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Pour être efficace, une stratégie marketing implique donc le développement d’un
programme de communication, dont les objectifs sont le faire savoir et le faire valoir, et qui
s’appuie sur différents moyens de communication, dont les plus importants sont la force de
vente, la publicité, la promotion des ventes et les relations extérieures.
I. Définition
La communication est l’ensemble des informations, de messages, des signaux de toute
nature qu’un organisme émet en direction de ses publics cibles.
II. Classification
De nos jours, la communication est devenue un outil indispensable pour tout organisme
(association, entreprise, collectivité territoriale..). Elle prend des formes différentes en fonction
des buts poursuivis et des médias utilisés.
1) Communication commerciale et communication corporate (institutionnelle)
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La distinction s’effectue au niveau des buts poursuivis par les médias utilisant la
communication :
La communication commerciale a pour but de promouvoir des marques, des produits ou
des services afin de les vendre.
La communication corporate, quant à elle, est destinée à faire connaitre une entreprise
(ou toute organisation : association, collectivité…). Elle a pour cible les collectivités,
les pouvoirs publics…
2) Communication médias et communication hors médias
La distinction se fait uniquement au niveau des véhicules de communication.
La communication média est une communication de masse qui est partisane au point où
elle s’adresse à une cible large et utilise comme canal les grands média que sont la télévision,
la presse, la radio, le cinéma, l’affichage et l’internet.
Tandis que la communication hors média désigne l’ensemble des actions de
communication qui ne passe pas par les grands médias classiques.
3) Communication de masse et communication relationnelle
La communication de masse s’adresse à une cible large et peu différenciée. Alors que
la communication relationnelle s’adresse à une cible spécifique et bien identifiée
Bruit
Feedback Réponse
Cette figure permet d’identifier ainsi les conditions d’une communication efficace que
sont :
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Objectifs de la communication.
Exécution du message.
Choix des médias et des supports.
Évaluation de l’efficacité de la communication.
En général, les tâches de réalisation du message et de sélection des médias sont exercées
par les agences de publicité ou par des régies publicitaires qui se spécialisent dans les modes de
sélection des médias.
a) La stratégie « Push »
Elle a pour but de pousser le produit vers les distributeurs et les consommateurs, au
moyen de la force de vente ou d’actions promotionnelles menées par le producteur ou le
distributeur. Exemple : assurer une pression plus force de vente auprès des distributeurs, en leur
proposant des avantages financiers (ristournes, remises quantitatives…), distributions
d’échantillons dans les lieux publics, mise en avant d’un produit dans un point de vente.
b) La stratégie pull
Elle a pour but de « tirer » les consommateurs vers le point de vente et le produit au
moyen d’une campagne publicitaire.
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Exemple : campagne d’affichage lors de la sortie d’un nouveau modèle de voiture, campagne
d’affichage lors de la sortie d’un nouveau film.
V. Le budget de communication
La stratégie utilisée dépend étroitement du budget disponible pour l’opération de
communication envisagée. Le budget de communication d’une entreprise peut être déterminé
de plusieurs façons :
En calculant un pourcentage du chiffre d’affaires réalisé ou prévu ;
En réévaluant le budget de communication de l’année précédente ;
En fixant un budget équivalent aux budgets de communication des entreprises
concurrentes ;
En fixant une somme en fonction de ce que l’on peut dépenser au moment de la décision.
Pour l’annonceur, la publicité est une communication de masse qui est partisane et a
pour but de faire connaitre son produit (au sens large) et d’en créer la demande auprès
d’éventuels « consommateurs ». Elle peut prendre des formes multiples.
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Entre les annonceurs qui sont les entreprises faisant de la publicité et les supports qui
vendent leurs audiences, il existe de nombreux intermédiaires.
1) Les annonceurs
Ceux sont les entreprises, les organisations, les associations, les collectivités qui
communiquent. Le récepteur doit pouvoir l’identifier clairement dans le message.
Une agence est un organisme indépendant, composé de spécialistes chargés, pour le compte des
annonceurs, de la conception, de l’exécution et du contrôle des actions publicitaires
5) Les régies
Elles vendent l’espace publicitaire aux agences de publicité ou directement aux annonceurs.
