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ccidents vasculaires
érébraux
Addiction à
l’alcool –
Complications
neurologiques
de l’alcoolisme
Altération aiguë
de la vision
Trouble aigu de
la parole.
Dysphonie
Déficit
neurologique
récent
Déficit moteur
et/ou sensitif
des membres
Compression
médullaire non
traumatique et
syndrome de la
queue de cheval
Radiculalgies et
syndromes
canalaires ––
Neuropathies
périphériques
––
Polyradiculonévrite
aiguë
inflammatoire
(syndrome de
Guillain-Barré)
Myasthénie
Céphalée
inhabituelle
aiguë et
chronique chez
l'adulte et
l'enfant
Migraine,
névralgie du
trijumeau et
algies de la face
Paralysie faciale
Diplopie
Vertige
Sclérose en
plaques
Épilepsies de
l’enfant et de
l’adulte
Maladie de
Parkinson
Mouvements
anormaux
Confusion,
troubles
cognitifs et
démence
Troubles de la
marche et de
l’équilibre -
Troubles de la
marche et de
l’équilibre chez
le sujet âgé
Troubles du
sommeil de
l’enfant et de
l’adulte
Évaluation
clinique et
fonctionnelle
d’un handicap
cognitif
Douleur
Méningites,
méningo-
encéphalites
chez l’adulte et
l’enfant
Infections à
herpès virus du
sujet
immunocompétent
– Infections par
le VIH
Tumeurs
intracrâniennes
Comas non
traumatiques
chez l’adulte
Accidents
vasculaires
cérébraux
Hémorragie
méningée
Malaise, perte
de
connaissance,
crise comitiale
chez l’adulte
Pour comprendre
ites internet
nnexes
jectifs pédagogiques
Diagnostiquer un accident vasculaire
cérébral.
Identifier les situations d'urgence et
planifier leur prise en charge
préhospitalière et hospitalière.
Connaître les principes de la prise en
charge à la phase aiguë de l'AVC
ischémique.
Pour comprendre
Définitions et épidémiologie
Les accidents vasculaires cérébraux
(AVC) sont caractérisés par la survenue
brutale d'un déficit neurologique focal.
Ils affectent environ 150000 patients par
an, un nombre qui a tendance à augmenter
en raison de l'augmentation de la
population et de son vieillissement.
Environ un quart des AVC sont des
récidives survenant chez des patients ayant
un antécédent cérébrovasculaire.
Les AVC peuvent survenir à tout âge, y
compris dans l'enfance, mais, dans 75 %
des cas, il affecte des patients âgés de plus
de 65 ans.
L'âge moyen de survenue d'un AVC est de
73 ans (70 ans pour les hommes et 76 ans
pour les femmes).
L'AVC est une pathologie fréquente et
potentiellement grave qui constitue une
urgence médicale et, parfois, chirurgicale.
Le terme d'AVC regroupe l'ensemble des
pathologies vasculaires cérébrales d'origine
artérielle ou veineuse, à savoir :
les ischémies cérébrales artérielles
(80 %) :
transitoires : accident
ischémique transitoire
(AIT),
constituées : infarctus
cérébraux;
les hémorragies cérébrales, ou
intraparenchymateuses (20 %) ;
les thromboses veineuses
cérébrales (rares).
Environ un quart des hémorragies
cérébrales (5 % de tous les AVC)
correspondent à une hémorragie sous-
arachnoïdienne, dont la prise en charge est
totalement différente (neurochirurgie ou
radiologie interventionnelle) (cf. chapitre
28, item 341, et le référentiel du Collège de
neurochirurgie).
Les AVC représentent :
la première cause de handicap
moteur acquis de l'adulte ;
la première cause de mortalité
pour les femmes et deuxième pour
les hommes après les cancers ;
la deuxième cause de troubles
cognitifs majeurs après la maladie
d'Alzheimer.
L'amélioration du pronostic dépend de la
qualité de la prévention primaire et
secondaire et de la rapidité de prise en
charge diagnostique et thérapeutique à la
phase aiguë.
Physiopathologie
Le fonctionnement cérébral nécessite
un apport sanguin constant en oxygène et
en glucose. En raison de l'absence de
réserve en ces deux substrats, toute
réduction aiguë du flux artériel cérébral
sera responsable d'une souffrance du
parenchyme cérébral situé en aval de
l'occlusion artérielle. La vitesse d'extension
de la zone ischémiée dépendra de la mise
en jeu de systèmes de suppléances
artérielles (collatérales) et de leur qualité
(cf. annexe 27.1). Ainsi, en cas d'infarctus
cérébral, il existe :
une zone centrale, où la nécrose
s'installe immédiatement et qui
sera responsable des séquelles
neurologiques;
une zone périphérique, dite «zone
de pénombre» (figure 27.1), où les
perturbations tissulaires sont
réversibles si le débit sanguin
cérébral est rétabli rapidement
(premières heures), qui est
responsable des symptômes
présentés par le patient ; cette
zone constitue la cible des
traitements d'urgence de
l'ischémie cérébrale.
«déficit neurologique» :
seules les pertes de fonctions
(motricité, sensibilité, vision,
audition, langage...) sont à
prendre en compte,
toute manifestation productive
(clonies, phosphènes, douleurs...)
doit faire remettre en question le
diagnostic;
« focal » : la perte de fonction correspond
à la lésion d'une structure anatomique
cérébrale donnée (cf. corrélations
anatomocliniques en cours de sémiologie) ;
«d'apparition soudaine» :
le plus souvent le déficit
neurologique focal apparaît sans
prodromes et est d'emblée
maximal (symptômes d'intensité
maximale en moins de 2 minutes),
plus rarement, le déficit peut
connaître :
une aggravation rapide sur
quelques minutes
(aggravation en «tache
d'huile» de l'hémorragie
intraparenchymateuse),
des paliers d'aggravation
successifs (sténose
artérielle pré-occlusive),
des fluctuations initiales
(lacune),
des fluctuations initiales
(lacune),
le déficit peut rester stable ou
s'améliorer progressivement.
ritoire profond
Syndrome thalamique :
troubles sensitifs à tous les modes
de l'hémicorps controlatéral ;
parfois douleurs
neuropathiques intenses (jusqu'à
l'hyperpathie) de l'hémicorps
controlatéral d'apparition subaiguë
ou chronique;
rarement, mouvements anormaux
de la main.
En cas d'atteinte bilatérale et complète :
cécité corticale et troubles amnésiques
(syndrome de Korsakoff par atteinte
bilatérale de la face interne des lobes
temporaux).