugé suffisant pour cette entreprise ?
2ème question majeure : Quelle est l’évolution prévisible du risque lié à la solvabilité ?
Nous venons de voir que la politique de financement de l’entreprise n’est pas neutre,
elle reflète largement les options fondamentales en matière de croissance et
d’investissement de contrôle de la société et des risques encourus. L’ensemble de ses
aspects à un caractère clairement stratégique, c’est ce que l’on cherche en posant le
diagnostic stratégique (si l’entreprise augmente son chiffre d’affaires le banquier doit
savoir quelle stratégie l’entreprise a opéré pour y arriver). Et pour le faire nous devons
répondre à 2 questions :
La 2è question : en vue du diagnostic prévisionnel dans quel sens les options stratégiques
retenues vont-elles peser sur l’avenir de l’entreprise, sont elle souhaitable ou non ?
Les éléments que nous venons de voir concerne trois éléments la direction de l’affaire, la
détention du capital et le contexte juridique et historique.
a- La direction de l’affaire :
Dans les PME comme dans les grandes entreprises, l’actionnariat et les dirigeants jouent
un rôle de première importance. La formation et la personnalité du dirigeant justifie le
plus souvent à elle seule l’existence même de l’entreprise. C’est pourquoi à coté de la
compétence technique du dirigeant, il ya lieu d’examiner dans le cadre des PME, les
mesures de succession préconisées et aussi de voir si l’actionnariat est capable de
prendre les choses en main. Ces questions se posent avec moins d’acuité lorsque la
société est cotée en bourse.
Dans cet aperçu nous allons analyser aussi la structure de production. La structure de
production est la façon dont les différents moyens de production sont combinés pour
aboutir à un résultat donné. Le choix stratégique ici consiste à minorer le risque
économique de la structure de production c'est-à-dire à concilier au mieux efficacité et
capacité d’adaptation et là l’analyste va s’orienter sur 4 pistes :
- Le chef d’entreprise a t’il un projet de développement à long terme (business plan qui
couvre avec les engagements, sur quel horizon, cadre t’il avec les ambitions ?).
D- Le diagnostic prévisionnel :
C’est beaucoup plus la situation financière future de l’entreprise car lorsqu’on consent
un crédit c’est en effet la capacité de remboursement de l’affaire à l’échéance qui est
importante et non pas qui celle qui ressort des états financiers actuels puisque dans la
réalité l’analyste financier ne dispose que des états vus de depuis plus de 6 mois. Il est
donc nécessaire de demander des prévisions et sur ces prévisions l’analyste va mener un
travail de critique qui est aussi important que le travail d’analyse lui-même. Pour le faire
l’analyste va procéder par trois questions :
- Les données sont elles ? Pour répondre à cette question nous allons voir la stratégie
que l’entreprise veut mettre en place pour atteindre ces chiffres.
- Les données sont elles cohérentes?