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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR


ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Faculté des sciences de la technologie

Département Génie Mécanique

1ére année master CM

Rapport de TP : Expérience de Reynolds

PRESENTE PAR :
HAMZA LOUKMANE
FARAH ACHRAF
ENSEIGNANT : Dr.
BELBAH

2022/2023
A. Partie théorique :
1. Définition :
La viscosité peut être définie comme la résistance à l'écoulement uniforme et
sans turbulence se produisant
dans la masse d'une matière. La viscosité dynamique correspond à la contrainte
de cisaillement (tangentielle)
qui accompagne l'existence d'un gradient de vitesse d'écoulement dans la
matière. Lorsque la viscosité
augmente, la capacité du fluide à s'écouler diminue. Le phénomène de viscosité
des fluides n’apparait que
quand le fluide est en mouvement.
2. Viscosité dynamique et viscosité cinématique :
2.1. Profil de vitesse
Sous l'effet des forces d'interaction entre les molécules de fluide et celles de la paroi,
chaque molécule de
fluide ne s'écoule pas à la même vitesse. On dit qu'il existe un profil de vitesse .

Si on représente par un vecteur, la vitesse de chaque particule située dans une section
droite perpendiculaire
à l'écoulement d'ensemble, la courbe lieu des extrémités de ces vecteurs représente le
profil de vitesse. Le
mouvement du fluide peut être considéré comme résultant du glissement des couches
de fluide les unes sur
les autres. La vitesse de chaque couche est une fonction de la distance y de cette
courbe au plan fixe : v =v(y).
2.2.Viscosité dynamique
La force de frottement F qui s'exerce à la surface de séparation de ces deux couches
s'oppose au glissement
d'une couche sur l'autre. Elle est proportionnelle à la différence de vitesse des couches
soit dv, à leur surface
S et inversement proportionnelle à dY :
F = μ S*dV/dy
Le facteur de proportionnalité μ est le coefficient de viscosité dynamique du fluide.

