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Les
consommateurs
de A à Z
Comprendre les consommateurs pour optimiser
son e-commerce
Les Consommateurs
de A à Z
CONCLUSION …….…..………………………………………p.83
Sources …….…..………………………………………………p.100
#1 AGENCE E-COMMERCE
ACCOMPAGNEMENT MAGENTO &
WEBMARKETING
Pour commencer
Les consommateurs sont déterminants dans la réussite d’un business. C’est une évidence :
sans eux, la totalité des sites e-commerce axés sur la vente aux particuliers (B2C) ferme
car ils ne font pas assez de chiffre d’affaires pour survivre.
Sans compter que les consommateurs, outre le fait qu’ils aient (enfin, que nous avons car
nous sommes tous dans le même bateau !) des principes psychologiques contre lesquels ils
ne peuvent lutter dans le cadre d’une vente, ils ont également des exigences de plus en
plus développées pour une seule raison : ils ont le choix !
Ainsi, il nous a semblé judicieux de créer un livre blanc entièrement dédié au nerf de la
guerre : les consommateurs ! Le but de ces quelques (hum hum…) pages est de les
découvrir dans toute leur splendeur, en se concentrant toujours sur l’e-commerce.
E-commerçants ou curieux de la psychologie humaine, ce livre blanc est fait pour vous !
La logique de la structure du contenu coulait de source : dans un premier temps, nous
allons faire un point sur l'e-commerce dans sa globalité, pour évaluer l’ampleur du
domaine d’activité dans lequel vous vous trouvez.
Ensuite, nous allons étudier les consommateurs et comprendre leur psychologie ainsi que
leurs automatismes pour nous intéresser, par la suite, au cycle d’achat et aux habitudes de
consommation.
Ce n’est pas tout : il nous a semblé plus que judicieux de vous faire partager notre
expertise de l'e-commerce pour vous donner des conseils avisés sur la manière de créer
votre site en fonction des points psychologiques énumérés en première partie. Dans ce
contexte, des sujets tels que l’expérience utilisateur, le contenu, la confiance, les avis
clients… seront abordés.
Autre point qu’il nous a semblé important de mettre en avant : la fidélisation de vos
consommateurs. Car c’est bien beau de les comprendre et de les acquérir, mais comment
les faire revenir pour qu’ils deviennent des clients récurrents ? On ne pouvait pas parler
des consommateurs sans parler de leurs données et de la gestion de ces dernières. C’est
ici que nous allons aborder la question du CRM (Customer Relationship Management ou
Gestion de la Relation Client).
Et parce qu’on ne fait pas les choses à moitié, nous vous avons prévu un petit Dossier
Spécial sur la grande tendance du moment : le mobile !
Parcourez ce livre blanc en toute tranquillité… au bureau, dans le lit, même aux toilettes !
Il a été conçu pour que vous compreniez facilement l’importance des consommateurs dans
votre activité et, surtout, comment passer de la théorie à la pratique !
La popularité de l'e-commerce :
80% des acheteurs préfèrent acheter sur Internet qu’en magasin.
31% des acheteurs optent pour de l’achat en ligne afin de gagner du temps
et d’éviter d’aller en magasin pour acheter le même produit.
Les achats sur mobile prennent du galon et sont réguliers ou impulsifs, mais
ne concernent pas les grosses dépenses.
Les facteurs de démotivation de l'e-commerce sont : les risques de
contrefaçon, les failles de livraisons et le manque de contrôle qualité.
6- La livraison uberisée
Prévoyez la montée en puissance des dépôts locaux pour les commandes en ligne et la
livraison dans la journée.
7- Le commerce unifié
La fusion de l'e-commerce et du commerce physique est à prévoir.
8- L’absence d’intermédiaires
Les clients veulent traiter directement avec les marques et celles-ci s’en réjouissent.
3- Pensez au futur
L’expérience client d’aujourd’hui ne sera peut-être pas celle de demain. C’est ainsi que
vous prospérerez le mieux : en vous projetant dans l’avenir et en ne vous limitant pas aux
tendances actuelles. Les technologies émergentes vont créer et améliorer les données
clients. Cela signifie que de réels progrès peuvent être apportés dans la compréhension
des consommateurs et de leurs besoins. Les marques qui n’engagent pas les
consommateurs de la bonne façon, au bon moment, dans le bon contexte, seront
rapidement remplacées par leurs concurrents qui sauront le faire.
L’expérience client va donc être un des challenges de cette nouvelle année. Qui dit client,
dit consommateur. Qui sont-ils ? Quels sont leurs modes de fonctionnement tant conscients
qu’inconscients ? Comment devez-vous vous adapter en tant qu’e-commerçant ? Quelles
sont les bonnes pratiques à mettre en place et les erreurs à éviter absolument ? Comment
fidélisez-vous vos clients ? Quelles sont les tendances et les leviers webmarketing à
utiliser ? Comment profiter des données clients et surtout, comment gérer efficacement
ces pierres précieuses que sont vos consommateurs ?
Le gouffre entre l'e-commerce et les magasins physiques s’étend et les préférences des
consommateurs évoluent également. Pour les magasins physiques, les visiteurs et les
ventes diminuent laissant les commerçants peu d’autres choix que de s’intéresser au
monde connecté et aux dernières technologies favorisant l’expérience d’achat.
Heureusement, les consommateurs disposent des mêmes procédés et (presque) des mêmes
comportements en ligne ou physiquement. Comprenons-les brièvement avant de rentrer
dans le détail !
Le parcours d’achat
3 facteurs font évoluer le processus d’achat et donnent du pouvoir aux consommateurs :
les 3 R –
La neuroscience, utilisée pour le marketing ou pas, donne dans tous les cas des
informations essentielles pour comprendre comment nous, êtres humains, sommes
constitués. Dans le domaine du web, là aussi des données sont à prendre en considération
pour optimiser au maximum la compréhension de votre site.
Ci-dessous, retrouvez les informations à connaitre pour attirer le regard et mettre les
informations importantes au bon endroit :
Ainsi, pour détenir un site Internet efficace grâce à son design, il est nécessaire de privilégier
des interactions plus rapides, une navigation simplifiée pour les utilisateurs et un plus grand
nombre d’avis de la part de vos visiteurs concernant leur satisfaction.
1- Placez le logo en haut à gauche du site sans que la bannière principale entrave la vue
de ce dernier.
2- Placez le contenu important dans la partie gauche de la page.
3- La barre de navigation devrait être en haut ou à gauche, mais il est préférable de la
mettre en haut, en longueur.
4- Prenez en compte le mouvement F et/ou E des yeux quand vous créez vos pages.
5- Les deux premiers paragraphes de chaque page devraient contenir les informations les
plus importantes.
6- N’incluez pas beaucoup de textes sachant que les internautes ne les lieront pas
entièrement.
La barre de luminosité
La barre de luminosité est un outil qui permet de créer des versions plus ou moins
lumineuses de votre design, tout en gardant la même teinte.
Un test a été effectué sur deux boutiques en ligne, l’une avec un fond rouge et l’autre
avec un fond bleu.
Les internautes achètent plus dans la boutique avec un fond bleu et y passent plus de
temps que sur un site à fond rouge. Idem pour un fond orange : 15% de personnes
retournent plus facilement sur un site à fond bleu.
Cependant, plus un site est lumineux et propose des couleurs intenses, plus les internautes
apprécient.
Les couleurs ne sont pas les seuls facteurs d’achat : il y a également l’odorat, la musique,
la température et les vendeurs, donc l’atmosphère en général.
Sur Internet, ces notions sont compliquées, voire impossibles à avoir, d’où l’intérêt de
jouer un maximum sur les couleurs et à positionner ses éléments de la manière la plus
juste possible.
Par exemple, une fiche produit ayant une photo à gauche et un texte à droite a plus de
chances de convertir qu’inversement. L’achat peut être quasiment un réflexe si de la
musique et des couleurs adaptées s’y ajoutent.
Indéniablement, les couleurs influencent nos humeurs, nos comportements et ce que l’on
achète en magasin ou en ligne.
Le design de votre boutique doit s’adapter aux différents automatismes humains trouvés
par la neuroscience, afin de procurer une satisfaction générale de vos utilisateurs. Surtout
que le design et l’ergonomie de votre site ne sont pas les seuls facteurs « inconscients »
des consommateurs.
Imaginez la situation suivante : Vous êtes chez vous. Quelqu’un frappe à la porte. Vous
allez ouvrir et là, vous voyez un homme en polo au nom de sa société. D’instinct, vous
vous dites que vous allez dire « Non merci » et fermer la porte. Mais avant que vous
puissiez dire quoi que ce soit, l’homme vous dit qu’il aimerait vous montrer sa carte
d’identité pour en dire davantage sur lui.
Il vous dit son prénom, Anthony par exemple, et vous explique qu’il a été mêlé à de «
sales activités » auparavant. Qu’il a été dans de mauvaises entreprises et a fait face à de
nombreux problèmes. Il vous dit qu’après sa sortie de prison, il a obtenu ce travail de
vendeur porte-à-porte pour se faire une expérience pour éventuellement avoir un vrai job
par la suite. Il vous dit qu’il fait partie d’un organisme qui aide les ex-détenus à aller de
l’avant et qu’il rentrerait avec 50% du chiffre réalisé.
