Vous êtes sur la page 1sur 10

La vie politique russe

Alexandre II Alexandre II : 1818,


- La Glasnot : publication des lois et décrets et avis, culture occidentale.
levée du secret bureaucratique, on ne peut ignorer la loi, Réformiste (Melikov,
plus d’arbitraire. libéral, est ministre
de l’Intérieur ;
- Le principe électif : vie publique, élections et supprime la 3ème
représentation (zemstvos) mais pas décision. section de la police
politique) mais aussi
- Principe d’autonomie : autonomie des différentes conservateur (apogée
institutions. de la répression des
- Le vsesoslovnost : décloisonnement des ordres, plus de mouvements
liens entre droits civiques et civils et statut social. dissidents). 1856,
Manifeste de Mars :
- Education : contrôle de l’Etat (plus Eglise) pour mettre fin aux abus
fidéliser la population. du système pour le
préserver.
Allègement des contraintes sur les hommes et les idées (taxe
sur les passeports de 500 à 10 roubles en 1856, censure plus
laxiste : journaux d’opposition ; 1862, grands incendies de ST Pet, gouvernement écoute
et répond par deux réformes, justice et zemstvos)  dialogue entre société civile et
pouvoirs publics.

Enseignement = universités en 06/1863 par ministre Golovin, ouverture à toute la


société et aux contenus ; fin uniforme, principe électif, et création unis (Odessa,
Varsovie, Tomsk en 1865-88, -3000 à +5000). 1864, secondaire, plus de sciences =
moderne (moins de latin, conservateur) ; primaire, ministère de l’Instruction publique
et dépend des zemstvos.

Communes = zemstvos, 01/1864, assemblées territoriales élues, intelligentsia


rurale en dépend, assure domination de la noblesse ; en 06/1870, doumas urbaines.

Justice = 11/1864, droit à un avocat, jury élargi, égalité de tous devant la loi
 adopte grands principes du droit euro, se normalise.

Censure = plutôt avertissement, dépend du ministère de l’Intérieur,


assouplissement mène à auto-censure ; Mili= 1874, égalité devant service ; réformes des
finances publiques, des séminaires ecclésiastiques…  réformes sociales pour réforme
de la société russe.
Abolition du servage : (voir fiche paysans) Lié à l’autocratie et au  réformes
fonctionnement de l’Etat russe, pour éviter réforme par le bas et conçues par
maintenir l’ordre social. Réforme du mir pour encadrer cette paysannerie, des
agent de l’Etat (collecte de l’impôt, du rachat, délivre passeports…).  libéraux,
immobilisme d’une émancipation sur place.
mais
appliquées par des conservateurs, et // renforcement de l’autocratie. Pas espace
public, zemstvos contrôlés, assignation à résidence et exil des suspects.
∙Karakosov : 04/1866, tentative assassinat ; rescrit rappelle les ordres, piété
religieuse et loyauté autocratique. Selon réformes de la justice, tribunal ordinaire,
publicité des motifs et actes, mais spécial et à huis-clos en secret ; renforcement par
Netchaïev de la 3ème police politique, sans tutelle 
orientation réactionnaire et limite des réformes. Affaire Zasulia :
 Besoin de recadrer les réformes : 05/1878, jury annulés populiste scandalisée
pour affaire de trouble public ; 08/78, atteinte à l’Etat par procès de la
au tribunal militaire et rétablissement peine de mort pour marche au peuple, tire
les civils. Institutions sous contrôle administratif, 1869 sur Trepov (gouverneur
l’école sous comte Tolstoï, création de postes mili). Procès public,
d’inspecteurs des écoles primaires et au-dessus directeur acquittée… fin
(pour contrôle de la subversion et anoblissement). absolutisme russe ?

∙Populisme : création opinion publique et conscience


politique, déçue des réformes souhaitées. Modernité du nihilisme, de l’analyse critique
de la réalité par la science, modèle européen… naissance intelligentsia, mode de vie et
culture (excentricité…).
L’émancipation est insuffisante, sentiment d’attente : dimension révolutionnaire.
Structures politiques, condition paysanne, capitalisme : il faut détruire le système et
1861, groupuscule Terres et libertés qui le réclame, se dissout et réapparaît pendant
les grands incendies de StPet en 62 et répression sanglante (puis Karakosov en 66)
Marche au peuple
∙Doctrine de Tkacev : Peuple russe passif et Lancée par Lavrov, détention,
conservateur (pas de socialisme instinctif sympathie envers terrorisme.
comme le pensent les populistes), donc Privilégiés du peuple doivent se
jacobins prêts à l’action pour changer. repentir d’en être les tyrans = au
Minorité au pouvoir intellectuel et moral, service du peuple. Pas possible de
compter sur le peuple = il faut le
être le plus rapide et discipliné, centralisé.
guider (voir fiche paysans).
Branche de Terres et liberté = Volonté du
peuple. Désorganisation locale, colonies de
terroristes de campagne, noyaux chargés de lancer mouvement et attentats. Tentative
assassinat en 1878, puis réussite 1881  échec car plus grande répression,
révolutionnaires décapités par polices, violence seul moyen de renverser autocratie.
 société clivée qui tient par la violence et la force et le système autocratique =
recensement selon ordres artificiels, à manipuler (comme koulaks). Société sous-
encadrée, mais autoritarisme important = importance de l’arbitraire.

