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COURS DE UTILISATION DE
L’INFORMATION COMPTABLE
Utilisation de l’information comptable
Dispensé par M. NDZINGA Joseph Tél :694 61 84 87 email : ndzingaj@gmail.com
PLAN DU COURS
Chapitre 1 : Les opérations d’acquisition d’immobilisations et de financement
Chapitre 2 : Les travaux de fin d’exercice
Chapitre 3 : Les amortissements pour dépréciation des immobilisations
Chapitre 4 : Les sorties des éléments d’actif immobilisé
Chapitre 5 : Les provisions et dépréciations
Chapitre 6 : Les autres régularisations
BIBLIOGRAPHIE
1) Journal Officiel OHADA (2017), Acte uniforme relatif au droit comptable et à
l’information financière & système comptable OHADA (SYSCOHADA), Yaoundé,
Février, 1246p.
2) Kamgo I. ; Keumoe F.J. et Bonlong J. (2002), Système Comptable Ohada :
Comptabilité Générale et Analytique ; T1 et T2; ed. Audico Plus; 2002.
3) Nzakou A. (2002), Difficultés Comptables et Fiscales ; Analyse des Comptes ; T1 ;
Imprimerie St Paul ; Yaoundé.
4) Perochon C. (2002), Comptabilité Générale ; TQG1 ; Foucher ; Paris.
5) Rossignol A., Prost P. et Pérochon C.; Initiation Comptable ; Foucher, Paris.
6) Rossignol A., Prost P. , Pérochon C. et Essomba Minkoulou J., Méthodes et
Techniques Comptables ; T2 ; Foucher.
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- elles naissent ou entrent : l’entité acquiert les immobilisations ou les produit elle - même, à
une valeur déterminée ;
- elles servent et s’usent : l’entité les met en service, repartit le montant amortissable des biens
sur leur durée d’utilité et constate éventuellement leur dépréciation ;
- elles meurent ou sortent : l’entité les met au rebut, les détruit, les vend ou les échange.
I. 2 : Comptabilisation de l’immobilisation
I.2.1. Processus de comptabilisation
a) Les immobilisations sont enregistrées en classe 2 « comptes d’actif immobilisé », à savoir :
- les immobilisations incorporelles en 21..
- les immobilisations corporelles dans les comptes 22.. à 24..,
- les immobilisations financières dans les comptes 25.. à 27..
b) Si le bien est acheté auprès d’un tiers, achat précédé d’un acompte, l’écriture sera :
- au versement
25.. Avances et acomptes versés sur immobilisations avance
5.. avance
Trésorerie
- à la réception de la facture
2.. Immobilisations Cout d’achat
TVA récup
4451 Etat, T.V.A. récupérable sur immobilisations
404. NAP
c) Si le bien est produit par l’entité, sur une durée dépassant l’exercice n, l’écriture sera :
- à l’issue de N
219. Immobilisations incorporelles en cours
229. Aménagement de terrains en cours
239. Bâtiments, A.A.I. en cours
249. Matériels et actifs biologiques en cours
72. Production immobilisée
787 Transferts de charges financières
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- à l’achèvement de N
2. Immobilisations
4451 Etat, T.V.A. récupérable sur immobilisations
219. Immobilisations incorporelles en cours
Aménagement de terrains en cours
229.
239. Bâtiments, A.A.I. en cours
Matériels et actifs biologiques en cours
249.
72. Production immobilisée
787 Transferts de charges financières
Etat, sur T.V.A. facturée sur P° livrée à soi-
4434
même
d) Si le bien est acquis à titre gratuit, Il sera enregistré à la valeur actuelle comme suit :
2.. Comptes d’actif immobilisé
Autres subventions d’investissement (1)
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(1) : Lorsque le montant du bien acquis à titre gratuit n’est pas significatif le compte 841
Produits HAO constatés peut être utilisé.
b) Le coût réel d’acquisition est formé, selon l’article 37 dudit Acte Uniforme :
- du prix d’achat définitif indiqué par la facture net de remises et de rabais commerciaux,
d’escompte de règlement ;
- des « charges accessoires rattachables directement à l’opération d’achat » :
frais de transport et d’assurances, droits de douane et de transit,
commissions, honoraires d’architecte,
droits d’enregistrement, honoraires de notaires, frais d’actes ;
- des « charges d’installation nécessaires pour mettre le bien en état d’utilisation » :
préparation, montage et mise en route ;
- de l’estimation initiale des coûts relatifs au démantèlement, à l’enlèvement de
l’immobilisation et à la remise en état du site sur lequel elle est située si cette obligation
incombe à l’entité.
