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Le management opérationnel
Chapitre 1 :
Les approches par activité et
processus
Dans l’environnement économique dynamique actuel, l’organisation doit se
révéler souple pour répondre à toutes sortes de défis.
Le Business Process Management (BPM), dit « gestion des processus
métiers » donne cette agilité en lui permettant de contrôler plus directement
ses processus.
L’organisation doit tirer meilleur parti de la technologie (NTIC) afin qu’elle soit
bien plus réactive, et atteindre ainsi ses objectifs.
3.3.3 La qualité du SI
La qualité du SI se définit par cinq attributs de l’information :
▪ Pertinence de l’information : améliore la qualité des décisions; pose un
problème nouveau; ouvre des opportunités…
▪ Fiabilité de l’information : conforme à la réalité (surtout les informations
externes, internet). Certains outils, bien qu’ils soient couteux, rendent
l’information fiable (étude de marché).
▪ Confidentialité de l’information : afin d’assurer sa pérennité face aux
concurrents. Elle peut être imposée par les codes de déontologie.
▪ Rapidité de l’information : l’information est une denrée périssable
(journal quotidien). Une information « hors délai » est sans valeur et
entraîne des coûts (commande non traitée, rupture de stock) (i)
capteurs de l’information; (ii) réseaux de transmission (l’acheminer à
temps et l’aiguiller vers les cibles); (iii) moyens de traitement.
▪ Valeur de l’information : son contenu (i) sélectif (volume d’information
que contient le message); (ii) structurel (degré de synthèse de
l’information); (iii) métrique (précision de l’information) : valeur > coût.
3.3.4 Le tableau de bord : un outil de management prospectif (TBP)
Il fut apparu aux USA dans les années 1950 sous l’influence d’Alfred Sloan.
En 1992, Kaplan R et Norton D ont introduit à la Harvard Business School le
TBP qui s’organise autour de quatre axes équilibrés : (i) Perspective
financière; (ii) Perspective clients; (iii) Processus interne; (iv) Apprentissage
organisationnel.
Le TBP évalue les aspects qualitatifs de la performance de l’E/se et montre
comment peut-on l’améliorer à long terme.
Figure 3 : Tableau de bord
Chapitre 2 :
Les activités principales :
La fonction de production
La considération de la fonction de production a évolué tout au long de
l’histoire du capitalisme :
▪ La révolution fordiste dans les années 1960 : O < D OST + Chaîne
fordiste ▲ Gains de productivité Produits standards avec un cycle de
vie relativement long.
▪ Crise du fordisme dans les années 1970 : O > D Déficit de compétitivité
Différenciation durée de vie plus courte.
▪ Montée d’une demande plus différenciée dans les années 1990 le
client est au centre de la démarche de l’entreprise (Marketing).
▪ Années 2000 : externalisation, localisation, contraintes
environnementales, flux logistiques, spécialisation.
Chapitre 3 :
Les activités principales :
La fonction logistique
L’une des fonction clés du post-fordisme.
En raison « des pressions externes, de la globalisation et de la concurrence,
l'entreprise a dû optimiser la capacité d'ensemble de ses processus, réduire
ses cycles, livrer mieux et plus vite et s'adapter de manière
réactive » (l’ASLOG [association française de logistique]).
Flux
physiques Achat/Appt Production Distribution SAV
Flux d’informations
2.1.2 Acheter
Privilégier le marché : fournisseurs et équipementiers.
Figure 3 : Avantages et inconvénients de la coordination par le marché
Avantages Inconvénients
• Flexibilité (mat 1ères et équipement);
• Bénéficier de l’innovation; • Un pouvoir de négociation dificile à mener;
• Possibilité d’atteindre un niveau satisfaisant • Accroissement des coûts de transaction (contrôle).
d’économies d’échelle.
Chapitre 4 :
Les activités principales :
Les activités de la direction
marketing
Américain d’origine, le marketing est d’invention récente (1950), du moins
dans sa formulation managerielle.