∙Paysans contestent légitimité et demandent gouvernance socialiste, contre la noblesse


– système de corvées. Elle se divise.

∙Naissance vraie intelligentsia : conscience de société et se décrit comme telle.


Importance de l’éducation : lycées et uni en vases clos, microcosme d’égalité, de
culture, de sciences et de doctrines échappant au régime ; noblesse libérée de devoirs
de service, peut s’adonner à la culture. Kruzhak, cercle culturel selon affinités
culturelles et idéologiques, revues culturelles et existence concrète. Désenchantement
début 1860’s (pensait avoir gagné), se radicalise subversivement face à un Etat
paranoïaque ; même si minorité. Séparation de noblesse culturelle et classe dirigeante
 force d’opposition en Russie (pas en FR, plusieurs trajectoires). Par l’art,
création et traditions folkloriques pour créer un art national, un sentiment national.

∙Accentuation pression sur la société : contrôle et paranoïa face à la subversion.


1880, ministre de l’Int Loris-Melikov chargé de commission exécutive spéciale contre la
sédition, dont l’existence est confirmée par l’assassinat de Alex II. Manifeste de
Pobédonoscev en 04/81 contre le libéralisme. But de raffermir la foi et les mœurs, pour
ordre et justice : 08/81, gouverneurs de province autorisés à appliquer loi martiale.

∙Caractère policier : détention des suspects jusque 6 mois, assignation ou exil.


Confusion exécutif et judiciaire, mise au pas des tribunaux trop autonomes, et tribunal
mili peut condamner à mort à huis-clos  pas espace d’expression publique.

∙S’appuie sur la noblesse, pouvoirs judiciaires et administratifs +. Politique


antisémite, exclusion vie éco, sociale, assignation à résidence (faux-doc attestant
d’un complot).

Alexandre III/Nicolas II (continuité).

Réformes et arbitraire mène à opposition des partisans des réformes, qui deviennent
révolutionnaires et se tournent vers le marxisme plutôt que le populisme, dépassé :
paysans conservateurs, il faut s’appuyer sur les ouvriers. Révolutionnaires exilés
élaborent leurs théories (Lénine).

∙Début des mouvements ouvriers (voir fiche ouvriers).


∙Intelligentsia plus jeune grâce au développement de l’université, prof enseignant le
marxisme (qui bénéficie économiquement au régime donc pas d’inquiétude, veulent se
mettre au capitalisme).

∙Crise morale et sentiment national : essor de la presse comme preuve de société


civile, nouveaux thèmes modernes et prouesses techniques. Renouveau de la foi : Eglise
orthodoxe organise rencontres avec intellectuels à StPet en 1901 pour discuter le
renouveau. Importance des figures dissidentes, prédicateurs, ferveur et miracles, culte
des icônes (Lev Tolstoï).  élément déclencheur de crise :
autocratie.

∙autocratie remise en cause, doit être rappelée en 1906, malgré concessions ; voix
politique de la société, mais aussi autour du tsar lui-même avis divergents.
Différentes révolutions de 1905 :

- Libérale après la réforme des zemstvos de 1864 : échelle modeste d’action politique,
campagne de demandes au tsar (refusées mais tout de même) ; campagne des banquets sur
tout le territoire… se greffe sur agitation et y contribuent.
- des Métiers : regroupement des professions libérales, intelligentsia moderne.
- Ouvrière : (voir fiche ouvriers).

- Minorités : éveil national révolutionnaire, Bund en Pologne, et agitation Caucase.


 dimanche rouge après défaite Japon ; agitation pacifique et pétition, pour rôle
traditionnel du tsar, mais fusillés. 03/03/05 : manifeste rappelant l’autocratie puis
rescrit pour assemblée consultative.

∙Constitution des soviets (voir fiche ouvriers) ; agitation paysanne (voir fiche


paysans).

∙30/10 manifeste pour la Douma après mutinerie de l’armée : pas possible de riposter ou
guerre civile ; habileté du choix, rend violence et révolte libérale illégitime.
Désir de reconnaissance sociale (voir fiche ouvriers, StPet).

Vie politique et représentation nationale mettent à mal l’autocratie. Partis


apparaissent, libéraux pensant être la société.
Nation divisée, ¼ de vieux croyants, question de nationalités, échec de la révolution.

∙Stolypine et dissolution du mir, banque paysanne… mesures (voir fiche paysans)


 position plus ferme du tsar, dissolution des doumas (1906-07), institutions de la
révolution de 1905 bloquées.

