Vous êtes sur la page 1sur 21

Chapitre I questions

I- Droit commun des sociétés

Question 1 : Quelles sont les insuffisances des entreprises individuelles en termes de


ressources économiques et financières ?

Question 2 : Quel est le problème de la responsabilité de l'entrepreneur individuel par


rapport aux dettes de son entreprise ?

Question 3 : Comment la situation sociale de l'entrepreneur individuel se compare-t-elle à


celle d'un salarié en termes de prestations sociales ?

Question 4 : Pourquoi les fiscalistes peuvent-ils intervenir dans le patrimoine civil de


l'entrepreneur individuel ?

B) L'intérêt du regroupement des hommes et des capitaux

Question 5 : Comment définissez-vous une société selon l'article 1832 du code civil ?

Question 6 : Quels sont les avantages du regroupement des individus en sociétés ?

Question 7 : Pourquoi les pouvoirs publics ont-ils favorisé les sociétés en offrant des
avantages fiscaux ?

C) Dangers des sociétés

Question 8 : Quels sont les dangers liés au développement des sociétés ?

Question 9 : Comment les pouvoirs publics ont-ils réagi face aux dangers des sociétés ?
Correction CHAPITRE I

I- Droit commun des sociétés

Question 1 : Quelles sont les insuffisances des entreprises individuelles en termes de


ressources économiques et financières ?

Réponse Les entreprises individuelles ont des ressources limitées sur le plan économique et
financier, car un seul individu a moins de moyens d'action que s'il s'associe à d'autres.
Exploiter une entreprise de grande envergure avec les ressources d'une seule personne peut
s'avérer insuffisant.

Question 2 : Quel est le problème de la responsabilité de l'entrepreneur individuel par


rapport aux dettes de son entreprise ?

Dans une entreprise individuelle, il y a une confusion entre le patrimoine de l'entreprise et


celui de l'entrepreneur. La responsabilité de l'entrepreneur est illimitée, ce qui signifie que
ses biens personnels peuvent être saisis pour les dettes de l'entreprise.

Question 3 : Comment la situation sociale de l'entrepreneur individuel se compare-t-elle à


celle d'un salarié en termes de prestations sociales ?

La situation sociale de l'entrepreneur individuel est souvent moins favorable que celle d'un
salarié en termes de sécurité sociale, d'allocations familiales et d'assurance vieillesse. Les
prestations qu'il peut recevoir sont généralement moindres, alors qu'il supporte des
cotisations plus élevées.

Question 4 : Pourquoi les fiscalistes peuvent-ils intervenir dans le patrimoine civil de


l'entrepreneur individuel ?

Les fiscalistes peuvent intervenir dans le patrimoine civil de l'entrepreneur individuel en


raison de l'absence de séparation entre son patrimoine personnel et celui de l'entreprise
individuelle. Cela peut entraîner des implications fiscales sur les biens personnels de
l'entrepreneur.

B) L'intérêt du regroupement des hommes et des capitaux

Question 5 : Comment définissez-vous une société selon l'article 1832 du code civil ?

Selon l'article 1832 du code civil, une société est définie comme « un contrat par lequel deux
ou plusieurs personnes conviennent de mettre quelque chose en commun en vue de
partager le bénéfice qui pourra en résulter. »

Question 6 : Quels sont les avantages du regroupement des individus en sociétés ?


Le regroupement des individus en sociétés permet de mobiliser plus de capitaux, de
favoriser le développement des entreprises, d'accéder à des avantages fiscaux, et de drainer
l'épargne publique pour soutenir le développement économique.

Question 7 : Pourquoi les pouvoirs publics ont-ils favorisé les sociétés en offrant des
avantages fiscaux ?

Les pouvoirs publics ont favorisé les sociétés en offrant des avantages fiscaux en raison de
leur importance pour l'économie. Les sociétés ont permis de regrouper des capitaux et de
drainer l'épargne publique, ce qui a contribué au développement économique. Les
avantages fiscaux ont encouragé ce mouvement.

C) Dangers des sociétés

Question 8 : Quels sont les dangers liés au développement des sociétés ?

Les dangers liés au développement des sociétés incluent le risque pour les apporteurs de
capitaux, les créanciers, les salariés, et l'État. Les apporteurs de capitaux peuvent confier
leur argent à des personnes incompétentes, les créanciers peuvent faire face à l'insolvabilité
des sociétés, les salariés peuvent subir des licenciements injustifiés, et quelques opérateurs
économiques puissants peuvent influencer les dirigeants.