Ces éléments s’entendent taxes comprises si l’entité n’est pas habilitée à déduire la
T.V.A., mais hors T.V.A. dans le cas contraire.
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d) La valeur d’apport et la valeur actuelle sont normalement précisées dans les actes
correspondants. Si non, elles sont évaluées en fonction de l’utilité du bien apporté, échangé ou
obtenu.
Tous les frais accessoires encourus sont inclus dans le coût d’acquisition ou de production
du bien jusqu’à son lieu d’exploitation et à sa mise en état de fonctionner.
I.2.3 Le crédit-bail
Lorsqu’une entreprise acquiert une immobilisation par crédit-bail, elle l’inscrit
immédiatement dans ses actifs immobilisés s’il est raisonnablement certain de lever l’option
d’achat à la fin du contrat.
- à l’acquisition du bien
- Constatation de la redevance
- Paiement de la redevance
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- Eclatement de la redevance
2. 3. Immobilisations
4. Stocks
5. Créances
Trésorerie
16./4. Emprunts/dettes
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Capital personnel
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Les subventions publiques sont des aides publiques qui se caractérisent par un transfert de
ressources à une entité en échange du fait qu’elle s’est conformée ou se conformera à certaines
conditions liées à ses activités opérationnelles.
Elles excluent les formes d’aide publique dont la valeur ne peut être raisonnablement
déterminée ainsi que les transactions avec l’Etat qui ne peuvent pas être distinguées des
transactions commerciales habituelles de l’entité.
L’aide publique est une mesure prise par l’autorité publique destinée à fournir un avantage
spécifique à une entité ou à une catégorie d’entités répondant à certains critères. L’autorité
publique recouvre à la fois l’Etat ainsi que les organismes publics et tout autre organisme
similaire local, national ou international.
La subvention est une aide accordée à l’entité pour lui permettre de couvrir certaines de ses
dépenses ; de par sa nature, la subvention n’est pas remboursable. Il ne faut donc pas la
confondre avec une avance de prêt (compte 163 : avances reçues de l’Etat) ou un apport à titre
de capital (compte 102 : Capital par dotation).
L’acte Uniforme OHADA distingue trois types de subventions à savoir les Subventions
d’investissement (14), les subventions d’exploitation (71) et les subventions d’équilibre (88).
Ce sont des subventions allouées par l’autorité publique à l’entité en vue d’acquérir ou de
créer des valeurs immobilisées ou de financer des activités à long terme. Dans certains cas, la
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subvention vise plus largement le financement d’actifs productifs comprenant, outre les
immobilisations, le besoin en fonds de roulement ou besoin de financement de l’exploitation.
Elles permettent de compenser en tout ou partie la perte que l’entité aurait constatée si cette
subvention ne lui avait pas été accordée.
Les subventions publiques ne doivent pas être comptabilisées tant qu’il n’existe pas une
assurance raisonnable que :
l’entité se conformera aux conditions attachées aux subventions ;
et les subventions seront reçues.
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Montant
14 799 reprise Montant
(Reprise de la subvention) reprise
Lorsque l'immobilisation n'est pas amortissable, la subvention sera donc reprise sur 10 ans
en l’absence d’une clause d’inaliénabilité. La reprise de chaque amortissement est égale au
1/10 du montant de la subvention.
Subventions d’exploitation
Le montant de la subvention est porté au crédit du compte 71 Subventions d’exploitation
pour le montant des subventions acquises par le débit du compte 4495 Etat, subventions
d’exploitation à recevoir ou 4582 Organismes internationaux, subventions à recevoir.
Dans le cas où la subvention est destinée à rembourser des frais forfaitaires ou des frais réels
identifiés, les entités bénéficiaires peuvent :
Subventions d’équilibre
Elles sont enregistrées hors activités ordinaires au crédit du compte 88 Subventions
d’équilibre par le débit du compte 449, puis du compte de trésorerie concerné.
449/4582 Montant
88 subvention Montant
(Promesse) subvention
5. Montant
449/4582 subvention Montant
(Réception) subvention
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Exercice 1 :
Le 1/7/N, l’entité A achète un matériel industriel à la SA B. La facture n° 12 mentionne un prix
d’achat HT de 2 500 000F , des frais de transport pour 85 000F, des frais de montage et de mise
en service pour 45 000F. Une remise de 4 % est déduite du prix d’achat et un escompte de
règlement de 5 % est accordé par le fournisseur. Un acompte de 500 000 F a été versé le 15/6/N
par chèque bancaire 654.