Mobilisation pour la guerre réussite, mais situation éco (blocus de la Russie par
allemands). Perte de contrôle de l’Etat, société prend en charge centralisation des
armes (Zemgor) et prince Lvov met en place aide aux démunis… échec de l’Etat, société
en avant, modernité (image du jeune combattant plutôt que du patriarche). Fév. 1917 :
2m désertent l’armée, violence rurale comme en 1905…

Pouvoir s’effondre, comme le gouvernement provisoire. Thèses d’avril de Lénine, et


avant-garde du prolétariat, révolution par la force.

Lénine

Mesures bolcheviques :

- décret paix : au nom des classes ouvrières épuisées, refus allemand, Brest-Litovsk
(voir fiche sur le monde) ;

- décret terre (voir fiche paysans) ;

- politique indus (voir fiche ouvriers).  Attentes du contexte révolutionnaire,


régime des soviets pour représentation mais bolchevisation. Pas de programme en soi.

∙La guerre civile : 1919, début offensive par Blancs, violence et réquisitions,
principe de responsabilité collective entre rouges et blancs (300.000 cosaques du don
par rouges).
Front nationaliste : décret sur les nationalités = autodétermination et indépendance,
mais annonce intérêts vitaux de la Russie prioritaires (Ukraine pour blé, Caucase pour
pétrole minerais). Front intérieur, les verts (voir fiche paysans). Communisme de
guerre et marche forcée vers la dictature.

∙Eviction des autres forces politiques : dès 1917, KD comme ennemi du peuple puisque
refuge aux conservateurs, élimination peu remarquée puisque plus sa place en Russie.
Anarchistes, vrais révolutionnaires mais libertaires, décentralisation, contre
caractère scientifique du socialisme, trop oppresseur, mais instrumentalisation de
l’agitation anarchiste, interdiction des publications et répression fin guerre civile.
De même pour SR : pas d’alliance avec les blancs, avec l’Allemagne, mais opportunisme
des BK.
 1922, parti BK unique.

Les soviets : pour démo directe, organes administratifs ; décret du Sovnarkom en


01/1918, remplacent les zemstvos et doumas urbaines ; 07/1918, 5è congrès des soviets
pour proclamer république soviétique. Mais bolchevisation, tutelle implicite, organes
d’exécution dès 03/1919, 93% des sièges sont BK, puis 100% 1921.

∙Communisme de guerre : mainmise de l’Etat sur l’éco et la société ; interdiction


commerce privé, mise au pas éco agri, dictature alimentaire de la classe ouvrière et de
la paysannerie pauvre, brigades du ravitaillement et comités de paysans pauvres ;
militarisation du travail.
→NEP : assouplissement par un ensemble de mesures dès 10è congrès 1921. Tolérance
liberté d’entreprendre, capitalisme partiel pour sauver la révolution.

Staline

Héritiers de Lénine : Trotski (voulu) et Staline (méfiance), deux conceptions du


parti. Exubérance//rigueur, exporter//socialisme dans un seul pays. Troïka
Zinoviev/Kamenev écarte Trotski, puis alliance contre Staline en 1925, mais a introduit
ses hommes (Molotov, Kalinine, Kirov), les fait exclure. Nouvelle constitution au 2è
congrès des soviets en 01/1924, victoire BK. Urss en 1922, donc fédéralisme,
délimitation des compétences. Organes suprêmes : congrès des soviets, comité central,
et exécutif de l’union (conseil, représentants des fédérées et conseil des
nationalités). Pouvoir exécutif par présidium et conseil commissaire du peuple 
pouvoir réel au PC et ses instances.
∙ Double épuration des indésirables : si recrutements = 700.000 en 1921, renouvellement
par ouvrier, 1,3m en 1924 dont 25.000 responsables (apparatchiks).
∙ 3è révolution du grand tournant et promesses d’octobre, socialisme après déroutes.
∙Collectivisation et guerre des koulaks, brigades … (voir fiche paysans), anti-
religieuses, désertion et loi des épis.
∙Révolution culturelle de style militaire, culture physique et intellectuelle imposée
(à l’école échecs, -20% analphabètes), gigantisme (usines Kuznets en Sibérie) ;
calendrier révolutionnaire (même si abandonné).

∙Offensive bureaucratie et spécialistes bourgeois, remplacés par brigades d’ouvriers de


chocs. 1928-33, 300.000 fonctionnaires révoqués ; 1931, ½ cadres du Donbass arrêtés ;
4.500 saboteurs chemins de fer = complot d’un parti industriel, conspirations.
Uni et art : renversement et surveillance contre formalisme bourgeois et influence
étrangère, but d’une élite artistique prolétaire réaliste. 1m d’ouvriers promus 
consensus social.
∙Revenu réel chute de moitié entre 1928-33, opposition anciens/nouveaux (voir fiche
ouvriers).