Vous êtes certainement touché par son histoire, et vous allez acheter des produits à cet
homme, même si vous n’en avez pas réellement besoin.
Le cerveau reptilien :
01 02
Le cerveau mammalien :
mémoire, sociabilité, respiration, température,
attaque, colère, amour faim, soif, équilibre, survie,
maternel, anxiété, peur, territorialité, reproduction
jalousie
Le néocortex : logique et
Notre cerveau a deux parties
principales : le système limbique
(cerveau émotionnel) et le néocortex.
03 analyse, pensées
rationnelles, contrôle des
émotions, langage,
moralité
Le système limbique voit son environnement en noir et blanc. Les décisions sont quasiment
automatiques et rapides, comparé au néocortex. Ce dernier est une partie de notre cerveau
qui nous rend intelligent, contrôle le langage, la logique, les décisions et les émotions
également. Par exemple, si vous entendez une grosse explosion, votre système limbique
cherchera immédiatement la sécurité et vous dira que vous avez peur. Votre néocortex
analysera et rationnalisera le contexte de la situation. Il vous dira si c’est un tonnerre
inoffensif s’il pleut ou si vous devriez courir en conséquence de l’explosion.
Dans la vie de tous les jours, peu importe le stimulus externe (amour, colère, peur…), le
néocortex est le premier convoité avant d’être envoyé aux amygdales (partie du système
limbique responsable des réponses émotionnelles appropriées). Le néocortex, de par son
manque de maturité, est moins efficace que le système limbique. C’est pour cela qu’il
n’est pas tout le temps réquisitionné et que le trajet stimulus – amygdales se fait
directement. Les réponses émotionnelles sont donc automatiquement déclenchées. Cela
explique les crises de colère soudaines ou la phobie des araignées… Bref, toutes les
situations où le cerveau n’est pas capable de procéder à un traitement rationnel. En temps
normal, une personne phobique des araignées devrait pouvoir se dire que c’est un insecte
inoffensif, pas vénéneux et que les humains sont 1 000 fois plus grands. Il n’y a donc aucune
raison d’avoir peur.
Pour atteindre les émotions via le système limbique il faut, tout d’abord, accepter que vous
ne pouvez pas prévoir le marché et que vous ne pouvez pas contrôler les émotions positives
ou négatives des consommateurs. Ainsi, comprenez les émotions de motivation et les
émotions de critique, qui peuvent déclencher le rejet de vos offres ou vos produits.
Il est donc indispensable de comprendre quelles émotions de motivation peuvent être les
plus répandues dans votre audience cible, par rapport à vos produits. Quelles seraient leurs
émotions de critique, qui les dissuaderaient d’acheter ?
Comment arriver à construire un récit rempli d’émotions qui appelle autant les émotions de
motivation que de critique, et qui fait vendre ?
Quels sont les éléments qui déclenchent des émotions et qui influencent les décisions
d’achat ?
Les publicités disposant d’un impact émotionnel engendrent une meilleure contribution et
influencent davantage que celles qui passent un message uniquement rationnel. Opter
pour l’émotion dans vos publicités permettra d’aider à l’humanisation de votre marque.
De plus, cela vous aidera à générer de l’engagement et de la mémorabilité.
Concrètement, si un client est énervé parce que le service client a été trop long à
répondre au téléphone, il s’en souviendra. Même si le service client a répondu au bout de
la troisième sonnerie !
Ce que vous devez faire pour lutter contre l'amnésie des clients et prendre en compte les
émotions :
• Récupérez les avis clients immédiatement après une expérience
• Mesurez la dimension émotionnelle de chaque expérience proposée
• Déterminez les impacts relatifs aux différents types d’expérience que les
consommateurs ont et les performances émotionnelles issues de ces dernières, afin de
prioriser les optimisations en UX (expérience utilisateur)
• Réfléchissez au-delà de la simple finalité de l’expérience et définissez les éléments
émotionnels dans vos designs
• Acceptez que les expériences négatives et les déceptions émotionnelles soient plus
mémorables que tout ce qui est positif – mieux vaut être neutre que négatif
L’émotion envers une marque est une notion différente de la satisfaction que celle-ci procure. Les
consommateurs peuvent ressentir une certaine émotion via des points de contact tels que :
L’expérience d’achat
Celle-ci débute quand le consommateur décide d’acheter votre produit et finit par
l’avoir dans les mains.
Posez-vous les questions suivantes : « Est-ce que le dialogue va que dans un sens ?
Est-ce que les messages promotionnels sont trop agressifs ? Comment est-ce
lorsque l’on veut acheter sur mon site ? Quel est le degré de complexité du
processus ? ».
L’expérience produit
Votre produit est celui que vos consommateurs cherchent donc il doit offrir ce pour
quoi il est fait. Quand les consommateurs utilisent un produit ou un service, ils
sont émotionnellement investis et, si le sentiment est positif, ils peuvent devenir
des clients fidèles.
Les questions à vous poser sont les suivantes : « Est-ce-que les consommateurs
obtiennent assez de valeur de la part du produit ? Si non, est-ce qu’on peut faire
quelque chose ? Quelles sont les émotions spécifiques qu’ils ressentent ? Satisfaits,
productifs, engagés ou plutôt frustrés, incertains et confus ? ».
L’expérience du support
Un simple « Comment allez-vous aujourd’hui ? » donne aux affaires l’opportunité
d’obtenir un sentiment ou ce que les consommateurs souhaitent. Sont-ils vraiment
intéressés par votre produit ou sont-ils juste en train de faire du shopping ? Posez-
vous les questions suivantes : « Comment est le support client ? Est-ce que les
clients sont bien compris quand ils contactent le support ? Est-ce que les employés
cherchent à satisfaire le client ou sont-ils impatients de passer au client suivant ?
».
Nous avons passé au crible les émotions et les comportements associés qui caractérisent
l’être humain. Pour cerner entièrement la psychologie du consommateur, il faut
comprendre ce qu’il pense et ce dont il a réellement besoin.
La sécurité
26% des acheteurs disent que la sécurité des informations personnelles est un des 3 facteurs
principaux lors d’un achat. Les consommateurs sont très inquiets sur la sécurité de leurs
méthodes de paiement. 80% des acheteurs disent qu’ils ont été dissuadés d’acheter à cause
des inquiétudes générées par le paiement par carte.
Le partage d’informations
Les consommateurs sont prêts à partager les informations suivantes : le genre, la
préférence de marque/produit et l’âge.
Les prix
Concernant les prix maintenant, plus de 90% des acheteurs disent que le prix est une des
raisons principales pour acheter, ou pas, un produit.
Quand les consommateurs choisissent de ne pas acheter au prix le plus bas, c’est par
commodité, à cause des programmes de fidélité et de la politique de retour d’un
concurrent.
Ce modèle est maintenant chamboulé par Internet : le consommateur peut enquêter sur
les produits et la marque, et il ne s’en prive pas !
Le ZMOT se traduit par l’utilisation des moteurs de recherche et des réseaux sociaux pour
trouver un maximum d’informations sur le produit convoité. Une dernière étape se rajoute
: l’Ultimate moment of truth (UMOT) qui correspond à l’avis laissé par le consommateur
après achat.
1- La preuve sociale
Les humains sont des créatures sociales : si nous voyons que les personnes ont acheté et
aimé un produit, nous aurons tendance à l’acheter également. Ainsi, les témoignages
clients, les avis produit ou encore les engagements sur les réseaux sociaux (Likes
Facebook, Followers Twitter…) vous aideront à augmenter votre taux de conversion.
2- La réciprocité
La réciprocité est l’idée que les gens veulent retourner les faveurs. Les petits cadeaux, les
échantillons ou les goodies gratuits pour les visiteurs peuvent être réellement efficaces
pour augmenter votre taux de conversion.
4- L’autorité
Les consommateurs vont toujours croire l’opinion des experts : Docteurs, Politiciens,
Célébrités… C’est pour cela que les références à forte importance sont citées sur les sites.
Pour augmenter votre taux de conversion, n’hésitez pas à ajouter des témoignages de
clients célèbres, d’ajouter des logos connus ou d’inclure des citations de chercheurs,
docteurs ou autre figure autoritaire.
5- L’appréciation
Les gens aiment s’engager avec ceux qu’ils apprécient. Plus votre site est appréciable,
humanisé et amical, plus les consommateurs voudront acheter dessus.
6- La rareté
Enfin, dernier élément déclencheur d’achat : la pénurie ! Il s’agit tout simplement des
offres pendant un temps limité ou des stocks quasiment épuisés. Le sentiment d’urgence
est alors prédominant et celui-ci fait acheter !
80%
des interrogés disent acheter au
moins une fois par mois sur Internet.
Il est courant que les achats se
fassent depuis le lit, le travail, un
magasin physique, les toilettes, la
voiture…
Qu’achètent-ils ?
Les univers les plus en vogue sont les habits, chaussures et autres accessoires, les biens
électroniques, les articles pour l’hygiène et la beauté, les livres, la musique et les films
puis les fleurs et cadeaux.
Pourquoi achètent-ils ?
