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Cours
Productions Animales
MASTER 1
MCDA
Pr. N. HAMIDALLAH
2021/2022
F.S.T. ; B.P. : 577 route de Casablanca – Settat ; 0523 400 736; Fax : 0523 400 969, www.fsts.ac.ma
Université Hassan Premier
Faculté des Sciences et Techniques
Settat
Introduction
I1. Introduction :
Un aliment est défini comme une substance complexe dont l'ingestion par les animaux permet de
couvrir des besoins nutritionnels pour l'entretien et les différentes productions.
Un aliment unique simple est incapable de faire face, seul à l’ensemble des besoins. C’est la raison
pour laquelle plusieurs aliments sont réunis au sein d’une ration.
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Les composants de la MO sont les glucides, les lipides, les matières azotées et les vitamines
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I331- les aliments grossiers : Le terme d'aliments grossiers désigne des aliments dont la matière sèche
(MS) contient une proportion importante de constituants pariétaux (35 à 65% de la MS). Ils sont
nécessaires dans la ration pour un bon fonctionnement du rumen.
- Les fourrages (fourrage vert, ensilage et foins)
- Les sous-produits de cultures (la paille)
- Racines et tubercules
Représentent la partie souterraine de certaines plantes fourragères riches en réserves glucidiques
(énergie) en eau (75-80% d’eau) mais pauvres en protéines (racines de betteraves, manioc, pommes
de terre).
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I54- Matières azotées (MAT) , ou protéine brute est obtenue conventionnellement à partir du résultat
du dosage de l’azote par la méthode kjeldhal
o MAT=Nt x 6.25
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La bouche
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• Langue préhensile
Fonction: Ingestion, mastication, ajout de salive (lubrifiant, tampon, enzymes)
Foin 0.07 kg 13
Les 4 compartiments
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Digestion chimique
Enzymes
Catalyseur
Amylases
Protéases
Cellulases
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1-3-2-3-
3 Omasum (feuillet)
7% de la capacité. (12-20 L, chez VL)
Plusieurs feuilles
Est une section musculaire qui essore l’eau de
l’aliment avant d’entrer à l’abomasum
Le transit est rapide
Absorption d’eau ?
Absorption d’AA et de bipeptides ?
Intestin grêle
Longueur: ~ 40 m, ~ 5 cm de diamètre (chez VL)
Enzymes digestives du pancréas et la paroi intestinale
Digestion
o CHO- peu, car une grande part est partie
o Protéines- peptides en AA (microbes et régime)
o Lipides
Absorption
AA, lipides, minéraux, vitamines
Gros intestin
Longueur: ~ 10 m, ~ 5-12 cm de diamètre (chez VL)
Une faible digestion microbienne
Absorption d’eau
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Les AGV sont absorbés par l'animal à travers la paroi du rumen et constituent sa principale source
d'énergie.
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- lorsque le PH est normal (autour de 6,5) l’acide acétique est majoritaire (45à 75% des AGV
totaux), l’acide propionique représente 15 à 25% des AGV totaux et l’acide butyrique 5 à 15%.
- Avec un PH en deçà de 6. La proportion d’acide propionique augmente à 40%, et ce au
détriment de l’acide acétique qui descend alors à des valeurs proches de 40%.
- L’acide lactique, qui est un intermédiaire normal, ne s’accumule dans le rumen qu’à partir des
PH inférieur à 5,5
- La salive des ruminants neutralise l’acidité provoquée par les AGV formés dans le rumen et le
PH du contenue de rumen reste relativement constant ce qui maintient la composition et
l’activité de la flore microbienne.
Conséquences :
Une ration riche en fourrage longuement mastiquée, avec une forte salivation, et une
fermentation lente des glucides entraine une libération modérée et étalée d’AGV absorbé au
fur et à mesure de leur production. Dans ces conditions, le PH à l’intérieur du rumen est proche
de 7 ce qui est favorable au développement de la flore céllulolytique et à la production l’acide
acétique lui-même favorable au taux butyreux dans le lait puisque l’acide acétique est le
principal précurseur des acides gras courts et moyen du lait.
Une ration riche en concentré et pauvre en fibre long provoque une ingestion rapide avec peu
de salive, une fermentation rapide et facile et une production abondante d’AGV dans un temps
court. L’accumulation de ces AGV induit une baisse du PH dans le rumen (inférieur à 6) ce qui
est favorable au développement de la flore amylolytique favorable à la production d’acide
propionique précurseur du glucose produit par le foie et utilisé pour synthétiser le lactose du
lait. Ainsi la quantité du lait produite par une vache dépend directement de la quantité d’acide
propionique formé dans le rumen.
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En général, une ration riche en amidon engendre une production supérieure d'acide propionique et une
ration riche en fibre (cellulose) engendre une production supérieure d'acide acétique.
