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: ITEM 31
Evaluation et soins du nouveau-né à terme.
Objectif CNG :
o Réaliser un examen complet du nouveau-né à terme. Clinique
o Reconnaître les situations nécessitant une prise en charge spécialisée.
o Reconnaître et diagnostiquer une infection pendant le premier mois de la vie. PRISE EN CHARGE CLINIQUE DU NOUVEAU NE A TERME:
o Promouvoir la qualité des premiers liens affectifs parents-enfant.
o Expliquer aux parents les bases de la puériculture et les informer des mesures de Les points
prévention à mettre en œuvre dans les deux premières années de la vie. Les critères 0 1 2
Recommandations : Le pouls aucun En dessous de 100 Au-dessus de 100
o Collège national des Pédiatres Universitaires - 6ème édition. La réactivité aucun Faible (grimace) Vigoureux (cri)
La coloration de Pâle ou cyanosé Corps rosé et Entièrement rosé
NOTIONS CLÉS la peau (bleu) extrémités bleues
Le tonus Aucun ou très Quelques mouvements Activité importante
Clinique : musculaire peu au niveau des extrémités
Score APGAR a 1/5/10min. La respiration aucune Faible ou irrégulière bonne
Score de Silverman. Score d’APGAR
Ex clinique en post partum immédiat.
Certificat médical de J8 avant sortie de maternité. PRISE EN CHARGE CLINIQUE DU NOUVEAU NE A TERME:
Paraclinique :
Test de Guthrie <J3 Cotation
Complications : Signe 0 1 2
IMF
Détresse respiratoire aiguë néonatale. Insp. Tirage intercostal Absent Modéré Intense et sus-
Surveillance : sternal
Clinique régulière: planification avec les parents du suivi médical et information sur Entonnoir Absent Modéré Intense
calendrier vaccinal. xyphoïdien
Promotion relation parents-enfant. Balencement Respiration Thorax Respiration
thoraco- synchrone immobile paradoxale
abdominal
Battement des Absent Modéré Intense
ailes du nez
Epidémiologie/Généralités Exp. Geignement Absent Audible au Audible à
stéthoscope l’oreille
o NN=enfant<28jours. Le score Silverman
o A terme si naissance >37SA, prématuré si <37SA. Mnémotechnique : Bébé Tire en Geignant
o 3 impératifs de l’évaluation du NN : Connaitre les antécédents familiaux, le mode
d’accouchement et l’anamnèse obstétricale/ examen clinique systématique et
complet / connaissance des spécificités des soins liés à l’âge.
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Pédiatrie : ITEM 31
Evaluation et soins du nouveau-né à terme.
o Soins systématiques du NN: • Abdomen souple et météorise.
• Clampage et section du cordon. • Recherche d’une masse/ hépatomégalie/splénomégalie/ globe vésical.
• Evaluation vitalité du NN ( APGAR à 1/5/10min). • Hernie ombilicale = régression classique avant 2 ans.
• Evaluation du score de Silverman: recherche détresse respiratoire. • Perméabilité anale= émission méconiale<36h.
• Prévention de l’hypothermie : séchage minutieux/ atmosphère à 24°C/peau • chute du cordon ombilical vers J10; si retardé (1 mois), possible déficit
à peau précoce avec la mère. immun.
• Dépistage de l’atrésie des Choanes: miroir devant la narine=> sonde non • Recherche d’une hernie inguinale= indication opératoire si présente.
systématique / désobstruction RP non obligatoire si pas de DR/ vérifier la o OGE :
perméabilité anale par inspection de l’émission méconiale. • Palpation des testicules (éliminer une cryptorchidie).
• Soins de cordon: clamp/section/désinfection chlorexidine/ vérification • Chez F: vérifier la perméabilité de l’hymen.
présence 2 artères et 1 veine/ pansement stérile. o Cutané :
• Collyre antibiotique: 1g de rifamycine dans chaque œil. • Rechercher un ictère/ angiome plan/ purpura/hématome;
• Prévention maladie hémorragique du NN: 2mg Vit K PO. • Examen minutieux des fossettes sacro-coccygiennes=>éliminer un spina
• Pose bracelet identification : Bifida.
§ Si enfant à terme. • 3 signes disparaissant durant S1:
§ Crie ou respire. ▪ Lunago: fin duvet sur front/épaules/dos.
§ tonus normal. ▪ Grain de milium: amas de sebum sur la face et le nez.
§ peut être placé sur la poitrine maternelle. ▪ Erythème toxique: éruption maculopapuleuse entre H12 et J4.
o Neurologique :
EXAMEN CLINIQUE INITIAL: • Tonus passif et actif.
Examen clinique complet obligatoire avant transfert en suite de couches dans une pièce • Examen de la motricité : gesticulation non symétrique et spontanées.
claire et chauffée, entre 2 tétés. • Réflexes archaïques : succion/points cardinaux/grasping/Reflexe de
o Cardiovasculaire : Moro/Allongement croisé/marche automatique.
• Examen des fonctions neurosensorielles : poursuite oculaire/ clignement a
• Fc entre 120-160;
l’éclairement/ réactivité au bruit.
• TA environs égale à 60/30.
o Tête et cou :
• TRC<3s.
• Fontanelle antérieure : fermeture entre 8 mois et 18 mois (ni déprimée ni
• Palpation des pouls systématique : fémoraux++. ++
bombée ).
• Recherche auscultatoire d’un souffle systolique : ETT.
• Bosse séro-sanguine : collection sous cutané molle et mal limitée =>
• Auscultation du crâne : souffle vasculaire: MAV . calcification possible en 4-6S.
o Pulmonaire : • Mobilité passive et active du cou à vérifier.
• Score de silverman. • Examen des yeux: transparence/ symétrie des reflets pupillaires/strabisme
• FR normale entre 40-60. modéré et intermittent physiologique.
• Auscultation : murmure vésiculaire symétrique et bilatéral, sans bruits o Examen ostéo-articulaire :
surajoutés. • Rechercher intégrité morphologique des membres.
• Respiration nasale, silencieuse et régulière. • Examen des hanches : signes de dysplasie de hanche/ instabilité aux
• Si bruit inspiratoire ( stridor)= probable laryngomalacie. manoeuvre de Barlow et Ortolani=>échographie de hanche < 1 mois .
o Tronc/Abdomen et orifices herniaires :
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Pédiatrie : ITEM 31
Evaluation et soins du nouveau-né à terme.
• Recherche de lésions traumatiques perpartales+++: bosse séro sanguine, • Co-sleeping à proscire.
céphalhématome , hématomes, paralysie faciale, fractures et luxations. o Information sur suivi médical : régulier/ mensuel les premiers mois/ bi-annuel
• jusqu’a >2ans puis annuel pendant toute l’enfance=> conseils alimentaires
EXAMEN CLINIQUE DU 8EME JOUR: remplir le carnet de santé, établir le certificat du diversification et vaccinations (annonce du calendrier vaccinal).
8ème jour++ pour la CAF. o Mesure d’hygiène :
o Mensurations: constantes ( TA/FC/Température )/ taille/poids (N entre 3 et 3.5kg)/ • Utilisation de savons pour bébés.
périmètre crânien (N=35cm). • Soins du visage au sérum physiologique.
o Examen cutané: cyanose/ictère néonatal/ disparition du lunago-grains de milium et • Toilette antiseptique du CO.
érythème toxique. • Ne pas décalotter le Garçon.
o Evaluation du développement psycho-moteur: Tonus actif(manoeuvre du tiré-
assis) et passif (hypertonie des membres et hypotonie axiale)/ évaluation des
réflexes archaïques.
o Dépistage d’une malformation: Examens complémentaires (obligatoires)
• Ophtalmologique: leucorie, epicanthus, strabisme.
• OGE: ectopie, cryptorchidie, imperforation hymenéale. o Dépistage sanguin « Guthrie »systématique :
• Obligatoire pour tout NN>=3jours, avec consentement écrit des 2 parents.
• Cardio-vasculaire: coarctation de l’aorte, souffle, abolition des pouls
fémoraux. • Prélèvement de sang au talon, sur papier buvard ( 8-10 gouttes)
▪ Phénylalaninémie (phénylcétonurie), 1/16 000, Mdie AR, responsable
• Locomotrice: luxation congénitale de hanche, pieds bots ..
d’un retard psycho-moteur, traitée par un régime alimentaire
• Abdominale (hernie inguinale et ombilicale, hépatomégalie,
spécifique.
splénomégalie…).
▪ Dosage TSH: recherche hypothyroïdie congénitale: 1/3500,
o Dépistage d’un déficit sensoriel: visuel et auditif
responsable d’un Retard psycho-moteur, nanisme, ostéodystrophie,
o Notifier dans le CdS , l’apgar , les mensuration, le déroulement de la grossesse ainsi
traitée par L-thyroxine avant J15 de vie.
que de l’accouchement et le mode d’allaitement, le Guthrie.
▪ Dosage 17-OH progestérone : recherche d’une hyperplasie congénitale
des surrénales, 1/17 000 , Mdie AR liée a un déficit en 21-hydroxylase.
BASES DE LA PUERICULTURE ET RELATION PARENTS-ENFANT : ▪ Dosage de trypsine immunoréactive: dépistage de la mucoviscidose,
o Contact physique mère-enfant précoce indispensable : sur le ventre de la mère/ 1/3500.
mise au sein précoce/premiers soins avec parents, éviter séparation mère-enfant, ▪ Electrophorèse de l’Hb : si origine ethnique endémique de la
associer le père; drépanocytose.
o Alimentation : promouvoir allaitement maternel. ▪ Déficit en MCAD, 1/15 000, Mdie AR.
• Si allaitement: vitK 2mg/s + 1200UI/j Vit D.
• Si artificiel: Vit D 800UI/j. o Recherche luxation congénitale de hanche si FdR.
o Prévention MSN: o Otoémissions acoustiques provoquées : si FdR de surdité.
• Ne jamais laisser sans surveillance. o Examen ophtalmologique.
• Pièce fraiche ( 19°C).
• Ne pas sur-couvrir.
+++
• Dormir sur le dos sans couverture ni oreiller .
• Arrêt immédiat du tabagisme des parents.
• Eviter la foule.
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Pédiatrie : ITEM 31
Evaluation et soins du nouveau-né à terme.
Complications • Diagnostique Paraclinique :
▪ Rx thoracique de face.
SITUATIONS A RISQUE DE SITUATIONS PATHOLOGIQUES : ▪ GDS (capillaire ou veineux++) => acidose et hypercapnie.
o Prématurité et postmaturité. ▪ Bilan d’IMF : NFS-CRP/PL/prélèvements bactériologiques.
o Hypotrophie foetale: hypothermie/hypo Ca/hypoglycémie/anoxie périnatale. o Complications de la détresse respiratoire aiguë du NN :
o Macrosomie : traumatisme obstétrical/diabète/obésité/hypoglycémie. • Dysplasie broncho-pulmonaire= O2 dépendance a J28.
o Grossesse multiple. • Séquelles neurologiques secondaires à l’hypoxie.
o Intoxication maternelle : alcool/drogues/médicaments.
o Diabète maternel : hypoglycémie foetale: hyperinsulinisme fœtal. INFECTION MATERNO-FOETALE:
o Critères de suspicion d’une infection materno-foetale ( cf collège de pédiatrie
DETRESSE RESPIRATOIRE NEONATALE : 2016):
o Causes de détresse respiratoire : d’après le collège de pédiatrie 2016.
- Tableau évocateur de chorioamniotie
- Retard de résorption du liquide pulmonaire - Jumeau atteint d’une IMF
(tachypnée transitoire = détresse respiratoire) - T° maternelle avant ou en début de travail >ou = 38°C.
Pathologies
- Inhalation de liquide amniotique méconial - Prématurité spontanée<35SA.
de l’adaptation
- Maladie des membranes hyalines - Durée de rupture de la poche des eaux ( RPDE) > ou = à
- HTAP persistante 18h.
- Infections Majeurs - Rupture prématurée des membranes ( RPM) > 12h avant
- Epanchements pleuraux gazeux (pneumothorax, début du travail.
peumomédiastin) ou liqudiens ( chylothorax - En l’absence d’antibioprophylaxie maternelle complète :
congénital). • Antécédents d’IMF à SGB lors de la grossesse
- Malformations thoraciques et ORL précédente.
Autres causes • Portage vaginal de SGB chez la mère
• Hernie de coupole diaphragmatique
• Atrésie de l’oeophage • Bactériurie à SGB pendant la grossesse chez la mère.
• Atrésie des choanes et autres malformations - Durée de rupture de la poche des eaux ( RPDE) > ou = à
ORL 12h mais < 18h.
• Maladies neuromusculaires - Prématurité spontanée <37SA et >ou=à 35 SA.
- Fièvre maternelle en fin de travail.
Mineurs
- Tachycardie fœtale, anomalies du rythme cardiaque fœtal
• Diagnostique Clinique :
§ Polypnée > 60/min. ou mauvaise adaptation néonatale inexpliquée.
§ Signes de lutte respiratoire : score de Silverman++ >6. - Liquide amniotique (LA) teinté ou méconial.
§ Cyanose généralisée intense ou modérée.
§ SdG: pauses respiratoires, roubles hémodynamique ( TrC >3s,
tachycardie, hHTA).
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Pédiatrie : ITEM 31
Evaluation et soins du nouveau-né à terme.
• Diagnostique Clinique : Traitement
§ Pas de signe clinique spécifique+++ Toute anomalie clinique = IMF
jusqu’a preuve formelle du contraire. Traitement des DRA du NN ainsi que des IMF ne fait pas partie des objectifs du CNCI
§ Fièvre(>38°C), hypothermie<35°C. propres a cet Item. Il sera traité dans un autre item.
§ Signes hémodynamique : teint gris/ pâleur/ marbrures/tachycardie/ o Prise en charge d’une détresse RA:
TRC>3s/HTA. • Traitement symptomatique : Désobstruction des VAS/ O2 thérapie au
§ Signes respiratoires : geignements/ signes de lutte/ tachypnée/ masque/ IOT si échec=>éviter l’hypoxie prolongée et l’hyperoxie.
apnée/ cyanose. +++
• CI de la ventilation au masque : inhalation méconiale/hernie
§ Signes neurologiques : hyporéactivité/somnolence/troubles de la diaphragmatique/PTx suffocant => IOT directement.
conscience/irritabilité/ hypotonie/ convulsions et bombement de la • Traitement étiologique
+++
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Pédiatrie : ITEM 31
Evaluation et soins du nouveau-né à terme.
Mon mémento
o
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Pédiatrie ITEM 44
Suivi d'un nourrisson, d'un enfant et d'un adolescent normal.
+++
Objectifs CNG : o 3 certificats médicaux obligatoires
o Assurer le suivi d'un nourrisson, d'un enfant et d'un adolescent normaux. • Examens à J8-M9-M24.
o Argumenter les modalités de dépistage et de prévention des troubles de la vue et • Formulaire spécial à remplir par le médecin.
de l'ouïe. • A envoyer à la CAF et à la Protection Maternelle et Infantile pour bénéficier
o Argumenter les modalités de dépistage et de prévention des principales des prestations sociales.
anomalies orthopédiques.
o Connaître les modalités du dépistage de la luxation congénitale de la hanche au CONTENU DE CHAQUE CONSULTATION :
cours des six premiers mois. o Examen de J8 : cf néonatiologie :
o Connaître la morphologie des membres inférieurs de l'enfant et son évolution au • Ne pas oublier les pouls fémoraux !
+++
cours de la croissance. o Systématiquement vérifier :
o Connaître les déformations du rachis de l'enfant et de l'adolescent, les modalités • ATCD personnels et familiaux, médicaux et chirurgicaux.
de leur dépistage, et leurs conséquences. • Alimentation/Hygiène et mode de vie.
• Allergies/ Traitements.
Recommandations : • Expositions toxiques éventuelles (tabagisme passif) .
o Collège national des Pédiatres Universitaires - 6ème édition • Croissance staturo-pondérale : poids/taille/courbe/ PC.
• Développement psycho-moteur : motricité/préhension/langage.
+++
NOTIONS CLÉS • Vaccinations : carnet de santé .
• Examen ORL et ophtalmologique : vision/audition.
Toujours mettre à jour et vérifier le carnet de santé et les vaccinations. • Examen orthopédique.
Consultations obligatoires : J8 / M9 / M24. • Examen cardio-vasculaire (recherche de souffle ou de malformations).
+++
Ne pas oublier de palper les pouls fémoraux à J8 .
Retard de langage : penser à la surdité . MEDECINE SCOLAIRE :
Toujours rechercher une étiologie secondaire de cyphose ou scoliose . o Service médical et service infirmier.
o Réalise des bilans de santé.
• Seul le bilan avant l’entrée en CP (6 ans) est obligatoire :
§ Poids/Taille/Courbe.
§ Dépistage sensoriel.
§ Recherche de trouble de l’adaptation.
Examens de santé obligatoires § Affirmation de la latéralité (droitier/gaucher).
§ Tests graphiques.
CALENDRIER DES EXAMENS DE SANTE OBLIGATOIRES : • Autres bilans non obligatoires :
o Toujours mettre à jour le carnet de santé § A l’entrée en maternelle (2 ans).
o 20 examens gratuits et systématiquement proposés : § A la fin de la 3 ème.
• J8. o Organise des actions de prévention, de protection et d’éducation à la santé
• Puis 1x/mois jusqu’à M6 (M1-2-3-4-5-6). • Maltraitance physique ou morale (signalement administratif et judiciaire).
• Puis 1x/3mois jusqu’à un an (M9-12). • Vérification des vaccinations.
• Puis 1x/4 mois jusqu’à 2 ans (M16-20-24). • Aide à l’intégration des enfants handicapés.
• Puis 1x/6 mois jusqu’à 6 ans. • Education à la santé : hygiène/ IST/ contraception .
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Pédiatrie ITEM 44
Suivi d'un nourrisson, d'un enfant et d'un adolescent normal.