Comme vu précédemment, les facteurs d’achat sont :
• le prix
• La rapidité et le prix de la livraison
• Les offres promo
• La variété des produits en stock
• Les avis dignes de confiance
• Les retours gratuits et flexibles
• La réputation de la marque
• La navigation aisée sur le site
• La sélection personnalisée de produits
• La page adaptée aux mobiles
• Les programmes de fidélité
• Le bouche à oreille
• Le positionnement sur les résultats de recherche
• Les recommandations sur les réseaux sociaux
• Les publicités
Ce qu’ils veulent !
Les consommateurs veulent des images des produits, des avis sur les produits, la
comparaison d’articles similaires, les témoignages client, la présentation vidéo des produits
et le live chat.
Voyons en détail ce que vous devez mettre en avant selon votre cœur de cible :
L’engagement et l’action
Presque la moitié des jeunes se disent intéressés par une participation active au
développement d’une marque qu’ils apprécient. Engager ses consommateurs peut aider à
la construction d’une réelle relation mais aussi développer les ventes.
Chiffre assez impressionnant : ils passent environ 13h par semaine sur le web ! Cependant,
il a tout de même été constaté que les seniors ne sont pas totalement à l’aise avec l’acte
d’acheter sur internet. Ainsi, malgré le temps de recherche sur les moteurs de recherche,
ils effectuent généralement leurs achats en magasin.
Les consommateurs sont le cœur de votre activité car sans eux, vous n’existeriez pas. Ils
réagissent de manière instinctive sur certains points, réfléchissent sur d’autres. Ils ont
d’ailleurs développé quelques automatismes autres qu’inconscients, qu’il vous faut
connaitre et porter à votre avantage.
Voici les règles d’or de la vente en ligne du point de vue consommateur. Servez-vous en
pour déterminer les points essentiels qu’il faut prendre en compte lorsque l’on fait de l'e-
commerce.
Avec une panoplie de marques et d’offres, les consommateurs sont friands du shopping en
ligne, mais sont conscients qu’il faut respecter quelques règles pour ne pas se mettre dans
l’embarras.
Comment est-ce que vous pouvez adapter tout ce qui a été dit précédemment sur votre site
e-commerce ? Que doit-il absolument contenir pour répondre aux attentes de vos
consommateurs ? Quels sont les conseils concrets que nous pouvons vous faire partager pour
que votre boutique réponde favorablement à vos utilisateurs et pour qu’elle soit source de
rémunération ?
3- La soif d’informations
Les consommateurs sont davantage attirés par les marques qui leur apportent
des informations et les aident à développer leur intérêt et leur curiosité. Les
consommateurs sont de plus en plus prudents et ont besoin de beaucoup
d’informations avant de prendre la décision finale d’achat. Aujourd’hui, les avis
des clients sont parmi les facteurs les plus influents dans la décision d’achat.
5- La maitrise cognitive
La capacité de l’humain à préférer ce qui est connu et facile à comprendre est
appelé la « maitrise cognitive ». Plus un produit est facile à comprendre, plus il
sera acheté. Facilitez l’accès à l’offre et au tarif pour aider les consommateurs à
passer rapidement à l’action.
1- L’expérience utilisateur
On a beau dire ce que l’on veut sur les sites internet, il y a une chose essentielle qui
détermine la qualité d’un site, son positionnement sur les moteurs de recherche et ses
performances : l’expérience utilisateur ! De l’ergonomie au design en passant par la
navigation par filtres et les boutons, soyez totalement conscient des possibilités qui vous
entourent.
Imaginons Marc, client de votre boutique en ligne. En lui donnant une expérience
personnalisée qui lui permettra de suivre et de commander sa coque de téléphone favorite
en un clic, Marc sera satisfait de son expérience utilisateur et de votre marque.
3- Devenez familier
Les offres personnalisées sont appréciées par les clients. Il est important de s’armer des
outils et des connaissances nécessaires à la bonne exécution de messages promotionnels
personnalisés. Il ne s’agit pas seulement de récolter des données et proposer le produit
désiré. Il s’agit de proposer le produit au bon moment. L’approche personnelle favorise la
satisfaction du consommateur, construit la fidélité envers la marque et augmente les
revenus.
• Les actions inutiles comme par exemple, les champs de formulaires trop nombreux qui
semblent sans intérêt pour l’utilisateur.
• La stimulation excessive qui se traduit par un nombre important d’éléments sur une
page web : images, animations, gros textes, icones, publicités… trop c’est trop !
• La multitude d’options : trop de choix tue le choix.
• La quantité abusive de contenus non organisés et « jetés » sur la page.
• Les interfaces ambiguës qui ne montrent pas clairement la marche à suivre et l’endroit
où il faut cliquer.
• Les caractéristiques et les pages difficiles à trouver qui empêchent une navigation
fluide et sans stress.
• Le manque de cohérence entre les pages qui peuvent embrouiller l’utilisateur : par
exemple, si un lien est en couleur et surligné, il faut qu’il le soit de partout sur le site.
La meilleure solution est donc d’avoir un unique gros bouton « charger plus » à la fin de la
liste de produits. Néanmoins, les mobiles ont quelques contraintes :
• Ecran plus petit : avec un écran mobile beaucoup plus petit, la liste des produits
prendra une part plus importante de l’écran, avec typiquement seulement deux ou trois
articles affichés dans la vue liste.
• Contraintes de défilement : sur un appareil tactile, l’utilisateur peut seulement défiler
en glissant et en tapant avec leur doigt.
• Défilement lent : les utilisateurs ont moins de contrôle avec un défilement d’une liste
de produits continue
• Les événements JavaScript : la façon dont les événements Javascript sont renvoyés sur
la plupart des appareils mobiles signifie que la technique de chargement différé
dynamique ne peut être mise en place. Les événements Javascript sont renvoyés
seulement quand l’utilisateur a fini le défilement
Pour ces raisons, il est recommandé de charger seulement 15 à 30 produits sur les mobiles
avant de montrer le bouton « charger plus », et puis simplement tous les charger en une
seule fois (pas en chargement différé).
• Pour la navigation par catégorie, utilisez une combinaison du bouton « charger plus » et
du chargement différé. Fixez le seuil du bouton « charger plus » de 50 à 100 articles.
• Pour les résultats de recherche, utilisez le bouton « charger plus », mais définissez le
seuil de 25 à 75 résultats seulement. Idéalement, vous ajusterez dynamiquement le
seuil pour chaque liste de résultats uniques.
• Sur mobile, utilisez le bouton « charger plus » mais fixez le seuil de 15 à 30 produits à
cause des problèmes de taille d’écran et de défilement.
3- Les pop-ups
Bien que les pop-ups soient particulièrement agaçantes pour de
nombreux utilisateurs, elles sont très efficaces dans la
transformation des commandes. Ajouter un coupon de réduction
dans une pop-up peut convaincre le consommateur d’acheter.
Peu importe le temps que vous allez passer à créer un joli design pour votre site, il est
primordial de se concentrer sur la navigation de vos consommateurs afin de les aider dans
leurs recherches et d’augmenter le taux de conversion.
Voici quelques conseils pour améliorer votre navigation par filtres et ainsi, améliorer
l’expérience utilisateur sur votre site :
Une fois que votre expérience utilisateur est optimisée, le travail est loin d’être fini. Votre
site est joli et la structure ergonomique, mais est-il conforme aux attentes des
consommateurs sur le plan du contenu ?
1- La satisfaction émotionnelle
Quand le consommateur est face à une sélection limitée, il choisit généralement celui qui
se rapproche du produit qu’il désire. Si ce n’est pas le produit idéal, c’est parce que le
choix était limité. Quand, au contraire, le consommateur est face à une multitude de
propositions, la dynamique dérive. Maintenant, il est tout à fait possible de trouver le
produit parfait. Cependant, si le choix n’est pas parfait, là c’est une autre histoire : le
consommateur est celui qu’il faudra blâmer.
2- La complexité
Le second facteur est la complexité. Il est aisé de comparer deux ou trois articles qui sont
totalement différents. Une fois que la taille de la sélection augmente, la différence entre
les produits réduit… L’importance de la décision est amplifiée, car vous pouvez faire
tellement mieux que simplement « bon ». Chaque décision prend du temps et requiert de
l’énergie.
Le paradoxe du choix est une situation dans laquelle il y a plus d’opportunités qui créées
moins de satisfaction de par le coût perçu de la décision. C’est exactement la même
sensation que vous avez quand vous passez plus de temps à choisir votre plat au restaurant,
que le temps passé à le déguster.
Lorsque l’on associe le choix et le web, la situation peut devenir catastrophique. Les
algorithmes des moteurs de recherche doivent afficher les résultats les plus pertinents.
Malgré ce, cela peut être difficile de faire son choix. C’est la raison pour laquelle Google
affiche seulement quelques résultats locaux et un nombre limité de résultats organiques.
Les consommateurs choisissent régulièrement les options par défaut. Quand il y a une
option A et une option B, les gens choisissent de manière équitable, et l’un et l’autre.
Quand l’option C (similaire à l’option A mais pas aussi bien) arrive, l’option A devient alors
favorite. L’infériorité de l’option C a donné un bonus considérable à l’option A.