Question 9 : Comment les pouvoirs publics ont-ils réagi face aux dangers des sociétés ?

Face aux dangers des sociétés, les pouvoirs publics ont évolué d'une réglementation limitée
à une réglementation de plus en plus contraignante. Cette évolution s'est faite
progressivement, avec des lois et des décrets visant à réguler le fonctionnement des
sociétés, notamment des sociétés par actions. Un code de commerce a été promulgué en
1807, mais il est rapidement apparu insuffisant et a fait l'objet de réformes ultérieures.
CHAPITRE II questions

I- Contrôle des contrats d'assurances

Question 1 : Pourquoi le contrat d'assurance est soumis à une réglementation spéciale


malgré sa complexité ?

Question 2 : En quoi l'assuré se trouve-t-il en position d'infériorité par rapport à l'assureur ?

Question 3 : Pourquoi le pouvoir judiciaire n'est-il pas une solution satisfaisante pour
contrôler les contrats d'assurance ?

Question 4 : Quelle est l'entité administrative chargée de contrôler les contrats d'assurance
au regard des dispositions du code des assurances ?

II- Contrôle de la solvabilité des entreprises d'assurances

Question 5 : Pourquoi est-il nécessaire de contrôler la solvabilité des entreprises


d'assurances ?

Question 6 : Quels sont les risques encourus par les assurés en raison de l'inversion du cycle
de production de l'assurance ?

Question 7 : Quel est le rôle de la Commission Régionale de Contrôle des Assurances (CRCA)
en ce qui concerne le contrôle de solvabilité des entreprises d'assurances ?

Question 8 : Quels sont les intérêts protégés par le contrôle permanent de la solvabilité des
entreprises d'assurances au cours du temps ?

Question 9 : Avant 1938, quelles étaient les limites du contrôle des entreprises d'assurances
?
Correction chapitre II

I- Contrôle des contrats d'assurances

Réponse 1 : Le contrat d'assurance est soumis à une réglementation spéciale en raison de sa


complexité et du déséquilibre entre l'assuré et l'assureur, tant sur le plan juridique que
financier. Cette réglementation vise à protéger les assurés et bénéficiaires des contrats
d'assurance.

Réponse 2 : L'assuré se trouve en position d'infériorité par rapport à l'assureur en raison de


la complexité des contrats d'assurance, de son manque de connaissance du fonctionnement
du système judiciaire, et des coûts élevés associés aux procédures judiciaires.

Réponse 3 : Le pouvoir judiciaire n'est une solution satisfaisante pour contrôler les contrats
d'assurance, car il suppose une plainte de la victime en cas d'irrégularité. Cela placerait les
victimes en infériorité par rapport aux assureurs en raison de leur méconnaissance du
système judiciaire et des coûts des procédures judiciaires.

Réponse 4 : L'organe administratif chargé de contrôler les contrats d'assurance au regard


des dispositions du code des assurances est la Direction Nationale des Assurances (DNA). La
DNA examine les contrats d'assurance, y compris les contrats d'adhésion complexes, pour
s'assurer de leur conformité avec les dispositions légales.

II- Contrôle de la solvabilité des entreprises d'assurances

Réponse 5 : Il est nécessaire de contrôler la solvabilité des entreprises d'assurances pour


garantir que les promesses faites aux assurés puissent être tenues à tout moment. Ce
contrôle vise à éviter que les primes payées ne soient détournées de leur destination
normale (le paiement des sinistres) et à empêcher que les tarifs ne soient fixés à un niveau
insuffisant, compromettant l'équilibre financier des assureurs.

Réponse 6 : Les risques encourus par les assurés en raison de l'inversion du cycle de
production de l'assurance sont que les primes payées d'avance puissent être détournées de
leur destination, que les assureurs abusent de manœuvres pour décourager les assurés de
demander des indemnisations, et que les tarifs soient insuffisants pour faire face aux
indemnisations en cas de sinistre.

Réponse 7 : La Commission Régionale de Contrôle des Assurances (CRCA) est chargée du


contrôle permanent de la solvabilité des entreprises d'assurances. Elle a pris le relais des
contrôles nationaux en matière de solvabilité. Son contrôle est exercé dans l'intérêt des
assurés, souscripteurs et bénéficiaires des contrats d'assurance.

Réponse 8 : Le contrôle permanent de la solvabilité des entreprises d'assurances vise à


protéger les intérêts des assurés, souscripteurs et bénéficiaires des contrats d'assurance en
garantissant que les entreprises d'assurances peuvent honorer leurs engagements à tout
moment. Ce contrôle peut également avoir une dimension préventive pour préserver les
intérêts des assurés.

