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Centre universitaire Nour El Bachir- El Bayadh

Institut de Droit

Module :Terminologie
3ème année licence, Droit public

Texte :

l’État de Droit comme un système institutionnel dans lequel la puissance publique


est soumise au Droit.

Conditions d’existence d’un Etat de Droit « garanties de l’État de droit » :

1- L’existence d’une hiérarchie des normes

les compétences des différents organes de l’État sont précisément définies et les
normes qu’ils édictent ne sont valables qu’à condition de respecter l’ensemble des
normes de Droit supérieures.

2- L’égalité des sujets de droit


L’égalité des sujets de Droit constitue la deuxième condition de l’existence d’un État de
Droit. Celui-ci implique en effet que tout individu, toute organisation, puissent contester
l’application d’une norme juridique, dès lors que celle-ci n’est pas conforme à une norme
supérieure. Les individus et les organisations reçoivent en conséquence la qualité de
personne juridique : on parle de personne physique dans le premier cas, de personne
morale, dans le second.

L’État est lui-même considéré comme une personne morale : ses décisions sont ainsi
soumises au respect du principe de légalité, à l’instar des autres personnes juridiques.
Ce principe permet d’encadrer l’action de la puissance publique en la soumettant au
principe de légalité, qui suppose au premier chef le respect des principes
constitutionnels. Dans ce cadre, les contraintes qui pèsent sur l’État sont fortes : les
règlements qu’il édicte et les décisions qu’il prend doivent respecter l’ensemble des
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normes juridiques supérieures en vigueur (lois, conventions internationales et règles
constitutionnelles), sans pouvoir bénéficier d’un quelconque privilège de juridiction, ni
d’un régime dérogatoire au Droit commun.

Les personnes physiques et morales de Droit privé peuvent ainsi contester les
décisions de la puissance publique en lui opposant les normes qu’elle a elle-même
édictées. Dans ce cadre, le rôle des juridictions est primordial et leur indépendance est
une nécessité incontournable.

3- L’indépendance de la Justice
le principe de l’État de Droit suppose l’existence de juridictions indépendantes,
compétentes pour trancher les conflits entre les différentes personnes juridiques en
appliquant à la fois le principe de légalité, qui découle de l’existence de la hiérarchie des
normes, et le principe d’égalité, qui s’oppose à tout traitement différencié des personnes
juridiques. Un tel modèle implique l’existence d’une séparation des pouvoirs et d’une
justice indépendante. En effet, la Justice faisant partie de l’État, seule son indépendance
à l’égard des pouvoirs législatif et exécutif est en mesure de garantir son
impartialité dans l’application des normes de Droit.

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Centre universitaire Nour El Bachir- El Bayadh
Institut de Droit

Module :Terminologie
3ème année licence, Droit public

Texte :

l’État de Droit comme un système institutionnel dans lequel la puissance publique


est soumise au Droit.

Conditions d’existence d’un Etat de Droit « garanties de l’État de droit » :

1- L’existence d’une hiérarchie des normes

les compétences des différents organes de l’État sont précisément définies et les
normes qu’ils édictent ne sont valables qu’à condition de respecter l’ensemble des
normes de Droit supérieures.

2- L’égalité des sujets de droit


L’égalité des sujets de Droit constitue la deuxième condition de l’existence d’un État de
Droit. Celui-ci implique en effet que tout individu, toute organisation, puissent contester
l’application d’une norme juridique, dès lors que celle-ci n’est pas conforme à une norme
supérieure. Les individus et les organisations reçoivent en conséquence la qualité de
personne juridique : on parle de personne physique dans le premier cas, de personne
morale, dans le second.

L’État est lui-même considéré comme une personne morale : ses décisions sont ainsi
soumises au respect du principe de légalité, à l’instar des autres personnes juridiques.
Ce principe permet d’encadrer l’action de la puissance publique en la soumettant au
principe de légalité, qui suppose au premier chef le respect des principes
constitutionnels. Dans ce cadre, les contraintes qui pèsent sur l’État sont fortes : les
règlements qu’il édicte et les décisions qu’il prend doivent respecter l’ensemble des
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normes juridiques supérieures en vigueur (lois, conventions internationales et règles
constitutionnelles), sans pouvoir bénéficier d’un quelconque privilège de juridiction, ni
d’un régime dérogatoire au Droit commun.