Par ailleurs, le même jour, une commission de 100 000 F a été facturée par un intermédiaire
(facture 45) qui a permis d’obtenir de conditions très avantageuses. La TVA est facturée au taux
de 19,25 %.
Travail à faire : passer toutes les écritures qui s’imposent.
Exercice 2 :
Le 1/10/N, la société KLB acquiert différents titres :
2 000 des 5 000 actions qui composent le capital de la société Fleur SA au prix
unitaire de 50 000F. Libération immédiate de 25 000F par titre.
600 titres de la société MBL récemment créée et pour lesquels le directeur
financier espère des gains importants à moyen ou long terme. Le prix total d’acquisition
est de 9500 000 F.
Pour le paiement de ces différentes acquisitions, la BICEC prélève la somme nécessaire incluant
des frais bancaires (2000 F HT) sur le compte de la société KLB. La TVA est facturée au taux
de 19,25 %.
Exercice 3 :
Du 1er juin au 31 juillet, une entreprise a produit pour elle-même un hangar destiné à stocker
des matières premières (mise en service le 1er août N). Les dépenses suivantes ont été engagées
:
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De plus, les ouvriers ont utilisé divers matériels d’exploitation durant toute la période de
fabrication. L’amortissement des matériels correspondant à cette utilisation s’élève à 8 400 000
F par an.
Travail à faire :
1) Calculer le coût de production de cet hangar ; 2)
Enregistrer sa mise en service.
Exercice 4 :
- 8/03/17 reçu du MINAS une subvention pour la production du pagne du 08 mars :
10 000 000 Fcfa
- 10/03/17 reçu du trésor public 10 000 000 F pour compenser les pertes.
- 15/03/17 reçu de la caisse française de développement 100 000 000 Fcfa pour
l’extension des activités.
Travail à faire : Passer les écritures qui s’imposent aux différentes dates.
Exercice 5 :
Le 1er janvier N, l’entité C a contracté un emprunt de 10 000 000 F auprès de la BICEC.
L’emprunt est remboursable par amortissements constants le 31/12 de chaque année sur une
durée de 5 ans. Le taux d’intérêt annuel est de 10%.
Travail à faire : Ecritures comptables le 01/01/N, le 31/12/N et le 31/12/N+4.
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A/- Définition
Ainsi que nous l’avons remarqué à la première partie de ce support de cours (les opérations
courantes) et, notamment, dans le chapitre 14, la balance à une date quelconque ne donne
qu’une vue imparfaite de la situation et de la gestion, ceci peut être du fait que :
- Le stock en début d’exercice figure dans la balance ;
- La dépréciation des immobilisations n’est pas comptabilisée ;
- Le solde du compte banque n’est en général, pas égal à l’avoir réel à la banque à cette
date ;
- Des charges, des produits enregistrés durant l’exercice concernent en partie l’exercice
passé ou l’exercice suivant ; des charges, des produits se rattachant à l’exercice n’ont
pas encore été comptabilisés.
Les travaux de fin d’exercice permettent donc d’effectuer des corrections ou des régularisations
ou des ajustements préalables des comptes de bilan et des comptes de gestion afin déterminer
un résultat et de présenter un bilan exact.
Ces régularisations sont précédées (et résultent pour une large part) de l’inventaire
« Extracomptable » qui consiste à vérifier et évaluer les différents éléments de l’actif et du
passif et, notamment, à déterminer la valeur du stock de fin d’exercice (mais aussi celle des
autres postes).
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Pour répondre à des préoccupations fiscales, statistiques ou économiques, l’édition des états
financiers annuels est une obligation légale pour l’entreprise dans chaque Etat. C’est sur la base
de données comptable figurant dans les états financiers que différents impôts seront assis, que
de données de comptabilité nationale pourront être calculées et que des politiques économiques
ou budgétaires seront décidées.
2) Un outil de gestion
Les états financiers permettent aux dirigeants ou aux gérants de l’entreprise d’avoir
périodiquement des informations de synthèse fiables et opérationnelles pour assurer
convenablement la gestion dont ils ont la charge et prendre les décisions qui conviennent.
3) Un moyen d’information
f) Les salariés
Ils sont d’autant plus motivés que s’ils sont informés et sûrs de la situation économique et
financière de l’entreprise.
g) L’Etat
Dans 3 domaines : fiscal (impôts) ; statistique (comptabilité nationale) et économique
(politiques et budget).