Le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane, produits lors des fermentations, sont rejetés par éructation
lors de la rumination. Le rejet de méthane représente une perte d'énergie. Une trop forte production de
gaz (trop de fermentations), la non éructation, peuvent être responsable de la météorisation
Les lipides subissent dans le rumen presque tous une hydrolyse rapide qui produit deux constituants
séparés: les substances solubles dans l'eau et à fermentation rapide, comme le glycérol et les sucres, et
celles insolubles dans l'eau, c'est-à-dire les acides gras.
Les graisses ont une teneur en énergie brute beaucoup plus élevée que tout autre constituant de la
ration. L’introduction des graisses en quantités élevées dans les rations destinées aux ruminants, peut
nuire fortement à la capacité de la flore microbienne de dégrader d'autres constituants alimentaires. En
général, on estime qu'une teneur en graisses supérieure à 5 % entraîne une diminution de l'aptitude de
l'animal à utiliser les fibres alimentaires.
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Toutes les matières azotées non protidiques (urée, etc.) et une partie des matières azotées protidiques
(acides aminés et certains polypeptides et protéines) sont dégradées en ammoniac (NH3) par la flore
microbienne.
Pour réaliser leur propre synthèse protéique (protéosynthèse) et ainsi assurer leur prolifération, la flore
microbienne du rumen utilise essentiellement :
L’énergie et les chaînes carbonées fournies par les glucides fermentescibles
L’ammoniac issu de la protéolyse des matières azotées dégradables
L’ammoniac en excès absorbé au niveau de la paroi du rumen est transformé en urée dan le foie.
Cette urée est en partie recyclé par la salive dans le tube digestif ou éliminée dans l’urine .
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Les ruminants dont les besoins azotés modérés, les apports en acides aminés apportés par la
flore microbienne sont suffisants. Donc grâce à la flore microbienne, le problème de la qualité
des matières azotée se trouve en partie résolu chez les ruminants.
Chez les vaches laitières hautes productrices (VLHP), certains AA peuvent devenir limitant.
L’Ajout de Méthionine et Lysine protégées contre dégradation ruminale devient nécessaire ce
qui améliore le taux protéique TP du lait,
Le tannage des tourteaux permet d'augmenter la quantité des protéines alimentaires de la ration
qui vont échapper à la dégradation microbienne.
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Glucose, acides gras volatils, glycérol, acides gras et AA en excès constituent une sources
d'énergie pour l’organisme, (« combustibles" cellulaire), utilisés pour la croissance, la
reproduction cellulaire, le travail ...
Les AGV sont utilisés comme précurseurs de la graisse du lait et du corps et pour la synthèse
du glucose
Les acides aminés sont des substances plastiques dont le rôle principal est l’élaboration des
protéines de l’organisme, des productions ou de protéines fonctionnelles (enzymes, hormones,
anticorps…).
IV- Digestibilité
IV1- Définition
Elle exprime la part de l’aliment qui disparaît dans le tube digestif.
Digestibilité apparente da = (Ingesta (I) –Feces (F) )*100/I
Dans les fèces existe des produits qui ne proviennent pas directement de la ration (fèces endogène Fe)
(cellules mortes, muqueuse, …)
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EM EN
ED Extra Chaleur
EB
E Urines et gaz
E Fèces
Les dépenses énergétiques d'entretien et de production sont couvertes grâce à l'apport
d'énergie chimique contenue dans la matière organique des aliments ingérés. Cependant, la totalité de
l’énergie brute EB contenue dans les aliments n'est pas valorisée par l’animal.
- Énergie brute EB
C’est l’Énergie contenue dans l’aliment, obtenue par combustion complète (oxydation par une bombe
calorimétrique).
Ou bien, on peut la calculer si on connaît la composition:
1 g glucides = 4.1 kcal
1 g lipides = 9.3 kcal
1 g protides = 5.5 kcal
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- L’énergie digestible ED :
En fonction de la digestibilité des aliments 10 à 50% de l’énergie brute sont perdues dans les fèces.
L’énergie restante est appelée l’énergie digestible ED
ED = EB – EF
- L’énergie nette EN :
Une partie seulement de l’énergie métabolisable contribue à couvrir les dépenses d’entretien et de
production : c’est l’énergie nette. L’autre partie est dissipée sous forme de chaleur : c’est l’Extra-
chaleur C : EN = EM – Extra-chaleur
L’extra-chaleur est la partie de l’énergie métabolisable perdue sous forme de chaleur liée à la digestion
des aliments, et l'utilisation métabolique des nutriments absorbés.
