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Aux urgences :
évaluer la gravité et conditionner l’enfant
- Contextes particuliers :
. Maltraitance (syndrome de Silvermann)
. Accouchement difficle (fractures obstétricales)
- PAR CONTRE, SI ENFANT STABLE : le conditionnement est généralement réalisé aux urgences.
- Cas de petit enfant (léger et facile à mobiliser) : sous Méopa, pose de l’ attelle pelvi-pédieuse postérieure
- Au retour de la radio :
. Cas du petit enfant : l’ attelle pelvi-pédieuse est suffisamment antalgique pour attendre la décison thérapeutique.
. Cas du grand enfant : poser la « pompe à Morphine » et solliciter l’ interne d’ orthopédie pour mettre en traction
la fracture, au plutôt.
FRACTURES DE LA DIAPHYSE FÉMORA
illustration de la pose d’ une attelle pelvi-pédieuse
Les fractures du col fémoral sont rares chez l’ enfant mais graves par ses complications et séquelles
- autres complications :
la pseudarthose, l’ épiphysiodèse, les cals vicieux
FRACTURE DE L’ EXTRÉMITÉ FÉMORALE PROXIMALE (COL)
CLASSIFICATION DE DELBET
Type I : décollement épiphysaire, Salter 1
II
III
Type III : fracture basicervicale IV
CLASSIFICATION DE DELBET :
risque de nécrose épiphysaire
diminue du type I au type IV.
Delbet II et III :
. Fracture stable, non déplacée du très jeune enfant :
- immobilisation pelvi pédieuse de 6-8 semaines en fonction de l’ âge.
- Contrôle radio à J8 J15 ( J10).
- Cette situation est rare.
. Souvent le traitement est chirurgical car fracture instable et / ou déplacée
- réduction et fixation chirurgicale en percutané (vis ou broches) avec le souci de préserver la physe.
- puis immobilisation pelvi pédieuse ou traction, en fonction de la stabilité et de l’ âge.
Delbet IV :
. Fracture non déplacée : immobilisation pelvi-pédieuse 6-8 semaines selon l’ âge. Contrôle à J8 J15 (J10) .
. Fracture déplacée : réduction et fixation chirurgicale par une vis plaque sans traverser la physe.
En sortie de traitement :
- Reprise de l’ appui autorisé au terme du 3ème mois, seulement après la confirmation d’ une consolidation
radio complète et après absence vérifiée de nécrose ischémique de la tête fémorale par une scinti ou IRM .
- Repos sportif de 6 mois à 1 an.
- Ablation de matériel d’ ostéosynthèse,au moins dans un délais post-opératoire de 1 an .
FRACTURE DE L’ EXTRÉMITÉ FÉMORALE PROXIMALE (COL)
PRINCIPE DE BASE THÉRAPEUTIQUE
- Aux urgences :
. Dose de charge orale de la Morphine puis radio ..
. Au retour de la radio, pose d’ une pompe à Morphine,
en vue de la mise en traction pré-opératoire par l’ ortho
Fractures du 1/3 proximal Fractures du 1/3 moyen : la + fréquente Fractures du 1/3 distal
segment distal vers le haut et en adduction déplacement important les jumeaux tractent le fragment
par les ischio jambiers et les adducteurs avec chevauchement – distal en arrière, menaçant de
raccourcissement comprimer pédicule vasculo-nerveux.
FRACTURES DE LA DIAPHYSE FÉMORALE
Classification en fonction du trait de fracture
- Petit enfant < 6 ans : traitement orthopédique par une immobilisation pelvi- pédieuse
. « d’ emblée » aux urgences après titration orale efficace de la Morphine puis geste sous Méopa
. ou différée pour la réaliser au bloc opératoire sous AG. Dans ce cas, l’ enfant sera soulagée par
le maintien de l’ attelle pelvi-pédieuse postérieure et la pose de la « pompe à Morphine ».
- Dans tous les cas, ne pas méconnaître ni une fracture pathologique ni une maltraitance.