∙Russie fascine par ses chiffres, retour d’exilés, séjours contrôlés (intertouristes
1929), relations pour imports…

∙Pénuries et chaos, appel aux femmes, commerce de détail et marché noir ; rationnement
et inégalités salariales pour compétition à la prod ; gestion des camps : déficitaires.
∙Société déstructurée, main d’œuvre fluctuante non maîtrisée et exode, peu qualifiée,
chaos social ; et personnalisation du pouvoir, pilier : 1930, exclusion du comité
central pour quelques réserves, culte, emprisonnement de Rioutine BK considéré de
droite. République du don par la propagande, dénonciation.
∙Ordre moral : domestication des femmes (malgré leur plus grand rôle dans la société),
new décorations, ethnicité et passeport intérieur. Parade mili, enregistrement auprès
de la police locale contre immigration, déportations ethniques et russification contre
nationalisme déviant  autorités blâment le chaos social dont elles sont responsables.

∙construction socialisme dans un seul pays et repli partiel, fin contrats travailleurs
étrangers ; défaitisme militaire, espérance d’un échec de l’URSS par la pop.
Réhabilitation de l’armée et de l’histoire russe impériale, parades et grades, grandes
figures de l’empire. Théories du complot (assassinat de Kirov)  vie meilleure selon
les autorités, exploits (Stakhanov), constructions, lopins plus grands et plus de
bétail, métro de Moscov… plus de groupes antagonistes.
Grande terreur approfondie à Kirov, décret en 1934 permet de juger sans l’accusé
ni appel ; surtout pour les sans-partis et anciens BK qui désapprouvent Staline.
Ascension pour plus jeunes, incertaine. Responsabilité collective des familles dès 34,
trahison du parti = mort, imputabilité objective. Zones interdites, massacres de
450.000 Polonais… purge de l’admin, contre chaos d’une admin inhumaine envers les
travailleurs ; dès 1937, second procès de MOscov, trotskistes jugés anti-sov, 25.000
cadres arrêtés, ½ tués. Epuration dans l’admin statistique qui annonce qu’il manque 6m
de personnes, 88/139 membres du comité central tués…

Armée purgée elle aussi. Purification société tout entière comme élites, koulaks
traqués par NKVD, ordre 00447 de Iejoff contre déviants et quotas. Liens supposés avec
l’étranger  purge max en temps de paix, prouve paranoïa du régime. Maintien sentiment
religieux : 57% croyants en 1937, échec comme endoctrinement.
∙Renouvellement profond des élites : ingénieurs prolétaires (Brejnev), triomphe de
l’appareil d’état.

Quant au léninisme : paranoïa mène à purge du parti et surtout des vieux


révolutionnaires (1er goulag pour marins de Kronstadt mutinés en 1934) ; l’Etat prend le
pas sur le parti, qui s’il doit disparaître sous Lénine, est essentiel à la lutte des
classes pour Staline, conception traditionnelle pour contrôle du territoire, des
frontières, de la population afin d’assurer sa survie face à la menace capitalisme ;
construit l’éco et la société lui-même, créer les élites pour renouvellement permanent.

∙Consécration du régime par la guerre : chant de l’armée rouge, lève-toi pays immense
pour une lutte à mort… projet exterminateur nazi menace les slaves, grande guerre
patriotique. Appel radio le 03/07/1941 à suivre l’exemple des ancêtres, malgré rumeurs
défaitistes (KK s’autoliquident, les allemands rouvrent les églises et leur est livré
le général Vlasov, tolérance des soulèvements nationaux…). Mais brutalité des allemands
= échec, tranchées à Moscou, divisions de volontaires, effort de guerre considérable
accepté : +10% prod indus entre 1941-45, dès 1942 dépasse prod mili allemande… heures
de travail, déplacement de pop… monde ouvrier renouvelé aux ¾, paysans, cadres…
patriotisme : médailles, ordre de la garde pour 29m, 3,5m-6m dans l’armée entre 1941-
45. Staline accumule les fonctions (parti, gouvernement, comité d’état pour la
défense…), encourage cohésion de l’URSS quand rapprochement des périphéries avec les
allemands, toast à la santé du peuple soviétique. Langage différent comme rapport selon
les nationalités visées dans la propagande. Puis brigades de reconstruction, grands
travaux, reprise de l’organisation (pays annexés soumis à collectivisation),
regroupement des fermes collectives  nouvel esprit collectif pour réaffirmer
autorité.

Khrouchtchev

(à la mort de Staline : pas de procédures officielles de transmission du pouvoir,


nécessité de changements mais aussi d’une continuité).

∙Présidium élargi (XIXe congrès), hommes nouveaux de Staline supprimés. A sa tête


Malenkov, et 4 vice-présidents Beria (ministère Int., Molotov (Et.), Boulganine et
Kaganovitch. KHV = 2è secrétaire puis 1er du parti  contrôle les secrétaires
régionaux.

∙New climat politique : mars, amnistie des détenus de -5ans et abus de pouvoir
(1.200.000). Avril, MVD annonce la falsification de l’Affaire des médecins et
Condamnation des violations de la légalité socialiste  annonce reprise en main pour
confiance.