Affectifs : Attrait pour le produit ou la marque, effet sur l’image, préférence pour le
produit, la marque.
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La démarche de création publicitaire comprend différentes réunions (appelées
briefings) : le briefing annonceur, le briefing créatif et la présentation au client.
Annonceur
Commerciaux
2briefing créatif
créatifs
a) Le briefing annonceur
A partir de là, une réflexion stratégique est menée par les commerciaux pour lancer les
grandes lignes pistes de travail qui seront proposées aux créatifs.
b) Le briefing créatif
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C’est une réunion interne à l’agence entre les commerciaux et les créatifs choisis pour travailler
sur ce dossier. Le briefing créatif est le point de départ de toute réflexion créative.
c) La présentation client
C’est une réunion au cours de laquelle les commerciaux présentent à l’annonceur les
créations effectuées et le plan média correspondant. Il en ressortira plusieurs propositions,
chacune étant argumentée et justifiée.
Des méthodes spécifiques de création ont été développées par des théoriciens dans le
domaine.
a) La copie stratégie
La copie stratégie traditionnelle est basée essentiellement sur les éléments quantitatifs :
produit, prix, distribution.
Elle est apparue avec la crise économique de 1973. Dans cette démarche, le plan en 3
points de la copie stratégie est maintenu, mais il est éclairé différemment par une approche plus
qualitative :
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La preuve, parfois plus moralisatrice ;
Les publicitaires comme Séguéla ont personnalisé la marque. Pour eux, une marque se
caractérise par :
Un style.
Choix de la cible ;
Définition de l’axe ;
La réalisation de pré-test.
Donc, une fois conçu, le message doit être testé avant sa diffusion sur les médias et
supports choisis.
La compréhension du message ;
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L’adéquation entre les objectifs initiaux et le message.
Outils utilisés :
Le split run test qui consiste à insérer 2 versions du même message dans l’édition d’une
revue vendue au public.
Le tachytoscope qui permet de projeter sur un écran un message publicitaire. Ils sont
destinés à tester une affiche, les emballages.
Après ses pré-tests effectués, l’entreprise doit organiser son plan média.
La télévision
C’est un média de très apprécié car il s’adresse à une très large cible, y compris les
analphabètes).
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Points forts Points faibles
La presse
Deuxième média, la presse comprend plusieurs catégories dont les caractéristiques sont
particulières. La distinction se fait notamment entre la presse quotidienne, régionale,
hebdomadaire et la presse magazine. Les tableaux suivants résument respectivement, les points
forts et les points faibles de la presse quotidienne, périodique et gratuite.
Presse quotidienne
Presse périodique
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Bonne sélectivité du lectorat en fonction Délais de réservation et de
du pôle d’intérêt, du sexe, de l’âge, de la création des messages
CSP. relativement longs ;
Valorisation de l'entreprise/produit en
Risque de saturation des lecteurs
raison de la bonne qualité du papier et de
l’utilisation de la couleur. en raison du grand nombre de
pages consacrées à la publicité
Durée de vie importante (1semaine
minimum)
La publicité extérieure
Il s’agit de l’Affichage mural et dans les gares & aéroports, du Mobilier urbain, de l’Affichage
transport (métro et stations, trains et gares, autobus) et enfin, de l'affichage interne ou réseau.
La radio
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Ce média, réputé pour sa grande pénétration dans les foyers, permet de créer de
l’engouement et vulgarise une nouvelle marque. C’est également un média fort recherché pour
des campagnes à large public, parce que sa pénétration s’étend aussi en milieu rural.
Avantages Inconvénients
Le cinéma
C’est un média très sélectif dont le taux de mémorisation est très important. Il permet
un coût par contact très intéressant du fait de l’absence du phénomène de zapping dans les salles
de cinéma. Les avantages et les inconvénients du cinéma peuvent être schématisés comme suit
:
Avantages Inconvénients
L’internet
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En somme, on peut dire que, pour transmettre le message, l’entreprise ou son agence de
communication utilise ses médias.
Eliminer les médias impossibles (pas de démonstration possible avec le média radio,
pas de son avec la presse ou l’affichage) ;
Evaluation des médias restants en fonction de la capacité des médias à couvrir la cible,
à transmettre le message, et à valoriser celui-ci.
