Vous êtes sur la page 1sur 7

Le bail de mobilité : un contrat de location

courte durée qui favorise la mobilité


• Publié par Figaro Immoneuf
• Le mardi 7 novembre 2017
• Dans ConseilsActualité

Destiné aux étudiants, aux apprentis et aux personnes en formation ou en mobilité professionnelle,
le bail de mobilité est un contrat de location d’une durée comprise entre 1 et 10 mois. Ses
spécificités offrent davantage de souplesse face au nouveau mode de vie plus nomade, et répondent
aux nouveaux besoins des locataires en matière de logement. Explications.
Le bail de mobilité : un contrat de location courte durée qui favorise la mobilité
Sommaire
1. Bail mobilité : Pas de dépôt de garantie
2. La colocation aussi simplifiée
Lors de la présentation de sa Stratégie logement, le 20 septembre 2017,  le Gouvernement a dévoilé
son bail mobilité. Un nouveau contrat de location qui vise à « faciliter l'accès au logement » des
étudiants, jeunes en stage ou en apprentissage, personnes en formation ou en mobilité
professionnelle, qui « peinaient à trouver un logement sur des durées courtes et devaient avancer
des dépôts de garantie égaux à deux mois de loyer », précise le ministère de la Cohésion des
territoires.  Parmi les autres constats soulevés par le gouvernement, la difficulté de mobilité : « ces
cinq dernières années, 500 000 personnes en recherche d'emploi auraient renoncé à un poste, car
le déménagement engendré par la mutation professionnelle aurait occasionné une hausse de leurs
dépenses en logement ». En proposant ce bail mobilité, l'exécutif tente de simplifier les démarches
qui peuvent « dissuader la mise en location et inciter certains propriétaires à retirer leur bien du
marché ». Concrètement, ce bail mobilité répond à un besoin ponctuel de logement. Il se traduit par
une durée définie dans le contrat d'un à 10 mois, soit une durée courte, non renouvelable. Résultat :
l'occupant devra quitter le logement  au terme du contrat, et le propriétaire devrait pouvoir le relouer
dès qu'il change de locataire, autant de fois qu'il le souhaite.

Bail mobilité : Pas de dépôt de garantie


Ce bail mobilité s'accompagne d'une autre particularité : il ne nécessite pas de dépôt de garantie,
mais bénéficie du système Visale. Mis en place en janvier 2016 par l'État et Action Logement (1%
logement), ce Visa pour le logement et l'emploi a été pensé dans le but de sécuriser les loyers dans
le parc privé. Il a remplacé la Garantie contre les risques locatifs (GRL) qui s'est éteinte le 31
décembre 2015, ou encore la fameuse Garantie universelle des loyers (GUL) qui elle n'a jamais été
appliquée. Sauf que contrairement à cette dernière, le Visale souffre encore d'un sérieux manque de
notoriété. Pourtant ce dispositif couvre gratuitement le risque d'impayés et de remise en état des
lieux. De quoi donner envie aux bailleurs les plus frileux de laisser plus facilement leurs clés à des
candidats dont les dossiers se révèlent peu convaincants. Et côté locataires – jeunes de moins de 30
ans à la recherche d'un logement ou salariés de plus de 30 ans en CDD ou en période d'essai - pas
besoin du coup de payer le mois de loyer supplémentaire de dépôt de garantie pour les logements
vides (deux mois pour les meublés).

La colocation aussi simplifiée


Dernière spécificité de ce bail court : il introduit une clause de non solidarité entre locataires. « La
colocation est un mode de vie en plein essor, notamment pour les étudiants ou les jeunes actifs,
observe le gouvernement. Mais les bailleurs restent réticents pour des questions de solidarité entre
locataires en situation d'impayés ». Voilà donc de quoi briser une problématique qui dure... à
condition que l'accessibilité à ce bail soit bien encadrée sous peine de voir cette mobilité devenir
précarité s'il venait à se généraliser à tous les ménages. Des précisions sont attendues lors de la
présentation du projet de loi logement du gouvernement en décembre au Conseil des ministres.
Dossier
Le dispositif Pinel prolongé jusqu'en 2021
Le PTZ maintenu et ajusté
Construction : créer un choc d'offres
L'impôt sur la fortune immobilière
Stratégie Logement : l'avis des professionnels
Interview Julien Denormandie, Secrétaire d'Etat auprès du ministre de la cohésion des Territoires :
« La volonté de réformer ce qui ne fonctionne pas »
Plus de conseils pratiques sur le même thème : ConseilsActualité
• Réussir son investissement locatif
Comment louer un logement avec un bail
mobilité ?
La nouvelle loi logement instaure un contrat de location en meublé. Son nom : le bail mobilité. Qui
peut en bénéficier et comment y souscrire ? Mode d’emploi.
Par Olivier Marin
Mis à jour le 01/12/18 07:00
Publié le 01/12/18 07:00