Les personnes physiques et morales de Droit privé peuvent ainsi contester les
décisions de la puissance publique en lui opposant les normes qu’elle a elle-même
édictées. Dans ce cadre, le rôle des juridictions est primordial et leur indépendance est
une nécessité incontournable.

3- L’indépendance de la Justice
le principe de l’État de Droit suppose l’existence de juridictions indépendantes,
compétentes pour trancher les conflits entre les différentes personnes juridiques en
appliquant à la fois le principe de légalité, qui découle de l’existence de la hiérarchie des
normes, et le principe d’égalité, qui s’oppose à tout traitement différencié des personnes
juridiques. Un tel modèle implique l’existence d’une séparation des pouvoirs et d’une
justice indépendante. En effet, la Justice faisant partie de l’État, seule son indépendance
à l’égard des pouvoirs législatif et exécutif est en mesure de garantir son
impartialité dans l’application des normes de Droit.

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Module :Terminologie
3ème année licence, Droit public
Texte :
UNE CLASSIFICATION TRADITIONNELLE

On oppose traditionnellement le Droit Privé au Droit Public : l’ensemble des règles de


droit relatives aux affaires privées (interindividuelles, domestiques/familiales,
professionnelles) est dominé par une certaine liberté, plus ou moins aménagée, alors que
les règles de droit relatives aux affaires publiques sont dominées par des schémas assez
rigides, tout cela étant le produit de l’Histoire. Une des conséquences pratiques de cette
summa divisio est la séparation entre deux ordres de juridictions : les juridictions de
l’ordre judiciaire sont compétentes pour trancher les litiges de Droit Privé, les
juridictions de l’ordre administratif, ou d’autres juridictions spécialisées, sont
compétentes en matière de litiges de Droit Public. On a donc deux ordres juridictionnels
distincts.
Les relations entre les institutions politiques sont régies par le Droit Constitutionnel.
Dans un Etat démocratique, la Constitution régit les relations entre les pouvoirs publics,
qui sont au nombre de trois (théorie de la séparation des pouvoirs de MONTESQUIEU) :
- le pouvoir législatif, exercé par un Parlement élu et traditionnellement composé de deux
Chambres (l’Assemblée nationale et le Sénat) : son rôle consiste à adopter des lois, qui
apparaissent donc comme « l’expression de la volonté générale ».
- le pouvoir exécutif, dévolu à un Gouvernement dirigé par un Premier Ministre (qui peut
porter un nom différent dans certains pays).
- le pouvoir judiciaire : il est en charge des fonctions juridictionnelles, ou du contentieux,
et est en principe indépendant des deux autres pouvoirs.
Dans le contexte démocratique, le pouvoir exécutif est subordonné dans une large
mesure au pouvoir législatif : le Parlement peut renverser le Gouvernement, ce qui
implique en pratique que tout Gouvernement doive être soutenu par une majorité
parlementaire stable et fidèle.
Le Droit Administratif met en jeu l’Administration , qui est en fait l’ensemble des
services et institutions dépendant soit du Gouvernement, soit des collectivités
territoriales, l’organisation de la République étant décentralisée,
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Institut de Droit
Module :Terminologie
3ème année licence, Droit public
Texte :
REGIMES POLITIQUES

La théorie de la séparation de pouvoirs sert à une classification qui oppose les régimes
qui pratiquent une confusion des pouvoirs à ceux qui pratiquent une séparation des
pouvoirs au sein desquels on distingue une séparation souple ou stricte.