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Pédiatrie ITEM 44
Suivi d'un nourrisson, d'un enfant et d'un adolescent normal.
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Pédiatrie ITEM 44
Suivi d'un nourrisson, d'un enfant et d'un adolescent normal.
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Pédiatrie
ITEM
45
Alimentation
et
besoins
nutritionnels
du
nourrisson
et
de
l'enfant
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Pédiatrie
ITEM
45
Alimentation
et
besoins
nutritionnels
du
nourrisson
et
de
l'enfant
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Pédiatrie
ITEM
45
Alimentation
et
besoins
nutritionnels
du
nourrisson
et
de
l'enfant
Alimentation
diversifiée
Alimentation
lactée
exclusive
o Après
l’âge
de
1
an,
l’alimentation
est
totalement
diversifiée
comme
celle
de
l’adulte.
ALLAITEMENT
MATERNEL
:
o L’eau
pure
est
la
seule
boisson
à
proposer.
o L’OMS
recommande
un
allaitement
maternel
exclusif
pendant
6M.
o Apport
minimal
de
500Ml/jour
de
lait
de
croissance
jusqu’à
l’âge
de
3
ans.
o Apport
protidique
de
30g/j
de
viande
+
poisson+
œuf.
ALLAITEMENT
ARTIFICIEL
:
o Sucres
complexes
à
chaque
repas
(céréales,
féculents).
o Modalités
prescription
laits
infantiles
à
savoir
.
o Eviter
le
grignotage.
o En
pratique
préciser
:
• Type
de
lait
infantile.
• Fréquence
et
volume.
• Modalité
de
reconstitution
:
«
une
cuillère
mesure
pour
30mL
d’eau
».
e
• Quantité
en
mL
/j
=
règle
d’Appert
:
200-‐250
+
1/10
poids
(en
grammes)
SUPPLEMENTATIONS
VITAMINIQUES
:
o Vitamine
K
:
si
allaitement
maternel
exclusif
:
2mg/semaine.
+++
o Vitamine
D
:
systématique
.
• 400-‐800
UI/j
si
allaitement
artificiel.
• 800-‐1000
UI/j
si
nourri
au
sein
.
Diversification
+++
o Proposée
dès
l’âge
de
4-‐6
M
(jamais
avant
4
mois
).
o Introduction
successive
et
progressive
de
:
céréales
infantiles
(farine
avec
gluten
dès
l’âge
de
4
mois),
légumes
et
fruits,
laitages
divers
et
fromages,
viandes
et
poissons
et
œufs.
o En
pratique
dès
l’âge
de
4
mois
proposer
en
complément
du
lait
:
• 1-‐2
cuillères
à
café
d’un
nouvel
aliment.
• D’abord
dans
le
biberon
ou
la
purée.
• Puis
introduire
séparément
au
fur
et
à
mesure.
o
Même
chez
le
NRS
à
risque
allergique,
la
diversification
est
faite
à
l’âge
habituel
.
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Pédiatrie
ITEM
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Alimentation
et
besoins
nutritionnels
du
nourrisson
et
de
l'enfant
Mon
mémento
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
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Pédiatrie : ITEM 46
Développement buccodentaire et anomalies
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Pédiatrie : ITEM 46
Développement buccodentaire et anomalies
ème
SÉQUENCE DE PIERRE ROBIN : 2 DENTITION :
o Association de 3 malformations : o Incisives médianes : 6 ans ; Incisives latérales : 7-8 ans.
• Fente vélo-palatine et palais ogival. o Canines : 11 ans.
ère ème
• Micro-rétrognatisme. o 1 prémolaire : 9 ans ; 2 prémolaire : 12 ans.
ère ème
• Glossoptose. o 1 molaire : 6 ans ; 2 molaire : 12 ans.
ème
o Association de 3 complications : o 3 molaire (dents de sagesse) : 17 à 25 ans.
• Détresse respiratoire néonatale. o Numérotation de 11 à 48.
• RGO et malaise.
• Troubles de la déglutition.
o Prise en charge multidisciplinaire. Formes cliniques
SYNDROME DE LA MICRO-DELETION 22q11 :
o Hypocalcémie néonatale.
TROUBLES DE L’ÉRUPTION DENTAIRE :
o Eruption prématurée :
o Déficit immunitaire cellulaire.
o Dysmorphie. • Rechercher puberté précoce ; Hyperthyroïdie.
o Malformations cardiaques : tétralogie de Fallot en particulier. o Retard à l’éruption :
o Insuffisance vélaire : voix et pleurs « nasonnés », régurgitations nasales • Retard à l’éruption d’une dent temporaire :
néonatales. § Trisomie 21.
o Insuffisance vélaire contre indique la pratique de l’adénoïdectomie . § Hypothyroïdie.
o Prise en charge multidisciplinaire. § Rachitisme.
§ Obstacle mécanique.
o Hypodontie :
• Absence de 1 à 4 dents.
II. ANOMALIES BUCCODENTAIRES • Hypodontie relativement fréquente.
• Formes familiales.
Généralités o Macrodontie :
• Dysharmonie dento-maxillaire définitive ou transitoire à l’origine de :
ÈRE
1 DENTITION : § Retards d’éruption.
ère
o 1 dent lactéale : 6 mois. § Chevauchements dentaires.
ème
o Apparition au cours du 3 mois in utero. § Inclusions dentaires.
o Ages moyens d’éruption :
• Incisives : 6 mois. ANOMALIES DE STRUCTURE :
• 1ères molaires : 12 à18 mois. o Structure de l’émail :
• Canines : 18 à 24 mois. • Fluorose.
• 2èmes molaires : 24 à 36 mois. • Hypocalcémie.
• Numérotation de 51 à 85. • Maladie cœliaque.
o Structure de la dentine.
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Pédiatrie : ITEM 46
Développement buccodentaire et anomalies
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Pédiatrie : ITEM 46
Développement buccodentaire et anomalies
Mon mémento
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Pédiatrie : ITEM 47
Puberté normale et pathologique
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Pédiatrie : ITEM 47
Puberté normale et pathologique
2016-17 2/6
Pédiatrie : ITEM 47
Puberté normale et pathologique
Formes cliniques
Définition PUBERTE PRECOCE CENTRALE :
DIAGNOSTIC :
VARIANTE DE LA NORMALE OU PUBERTE DISSOCIEE : o Antécédents familiaux volontiers retrouvés.
o Un seul caractère en avance. o Tableau clinique de puberté iso-sexuelle harmonieuse.
o Absence d’accélération de la vitesse de croissance. o 10 fois plus fréquente chez la fille que chez le garçon.
o Echographie pelvienne chez la fille : impubère. o Dans les 2 sexes on cherche existence de taches cutanées (neurofibromatose de
o Age osseux non avancé. type I), de troubles visuels, de céphalées, de syndrome polyuro-polydypsique
o Attention aux formes atypiques : (tumeur de la région chiasmatique).
• Développement mammaire précoce : éliminer une puberté précoce o Chez la fille 80% des pubertés précoces sont idiopathiques.
centrale. o Chez le garçon un processus tumoral neurogène est retrouvé dans près de la
• Pilosité pubienne précoce : éliminer une hyperplasie congénitale des moitié des cas.
surrénales ou une tumeur surrénalienne. o Puberté précoce centrale à IRM cérébrale.
o Prémature thélarche chez la fille : développement des seins sans pigmentation
aréolaire, sans pilosité sexuelle ni imprégnation vulvaire. DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE :
o Prémature pubarche dans les 2 sexes : pilosité pubienne sans développement o Tumeur de la région hypothalamo-hypophysaire.
mammaire ni testiculaire. o Malformation congénitale.
o Traumatique ou post-radique.
PUBERTE PRECOCE : o Post-infectieuse.
o Caractères sexuels précoces + accélération de la vitesse de croissance à Bilan. o Maladie générale.
o Idiopathique.
Examens complémentaires PUBERTE PRECOCE PERIPHERIQUE :
o Echographie pelvienne chez la fille ± surrénalienne. DIAGNOSTIC CLINIQUE :
o Dosage œstradiol et testostérone. o Chez la fille :
o Age osseux. • Iso-sexuelle : tableau clinique d’une puberté précoce centrale.
o Signes d’hyperandrogénie : 17-OH progestérone plasmatique + androgènes. • Hétérosexuelle : signe de virilisation : acné, hypertrophie clitoridienne,
o Test au GNRH : pilosité pubienne et axillaire sans développement mammaire et
o Pic de LH > FSH et pic de LH > 5UI à puberté précoce centrale. modification de la voix.
o Absence de pic de LH à puberté précoce périphérique. o Chez le garçon :
• Iso-sexuelle uniquement : les testicules restent infantiles sauf dans une
tumeur des testicules ou testoxicose.
• Souvent asymétrie testiculaire.
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Pédiatrie : ITEM 47
Puberté normale et pathologique
2016-17 4/6
Pédiatrie : ITEM 47
Puberté normale et pathologique
Formes cliniques
• Pathologie chronique : insuffisance rénale, cardiaque, respiratoire, MICI,
anémie chronique.
GONADOTROPHINES ELEVEES ET STEROÏDES BAS : • Corticothérapie au long cours.
• Malnutrition.
o Un examen : le caryotype. • Pathologie endocrinienne.
o Une étiologie selon le sexe : • Sport avec entrainement intensif.
• Chez la fille : syndrome de Turner. • Diagnostic différentiel : retard simple.
• Chez le garçon : syndrome de Klinefelter.
o Hypogonadisme d’origine périphérique : caryotype même si aucune dysmorphie
évocatrice / pas de test au GnRH.
RETARD SIMPLE :
o Chez la fille :
o Diagnostic le plus fréquent des retards pubertaires.
• Syndrome de Turner 45 ; X-0.
o Idiopathique dans 70% des cas chez le garçon et 50% chez la fille.
• 1 / 2500 filles.
o Antécédents familiaux fréquents.
• Dysgénésie gonadique pure.
o Motif de consultation : retards statural avec infléchissement progressif.
• Lésion ovarienne acquise : torsion, toxique, virale, auto-immune.
o Maturation sexuelle éventuellement débutante.
• Insensibilité complète aux androgènes. o Absence de maladie chronique et de symptomatologie compatible avec une
o Chez le garçon :
étiologie centrale.
• Syndrome de Klinefelter 47 ; X-X-Y. o Retard scolaire et immaturité.
• Anorchidie congénitale ou insuffisance gonadique acquise. o Diagnostic d’élimination imposant une surveillance.
• Dysgénésie gonadique. o Si doute nécessité d’un test au GnRH : meilleure réponse au test et valeurs plus
élevées que dans un hypogonadisme hypogonadotrope.
GONADOTROPHINES BASSES ET STEROÏDES BAS
o IRM de la région hypophysaire :
• IRM anormale :
§ Tumeur : craniopharyngiome en particulier, adénome à prolactine
rare.
§ Lésions séquellaires : traumatisme, infection, irradiation.
§ Déficit gonadotrope avec anosmie : syndrome de Kallmann De
Morsier.
• IRM normale :
§ Déficit gonadotrope sans anosmie.
§ Déficit isolé en LH.
§ Syndrome malformatif (obésité syndromique à Prader Willi).
o Test au GnRH sans réponse à déficit hypophysaire organique.
• Le test n’est interprétable que si l’âge osseux est > 13 ans chez le garçon ou
> 11 ans chez la fille.
2016-17 5/6
Pédiatrie : ITEM 47
Puberté normale et pathologique
Mon mémento
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
2016-17 6/6
Pédiatrie : ITEM 49
Troubles mictionnels chez l’enfant
Mon mémento
o
2016-17 4/4
Pédiatrie : ITEM 50
Strabisme de l’enfant
2016-17 1/4
Pédiatrie : ITEM 50
Strabisme de l’enfant
o Amblyopie : Mauvaise acuité visuelle par non-usage d’un œil, irréversible en o Rechercher étiologie organique : HTIC, examen ophtalmo bilatéral et comparatif
l’absence de TT. après 6 ans: (LAF : Cataracte ; FO : RB) complet, anisocorie, leucocorie, décollement de rétine…
• Fonctionnelle : Strabisme à Altération visuelle à Amblyopie. o
+++
Rechercher une Amblyopie PCZ :
• Organique : Altération visuelle à Strabisme à Amblyopie. • Mesure de l’AV selon l’âge :
o Chez l’adulte : Quand perte de convergence à Diplopie. § 0-3 mois : Réflexes à la lumière.
o Chez l’enfant : Suppression de l’image non convergente, trouble à Amblyopie § 3-18 mois : Cartons de Teller.
fonctionnelle qui devient irréversible > 5-6 ans. § 18-36 mois : Test de l’occlusion.
§ > 3 ans : Échelles avec dessins.
§ > 6 ans : Échelles de Monnoyer et Parinaud.
Clinique o NPO bilan orthoptique.
OBJECTIFS :
o L’âge d’installation : Un strabisme avant 4 mois n’est pas forcément pathologique Formes cliniques
(simple retard d’acquisition de l’oculo-motricité). Un strabisme après l’âge de 4
mois = Pathologique. STRABISMES CONVERGENTS :
o La part accommodative. o Strabisme accommodatif :
+++
2016-17 2/4
Pédiatrie : ITEM 50
Strabisme de l’enfant
Etiologie Traitement
+++
STRABISME : o En ambulatoire .
+++
o Troubles de la réfraction : Hypermétropie . o 3 volets :
o Troubles OM. • Correction optique totale :
o Strabisme congénital. § Si hypermétropie : Verres sphériques convexes à dioptries positives.
• TT. ou prévention de l’amblyopie :
AMBLYOPIE : § Occlusion de l’œil sain sur peau, en alternance ou en permanence
o Organique : Rétinoblastome, cataracte congénitale, glaucome, hémangiome, selon le degré.
+++
ptosis. § Précocement : Inefficace après 6 ans .
+++
o Fonctionnel : Strabisme non corrigé ou amétropie non corrigée. • TT. de la déviation :
§ Injection de toxine botulique dans les formes précoces dans les
droits médiaux.
Examens complémentaires § ± TT. chirugical.
o Reflets cornéens non centrés sur la pupille : Reflet dévie en bord nasal (divergent)
ou temporal (convergent), en haut (hypotropie) ou en bas (hypertropie). Surveillance
o Test écran unilatéral : Pour voir de quel côté est le strabisme.
+++ +++
o Rechercher une Amblyopie PCZ : o Pluri-disciplinaire .
• Mesure de l’AV selon l’âge :
§ 0-3 mois : Réflexes à la lumière.
§ 3-18 mois : Cartons de Teller.
§ 18-36 mois : Test de l’occlusion.
§ > 3 ans : Échelles avec dessins.
§ > 6 ans : Échelles de Monnoyer et Parinaud.
Complications
+++
Amblyopie fonctionnelle PCZ
Diagnostics différentiels
o Paralysie du VI sur hypertension intra-crânienne.
o A l’inspection : Épicanthus.
2016-17 3/4
Pédiatrie : ITEM 50
Strabisme de l’enfant
Mon mémento
o
2016-17 4/4
Pédiatrie : ITEM 51
Retard de croissance staturo-pondérale
2016-17 1/10
Pédiatrie : ITEM 51
Retard de croissance staturo-pondérale
2016-17 2/10
Pédiatrie : ITEM 51
Retard de croissance staturo-pondérale
2016-17 3/10
Pédiatrie : ITEM 51
Retard de croissance staturo-pondérale
2016-17 4/10
Pédiatrie : ITEM 51
Retard de croissance staturo-pondérale
2016-17 5/10
Pédiatrie : ITEM 51
Retard de croissance staturo-pondérale
Raisonnement devant un retard de croissance
2016-17 6/10
Pédiatrie : ITEM 51
Retard de croissance staturo-pondérale
Formes cliniques SYNDROME DE TURNER (FEMME) :
o Définition :
• Absence totale ou partielle d’un chromosome ch X.
DEFICIT EN GH (SOMATOTROPE) : • Monosomie du ch X (45X0) et formes en mosaïque (45X0, 46 XX).
o Clinique : • Rarement : anomalie de structure du ch X (en anneau).
• AO = AS < AC. • Rare (1/2500).
• Retard harmonieux avec ralentissement progressif dès 2-3 ans • Variabilité d’expression clinique (multiples formes cytogénétiques), pas de
(infléchissement). dysmorphie si mosaïque.
• Retard pubertaire fréquent. o Clinique :
• Signes en période néonatale : hypoglycémie, micropénis, ictère. • Retard de croissance prédominant sur la taille :
• Anomalies de la ligne médiane : colobome irien ou rétinien, fente palatine, § RCIU (50% des cas).
agénésie des incisives latérales. § Infléchissement statural progressif dès l’âge de 3 ans (parfois plus
• Signes au bout de quelques mois/années : obésité tronculaire, visage tardif, voire pubertaire).
poupin, ensellure nasale, front bombé, peau et cheveux fins, voix aigue. § Taille < -2 DS à 5-6 ans.
o Diagnostic : § Accentuation du retard statural à la puberté (absence de poussée
• IGF1 et IGF-BP3 bas. pubertaire).
• Diagnostic de certitude : test de stimulation de la sécrétion de la GH, le • Insuffisance ovarienne : retard pubertaire et infertilité.
matin à jeun. (Hypoglycémie insulinique, ….) : au moins 2 tests distincts • Phénotype turnérien :
positifs. § Aspect trapu avec un cou court bref et large (parfois un pterygium
• Si test positif : exploration de tous les autres axes et IRM HH. colli).
o Étiologies : § Implantation basse des cheveux et des oreilles.
• Idiopathique +++ (infléchissement progressif de la taille). § Hypertélorisme.
• Organique congénital : (presque pas d’altération de la taille à la naissance et § Epicanthus.
infléchissement entre 0 et 3 ans) : § Palais ogival.
§ Malformatif : syndrome d’interruption de la tige. § Thorax large avec écartement des mamelons.
§ Génétique : anomalies du gène de la GH. § Cubitus valgus.
• Organique acquis : (cassure staturale) : § Naevi pigmentaires multiples.