Il faut savoir que les images permettent de persuader les lecteurs à entreprendre des
actions. Utiliser la communication visuelle donne 43% de réussite en plus qu’une
communication écrite. Il faut souligner que 90% des informations transmises au cerveau
sont des images. Les images, avec des sujets en particulier et une variété de couleurs,
augmentent la volonté de lire à 80%. Cela veut aussi dire moins de travail pour nos
cerveaux qui peuvent identifier une image 60 000 fois plus vite qu’un texte. En plus,
70% de tous nos récepteurs sensoriels sont dans nos yeux. Quand la rétine est exposée à
une image, les informations comme la couleur, la forme, et l’orientation sont
simultanément envoyées à différentes parties du cerveau pour un processus immédiat.
Quand il s’agit de mots, c’est un processus linéaire qui prend plus de temps et demande
plus de force pour nos cerveaux pour le comprendre et réagir. Sans oublier que 93% des
communications sont non verbales. Les images sont puissantes car elles sont liées à nos
souvenirs et nos émotions. Quand on comprend une émotion on a une meilleure
compréhension de nos expériences visuelles. Des campagnes marketing purement
émotionnelles réussissent 2 fois plus. Nos cerveaux sont d’ailleurs entrainés pour
déchiffrer tous les éléments d’une image et faire une connexion entre le cognitif et
l’émotionnel.
En résumé, les images sont idéales pour attirer l’attention, faire passer un message et
attendre une réponse émotionnelle.
Voici comment utiliser les images pour améliorer l’expérience d’achat des consommateurs
:
1- 60% des responsables marketing créent au moins un article de contenu par jour
La cohérence est essentielle : rédigez un article de blog, créez un podcast, imaginez une
infographie… faites ce qu’il faut pour produire régulièrement du contenu pertinent.
(Source : Emarketer)
7- Le contenu le plus partagé de Google dispose d’en moyenne 1 100 à 1 200 mots
Le nombre de mots des contenus les mieux positionnés dans Google est de 1 140 à 1 285
mots. L’importance de la qualité et de la pertinence du contenu ne peut pas être
négligée. Nul besoin de faire des contenus extra longs, tant que tout y est. (Source :
SearchMetrics)
8- La lecture du contenu sur mobile a fait baisser le temps passé sur les ordinateurs de
51% à 42%
Le contenu digital sur mobile prend de l’ampleur. Il faut vous assurer de proposer une
bonne expérience sur mobile. (Source : smartInsights)
6- Quels sont les retours négatifs les plus fréquents de la part de vos clients ?
Quelles sont les plaintes les plus courantes que je reçois après qu’un client ait acheté ou
testé un produit ? Comment est-ce que je réponds à ces retours ?
8- Quelles sont mes principaux concurrents et pourquoi doivent-ils avoir peur de moi
?
Quel est le mécanisme du marché cible ? Quelles sont les stratégies marketing qui
permettent de toucher les marchés ciblés ? Quel est votre avantage concurrentiel ? Ces
questions vous permettent de définir une offre de vente unique que vous pouvez mettre
en avant dans vos écrits.
10- Quelles sont les 5 valeurs que je souhaite communiquer sur ma marque ?
Le but étant de transmettre ses valeurs dans vos textes.
Le SEO ne concerne pas uniquement les mots clés ou les phrases, et un marketing de
contenu efficace est bien plus qu’une simple élaboration d’articles et autres formes de
contenus en ligne autour d’un nombre de mots clés élevé qui générera beaucoup de trafic.
L’analyse de mots clés devrait être utilisée comme une façon d’étudier et mieux
comprendre vos clients. Le but devrait être de les connaître ; leurs besoins et
préférences, leurs problèmes et inquiétudes, à un niveau individuel.
Par exemple, un fabricant de chaussures pourrait vouloir être bien classé pour les
recherches « meilleurs chaussures de course pour pieds plats » ou « meilleures chaussures
de course pronation ». Plutôt que de se dépêcher de créer du contenu optimisé pour ces
phrases ou termes de recherche, il est recommandé d’étudier l’intention qui est à la base
de ces recherches.
Une fois que vous avez découvert l’intention inexprimée derrière ces phrases de
recherche, vous pourrez créer du contenu qui répondra à leurs questions, engagera leur
attention et attisera leur intérêt. Inévitablement, cela augmente la probabilité de vente.
Vous ne devriez pas parler à eux ou utiliser du contenu qui leur passe par-dessus la tête.
Rencontrez-les où ils sont, puis guidez-les vers un chemin qui a de la valeur en fournissant
des informations, des conseils et une assistance.
Le contenu que vous produisez devrait fournir une réassurance et instaurer un climat de
confiance. Vous pouvez l’utiliser pour montrer votre empathie en prenant connaissance de
leurs problèmes, avant même qu’ils ne soient explicitement mentionnés. Si vous avez déjà
découvert leur intention, c’est relativement facile.
Produisez le meilleur contenu que vous soyez capables de publier. Faites de chaque page
de votre site une destination où vos prospects trouveront la meilleure information
concernant un sujet ou thème, produit ou service, problème ou solution.
Le but ultime du marketing de contenu est d’être mémorable et remarquable de façon à
ce que votre audience ne puisse pas se permettre de vous ignorer.
Bien sûr, vous savez que ce n’est pas magique mais qu’il s’agit plutôt une analyse SEO
intelligente. En étudiant les mots clés des visiteurs, en suivant leur chemin sur le site, en
utilisant des données d’analyse pour étudier combien de temps ils restent sur vos pages et
lesquelles ils visitent ensuite, vous construirez régulièrement un ensemble de profils
d’utilisateurs types et rassemblerez de plus en plus d’informations sur ce que votre
audience veut.
Vous comprendrez ce que les mots clés tapés dans les moteurs de recherche révèlent sur
l’intention de l’internaute, et vous pourrez ensuite adapter votre plan de contenu. Les
mots clés longs vous donnent encore plus d’informations granulaires qui permettent à
votre contenu d’être spécifique et pertinent.
2- La considération
Quand les utilisateurs atteignent le stade de la considération, ils sont toujours en
recherche mais ne sont pas encore décidés s’ils effectueront l’achat chez vous ou chez un
de vos concurrents. Votre contenu ne doit pas être trop pressant ou trop promotionnel ici.
Vous préférerez démontrer à vos utilisateurs que vous êtes un professionnel dans votre
secteur : vidéos, démonstrations, guides… C’est à ce moment-là où il est bon d’afficher
votre expertise.
3- L’achat
On y est ! Le client a acheté ! Ce n’est pourtant pas ici que s’arrête votre histoire. Incitez-
le à devenir un client fidèle. Créez du contenu à propos de vos produits et services et
envoyez-le à vos clients pour leur rappeler que vous pensez encore à eux. Vous pouvez
leur envoyer le guide du produit acheté ou encore une réduction pour autre chose qui
pourrait fonctionner en complément du produit acheté.
4- L’après-achat
Gardez vos clients engagés et montrez-leur que vous comprenez leurs besoins et leurs
préférences. Cela vous permettra de développer votre relation avec eux. Promotions,
nouveautés, contenu expert, guides… Tant que le consommateur trouve votre contenu
intéressant, il voudra le lire, le partager, construire une relation avec vous et renforcer sa
fidélité.
Il est certain que les vidéos sont importantes, mais comment construire sa stratégie
marketing pour un e-commerce ?
• Des vidéos produit : Le produit est vu dans son contexte, comment il fonctionne et sous
différents angles.
• Des vidéos de présentation : Un « Qui sommes-nous » en vidéo concerne votre société
en général (ce que vous faites, pourquoi vous le faites…) et vous permet d’humaniser
votre site e-commerce.
• Des vidéos de témoignages clients : La parole des autres clients est puissante (avis sur
le produit acheté, témoignage sur la société, interviews…).
• Des tutos vidéo : L’expertise se démontre de vive voix via vos vidéos.
• Des vidéos promotionnelles : La publicité autour de vous et de vos produits peut se
faire via des vidéos, surtout que ces dernières sont largement relayées sur les réseaux
sociaux.
1- L’émotion
L’appel à l’émotion est le composant principal d’un contenu viral. Les personnes partagent
des contenus chargés en émotions pour approfondir leurs connexions sociales, réduire la
dissonance cognitive et donner un sens à leurs propres expériences.
2- La pertinence
Certains messages ne méritent pas forcément le partage. Il existe 6 éléments, qui peuvent
faire de n’importe quoi quelque chose de partageable : le regard des autres, la
mémorisation, l’émotion, le mode public, la valeur pratique et les histoires.
3- Le timing
Publiez et diffusez au bon moment (jour de la semaine, heure, événements…) !
4- Le design
Le design est important mais c’est qu’une partie de l’équation. Ce n’est pas parce que
quelque chose est beau que ça va être viral. Cependant, un mauvais design peut détruire
la viralité d’une campagne.
5- La distribution
Pensez à vos canaux de distribution !
Un des éléments qui peut vous rendre sérieux et digne de confiance, c’est la mention d’un
sceau de confiance sur votre site.