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Ils ont besoin d’une bonne information et une transparence maximum pour être en confiance.
ETAT DE SYNTHESE
(Travaux d’inventaire)
Au début de l’exercice suivant.
A/- Définition
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Les travaux d’inventaire, dit « Extracomptable » consistent à déterminer quels sont les éléments
constitutifs de la situation réelle de l’entreprise à la date du bilan (biens, créances, dettes…) ;
quelle est la valeur de ces éléments à cette date.
a) Définition
Ce sont des livres d’inventaire destinés à constater pour chaque catégorie de comptes du
patrimoine :
- Etablir à partir des fiches d’acquisition, des états par catégories de toutes les
immobilisations que possède l’entreprise ;
- S’assurer de l’existence effective de ces immobilisations et de l’exactitude des fiches ;
on vérifie notamment les acquisitions et les cessions récentes ;
- Déterminer les amortissements et évaluer les éventuelles dépréciations, en vue de leur
comptabilisation.
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1) Le compte banque
On doit établir un état de rapprochement du solde du compte banque et du compte de
l’entreprise tenu par la banque. Ce qui permet de trouver l’explication des différences constatées
et qui doivent être enregistrées.
2) Le compte caisse
Le caissier doit vérifier que le montant des espèces en caisse est bien égal au solde du compte.
Un bordereau des espèces en caisse est établi, indiquant les quantités et les montants d’espèces
par catégorie de pièces et de billets.
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A/- Définition
Le plan comptable général OHADA définit l’amortissement pour dépréciation comme étant la
constatation comptable d’un amortissement de la valeur d’un élément de l’actif résultant de
l’usage, du temps, de changement de technique et de toute autre cause.
C/- Terminologie
Bâtiments industriels 5%
Maisons d’habitation 2%
Bureaux 4%
Automobiles 20%
Camions 25%
brevets 20%
Taux et durées correspondantes sont indicatifs et peuvent être modulés en fonction des
circonstances particulières à justifier.
a) Principe
Une durée probable d’utilisation est fixée pour chaque catégorie d’immobilisations ; la valeur
résiduelle à la fin de la durée probable d’utilisation étant considérée comme nulle,
l’amortissement annuel a la même valeur d’un exercice à l’autre.
Les amortissements constants effectués sur une immobilisation sont donc proportionnels au
temps d’utilisation.
Question 1 : Une voiture automobile acquise le 1er janvier 2004 a une valeur d’origine
7 200 000F. Sa durée probable d’utilisation est de 5 ans.
Travail à faire
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Réponse
1) Taux d’amortissement
2) Annuité d’amortissement
a) 1ère manière
b) 2ème manière.
Lorsque l’acquisition est faite dans le courant de l’exercice, le premier amortissement est
calculé « prorata temporis », en mois (le premier et le dernier amortissement), à partir de la
date de mise en service de l’immobilisation. En fait, il s’agit de la durée écoulée entre la date
de mise en service et la date de fin d’exercice lorsque l’immobilisation n’est pas acquise le
premier jour de l’exercice.
Question 2 : Un chariot élévateur est acquis pour 14 500 000 F le 19 août 2004. Taux, 15%.
Travail à faire : Calculer l’amortissement au 31 décembre 2004.
Réponse : Calcul de l’amortissement.
c) Le tableau d’amortissement
C’est un plan prévisionnel qui représente l’étalement des amortissements dans le temps ; avec
la mise en évidence du cumul des amortissements et la valeur comptable nette.
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2) L’amortissement dégressif
a) Principe
- L’amortissement est calculé sur la base de la durée de vie probable, identique à celle
retenue en cas d’amortissement constant ;
- Un taux d’amortissement est défini, sensiblement supérieur au taux d’amortissement
constant correspondant ;
- L’annuité d’amortissement est obtenue en appliquant chaque année ce taux, non à la
valeur d’entrée (Vo), mais à la valeur comptable nette au début de l’exercice.
Question 4 : Un matériel acquis pour 5 000 000 F le 1er janvier 2002 est amorti au taux
dégressif de 40%.
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1 VoT
2 V1T = Vo (1 – T)T
3 V2T = Vo (1 – T)nT
Etc.
b) Modalités pratiques
i) La durée
La forme mathématique de la valeur comptables nette : Vn = Vo (1 – T)n avec O< T > 1 montre
que cette valeur tend vers O lorsque n augmente indéfiniment.