§ Tumeur : craniopharyngiome,. § Lymphoedème des extrémités (syndrome de Bonnevie-Ulrich).
§ séquelles de TC. § Asymétrie des condyles fémoraux (syndrome de Kosowicz).
§ Radiothérapie. • Intelligence normale, troubles psychologiques (perte d’estime de soi).
§ infections neuro-méningées. • Développement psychomoteur normal.
§ hydrocéphalie,… • Malformations / maladies associées.
§ Cardiovasculaires : coarctation de l’aorte, bicuspidie aortique, HTA,
SYNDROME DE RESISTANCE A LA GH : dilatation et dissection aortiques.
o Clinique comparable. § Rénales : reins en fer à cheval, uropathies malformatives.
o GH haute au test de stimulation et IGF1 bas. § ORL : otites à répétition, hypoacousies et surdités.
o Etiologies génétiques touchant l’action de la GH : GH récepteur, voies de § Maladies auto-immunes : thyroïdite de Hashimoto, maladie cœliaque.
signalisation, protéines porteuses de l’IGF1…
2016-17 7/10
Pédiatrie : ITEM 51
Retard de croissance staturo-pondérale
2016-17 8/10
Pédiatrie : ITEM 51
Retard de croissance staturo-pondérale
o Paraclinique :
• Tests cutanés aux PLV : • Radiologie :
§ Prick tests et/ou IgE spécifiques pour les formes réaginiques. § Anomalies épiphysaires et métaphysaires : élargissement des zones
§ Patch tests pour les formes retardées. radiotransparentes séparant les points d’ossification épiphysaires et
• Test de provocation orale (diagnostic de certitude). les lignes métaphysaires / Elargissement des lignes métaphysaires
• En pratique, test d’éviction +/- réintroduction des PLV vers 12 mois. floues, irrégulières et concaves avec un aspect en toit de pagode.
o Traitement : § Anomalies diaphysaires dans les formes évoluées : ↓ diffuse de la
• Régime diététique d’exclusion des PLV (hydrolysats poussés). densité osseuse, amincissement cortical.
• HPLV (hydrolysats de protéines) pendant 12 à 15 mois avant l’épreuve de o Etiologies :
réintroduction à doses progressives en milieu hospitalier . • Rachitisme carentiel +++ (forme la plus classique mais rare) :
o Evolution : § Biologie : calcium bas au départ puis hypercalcémie par HPT II,
• Guérison spontanée entre 9 et 18 mois. phosphore normal puis bas par HPT II, vit D effondrée, PAL (marqueur
du remodelage osseux) élevée.
RACHITISME : § Traitement : recharge en vitamine D et supplémentation calcique
o Définition : associée.
• Défaut de minéralisation du tissu osseux nouvellement formé dans les zones § Ne pas oublier traitement préventif : supplémentation en Vit D.
de croissance du squelette, essentiellement les os longs. § PEC sociale : enquête familiale, fratrie…
• ≠ Ostéomalacie : Défaut de minéralisation du tissu osseux nouvellement
formé dans toutes les zones de remodelage osseux, sur l’ensemble du
squelette. PETITE TAILLE CONSTITUTIONNELLE VS RETARD DE CROISSANCE SIMPLE :
o Clinique :
• Signes osseux prédominant dans les zones où la croissance est la plus Petite taille constitutionnelle Retard de croissance simple (garçon +++)
active : Taille parentale petite ou dans la moyenne ATCD (père++) de puberté tardive, et
§ Tuméfactions ou nouures épiphysaires (chevilles, poignets…). d’atteinte tardive de la taille adulte
§ Déformation des membres (genu valgum ou varum). Croissance insuffisante pendant les 2-3 Croissance normale puis infléchissement
§ Retard de fermeture des fontanelles. premières années de vie, puis stable dans dans la petite enfance (sans cassure)
§ Déformations : chapelet costal, déformation du thorax, bombement le couloir (pas d’infléchissement ni de Croissance pubertaire tardive
frontal, aplatissement occipital. cassure)
• Signes dentaires : AO = AC > AS AO = AS < AC
§ Retard d’apparition des dents, émail hypoplasique, caries précoces. Puberté normale Retard pubertaire
• Signes musculo-ligamentaires : Bilan étiologique négatif
§ Hypotonie, retard d’acquisition motrice, hernies. Mauvais pronostic de taille Bon pronostic de taille
§ Trachéomalacie, poumon rachitique par insuffisance des muscles Pas de traitement
respiratoires.
o Paraclinique : RCIU = HYPOTROPHIE NEONATALE :
• Biologie : o Définition – caractéristiques :
§ Hypocalcémie, hypocalciurie, hypophosphatémie, hypophosphaturie, • Paramètres de taille et/ou poids < -2 DS pour l’âge gestationnel par rapport à
↓vit D. des normes internationales.
2016-17 9/10
Pédiatrie : ITEM 51
Retard de croissance staturo-pondérale
2016-17 10/10
Pédiatrie : ITEM 52
Boiterie chez l’enfant.
1/8
2016-17
Pédiatrie : ITEM 52
Boiterie chez l’enfant.
2/8
2016-17
Pédiatrie : ITEM 52
Boiterie chez l’enfant.
3/8
2016-17
Pédiatrie : ITEM 52
Boiterie chez l’enfant.
Diagnostic étiologique et traitement • Drainage chirurgical au bloc sous AG (Accord parental +++) :
§ Drainage d’un abcès sous-périosté / Prélèvements / Lavage.
• Traitement symptomatique :
OSTEOMYELITE AIGUE :
§ Antalgique de pallier adapté à l’EVA.
o Terrain : Jeune enfant.
§ Immobilisation articulaire à Mise en traction + Attelle.
o Tableau clinique :
• Surveillance.
• Survenue brutale.
• Fièvre jusqu’à 39-40°C ± sepsis.
ARTHRITE SEPTIQUE :
• Appui douloureux sur le membre atteint ± gonflement/rougeur.
+++ o Tableau clinique :
• Palpation métaphysaire douloureuse « pseudo-fracturaire » .
• Survenue brutale.
o Localisation préférentielle :
• Fièvre ± sepsis.
• Extrémité inférieure du fémur.
• Appui douloureux sur le membre atteint / Gonflement de l’articulation.
• Ou extrémité supérieure du tibia.
• Douleur à la mobilisation articulaire.
o Germes :
• Epanchement articulaire (choc rotulien au genou).
• A tout âge : Staphylococcus aureus.
+++ o Germes :
• Chez l’enfant âgé de moins de 4 ans : Kingella Kingae .
• Identiques à ceux de l’ostéomyélite.
• Chez le nourrisson : E.Coli et Streptocoque B.
o Paraclinique :
• Chez le drépanocytaire : Salmonella sp.
• Syndrome inflammatoire biologique.
o Paraclinique :
• Prélèvements bactériologiques pour confirmer le diagnostic :
• Syndrome inflammatoire biologique.
§ Hémocultures.
• Prélèvements bactériologiques pour confirmer le diagnostic : § Ponction articulaire.
→ Hémocultures.
• Radiographies osseuses à Signes indirects d’épanchement :
→ Ponction abcès sous-périosté ou osseuse métaphysaire. § Epaississement des parties molles.
• Radiographies initiales normales. § Elargissement de l’interligne articulaire.
• Echographie : • Echographie : Epanchement intra articulaire.
+++
§ Recherche abcès sous-périosté (Complication). o Traitement :
• Scintigraphie osseuse : • Hospitalisation en urgence à Urgence médico-chirurgicale.
§ Foyer d’hyperfixation métaphysaire. nd
• Antibiotiques IV en urgence, parentérale IV, probabiliste (2 R adaptée) :
+++
• IRM osseuse : § Active sur S.aureus et K.kingae.
§ Zones d’hypo-signal T1 / hyper-signal T2 métaphysaires. +++
→ Augmentin→ ou Céfamandole (± Gentamycine si sepsis).
o Traitement :
§ Relai per os 4 à 7 jours après traitement IV.
• Hospitalisation en urgence à Urgence médico-chirurgicale.
§ Durée totale 4 à 6 semaines.
• Antibiotique IV en urgence, parentérale IV, probabiliste (Secondairement +++
• Drainage chirurgical au bloc sous AG (Accord parental ) :
adaptée) :
§ Evacuation du pus / Prélèvements / Lavage.
§ Active sur S. aureus et K. kingae :
+++ • Traitement symptomatique :
→ Augmentin ou Céfamandole (± Gentamycine si sepsis).
§ Antalgique de pallier adapté à l’EVA.
§ Relai per os 4 à 7 jours après traitement IV.
§ Immobilisation articulaire à Mise en traction + Attelle.
§ Durée totale 4 à 6 semaines.
• Surveillance.
4/8
2016-17
Pédiatrie : ITEM 52
Boiterie chez l’enfant.
5/8
2016-17
Pédiatrie : ITEM 52
Boiterie chez l’enfant.
§ Secondairement : o Mécanisme :
→ Condensation puis fragmentation du noyau épiphysaire. • Glissement de la tête fémorale en arrière, en bas et en dedans.
§ Stade séquellaire : • Aiguë si symptômes < 3 semaines, sinon chronique.
nd
→ Déformation en coxa plana ou magna (Coxarthrose 2 R). • Bilatérale dans 20% des cas.
• Scintigraphie osseuse : o Tableau clinique :
§ Hypofixation lacunaire du noyau épiphysaire. • Forme stable (Appui ou marche possible) :
• IRM osseuse : § Attitude spontanée en rotation externe du membre inférieur au
§ Hypersignal T1 / Hyposignal T2. repos et lors de la marche.
o Traitement : § Mouvement d’abduction et rotation externe automatique lors de la
• Soit traitement orthopédique : flexion de hanche.
§ Mise en décharge prolongée à Fauteuil roulant. § Douleurs inguinales souvent projetées au niveau du genou .
+++
6/8
2016-17
Pédiatrie : ITEM 52
Boiterie chez l’enfant.
Mon Mémento
o
o
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o
o
o
8/8
2016-17
Pédiatrie
ITEM
53
Développement
psychomoteur
du
nourrisson
et
de
l'enfant
2016-‐17
1/6
Pédiatrie
ITEM
53
Développement
psychomoteur
du
nourrisson
et
de
l'enfant
2016-‐17
2/6
Pédiatrie
ITEM
53
Développement
psychomoteur
du
nourrisson
et
de
l'enfant
+++.
Signes
d’alerte
de
retard
psychomoteur
o Mérycisme
:
o Absence
de
tenue
de
tête
à
l’âge
de
4
mois.
• Régurgitations
actives
et
répétées
d’aliments
puis
mâchonnements.
o Persistance
réflexes
archaïques
à
l’âge
de
6
mois.
• Linge
NRS
toujours
mouillé
+
odeur
aigrelette.
o Absence
de
tenue
assise,
mauvaise
préhension
volontaire
à
l’âge
de
9
mois.
• Début
entre
6M-‐9M,
souvent
garçon.
o Pas
de
marche
à
l’âge
de
18-‐24
mois.
• PEC
par
équipe
pédopsychiatre.
o Absence
de
parole
à
2
ans
et
absence
de
phrases
à
3
ans.
o Pica
:
Définitions
:
• Ingestions
répétées
de
substances
non
nutritives.
o Non
acquisition
de
normes
de
développement
aux
âges
programmés.
• Banal
entre
6M-‐18M
mais
pathologique
au-‐delà.
o
!!
pour
les
prématurés
prendre
en
compte
l’âge
corrigé
dans
les
2
premières
• Rechercher
une
cause
et
les
complications
:
saturnisme/anémie.
années
de
vie.
Troubles
du
sommeil
:
o Retard
de
développement
psychomoteur
peut
être
:
o Comportements
non
pathologiques
:
• Global
(=
homogène)
:
tous
les
types
d’acquisitions
sont
touchés.
• Enfant
de
2-‐5A
.
• Spécifique
(hétérogène)
:
seul
un
type
d’acquisition
concerné.
• Peur
du
noir
et
désir
de
dormir
avec
les
parents.
o Caractéristiques
évolutives
:
• Difficultés
d’endormissement
(rituels
et
phobies
du
coucher).
• Retard
ancien
avec
poursuite
lente
des
acquisitions.
o Dysomnies
:
§ Le
plus
fréquent
/
pathologie
neurologique
fixée.
• Insomnies
du
NRS
:
mauvaise
adaptation
éducative
des
parents.
• Retard
acquis
après
une
période
infantile
normale.
• Insomnies
vraies
du
grand
enfant
ou
de
l’adolescent
:
§ Pathologie
neurologique
évolutive.
§ Sd
de
retard
de
phase
:
s’endort
tard
et
somnolent
le
matin.
CAT
:
o Parasomnies
:
o Examen
somatique
complet.
• Terreurs
nocturnes
:
o Apprécier
les
données
psychoaffectives
liées
à
l’environnement.
§ Chez
l’enfant
prépubère.
++
o Enquête
paraclinique
orientée
selon
la
clinique
.
§ Réveil
brutal
quelques
heures
après
l’endormissement
avec
cris
et
o PEC
comprend
toujours
:
peur
intense
non
calmable.
• Suivi
multidisciplinaire
et
orientation
vers
un
CAMSP
(Centre
d’Accueil
§ Amnésie
totale
de
l’épisode
le
lendemain.
Médico-‐Social
Précoce).
• Somnambulisme
• Rééducation
psychomotrice
pour
l’enfant.
§ Garçon
de
7-‐12A.
• Accompagnement
psychologique
des
parents.
§ Amnésie
totale
de
l’épisode.
• Cauchemars
RETARD
DANS
LES
AUTRES
PARAMETRES
D’EVALUATION
:
§ Enfant
de
3-‐6A
/
pendant
sommeil
paradoxal.
Troubles
du
comportement
alimentaire
:
§ Réveil
par
rêves
angoissants/
pas
d’amnésie
au
décours.
o Anorexie
du
NRS
d’opposition
:
Troubles
des
contrôles
sphinctériens
:
• Refus
du
NRS
de
se
nourrir
+/-‐
vomissements
30
min
après
repas.
o Enurésie
:
• Refus
passif
:
laisse
dégouliner
l’aliment
ou
actif
:
opposition
violente
• Mictions
répétées,
involontaires
ou
délibérées,
en
dehors
de
toute
affection
• Pronostic
habituellement
bon
avec
des
conseils
éducatifs.
médicale
ou
neurologique,
après
l’âge
de
5
ans.
• Signes
de
gravité
:
retard
de
croissance
/
signes
dépressifs/
perturbation
• Enurésie
primaire
:
si
propreté
jamais
acquise.
interaction
mère
enfant.
• Enurésie
secondaire
:
après
période
de
propreté
d’au
moins
6
mois.
• Toujours
éliminer
une
pathologie
organique
.
• FDR
:
familiaux,
développementaux
(immaturité
vésicale),
psychosociaux
• PEC
confiée
à
une
équipe
de
pédopsychiatrie.
(insuffisance
d’éducation,
stress).
2016-‐17
3/6
Pédiatrie
ITEM
53
Développement
psychomoteur
du
nourrisson
et
de
l'enfant
• Eliminer
une
étiologie
organique
:
• Retard
de
langage,
difficultés
lors
du
recours
à
l’imaginaire
ou
l’abstraction.
§ Diabète
si
énurésie
secondaire
et
syndrome
polyuro-‐polydipsique.
• Difficultés
d’adaptation
sociale,
troubles
des
apprentissages
scolaires.
• PEC
:
§ Conseils
hygiéno-‐diététiques
et
mesures
psycho-‐éducatives.
EXAMEN
CLINIQUE
:
§ +/-‐
Desmopressine
(Minirin).
o
Anamnèse
:
o Encoprésie
:
• ATCD
familiaux
et
arbre
généalogique.
• Emissions
de
matières
fécales
répétées,
involontaires
ou
délibérées,
en
• ATCD
obstétricaux
/
notion
de
souffrance
néonatale.
dehors
de
toute
affection
médicale
ou
neurologique,
après
l’âge
de
4
ans.
• Retentissement
sur
la
vie
quotidienne.
• On
distingue
:
o Examen
physique
rigoureux
:
§ Encoprésie
avec
constipation
et
incontinence
par
débordement.
• Syndrome
dysmorphique.
§ Encoprésie
isolée.
• Examen
neurologique
/
évaluer
développement
psychomoteur.
• Evaluer
développement
staturo-‐pondéral.
+++
•
Eliminer
une
anomalie
sensorielle
:
audition
et
vision.
Retard
mental
PARACLINIQUE
:
DEFINITIONS
:
o Bilan
indispensable
:
o Définition
DSM
IV
:
• Bilan
auditif
:
audiogramme
+
tympanogramme.
• Fonctionnement
intellectuel
<
moyenne
(QI
<
70)
• Bilan
visuel
:
AV,
oculomotricté,
FO.
• Limitations
d’au
moins
2
domaines
du
fonctionnement
adaptatif
:
• Tests
psychométriques
:
Brunet-‐Lézine,
WPPSI
ou
WISC
IV.
§ Communication,autoprotection,autonomie,
loisirs,
santé,
o +/-‐
bilan
étiologique
complémentaire
:
autodétermination.
• Neurologique
:
IRM
cérébrale,
recherche
de
maladies
métaboliques.
§ Vie
sociale,scolarité,usage
des
services
de
la
communauté,travail.
• Recherche
génétique
:
caryotype
standard,
recherche
d’X
fragile.
• Apparu
dès
l’enfance
:
• Selon
orientation
:
sérologies
virales,
PEA,
PEV,
EEG.
o Quotient
intellectuel
:
• 80-‐119
:
normal.
PEC
:
• 70-‐79
:
efficience
mentale.
o Coordonnée
par
une
équipe
pluridisciplinaire.
• <
70
:
retard
mental
:
o Plusieurs
structures
:
§ entre
50-‐55
et
70
:
léger.
• CAMSP
(Centre
d’Action
MédicoSociale
Précoce).
§ entre
35-‐40
et
50-‐55
:
moyen.
• CMP
(Centre
MédicoPsychologique).