C’ est pourquoi, ces enfants sont souvent hospitalisés le temps de l’ évaluation clinique
et psychosociale, même quand l’ immobilisation a été faite « d’ emblée » aux urgences.
FRACTURES DE LA DIAPHYSE FÉMORALE
conduite thérapeutique de base
- Petit enfant < 6 ans : traitement orthopédique par une immobilisation pelvi- pédieuse
. « d’ emblée » aux urgences après titration orale efficace de la Morphine puis geste sous Méopa
. ou différée pour la réaliser au bloc opératoire sous AG. Dans ce cas, l’ enfant sera soulagée par
le maintien de l’ attelle pelvi-pédieuse postérieure et la pose de la « pompe à Morphine ».
- Dans tous les cas, ne pas méconnaître ni une fracture pathologique ni une maltraitance.
C’ est pourquoi, ces enfants sont souvent hospitalisés le temps de l’ évaluation clinique
et psychosociale, même quand l’ immobilisation a été faite « d’ emblée » aux urgences.
FRACTURES DE LA DIAPHYSE FÉMORALE
conduite thérapeutique de base
En pratique, à l’ arrivée :
. dose de charge Morphine orale + Doliprane + Advil
. et sous Méopa, pose attelle pelvi-pédieuse
Au retour de la radio,
- Soit pose d’ emblée d’ une immobilisation pelvi-pédieuse
( bien soulagé l’ enfant en titrant oralement la Morphine
geste sous Méopa)
- Si l’ immobilisation est différée alors :
. Pose d’ une pompe à Morphine IVSE
. Maintenir l’ attelle pelvi-pédieuse
- cas du grand enfant : préférer la mise en traction à la
pose de l’ attelle pelvi-pédieuse.
FRACTURES DE LA DIAPHYSE FÉMORALE
conduite thérapeutique de base
- Petit enfant < 6 ans : traitement orthopédique par une immobilisation pelvi- pédieuse
. « d’ emblée » aux urgences après titration orale efficace de la Morphine puis geste sous Méopa
. ou différée pour la réaliser au bloc opératoire sous AG. Dans ce cas, l’ enfant sera soulagée par
le maintien de l’ attelle pelvi-pédieuse postérieure et la pose de la « pompe à Morphine ».
- Dans tous les cas, ne pas méconnaître ni une fracture pathologique ni une maltraitance.
C’ est pourquoi, ces enfants sont souvent hospitalisés le temps de l’ évaluation clinique
et psychosociale, même quand l’ immobilisation a été faite « d’ emblée » aux urgences.
FRACTURES DE LA DIAPHYSE FÉMORALE
conduite thérapeutique de base
Grand enfant > 6 ans (âge scolaire) : traitement chirurgical, en 2 temps :
mise en traction puis embrochage centro-médullaire élastique stable (ECMES) au bloc
opératoire sous AG.
ECMES :
- Soins post-opératoires :
- Inspection :
. « gros » genou, oedématié, douloureux et impotent
. en genu flessum antalgique,
. comblement des bourses sous quadricipitales
Salter I
- Fracture-décollement métaphyso-épiphysaire distale fémorale de type Salter 2, stable chez un grand 12 ans.
- En accord avec l’ orthopédiste, une immobilisation cruro-pédieuse « haute » est préférée à l’ immobilisation
pelvi-pédieuse, avec des contrôles radiologiques à J8J15 pour 6 semaines + une radio hors plâtre au décours .
FRACTURES DE L’ EXTRÉMITÉ DISTALE FÉMORALE
Fracture-décollement métaphyso-épiphysaire
distale fémorale emportant un coin métaphysaire,
sans trait épiphysaire
= Salter 2
. Contrôle radio-clinique à 6 semaines pour autoriser l’ appui avec radio hors plâtre
. Suivi régulier par l’ orthopédiste jusqu’ en fin de croissance : les fractures Salter II
de l’ extrémité inférieure fémur étant des fracture à haut risque d’épiphysiodèse
et donc d’ inégalité de longueur des membres inférieurs et de déviation axiale.
Salter 3
trait épiphysaire pur,
sans trait métaphysaire
= Salter III