Or, il faut pouvoir pratiquer les amortissements dégressifs dans le cadre de la durée normale
d’utilisation définie à propos de l’amortissement constant.
C’est pourquoi la loi organisant l’amortissement dégressif précise que, lorsque l’annuité
dégressive devient inférieure à l’annuité constante calculée sur la valeur comptable nette en
fonction du nombre d’années d’amortissement restant à courir, l’entreprise peut pratiquer
un amortissement égal à cette annuité constante.
ii) Le taux
Les taux d’amortissements dégressifs sont obtenus en multipliant les taux « linéaires »
correspondants par des coefficients suivants :
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1) Le rôle juridique
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2) Le rôle économique
L’amortissement permet d’étaler dans le temps la consommation (en valeur) des
immobilisations, consommation dont le montant ne sera connu qu’à la fin de l’utilisation du
bien (cession ou mise au rebut).
3) Le rôle financier
Les amortissements permettent à l’entreprise de maintenir intact son capital : les fonds ainsi
retenus sur le résultat (à titre de charges) donc non distribués, permettront de renouveler les
immobilisations lorsque celles-ci sont devenues inutilisables ou caduques ou de les remplacer
par des matériels plus modernes. En attendant cette utilisation, les fonds correspondants se
trouvent « noyés » dans l’actif circulant (stocks réalisable et disponible).
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Le système OHADA considère comme cession d’actif immobilisé, les ventes, les échanges, les
mises au rebut, les destructions d’immobilisations.
L’enregistrement des cessions est différent selon que la cession revêt le caractère d’un acte
habituel ou non.
Il s’agit de la cession des véhicules des sociétés de transport, de la cession des matériels des
sociétés de location, etc.
1) La dotation complémentaire
4) La régularisation de la TVA
Lorsqu’une immobilisation ayant subi la TVA récupérable à l’acquisition est cédée avant une
période d’utilisation de 4 ans, l’entreprise doit régulariser la TVA non amortie pour le nombre
d’années restant à courir en la remboursant à l’Etat.
Remarques :
1) En général, à la date de cession, le comptable n’enregistre que l’écriture de
constatation de la cession. Les autres écritures sont enregistrées à l’inventaire.
2) Pour les cessions d’immobilisations totalement amorties, l’enregistrement comptable
est le suivant :
1) La dotation complémentaire
681. Dotations aux amortissements d’exploitation
28. Amortissements
2) Sortie de l’élément de l’actif et annulation des amortissements
28. Amortissements
21 Immobilisations incorporelles
22. Terrains
23. Bâtiments, installations techniques et agencements
24. Matériels
4) La régularisation de la TVA
5) Frais de cession
Question 3 : Le 10 mars 2003, la SARL SECAM spécialisée dans la vente des jus naturels a
vendu à 15 000 000F, un terrain qui figure dans le bilan pour 8 000 000F, le prix de vente est
réglé par chèque bancaire.
Réponse : Ecriture de régularisation
Question 4 : Le 15/11/2003, la société CORON vend un véhicule pour 5 500 000 F HT payé
comptant par chèque de la BICEC. Il avait été acquis le 25/07/2001 pour un montant de
14 500 000 F HT, durée 5 ans. Système constant.
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Question 6 : Afin de se procurer les liquidités nécessaires à l’acquisition d’un matériel, la SNI
vend comptant par chèque tiré sur la BICEC le 20 octobre 2003, 150 actions CAMLAIT au prix
unitaire de 26 000F. Elle avait acquis ces actions le 25 mai 2002 au cours de 24 000F par action.
Travail à faire : Présenter les écritures de régularisation
Réponse : Ecritures de régularisation
Remarques :
1- Les frais de cession de titres de placements (commission bancaire, courtage,
honoraire…) seront enregistrés au débit du compte « 6311 frais sur titres ».
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2- Si les titres de placement cédés ont fait l’objet d’une provision pour dépréciation,
celle-ci doit être intégralement reprise comme dans le cas d’une immobilisation.
Question 8 : Le 21 mai 2002, un camion acquis 24 000 000F, régulièrement amorti au taux de
10% est complètement détruit de suite d’un accident sur l’axe lourd. Malgré les multiples
contraventions de la police, cette voiture n’était toujours pas assurée. Ainsi l’entreprise
n’attend rien de la compagnie d’assurance. Toutefois, on a récupéré des pièces évaluées à
4 000 000F, date d’acquisition 3/10/1998
Travail à faire : Passer au journal les écritures de régularisation au 31/12/2002.
