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CORRIGÉ
1er Dossier
M. Fabre est imposable dans la catégorie des traitements et salaires. Ses revenus imposables sont
composés de sa rémunération en principal et des compléments de rémunération. L’indemnité de départ
volontaire à la retraite est intégralement imposable dans la mesure où ce départ à la retraite ne s’inscrit
pas dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi. Afin d’atténuer la progressivité de l’impôt, le
contribuable a la possibilité de demander, sur option, l’application du système de l’étalement sur 4 ans de
cette indemnité. M. Fabre a demandé l’étalement, l’indemnité imposable au titre de 2014 = 32 000 / 4 =
8 000 €. Elle sera imposable à hauteur de 8 000 € en 2015, 2016 et 2017.
Montant du revenu net catégoriel imposable pour 2014 dans la catégorie des traitements et salaires :
- Rémunération imposable : 58 000 + 4 000 + 8 000 = 70 000 €
- Déduction forfaitaire de 10 % : - 7 000 €
Traitements et salaires nets imposables : 63 000 €.
Mme Fabre est avocate, elle est imposable dans la catégorie des bénéfices non commerciaux. Bénéfice
imposable 2014 : 80 000 €. Mme Fabre n’a pas adhéré à une association agréée : majoration de 1,25.
Revenu net catégoriel imposable en BNC : 80 000 x 1,25 = 100 000 €.
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3) Revenu de Marie-Annabelle
Les indemnités versées par les entreprises aux étudiants en stage ne sont pas imposables si : le stage fait
partie intégrante du programme du diplôme, il a un caractère obligatoire et la durée du stage ne doit pas
excéder 3 mois. La somme de 1 800 € perçue par Marie-Annabelle n’est pas imposable.
Cette rémunération n’étant pas perçue dans le cadre d’un stage universitaire et ne bénéficiant d’aucune
mesure d’exonération, elle est imposable dans la catégorie des traitements et salaires.
Revenu net catégoriel imposable en traitements et salaires : 20 000 € - (20 000 € x 10 %) = 18 000 €.
Revenu net global : la pension alimentaire de 6 000 € versée par Mme Fabre à son père est déductible
(état de besoin du bénéficiaire avéré, capacité financière du débiteur, existence d’une obligation
alimentaire, paiement effectif de la pension).
Revenu net global = 181 000 € - 6 000 € = 175 000 €.
Revenu net global imposable : Marie-Annabelle étant mariée, son rattachement au foyer fiscal de ses
parents ne se traduit pas par une majoration du nombre de parts du quotient familial mais par l’application
d’un abattement spécifique sur le revenu net global. Pour 2014, cet abattement est fixé, par hypothèse, à
5 000 € par personne rattachée. Les époux Fabre bénéficie d’un abattement de 10 000 € (5 000 € pour
Marie-Annabelle et 5 000 € pour Florian).
Revenu net global imposable : 175 000 € - 10 000 € = 165 000 €.
M. et Mme Fabre : 2 parts ; Pierre-Louis : 0,5 part ; Majoration pour personne à charge invalide (titulaire
de la carte d’invalidité) : 0,5 part. Nombre total de parts : 3 parts.
2ÈME DOSSIER
Les revenus des deux appartements loués nus constituent des revenus fonciers. Les revenus du studio
loué meublé entre dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux.
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1) Détermination du revenu net foncier
Recettes brutes pour les deux appartements loués nu : 16 000 € (9 000 € + 7 000 €). Cette somme est
supérieure à la limite d’application du régime du micro foncier (15 000 €). Le contribuable est placé sous
un régime réel d’imposition et peut déduire les charges justifiées et payées au cours de l’année.
Les revenus issus de la location du studio loué meublé entrent dans la catégorie des bénéfices industriels
et commerciaux. Les recettes brutes étant inférieur à 32 900 €, le contribuable se trouve placé de droit
sous le régime du micro BIC et bénéficie d’un abattement de 50 % applicable sur le montant des recettes
brutes : 4 800 € x 50 % = 2 400 €. Le contribuable n’a pas intérêt à opter pour le régime réel dans la
mesure où le montant effectif des charges payées en 2014 (550 €) est inférieur.