Les petits sites e-commerce en ont pour leur argent quand ils ajoutent un sceau de
confiance sur leur site ; en effet, il a été constaté une augmentation de 20%. Les sites
importants comme Amazon n’ont pas besoin de faire cela pour augmenter leur taux de
conversion car les consommateurs leur font déjà confiance.
Il existe de nombreux sceau de confiance : les banques (Cards Off, Zlio…) et les avis
consommateurs (Fianet, Trusted Shops, Avis vérifiés…).
Voici comment afficher votre vulnérabilité à vos clients et devenir un meilleur leader :
La transparence est un beau cadeau quand elle est utilisée de manière appropriée. Elle
prouve que l’on peut avoir confiance en vous tout en vous aidant à vous connecter à votre
clientèle en toute authenticité.
Montrer que vous êtes digne de confiance semble indispensable pour amener vos
consommateurs à acheter chez vous. L’être humain a besoin de se sentir rassuré pour aller
plus loin et il est nécessaire que vous fassiez ce qu’il faut pour démontrer que oui, on peut
vous faire confiance. Cela passe par différents moyens que vous pouvez facilement mettre
en place et que nous allons aborder ci-dessous.
Plus vos consommateurs sont à l’aise sur votre site, plus ils y resteront
et reviendront. Plus vous leur procurez une expérience personnalisée,
plus ils achèteront.
Ainsi, quelle est la différence entre un client pas satisfait et un client qui veut
délibérément nuire à votre réputation ?
Outre la personnalité de chacun, le processus qui amène un client à vouloir saboter une
marque est le suivant :
• Le client vit un échec du produit/service ou reçoit une expérience utilisateur qui entre
en conflit avec ses attentes.
C’est à ce moment précis que le client voudra nuire à une marque et trouvera les moyens
pour y parvenir.
Étape 3 : l’humanisation
L’automatisation est très attractive, il n’y a pas à dire. Dans certains cas, la vieille
technique manuelle est à privilégier pour humaniser votre marque et donner un sentiment
de confiance et d’estime à vos clients. La meilleure façon d’humaniser un site ? Se mettre
à la place d’un consommateur !
1- Se consacrer au personnel
Il est difficile d’écouter un client quand votre effectif est trop mince et donc
encore plus difficile de répondre dans un cadre calme et avec compassion. La
solution est donc de recruter. Ajoutez des membres du personnel qui peuvent
surveiller les sites sociaux, ou attribuez cette tâche au personnel marketing
existant afin de contrôler chaque jour. Cela peut vous aider à obtenir la
couverture dont vous avez besoin pour maintenir une situation qui peut
dégénérer.
4- Encourager la conversation
Cherchez des moyens propices à la conversation via votre service client. Des
discussions en direct ou par e-mail pourraient vous aider à puiser dans les
conversations de vos clients bavards, sans ruiner votre réputation dans le
processus.
5- Aider le personnel
Si vous discutez avec un client qui a un problème, vos capacités d’écoute
seront mises à l’épreuve. Mais vous aurez besoin de faire plus que simplement
écouter, vous aurez également besoin de résoudre le problème de ce client, et
de le faire rapidement. Combien d’étapes vos représentants du service client
doivent-ils suivre avant de pouvoir traiter un problème pour un client ?
Peuvent-ils émettre des réductions ? Déclencher la livraison gratuite ? Ou bien
résoudre le problème d’une autre manière ? Cherchez des façons d’aider votre
personnel à répondre aux commentaires qu’ils reçoivent. Votre écoute en vaut
la peine.
1- Demandez !
C’est délicat de demander quelque chose à un client. Cependant, il est nécessaire de
solliciter le client suite à son achat : il se sentira utile et il verra que son avis compte. De
nombreux internautes sont prêts à donner leur avis. Vous ne profitez pas de vos
consommateurs en leur demandant leur avis, prenez conscience que vous vous aidez l’un
l’autre, et les autres aussi !
2- De la bonne manière !
Il est important de travailler le sujet de votre demande d’avis. Tout d’abord, vous voulez
que le consommateur soit content de son achat. Il y a de meilleures chances qu’il laisse un
avis positif. Pensez à être reconnaissant (les clients vous aident : vous appréciez et donnez
de la valeur à cet avis), à faire simple (plus le processus pour laisser un avis est simple,
plus il y en aura), à éviter les récompenses inutiles (au risque que ce soit considéré
comme du chantage) et à être clair sur ce que vous attendez (créez des champs pour
aiguiller les consommateurs). Évitez les pop-ups ou tous les autres moyens envahissants
pour votre demande d’examen et de notation : les navigateurs demandent l’accès à
l’internaute, ce qui les agace. Privilégiez les lightboxes qui peuvent s’apparenter à des
pop-ups mais qui ne sont pas autant intrusives.
Enfin, employez les bons mots (« Inviter » est mieux que « Demander ». Un « Retour » est
plus neutre qu’un « Avis »).
3- Au bon format !
Quand un consommateur doit écrire un avis, il ne sait pas vraiment quoi dire à part « super
produit ». En envoyant votre demande d’avis, pensez à orienter les clients en appuyant sur
:
• la situation dans laquelle ils étaient avant l’achat
• la description brève du produit et du processus de commande
• les performances du produit
• l’intention de renouveler un achat
Proposez une page de destination avec 3 choix : un smiley qui sourit, un qui est neutre et
l’autre qui fronce les sourcils. Selon le choix du consommateur, la suite des événements
s’adapte :
Si le smiley content est sélectionné, renvoyez sur la page où il laissera son commentaire
avec les options de partage sur Google, Facebook…
Si le smiley neutre ou pas content est sélectionné, renvoyez sur la même page de
commentaire avec une notification pour vous, afin de répondre au plus tôt.
5- Si vous partez de 0…
Le plus difficile, c’est le début : comment avoir des avis sans paraître ridicule ? Lorsqu’il
n’y a pas ou peu d’avis, les consommateurs peuvent hésiter à acheter. En plus, les gens ne
veulent pas être les premiers à laisser un avis… Pas évident tout ça ! Ne pensez même pas
à faire de faux avis ! C’est juste hors-limite. Ainsi, choisissez un site d’avis, offrez une
promo, un échantillon ou un produit gratuit, guidez le client pour qu’il laisse un avis et
assurez-vous que l’expérience utilisateur soit optimale.
Les avis des clients, c’est une chose. Une autre émotion humaine que les consommateurs
convoitent avant de passer leur carte bleue dans le système, c’est le sentiment
d’appartenance.
5- Le sentiment d’appartenance
Quel beau mot que la « Communauté » ! Signifiant « les choses partagées par beaucoup
ou par tous », il s’agit d’un sentiment extrêmement fort qui réunit le désir et le besoin de
se connecter aux autres.
Une des forces d’Internet est sa capacité à réunir les gens qui ont les mêmes intérêts, peu
importe que ce soit de la musique, de la culture, du travail, de la technologie…
Les membres de la communauté d’une marque ne sont pas forcément les consommateurs
du produit. Ils peuvent en effet être un groupe d’individus qui partagent une conviction
commune, ou qui sont des « followers » de votre marque. Ces « followers » peuvent par
ailleurs devenir vos ambassadeurs les plus importants, qui peuvent vous défendre dans de
mauvais moments, et dynamiser votre marque le reste du temps.
Écoutez-les
Profitez des échanges entre les membres de votre communauté. Ecoutez leurs réactions et
faites-en sorte d’agir en tenant compte des suggestions soumises. Starbucks a réussi à tirer
le meilleur de sa communauté en trouvant de nouvelles idées de produits, d’expérience
client, de matériaux, de contenants et des idées de communauté grâce à sa campagne «
Mes idées Starbucks ».
En conclusion
Créez une communauté dynamique en accueillant vos « followers », à la fois ceux qui
fédèreront votre marque et ceux qui n’y adhèreront pas. Laissez place à l’engagement et
à la discussion de façon à ce que vous appreniez d’eux. Éduquez-les pour qu’ils
apprennent de vous. Favorisez la croissance de votre communauté en les aidant à se
connecter avec les autres membres pour qu’ils puissent également apprendre les uns des
autres.
Voici donc 5 conseils pour vous bâtir une communauté en ligne solide :
2- Abandonner le contrôle
Vous désirez contrôler la communauté, mais reconnaissez qu’elle appartient
à vos utilisateurs. Le plus dur ? L’accepter ! Ne supprimez pas de post sauf
s’il s’agit d’un spam et ne bannissez pas les commentaires négatifs.
Maintenant que vous avez optimisé la confiance que vos consommateurs vous portent via
les avis client que vous mettez en avant et via le sentiment d’appartenance que vous leur
transmettez, il est primordial de les faire se sentir en sécurité pour, encore une fois, les
inciter à passer en caisse.
Sans l’HTTPS, ces informations sensibles peuvent être volées, c’est d’ailleurs pour ça que
Google défend l’utilisation du HTTPS sur le web avec sa campagne #NoHacked (non piraté). De
plus, Google favorise légèrement les sites avec l’HTTPS dans son classement.
Est-ce que cela doit-être une source de préoccupation ? Estimez simplement le fait que
Chrome détient actuellement 55% des parts de marché des navigateurs PC et mobile. C’est
plus de la moitié de la population navigant sur le web qui ne pourra pas accéder à votre site
sans l’HTTPS.