Réponse 9 : Avant 1938, le contrôle des entreprises d'assurances était limité à certaines
branches considérées comme les plus importantes. Depuis cette date, toutes les branches
pratiquées par les entreprises d'assurances sont soumises au contrôle de la solvabilité pour
garantir la protection des assurés et bénéficiaires de contrats d'assurance.

Chapitre III QUESTIONS

1. Quels besoins universels ont conduit les individus à rechercher des moyens de
protection contre les aléas du sort?
2. Quelles sont les origines anciennes de l'assurance et qui pratiquait des formes
d'assurance dans l'Antiquité?
3. Quel était l'élément fondamental de l'assurance présent dans ces pratiques
anciennes?
4. Comment l'assurance est-elle devenue une technique plus scientifique au fil du
temps?
5. Comment les civilisations antiques, telles que les phéniciens, les grecs et les romains,
ont-elles pratiqué l'assurance?
6. Quelle innovation a été développée par les armateurs médiévaux pour se protéger
contre les risques liés à la traversée maritime?
7. Quel concept fondamental de l'assurance peut être observé dans la pratique
médiévale décrite?
8. Pourquoi le "prêt à la grosse aventure" a-t-il été interdit au XVIIIe siècle?
9. Quel événement majeur a contribué à l'émergence des premières compagnies
d'assurance à Londres en 1666?
10. Qui a établi la première table de mortalité en 1693?
11. Comment l'assurance est-elle passée d'un concept de pari à une opération
scientifique?
12. Quelle est la base scientifique de l'assurance?
13. En statistique, que représente la "loi des grands nombres"?
14. Quelle était la principale préoccupation des métropoles européennes en ce qui
concerne l'assurance en Afrique?
15. Comment les activités d'assurance se sont-elles développées en Afrique?
16. Quelle impulsion a conduit à la création des marchés nationaux d'assurance en
Afrique noire francophone à partir des années 1970?
17. Quelles étapes ont conduit à la création de la CICA en 1962?
18. Quels pays ont été les membres fondateurs de la CICA lors de sa création en 1962?
19. Pourquoi le siège de la CICA a-t-il été transféré de la France au Gabon?
20. Quels sont quelques-uns des accomplissements notables de la CICA pour l'évolution
des marchés africains?
21. Quels étaient les deux organes principaux de la CICA?
22. Quelles circonstances ont conduit à la création de la CIMA?
23. Quels sont les objectifs principaux de la CIMA?
24. Quels sont les organes de la CIMA?
25. Quel est le rôle du Conseil des Ministres des Assurances (CMA) au sein de la CIMA?
26. Qui préside le Conseil des Ministres des Assurances (CMA) au sein de la CIMA, et
comment fonctionne-t-il en termes de réunions?
27. Quelle est la mission de la Commission Régionale de Contrôle des Assurances (CRCA)
au sein de la CIMA?
28. Comment est structuré le Secrétariat général de la CIMA, et quelles sont les
principales responsabilités de son Secrétaire Général?
29. Quels sont les textes législatifs et règlementaires qui sont associés au Traité de la
CIMA?
30. Quelles sont les deux institutions autonomes spécialisées associées à la CIMA, et
quelles sont leurs fonctions, d'après votre cours ?

Correction CHAPITRE III

I- Histoire de l'assurance

1. Question : Quels besoins universels ont conduit les individus à rechercher des
moyens de protection contre les aléas du sort?

Réponse : Les besoins universels qui ont incité les individus à chercher des moyens de
protection comprennent la préservation de leur personne, de leur famille et de leurs
biens face aux événements imprévus.

2-Question : Quelles sont les origines anciennes de l'assurance et qui pratiquait des
formes d'assurance dans l'Antiquité?

Réponse : L'assurance a des origines anciennes, avec des formes semblables


pratiquées par des civilisations comme les Phéniciens, les Grecs et les Romains. Ils
utilisaient des pratiques de prêt à la grosse aventure pour se protéger contre les
risques liés à des expéditions périlleuses en mer.

3-Question : Quel était l'élément fondamental de l'assurance présent dans ces pratiques
anciennes?

Réponse : L'élément fondamental de l'assurance était le transfert de risque, passant


d'une partie (l'assuré, par exemple l'armateur) à une autre (l'assureur, par exemple le
banquier) en cas de perte ou d'avarie.

