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Le droit des investissements

Site à consulter : www.CEPICI.CI


Il faut distinguer la stratégie d’investissement de l’entreprise qui est une des fonctions du
management des entreprises au côté ou imbriqué avec d’autres fonctions (achat production ,
vente) fonction financière d’administration. Ici le droit des investissements s’attache d’avantage
à promouvoir, à montrer la promotion d’une activité particulière du management des entreprises :
la dépense d’investissement. C’est en effet une politique publique qui montre l’intérêt des
pouvoirs publics pour l’investissement principalement des entreprises. L’investissement des
entreprises bien que profitant d’abord aux entreprises génère un effet macroéconomique
suffisamment structurant de l’économie pour présenter un intérêt décisif pour l’état. L’état a
intérêt à l’investissement que les lois et décrets relatifs en la matière visent à promouvoir
l’investissement. Les entreprises créent de la richesse qui constitue l’assiette de l’impôt qui aide
à absorber le chômage bref qui contribue au plein emploi et ainsi à aider à réguler les déficits
macroéconomiques.
L’état est particulièrement intéressé par un produit de l’investissement qui est l’instrument
principal de sa mesure ..
la formation brute de capital fixe qui représente la valeur des acquisitions d’actif fixe utilisé de
façon répétée ou continue dans le processus de production pendant au moins une année. L’année
étant la référence comptable. En effet en comptabilité nationale la croissance est établie par le
cumul de la valeur ajoutée de l’activité économique des entreprises, des ménages voir de l’état.
La politique publique (à chercher)
L’investissement est une politique publique