2.3. Viscosité cinématique :


Représente le rapport entre la viscosité dynamique et la masse volumique d’un fluide :
μ
υ = (m2/s)
ρ
3. Chute d’une bille dans un liquide
Georges stokes s’est s’intéressé à la force de frottement qu’un écoulement visqueux
produit autour d’une
sphère.il s’est placé dans le cas où l’écoulement est gouverné par la viscosité.
Stokes obtient qu’une sphère de rayon r, immobile, plongé dans un liquide visqueux en
écoulement
Permanent, ressens une force de frottement, dite force de trainée 􀜨 = 6πr.μ.v
Ou v représente la vitesse de l’écoulement par rapport à la sphère et loin de la sphère.
Cette loi est vérifiée à
condition que le régime d’écoulement soit gouverné par la viscosité .il existe un
nombre qui permet de mesurer le
ρvD
caractère plus ou moins visqueux de l’écoulement : le nombre de Reynolds : Re =
μ
- Re < 1 écoulement visqueux
- Re > 1 écoulement non visqueux
La formule de stokes n’est valable que si Re < 1
Considérons le problème de la chute d’une bille dans un fluide au repos dans le
référentiel du laboratoire.
Effectuons le bilan des forces s’exerçant sur la bille.
Une bille de rayon r se tombe dans un fluide. Les forces qui agissent sont :
1. Le poids P le la bille : P=m.g=ρbille.Vbille.g
Avec : m =masse de la bille
V = volume de la bille
ρ =masse volumique de la bille
2. La poussée d’Archimède A : A=ρliquide Vbille.g
3. La force de frottement visqueuse Ff donnée par la formule de stockes : Ff=6πr.μ.v
Avec : r = rayon de la bille.
v = vitesse de chute de la bille.
μ= viscosité dynamique du liquide.
-Expression du poids P de la bille en fonction de son volume V et de sa masse
volumique  :Poids (N) = masse (kg) * g (N/kg)
Masse (kg) = volume (m3) * masse volumique (kg/m3)
P= V g
-Expression de la Poussée d'Archimède Pa exercée par le liquide sur la bille en
fonction
de 0 la masse volumique du liquide et V le volume de la bille :
Poussée (N) = poids du volume de liquide déplacé
Poussée = volume immergé (m3) V * masse volumique de liquide (kg/m3) 0*g
Pa = V0 g
La force de frottement, d'après la loi de Stokes, a pour expression F = k  R v où  est
la viscosité dynamique du liquide (constante si la température est constante), R le
rayon de la bille et v la vitesse de chute, k un coefficient de proportionnalité qu'on
supposera constant.
-Relation existant entre le temps de chute mesuré avec le viscosimètre, la distance L
entre les deux traits repères, , 0, V, k ,  , R lorsque la bille a atteint sa vitesse de
chute limite.
Lorsque la vitesse limite est atteinte, la bille est pseudo-isolée (la somme vectorielle
des forces est nulle d'après la première loi de Newton). Toutes les forces ont la même
direction verticale ; le poids est dirigé vers le bas, la poussée et la force de frottement
sont dirigées vers le haut.
Si la vitesse limite est atteinte :
FP+Pa = 0
F+Pa=P ; c’est-à-dire kRvlim + V0g = Vg
kRvlim = Vg-V0g =Vg(0)
vlim = Vg(0)/ kR
De plus, le mouvement étant rectiligne uniforme : vlim = L / t soit t = L / vlim remplacer
vlim par son expression d'où :
t = Lk R / (Vg(0))
Pour un tube donné, une bille donnée et un liquide de masse volumique donnée, L, R,
V,
(0) sont constants par suite : t = constante*
La durée du parcours L et la viscosité sont proportionnelles.
B. Partie expérimentale :
1. Matériel utilisé dans l’expérience :
- Un viscosimètre à chute de bille
- Un bain thermostaté
- Une résistance chauffante
- Deux thermomètres
- Chronomètre de poche
2. Déroulement de la manipulation
2.1. Principe
L’appareil comporte un long tube, mobile autour d’un axe horizontal perpendiculaire
au plan de la figure. Le
tube comporte deux traits repères a et b. On y a introduit un fluide et une bille de
diamètre calibré, un peu
inférieur au diamètre du tube.
Le tube est muni d’une double enveloppe transparente dans laquelle est fixé un
thermomètre ; on peut ainsi
réaliser des expériences à température régulée. Le tube vertical est retourné bout pour
bout ; la bille se
retrouvant en haut tombe à travers le liquide. Le trait repère du haut est placé de façon
telle que la bille
lorsqu’elle passe à son niveau a atteint sa vitesse de chute limite : son mouvement est
alors rectiligne
uniforme : Σforces = 0.
On mesure Le temps de chute de la bille entre les deux repères distant de L fixée
Fluide  fluide Bille n° K  bille temps µ E

0.998 1 0.007 2.2 6.004 0.05 95%

Eau 0.998 2 0.05 2.2 4.033 0.242 75%


(T 0.998 3 0.07 8.1 1.046 0.04 96%
ambiante)

0.998 4 0.5 8.1 0.097 0.034 96%


0.998 5 4.5 7.7 0.029 0.87 13%
0.998 6 33 7.7 0.01 2.21 99%

Fluide  fluide Bille n° K  bille temps u E

0.9584 1 0.007 2.2 4.065 0.3534 24%


Eau 0.9584 2 0.05 2.2 5.032 0.3123 9%
(T haute) 0.9584 3 0.07 8.1 1.032 0.5194 82%
0.9584 4 0.5 8.1 1.013 3.61 99%
0.9584 5 4.5 7.7 0.099 3.003 99%
0.9584 6 33 7.7 0.013 2.892 99%
Conclusion : La densité est la décomposition des balles, affectant les tempes où
elles tombent et leur vitesse ; la température du fluide et sa viscosité affectent
également les tempes des balles qui tombent.
Selon les résultats d'erreur, nous avons remarqué que les résultats théoriques de
la viscosité s'écartent des résultats expérimentaux

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