§ entre
20-‐25
et
35-‐40
:
grave.
• CMPP
(Centre
MédicoPsychoPédagogique).
§ <
20-‐25
:
profond.
• HDJ
de
services
de
pédiatrie
d’intersecteur
de
pédopsychiatrie.
• SESSAD
(Services
Educatifs
de
Soins
de
Suite
A
Domicile).
SIGNES
D’ALERTE
:
• IMP
(Instituts
MédicoPédagogiques).
o Avant
l’âge
de
3
ans
:
• IME
(Instituts
MédicoEducatifs).
+++
• Retard
de
développement
psychomoteur,
retard
de
langage.
o Favoriser
le
plus
possible
un
maintien
en
scolarisation
ordinaire
:
• Anomalie
interactions
sociales.
• +/-‐
adaptation
individuelle
:
auxiliaire
de
vie
scolaire
AVS.
o Après
l’âge
de
3
ans
:
• +/-‐
adaptation
collective
:
classe
d’intégration
scolaire
CLIS.
• Troubles
de
la
coordination
globale
ou
de
la
motricité
fine.
2016-‐17
4/6
Pédiatrie
ITEM
53
Développement
psychomoteur
du
nourrisson
et
de
l'enfant
2016-‐17
5/6
Pédiatrie
ITEM
53
Développement
psychomoteur
du
nourrisson
et
de
l'enfant
2016-‐17
6/6
Pédiatrie : ITEM 54
L’enfant handicapé
2016-17 1/2
Pédiatrie : ITEM 54
L’enfant handicapé
• AJPP (Allocations Journalières de Présence Parentale) : pour compenser la § SAFEP (Services d’Accompagnement Familial et d’Education
présence des parents au domicile au dépend de leur travail / congés de 310J Précoce) : pour les enfants de 0-3ans ayant une déficience auditive et
à prendre sur 3ans ; visuelle.
• Remboursement des frais de transport scolaire ; § SSFIS (Services de Soutien à l’Education et à l’Intégration Scolaire) :
• Compléments d’allocation possibles selon le classement du handicap ; pour les enfants déficients auditifs de plus de 3 ans.
• Carte d’invalidité civile : délivrée sur demande si taux d’IPP >= 80% ou § SAAIS (Services d’Aide à l’Acquisition de l’Autonomie et à
ème
bénéficiaire d’une pension d’invalidité classée en 3 catégorie. l’Intégration Scolaire) : pour les enfants déficients visuels de plus de
• Aides à domicile SB. 3 ans.
§ CMPP (Centre médico-psychopédagogique) et CMP.
o Structures d’accueil/ orientation scolaire : § IMPro (Institut médicoprofessionnel).
• Associations selon la maladie responsable du handicap .
++ § IME (Institut médico-éducatif).
• CAMSP (Centre d’action médicosociale Précoce) : équipe pluridisciplinaire § IR (Instituts de Rééducation).
qui peut dépister, diagnostiquer, traiter et rééduquer les enfants § IEM (Instituts d’Education Motrice).
++
handicapés <6ANS, tout en intégrant la participation des familles, accès • NPO : prise en charge psychologique enfant + parents .
DIRECT sans passer par la MDPH !
• TJS privilégier une scolarisation en milieu ordinaire .
+++
• PAI (Plan d’Accueil Individualisé) : élaboré pour aménager l’environnement
de l’enfant à l’école ; et PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation).
• AVS (auxiliaire de vie scolaire) : peut permettre d’aider l’enfant à l’école. Mon mémento
• Parfois ; impossibilité de garder l’enfant en milieu scolaire ordinaire : o
§ CLIS (Classes d’Intégration Scolaire) dans le 1aire ;
§ SEGPA (Sections d’Enseignement général et Professionnel Adapté) o
dans le secondaire.
§ UPI (Unités Pédagogiques d’Intégration) ou ULIS (Unité localisée o
pour Intégration Scolaire) dans le secondaire également.
• Autres structures médico-éducatives spécialisées possibles : o
§ SESSAD (Service d’éducation spécialisée et de Soins à Domicile) :
enfants atteints de déficiences intellectuelles et motrices, de o
troubles de caractère et du comportement.
§ SSAD (Services d’aides et de Soins à Domicile) : pour les enfants o
présentant un polyhandicap avec déficience motrice, mentale sévère
et profonde. o
2016-17 2/2
Pédiatrie : ITEM 55
Maltraitance
Objectif CNG :
o Repérer un risque ou une situation de maltraitance chez le nourrisson, l’enfant Diagnostic différentiel :
et l’adolescent. Troubles de l’hémostase / Jeux scolaires / Rituels d’endormissement / Tâches
o Argumenter la démarche médicale et administrative nécessaire, la protection mongoloïdes / Thérapeutiques asiatiques / Lésions infectieuses ou allergiques /
de la mère et de l’enfant. Fragilités osseuses constitutionnelles / Rachitisme / Scorbut.
Recommandations :
o Collège national des Pédiatres Universitaires - 6ème édition Traitement :
+++
Urgence / Hospitalisation quasi-systématique /PEC médicale des lésions / PEC
+++
NOTIONS CLÉS psychologique / PEC médico-légale : Certificat médical initial, signalement
administratif à la CRIP ou judiciaire au procureur de la république / PEC spécifique
Physiopath : +++
de l’hématome sous-dural et de l’abus sexuel / actes de prévention / PMI.
Maltraitance = toute violence physique, tout abus sexuel, tout sévice
psychologique sévère, toute négligence lourde, ayant des conséquences sur l’état
Surveillance :
de santé de l’enfant et sur son développement physique et psychologique. +++ +++
Au long cours pluridisciplinaire, recherche de complications .
Il existe des enfants à risque, non maltraités mais dont les conditions d’existence
risquent de mettre en danger leur santé globale. /!\ Dans cette fiche :
Information préoccupante : tout élément d’information, susceptible de laisser CRIP = cellule de recueil d’information préoccupante.
craindre qu’un enfant se trouve en danger = signalement à la CRIP. PMI = protection maternelle et infantile.
ASE = aide sociale à l’enfance.
Clinique :
+++
Interrogatoire des parents ou des témoins ou des autres accompagnants :
+++
complet, anamnèse et terrain / Recherche de signes d’alarme et de FDR chez le
+++
responsable de l’enfant, chez l’enfant ou dans la fratrie .
Examen physique complet enfant déshabillé :
+++
Epidémiologie
Recherche de signes de maltraitance, et de signes d’alarme.
Si abus sexuel : examen bouche, OGE, anus, stade de Tanner. o Chaque jour en France :
• 2 enfants meurent des suites de mauvais traitement, dont 75% < 3 ans.
Formes cliniques : • En 2008 : 100 000 enfants en danger.
Syndrome de Münchhausen / Syndrome de Silverman / Syndrome des enfants • Dans tous les milieux sociaux.
secoués / Hématome sous-dural / Abus sexuel. • Entourage : responsable dans 80% des cas.
Facteurs de risque :
Paraclinique : o Chez le responsable de l’enfant :
Bilan des lésions : Radio squelette, TDM ou IRM cérébral, FO, écho abdominale. • Grossesse : immaturité, grossesse non déclarée ou mal suivie.
+++
Si abus sexuel : bilan IST, prélèvement vaginal et prélèvement sanguin. • Contexte socio-économique : chômage, pauvreté.
Bilan étiologique et recherche de diagnostic différentiel : bilan hémostase • Structure familiale :
complet, recherche de toxiques, transaminases, bilan phospho-calcique. § Jeune âge parental, monoparentalité, famille nombreuse.
2016-17 1/6
Pédiatrie : ITEM 55
Maltraitance
• Contexte psychologique : o Information préoccupante : tout élément d’informations, quelle que soit sa
§ Psychose, état dépressif, sévices subis dans l’enfance. provenance, susceptible de laisser craindre qu’un enfant se trouve en situation
• Addictions : éthylisme, toxicomanie. de danger ou de risque de danger.
o Chez l’enfant : • Signalement par la transmission à la CRIP et/ou au Parquet.
• Terrain : prématurité, handicap, séparations familiales.
• Comportement :
§ Pleurs incessants, troubles du comportement ou du sommeil. Clinique
o Dans la fratrie :
• ATCD médicaux : hospitalisations répétées, mononucléose infantile INTERROGATOIRE :
inexpliquée. o Parents ou accompagnants autres, enfant seul.
• ATCD administratifs : placements, décisions judiciaires. o Anamnèse : ATCD médicaux personnels et familiaux, carnet de santé, nombre
de consultations anormalement élevé, motifs particuliers de consultation,
non-respect du calendrier vaccinal, suivi médical irrégulier.
Physiopathologie o Si suspicion d’abus sexuel : Date des dernières règles, contraception,
+++
évaluation du risque suicidaire .
o Maltraitance = toute violence physique, tout abus sexuel, tout sévice o Terrain : pathologie de l’hémostase connue, retard de croissance staturo-
psychologique sévère, toute négligence lourde, ayant des conséquences, postural, contexte familial.
préjudiciable sur l’état de santé de l’enfant et sur son développement
physique et psychologique. o Rechercher de signes d’alarme :
o Violence physique = toute blessure infligée à un enfant pour quelque raison • Délai inexplicable entre le début des signes et la consultation médicale.
que ce soit. • L’incohérence entre le motif de consultation invoqué et le tableau
o Abus sexuel = toute participation d’un enfant à des activités sexuelles, clinique observé.
inappropriées à son âge et à son développement psycho-sexuel, subit sous la • L’incohérence entre les explications fournies par les parents et les
contrainte ou par la violence ou encore la séduction, ou qui transgressent les signes physiques constatés.
tabous sociaux. • La responsabilité reportée sur une tierce personne.
o Sévice psychologique = toute agression psychologique sévère prolongée ou • Le manque d’intérêt pour le pronostic des lésions.
répétée, une manifestation de cruauté mentale ou de rejet affectif, une
punition ou une exigence éducative inadaptées à l’âge de l’enfant ou à ses EXAMEN PHYSIQUE :
+++
possibilités, le sadisme verbal, l’humiliation, l’exploration. o Souvent : motif de consultation cachée .
+++
o Négligence lourde = toute carence sévère prolongée ou répété, de nature o Enfant totalement déshabillé .
physique ou sociale. • Observation des comportements de l’enfant.
o Enfants à risque : enfants qui ne sont pas maltraités, mais dont les conditions • Analyse de l’état général et de l’aspect.
d’existence risquent de mettre en danger leur santé, leur sécurité, leur • Évaluer le développement psycho-moteur.
moralité, leur éducation ou la qualité des réponses aux besoins psychologiques • Inspection des téguments :
quotidiens. § Hématomes, ecchymoses, brûlures, morsures, griffures.
2016-17 2/6
Pédiatrie : ITEM 55
Maltraitance
+++
• Palpation de la fontanelle antérieure, mesure du périmètre crânien . § Signes radiologiques : fractures des côtes et des membres
• Évaluer la mobilité des membres et des articulations. supérieurs, hémorragies sous-durales ou sous-arachnoïdiennes.
+++
• Inspection des OGE et de la région anale. o Hématome sous-dural aigu : via un traumatisme crânien :
o FO : hémorragie rétinienne, œdème papillaire. • Signes neurologiques d’HTIC : convulsions, malaise grave du nourrisson,
vomissements, bombement de la fontanelle, augmentation du
o Signes d’alarme : périmètre crânien, œdème papillaire au FO, hypotonie axiale,
• Morphologie, objet traumatique. syndrome pyramidal, paralysie du VI, troubles de la conscience.
• Topographie peu compatible avec une cause accidentelle. • Pâleur, hémorragies rétiniennes au FO.
• Nombre ou caractère répété dans le temps des lésons. • Signes radiologiques : croissant intra-cranien extra-parenchymateux
• Co-existence d’éléments d’âges ou de natures différents. spontanément hyperdense ± œdème parenchymateux en regard ±
• Si suspicion d’abus sexuel : stade de Tanner, examen spécifique de la fracture du crâne.
bouche, des OGE et de l’anus. o Abus sexuel : fausses allégations rares.
• Troubles somatiques : douleurs diffuses, cystite ou vulvite récidivantes,
infections génitales à germes inhabituels pour l’âge, grossesse non
désirée.
Formes cliniques
• Troubles psychologiques : énurésie secondaires, comportements à
connotation sexuelle, chute des performances scolaires ou problème de
o Syndrome de Münchhausen par procuration :
discipline, syndrome dépressif, mutisme, trouble du comportement
• Les parents allèguent des symptômes chez l’enfant, conduisant à de alimentaire, tentative de suicide…
multiples examens ou interventions.
o Syndrome de Silverman : définition radiologique :
• Lésions osseuses et fractures multiples.
• Lésions d’âges différentes.
Examens complémentaires
• Présence de cal osseux, d’arrachements métaphysaires et décollements
périostés. POUR LE BILAN POSITIF = BILAN DES LESIONS :
o Radiographies du squelette.
o Syndrome des enfants secoués :
• Arrachements métaphysaires multiples et décollements périostés.
• Secouage violent d’un nourrisson.
• Fractures des os plats ou du rachis.
• Age moyen : 3 mois.
+++ • Fractures des os longs avant l’acquisition de la marche.
• Par un adulte = contexte de pleurs incessants .
o TDM cérébral : recherche d’un hématome sous-dural :
• Mobilisation du cerveau entrainant des déchirures vasculaires :
o Echographie abdominale.
§ Signes neurologiques : trouble de la conscience, convulsions,
o Si sévices sexuels :
bombement de la fontanelle et augmentation du périmètre
crânien. • Prélèvements locaux : recherche de sperme, de gonocoque et
chlamydia.
§ Pâleur, hémorragies rétiniennes au FO, ecchymoses thorax et
bras. • Prélèvements sanguins : B-HCG, recherche d’une IST.
2016-17 3/6
Pédiatrie : ITEM 55
Maltraitance
2016-17 4/6
Pédiatrie : ITEM 55
Maltraitance
2016-17 5/6
Pédiatrie : ITEM 55
Maltraitance
Mon mémento
2016-17 6/6
Psychiatrie : ITEM 66
Troubles du comportement adolescent
1/6
2016-17
Psychiatrie : ITEM 66
Troubles du comportement adolescent
Epidémiologie
o Le TOP précède habituellement le TC
o Le début précoce du TC avant 10 ans est un facteur de mauvais pronostic
TDAH :
o Prévalence de 5% des enfants et adolescents
o Sex-ratio : 3 garçons pour 1 fille Etiologie
o Les premiers signes (instabilité motrice, impulsivité) : Etiologie MULTIFACTORIELLE pour les 3 troubles
• Sont souvent apparents dès l’âge de la marche et sont en décalage avec le o On peut distinguer des facteurs de risque génétiques, environnementaux et
niveau d’activité habituellement observé chez les enfants de même âge et individuels
sexe • Facteurs de risque génétiques :
• Cependant les symptômes sont peu stables avant 4 ans et difficiles à " Agrégation familiale (fréquence du trouble chez les apparentés)
distinguer de l’agitation motrice habituellement observée chez les jeunes " Héritabilité
enfants • Facteurs de risque environnementaux :
o Le syndrome d’inattention : " Prématurité
• Devient plus visible en école élémentaire, lorsque l’enfant est confronté à " Petit poids de naissance (<2,5 kg)
des situations nécessitant un effort de concentration " Consommation de tabac pendant la grossesse
• Au cours du développement, le syndrome d’hyperactivité motrice s’atténue " Consommation d’alcool pendant la grossesse
ou s’exprime différemment (sensation intérieure d’impatience, besoin de " Evénements de vie négatifs pendant la petite enfance
manipuler des objets) mais les syndromes d’impulsivité et d’inattention " Environnement éducatif où les règles éducatives sont inconsistantes
restent souvent problématiques et ambivalentes, ou au contraire trop rigoureuses et rigides
o Les filles ont plus souvent une présentation clinique avec inattention " Psychopathologie parentale
prédominance → Abus de substance et personnalité antisociale
• L’hyperactivité peut être peu importante ou absente " Environnement social
→ Rejet des autres, fréquentes d’autres adolescents délinquants
TOP : " Facteurs de risque individuel
o Prévalence moyenne de 3% → Tempérament très réactif
o Sex-ratio : 1,4 garçon pour 1 fille ⇒ Intolérant à la frustration
o Le trouble débute en général pendant l’enfance → Enfant au tempérament difficile
• Caractérisé par un syndrome associant des comportements oppositionnels,
querelleurs et vindicatifs, fréquentes colères ou manifestions d’irritabilité
2/6
2016-17
Psychiatrie : ITEM 66
Troubles du comportement adolescent
3/6
2016-17
Psychiatrie : ITEM 66
Troubles du comportement adolescent
4/6
2016-17
Psychiatrie : ITEM 66
Troubles du comportement adolescent
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2016-17
Psychiatrie : ITEM 66
Troubles du comportement adolescent
• Pour les enfants présentant un TOC ou un TC, il faut être vigilant à leur o Clinique : recherche d’effets secondaires tous les 6mois, taille, poids
intégration sociale dans des groupes d’enfants pro-sociaux et IMC, vitesse de croissance, appétit, constantes.
Tolérance
o Si la scolarité n’est plus possible en milieu ordinaire : o PCL : ECG à la moindre modification de posologies ou si symptômes
évocateurs d’un Trouble du Rythme.
• Orientation en ITEP (institut thérapeutique éducatif et pédagogique) +++
" Prise en charge globale : scolarité très aménagée / prise en charge Efficacité o Clinique : atténuation des symptômes .
éducative / psychothérapeutique voire familiale
" Il s’agit d’une orientation notifiée par la MDPH NP :
• Ce sont les parents qui déposent le dossier, avec un certificat médical o Clinique : interrogatoire à la rechercher d’ES, recherche de Syndrome
précisant le diagnostic et justifiant la demande Extrapyramidaux ou de dyskinésies tardives, d’une galactorrhée,
Tolérance poids et taille 3x/an, ECG si changement de posologie.