Le contenu dupliqué
Si les éléments canonicaux (ceux que Google doit prendre en compte) ne sont pas bien
définis, Google verra 2 sites identiques qui circulent sur Internet. C’est considéré comme
du contenu dupliqué. De ce fait, les deux versions (HTTP et HTTPS) sont indexées sur les
moteurs de recherche et le positionnement en prend un coup. Idem, si les deux url sont
définies comme étant canonicales.
La solution pour éviter ces 3 problèmes ? Pensez aux redirections 301 de votre version
HTTP vers la version HTTPS !
Maintenant que vous avez mis le maximum de choses en place pour convenir aux exigences
de confiance de vos consommateurs, il ne reste plus qu’à les faire acheter !
Découvrez quelques principes pour optimiser son taux de conversion, en jouant sur la
psychologie des internautes.
1- La simplicité
Nous avons tendance à conduire nos expériences de manière simple et systématique. Nous
préférons les choses claires et organisées. Nous avons peur des idées et graphiques
complexes. Instinctivement, on sait que les choses simples ont moins de chance de
provoquer de mauvaises surprises.
2- L’expérience passée
Dans le concept des modèles mentaux, la loi des expériences passées dit que nos
précédentes expériences contribuent à l’interprétation de nos expériences actuelles. Ce
n’est donc pas évident car les expériences passées sont très personnelles donc ce qui
touche une personne peut ne pas toucher une autre. L’expérience reste universelle et
puissante.
3- L’analyse avantage/prix
L’analyse qualité/prix explore l’interaction entre la diminution des frictions (aller droit au
but) et l’augmentation de la motivation (créer un meilleur avantage). Le comportement
humain est fortement influencé par la relation d’une action avec son bénéfice perçu et son
prix perçu. Il faut donc donner l’impression de la « bonne affaire » pour augmenter le taux
de conversion.
4- Le temps d’action
Le temps requis pour déplacer la souris sur un bouton stratégique dépend de
l’emplacement du bouton et de sa taille. Il faut donc privilégier des boutons larges et les
situer à des endroits près de l’emplacement de la souris.
Cette compréhension est la clé pour l’optimisation de la conversion, mais les commerçants
oublient souvent cela et en payent les conséquences sur leurs chiffres. L’optimisation de la
conversion permet non seulement d’augmenter les taux de conversion, mais elle met
l’accent sur l’intention et les besoins du client.
Chaque pilier a une conséquence directe sur la navigation du client et les taux de
conversion. Afin de vraiment apprendre à connaître votre client et créer une meilleure
navigation pour eux, vous devez commencer à réfléchir sur les objectifs et les besoins de
votre clientèle, pas les vôtres.
Il faut constamment se demander : quel est l’objectif de mon client et comment puis-je
l’aider à l’atteindre ?
Vous aurez compris que la conversion n’est possible que si tous les éléments cités plus
hauts sont réunis. Mettez en application les différents points abordés dans ce chapitre pour
vous assurer le passage en caisse et la satisfaction de vos clients. Attention tout de même à
ne pas les laisser tomber après qu’ils aient effectué un achat : soyez fair-play !
8- L’après-vente
En effet, ce n’est pas parce que vous avez réussi à faire acheter vos consommateurs que
l’histoire s’arrête ici. Après tout, ce que vous souhaitez, c’est leur satisfaction entière et,
éventuellement, un achat futur chez vous.
Aujourd’hui, les marques créent des expériences utilisateur autour de ces 4 moments et se
concentrent sur le consommateur qui clique sur le bouton « Acheter ». Il est bon de rappeler que
ce n’est pas là que s’arrête le périple de l’utilisateur. En effet, le parcours client continue du
moment où l’achat est confirmé, jusqu’au moment où le produit arrive chez lui. C’est ici que peut
se bâtir une loyauté « infaillible » entre vous et votre client.
Les acheteurs souhaitent une expérience fluide, peu importe le support utilisé. Plus que jamais,
les utilisateurs veulent une expérience de shopping personnalisée tout le long de leur parcours,
jusqu’à comment et quand ils reçoivent leur produit.
Se concentrer sur l’expérience post-achat semble donc essentiel pour fidéliser vos
consommateurs. Voici 4 conseils pour commencer :
1- Continuez la conversation
Notification par SMS, FAQ… gardez contact avec vos consommateurs après l’achat.
3- Offrez de la valeur
La valeur ne veut pas dire des prix élevés. Offrir de la valeur revient à
proposer de la qualité à un prix compétitif. Cela peut être, par exemple, un
produit que vous seul vendez ou encore l’ajout automatique d’un produit ou
d’un service gratuit pour chaque commande.
Etant donné que le coût d’acquisition d’un nouveau client est plus élevé que de garder un
client existant, créer la fidélité client est nécessaire pour toutes les entreprises qui
souhaitent rester compétitives. Quand une entreprise a plus de clients fidèles, elle a
l’opportunité de réduire ses coûts marketing et dépenser davantage dans l’amélioration de
la qualité de ses services et produits. C’est principalement parce que les clients fidèles
sont plus susceptibles de faire connaître votre entreprise par le biais du marketing de
bouche à oreille (word of mouth marketing – WOM), qui, comme les avis clients, est très
critique pour l’acquisition de clients.
Voici des stratégies que vous pouvez utiliser pour améliorer votre fidélisation client:
Au final, être capable de garder un client fidèle a plus de valeur que gagner de nouveaux
clients que vous perdrez. En utilisant la bonne stratégie visant à garantir la confiance et
fidélité de vos clients, vous garderez votre entreprise à flot sans avoir recours à des coûts
marketing élevés.
2- Merci !
Quand votre client vous donne de l’argent, il vous donne une partie de ce pour quoi il
travaille. Un petit « merci » serait donc de rigueur pour montrer au client que vous êtes
reconnaissant.
4- Le partage de valeurs
Les clients ne construisent pas une relation avec une marque mais avec les gens qui la
constituent. Partagez vos valeurs pour qu’on les partage avec vous.
– Proposer l’exclusivité
Ventes privées, produit en avant-première ou section dédiée sur le site, le sentiment de «
favoritisme » est très apprécié par les clients.
Ce qui fonctionne :
– La carte de fidélité en fonction des dépenses : il peut y avoir 3 types niveau de carte.
> Le premier est pour le consommateur moyen, qui gagnera des cadeaux avec un système
de cumul de points, qui recevra un cadeau d’anniversaire, qui sera invité aux événements,
qui aura l’exclusivité sur de nouveaux produits.
> Le deuxième niveau est pour le consommateur qui dépense plus de 350€ par an. Il
recevra des avantages particuliers, des cadeaux plus fréquents, un vendeur dédié…
> Le troisième niveau correspond au consommateur qui dépense plus de 1 000€ par an et
qui bénéficiera des frais de port gratuits, un accès illimité à des endroits particuliers, des
cadeaux surprises… Cela fonctionne car les cartes par niveau donnent envie de dépenser
plus pour arriver au prochain niveau. De plus, le compte est lié à un numéro de téléphone
ou un e-mail, ce qui permet d’utiliser les avantages en ligne et en magasin.
– Le cumul de points en fonction des actions menées : vous gagnez des points en visitant
le site, partageant les infos du site sur les réseaux sociaux et en achetant. On ne parle pas
d’achats ou de montants d’achats, mais simplement de petites actions qui peuvent faire
faire des économies.
Les programmes de fidélité sont indéniablement des atouts pour fidéliser ses clients. Mais
pas que ! Savez-vous que les emails sont considérés comme le levier numéro 1 de la
fidélisation clients ?
2- L’email marketing
A- Pour commencer
Ramener des visiteurs sur son site internet passe par la récolte de l’adresse e-mail, afin
d’envoyer des newsletters ou des e-mailings efficaces. Pour ce faire, voici quelques
techniques qui vous permettront de créer une liste d’e-mails solide :
– La pop up standard
Attention aux effets néfastes.
– La pop up « donnant-donnant »
« Donnez votre adresse e-mail, on vous offre un coupon de réduction ».
– Le slider
Bien moins intrusif qu’une pop up, vous pouvez également proposer un coupon de
réduction.
– L’onglet « Promotions »
Le visiteur souhaite des réductions, il est à moitié conquis et a plus de chances de donner
son adresse e-mail.
– Les questionnaires
Les consommateurs aiment s’exprimer et donner leurs avis. Profitez-en pour récupérer
leurs adresses e-mail.
– Le parrainage
Technique très appréciée et génératrice d’une base de données e-mails pertinente et
efficace.
Tout d’abord, Bravo ! Vous avez réussi à lire le livre blanc jusqu’à cette page ! Chapeau
bas !
M’enfin tout cela n’a pas été vain car vous avez appris davantage sur les consommateurs
et la manière de les approcher pour répondre à leurs attentes et à leurs automatismes.
Vous avez également appris à mettre en application la théorie en optimisant votre site.
Qui plus est, vous avez obtenu quelques éléments pour fidéliser vos clients, ce qui n’est
pas une mince affaire !
Vous y êtes presque ! Dernière ligne droite : la gestion technique des clients !