Notion d’investissement
Plusieurs notions se concurrencent. Certaines sont fausses certaines se concurrencent.
L’investissement c’est exclusivement de la dépense.
Les notions fausses :
• Une dépense de fonctionnement … n’est pas un investissement
• Une consommation de grande ampleur n’est pas un investissement, ni la quantité ni la
récurrence ne font l’investissement. C’est le cas également de l’achat de biens et services
nécessaires au service public, exemple : école ou hôpitaux municipaux.
• L’épargne pure n’est pas un investissement, elle est à la base une provision mais en elle-
même ne l’est pas sauf lorsqu’on touche à des produits d’épargne spécialisé qui offre une
rémunération attractive de la décision d’épargne dans ce cas on parle de placements. Dès
que l’épargne devient spéculative elle devient un investissement.
Les notions voisines :
• L’épargne dans sa forme la plus simple ne constitue pas un investissement mais l’épargne
spéculative est une forme d’investissement
• L’achat d’obligations et de titres à des fins spéculatives ou non peut etre considérés
comme étant voisine ou connexe à l’investissement
• Une entreprise est une activité destinée a créer un investissement, acheter une entreprise
constitue un investissement car au travers d’elle on perçoit de l’argent.
• Lorsqu’il s’agit d’un achat a la bourse cela devient un investissement
Les caractères spécifiques de l’investissement désignent de la dépense ; l’investissement doit
etre considéré comme une avance en capital destiné à l’acquisition des biens des titres d’un
actif quelconque durablement immobilisé (le minimum d’une année est la référence
comptable) à des fins productives. L’investissement intéresse l’état parce que c’est la
création de richesse.
Il existe plusieurs types d’investissement qu’on peut classer dans de grandes catégories :
• investissement matériel ou corporel
• Investissement immatériel ou incorporel (achat de titre par exemple)
En terme économique on distinguera aussi les investissements de remplacement, de
modernisation des investissements d’expansion (seuls les vrais renouvellements sont pris en
compte)
Le cas de certaines dépenses est sujet à discussion. C’est notamment l’exemple de
l’investissement en capital humain recrutement de spécialités particulièrement qualifie achat de ..
particulièrement qualifiante, acquisition d’outil intellectuel (le savoir-faire, les brevets, les
logiciels). Quelque soit les discussions un investissement est ainsi d’abord une avance en
ressources de capital destiné à provoquer des revenus supérieurs à l’avance initiale au bout d’une
période déterminée. Ainsi une décision d’investissement est considérée comme pertinente ou
profitable lorsqu’elle accroit la valeur de l’entreprise du ménage et donc la richesse des
actionnaires. La fortune des ménages et la valeur marginale de l’entreprise. La notion reste
cependant sujet à discussion et distribué entre 3 approche comptable en comptabilité nationale
l’acquisition d’actif non financier formant la FCBF ; tandis que du point de vue de l’entreprise
on aura tendance à qualifier d’investissement toute avance en capital qui suppose les charges
meme lorsque ces avances ne font qu’entrer en combinaison avec des immobilisations qui elles
sont destinées à accroitre les produits de l’entreprise. Du point de vue international on considère
comme investissement tout apport ou toute acquisition aux entreprises nationales par les non-
résidents ou non nationaux ou une participation au capital de l’entreprise nationale.
L’investissement est une avance en capital mais n’est pas toute dépense (l’avance est censée etre
recouvrée)
La problématique d’investissement
Elle expose les attentes des acteurs. Les entreprises bien sur attendent des investissements qu’ils
accroissent leurs actifs et qui leur permettent de dégager des profits au minimum au niveau des
taux de rendement du marché. Mais elles attendent surtout de la politique publique des
investissements qu’elle accroisse et stimule la profitabilité de leurs opérations. La politique
publique des investissements doit alléger sinon supprimer les facteurs d’entrave ou de minoration
et si il a lieu augmenter la capacité d’actions des entreprises. Pour sa part l’Etat n’est intéressé
que par certains effets structurants de l’investissement. La politique idéale d’investissement
résulte donc d’un arbitrage efficace entre les attentes de l’entreprise et les objectifs des pouvoirs
publics.
Qu’est-ce que les entreprises attendent d’une bonne politique d’investissement ?
Faire le point des objectifs d’un état ambitieux en matière de politique d’investissement
Quels sont les problèmes auxquels sont confrontés les investisseurs ?
La fiscalité abondante
Procédures administratives
Concurrence
Stabilité
Disponibilité des facteurs
Les couts des facteurs
La problématique de l’investissement est liée aux attentes croisées des acteurs privés et l’état.
L’investissement étant une opération risquée en elle-même, elle est normalement régie par les
outils de prévision établis par le management : exemple : un compte d’exploitation prévisionnel ;
une étude de marché. L’investisseur redoute d’avantage les facteurs qui peuvent ne pas dépendre
de ses performances et de ses mérites c’est ce qu’on a systématisé par le concept de
l’environnement des affaires. On peut repartir les attentes des investisseurs peuvent etre
regroupées en deux catégories imparfaites.

Les entraves
L’ensemble de difficultés distinguées des couts. Au titre des entraves, il existe
• des entraves administratives c’est-à-dire les procédures d’acquisition des autorisations,
des licences, lorsqu’elles sont trop lourdes, trop longues, trop complexes génèrent des
couts et ne sont pas toujours financés.
• Les contraintes juridiques à la création de l’entreprise sont un facteur d’arriment ;
• les entraves techniques.
• La corruption généralisée est une entrave redoutée par les investisseurs.

La réduction des couts


• Le financement représente un cout en rapport avec le loyer de l’argent (les intérêts)
• Les entreprises les plus faibles ont besoin de mesures d’accompagnement sinon par le
moyen d’apports directs du moins par la facilitation des concours disponibles dans le
système financier. Les mécanismes de garantie sont particulièrement recherchés ainsi
qu’au soutien public au refinancement qui n’est pas toujours acquis.
• Et surtout le cout fiscal est redouté par tous les investisseurs. Dans l’impôt il n’y a pas
que le taux il ya la multiplicité des impositions et leur caractère aléatoire. Les entreprises
ont souvent réclamé des mesures d’allègement général et d’allègement spécifique. Le
cout fiscal est le plus décrié. S’ajoute à cela des couts liés aux formalités.