4-Question : Comment l'assurance est-elle devenue une technique plus scientifique au fil
du temps?

Réponse : L'assurance a évolué vers une technique scientifique avec le


développement de l'actuariat, où les assureurs ont utilisé des méthodes actuarielles
pour évaluer les chances de réalisation des risques. Des statistiques et des lois des
grands nombres ont été appliquées pour évaluer des risques globaux.

5-Question : Comment les civilisations antiques, telles que les phéniciens, les grecs et les
romains, ont-elles pratiqué l'assurance?

Réponse : Les civilisations antiques ont pratiqué ce qu'on appelle le "prêt à la grosse
aventure". Dans cette convention, un emprunteur était exempté du remboursement
de la somme prêtée en cas d'échec d'une expédition maritime périlleuse. Toutefois,
en cas de succès de l'expédition, l'emprunteur devait non seulement rembourser le
capital, mais aussi payer un intérêt extraordinaire.

6-Question : Quelle innovation a été développée par les armateurs médiévaux pour se
protéger contre les risques liés à la traversée maritime?

Réponse : Les armateurs médiévaux ont mis en place un système où ils déposaient
une somme d'argent auprès d'un banquier avant le départ en mer. Cette somme
restait acquise au banquier si le navire atteignait sa destination en bon état. En cas
d'avaries ou de non-arrivée du navire, le banquier devait verser une indemnité à
l'armateur, dont le montant et les modalités de paiement étaient convenus avant
l'embarquement.

7-Question : Quel concept fondamental de l'assurance peut être observé dans la


pratique médiévale décrite?

Réponse : On observe dans cette pratique médiévale le concept fondamental de


transfert de risque, passant de l'assuré (l'armateur) à l'assureur (le banquier).
8-Question : Pourquoi le "prêt à la grosse aventure" a-t-il été interdit au XVIIIe siècle?

Réponse : Le "prêt à la grosse aventure" a été interdit au XVIIIe siècle en raison des
taux d'intérêt excessivement élevés qui étaient pratiqués.

9-Question : Quel événement majeur a contribué à l'émergence des premières


compagnies d'assurance à Londres en 1666?

Réponse : L'incendie de Londres de 1666 a joué un rôle majeur dans l'émergence des
premières compagnies d'assurance, car il a provoqué d'énormes pertes financières.

10-Question : Qui a établi la première table de mortalité en 1693?

Réponse : La première table de mortalité a été établie en 1693 par l'astronome


Halley.

11-Question : Comment l'assurance est-elle passée d'un concept de pari à une opération
scientifique?

Réponse : L'assurance est devenue une opération scientifique grâce au


développement des techniques actuarielles, qui ont permis aux assureurs de
déterminer de manière précise les probabilités de réalisation des risques.

12-Question : Quelle est la base scientifique de l'assurance?

Réponse : La base scientifique de l'assurance repose sur le concept de compensation


des risques à travers la mutualité.

13-Question : En statistique, que représente la "loi des grands nombres"?

Réponse : En statistique, la "loi des grands nombres" signifie que plus l'échantillon de
risques est important, plus la fréquence globale de réalisation des risques se
rapproche de la probabilité de réalisation.

II- Avènement de l'assurance en Afrique : CICA (création et fonctionnement)

14-Question : Quelle était la principale préoccupation des métropoles européennes en


ce qui concerne l'assurance en Afrique?

Réponse : Les métropoles européennes étaient principalement préoccupées par la


protection de leurs investissements sur le continent africain.

15-Question : Comment les activités d'assurance se sont-elles développées en Afrique?

Réponse : Les activités d'assurance se sont développées avec l'installation d'agents


généraux qui effectuaient des opérations d'assurance pour le compte de sociétés
étrangères, suivies de l'établissement de succursales de compagnies d'assurances
européennes sur le continent.
11. Question : Quelle impulsion a conduit à la création des marchés nationaux
d'assurance en Afrique noire francophone à partir des années 1970?

Réponse : L'impulsion est venue de la CNUCED (Conférence des Nations-Unies sur le


Commerce et le Développement) et de la CICA (Conférence Internationale des
Contrôles des Assurances).

14-Question : Quelles étapes ont conduit à la création de la CICA en 1962?

Réponse : La CICA a été créée en 1962 sous l'impulsion de la CNUCED (Conférence


des Nations Unies sur le Commerce et le Développement) pour établir des marchés
nationaux d'assurance en Afrique. Les premières compagnies d'assurance créées
étaient des mutuelles, puis des partenariats avec des sociétés d'assurance françaises
ont été établis, et finalement, des sociétés d'assurance privées nationales ont vu le
jour.