Traitements pharmacologiques o PCL : bilan biologique 1x/an, Exploration d’une anomalie lipidique
o TRAITEMENTS PHARMACOLOGIQUES POUR LES TROUBLES DU COMPORTEMENT (EAL) et Glycémie à jeun (GAJ) régulièrement.
ème +++
• Doivent être utilisé en 2 intention Efficacité o Clinique : amendement des symptômes , TT. symptomatique.
" Couplés à une prise en charge psychothérapeutique
ère
• Ou en 1 intention dans le cadre de l’urgence et de crise clastique
• Les molécules les plus utilisées sont :
" RIspéridone (Risperdal®) dès 5 ans
• L’AMM concerne le traitement à court terme (6
semaines) de l’agressivité persistante des enfants et
adolescents ayant un fonctionnement intellectuel
inférieur à la moyenne
" Cyamémazine (Tercian®) dès 3 ans gouttes/6 ans comprimés
• Bilan pré-thérapeutique et la surveillance clinique et biologique des
antipsychotiques
• Expliquer à la famille et à l’adolescent le traitement, les bénéfices
attendus et les effets secondaires à surveiller
o TRAITEMENTS PHARMACOLOGIQUES POUR LE TDAH
ème
• Doit être utilisé en 2 intention
• Il s’agit du méthylphénidate
6/6
2016-17
Pédiatrie
:
ITEM
134
Douleur
chez
l’enfant
:
évaluation
et
traitements
antalgiques
2016-‐17
1/4
Pédiatrie
:
ITEM
134
Douleur
chez
l’enfant
:
évaluation
et
traitements
antalgiques
MODES
DE
LA
DOULEUR
:
Prévention
des
manifestations
douloureuses
liées
au
soins
o On
distingue
3
modes
de
douleurs
selon
leur
durée
:
• Douleurs
aiguës
:
MOYENS
MEDICAMENTEUX
:
§ Rôle
de
signal
d’alarme
d’une
pathologie
aiguë.
o Solutions
sucrées
orales
:
• Douleurs
chroniques
:
• Utilisées
avant
l’âge
de
7
mois.
§ A
partir
d’un
délai
de
3
mois
.
• Diminuent
la
douleur
provoquée
par
les
ponctions
veineuses
.
• Douleurs
récurrentes
:
o MEOPA
:
§ Se
traduit
par
une
douleur
aiguë
répétitive,
mais
aussi
par
des
signes
• Produit
de
référence
pour
les
actes
et
soins
douloureux
chez
l’enfant.
de
douleur
prolongée
.
• Inhalation
minimum
3
minutes
et
pouvant
être
poursuivie
<
30
min.
o Crème
EMLA
:
• Autorisée
chez
le
nouveau-‐né
à
partir
de
37
SA.
Clinique
• Moyen
antalgique
efficace
en
cas
de
geste
avec
effraction
cutanée.
INTERROGATOIRE
:
MOYENS
NON
MEDICAMENTEUX
:
+++
o Circonstances
de
survenue.
Le
comportement
des
soignants
est
un
élément
fondamental
o Mode
évolutif
.
o Méthodes
physiques
:
o Caractéristiques
sémiologiques.
• Exercice,
kinésithérapie
et
massage,
acupuncture,
toucher.
o Intensité
de
la
douleur.
• Neurostimulation
transcutanée
(TENS),
TTT
locaux
(froid/chaud).
o Influence
de
facteurs
calmants
ou
aggravant
.
o Méthodes
cognitivo-‐comportementales
:
o Réponse
aux
antalgiques
.
• Relaxation,
distraction,
imagerie
visuelle.
o Répercussion
de
la
douleur
sur
la
vie
de
l’enfant.
• Biofeedback,
hypnose
.
o Bénéfices
secondaires
éventuels
.
OUTILS
D’EVALUATION
ADAPTES
A
L’AGE
:
o Nouveau-‐né/nourrisson
et
enfant
d’âge
<
4ans
:
Principes
de
traitement
des
manifestations
douloureuses
• Echelle
d’hétéro-‐évaluation
par
observation
du
comportement.
o Enfant
d’âge
≥
4
ans
:
ANTALGIQUES
DE
PALIER
I
:
• Echelle
d’auto-‐évaluation
de
la
douleur.
à
Douleur
légères
à
modérées
(EVA<3).
o Enfants
âgé
de
>
6
ans
:
o Paracétamol
:
• Echelle
d’auto-‐évaluation
de
la
douleur.
• Voie
orale
:
Paracétamol
PO
:
§ Posologie
:
60
mg/kg/j
en
4
prises
soit
15
mg/kg/6h.
Rq
:
Echelles
d’auto-‐évaluation
les
plus
utilisés
à
EVA,
échelles
des
visages,
dessin
• Voie
IV
:
Paracétamol
IV
:
§ <1an
et/ou
<10kg
:
7,5
mg/kg/6h
.
§ Au-‐délà
:
15
mg/kg/6h
IVL
20
min.
2016-‐17
2/4
Pédiatrie
:
ITEM
134
Douleur
chez
l’enfant
:
évaluation
et
traitements
antalgiques
o AINS
:
→ Interdoses
si
douleurs
persistantes
:
1/2
de
la
dose
reçue
sur
• Voie
orale
:
Ibuprofène
PO
:
4h
.
§ Posologie
:
30
mg/kg/j
en
3
prises
soit
10
mg/kg/8h.
§ Libération
prolongée
:
gélule.
• Voie
IV:
Ketoprofène
IV
:
→ En
relai
éventuel
au
bout
de
24h
de
la
forme
à
libération
§ Posologie
:
1
mg/kg/8h
IVL
20
min.
immédiate.
§ Contre-‐indication
chez
les
<
15
ans.
• Voie
IV
:
ampoule
:
§ Posologie
:
ANTALGIQUES
DE
PALIER
II
:
→ Dose
de
charge
0,1
mg/kg.
à
Douleur
modérées
à
sévères
(4≤EVA≤6)/résistance
palier
I
→ Puis
titration
avec
doses
de
0,025
mg/kg
toutes
les
5
min
o Codéine
:
jusqu’à
antalgie.
• Son
utilisation
est
actuellement
restreinte
→ Relai
IV
continue
:
posologie
efficace
(dose
totale
injectée
après
§ Chez
l’enfant
de
plus
de
12
ans
seulement
après
échec
du
titration)
=
dose
pour
4h.
paracétamol
et/ou
AINS
→ +/-‐
PCA
:
bolus
de
0,02
mg/kg
avec
période
réfractaire
de
5-‐10
• Pas
d’autorisation
après
amygdalectomie
ou
adénoïdectomie
min
entre
chaque
bolus
.
• Pas
d’autorisation
chez
l’enfant
âgé
de
moins
de
12
ans
ni
chez
la
femme
allaitante
AUTRES
MEDICAMENTS
ANTALGIQUES
:
o Nalbuphine
:
o Co-‐analgésiques
:
• Voie
IV:
Nalbuphine
ampoule
• Antispasmodiques
:
§ Posologie
:
0,2-‐0,3
mg/kg/4-‐6h
IVL
20
min
ou
1,2
mg/kg/j
IV
continue
§ Indications
:
douleurs
viscérales
spastiques.
• Voie
rectale
:
nalbuphine
ampoule
§ Voie
orale
:
Phloroglucinol,
Trimébutine,
Tiémonium.
§ Posologie
:
0,4
mg/kg/4-‐6h
§ Voie
injectable
:
Phloroglucinol
.
o Tramadol
:
• Benzodiazépines
:
• Voie
orale
:
Tramadol
PO
:
§ Indications
:
en
prémédication
de
gestes
douloureux
afin
de
diminuer
§ Posologie
:
3-‐5
mg/kg/j
en
3
prises.
l’anxiété.
• Forme
LP
:
1
prise
par
jour
en
fin
de
journée
(âge
≥12ans).
§ Voie
injectable
:
Midazolam.
• Association
avec
paracétamol
:
Ixprim
(âge
≥12ans)
:
o Médicaments
des
douleurs
neuropathiques
:
§ 37,5
mg
de
tramadol
+
325
mg
de
paracétamol
.
• Indications
:
§ Dysesthésie,
allodynie,
décharges
électriques.
ANTALGIQUES
DE
PALIER
III
:
• Voie
orale
:
Amitriptyline,
Gapapentine
.
à
Douleur
sévères
(EVA≥7)/résistance
palier
II.
• Voie
locale
:
mélange
topique
lidocaïne-‐prilocaïne
(crème
EMLA).
o Morphine
:
• Voie
orale
:
Morphine
sirop/ampoule/gélule
per
os
:
§ Libération
immédiate
:
Cas
particulier
→ Posologie
:
dose
de
charge
à
0,
3-‐0,5
mg/kg
puis
répartir
1mg/kg/j
en
6
prises.
Algorithme
de
PEC
de
la
douleur
de
la
crise
drépanocytaire
sévère
en
urgence
:
2016-‐17
3/4
Pédiatrie
:
ITEM
134
Douleur
chez
l’enfant
:
évaluation
et
traitements
antalgiques
Source
:
Collège
des
enseignants
de
pédiatrie
2016-‐17
4/4
Pédiatrie
:
ITEM
139
Soins
palliatifs
en
pédiatrie
et
néonatalogie
2016-‐17
1/2
Pédiatrie
:
ITEM
139
Soins
palliatifs
en
pédiatrie
et
néonatalogie
2016-‐17
2/2
MIT - Pédiatrie : ITEM 159
Coqueluche
Objectif CNG : Epidémiologie
o Diagnostiquer une coqueluche.
o Connaître l’attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. TRANSMISSION :
o Connaître les recommandations en termes de prévention de la coqueluche. o Strictement interhumaine par voie aérienne : gouttelettes ou aérosol.
Recommandations : o Essentiellement intrafamiliale et intracollectivité.
o Collège national des Pédiatres Universitaires - 6ème édition o Taux d’attaque élevé (75%) en cas de contact proche et répété.
o ECN Pilly 4ème édition.
MALADIE COSMOPOLITE :
NOTIONS CLÉS o Dans les pays en développement :
• La couverture vaccinale est faible :
Physiopathologie : toxi-infection.
Importantes épidémies de coqueluche sur un fond d’endémie.
Clinique : quintes de toux+++ / absence de fièvre.
Les enfants sont le réservoir de contamination.
Etiologie : Bordetella pertussis (BGN).
Les adultes sont périodiquement naturellement ré-immunisés par
Paraclinique :
ces enfants.
- Diagnostic positif : écouvillonage naso-pharyngé : PCR+++ / culture Bordet-Gengou.
La mortalité infantile est élevée (malnutrition, complications
- Retentissement : NFS-CRP / radiographie thoracique.
respiratoires).
Complications :
o Dans les pays industrialisés :
- Cardiorespiratoires : apnée, bradycardie, cyanose, DRA, pneumothorax, atélectasie.
- Surinfection bactérienne. • La couverture vaccinale est élevée :
- Digestives : déshydratation, dénutrition-perte de poids (vomissements). Mais diminution progressive de la protection vaccinale avec le
- Neurologiques : trouble de conscience/malaise grave du nourrisson. temps sans rappel vaccinal ou naturel.
Traitement : isolement respiratoire, ballon AMBU + O2, macrolides+++. Les adultes et les personnes âgées sont le réservoir.
Prévention : antibioprophylaxie des cas contacts +++, vaccination, éviction 5 jours. → Résurgence des cas de coqueluche chez les jeunes
nourrissons non vaccinés contaminés par les adultes.
Physiopathologie Clinique
COQUELUCHE = TOXI-INFECTION :
POINTS IMPORTANTS :
o La bactérie produit de nombreux facteurs de virulence.
o Incubation : 7-10 jours.
• Exercent leur pouvoir pathogène le long de l’épithélium trachéo-
o La toux est le maitre symptôme.
bronchique.
o la fièvre est absente+++.
• Appartiennent au groupe des adhésines et/ou des toxines, dont :
Toxine pertussique.
Une toux prolongée ≥ 1 semaine chez l’enfant anciennement vacciné ou l’adulte doit
Hémagglutinine filamenteuse.
faire rechercher une coqueluche.
2016-17 1/4
MIT - Pédiatrie : ITEM 159
Coqueluche
PHASE 1 : CATARRHE (7-15 jours) : Examens complémentaires
o Phase de contagiosité maximale.
o Signes d’invasion classiques, non spécifiques :
o Positif toujours nécessaire+++ :
• Rhinite.
• Prélèvement par aspiration ou écouvillonnage nasopharyngé :
• Eternuements. Indications de prélèvement :
• Apparition d’une toux spasmodique. → Patient symptomatique de moins de 21 jours.
→ Individu contact d’un cas index symptomatique depuis plus
PHASE 2 : QUINTES (4-6 semaines) :
de 21 jours.
o La contagiosité s’atténue jusqu’à disparaître au cours de cette phase.
Méthodes d’identification :
o Principal symptôme = toux :
→ Référence : PCR Bordetella.
• Quintes paroxystiques avec difficulté de reprise inspiratoire.
→ Alternative : culture sur milieu de Bordet-Gengou.
• Prédominance/recrudescence nocturne+++.
o Retentissement :
• Caractère émétisant (moins marqué chez l’adulte).
• NFS : hyperlymphocytose souvent > 10 G/L.
o Particularité du nourrisson = forme grave de la coqueluche maligne :
• CRP : pas de syndrome inflammatoire (éliminer les dg différentiels).
• Quintes asphyxiantes :
• Radiographie thoracique :
Toux expiratoire longue.
Souvent normale.
Reprise inspiratoire difficile en crescendo « chant du coq ».
Plus rarement : syndrome interstitiel uni- ou bilatéral.
• Risques respiratoires :
Parfois distension thoracique, atélectasie, pneumothorax,
Surinfections bactériennes.
condensation parenchymateuse liée à une surinfection.
Détresse respiratoire aiguë.
• Ionogramme sanguin :
Déshydratation.
PHASE 3 : CONVALESCENCE :
Hyponatrémie (SIADH).
o Diminution progressive de la fréquence et de la sévérité des quintes.
o Hyperréactivité bronchique résiduelle de quelques semaines à quelques mois.
• Moyenne = 6 mois.
Complications (Grippe maligne)
2016-17 2/4
MIT - Pédiatrie : ITEM 159
Coqueluche
NEUROLOGIQUE : Traitement
o Malaise grave du nourrisson.
o Trouble de conscience.
MISE EN CONDITION :
o Hospitalisation systématique si :
DIGESTIVE :
• Nourrisson < 3 mois.
o Déshydratation.
o Dénutrition, perte de poids. • Signes de gravité clinique ou complication.
o Hospitalisation en réanimation pour les formes graves :
• Avec sédation + ventilation assistée.
o ISOLEMENT RESPIRATOIRE+++ :
Diagnostics différentiels • Eviction ≥ pendant les 5 premiers jours de l’antibiothérapie.
o MONITORAGE cardio-respiratoire et SpO 2 .
ETIOLOGIES DE TOUX SUBAIGUËS NON FEBRILES : o Libération des VAS/enfant en position proclive dorsal 30°.
o Toux infectieuses : o MATERIEL DE REA° (ballon AMBU/O 2 /Sonde d’IOT) dans la chambre+++.
• Dans les suites d’une infection virales ou bactérienne à Mycoplasma
pneumonia ou Chlamydophila pneumoniae. TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE :
• Grippe. o Oxygénothérapie si besoin.
• Tuberculose. o Contrôle de l’hydratation et de la nutrition :
• Sinusite chronique avec rhinorrhée postérieure. • Hydratation IV si nécessaire.
o Toux pneumo-allergologique : • Alimentation fractionnée si possible.
• Allergie. • Sinon nutrition entérale à débit constant (NEDC) par SNG.
• Asthme. o Mesures non indiquées+++++ :
• Pneumopathie interstitielle diffuse. • Pas de kinésithérapie respiratoire+++ : risque de déclencher les quintes.
o Toux mécanique : • Pas d’antitussifs+++.
• RGO.
• Tumeur. TRAITEMENT ANTIBIOTIQUE CURATIF :
• Compression trachéale. o Objectif double :
• Corps étranger (sujet âgé). • Réduire la contagiosité.
o Toux iatrogène : • Ecourter la symptomatologie.
• IEC. Possible seulement si administration précoce à la phase catarrhale.
• β-bloquants. o 1ère intention = macrolides :
o Toux psychogène. • Clarithromycine 7 jours.
• Azithromycine 3 jours.
o Alternative si contre-indication aux macrolides : Cotrimoxazole 14 jours.
2016-17 3/4
MIT - Pédiatrie : ITEM 159
Coqueluche
Prévention mise à jour de la vaccination n’a pas été faite
antérieurement.
• En milieu professionnel :
EVICTION :
Vaccination recommandée pour :
o Eviction de l’entourage et de la collectivité :
→ Personnels soignants dans leur ensemble, y compris dans les
• Eviction scolaire 5 jours sous traitement.
EHPAD.
→ Personnes travaillant en contact étroit et répété avec les
ANTIBIOPHROPHYLAXIE :
nourrissons âgés de moins de 6 mois (maternité, service de
o Idem antibiotique schéma curatif :
néonatalogie et pédiatrie).
• Le plus précoce possible après le contage.
→ Etudiants des filières médicales et paramédicales.
• Au maximum 21 jours après le dernier contage avec un cas index.
→ Professionnels chargés de la petite enfance.
• 2 situations :
→ Assistants maternels, personnes effectuant régulièrement
Contacts proches :
du baby-sitting.
→ Antibioprophylaxie (sauf chez les sujets complètement
vaccinés depuis moins de 5 ans).
NOTIFICATION DES CAS :
Contacts occasionnels :
o Pas de déclaration obligatoire.
→ Antibioprophylaxie uniquement chez sujet à risque non ou
o Notification des :
incomplètement vaccinés, mais aussi chez les sujets en
• Cas groupés (≥ 2) survenant dans les collectivités au médecin inspecteur
contact avec les nourrissons.
de santé publique de l’ARS.
• Cas nosocomiaux (≥ 2) en maternité, hôpital, EHPAD.