∙Protégés de Staline des PC des nationalités purgés par Beria en Géorgie et Uk. 06/53,
abandon construction forcée du socialisme en RDA, émeutes antisoviétiques, écrasées →
opposition à Beria des autres dirigeants, arrêté après réunion du Présidium, puis
exécuté après procès à huis-clos  dissimulation, toujours arbitraire et toute
puissance.

∙Remaniement du MVD : -gestion des camps (pour ministère justice ; criminels et


déviants), et police politique devient KGB sous général Serov (proche KHV).

∙Nouvel activisme social, revitalisation syndicaliste, médiation, dépénalisation des


relations de travail, fin coercition (lois scélérates). Droujines = milices populaires
pour mobilisation des masses  assouplissement et meilleures conditions de vie,
permettent soutien KHV.

∙Comité central redevient un parlement soviétique ; renouvellement par KHV de 45/84


secrétaires régionaux, ascendant Malenkov : erreurs politiques agri et tendances de
droites, démissionne en 02/55, cède gov. à Boulganine ; Kaganovitch écarté de l’indus,
et Molotov reconnaît une position erronée (hostilité yougoslave). XXe congrès : KHV
reconnaît pluralisme des voies au socialisme selon conditions de chaque peuple, veut
rétablir direction collective, et ‘rapport secret’ sur culte de la personnalité (purge,
abus, déportation…)  Staline comme tyran pour délégués soviétiques, mais seulement
par abus. Mais fait entrer ses partisans au secrétariat (Joukov, Brejnev).

∙Plénum en 06/56, rapport secret mais conservatisme et vision + de Staline, après


émeutes en Pologne pour voie polonaise vers le socialisme et nouveau dirigeant Gomulka,
KHV accepte revendications  -prestige. En Hongrie, pas de compromis quand émeutes
anti-sov, neutralité, occupation de Budapest  - prestige KHV encore, volontarisme
éco…

∙12/58, fondements du droit pénal socialiste, - abus, - ennemis du peuple,


responsabilité pénale à 16ans.

∙Présidium en 06/57 pour démission KHV, qui demande soumission au Comité Central, et
soutien du maréchal Joukov qui l’organise : Molotov, Malenkov, Kaganovich, Sabourov
sont exclus du Présidium contre accession de suppléants (Joukov, Brejnev, Fourtseva) 
mais new pratiques politiques, liberté et vie pour les exclus. Mais → Joukov suspect de
culte de la personnalité, écarté, puis évince Boulganine à la tête de l’Etat pdt les
élections du Soviet Suprême  tête de l’Etat et du parti, fin collégialité léniniste ;
mais rôle grandissant du comité central et nomenklatura sans purge, d’où rupture
stalinisme.

∙Intelligentsia doit selon KHV suivre le nouveau cours ; donc conservateurs (Kotchetov)
et libéraux (Tvardovski). Déstalinisation limitée, affaire Pasternak qui doit renoncer
au prix Nobel pour Docteur Jivago  crise de conscience de l’intelligentsia,
dissidence, contre-culture et micro-société civile.

∙Samzidats, revues et rassemblements, édition clandestine quand interdite de parole


publique → 1ers dissidents, Guinzbourg, Galanskov, Boukovski…

Réforme du système éducatif (voir fiche ouvriers)  annule crédit de KHV


pour l’intelligentsia.
∙Mythe édification communiste = campagnes idéologiques. Propagandes et mesures
scientifico-athées, vexation des croyants. Droujines au nom de l’Etat du peuple tout
entier (EPTE) → égalitarisme pour mobiliser contre les comportements déviants (en 61,
200.000 jugés socialement inutile, 16.000 expulsés).

∙Question de la corruption : calquée sur l’organisation du parti (Azerbaïdjan,


Ouzbékistan = directeurs versent argent au secrétaire pour poste). 11/62, KHV appel à
lutte contre devant CC, mais échec, point culminant 70’s  initiatives échouent,
incapacité du pouvoir à assumer les réformes éco nécessaires.

∙Antisémitisme en URSS souligné par Ehrenbourg prix Lénine 61, puis poète Evtouchenko…
intelligentsia libérale et opposition.

∙XXIIe congrès pour programme passage au communisme, déstalinisation radicale,


programme en 20 ans, nouveaux statuts pour renouvellement périodique des cadres à tous
les niveaux pour changer ½ à chaque élection, mais 1/3 puis ¼ pour CC et Présidium 
échec, clientélisme accru, KHV perd soutien des apparatchikis locaux. Puis offensive
contre stalinisme et ses crimes par discours KHV, sans remise en cause orientation du
parti. Mais résistances : résolutions en retrait, pas crimes mais fautes  limite du
débat. Renouvellement partiel du CC (60% des 330 membres sont new), pas de changement
Présidium… échec du congrès.