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2. Revenus du portefeuille titres :
Monsieur Palat a perçu de son portefeuille titres :
- Revenus des actions : 300 000 x 5 % = 15 000 €,
- Revenus des obligations : 1 000 €,
Total perçu = 16 000 €
S’agissant de produits financiers marginaux, car inférieurs à 5 % de l’ensemble des produits de l’exercice
(2 530 000 € x 5 % = 126 500 €), ces produits doivent être compris dans le BIC.
Ces sommes ayant été enregistrées en produits en comptabilité, aucune rectification ne doit être opérée.
8. Subvention d’exploitation :
La subvention d’exploitation, liée à l’activité courante de l’entreprise, doit être prise en compte dans le
résultat d’exploitation. Elle est imposable dans les conditions de droit commun applicables au résultat
auquel elle se rattache et doit être rattachée à l’exercice au cours duquel elle est devenue une créance
acquise (date de décision d’octroi de l’aide). Le comptable ayant comptabilisé cette somme en produit
aucune rectification ne doit être effectuée.
9. Indemnité d’assurance :
L’indemnité d’assurance de 25 000 € suite à la perte de marchandises en stock ne représente pas
l’indemnisation d’un préjudice moral et matériel mais constitue la contrepartie d’un produit d’exploitation
qui compense la disparition d’une partie du stock. Les sommes provenant de la vente d’un stock entrent
dans le résultat de l’entreprise en produits d’exploitation. Les sommes perçues de l’assurance suivent ce
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régime fiscal : cette indemnité compense une perte d’exploitation. Le comptable ne l’ayant pas
enregistrée en produits d’exploitation, il convient de réintégrer sur le tableau de détermination du
résultat fiscal 2058-A : + 25 000 €.
Le bénéfice de la succursale espagnole (+ 20 000 €) ayant été enregistré par la SARL en produits en
comptabilité : A déduire - 20 000 € sur le tableau de détermination du résultat fiscal 2058-A.
Le déficit de la succursale tchèque comptabilisé dans la SARL n’est pas déductible du résultat fiscal de la
SARL : A réintégrer + 5 000 € sur le tableau de détermination du résultat fiscal 2058-A.
Concernant les opérations réalisées en Allemagne par l’intermédiaire de la société de courtage allemande,
elles sont normalement imposables en France. Ayant été régulièrement comptabilisées, aucune
rectification ne doit être apportée au résultat fiscal.
B) Modalités de remontée des résultats de la Société « il momento giusto » dans ceux de la SARL
MAMIE
La SNC est une société de personnes qui relève de l’IR. Les résultats sociaux sont déterminés par la
société elle-même, mais l’imposition de ce résultat n’est pas établie au nom de la SNC. Ses résultats sont
imposés au niveau des associés dès la clôture de l’exercice en fonction de leur quote-part dans le capital
social. Le bénéfice de la SNC est imposé soit à l’IR si l’associé relève de cet impôt, soit à l’IS si la société
participante relève de cet impôt. Le bénéfice de la SNC est imposable à l’IS pour la quote-part de la
SARL dans le capital social de cette SNC, soit 50 %, à la clôture de l’exercice, au 31 décembre 2014.
La SARL doit réintégrer dans son résultat au titre de l’exercice 2014 : 200 000 x 50 % = + 100 000 €
sur le tableau de détermination du résultat fiscal 2058-A.
Il convient de déduire du résultat fiscal de 2014, la quote-part du bénéfice de la SNC réalisé en 2013
imposée en 2013 et figurant dans le résultat comptable 2014 de la SARL : 50 000 € x 50 % = 25 000 €.
À déduire - 25 000 € sur le tableau de détermination du résultat fiscal 2058-A.
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D) Analyse des opérations et détermination de leur régime fiscal
2. Mécénat d’entreprise :
Les dépenses de mécénat, retenues dans la limite de 5 ‰ du chiffre d’affaires HT, ouvrent droit à une
réduction d’impôt de 60 %. La société a versé : 10 000 € à « La ligue contre le cancer » : réduction
d’impôt : 10 000 € x 60 % = 6 000 €, le plafond n’étant pas atteint (37 000 000 x 5 ‰).
A réintégrer sur le tableau de détermination du résultat fiscal 2058-A : + 10 000 €. Les 6 000 € de
réduction d’impôt s’imputeront sur l’IS net à payer.
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2. Réparation d’un véhicule de tourisme :
Il s’agit d’une prestation sur un bien affecté à l’activité de l’entreprise faisant l’objet d’une exclusion
expresse du droit à déduction. La TVA sur les véhicules de tourisme n’est pas déductible, le coefficient
d’admission égal à 0. La prestation suit le régime du bien auquel elle se rapporte. Le coefficient de
déduction est de 0. La TVA sur cette prestation de services n’est pas déductible.