Si K est le rendement global de la transformation de l’énergie métabolisable en énergie nette on a :
EN = K* EM
Les recherches ont montré que k est différent suivant que l’animal utilise de l’énergie de l’aliment
pour s’entretenir, s’engraisser ou produire du lait. On définit donc :
km (maintenance) pour l’entretien
kl pour la lactation ;
kf (fattening) pour l’engraissement
Les valeurs Kl, Kf et Km de chaque aliment différent selon que l’animal utilise l’énergie de
l’aliment pour s’entretenir, s’engraisser ou produire du lait.
1UFL : Quantité d’énergie nette fournie par 1 kg d’orge de référence pour la production laitière d’un
ruminant.
1UFL= 1700 kcal d’énergie nette
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1UFV : Quantité d’énergie nette fournie par 1 kg d’orge de référence pour l’entretien et
l’engraissement d’un ruminant.
1UFV= 1820 kcal d’énergie nette.
UFL sont utilisées chez les femelles en lactation, les femelles d’élevage, les génisses chevrettes,
agnelles et mâles reproducteurs.
UFV sont utilisées chez le animaux, animaux à l’engraissement (agneaux de boucherie - taurillons –
bouvillons génisses viande - bœufs à l’engrais).
Valeur énergétique d’un aliment exprimé en UFV/kg de MS = ENEV fournie par 1 kg de MS de cet
d’aliment en kcal / 1820
Au sein du système (UFL ou UFV), les apports énergétiques des aliments s’additionnent pour le calcul
des apports de la ration.
Les valeurs alimentaires en UFL et UFV des différentes catégories d’aliments sont présentées dans les
tableaux de l’INRA
Exemple : Le besoin d'entretien de 600 kg s'élève à: 70 x 600 0,75 = 70 x 121,2 = 8484 kcal d'EN de
lactation par jour soit 8484/1700 = 5 UFL/j.
BE = 5UFL/j
En Pratique pour la vache laitière, on utilise :
- Une formule simplifiée pour déterminer ce besoin journalier à partir du poids vif
Besoin d’entretien (UFL/j) = 1.4 + 0.6 poids vif
100
VI 1242- Besoin en UFL de la production laitière :
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Le besoin énergétique de production d’1 kg de lait exprimé en UFL est égal à l'énergie de 1 kg de lait
exprimé en kcal/1700.
1 kg de lait standard contient 740 kcal d'EN de lactation, et entraîne un besoin de :
740/1700 = 0,44 UFL/kg de lait à 4% deTB.
Pour tenir en compte de la variation de la composition du lait en MG
Le besoin énergétique est = PL x [0,44+ ((0,0055(TB-40)+(0,0033(TP-31))].
La dégradation microbienne est rapide et totale pour l’azote non protéique (urée, amides …) et
acides aminés libres.
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VI22- Expression des apports et besoins en matières azotée (Le système PDI)
Le système PDI exprime les apports alimentaires et les besoins des animaux en protéines digestibles
dans l'intestin grêle.
Les acides aminés absorbés au niveau de l’intestin ont une double origine protéines digestibles dans
l'intestin : alimentaires et microbiennes.
PDIA = Protéines digestibles dans l’Intestin d’origine Alimentaire
PDIM = Protéines digestibles dans l’Intestin d’origine Microbienne
Selon le facteur limitant de la protéosynthèse microbienne, chaque aliment a deux valeurs azotées:
Protéine digestible dans l’Intestin permise par l'energie : PDIE = PDIA + PDIME
Protéine digestible dans l’Intestin permise par l'N : PDIN = PDIA + PDIMN
Valeur la plus petite correspond à la valeur azotée de l'aliment seul
Valeur la plus forte correspond à la valeur azotée potentielle maximale si l'aliment est
associé à d'autres aliments complémentaires
Les valeurs alimentaires en PDIN et PDIE des différentes catégories d’aliments sont présentées dans
les tableaux de l’INRA
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Les besoins en PDIN et PDIE des différentes catégories animaux sont présentées dans les tableaux de
l’INRA.