∙Incohérences politiques : soutient Les héritiers de Staline (Evtouchenko, =/=


conservateurs), mais après expo art abstrait, rappelle son rôle à intelligentsia, se
laisser guider par l’esprit de parti  fin dégel.
∙15/10/64 : éviction KHV, selon ‘sa demande’, puis publication des critiques :
personnel, ignorance, mépris ; complot, réunion du présidium et du Plénum du CC,
Souslov réclame sa démission, exclut de toutes les directions : équipe déjà prête. 1er
secrétaire : Brejnev, gov : Kossyguine  succession institutionnalisée et planifiée.
Ces deux d’abord à l’indus, puis au CC malgré KHV (déjà opposé par Kozlov).

Brejnev

∙Société : intelligentsia libérale et masses populaires indifférentes, regel et


dégradation conditions de vie, insuffisant pour contrer 1 er Sec, mais nomenklatura
s’oppose aussi, réformes continuelles menacent les carrières et privilèges ; soutien
pour fin des purges, mais décentralisations = mécontentement, départs en retraite
forcés pour 200.000 officiers  révolution des appareils écarte KHV, immobilisme
politique et mutations sociales.

∙Refus de la réforme donc conservatisme. Nécessité d’un pouvoir collégial et


stabilisation, avec lutte contre les dysfonctionnements et efficacité. Peu de
limogeages et sanctions, éviction de qq, et promotion des dirigeants du complot :
plénum du CC en 11/64, Podgorny = département des cadres du CC ; Chelest = titularisé
au Présidium ; Chelepine = aussi et président du comité de contrôle et vice-p du
conseil des ministres ; Brejnev = 1er sec du CC ; Kossyguine = président conseil
ministres ; Souslov = responsable à l’idéologie. Unité des organisations du parti, CC
élargi (300 en 66, 420 en 76), renouvellement des cadres sec régionaux par promotion :
décentralisation et enracinement local des bureaucraties.

∙Stabilisation : clientélisme, système de valeurs de compétence et idéologie. Féodalité


soviétique contre Staline (terreur) et KHV (légalement).

∙Mais 1965, recentralisation administrative, rétablissement ministères centraux de prod


et création grands comités d’Etat ;

Autonomie relative aux entreprises (gde réforme de l’entreprise), fonds


de stimulation pour phase de développement intensive, mais échec,
habitudes, gaspillage matières 1ères pénurie de main d’œuvre (voir fiche
ouvriers).
Gossnab (comité d’Etat aux approvisionnements) contre autonomie, pas de choix
fournisseur ou client.

∙Contractions  divergences entre déconcentration qui délègue l’autorité et conserve


le rôle du système politico-administratif dans l’éco = Brejnev et décentralisation éco
(Kossyguine)  conservatisme politique//réforme éco, divergence de la new direction,
qui doit équilibrer les tendances par des compromis et immobilisme, mais volonté de
stabilisation et durabilité du pouvoir collégial donc refus du conflit.

∙Réforme éco : Brejnev (agri, indus lourde et défense) // Kossyguine (indus légère pour
conso). Crise tchèque : compatibilité conso et système soviétique ? Question de
l’autonomie laissée aux compétences sur l’éco et l’admin : 71, KGN créé Institut de
l’éco mondiale et des relations internationales sous son gendre Gvishiani ; recrutement
sur concours et compétences des cadres, délaissent aspect idéologie, rappelée par
Souslov (doctrinaire), primauté de l’esprit de parti.

∙A/p 1972, avantage de Brejnev et Souslov, conservateurs mais pas éviction des
opposants (Kossyguine = importantes fonctions éco, Podgorny et Chelepine à postes
honorifiques)  volonté de coalition pour intérêts malgré divergences pour éviter
conflits. Changements titulaires ponctuels quand fautes (Chelest = tolérance
nationalisme uk, Polianski = échec politique agricole). Important renouvellement du
Politburo et du Secrétariat (10/17 entre 64-74), représentants des fiefs régionaux et
promotions liés à Brejnev (groupe de Dniepropetrovsk, 5 hiérarques du parti fin 70’s).
Gorbatchev aussi appuyé par Koulakov, ascension sociale  importance des réseaux
locaux.

∙Pression rapports armée/parti, célébrations guerre = stalinisme, union parti et forces


mili. 66, général Oustinov promu au Sec du CC et au Politburo, et maréchal Malinovski
pour influence action armées. Institution mili au premier rang dans décisions éco,
soutient indus lourde donc Brejnev et Souslov. 05/76, Brejnev = maréchal de l’URSS,
convergence des intérêts ; masque difficultés vie quotidienne quand investissements
dans armée.

Brejnev : promu des 30’s, 1er Sec de la région de Dniepropetrovsk, puis


en 50 de Moldavie, puis du CC en 52, puis Kstan, président du Soviet
Suprême en 60, Sec du CC pendant la révolution de palais en 64.
Prééminence au sein de la direction collégiale début 70’s, honneurs et
titulatures pour un dirigeant vieillissant.
 mais pas retour culte stalinien : pas sérieux, sujet de plaisanteries. Pas
d’exclusion des opposants mais pouvoirs remis sans lutte, sans toucher à la stabilité :
incarne le consensus et la coalition qu’il ne veut renverser.