VACCINATION :
En aviser le CLIN outre la notification des cas groupés au médecin
o Non obligatoire mais recommandée :
inspecteur de santé publique de l’ARS.
• Pour enfant et jeune adulte : calendrier vaccinal :
2, 4, 11 mois.
6 ans, 11-13 ans.
25 ans. Surveillance
• Stratégie du « cocooning » :
Vérification +/- rattrapage vaccinal au sein de catégories d’individus o Constantes.
à risque d’être en contact étroit avec nourrisson(s) : o Poids.
→ Adultes ayant un projet parental. o Hydratation/Alimentation/Prise des biberons.
→ Au cours de la grossesse pour le conjoint et les enfants de la o Quintes :
fratrie. • Nombre (fréquence).
→ Personnes susceptibles d’être en contact étroit et durable • Facteur déclenchant.
avec le futur nourrisson au cours de ses 6 premiers mois. • Capacité de récupération.
→ En post-partum immédiat pour la mère (même si elle o Signes de gravité :
allaite). • Apnée.
→ Personnes susceptibles d’être en contact étroit et durable • Bradycardie.
avec le futur nourrisson au cours de ses 6 premiers mois si la • Cyanose.
• Trouble de conscience/Malaise grave du nourrisson.
2016-17 4/4
Dermatologie : ITEM 160
Exanthèmes fébriles
Objectif CNG : Généralités
o Diagnostiquer et distinguer une rougeole, une rubéole, un herpès, un
mégalérythème épidémique, une varicelle, un exanthème subit, une mononucléose o Eruption est le plus souvent la conséquence d’une allergie ou d’une infection, mais
infectieuse, une scarlatine. s’intègre parfois dans le cadre d’une maladie systémique.
o Argumenter l’attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. o La rougeur cutanée peut être localisée (érythème) ou généralisée (exanthème), si
Recommandations : elle touche les muqueuses (énanthème).
o Collège des Enseignants en Dermatologie de France - 6ème édition o Exanthème maculo-papuleux 3 types :
Sources : • Eruption morbilliforme typique rougeole : érythèmes disséminés
o Collège de dermatologie irrégulièrement entrecoupés d’intervalles de peau saine.
o Annales de dermatologie et de vénéréologie • Eruption roséoliforme typique d’une roséole : éruption modérée et fugace
faite de petites macules rosées ou rouge pale.
• Eruption scarlatiniforme typique d’une scarlatine : érythème en nappe sans
intervalle de peau saine, évoluant dans le temps vers une desquamation
NOTIONS CLÉS des extrémités.
Devant une éruption fébrile, toujours éliminer par arguments de gravité un
purpura infectieux sévère, une nécrolyse épidermique aigue toxique ou
infectieuse et un syndrome adéno-cutanéo-muqueux. I. ROUGEOLE
Rougeole : déclaration obligatoire, diagnostic clinique mais confirmation Epidémiologie
biologique nécessaire, complication respiratoire précoce et neurologique tardives
Mégalérythème épidémique : deux populations sont à risque, hémoglobinopathie o Infection virale due à un paramyxovirus, virus à ARN.
sous-jacente et femme enceinte. o Incidence croissante avec une épidémie en 2011.
o 96% des cas rapportés n’est pas vaccinée ou n’a reçu qu’une dose de vaccin.
Syndrome de Kawasaki : 5 des 6 critères suivants : Fièvre élevée isolée / o Transmission se fait par une voie aérienne directe.
Exanthème / Enanthème / Hyper-hémie conjonctivale / Adénopathies / Atteinte o Incubation de 10 à 12 jours, contagiosité maximale 5 à 7 jours avant l’éruption.
des extrémités. o Nouveaux nés sont protégés jusqu’à l’âge de 9mois par les anticorps maternels.
Complications cardiaques potentiellement sévères. o La maladie confère une immunité durable.
o Deux questions devant une suspicion de rougeole :
• Absence de vaccination ?
• Notion de contage dans les 15 jours précédents ?
Clinique
1/8
2016-17
Dermatologie : ITEM 160
Exanthèmes fébriles
Catarrhe occulo-laryngo-nasal responsable de larmoiement avec œil • DRESS syndrome : toxidermie avec éruption morbilliforme, prurit, desquamation
rouge, rhinorrhée et toux parfois d’allure laryngée. et hyper éosinophilie.
Signe de Koplick doit être recherché à ce stade, inconstant fugace
mais très évocateur.
• Phase d’état : Evolution et complications
Eruption maculo-papuleuse débute 13 à 14 jours après le contage.
Exanthème morbilliforme débute derrière les oreilles, à la racine o Evolution souvent favorable.
des cheveux puis s’étend de façon descendante en 3-4 jours, en une o Deux types de complication :
seule poussée.
Eruption pâlit vers le 3ème jour alors que survient l’apyrexie et ATTEINTES RESPIRATOIRES ATTEINTES NEUROLOGIQUES
disparaît en une semaine. o L’encéphalite aiguë post éruptive
o Pneumonie interstitielle à cellules survient entre 1 et 3 semaines après le
géantes, caractérisée par une début de l’éruption, fièvre, trouble de
détresse respiratoire progressive la conscience, crises convulsives.
très fébrile pouvant s’installer dès o Leucoencéphalite sclérosante
la phase d’invasion. subaiguë de Von Boggaert tardive :
Survient entre 9 mois à 15 ans après
o Surinfection bactérienne. une rougeole apparemment banale,
début insidieux, mouvements
o Laryngite. anormaux, régression neuropsychique
de pronostic très sombres.
Examens complémentaires
Traitement
o Diagnostic de rougeole est clinique.
o Toutefois rougeole maladie à déclaration obligatoire : confirmation paraclinique
o Traitement est avant tout préventif : Vaccination.
systématique.
o Vaccin est un virus vivant atténué, contre indiqué chez les femmes enceintes et les
o Anti-corps IgM spécifiques dès le 3ème jour de l’éruption.
immunodéprimés.
o PCR sur un prélèvement salivaire uniquement dans les 3 premiers jours de
o 1ère dose à l’âge de 12 mois, 2ème dose entre les âges de 16 et 18 mois dose de
l’éruption.
rattrapage et non pas un rappel.
o Prise en charge du cas index :
• Hospitalisation seulement si signes de sévérité.
Diagnostics différentiels • Isolement jusqu’à 5 jours après le début de l’éruption : éviction scolaire.
• Traitement des complications, essentiellement symptomatique, antibio-
o Syndrome de Kawasaki : altération de l’état général, fièvre, éruption, hyper-hémie thérapie en cas de surinfection bactérienne.
conjonctivale sont communs aux deux pathologies. • Déclaration obligatoire : notification à l’ARS dès la suspicion clinique, puis
o Scarlatine, syndrome de choc toxique staphylococcique, infection à Epstein-Barr déclaration après confirmation biologique.
(EBV) peuvent avoir quelques symptômes identiques.
2/8
2016-17
Dermatologie : ITEM 160
Exanthèmes fébriles
o Prophylaxie des cas contacts : Clinique
• Cas contacts définis comme ceux proches du cas index depuis la veille de la o Rubéole congénitale : femme non immunisée risque d’embryo-fœtopathie.
fièvre jusqu’à 5 jours après l’éruption. o Rubéole acquise :
• Vérifier le calendrier vaccinal.
• Si enfants déjà vaccinés : abstention thérapeutique. PHASE INVASION : 2 JOURS PHASES ERUPTIVE
• Si sujets contacts non vaccinés : o Exanthème : maculo-papules rose
Nourrisson < 6 mois : pâle, d’abord au niveau de la face
→ Si sérologie positive chez la mère, abstention. o Etat général conservé puis extension secondaire au
o Fièvre modérée 38,5°C thorax, sans atteinte des paumes,
→ Si mère non protégée, pas de vaccination à cet âge mais Ig
o Céphalées, pharyngite, myalgies plantes et cuir chevelu
polyvalentes.
o ADP cervicales postérieures o Fièvre disparaissant dès le 1er jour
Enfants âgés de 6 à 8 mois : 1 dose de vaccin monovalent dans les 72
de l’éruption
heures suivant le contage, le sujet recevra par la suite 2 doses de
o Possible énanthème
vaccin trivalent suivant les recommandations du calendrier habituel.
Enfants âgés de 9 à 11 mois : 1 dose de vaccin trivalent dans les 72
heures suivant le contage, 2nde dose entre 12 et 15 mois.
Si délai expiré > 72h mais < 6jours, Ig polyvalentes par voie IV.
Enfants > 1 an : 1 dose de vaccin trivalent dans les 72h, 2nde dose
après 1 mois sera à faire si le sujet n’avait pas été vacciné.
Femme enceinte non vaccinée sans antécédents de rougeole : Ig
polyvalentes si contage < 6 jours.
II. RUBEOLE
3/8
2016-17
Dermatologie : ITEM 160
Exanthèmes fébriles
Examens complémentaires • Muqueuses normales.
o Traitement symptomatique.
o Pas d’éviction scolaire.
o Eviter contact entre sujet non immunisé et sujet infecté contagieux doit être évité.
o Contact avec femme enceinte formellement interdit.
o Vaccination contre la rubéole recommandée mais non obligatoire. Evolution et complications
o 1ère dose à 12 mois, 2ème dose entre 16 et 18 mois.
o Hématologique : anémie aigue érythro-blastopénique (grave en cas d’hémolyse
chronique.
III. MEGALERYTHEME EPIDEMIQUE OU 5EME MALADIE o Obstétricales : embryo-fœtopathie et risque d’anasarque.
o Articulaire : arthralgies, arthrites.
Epidémiologie
o Survient par épidémies familiales ou scolaires, 20% des épidémies fébriles. Examens complémentaires
o Agent causal : parvovirus B19.
o Incubation 14 jours en moyenne. o Réalisation d’examens complémentaires justifié que en cas de contact avec une
o Contagiosité possible de 1 à 5 jours avant l’apparition de l’éruption. femme enceinte ou avec un enfant atteint d’une anémie hémolytique chronique :
o L’âge moyen de survenue est 3-12 ans. • IgM spécifiques sur un prélèvement.
o La maladie confère une immunité durable. • Elévation significative des IgG sur deux prélèvements réalisés au même
o Phase virémique d’invasion : Parfois asymptomatique, parfois syndrome grippal. laboratoire à 15 jours d’intervalle.
o Phase éruptive :
• Exanthème de type morbilliforme avec macules légèrement œdémateuses
en guirlande. Diagnostics différentiels
• Joues comme rougies par le soleil ou giflées par un vent froid.
• Eruption symétrique des membres : aspect réticulé, surtout nette à la face o Lupus dans les formes éruptives au niveau des joues.
interne des avant-bras et sur les cuisses. o Purpura infectieux dans les formes purpuriques.
• Eruption d’intensité fluctuante, arrivée par la pression, la chaleur et le soleil
s’effaçant en 6 à 8 jours mais pouvant réapparaitre transitoirement pendant
2 à 4 semaines.
4/8
2016-17
Dermatologie : ITEM 160
Exanthèmes fébriles
Traitement • Eruption maculaire roséoliforme sur le visage et le tronc, s’effaçant en 1 à 2
jours.
o Traitement curatif : TT. symptomatique, antipyrétique et transfusion en cas • Muqueuses normales.
d’anémie aigue mal tolérée.
o Prise en charge préventive :
• Pas d’éviction scolaire requise.
• Contact entre sujet infecté et entre un sujet non immunisé doit être évité.
• Contact avec femme enceinte formellement interdit.
• Injection de gammaglobulines à discuter au cas par cas chez les sujets à
risques.
• Pas de vaccin disponible.
Traitement
Clinique
o Traitement essentiellement symptomatique.
o Phase d’invasion : o Pas d’éviction scolaire.
• Fièvre d’apparition brusque, puis en plateau, résistante aux antipyrétiques, o Pas de vaccin disponible.
39-40° et isolée. o Retirer les nourrissons des collectivités pendant la période d’invasion et les
• Défervescence thermique brutale contemporaine de l’apparition de premiers jours d’éruption.
l’éruption.
o Phase éruptive :
• Exanthème à J3-J4 après chute de la fièvre.
5/8
2016-17
Dermatologie : ITEM 160
Exanthèmes fébriles
V. MONONUCLEOSE INFECTIEUSE Examens complémentaires
Clinique
Diagnostics différentiels
FORME TYPIQUE :
o Altération de l’état général : asthénie profonde et fièvre. o Angine diphtérique.
o Angine : érythémato-pultacée ou pseudomembraneuse, parfois accompagnée d’un o Hémopathie maligne.
purpura du voile du palais. EBV peut donner toutes les formes d’angine.
o Adénomégalie : adénopathies cervicales, splénomégalie dans la moitié des cas,
hépatomégalie. Traitement
o Eruption polymorphe de tout type : éruption parfois consécutive à la prise
d’amoxicilline. o Traitement symptomatique :
• Pas d’éviction scolaire.
FORMES ATYPIQUES OU COMPLIQUEES :
• Pas de vaccin contre l’EBV.
o Hématologiques : anémie hémolytique, thrombopénie, syndrome d’activation
• Corticothérapie dans les formes compliquées.
macro-phagique.
• Avertir la famille du caractère durable de l’asthénie imposant un repos.
o Neurologiques : méningite lymphocytaire, méningo-encéphalite, polyradiculo-
névrite aigue.
o Tous les organes peuvent être atteints.
6/8
2016-17
Dermatologie : ITEM 160
Exanthèmes fébriles
VI. SCARLATINE
o Confirmation par le test de diagnostique rapide.
Epidémiologie Complications
• Exanthème :
Maculo-papuleux en nappes d’aspect granité. Diagnostics différentiels
Sans intervalle de peau saine.
Parsemée de minuscules aspérités, donnant au toucher une
o Syndrome de Kawasaki.
sensation de papier sablé.
o Eruptions scarlatiniforme exceptionnellement d’origine virale.
Diffuse ou plus intense au niveau des plis.
Respectant la région péribuccale qui prend
une teinte plus pâle.
Régressant en une semaine, avec Traitement
desquamation fine en lambeaux au niveau
des extrémités. o Traitement strictement identique à celui de l’angine.
• Enanthème : o Eviction scolaire requise jusqu’à 48 heures après le début du traitement
Angine. antibiotique.
Glossite caractéristique.
7/8
2016-17
Dermatologie : ITEM 160
Exanthèmes fébriles
VII. SYNDROME DE KAWASAKI
Examens complémentaires
Epidémiologie
o Syndrome inflammatoire marqué, thrombocytose.
o Vascularite systémique d’origine indéterminée survenant surtout chez le o Hémocultures répétées pour éliminer une maladie infectieuse.
nourrisson. o Echographie à la recherche d’un anévrysme des coronaires systématique dès la
o 80% des patients est âgée de moins de 5 ans, pic d’incidence vers l’âge de 1 an. suspicion clinique.
o ECG et troponine :
o Echographie abdominale à la recherche d’un hydro-cholécyste inconstant mais très
évocateur.
Clinique
8/8
2016-17
Pédiatrie : ITEM 161
Oreillons
Objectif CNG : o Contagieuse :
o Diagnostiquer les oreillons. • Transmission interhumaine directe par voie aérienne.
Recommandations : • Contagiosité -7/+7j après apparition de la parotidite.
o ECN.Pilly 4ème édition o Tropisme :
o Pas de conférence de consensus 2015 • GLANDULAIRE :
Orchite.
Parotidite.
NOTIONS CLÉS
Pancréatite.
Physiopath : • NEUROLOGIQUE :
Infection VIRALE contagieuse / Tropisme glandulaire et neurologique. Méningite.
Clinique : Encéphalite.
Forme typique = Parotidite ourlienne bilatérale (facies pyriforme). o Incubation : 15 à 24 jours.
Paraclinique :
Aucun pour le diagnostic positif/Eventuellement sérologie-PCR LCR.
Complications :
Orchite/Atteintes neuroméningées/Pancréatite/Ovarite-Mastite. Clinique
Traitement :
Symptomatique/Prévention par la vaccination ROR+++. Forme typique : PAROTIDITE OURLIENNE (70% des cas) :
o Parotide tuméfiée et douloureuse :
• D’abord uni, puis bilatérale Faciès pyriforme.
• Refoule le lobe de l’oreille et comble le sillon rétro-maxillaire.
Evolution • Turgescence de l’orifice du canal de Sténon.
Mais non purulent !
o Favorable en 8 à 10j sans séquelle. o Signes associés (inconstants) :
o Localisations glandulaires extra-salivaires et neurologiques néanmoins possibles. • Fébricule (signes généraux peu marqués).
• ADP prétragiennes et sous-angulo-maxillaire.
• Pharyngite.
Epidémiologie
Examens complémentaires
o Infection endémique dans le monde :
• Cause majeure de surdité dans les pays en voie de développement. o Pour le diagnostic positif :
o Devenue rare depuis l’introduction de la vaccination :
• Aucun Diagnostic essentiellement clinique.
• Mais couverture vaccinale en France insuffisante pour espérer une o Les examens complémentaires ne sont utiles qu’en cas de doute diagnostique ou
éradication. de localisation extra-parotidienne isolée.
Physiopathologie • Orientation :
Hyper-amylasémie.
o Infection VIRALE aiguë le plus souvent bénigne : • Confirmation :
• Virus ourlien : Rubulavirus. Sérologie ELISA : IgM augmentées puis ascension des IgG.
• Famille des Paramyxoviridae. → 2 sérologies à 2-3 semaines d’intervalles.
2016-17 1/2
Pédiatrie : ITEM 161
Oreillons
PCR dans le LCR (PL). Traitement
• En cas de méningite :
Lymphocytaire/hyper-protéinorachie/normo-glycorachie. AMBULATOIRE :
o TT. symptomatique :
• Repos.
Complications • Bains de bouche/Antiseptiques locaux.
• Mesures de lutte contre la fièvre.
LOCALISATIONS GLANDULAIRES EXTRA-SALIVAIRES : Physique (pas surcouvrir, pas réchauffer la pièce, hydrater).
o Orchite : Antalgiques-antypirétiques : Paracétamol 60 mg /kg / j PO.