Les attentes de l’Etat


Les objectifs stratégiques
L’Etat n’ayant plus les moyens des investissements antérieurs (politique des sociétés d’Etat), il a
été fait le choix stratégique de reposer la croissance économique sur l’investissement privé.
L’attente de l’état c’est que les investissements les plus porteurs de croissance fassent l’objet de
la facilitation et
La croissance, l’emploi, la création de richesse

Les objectifs subsidiaires ou spécifiques


L’état recherche donc le drainage efficient des capitaux dans les secteurs les plus productifs
Face à ces attentes distribuées et partagés, quelle est la stratégie de promotions ?

Les stratégies de promotion


La promotion se distribue entre deux axes de politiques portées par les textes, la facilitation et
l’incitation.
La facilitation
La 1ère mesure est la mise en œuvre de l’outil de facilitation. C’est la centralisation de la
politique d’investissement à travers la mise en place du guichet unique du CPICI. Avant la
naissance du concept du guichet unique des investissements chaque département ministériel avait
la conception et la promotion des investissements qui le concernait. Cette politique était un
facteur de démultiplication des couts administratifs l’action de promotion mais surtout ne
permettait pas sa coordination efficace. La mise en place du CPICI dans ses différentes
modifications a créé une dynamique de convergence des politiques publiques de
l’investissement. Les grandes agences n’ont pas abandonné leur contribution à la définition et à
l’exécution des politiques de promotion mais le CPCI a été progressivement chargé d’assurer les
coordinations de toutes les politiques notamment à travers la commission nationale des
investissements comme investit dont il assure le secrétariat. Le CPICI est placé sous la tutelle du
1er ministre.
Les différentes formes de l’action de promotion
Le CPICI fait beaucoup de marketing. Il vend la dests differentes foires dans le monde dans
lequel elle fait la promotion des avantages à investir en côte d’ivoire. L’action marketing vise à
présenter aux investisseurs en côte d’ivoire et dans le monde les avantages de solliciter les
agréments à l’investissement. Le CPICI publie régulièrement ses performances en manifestation
d’intérêt et de réalisation. A travers le marketing le CPICI réalise aussi un guichet d’information
permanent qui met à disposition de tous les investisseurs le paquet des infos nécessaires à
l’investisseur. Quatre guichets permettent au CPICI d’agir. Le guichet des formalités des
entreprises, le guichet unique des agréments, le guichet unique des terrains industriels et le point
information et facilitation. Le CPICI est un centralisateur des décisions complexes sollicitées par
l’investisseur. Elle assure l’exécution du tour de signatures lorsqu’une décision requiert plusieurs
autorités administratives. Les différentes autorités administratives impliquées dans les
autorisations, agréments requis par les investisseurs sont représentés au CPICI. L’action
remarquable
Depuis la création de l’entreprise jusqu’à l’obtention des autorisations requises de meme que la
réalisation des différentes déclarations. L’avantage du CPICI c’est l’affichage de performances
en termes de célérité de traitements des dossiers. Une autre forme est dans le leading, le CPICI
est chargé de faire la promotion systématique des projets considérés par l’Etat comme ayant un
fort impact sur la croissance auprès d’investisseurs étrangers des secteurs prioritaires. Ces projets
sont rassemblés en 2 catégories : par le package des PPP, tel qu’il est défini par le plan national
de développement 2 (2016-2020). A coté des projets portés par le gouvernement, le CPICI assure
aussi le lead des projets du secteur privé.

Politique publique d’investissement


Elle consiste dans des mesures fixes et législatives qui visent à inciter les investisseurs à investir.
Et pour cela l’état incite, facilite et confie tout cela au centre de promotion de l’investissement en
côte d’ivoire. Elle amoindrit les couts.

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