∙Personnalisation pouvoir dans une coalition vieillissante (en 80, moyenne de 71ans),
veut stabilité des élites, intérêts bureaucratiques et légalisation des fonctionnements
institutionnels (congrès régulier, 4 ans), codification …  1977, new constitution :
passage à l’ère du socialisme développé et l’Etat du peuple tout entier.

∙Activité politique importante pour fidéliser et stabiliser les réseaux après le chaos
de KHV  âge d’or du CC, composition juste (institutions, nationalités, armée,
affaires et, police politique…)

Constitution : annoncée par KHV, commission constitutionnelle dès 1962,


emprunte corpus principal à celle de 1936, et 1977 ; or plus de mythe du
passage au communisme mais socialisme développé  nécessité du
développement, donc réforme éco. Dépérissement de l’Etat repoussé, accent
sur association entre citoyens à la gestion des affaires publiques de
l’Etat du peuple tout entier et revalorisation des organisations
sociales.
Légalise le Parti comme force dirigeante et guide de la société
soviétique ; souligne l’importance de la participation sociale et
autogestion communiste, reconnaît rôle des organisations sociales comme
instances parallèles à l’Etat.
Organisations sociales et micro-autonomie (+développement rapide de l’urbanisation,
instruction), dans la vie locale, associations, gestion municipale (1980, 2.270.000
élus des soviets) ; vie culturelle, groupes informels. Droujines et 250.000 comités se
surveillance des entreprises et
administrations (salariés du parti, Culture parallèle : mort de
volontaires).  stimule société civile, Vyssotski, chanteur
institutionnalisation de la vie sociale contestataire du système, porte- par la
constitution de 1977, participation paroles des laissés pour sociale
s’étend quand autorisée par les autorités. compte : manifestation spontanée
la + important de Moscov depuis
∙Etat du peuple tout entier, démocratie
1927  contre-culture de masse
socialiste, élections pour intégration
et société civile.
soviétique, réseau de comités de contrôle
populaire, activité des soviets =
participation sollicitée, dont le Parti est la
structure essentielle. 1965-80, +42% adhérents, 500.000/an, 17m. Plus instruits,
intellectuels issus du peuple (ancienne intelligentsia brisée par les purges ou
exilée), 50% ont fini des études sup. Engagement minimal :pas de critique ouverte du
régime ou de ses contradictions  communiste comme homme double, qui sert le régime
sans partager ses convictions. 4m exercent une fonctions élective, dans 400.000
organisations ; activistes dont 400.000 sont les permanents du PCUS, mais promotion de
plus en plus bloquée, circuits fermés, caste de privilégiés et d’élites puissantes,
réseaux de pouvoir. Mais encouragement à une participation massive du régime.

∙adhésion de façade = laisser aller, surtout ouvrier, dans le travail, conscience pro,
résistance passive.

∙Formes actives de désaccord : KGB, 1961 = 1300, 62 = 2500, 64 = 4500 opposants


clandestins. Tracts, graffitis, lettres critiques anonymes… minoritaires. Pas
d’organisation, souvent avertissements.
08/68, place rouge, protestation
∙Dissidents (voir khôlle Louison), exigent strict
de 8 personnes contre
respect des lois soviétiques et constitution ;
intervention en Tchécoslovaquie,
ouverture au monde, transparence du mouvement…
expulsion d’écrivains dissidents
ou enfermement… Opposition aussi
par participation à association
importance de l’opinion publique internationale dans conjoncture mondiale, détente et
mauvaise image URSS  forme de contestation les plus actives = Intelligentsia
créatrice, croyants et minorités.

∙Intelligentsia créatrice : procès politiques publics contre écrivains (Siniavski et


Daniel), aritcle 70 du code pénal contre propagande conte Etat et société  respect de
la constitution, publicité des débats, l’Etat =/= arbitraire, new résistance → 63
membres de l’Union des écrivains écrivent lettre au XXIII congrès pour libération…
autres arrestations, Guinzbourg, litvinov, Martchenko…

∙Dissidence en un « mouvement démocratique », trois idéologies (pas structure) :


- « marxisme-léninisme authentique » après déviation stalinienne pour assainir la vie
politique et sociale (Roy et Medvedev)
- « libéralisme occidentaliste » pour démocratisation politique progressive, en
convergence avec sociétés occidentales (Sakharov)
- « l’idée chrétienne et slavophile » pour spécificité de la voie russe (Soljenitsyne).
→ mouvement marginal entre 3 courants, 100aine dans intelligentsia ; mais Soljenitsyne
et Sakharov = dissidents
internationaux, emblèmes  rapport Autres milieux de contestation active : catho
inégal, peu de dissidents, et de Lituanie, communauté juive (antisionisme
importance poids opinion de l’Etat, émigration en Israël → question
internationale, en faveur des relations US), communauté allemande
dissidence, question des droits de (demandes émigration dès 1973, refus +
l’homme (conférence d’Helsinki sur tensions internes et externes), intellectuels
sécurité et coopération en Europe de minorités (Uk, Géorgie, Arménie, Baltes
en 1973), comités de surveillance à/c de russification, russe obligatoire…)
des accords d’Helsinki ; prise en
charge des dissidents par organisation étrangère, pouvoirs policiers bridés. Les
dissidents traînent l’Etat sur le terrain du droit.