Pour choisir un support, les critères les plus souvent utilisés sont :
L’audience : c’est l’ensemble des personnes ayant été en contact avec un média ou un
support pendant une période donnée. ;
L’audience utile c'est-à-dire l’ensemble des personnes qui font partie à la fois de
l’audience et de la cible de communication ;
L’ODV (occasion de voir) ou ODE (occasion d’entendre) : c’est le contact entre une
personne appartenant à l’audience d’un support et le message publicitaire.
Par ailleurs, d’autres critères de choix sont souvent utilisés pour la sélection de supports :
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Ceux qui permettent d’apprécier l’affinité de la cible (c'est-à-dire de classer les
supports en fonction de leur proximité entre l’audience de la cible) :
Ceux qui permettent de classer les supports en fonction de leur coût aux milles
en contact utile :
Cout pour milles utiles : Coût de l’espace/ audience utile fois 1000
Exemple :
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A 2 500 100 000 80 000 150 000 16,66
½ * 1 000
GRP:
Conclusion:
B a la meilleure couverture
Un GRP n’est pas étudié dans l’absolu, il s’agit d’un indice comparatif permettant d’analyser
la pression de plusieurs plans média ou d’évaluer un plan par rapport à la concurrence.
Mais cet indice global est difficile à étudier et peut se révéler trompeur. Un GRP de 100 peut
correspondre à un plan ayant un taux de couverture de 20 % avec une répétition moyenne de 5
ou 100 % avec une répétition moyenne de 1.
Enfin, le rapport budget publicitaire sur le nombre de points de GRP permet de calculer
le coût du point de GRP.
Chacun de ces indicateurs a son utilité et ses limites. Ainsi le GRP ou la répétition moyenne
doivent être complétés par des indicateurs de dispersion tels que Cx+ qui assurent qu’il n’y a
pas trop de personnes insuffisamment exposées ou d’autres surexposées.
Des critères qualitatifs doivent être pris en compte : les caractéristiques du support, son
image…
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Le choix d’un support est une sorte de mix entre les audiences des différents supports,
leurs qualités, les phénomènes de duplication et le budget disponible, d’assurer la plus grande
couverture possible de la cible.
Elaborer le plan média consiste à trouver la meilleure combinaison possible des médias
et des supports afin d'atteindre les objectifs assignés à la communication publicitaire, et ce, dans
le cadre d'un budget défini.
Le plan média (média planning) est le document permettant la répartition des messages
entre les médias et support choisis, et fixant les périodes de passage pour chaque support.
Par ailleurs après l’avoir diffusé via les média et supports adéquats, l’action doit être
testée auprès d’un échantillon de consommateurs en utilisant différents outils.
La notoriété spontanée qui mesure d’une part la notoriété « top of mind », c’est-
à-dire la marque qui vient en premier à l’esprit des personnes interviewées et,
d’autre part, son degré d’association spontanée avec la catégorie de produit ;
La notoriété assistée qui consiste à demander au public cible quelles sont les
marques qu’il connaît parmi celles qui lui sont citées ;
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Chapitre 2 : La
La promotion des ventes correspond à une stratégie « push » qui permet de pousser
le produit vers le consommateur.
Les actions promotionnelles sont toujours limitées dans le temps, au contraire des
actions publicitaires qui sont parfois continues (pour les lessives par exemple).
En cours de vie d’un produit, pour relancer un produit en phase de déclin ou pour lutter
contre un produit concurrent.
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On peut diviser la promotion en trois grandes parties, en fonction des cibles visées :
La promotion destinée à la force de vente, La promotion distributeurs, et La
promotion consommateurs.
Elle correspond aux techniques de stimulation utilisées auprès des vendeurs et a pour
objectif d’inciter tous les personnels (force de vente, grossistes, détaillants…) concernés par la
vente du produit à consentir un effort particulier pour en promouvoir la vente, en jouant sur
l’intérêt individuel. La force de vente peut être motivée par l’animation afin de stimuler leur
travail et l’organisation d’un concours.
ii) LA RÉMUNÉRATION
Attractif ;
Sécurisant pour le vendeur ;
Simple et souple ;
Utile pour le vendeur et pour l’entreprise ;
Réalisables pour l’entreprise ;
Equitable ;
Rentable.