Un bon logiciel CRM doit permettre à chaque service de votre entreprise d’accéder
facilement à votre système d’information pour être en mesure d’améliorer la connaissance
du client et de lui fournir des produits ou des services les mieux adaptés à ses exigences.
Un CRM est :
• Une aide pour mieux répondre aux demandes des clients. En effet, il permet d’adapter
ses produits et services mais aussi de conserver son avantage face à la concurrence
• Une vision 360° du client qui offre la possibilité de nouer des relations durables et
d’anticiper les besoins par la prise en compte de différentes données (gestionnaires,
facture, devis, relationnel, emails, appels, avis, communiqué de presse, e-réputation)
• Une gestion des relations complexes avec la prise en considération des différents
canaux de communication (SMS, courriers…) et les différents interlocuteurs
(commerciaux, SAV, service client…)
• Une amélioration de la valeur de l’entreprise dans la communication car les messages
peuvent être ciblés (information ou promotion) et la rentabilité analysée.
Les CRM se concentrent trop sur l’extension des solutions de relation client, alors que les
solutions de marketing personnalisé seront plus efficaces pour renforcer les relations
clients.
Marchands, concentrez-vous !
La valeur d’un CRM est évidente. Les acteurs du digital ont besoin d’outils pour les aider à
construire leur marque et à dialoguer avec les consommateurs. La clé pour passer d’un
simple CRM vers un futur profitable est de se concentrer sur les tâches quotidiennes
spécifiques à chaque industrie, de déterminer ce qui aurait été plus efficace et d’offrir
des solutions uniques qui apportent de la productivité supplémentaire.
Au final, ce dont vous avez besoin, c’est de délivrer le bon message aux bonnes personnes,
au prix le plus bas. Les utilisateurs cherchent de la valeur simple quotidienne, ce qui
implique pour vous, des outils pour attirer et comprendre les acheteurs. La technologie ne
devrait pas interférer entre les marques et les clients, mais quand le CRM n’est pas
parfaitement adapté à vos opérations quotidiennes, c’est souvent ce qu’il se passe.
Peu de marketeurs comprennent réellement leurs relations client. Les projets marketing
se basent souvent sur les données et leur analyse pour prédire quels produits ou quelles
offres les clients apprécieront et achèteront.
Qu’est-ce que vous pouvez faire pour développer votre connaissance client et comprendre
votre relation avec les clients ?
Ne pensez pas qu’aux performances de ventes pour proposer le bon produit au bon
moment. Pensez également à proposer le produit aux bonnes personnes. Pour cela, allez
plus loin dans vos analyses. Il faut dire que sur le Web, tout est traqué donc il est plus
facile de suivre le parcours des clients et de les comprendre !
Imaginez qu’un commercial voit un client sortir du magasin. A ce stade, il est trop tard
pour savoir pourquoi il part et lui proposer ce dont il a besoin. Mais si vous voyez la souris
d’un client se diriger vers le bouton « X » (fermer la fenêtre) dans leur navigateur, vous
pouvez intervenir en lançant une enquête rapide. Les enquêtes de sortie vous permettent
de cibler des clients potentiels au bon moment, mais pour qu’elles fonctionnent, vous
devez poser les bonnes questions. Si vous posez des questions qui sont en rapport avec
l’expérience client de votre site, vous pouvez savoir précisément pourquoi vos clients
partent, et ainsi vous donner l’opportunité de leur proposer une aide de dernière minute
avant qu’ils s’en aillent. Les cartes thermiques (heatmaps) peuvent également vous aider
à comprendre pourquoi les clients quittent des pages en particulier. Comme pour les
enquêtes, utilisez Google Analytics pour trouver vos pages ayant le plus haut taux de
sortie, puis utilisez les cartes thermiques pour mieux comprendre ce que les personnes
font sur la page avant de partir.
Pour le trafic naturel, quand une personne recherche « jean brut homme » et trouve votre
site de jean’s, elle ne connaît rien d’autre que ce qui est sur la page qu’elle voit. Alors
que quand une personne lit un avis tel que « les jeans les plus confortables », et clique sur
un lien référence de votre site, elle saura que vos jeans ont la réputation d’être
confortables. Les différentes sources de trafic sont liées à différents contextes. Vous ne
pourrez jamais complètement contrôler le contexte que les visiteurs ont de ces sources de
trafic, mais voici quelques façons de profiter de leur visite et les garder dans votre tunnel
de conversion.
Si une personne recherche des « jeans stretch » sur Google et termine sur votre site, elle
cherche à acheter un bon jean stretch. C’est votre job de les aider à le faire. Si quelqu’un
atterrit sur une page produit grâce à leur recherche, motivez-les à acheter en utilisant des
outils performants. La réduction les motivera à faire un achat immédiat, votre newsletter
par email et vos efforts marketing leur donneront le contexte qu’ils veulent pour leurs
futurs achats. Grâce à ces outils, vous pouvez également segmenter vos clients pour
maximiser votre retour sur investissement. La segmentation vous permet d’envoyer des
emails marketing personnalisés et proposer à vos clients des produits pertinents,
augmentant ainsi la valeur moyenne de leur commande. D’autre part, si quelqu’un atterrit
sur la page d’accueil de votre site, il est difficile de savoir précisément ce que le visiteur
recherche. Pour comprendre comment vous pouvez les aider à le trouver, déclenchez une
enquête plus générale telle que « Qu’êtes-vous venus chercher sur le site ? ». Vous pourrez
ensuite leur envoyer des contenus ciblés tels que des réductions, des liens ou autres. En
regardant où vos clients potentiels ont atterri depuis les moteurs de recherche, vous
pouvez savoir comment les aider à faire le meilleur achat sur votre site.
Avez-vous déjà entendu la phrase « on ne peut faire boire un âne qui n’a pas soif » ? Tous
les clients qui achètent vos produits veulent votre produit. Il y en a beaucoup qui veulent
votre produit mais qu’ils ne l’achètent pas. En sachant où et pourquoi les clients
interrompent le tunnel de conversion, vous améliorez leur expérience et ainsi augmentez
votre chiffre d’affaires. Si vous utilisez des enquêtes combinées aux indicateurs
comportementaux, vous obtiendrez une meilleure compréhension des raisons pour
lesquelles les clients veulent acheter votre produit et comment ils parcourent le processus
pour le faire, vous permettant ainsi d’optimiser chaque étape. Tenez la main de votre
client, et montrez lui l’eau. S’ils veulent votre produit, ils boiront et vous en tirerez
profit.
Pour correspondre au mieux aux attentes de vos clients et pour éviter que vos concurrents
vous prennent la place, voici 6 erreurs à éviter ABSOLUMENT, tout simplement parce que
les consommateurs ne les laissent pas passer :
5- Le contenu fouilli
Plus votre contenu sera organisé et pertinent, plus vos
visiteurs seront engagés et fidèles à votre site. Un
utilisateur engagé est un client potentiel. Optez pour des
textes à forte valeur ajoutée et de taille conséquente.
Préférez les articles qui aideront vos utilisateurs.
Pourquoi ? Parce qu’il s’agit du support qui sera le plus utilisé par les consommateurs d’ici
quelques années et qu’il vaut mieux suivre les évolutions et s’adapter au fur et à mesure.
Si vous ne le faites pas, votre e-business va tout simplement mourir.
Selon une étude de Google, le nombre de personnes utilisant seulement des smartphones
pour accéder à Internet augmente, et ceux qui utilisent des appareils mobiles les utilisent
plus longtemps que les utilisateurs d’un ordinateur fixe. Nous vivons dans un monde des «
téléphones en priorité », et il n’y a peut-être pas meilleur exemple que Google qui,
d’ailleurs, investit dans un meilleur ensemble de résultats de recherche sur mobile
uniquement.
L’index mobile-first
Adopter la philosophie mobile-first prend tout son sens car la plupart des recherches se
font sur mobile et plus sur ordinateur. Cependant, pour le moment, le positionnement est
toujours principalement basé sur la version ordinateur d’un site. Cela va changer et les
performances sur mobile seront le facteur de positionnement principal, accompagnées de
la vitesse ou encore de l’expérience utilisateur.
L’approche mobile-friendly
3 approches sont possibles : le site en Responsive Design, le contenu dynamique, les URLs
séparées. Google préconise vivement l’approche Responsive Design.
Là encore, Google a prévu des outils pour vous aider à optimiser votre site sur mobile :
– Le test d’ergonomie : https://testmysite.withgoogle.com/intl/fr-fr/
– Le test d’optimisation mobile (ancien PageSpeed Insight) :
https://search.google.com/search-console/mobile-friendly
Il est juste de dire que Google est en train d’aller vers le « mobile-first » ; il s’agit de
quelque chose que l’entreprise a longtemps encouragé de faire depuis l’infâme
Mobilegeddon en Avril 2015. Google divisant son index de recherche est également un
signe que l’entreprise s’adapte au changement de paradigme de la recherche mobile
distançant la recherche PC.
Qu’est-ce que cela signifie pour les exploitants de site internet et les référenceurs ?
Avec cette annonce d’une scission à venir de son index de recherche, Google fait une
déclaration catégorique que la recherche mobile est plus importante que la recherche PC.