• Aix-en-Provence (13)
• Appartement

Voir l'annonce

• Nice (06)
• Parking

Voir l'annonce

• Aubignosc (04)
• Maison

Voir l'annonce

• Moulins-Engilbert (58)
• Maison

Voir l'annonce

• Limoux (11)
• Maison

Voir l'annonce
1/5
Afin de faciliter l’accès au logement et inciter à remettre des logements vacants sur le marché, la loi
ELAN (Evolution du logement, de l’aménagement et du numérique), - officiellement promulguée le
23 novembre 2018 - , créé le bail mobilité. Il s’agit d’un nouveau type de contrat de location à durée
déterminée pour les logements meublés.
» LIRE AUSSI - Retrouvez l’intégralité de l’émission Clés de l’immo sur les rapports locatifs
Conclu sans obligation de dépôt de garantie, ce contrat de location a pour objectif de faciliter les
locations aux étudiants comme aux personnes en mobilité professionnelle. «Sa vocation est de
s’adresser aux personnes en déplacement. À tous ceux qui sont en formation, en stage, en études
supérieures, en contrat d’apprentissage, en mutation professionnelle, en mission temporaire, en
service civique» indique Géraud Delvolvé, délégué général de l’UNIS (Union des syndicats de
l’immobilier).

Une location de 1 à 10 mois maximum


Le bail mobilité peut être signé pour une durée comprise entre 1 et 10 mois, sans renouvellement ni
reconduction. La durée du contrat de location peut toutefois être modifiée une fois, par avenant,
sans que la durée totale du contrat ne dépasse les 10 mois. Maud Velter, présidente de Lodgis,
précise: «Si vous avez un contrat de 3 mois, il pourra faire l’objet d’un renouvellement seulement,
dans la durée de 10 mois maximum, sinon l’on bascule automatiquement sur un contrat à titre de
résidence principale en meublé classique. Donc des contrats d’une durée d’un an qui se renouvellent
tacitement. En zones tendues (28 plus grandes agglomérations), les loyers de bail mobilité doivent
être encadrés entre deux locataires. Les propriétaires ne peuvent augmenter le loyer plus que l’IRL
(indice de référence des loyers).»

Un bal couvert par la garantie Visale


Pour prétendre au bail mobilité, le principe doit être indiqué dans le contrat de location. «L’avantage
pour le locataire c’est qu’il n’y a pas de dépôt de garantie. En contrepartie, le propriétaire peut
bénéficier de la garantie locative Visale. C’est une garantie publique et gratuite proposée par Action
Logement. Elle couvre les loyers impayés pendant toute la durée du bail mais aussi les éventuelles
dégradations. La volonté pour le gouvernement est de supprimer la barrière de la caution à l’entrée
pour les locataires afin de ne pas avoir cet effort de trésorerie» ajoute Maud Velter.
Object 1

Le bail mobilité est résiliable par le locataire à tout moment, en respectant un délai de préavis d’un
mois. Comme c’est le cas dans une location meublée classique.
Clés de l?immo : les réponses à vos questions sur les rapports locatifs - Regarder sur Figaro Live
Envoyer
Services :
• Retrouvez toutes nos annonces immobilières

La rédaction vous conseille


• Julien de Normandie sur le futur bail mobilité
• La caution gratuite Visale est élargie pour trouver son public

Olivier Marin
Journaliste
Ses derniers articles
• Ces villages qui vont transformer Paris après les JO 2024
• L’empreinte carbone, un sujet incontournable dans le tertiaire
• Le Fort de la Conchée : un chef d’œuvre sauvé des eaux, au large de Saint-Malo

L'actualité de l'immobilierNewsletter
Tous les jeudis
Chaque jeudi, retrouvez l’actualité de l’immobilier (prix, fiscalité, architecture) et les conseils de la
rédaction pour bien

Vous aimerez peut-être aussi