Réponse : Ecritures de régularisation
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c) Régularisation de la TVA
causes dont les effets ne sont pas jugés irréversibles (définitifs, ces effets ne pouvant être
que temporaires).
Provision = E – A.
(E – amortissements).
a) Constatation de la dotation
691. Dotations aux provisions d’exploitation
6972. Dotations
291. Dépréciations des immobilisations incorporelles
292. Dépréciations des terrains
293. Dépréciations des bâtiments, installations techniques et agencements
294. Dépréciations du matériel
295. Dépréciations des avances acomptes versés sur immobilisations
296. Dépréciations des titres de participation
297. Dépréciations des autres immobilisations financières
Question 1 : De l’inventaire extracomptable de l’entreprise EKANGA au 31/12/2003, on
retient les informations suivantes :
a) Le 15/06/2003, les travaux d’aménagement de la Communauté Urbaine de Yaoundé
ont fait passer une route sur un terrain dont le prix d’acquisition est de 7 800 000F.
Sa valeur actuelle à l’inventaire est estimée à 5 200 000F.
b) Le cours de 50 titres de participations de la Société EXXON au 31/12/2003 est de
14 000F. Ces titres avaient été acquis à 750 000F.
c) Un glissement de terrain en cours d’exercice a provoqué l’écroulement du mur d’un
bâtiment de la Société. On estime au 31/12/2003 que les réparations s’élèveront à
5 500 000F.
Travail à faire : Passer les écritures de régularisation.
Réponse : Ecritures de régularisation
La reprise des provisions sur les immobilisations financières survient lorsque les titres
provisionnés dégagent une plus-value. Le schéma d’écriture d’annulation est le suivant :
296. Provisions pour dépréciation des titres de participation
7972. Reprises de provisions pour dépréciation des immobilisations
financières
Question 2 : Reprendre l’exemple 1 :
a) Le cours des 50 titres de participation de la société EXXON au 31/12/2003 est de
16 000F.
b) La réparation du bâtiment a été effectuée le 02/02/2003. Le mémoire de
l’entrepreneur s’élevait à 6 800 000F, et été le 16 juillet 2003.
Travail à faire : Passer les écritures de régularisation
Réponse : Ecriture de régularisation
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Utilisation de l’information comptable
Dispensé par M. NDZINGA Joseph Tél :694 61 84 87 email : ndzingaj@gmail.com
31/12/2002 31/12/2003
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Au cours de l’exercice 2003, les travaux sont effectués et le 18 juillet la facture définitive est
reçue et s’élève à 22 000 000 F HT.
Travail à faire : Passer les écritures de régularisation qui s’imposent.
Réponse : Ecritures de régularisation
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Utilisation de l’information comptable
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2) Ecriture de régularisation
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Utilisation de l’information comptable
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2) Ajustement à l’inventaire
Selon les articles 54, 56 et 57 du droit comptable OHADA, les créances et les dettes libellées
en monnaies étrangères subsistant à l’inventaire, doivent être converties sur la base du
dernier cours de change à la date de clôture des comptes.
Les différences de conversion constatées par rapport aux valeurs d’origine sont inscrites dans
les subdivisions des créances et dettes concernées qui figurent au bilan pour leur valeur du
moment :
- Compte 4111 clients
- Compte 4011 fournisseurs
En contrepartie de cet ajustement de créances et des dettes, deux comptes d’écarts de
conversion peuvent être utilisés :
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Utilisation de l’information comptable
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- Le compte 478 « Ecart de conversion actif » qui recueille les pertes probables :
augmentation des dettes et diminution de créances.
- Le compte 479 « Ecart de conversion passif » regroupe les gains probables : diminution
des dettes et augmentation des créances.
NB : En cas de créance douteuse ou litigieuse en tout ou partie :
- La dépréciation de la créance porte sur le montant initialement comptabilisé ou
couvert ;
- L’écart de conversion est limité à la partie jugée recouvrable de la créance ;
- Si les gains latents (compte 479) n’entrent pas dans le calcul du résultat (prudence) les
pertes probables (compte 478) entraînent la constitution d’une provision pour perte
de change (compte 194).
Question 13 : reprendre la question 12. En décembre 2000, date de l’inventaire, les cours
respectifs sont de 540 F CFA pour 1 dollar et 1 100 pour 1 Livre Sterling.
Travail à faire : Passer les écritures d’inventaire
Réponse : Ecritures d’inventaire.
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