1- Les régimes de séparation des pouvoirs


Le régime parlementaire : donne une certaine souplesse, il y a une séparation souple
des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif. Le chef du gouvernement n’est pas élu
directement par les citoyens. Il est désigné en fonction de la majorité qui se dessine au
Parlement après les élections législatives. Le gouvernement a le pouvoir exécutif, mais il
est responsable politiquement devant le Parlement. Donc Parlement peut le révoquer,
c’est-à-dire le contraindre à démissionner.
La séparation stricte des pouvoirs, le régime présidentiel. Le pouvoir exécutif est
exercé par un chef de l’État élu au suffrage universel qui est aussi le chef du
gouvernement. Il ne tire pas sa légitimité du Parlement et n’est donc pas responsable
politiquement devant lui (ce qui signifie que le Parlement ne peut le révoquer). En
contrepartie, le chef de l’État ne peut dissoudre le Parlement.

2- Les régimes de confusion des pouvoirs


Le régime d’assemblée, le parlement est le régulateur de l’action gouvernementale.
Tous les pouvoirs procèdent d’une assemblée élue au suffrage universel direct. Celle-ci
élit en son sein des comités qui exercent les fonctions exécutives et, le cas échéant,
judiciaires. Un tel régime est caractérisé par la confusion des pouvoirs et par
l’omnipotence du Législatif.
Le régime présidentialiste ou semi-présidentiel : Dans un régime présidentialiste ou
semi présidentiel, le président concentre entre ses mains tout le pouvoir, le
gouvernement et la majorité parlementaire (Congrès) étant un instrument pour mettre
en œuvre la politique du président alors que dans un régime présidentiel les 2 autorités
se partagent le pouvoir.
http://www.cours-de-droit.net/la-classification-des-regimes-politiques-a121606010

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Institut de Droit et des sciences politiques
Département de Droit
Module :Terminologie
3ème année licence, Droit public

Texte :

La Constitution est un ensemble de textes juridiques qui définit les différentes institutions
composant l’État et qui organise leurs relations. Une Constitution écrite est généralement organisée
en plusieurs parties appelées titres, eux-mêmes divisés en articles et alinéas. Elle peut comporter
également une charte des droits fondamentaux.
Quelle que soit sa présentation et son contenu, la Constitution est considérée comme la règle la
plus élevée de l’ordre juridique de chaque pays.

Certains États, comme le Royaume-Uni, n’ont pas de Constitution écrite ; c’est la coutume qui
prévaut pour organiser les relations entre les institutions. D’autres, comme les États-Unis, ont une
Constitution qui se présente sous la forme d’un texte unique, comportant à la fois la liste des droits
fondamentaux reconnus aux citoyens et la définition des différents pouvoirs.

À la différence des États-Unis, qui disposent de la même Constitution depuis 1787, l’Algérie a connu
plusieurs constitutions ; celle du 1963, 1976, 1989 et 1996.
Depuis son indépendance, l’Algérie a connu 4 Constitutions et 6 différentes modifications.
- la constitution de 1963, suspendue en 1965 ;
- la constitution de 1976, modifiée en 1979, 1980 et 1988 ;
- la constitution de 1989 ;
- la constitution de 1996, modifiée en 2002, 2008 et 2016.

La Constitution de 1989 a été adoptée par référendum le 23 février 1989 après les événements du
5 octobre 1988.
Elle était un garant des droits fondamentaux des citoyens (liberté d'expression, d’opinion,
d'association, liberté religieuse, liberté de la presse). Elle instaurait un régime parlementaire avec un
parlement monocaméral, l'Assemblée populaire nationale. La constitution reconnaissait l'indépendance
du pouvoir judiciaire (cour suprême, conseil supérieur de la magistrature) et la propriété privée.

Et si on s’intéressera à la modification de la constitution de 1996 en 2016, on peut citer quelques


principaux points qu’elle a apportés:
- Le tamazigh devient langue officielle, tandis que l'arabe demeure la langue officielle de l'État.
- Le texte rétablit la limite à deux mandats présidentiels.
- En vertu de l'article 51, les binationaux sont interdits d'occuper certaines hautes fonctions
politiques.

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