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Il peut comprendre les composantes suivantes :
Fixe + commission,
Fixe + prime,
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iii) LES CONCOURS DE VENTE
Organiser un concours qui exige de suivre des règles précises pour qu’il stimule
réellement la force de vente :
Faire en sorte qu’il n’y ait pas qu’un mais de nombreux gagnants, en pré- voyant
différents tableaux,
Fixer une durée raisonnable (trois mois maximum) pour ne pas décourager.
(rêve).
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b) La promotion distributeurs
Elle permet de modifier l’attitude des distributeurs envers un produit pour les inciter :
à acheter le produit (parfois même à le stocker),
à le vendre.
Ainsi, les techniques de promotion destinées aux distributeurs sont :
i) Les primes ou remises
Ce sont des avantages accordés aux distributeurs en contrepartie d’une tête de gondole
pendant une période déterminée.
ii) L’invitation
Il s’agit de convier les distributeurs à des stages, des visites d’usine.
iii) L’utilisation de la PLV (Publicité sur le Lieu de Vente)
C’est un outil de communication promotionnelle fourni par le producteur au
distributeur. Il permet :
D’atteindre le consommateur sur le lieu même de la vente au moyen de sup- ports
divers : têtes de gondoles, présentoirs, affiches, bornes interactives, habillages de
linéaires...,
De mobiliser une partie des efforts du distributeur pendant un temps assez court sur
une gamme de produits (la campagne de PLV sera souvent accompagnée par un
concours ouvert aux distributeurs et récompensé par des cadeaux de valeur importante,
voyages par exemple).
En vente traditionnelle, la PLV est surtout utilisée en pharmacie, parfumerie, librairie,
aussi bien sous forme de supports cartonnés en vitrine, que sur des présentoirs et affiches à
l’intérieur du magasin.
c) La promotion consommateurs
Elle permet :
De pousser un produit vers les consommateurs,
De le leur faire acheter.
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i) Les ventes avec primes
Prime directe Offre d’un article supplémentaire gratuitement remis en même temps
que la marchandise achetée.
Prime recette Offre de fiches recettes en prime pour tout achat d’un produit.
Prime différée Offre d’un avantage supplémentaire dont la remise est différée par
rapport à l’achat (par exemple en collectionnant des preuves d’achat).
Prime produit en Offre d’une plus grande quantité de produit pour le même prix.
plus
Offre auto payante Proposition d’un article, à un prix particulièrement avantageux, en
accompagnement d’un article d’une autre marque, sans que cette
dernière subisse la moindre répercussion financière.
Jeu, loterie, sweepstake* Différentes formes de jeux, avec promesse d’un gain, pour
lesquels le hasard détermine le ou les gagnants.
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* sweepstake : tirage au sort de coupons réponse numérotés sur lesquels les clients ont inscrit
leur nom et leurs « coordonnées ».
Bon de réduction Coupon ou titre donnant droit à une réduction déterminée sur le
prix normal du produit.
Offre spéciale Prix spécial consenti au public pendant une période déterminée.
Échantillon Petite quantité d’un produit diffusée gratuitement pour faire connaître
une nouveauté.
Cadeau Remise d’un cadeau pour inciter le public à une action déterminée.
Essai gratuit Offre d’essai d’un nouveau produit, sans aucune obligation d’achat.
Démonstration Présentation d’un produit et de ses différentes qualités, suivie d’un essai
ou d’une dégustation.
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(d’information séduction) permettant de « vendre » l’image la plus favorable possible d’une
entreprise et d’entretenir les meilleurs rapports avec ceux dont dépend son avenir, par
l’intermédiaire d’actions spécifiques créées par l’entreprise auprès d’une cible précise.
Cette cible peut être interne (les membres de l’entreprise) ou externe (un segment de clientèle,
les différents secteurs de l’opinion publique, une administration...). Elles peuvent prendre
différentes formes.
1) RELATIONS PUBLIQUES INTERNES
Journaux d’entreprise ;
Réunions ;
Séminaires (pour l’ensemble de la force de vente par exemple) ;
Mobilisation du personnel autour d’un projet d’entreprise.