Applications
Calculer les besoins journaliers en UFL et g PDI d’une vache laitière de 700Kg de PV avec une
production de 35 kg de lait à 40‰ de MG et un TP 31‰
Formule de base Formule simplifiée
Besoins
énergétique en
(UFL/j) 0,041 x PV0,75 1,4 + 0,006 x PV
Entretien :
PL x [0,44+ ((0,0055(TB- 0,44 UFL/kg de lait à 4% de MG
production : 40)+(0,0033(TP-31))]
Besoins azotés en
(g PDI/j) 3,25 x PV 0,75 95 + 0,5 x PV
Entretien : PL en kg x TP/ 0,64 48 g PDIN par kg de lait standard à
production : un TB de 40‰ et un TP de 31‰
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Besoins
énergétique en
(UFL/j) 0,041 x 700 0,75 = 0,041 x 136,09= 5,58 1,4 + 0,006 x 700= 5 ,6 UFL/j
Entretien :
30 x [0,44+ ((0,0055(40-40)+(0,0033(31- 0,44 UFL x 3O kg de lait à 4% de
production : 31))] = 30x0,44= 13,2 UFL/j MG= 13,2 UFL/j
13,2 + 5,58 = 18,78UFL/j 13,2 + 5,6 = 18,8UFL/j
Total
Besoins protéique
en (g PDI/j) 3,25 x 136,09= 442,3 g PDI/j 95 + 0,5 x 700= 445 g PDI/j
Entretien : 30 x 31/ 0,64= 1453 g PDI/j 48 g PDIN x 30 kg de lait=1440 g
production : 442,3 + 1453 = 1895 g PDI/j PDI/j
Total 445+1440= 1885 g PDI/j
VII-Alimentation minérale
Les minéraux et vitamines sont très importants pour la santé, la production et la reproduction des
animaux. Par exemple, la fièvre de lait en début de lactation est due à un déficit en calcium.
Alimentation minérale
Groupes de minéraux : Les éléments minéraux se classent en deux groupes :
Les minéraux majeurs ou macroéléments : présent dans l’organisme en quantité importante :
calcium (ca ) , phosphore ( P ) , magnésium (Mg) ,potassium (K ) , sodium ( Na) , chlore ( Cl) et
souffre (S) .
Les oligo-éléments ou éléments traces : Sont présents en quantité très faible : Fer (Fe), cuivre (Cu),
manganèse (Mn), zinc (Zn), cobalt (Co) , iode ( I )et sélénium ( Se ).
Rôles des minéraux : Chez l’animal les minéraux ont deux grands rôles
Rôle plastique : ce sont les éléments qui entrent dans la constitution l’organisme et des produits animaux
(viande, lait, œufs). Le calcium et le phosphore, (75% de minéraux de l’organisme) jouent un rôle
déterminant dans la formation du squelette.
Régulateur des fonctions de l’organisme : Les éléments minéraux surtout les oligoéléments entrent
dans la constitution moléculaire des enzymes, d’hormones et de qui vont participer à la
régularisation des grandes fonctions de l’organisme : digestion, production, reproduction,
croissance.
C’est pourquoi la carence de ces minéraux se traduit par des perturbations souvent très graves de:
Baisse de l’appétit, diminution de la résistance aux maladies, troubles de la fécondité et des
baisses de la production
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Alimentation vitaminique
Les vitamines sont des substances organiques que l’on peut définir sur le plan nutritionnel par les
caractéristiques suivantes :
- Elles sont indispensables au développement, à l’entretien et aux fonctions de l’organisme;
- Elles sont actives à faible dose
- Elles ont une action spécifique, aucune vitamine n’étant plus importante qu’une autre ;
Leur carence provoque des hypovitaminoses dont les conséquences économiques sont désastreux :
Ralentissement de croissance, diminution de productions, mortalité élevée, chute de fécondation et
déficience osseuse
On distingue 2 catégories de vitamines:
Les vitamines liposolubles, c’est-à-dire solubles dans les graisses : vitamines A, D, E et K
Les vitamines hydrosolubles, c’est-à-dire solubles dans l’eau : vitamine C et vitamines du groupe
B (B1 : thiamine ; B2 : riboflavine ; B3 : niacine ; B5 ; B6 ; B8 : biotine ; B9 : acide folique ; B12).
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concerne les autres éléments, les principales sources utilisées sont les phosphates calciques et le
carbonate de calcium pour le calcium, le chlorure de sodium pour le sodium et divers sels pour les
oligoéléments.
Chez le ruminant, il n’est pas nécessaire d’apporter via la ration alimentaire les vitamines du groupe
B ainsi que les vitamines C et K. Les microorganismes du rumen sont en effet capables de les
synthétiser. Les autres vitamines doivent par contre impérativement être apportées par les aliments
distribués.
Le groupe A (vitamine A1, ou rétinol, carotène) : Seuls les fourrages verts et les ensilages de
bonne qualité en apportent des quantités appréciables ; la couverture des besoins des animaux
au pâturage ne pose pas de problème. Les risques de carence sont réels dans tous les autres cas
et la supplémentassions doit être alors permanente.
Le groupe D (vitamine D2 et D3) : Les besoins sont couverts pour les animaux vivant en plein
air par synthèse de vitamine D3 au niveau de la peau sous l’action du soleil. La plupart des
aliments en sont à peu près totalement dépourvus et la supplémentation est donc indispensable
dans la plupart des situations.
Le groupe E (les tocophérols) : la supplémentation est le plus souvent nécessaire.
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