1. Cadeau :
Le 22 juillet 2014, la société a prélevé sur ses stocks 10 flacons de parfums qu’elle a offerts à sa clientèle.
Ces articles ont été acquis en décembre 2012 par la société 1 000 € HT, TVA à 19,6 % = 196 €.
Il s’agit d’une livraison à soi-même d’un bien affecté à des besoins autres que ceux de l’entreprise. Il
s’agit d’un prélèvement sur les stocks. S’agissant d’un bien qui a ouvert droit à déduction lors de l’achat,
cette livraison à soi-même est imposable.
La SA est taxable sur cette livraison à soi-même sur le prix d’achat du bien, soit 1 000 x 20 % = 200
€. Cette taxe est due au tire du mois au cours duquel le prélèvement a eu lieu, soit en juillet 2014.
La TVA sur cette LASM n’est pas déductible car le bien est affecté à des besoins autres que ceux de
l’entreprise. En outre, la tolérance admise visant les cadeaux de faible valeur pour l’exclusion du droit à
déduction n’est pas applicable car la valeur unitaire TTC du bien excède 65 €.
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d’établissement du preneur assujetti : la France. Il s’agit d’un cas d’autoliquidation de la TVA
française.
La SA est redevable de la TVA sur cette opération : 20 000 x 20 % = 4 000 €.
L’exigibilité de la taxe intervient lors du fait générateur c’est-à-dire à l’exécution de la prestation : août
2014. La taxe doit donc figurer sur la déclaration déposée au titre d’août 2014.
La SA peut exercer son droit à déduction dans les conditions de droit commun. Elle va pouvoir déduire
4 000 € au moment de l’exigibilité de la taxe, soit en août 2014 sur la même déclaration dès lors qu’il
s’agit d’une opération affectée à l’activité et ne faisant pas l’objet d’une exclusion expresse du droit à
déduction. Le coefficient de déduction est égal à 1.
La SA n’est pas tenue au dépôt de la déclaration européenne de services.
DOSSIER 1
Le délai de reprise correspond au délai, pendant lequel l'administration peut réparer les omissions,
insuffisances ou erreurs commises dans l'établissement de l'impôt. Il est aussi appelé délai de prescription.
En principe, le délai de reprise expire à la fin de la troisième année suivant celle au titre de laquelle
l'imposition est due. Ce délai de 3 ans peut être allongé dans des cas particuliers (10 ans en cas d'activités
occultes ou de flagrance fiscale).
Toutefois, l'expiration du délai de reprise n'interdit pas à l'administration de vérifier les périodes prescrites
dont les opérations ont une incidence sur la période non prescrite (cas d'un exercice déficitaire).
La vérification de comptabilité ayant débuté le 5 avril 2014, l'exercice 2013 ne peut être vérifié car le délai
de dépôt de la déclaration fiscale n'a pas expiré. Les exercices 2012 et 2011 peuvent faire l'objet de
rectifications. Le déficit de 2010 ayant un impact sur le résultat de l'exercice 2011, l'exercice 2010 peut
également faire l'objet d’une vérification en vue de remettre en cause le déficit reporté soit : 11 000 €.
En matière de TVA, l'administration peut exercer un droit de reprise jusqu'à la fin de la 3ème année suivant
celle au cours de laquelle la TVA est devenue exigible. De plus, le contrôle peut s'étendre en TVA jusqu'à la
dernière déclaration dont la date limite de dépôt est expirée au début du contrôle. Ainsi, l'administration peut
procéder à des rectifications sur les opérations s'étant déroulées entre le 1er janvier 2011 et le 28 février
2014. A la date du 5 avril, le délai de dépôt de la déclaration de TVA relative au mois de mars n'ayant pas
expiré, la TVA relative au mois de mars 2014 ne peut faire l'objet de rectifications.
DOSSIER 2 :
La procédure contentieuse commence par une réclamation devant le service des impôts et le cas échéant se
poursuit devant les tribunaux.
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Selon le délai général de réclamation, une réclamation contentieuse préalable auprès de l’administration
fiscale peut être déposée au plus tard le 31 décembre de la 2ème année suivant celle de la mise en
recouvrement du rôle ou de la notification d'un avis de mise en recouvrement.
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