2) RELATIONS PUBLIQUES EXTERNES
Plaquette présentant l’entreprise (document très luxueux pour les grandes entreprises) ;
Rapport annuel d’activité ;
Organisation de visites d’entreprise (pour le public, mais aussi pour des prospects ou
clients)
Organisation de conférences de presse (pour présenter le rapport d’activité, un produit
nouveau, la diversification vers un nouveau secteur d’activité...)
Organisation de voyages :
Pour le grand public : organisation de voyages d’une journée, en car, dans
une région agréable, dans le but de présenter un produit (clientèle ciblée) ;
Pour les professionnels : organisation de voyages dans le but de présenter
l’entreprise et ses produits à une cible de prospects soigneusement choisis
(utilisation de cars ou de wagons spécialement aménagés : disposition
conviviale des sièges, vidéo, bar, toilettes...).
3) La communication événementielle
La communication événementielle consiste à créer et organiser un événement pour qu’il
serve de support à une campagne de communication concernant un organisme ou l’un de ses
produits.
4) Le parrainage (sponsoring)
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Le parrainage correspond à la participation financière matérielle et/ou technique d’une
entreprise à une manifestation sportive ou culturelle, en contrepartie de bénéfices en termes
d’image ou de notoriété. Il peut avoir deux objectifs différents : développer la notoriété ou bien
renforcer l’image.
Le parrainage de notoriété : son but est de faire connaître le nom d’un produit à travers
une manifestation.
Le parrainage d’image : son but est de renforcer l’image de marque d’un produit en
l’associant à une manifestation.
Les supports du parrainage sont nombreux : le sport, la culture, les opérations
humanitaires et sociales, la recherche scientifique, les programmes audiovisuels...
5) Le mécénat
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Le marketing direct participe de la notion de marketing one to one, qui regroupe
l’ensemble des outils et techniques permettant une relation individualisée avec un prospect ou
un client (voir chapitre intitulé « Marketing relationnel et gestion de la relation client »).
Le marketing direct est un moyen opérationnel qui s’appuie sur l’utilisation d’un fichier
informatisé et de supports de communication spécifiques pour prospecter une cible ou lui
vendre directement un produit et susciter une réponse rapide.
a) Les types de marketing direct
Il existe deux types de marketing direct :
marketing direct grand public (business to consumer, ou « B to C »), qui s’adresse aux
particuliers en utilisant le publipostage, le téléphone, internet, la télévision ou la radio
et qui est utilisée surtout dans le cadre de la vente à distance (VPC, télé-achat...),
marketing direct d’entreprise à entreprise (business to business ou « B to B »), qui
s’adresse aux entreprises et artisans par l’intermédiaire du publipostage, du téléphone
et d’autres outils plus spécifiques.
b) LES OUTILS DU MARKETING DIRECT
i) Le mailing
Le mailing postal classique (ou publipostage) est l’envoi, par courrier, de documents à
des destinataires identifiés dans le but de générer une communication avec l’entreprise.
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Le mailing-fax (ou faxing) s’est largement développé ces dernières années en B to B. Il
s’avère être un outil très efficace en marketing direct. C’est l’envoi par fax de messages
à des destinataires bien identifiés.
L’e-mailing (ou mailing électronique) consiste en l’envoi groupé, via le réseau internet,
à des destinataires identifiés par leur adresse e-mail, de documents texte (mais aussi
audio ou vidéo) dans le but de générer une communication avec l’entreprise.
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iii) L’annonce presse
L’annonce presse est encore relativement peu utilisée en marketing direct en raison de
son inconvénient majeur : le coût, prohibitif pour certains supports, dépendant directement de
la surface de l’annonce et de son emplacement.
v) La télématique
D’une utilisation déjà ancienne en France, elle regroupe le numéro vert et le minitel.
vi) Internet
C’est un support qui est obligatoirement couplé (en amont) avec un autre (étiquette
produit, publicité média…). Le prospect, renseigné par cet autre support, va pouvoir visiter le
site Internet d’une entreprise ou d’une marque, obtenir des informations sur les produits, et
commander directement.
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vii) La télévision
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