• Tuméfaction scrotale douloureuse, oedématiée. → CONTRE INDICATION AINS-Aspirine.
• UNILATERALE le plus souvent. • Port de suspensoir en cas d’orchite.
• Evolution favorable en 1 à 2 semaines. o Isolement et éviction scolaire :
• Risques : • 9j après le début de la parotidite.
Atrophie testiculaire séquellaire (50% des cas).
Stérilité (rare). PREVENTION :
o Pancréatite aiguë. • Vaccination ROR (recommandée mais non obligatoire) :
o Ovarite, mastite : o 12 mois.
• Possibles en période post-pubertaire. o Rappel 16-18 mois.
LOCALISATION NEURO-MENINGEES :
o Méningite lymphocytaire :
• Evolution le plus souvent favorable sans séquelle. Mon mémento
o Encéphalite (1% des cas).
o
• Décès dans 1-5% des cas
• Séquelles neurologiques possibles (surdité de perception+++ ).
o
Diagnostics différentiels
o
o Ceux d’une parotidite :
• Lithiase salivaire. o
• Parotidite infectieuse, bactérienne ou virale.
o Ceux d’une méningite à liquide clair :
o
• Virale (Entérovirus +++/HSV…).
• Bactérienne (BK/Listeria).
o Ceux d’une orchite : o
• Torsion testiculaire +++ (à toujours évoquer !).
o
2016-17 2/2
Cardiologie : ITEM 236
Souffle cardiaque chez l’enfant
Objectif CNG : Physiopathologie
o Argumenter les principales hypothèses diagnostiques.
o Justifier les examens complémentaires pertinents. o Souffle systolique anorganique = Fonctionnel :
o Mettre en place • Souffle maximal haut situé au foyer pulmonaire irradiant dans le dos,
Recommandations : souvent de timbre doux, et dû à des turbulences de débit cardiaque élevé
o Collège National des Enseignants de Cardiologie 2 ème édition sur la voie pulmonaire ou aortique.
o Souffle systolique organique :
• Souffle témoin d’une turbulence intra-cardiaque due à une anomalie
NOTIONS CLÉS anatomique.
Caractériser le souffle, temps tonalité, intensité, siège et irradiations.
Souffle de type organique ou anorganique.
Souffle d’allure organique : Signe de mauvaise tolérance, ECG, ETT, recherche de Clinique
malformations associées.
Souffle d’allure anorganique : Diagnostic clinique, pas d’examen para-clinique INTERROGATOIRE :
nécessaire si certitude du caractère anorganique du souffle cardiaque. o 3 questions clés :
Souffle d’allure anorganique : Pas de symptômes, faible intensité, irradiation • ATCD malformatifs.
faible, souffle bref méso-sytolique, variable suivant les positions et le temps, • Âge.
diminue en position debout et augmente en cas d’effort, de stress ou de fièvre. • Symptômes associés.
o 4 signes principaux de mauvaise tolérance :
• Cyanose.
• Sueurs.
Epidémiologie • Dyspnée aux biberons ou à l’effort.
• Perte de connaissance.
o Souffle cardiaque chez l’enfant présent chez 80 % des nouveau-nés et 50 % des o Terrain et âge :
nourrissons. • Anté-natale / naissance, Trisomie 21, Canal atrio-ventriculaire.
o L’enjeu est de distinguer souffle fonctionnel (90 % des souffles du nourrisson) d’un • Nouveau-né ou nourrisson, micro-délétion 22q1, malformation cono-
souffle organique. troncale type tétralogie de Fallot, atrésie pulmonaire à septum ouvert.
o Le souffle organique doit faire évoquer une anomalie anatomique du cœur. • Enfant, ATCD rhumatismaux, valvulopathie rhumatismale.
o Le souffle organique reste rare mais la gravité des diagnostics sous-jacents • Adolescent, Sd. de Marfan, dilatation de l’aorte ascendante.
nécessite des explorations rapides. • 5 jours – 3 mois, Sd. de Turner, coarctation de l’aorte.
2016-17 1/4
Cardiologie : ITEM 236
Souffle cardiaque chez l’enfant
EXAMEN PHYSIQUE : CHEZ L’ENFANT :
o Constantes : o Il est le plus fréquent, isolé sans signe associé et volontiers découvert lors d’un
• Prise de la tension artérielle aux 4 membres (gradient tensionnel Mb. sup / examen systématique.
Mb. inf Coarctation de l’aorte). o Souffle systolique anorganique caractéristiques suivantes :
• Prise de pouls, fémoraux+++. • Absence de symptôme, tension artérielle normale.
• Saturation en oxygène. • Caractère méso-sytolique, bref.
• Recherche de cyanose, réfractaire à l’oxygénothérapie. • Jamais frémissant, intensité modérée.
o Signes de défaillance cardiaque ou insuffisance cardiaque aigue : • Irradiation faible.
• Signes congestifs droits : Hépatomégalie, œdème, reflux hépato-jugulaire et • Variabilité dans le temps.
turgescence jugulaire chez l’adolescent. • Diminution habituelle en position debout.
• Signes congestifs gauches : Polypnée, refus biberons, crépitants. • Accentuation par l’effort.
• Signes de bas débit : TRC allongé, extrémités froides, marbrures, trouble o En théorie pas d’exploration complémentaire.
diurèse, trouble de la conscience. o Uniquement un suivi clinique.
o Caractéristiques du souffle :
• Systolique ou diastolique. Souffles diastoliques toujours organiques.
• Intensité, les souffles fonctionnels sont typiquement < 3/6. SOUFFLE D’ALLURE ORGANIQUE
• Tonalité.
• Siège. SOUFFLE D’ALLURE ORGANIQUE ET BIEN TOLERE :
• Irradiations : Asymétrie dans la palpation des pouls périphériques : o Communication interventriculaire de type I : Souffle en rayon de roue, holo-
Coarctation de l’aorte. systolique, d’intensité maximale aux 4ème et 5ème espaces intercostaux gauches.
o Communication inter-auriculaire : Souffle d’intensité modérée au foyer
pulmonaire, bloc incomplet droit évoquant une surcharge ventriculaire droite.
Formes cliniques o Sténose pulmonaire : Irradiation postérieure, souffle suivi d’un B2 affaibli,
surcharge ventriculaire droite à l’ECG.
o Sténose aortique : Souffle systolique situé au 4ème espace gauche ou au 2ème
SOUFFLE D’ALLURE ANORGANIQUE : SITUATION LA PLUS espace droit, ECG normal ou trouble de la repolarisation.
FRÉQUENTE
SOUFFLE DANS UN CONTEXTE D’INSUFFISANCE CARDIAQUE :
EN PERIODE PERI-NATALE = SOUFFLE D’ADAPTATION : o Chez le nouveau-né :
o Fréquent chez les prématurés et les hypotrophes. • Coarctation de l’aorte : Cardiomégalie franche, pouls peu ou mal perçus
o Intensité modérée, situé dans le dos et les aisselles. ou asymétriques, décompensation brutale parfois avec un délai de 4 à 6
o Pouls tous perçus. jours.
o Aucun signe fonctionnel associé. • CAV ou ventricule unique : Cardiomégalie et pouls normaux.
o 2ndR à l’incongruence de calibre entre l’artère pulmonaire bien développée et ses • Fistule artério-veineuse cérébrale : Cardiomégalie massive avec souffle
branches encore petites. continu crânien.
• Persistance du canal artériel : Souffle continu sous-claviculaire gauche
avec renforcement télé-systolique et hyper-pulsatilité artérielle.
2016-17 2/4
Cardiologie : ITEM 236
Souffle cardiaque chez l’enfant
o Chez le nourrisson :
• Un diagnostic de fréquence = la CIV : Insuffisance cardiaque avec parfois
stagnation pondérale, souffle bas situé au 4ème espace holo-systolique,
accentuation du 2ème bruit = Hype-rtension artérielle pulmonaire, quantifier
l’importance du shunt par échographie.
• 3 pathologies cardiaques du nourrisson sans souffle :
Myocardite.
Syndrome de Kawasaki.
Naissance anormale des coronaires.
o Chez l’enfant :
• Sténose aortique : Malaise d’effort possible.
• Sténose pulmonaire : Accident d’insuffisance ventriculaire droite.
• Coarctation de l’aorte :
Souffle systolique irradiant dans le dos.
Diminution de perception des pouls fémoraux.
HTA, 1er diagnostic à évoquer devant une HTA de l’enfant.
Radio thorax : Volume cardiaque souvent anormal.
Echographie visualise la coarctation et mesure le gradient de
pression.
Morbidité liée à l’HTA, insuffisance cardiaque, dissection aortique et
AVC.
Mortalité 50 % avant 30 ans, 75 % avant 50 ans.
2016-17 3/4
Cardiologie : ITEM 236
Souffle cardiaque chez l’enfant
Mon mémento
o
2016-17 4/4
Cancérologie : ITEM 294
Cancers de l’enfant
Objectif CNG : TT. post-op : CT, RT discutée, 100 %, PAI, soutien psychologique.
o Expliquer les particularités épidémiologiques, diagnostiques, et thérapeutiques des
principaux cancers de l’enfant. Surveillance : Long cours, tolérance. Effets 2ndR et efficacité.
Recommandations :
o Collège national des Pédiatres Universitaires - 6ème édition
Epidémiologie
NOTIONS CLÉS
Physiopath : o Cancers de l’enfant = Rare, 2000 cas / an en France ; < 1 % de l’ensemble des K.
Types histologiques les plus fréquents : LAL, neuroblastome, néphroblastome : 60 % o 2ème cause de mortalité entre 1 – 15 ans.
tumeurs solides / 40 % hémopathies. o 50 % des cas < 5 ans.
K enfant = Rare++, > 5 ans++, Bon pronostic, car chimioSe++. o Prédominance masculine.
FdR : Environnementaux et prédisposition génétique. o Taux de guérison : 75 – 80 %.
Complications : Attention aux effets 2ndR et atteintes d’organes lié aux CT++. Physiopathologie
Traitement : GENERALITES :
Cs d’annonce : 4 temps = Temps médical, temps d’accompagnement soignant, accès aux o Types histologiques :
soins de support, articulation avec la médecine de ville. • Hémopathies malignes : Leucémies et lymphomes.
2ème avis médical systématiquement proposé++. • Tumeurs cérébrales.
Spécificités thérapeutiques : RCP, PPS, multi-disciplinaire, NPO TT. de la douleur++. • Tumeurs embryonnaires : Neuro-blastome, néphro-blastome.
Pose d’un PAC : CT néo-adjuvante. • Sarcomes osseux : Ostéosarcome, sarcome d’Ewing.
Chirurgie d’exérèse si réalisable. • Sarcome des tissus mous : Rhabdomyo-sacorme.
2016-17 1/4
Cancérologie : ITEM 294
Cancers de l’enfant
o 60 % = Tumeurs solides non hématologiques / 40 % = hémopathies malignes. o Examen respiratoire :
o Cas sporadiques++. • Dyspnée par complications du médiastin : Lymphome++.
o < 5 % = Prédisposition génétique : Formes héréditaires du rétinoblastome, Sd. de • Obstruction respiratoire haute, trouble de la déglutition : Tumeur ORL+++.
Li-Fraumeni, Sd. de Beckwit-Wiedemann, T21, neurofibromatoses de types 1 et 2. o Examen ophtalmo :
• Protrusion oculaire = Tumeur orbitaire ou métastase.
• Strabisme = Rétinoblastome.
Clinique o Examen des articulations : Douleurs osseuses localisées ou diffuses, boiterie.
o Examen uro : Dysurie ou difficultés à l’émission des selles = Tumeurs AP.
INTERROGATOIRE : o Situations d’urgence :
o Terrain : ATCD personnels et familiaux, Sd. de prédisposition génétique, carnet de • Dyspnée asphyxiante.
santé, courbe de croissance, poids / taille. • HTICB rapide + signes neuro-végétatifs, convulsion.
o Anamnèse : Symptôme d’allure banale persistant++. • Pancytopénie, CIVD.
o Signes fonctionnels : Pauvre+++, asthénie isolée, perte d’appétit, amaigrissement, • Fracture osseuse pathologique.
mauvaise prise staturo-pondérale chez le jeune enfant, infections répétées, • Hyper-calcémie.
céphalées persistantes, douleurs abdominales, douleurs des Mb, prurit. • Hémorragie intra-abdominale.
EXAMEN CLINIQUE :
o Constantes : FC, FR, Sat, Poids, taille, courbe de croissance++. Formes cliniques
o Examen complet.
o Signes directs de tumeur :
• Masse abdominale : LAL (CF. HEMATOLOGIE)
Intra-péritonéale : Burkitt, hépatoblastome.
Rétro-péritonéale : Néphro-blastome, neuro-blastome.
Abdomino-pelvienne : Tumeur germinale maligne, neuro-blastome,
NEUROBLASTOME :
sarcome.
GENERALITES :
• ADP froides : Dures, pas d’inflammation, indolores : Hémopathies.
o Tumeur solide extra-crânienne la + fréquente chez l’enfant > 5 ans.
• Tuméfaction des Mb : Sarcomes des tissus mou ou osseux.
o Développement à partir de cellules du SN Sympathique.
• Masse périorificielle / intra-orificielle et saignement : Rhabdo-
o 9 % des K de l’enfant.
myosarcome, tumeur germinale vaginale.
o 1 / 1000 naissances, 130-150 nouveaux cas / an.
• Reflet blanc pupillaire : Rétino-blastome.
• Augmentation d’une bourse : Tumeur germinale maligne, rhabdo- DIAGNOSTIQUE :
myosarcome, lymphome. o Clinique :
• Hématurie : Néphroblastome. • Très variable++.
o Examen neurologique :
• Manifestations en lien avec la tumeur primitive :
• Hyper-tension intra-cranienne, troubles déficitaires : Tumeur cérébrale. Tumeur surrénale ou GG sympathique abdomen : HTA, masse
• Complications médullaire : Neuroblastome, tumeurs médullaires, tumeurs abdominale, douleurs abdo.
os. Tumeur le long de la colonne vertébrale : Signes neurologiques,
complication médullaire.
2016-17 2/4
Cancérologie : ITEM 294
Cancers de l’enfant
• Manifestations en lien avec un Sd. paranéoplasique : DIAGNOSTIQUE :
Sd. opsomyoclonique = Mouvements saccadés des yeux. o Clinique :
Diarrhée (sécrétion VIP). • Masse abdominale++.
• Manifestations en lien avec des métastases : • Douleurs abdo, HTA, Hématurie.
Enfant : Envahissement ostéo-médullaire avec asthénie et douleurs • Signes respiratoires si envahissement 2ndR.
osseuses, hématome périorbitaire bilatéral. o PCl :
NRS : HMG majeure, Sd. de Pepper, envahissement CS et nodules • Dosage des catécholamines urinaires sur 24h : RAS.
bleutés dans le derme. • Echographie-TDM abdominal.
o PCl : • Biopsie tumorale : Uniquement si présentation atypique++.
• Dosage des catécholamines urinaires sur 24h : Dopamine et dérivés = VMA
et HVA + créatininurie Élevé si neuroblastome sécrétant. TRAITEMENT :
• Echographie, TDM-IRM. o PPS-RCP.
• Scintigraphie au MIBG. o CT première 4 à 6 semaines : Vincristine et actinomyosine.
• Bilan médullaire. o Puis néphrectomie totale++.
• Analyse histo sur fragment tumoral : PCT-biopsie PC ou biopsie o Post op selon le stade.
chirurgicale. o Facteurs pronostiques : Type histologique, stade d’extension tumorale.
o Surveillance au long cours.
TRAITEMENT :
o PPS, RCP.
o Chirurgie d’exérèse seule si localisée. Examens complémentaires
o Si inopérable : Cure de CT.
o Si métastase et enfant > 1 an : CT d’induction + CT haute dose puis réinjection de o Après contact avec un centre de référence en onco-péd++.
cellules souches autologues + chir d’exérèse + irradiation locale puis TT. o Positif :
d’entretien. • Bilan de débrouillage :
o Pronostic : Excellent si localisé, moins bon si forme avancée. NFS-P.
o Facteurs pronostiques : Age, classification INRG, marqueurs biologiques. Ionograme sanguin, Urée, Créat.
o Surveillance au long cours. BHC.
Calcémie.
NEPHROBLASTOME LDH.
• Bilans spécifiques :
GENERALITES : Marqueurs tumoraux :
o Tumeur rénale maligne la + fréquente de l’enfant. → α-foetoprotéine : Tumeurs germinales malignes, hépato-
o Développement à partir de tissu embryonnaire rénal. blastome.
o 8 % des K de l’enfant. 1 / 10 000 naissances, 100-120 nouveaux cas / an. → β-HCG : Tumeurs germinales malignes.
o Enfants 6 mois à 5 ans++. → Catécholamines urinaires : Neuro-blastome, néprho-
o Sd. malformatif dans 10 % des cas. blastome.
2016-17 3/4
Cancérologie : ITEM 294
Cancers de l’enfant
Imagerie : Traitement
→ Radio Thx, Radios osseuses, ASP.
→ Echographie ± Doppler : Position intra ou rétro-péritonéale CAS D’ANNONCE :
d’une tumeur abdominale, exploration des lésions cervicales, o Plan cancer, loi du 4 Mars 2002.
des Mb, des parois. o Information claire, loyale et appropriée, délivrée de manière progressive, lieu
→ TDM, IRM cérébrale, scintigraphie au Tc, ou au MIBG, TEP de confidentialité, adaptée à l’enfant.
TDM. o Alliance thérapeutique.
Examens anapath : o Recours à un 2ème avis médical systématiquement proposé++.