∙formes passives de mécontentement : faible prod, absentéisme, alcoolisme et mobilité ;


la dissidence n’a pas d’emprise sur le corps social.

∙Interrègne Andropov-Tchernenko : pas de solution aux problèmes internes. 12/1982,


compte-rendu du Politburo publié dans la Pravda après lettres d’ouvriers et kolkhoziens
mécontents de dégradation du travail, détournements… comme début de contre-corruption,
mais simple réactivation de mobilité chez les élites dirigeantes ; contre travail au
noir et éco parallèle ; renforcement de la discipline (surveillance accrue).

Gorbatchev

∙élection le 11/03/1985 comme secrétaire général du PCUS, réformes pour rendre plus
performant le système soviétique mais implosion.

∙Révolution idéologique, politique, diplomatique, éco, sociale ; bouleverse structures


étatiques et éco depuis 1917 et ordre euro et mondial.

∙1985-86, réforme discutée longuement dans cercles informels puis instances dirigeantes
du parti. Au commande ce l’Etat et du parti : état de crise avancée, affaiblissement
politique  influence internationale, après 20 ans d’immobilisme malgré mutations
ignorées par le pouvoir, libérer éco et société du stalinisme et du système
administratif de commandement des 30’s. Adaptation constantes aux exigences de
résistances et débordements et contestation sociale et nationale par libération de la
parole.

∙Glasnost : censure adoucie, critique du stalinisme (et crimes) vive, libère forces
contenues. Exemples : Memorial, association de citoyens pour victimes répression
stalinienne ; Tchernobyl, toxicomanie chez les jeunes, privilèges nomenklatura, secrets
d’Etat - protocole additionnel au pacte germano-soviétique de 1939  manifestations de
masse dans les rép. Baltes en 08/87  départ du processus d’indépendance ; →
pluralisme des opinions = pb de l’expression politique et du pluralisme politique.

∙Renouvellement et rajeunissement des dirigeants sous perestroïka, promotion des


dirigeants proche de Gorbatchev (Nikonov, Chevarnadze). CC, 85% des titulaires new
entre 85-89. Résistances régionales, donc réforme constitutionnelle : système
représentatif à deux degrés (congrès des députés du peuple élus et un Soviet suprême)
et fonction présidentielle avec pouvoirs étendus (détenu par secrétaire général du
parti), légitimité tirée du vote populaire  pour protéger de coup de force du
politburo. Elections des députés du congrès 03/89 marquent rupture avec pratiques
politiques depuis 1917 ; démocratisation de la vie publique (lois = révision du code
pénal sur propagande antisoviétique, libéralisation presse et médias, libre circulation
des soviétiques à l’étranger…)
 libéralisation du climat politique = associations et groupes informels, 50.000
en 89. Certains en comités ou fronts populaires (voir khôlle agitation périphéries),
micro-autonomie montre limites d’une démocratisation partielle et refus remise en cause
du parti unique. 1990, question du pluralisme politique : coup d’éclat d’Eltsine permet
construction d’un new parti.

∙Stature internationale de Gorbatchev, mais – prestige dans pays. Crise éco et sociale,
inflation, désorganisation de la prod, rationnement, grèves (12m de jours en 90) =
paupérisation, fin sécurité de l’emploi.

∙ Crise politique = démission de Eltsine, puis maires réformateurs de MOscov et


Leningrad permet base pour un new parti. 21/10/90, « Russie démocratique », coalition
d’une 50aine de groupes de l’opposition libérale ; souveraineté des républiques, Baltes
puis Géorgie = Gorbatchev propose 11/90 un new traité d’union, Union des rép
soviétiques souveraines ; puis Lituanie et Lettonie en 01/91, armée rouge applique
circonscription quand indépendance unilatérale  courant réformateur lâche Gorbatchev
pour Eltsine.

∙Référendum sur l’avenir de l’union : 76% pour maintien union rénovée, 6/15 rép
boycottent  autonomie (autres = organisation libre). 70% veulent élire président au
suffrage universel, et 12/06/91, Eltsine élu avec 57,3%.

∙14/08/91, Gorbatchev dévoile le nouveau traité d’union : large souveraineté aux


républiques (opposition des conservateurs, braderie de la patrie).
19/08, comité d’Etat pour l’état d’urgence par Krioutchkov, président du KGB, ministre
défense Iazov et Intérieur Pougo pendant absence Gorbatchev en Crimée pour rendre le
pouvoir pour restaurer l’ordre et éviter éclatement, mais échec du putsch.

Vainqueur = Eltsine, suspend le PC et l’interdit. CC dissous, Gorbatchev démissionne.


Désagrégation de l’Union, 8 républiques proclament leur indépendance, et Baltes ont
reconnaissance internationale.

Vous aimerez peut-être aussi