Étymologiquement, le mot marketing dérivé du verbe anglais « to market »
qui veut dire mettre au marché, commercialiser.
Le terme français recommandé, mais peu utilisé = « mercatique » qui vient de
l’italien mercante, marchand. On utilise parfois « marchéage ».
Le marketing s’inscrit dans la lignée de la rhétorique conçue comme l’art de
la persuasion = un moyen d’influence des publics.
▪ La demarche marketing ;
▪ Le plan marchéage : PPDC
1 La marketing, typologie et démarche
1.1 L’évolution du marketing
1.1.1 Le marketing classique ou le marketing de masse indifférencié
▪ Contexte historique : trente glorieuses;
▪ État du marché : O < D ;
▪ Production de masse face à des besoins homogènes.
▪ Un marketing unidirectionnel : de l’E/se vers le client un exercice
d’optimisation dans la bonne tradition économique.
1.1.2 Le marketing segmenté ou individualisé
Deux facteurs poussent à la mutation du marketing classique à partir des
années 1970 :
▪ Contexte historique : Dès les années 1970 (i) Décomposition de la
structure corporative en unités d’affaires; (ii) Globalisation des marchés.
▪ État du marché : O > D ;
▪ Concevoir l'offre d'un produit en fonction de l'analyse des attentes des
consommateurs Connaissance profonde de ses besoins.
1.2 La démarche marketing
Elle consiste à étudier le marché et actionner les leviers d'action mercatique
aux quatre niveaux suivants (PPCD) : produit, prix, communication,
distribution.
Figure 1 : La démarche marketing
Non consommrs
absolus
2.1.3 La méthode de segmentation
Choix des critères appropriés Choix d’une cible pour le produit
Élaboration du mix-produit Mise en œuvre du plan de marchéage
Évaluation de la pertinence de la segmentation.
La segmentation du marché doit être :
▪ Pertinente : objectivité des critères;
▪ Atteignable : que l’on puisse toucher ;
▪ Solvable : les clients ayant les moyens de s’offrir le produit ;
▪ Adaptée aux compétences et à la culture de l’E/se;
▪ Défendable : face la concurrence;
▪ En mesure d’apporter un avantages concurrentiel durable.
2.1.4 La « stratégie de positionnement »
Elle est basée sur la « Perception » subjective de l’offre par le client.
D’où la carte de positionnement : produits et services cartographiés choisir
sa position concurrentielle dissociant ses produits des offres concurrentes.
2.1.5 La recherche d’information sur les marchés
Il faut s’informer avant tout, d’où la nécessité d’un Système d’Information
Mercatique (SIM) : recueil – traitement – stockage Décisions de marketing.
▪ Les informations pertinentes
o Informations inhérentes au client final : Qui? Combien? Où? Quand?
o Informations liées aux prescripteurs et aux leaders d’opinion.
o Informations concernant les produits directement concurrentiels,
complémentaires et substituables.
▪ Les différentes sources d’information
o Sources internes : financières, humaines, commerciales, techniques…
o Sources externes : en provenance de l’environnement Veilles.
o Sources documentaires ou secondaires : d’autres organisations.
2.1.6 L’étude de marché
L’ensemble des travaux permettant de recueillir toutes les informations
pertinentes sur les possibilités de vente d’un produit.
▪ Études quantitatives : Quelle est l’ampleur du marché? (Figure 3)
Informations recherchées Méthodes utilisées
Qui ? ▪ Sondages : enquêtes spécifiques ou « ad hoc » Interviews par questionnaire :
réponses obtenues sont traitées, puis analysées.
Où ?
▪ Panels : échantillon permanent représentatif d’un univers de consommateurs
Quand ?
ou de distributeur coûts abonnement élevé.
Combien de produits ? ▪ Tests produit : un produit que l’on test à son domicile ou en laboratoire
Quel produit ? Apprécier les réactions des consommateurs sélectionnés à un concept, un
produit, un nom…