→ Cytologie : Myélogramme, ponction ganglionnaire ou o 4 temps :
tumorale. • Temps médical : annonce du dg et du CR de la RCP + PPS ;
→ Histologiques : PCT biopsie. • Temps d’accompagnement soignant : précision des modalités de ttt,
identification des besoins d’accompagnement social et psychologique ;
• Accès aux soins de support ;
Complications • Articulation avec la médecine de ville : MT++
2016-17 4/4
Pédiatrie : ITEM 340
Malaise grave du nourrisson et mort subite
2016-17 1/6
Pédiatrie : ITEM 340
Malaise grave du nourrisson et mort subite
2016-17 2/6
Pédiatrie : ITEM 340
Malaise grave du nourrisson et mort subite
2016-17 3/6
Pédiatrie : ITEM 340
Malaise grave du nourrisson et mort subite
Epidémiologie
EXAMEN PHYSIQUE :
o Gestes de réanimation si ACR supposé récent : Médecin du 15 contacté, véhicule
o 0,5–1/1 000 naissances = 200 décès / an en France.
++ médicalisé envoyé sur le lieu.
o Concerne les NRS de 2-4 mois .
o Examen physique de l’enfant : Complètement déshabillé, le plus précoce
o Facteurs de risque : ++
possible :
• ATCD : PM, RCIU, pathologie neurologique et respiratoire, maladie
• Constantes : T° rectale.
héréditaire.
• Tension des fontanelles.
• Terrain : < 6 mois, sexe masculin, tabagisme parental.
• Recherche de signe de déshydratation, de dénutrition sévère.
• Circonstances : Hiver, couchage en décubitus ventral, lieu surchauffé,
couchage dans le même lit que les parents. • Aspect du siège, coloration des téguments, étendue de la rigidité.
• Traces cutanées, examen des muqueuses.
• Contexte social : Mère jeune, grossesse non suivie, milieu défavorisé.
o Tout MIN doit être explorés pour rechercher les causes du décès à Centre de
référence MIN.
o Les parents doivent en être informé, si refus à Case « obstacle médico-légale »
Physiopathologie cochée sur le certificat de décès à Enquête judiciaire.
o Mort subite du NRS = Mort inattendue du NRS.
o MIN = Mort survenue brutalement chez un NRS, sans aucun ATCD connus ayant pu
AU CENTRE DE RÉFÉRENCE MNI :
être responsables de cet événement.
INTERROGATOIRE : DISCUSSION AVEC LES PARENTS
o Si pas d’étiologie retrouvée à MIN inexpliquée. +++
o Accueil des parents .
o Complément de l’anamnèse recueillie sur la fiche d’intervention :
• ATCD personnels et familiaux.
Clinique • Suivi de grossesse, contact et suivi avec le MT.
• Habitudes de sommeil, conditions de garde, contage infectieux,
SUR LES LIEUX DU DÉCÈS : alimentation.
EXAMEN PHYSIQUE :
INTERROGATOIRE : DISCUSSION AVEC LES PARENTS : o Examen physique complet à nouveau réaliser :
+++
o Annonce du décès aux parents : Avec tact et empathie . • Constantes : T° rectale.
o Si les parents ne sont pas sur place : Contact téléphonique, en précisant le • Évaluation de la morphologie.
caractère grave, sans annoncer la mort par téléphone. • Aspect des téguments.
o Remplissage de la fiche d’intervention : • Inspection de la cavité buccale et des voies ORL.
• Info sur le NRS : Carnet de santé, ordonnances récentes, examen physique. • Palpation du foie et de la rate.
• Info sur l’environnement : Configuration de la pièce, literie, tabagisme • FO.
parental, T°, médicaments. LES PLUS FREQUENTES :
• Circonstances du décès : Heure du dernier repas, rejet, sommeil et position o Infections respiratoires apnéisantes hivernales : Coqueluche, bronchiolite…
de couchage. o Hyper-thermie.
o RGO compliqué.
o Hyper-réactivité vagale.
2016-17 4/6
Pédiatrie : ITEM 340
Malaise grave du nourrisson et mort subite
2016-17 5/6
Pédiatrie : ITEM 340
Malaise grave du nourrisson et mort subite
+++
MESURES PREVENTIVES . Mon mémento
o Coucher l’enfant en décubitus dorsal seul.
o
o Utiliser un berceau rigide, avec un matelas ferme, sans oreiller, ni couette, ni
couverture.
o
o De pas sur couvrir l’enfant, maintenir la T° de la chambre à 19°C.
o Proscrire le tabagisme familial.
o
Surveillance o
++
o Suivi des parents au long cours . o
o Médecin référent du centre.
o Associations de parents. o
+++
o Si grossesse ultérieure : Rassurer .
o
o
o
o
o
o
2016-17 6/6
Pédiatrie : ITEM 341
Convulsion chez le nourrisson et l’enfant
o Diagnostiquer une convulsion chez le nourrisson et chez l’enfant. Si récidive aux urgences ou persistante de la crise : LVAS, PLS, monitoring,
o Identifier les situations d’urgence et planifier leur prise en charge. Diazépam IR si > 5 min, si échec à 10 min : Clonazépam IV, si échec : Phénitoine ou
Recommandations : phénobarbital.
++
o Collège national des Pédiatres Universitaires - 6ème édition Si crise fébrile : Rassurer les parents Tt. symptomatique de la fièvre, si récidive >
5 min au domicile : Éducation parents à Clonazépam IR ± secours si échec.
NOTIONS CLÉS Surveillance : Aux urgences : Constantes + Examen neuro régulier, puis selon
l’évolution.
Physiopath : Convulsions = Manifestations motrices d’une crise épileptique,
décharge synchrone d’une population de neurones.
/!\ Dans cette fiche :
Convulsions occasionnelles VS convulsions récidivantes = Épilepsie maladie.
HSD = Hématome sous-dural.
LVAS = Libération des voies aériennes supérieures.
+++
Clinique : Interrogatoire parents : Rechercher des ATCD personnels et familiaux, SDG = Signe de gravité.
vaccination, carnet de santé, épisode fébrile récent, développement PM, voyage EME = État de mal épileptique.
récent, maltraitance.
Examen physique : Faire le DG positif de la crise : Crise TCC, constantes, examen
++
neurologique à la recherche de troubles neurologique ou trouble de la
conscience, examen cardio-pulmonaire, examen des téguments, examens des
tympans, aires ganglionnaires, recherche de signes de maltraitance, palpation Evolution
+++
abdominale et recherche de SDG
+++
o Selon l’étiologie .
Etiologies : Les plus fréquentes et occasionnelles : Fébriles : crise fébrile, o Si crise fébrile : Risque de récidive dans 20-30 % cas.
++
Méningite, ME aigues / non fébriles : HSD .
++
Récidivantes : Epilepsie du NRS .
Epidémiologie
Paraclinique : À visée étiologique.
Si crise fébrile simple : aucun examen. +++
o Convulsions chez le NRS : Occasionnelle .
Si crise fébrile complexe : NFS-CRP, BU, Hémocc, PL, Radio Thx.
o Crise fébrile = Étiologie la plus fréquente : Prévalence 3-5 %.
PL : Si convulsions fébriles chez un NRS < 1an / si tableau clinique de ME à tout
âge.
FACTEURS DE RISQUE :
Glycémie, Ionno sanguin, calcémie.
o De la cries fébrile :
EEG dans les 48h si : Convulsions non fébriles/ suspicion de ME.
• Age < 1 an.
Imagerie cérébrale avant la PL si : Signes neuro focaux / trouble de la conscience
persistant / contexte évocateur de maltraitance. • ATCD familiaux de crises fébriles ou épilepsie.
o De survenue d’une épilepsie ultérieure :
Diagnostics différentiels : Frissons, trémulations, myoclonies d’endormissement, • Caractère complexe d’une crise fébrile.
spasmes du sanglot, syncopes vagales convulsivantes, mouvements anormaux. • Anomalie neuro-développementale pré-existante.
• ATCD familiaux d’épilepsie.
2016-17 1/4
Pédiatrie : ITEM 341
Convulsion chez le nourrisson et l’enfant
2016-17 2/4
Pédiatrie : ITEM 341
Convulsion chez le nourrisson et l’enfant
2016-17 3/4
Pédiatrie : ITEM 341
Convulsion chez le nourrisson et l’enfant
2016-17 4/4
Pédiatrie : ITEM 360
Fractures chez l’enfant
Objectif CNG : Généralités
o Connaître le diagnostic, les complications et les principes du traitement des
fractures de l’enfant. o Croissance de l’enfant :
o Connaître les caractères spécifiques et les complications des fractures du coude et • En longueur par le cartilage de croissance :
de la cheville de l’enfant et de l’adolescent. Situé entre la métaphyse et l’épiphyse.
Recommandations : D’autant + actif qu’il est situé « près des genoux, loin du coude ».
o Collège national des Pédiatres Universitaires - 6ème édition • En largeur par le périoste :
Capacité à constituer rapidement un cal osseux et permettre le
NOTIONS CLÉS remodelage osseux.
Généralités : o Certaines fractures sont spécifiques à l’enfant :
Cartilage de croissance, périoste, fractures spécifiques de l’enfant. • Fractures sous-périostées.
• Fractures en bois vert.
Clinique : • Fractures en motte de beurre.
Côté dominant, circonstances du traumatisme, mécanisme lésionnel, douleur- • Déformations plastiques.
impotence-déformation, complications immédiates+++. • Décollements épiphysaires : Surviennent au niveau du cartilage de
croissance Classification de Salter et Harris.
Etiologies: • Arrachement apophysaires.
(Poly)Traumatisme, fragilité osseuse constitutionnelle, fractures pathologiques,
Sd. de Silverman.
Clinique
Paraclinique :
Radio F+P Fractures sous-périostée, en bois vert, en motte de beurre,
INTERROGATOIRE
déformations plastiques, décollements épiphysaires, arrachement.
o Caractéristiques de l’enfant :
• Âge, ATCD orthopédiques.
Complications :
Immédiates (Peau, pouls, nerfs). • Côté dominant.
2ndR (Déplacement 2ndR, Sd. des Loges-Volkmann). • Statut vaccinal.
Tardives (Inégalité/Pont d’épiphysiodèse/Cal vicieux). o Circonstances du traumatisme :
• Mécanisme lésionnel.
Traitement : • Contexte (accident, sport).
Douleur+++, surtout orthopédique+++. • Facteurs de risque de maltraitance.
2016-17 1/6
Pédiatrie : ITEM 360
Fractures chez l’enfant
o Signes locaux : Examens complémentaires
• Douleur à la palpation.
• Œdème, ecchymose. BILAN D’IMAGERIE
o Complications immédiates : o Clichés radiographiques avec incidence Face + Profil :
• Ouverture cutanée, anomalies vasculo-nerveuses. • Centrés sur les zones douloureuses.
• Englobant les articulations sus- et sous-jacentes.
• Signes directs :
Etiologie Trait de fracture.
Déplacement.
CIRCONSTANCES HABITUELLES • Signes indirects :
o Traumatismes : Refoulement des liserés graisseux péri-articulaire (hémarthrose).
• Activités sportives de récréation. Modification des rapports articulaires habituels.
• Accidents domestiques. Œdème des parties molles.
o Poly-traumatismes : Rares.
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE PROPRE A L’ENFANT
CIRCONSTANCES PARTICULIERES
o Fragilité osseuse constitutionnelle = Maladie de Lobstein :
• Fractures le plus souvent diaphysaires.
• Signes évocateurs :
Caractère familial.
Sclérotique bleue. Fracture sous-périostée :
Fractures répétées pour des traumatismes minimes. Fracture de l’os mais intégrité du périoste.
o Fractures pathologiques : Source : SOFOP
• Sur lésion kystique :
Kyste osseux essentiel, kyste anévrismal.
• Sur lésion lytique :
Ostéosarcome, sarcome d’Ewing.
Métastases de neuroblastome ou néphroblastome.
o Syndrome de Silverman (= Maltraitance+++) :
• A évoquer systématiquement devant un très jeune enfant.
• Radiologiquement : Fracture en bois vert :
Lésions osseuses, fractures multiples d’âges différents. Rupture de l’os (corticale et périoste) dans le versant
Cal osseux. convexe de l’incurvation.
Arrachement métaphysaires, décollement périostés. Mais persistance d’une continuité corticale / périoste
dans la concavité.
Source : Université Paris Descartes
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Pédiatrie : ITEM 360
Fractures chez l’enfant
Complications
o Déformation plastique : Incurvation pathologique sans rupture corticale.
o Fracture en motte de beurre :
IMMEDIATES
• Tassement épiphysaire par impaction de la diaphyse. o Ouverture cutanée.
o Lésions vasculo-nerveuses.
SECONDAIRES
o Déplacement 2ndR sous plâtre.
o Syndrome des loges de Volkmann.
A DISTANCE
o Inégalité de longueur des membres :
• Lié à l’allongement osseux post-fracturaire.
Source : Université Paris Descartes • Lié à une épiphysiodèse.
o Pont d’épiphysiodèse (Salter III, IV, V) :
o Décollement épiphysaire : • Pont central avec arrêt de croissance de l’extrémité atteinte.
• Atteinte du cartilage de croissance. • Pont périphérique avec désaxation.
• Classification de Salter & Harris : o Cal vicieux.
Type I : Décollement épiphysaire pur.
Type II : Décollement associé à une fracture métaphysaire.
Type III : Décollement associé à une fracture épiphysaire. Traitement
Type IV : Décollement associé à une fracture métaphyso-épiphysaire.
Type V : Ecrasement du cartilage de croissance. GENERALITES
o 1ère urgence = Traitement symptomatique de la douleur.
o Le traitement est avant tout orthopédique.
o Le traitement chirurgical est en revanche indispensable en cas :
• De fractures articulaires déplacées.
• D’interruption de la lignée des cellules germinales du cartilage de croissance
(Salter III et IV).
MODALITES THERAPEUTIQUES
o TT. symptomatique :
• Antalgique+++ (IV en cas de TT. chirurgical).
• En cas de Tt. chirurgical : A jeun, consentement parental.
o TT. orthopédique :
• Réduction sous sédation (Aux urgences ou au bloc opératoire).
• Immobilisation par plâtre.
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Fractures chez l’enfant
o TT. chirurgical : I. SPÉCIFICITÉ : FRACTURE DU COUDE
• Fractures ouvertes : Parage plaie + Fixateur externe.
• Fractures non compliquées :
Réduction sous AG.
Ostéo-synthèse. Généralités
Immobilisation.
o Mécanisme : Le plus souvent choc indirect (Chute sur la main).
REMARQUES : o Les lésions dépendent de l’âge, du fait de l’apparition progressive des principaux
o Aucun matériel d’ostéo-synthèse ne doit ponter ou traverser le cartilage de noyaux d’ossification :
croissance Risque d’épiphysiodèse+++. • Condyle externe : 3 ans.
o Pas de TT. anti-coagulant préventif avant la puberté. • Epitrochlée (Epicondyle médial) : 6 ans.
o Pas de kinésithérapie systématique. • Trochlée : 9 ans.
• Epicondyle latéral : 12 ans.
o Type de fracture :
Surveillance • Extra-articulaire = Fractures supra-condyliennes.
• Avulsions de l’épitrochlée (± Luxations du coude associées).
EVOLUTION HABITUELLE • Fractures articulaires = Condyle externe, condyle interne, capitellum.
o Consolidation :
• 45j pour les métaphyses et épiphyses.
• 3 mois pour les diaphyses. Clinique
Remarque : Les fractures de l’épicondyle médial doivent faire rechercher une atteinte du
nerf ulnaire, ainsi qu’une luxation de coude associée+++ ( Réduction en urgence).
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Fractures chez l’enfant
Examens complémentaires • Réduction-ostéo-synthèse à foyer fermé par broche.
• Réduction-ostéo-synthèse à foyer ouvert :
BILAN D’IMAGERIE En cas d’échec de réduction par manœuvres externes.
o Radiographie du coude Face + Profil : En cas de fractures en flexion.
• Après immobilisation dans une attelle (Plutôt en extension). o Immobilisation post-opératoire :
• Plâtre thoraco-brachial.
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE • BABP + Mayo Clinic.
o Les fractures supra-condyliennes peuvent être :
• En extension (choc indirect, déplacement du fragment distal en arrière) et FRACTURES DE L’EPICONDYLE MEDIAL ET DU CONDYLE EXTERNE
sont classées en 4 stades selon Lagrange et Rigault. o Réduction-ostéo-synthèse à foyer ouvert par broche :
• En flexion (déplacement du fragment distal en avant). • Afin de s’assurer de la réduction anatomique.
o Les fractures du condyle externe correspondent à un Salter IV : • Afin de localiser le nerf ulnaire.
• Doivent être réduites anatomiquement.
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Fractures chez l’enfant
Examens complémentaires FRACTURES EXTRA-ARTICULAIRES
o Réduction par manœuvres externes sous anesthésie.
o Suivie d’une immobilisation cruro-pédieuse 6 semaines.
BILAN D’IMAGERIE
o Appui interdit.
o Radiographie de la cheville Face + Profil voire ¾.
o Scanner de cheville.
FRACTURES ARTICULAIRES
o Réduction à ciel ouvert.
SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE
o Suivie d’une ostéo-synthèse par broche ou vis (ne traversant pas le cartilage).
o Classification la plus utile = Celle de Salter et Harris.
o Entité particulière = « Fracture triplane » associant :
Remarque : En cas d’ouverture ou de délabrement cutané, ne pas oublier
• Trait sagittal épiphysaire (équivalent Salter III).
l’antibioprophylaxie et préférer une immobilisation par fixateur externe.
• Trait horizontal dans le cartilage de croissance.
• Trait frontal métaphysaire (équivalent Salter II).
Mon mémento
Complications o
o
PRECOCES
o Ouverture cutanée+++.
o
o Ischémie.
o Syndrome des loges.
o
o Infection.
o Déplacement 2ndR.
o
TARDIVES
o
o Epiphysiodèse+++.
o Arthrose+++ (fracture articulaire mal réduite).
o
o
Traitement = URGENCE
o
DANS UN PREMIER TEMPS
o TT. de la douleur. o
o Immobilisation dans une attelle.
o Sur-élévation de la jambe. o
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