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Modèle Quantique
(ou Ondulatoire) de la
Liaison Chimique
I- RAPPELS SUR LE MODÈLE QUANTIQUE
DE L’ATOME
Yn,l,m
La fonction d'onde par elle-même n'a pas de
signification physique, en revanche la valeur de son
carré en un point de l'espace détermine la probabilité
de présence dp de l'électron dans un volume dV
autour de ce point :
dp = Y2 dV
Les fonctions d’onde Y sont donc des êtres
mathématiques qui permettent de représenter les
zones de forte densité électronique (appelées
« orbitales ») associées à chaque triplet n, l, et m.
EXPRESSIONS DES PREMIÈRES FONCTIONS D'ONDE
Y (ORBITALES ATOMIQUES) POUR L'ATOME
D'HYDROGÈNE :
Orbitale 1 s
n = 1, l = 0 , m = 0 :
Y 1s (r, j , q ) = 1/ p (Z/a0)3/2 exp (- Z r / a0)
Orbitale 2 s
n = 2, l = 0 , m = 0
Y 2s (r, j , q ) = 1/4 2p (Z/a0)3/2 exp ( 2 - ( Z r / a0))
Orbitale 2pz
n = 2, l = 1 , m = 0
Y 2pz (r, j , q ) = 1/4 2p (Z/a0)3/2 (Z r / a0) exp ( - Z r / 2a0) cos q
Orbitale 2px
n = 2, l = 1 , m = 1
Y 2px (r, j , q ) = 1/4 2p (Z/a0)3/2 (Z r / a0) exp ( - Z r / 2a0) sin q cos j
Orbitale 2py
n = 2, l = 1 , m = -1
Y 2py (r, j , q ) = 1/4 2p (Z/a0)3/2 (Z r / a0) exp ( - Z r / 2a0) sin q sin j
REPRÉSENTATION DES ORBITALES ATOMIQUES
(DENSITÉS ÉLECTRONIQUES Y2) :
Orbitales s
Orbitales p
Orbitales d
Orbitales f
z(x2-y2)
A chaque fonction d’onde Yn,l,m est associée une
énergie potentielle E que l’électron associé acquiert.
2) Règle de Hund ;
ra rb
rab
Noyau Ha Noyau Hb
Y = c1ja + c2jb
Y+ = c1(ja + jb)
Y- = c1(ja - jb)
Les fonctions d’ondes Y+ et Y- sont normées :
Y+ = N+ (ja + jb)
On peut les écrire sous la forme:
Y- = N- (ja - jb)
= N+2 [ 1 + 1 + 2S ]=1
S est : 0 ‹ S ‹ 1
S est considéré grand si : S › 0,3
On trouve : N+ = 1
2(1S)
1
De même on trouve : N- =
2(1S)
et Y- =
1 (j - j )
a b
2
D’autre part , vérifions l’orthogonalité de Y+ et Y- :
= 1 [1–S+S–1] = 0
2 1S2
Y +2 = 1 [ j 2 + j 2 + 2j . j ] Or 1s K.e-r/a0
2(1S) a b a b
j a2 j b2
ja. jb
d = ra+rb
Ha Hb
Surfaces isoélectroniques :
Eo
+ + +
Ha Hb Ha Hb
+
Ha Hb
- j a. j b
Surfaces isoélectroniques :
Plan nodal
Par définition on a :
espace Y-*HY-d
E0
E- = = E0 -
1 S
espace Y-*.Y-d
+ - + -
+
Ha Hb Ha Hb
1s 1s
*1s *1s
1s 1s
H2 H2+ He2+
N : 1 1/2 1/2
d(Å) : 0 ,74 1,06 1,08
Ediss( kJ/mol) : 432 256 251
Si Xi Yi Zi
+ + +
+
A1 A2 A1 A2
S1 S2 S
S = C11.S1 + C12.S2
- Recouvrement : OA s - OA p
- + + - +
A1 A2 A1 A2
Z1 S2 sz
SZ = C21.Z1 + C22.S2
- Recouvrement : OA p - OA p
- + +A - - + -
A1 2 A1 A2
Z1 - Z2 Z
Z = C31.Z1 - C32.Z2
Remarques
+
npx1 npx2
p 1x
- Pour les py :
p 2z*
p*npy
+
npz1 npz2
p 1z
npy1 npy2
pnpy
Expression mathématique des :
- OM liantes p :
px = C’11.X1 + C’12.X2
py = C’21.Y1 + C’22.Y2
- OM antiliantes p* :
- -
*z
p *x p *y
px py pz px py pz
px py
z
Remarque :
Les atomes Li et Be possèdent les structures 1s2 2s1 et
1s2 2s2 respectivement. Pour simplifier (on néglige
l’interaction sp) on pourrait dire que seules les OA 2s
participeront aux liaisons. On obtient donc un cas
similaire à He2. La molécule Be2 ne pourra donc pas
exister.