Avoir un site optimisé pour les mobiles ne suffit pas. La vitesse compte aussi, pas
seulement pour l’algorithme de classement Google, mais pour les utilisateurs également.
Selon Google, 53% des utilisateurs abandonnent un site ou une page web s’il/elle ne se
charge pas dans les 3 secondes.
Si vous publiez régulièrement des actualités concernant votre secteur, obtenir une
inscription dans Google Actualités est un must, si ce n’est pas déjà fait. Cela n’accélèrera
pas seulement l’indexation de votre contenu, ça le rendra également plus visible dans les
résultats de recherche.
Idéalement, les propriétaires de site devront avoir ces bases couvertes avant que Google
divise son index de recherche. A ce jour, aucun délai n’a été donné quant à la date de
scission de l’index, mais dans ce secteur, il n’a jamais fait mal d’être proactif.
– Crawling (« navigation » en français) est le processus par lequel Google suit des liens sur
le web pour découvrir les pages. C’est là qu’ils sont susceptibles de découvrir votre
contenu et où ils peuvent également appliquer des règles de fichier nofollow.
– Indexing (« indexation » en français) est le processus qui rend votre page web plus
utilisable. Google fait une copie de votre page dans un format plus utilisable pour
l’algorithme de classement.
– Ranking (« classement » en français) est la partie qui nous obsède le plus. C’est quand
Google ordonne les résultats selon une multitude de facteurs que nous sommes en train de
débattre aujourd’hui.
Cela a causé quelques problèmes. En effet, il existe de nombreux cas où l’utilisateur voit
quelque chose qui l’intéresse dans un snippet, clique sur les résultats, est redirigé sur la
page d’accueil mobile du site et puis réalise que le contenu qu’il a vu dans le snippet n’est
plus disponible sur la version rudimentaire du site mobile. Cela entraîne une mauvaise
expérience utilisateur mais on le voit sur de nombreux sites.
Avec ce nouveau changement, Google cherche à arrêter cela. La théorie générale est la
suivante : si le contenu n’est pas suffisamment important pour être sur votre site mobile,
peut être que vous n’êtes pas le résultat le plus pertinent pour ce contenu.
Bien, assez de
théorie. Que faire
?
Faites-le ! Mais faites-le intelligemment. Pensez à votre site. S’il manque beaucoup de
contenu sur votre page d’accueil pour la version mobile, peut-être que ce contenu
appartient alors à une sous-page au lieu de la page d’accueil ? Il y aura besoin d’une bonne
architecture d’informations, d’une stratégie de contenu et d’une équipe dédiée à l’UX
(User Experience) mais il est totalement possible de créer une expérience mobile
différente sans perdre le contenu. Ça demande juste de l’anticipation.
1- Ne paniquez pas
Vous êtes peut-être en train de vous demander si vous avez besoin de modifier vos balises
canonicales, ou si les classements vont être affectés puisque les pages mobiles ont
généralement moins de liens et un contenu plus clairsemé, ou vous pensez peut-être que
du contenu mobile extensible comptera pour le classement du nouvel index mobile.
La chose importante à se rappeler est de ne pas paniquer. Paul Haahr et Gary Illyes ont
tous les deux déclaré publiquement qu’il fallait s’attendre à des changements minimes
dans les résultats de recherche avec l’arrivée de l’index mobile-first.
Si vous avez un site mobile séparé ou un design responsive et que vous suivez les
instructions de Google, vous ne rencontrerez pas de problème. Et si vous suivez le
deuxième (et dernier) point de cette checklist, vous aurez même le potentiel d’être
encore meilleur qu’avant.
Pour le moment, Google regarde uniquement au contenu PC, il ne voit donc pas le texte,
qui est uniquement prévu pour les utilisateurs mobiles. Mais quand l’index mobile-first
arrivera, c’est principalement ce qu’il verra, et il pourra comprendre la pertinence de la
page quand les utilisateurs effectueront une recherche.
Quel contenu sur votre site peut vous rendre plus pertinent ou attractif pour les
utilisateurs mobiles ?
Ne pensez pas uniquement aux requêtes sur les moteurs de recherche mais également au
contenu que les personnes partageront et pour lequel elles feront des liens. Les
applications web progressives par exemple, peuvent faire beaucoup de choses sur le web
qui étaient avant uniquement disponibles dans les applications. C’est une opportunité pour
les marques de mettre le type de contenu qui est actuellement disponible dans les
applications natives sur le web. Avec l’index mobile, cela pourrait affecter positivement
votre SEO et trafic du site sur le long terme.
Dernières réflexions
L’index mobile-first que Google est en train de lancer devrait représenter une opportunité
pour les marketeurs plutôt qu’une menace. Utilisez des apps web progressives pour
générer des liens vers votre contenu mobile et maximiser l’indexation des requêtes
mobiles effectuées sur les moteurs de recherche. Cela rendra votre contenu plus pertinent
et vous pourrez profiter pleinement de ce changement à venir.
Initialement, cette technologie a été testée avec quelques éditeurs sélectionnés. Tout le
monde sera en mesure de profiter de la nouvelle technologie. Que vous soyez un expert
SEO, un développeur, ou le propriétaire d’un site, il est préférable de se familiariser avec
cette nouvelle technologie dès maintenant et commencer à l’appliquer.
Google vous guide à travers les étapes pour créer une page AMP :
– insertion d’un code
– ajout d’une image balisée
– stylisation de la page avec du CSS
Lorsque tout votre code et le balisage sont en place, vous pouvez valider le tout à l’aide
d’un outil fourni par Google lors de la procédure.
Si le code est validé, vous pouvez ensuite publier votre première page de l’AMP.
Ce sont des étapes qui devront être suivies pour tout le contenu que vous souhaitez
convertir en AMP.
Vous pouvez commencer à créer des pages AMP maintenant. Google encourage les éditeurs
à commencer dès que possible.
6- Le manque d’optimisation
Une des erreurs les plus fréquentes est le manque de compatibilité sur les mobiles. Il est
important de s’assurer que le site est accessible sur tous les supports de manière
optimale. Si vous ne le faites pas, vous allez perdre de l’argent à coup sûr !
9- Le manque de réactivité
Si votre site mobile n’est pas réactif, le consommateur aura des difficultés à naviguer et à
acheter. Cela peut être très mauvais pour votre image si votre site mobile est le premier
point de contact entre vous et le consommateur.
Ou alors, vous ne savez pas du tout qui nous sommes et les quelques lignes qui suivent
vous seront d’une grande utilité pour cerner « le personnage ».
La SAS Market Academy a été fondée en 2013 par 3 collègues de travail : Guillaume
SANCHEZ, Jean-Michel ARINI et Sophie ROCCO. Tous 3 salariés d’un site e-commerce, ils
décident de se lancer dans la grande Aventure qu’est l’entreprenariat et commettent
l’irréparable : s’associent ! 3 personnes, 3 caractères, 3 personnalités… La différence des
profils fait la force de Market Academy. ☺
Une autre de nos particularités est notre chaine Youtube, qui comprend plus de 300 tutos
sur des sujets abordant l'e-commerce en général, les tendances, les bonnes pratiques…
mais également des tutos vidéo orientés marketing digital avec des aides aux optimisations
de vos campagnes ou sur l’analyse de vos données. Nous retransmettons également nos
conférences en vidéo afin que tout le monde puisse en profiter. Pour finir, et pas des
moindres, nous vous guidons pas-à-pas dans le back office Magento grâce à nos tutos qui
vous expliquent les différentes options de cette solution e-commerce haute en
fonctionnalités.
http://www.itproportal.com/ https://www.smashingmagazine.com/
Craig Smith Danny Halarewich
Christian Holst
http://www.chainstoreage.com/ Nick Babich
Marianne Wilson
http://tech.co/
https://martechtoday.com/ Michael Priyev
Russell Glass
Mike Sands https://www.searchenginejournal.com/
Seth Price Jonathan Adkins
Julia McCoy
https://dupress.deloitte.com/ Trond Lyngbø
Alison Kenney Paul & Susan K. Hogan Anna Francis
Jean DION
https://about.canva.com/blogs/ Neil Patel
Anna Guerrero Meg Cabrera
Matt Southern
http://braincraft.tv/ Tony Edward
Danielle Antosz
https://www.bigcommerce.com/ Stoney G deGeyter
Kunle Campbell Marcus Miller
Justin Mares Ryan Jones
Tracey Wallace
Brad Jefferson http://www.marketing-interactive.com/
Natalie Barbour Noreen Ismail
http://customerthink.com/ https://www.entrepreneur.com/
Howard Lax Zack Halmstad
Vitaliy Verbenko Ayodeji Onibalusi
Hassan Mansoor
Scott Anderson http://www.timesofmalta.com/
Jay Feitlinger Odette Vella
Marianne Hynd
Jeanne Bliss https://blog.kissmetrics.com/
Teresa Allen Elli Bishop
Tara Wildt
https://usabilla.com/
http://www.drugstorenews.com/ Talia Wolf
Dan Berthiaume
https://hbr.org/
https://dalpayblog.com/ Amit Sharma
http://www.getelastic.com/ https://blog.gleam.io/
Linda Bustos Stuart McKeown
https://thenextweb.com/#.tnw_NRFhLbha
Scott Gerber