Interactions entre les orbitales atomiques s et p :
Les orbitales s et p ont des énergies différentes,
une règle générale veut que seules des orbitales
atomiques d'énergies proches puissent interagir entre
elles pour former des orbitales moléculaires. Il
existera donc des interactions ss, des interactions pp
et éventuellement des interactions sp (en fait spz). Ces
interactions mixtes sp n'interviendrons que si l'écart
E O O2 O
*2pz
p *2py p *2px
2pz
*2s
2s 2s
2s
C.E. de O2 : (s)2(s*)2(z)2(px,py)4(px*,py*)2
1
N = 2 (8 – 4) = 2 (1 et 1p)
- La molécule de diazote N2
*2pz
p *2py p *2px
p2py p 2px
*2s
2s 2s
2s
Remarque :
Les molécules ou ions qui possèdent des électrons célibataires sont
appelés paramagnétiques et celles qui n’en possèdent pas sont dits
diamagnétiques.
Attraction to the magnetic field Paramagnetism
Dans ce cas on a :
+ + + + -
Li H H Li
SH + SLi SH – Zli
Diagramme d’énergie des OM de LiH :
Li LiH H
*z
*s
2px 2py 2pz 2px 2py
2s
1s
C.E. de LiH : ()2 N = 1 (2 - 0) = 1 (1)
2
Remarque: par convention on met l’atome le plus
électronégatif à droite.
Remarque : On rencontre quelquefois un diagramme
d’énergie simplifié pour LiH càd sans interactions s-p
(sans z*) :
Li LiH H
*
2s
1s
ii) La molécule HF
1 H : 1s1 , (H) = 2,20. et E1s (H) = - 13,6 eV
F : [He] 2s 22p5 ,(F) = 3,98 , E2p (F) = - 18,7 eV
9
2 O.A. SH + ZF 2 O.M. et * :
= C11.SH – C12. ZF avec C12 C11
* = C21.SH + C22. ZF avec C21 C22
+ + -
H F
1s
2s 2s
H HF F
iii) La molécule CO
2 2
6C : [He] 2s 2p et (C) = 2,55 et interaction s-p
2
8O : [He] 2s 2p
4 et (O) = 3,44
E C CO O
z*
px* py*
2px 2py 2pz
s*
2px 2py 2pz
2s px py
z
2so 2s
C.E. de CO : (2sO)2(z)2(px,py)4(s*)2 1 (6-2) = 2 (2p)
N= 2
Remarque : La aussi, on rencontre quelquefois un
diagramme d’énergie simplifié pour CO càd sans
orbitale s*
II.4. MOLÉCULES HÉTÉRO-NUCLÉAIRES TYPE AB2
H2 Be H1 H2 Be H1
Be BeH2 2xH
E
z*
s*
2px 2py 2pz 2px 2py
2s
1s 1s
z
s