15. Question : Quels pays ont été les membres fondateurs de la CICA lors de sa création en
1962?

Réponse : La CICA a été créée le 27 juillet 1962 par 14 États membres fondateurs,
notamment la France, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Congo, le Tchad, le Sénégal, le
Gabon, le Dahomey (aujourd'hui Bénin), la Haute-Volta (aujourd'hui Burkina Faso), la
Mauritanie, le Niger, le Togo, la République Centrafricaine et Madagascar.

17-Question : Pourquoi le siège de la CICA a-t-il été transféré de la France au Gabon?

Réponse : Le siège de la CICA a été transféré de la France au Gabon en 1973, principalement


parce que la France s'était retirée de la CICA. La Mauritanie et Madagascar se sont
également retirées de la CICA en cette même année. Le transfert effectif du siège a eu lieu
en 1976.

18-Question : Quels sont quelques-uns des accomplissements notables de la CICA pour


l'évolution des marchés africains?

Réponse : Parmi les réalisations de la CICA pour l'évolution des marchés africains, on peut
citer en particulier :

o La mise en place d'une réglementation régissant le fonctionnement des


entreprises d'assurance.
o La création de l'IIA (Institut International des Assurances) en 1972, dont le siège
est à Yaoundé, Cameroun.
o La création de la Compagnie Commune de Réassurance, CICA-RE, en 1981, dont le
siège est à Lomé, République Togolaise.
o La création de la carte interétatique d'assurance de responsabilité civile
automobile, la "carte brune" pour la CEDEAO en 1982 et la "carte rose" pour
l'UDEAC (Union Douanière des États d'Afrique Centrale), devenue aujourd'hui la
CEMAC, en 1996.

19-Question : Quels étaient les deux organes principaux de la CICA?

Réponse : Les deux organes principaux de la CICA étaient l'Assemblée Générale, qui
regroupait les représentants des structures de contrôle des différents États
membres, et le Secrétariat Général, qui était l'organe exécutif de l'institution.

20-Question : Quels étaient les principaux objectifs de la CICA?

Réponse : Les principaux objectifs de la CICA comprenaient :

o L'intégration des marchés d'assurances des États membres, en préparant la


constitution d'un marché africain indépendant et solidaire où les frontières
entre États ne seraient plus des entraves aux échanges économiques.
o La création d'une carte interétatique d'assurance responsabilité civile
automobile pour faciliter la circulation des automobilistes dans les États
membres.

21-Question : Quels étaient les organes qui ont été créés sous l'égide de la CICA pour
favoriser l'intégration et l'harmonisation du secteur des assurances?

Réponse : Sous l'égide de la CICA, l'Institut International des Assurances (IIA) et la


Compagnie Commune de Réassurance (CICA-RE) ont été créés pour promouvoir
l'intégration et l'harmonisation du secteur des assurances.

III- CIMA : Création et fonctionnement

22-Question : Quelles circonstances ont conduit à la création de la CIMA?

Réponse : La création de la CIMA a été motivée par la crise économique des années 80 dans les
pays membres de la CICA et la nécessité de réformer le secteur des assurances pour mobiliser
l'épargne.

23-Question : Quels sont les objectifs principaux de la CIMA?

Réponse : Les principaux objectifs de la CIMA sont de renforcer la coopération en


matière d'assurance dans les États membres, de faciliter le développement et
l'assainissement des entreprises d'assurance, d'encourager l'investissement local des
provisions techniques et mathématiques, d'harmoniser les dispositions législatives et
réglementaires et de poursuivre la formation des cadres et techniciens d'assurance.

24-Question : Quels sont les organes de la CIMA?


Réponse : Les organes de la CIMA comprennent le Conseil des Ministres des Assurances
(CMA), la Commission Régionale de Contrôle des Assurances (CRCA) et le Secrétariat
Général de la CIMA.

25-Question: Quel est le rôle du Conseil des Ministres des Assurances (CMA) au sein de la
CIMA?

Réponse: Le CMA est l'organe directeur de la CIMA. Il fixe les grandes orientations de la
conférence, adopte la législation unique des assurances, définit la politique de la conférence
en matière de formation, et assure la supervision des marchés nationaux d'assurance. Il peut
également être l'instance de recours contre les sanctions disciplinaires prononcées par la
CRCA.

26-Question : Qui préside le Conseil des Ministres des Assurances (CMA) au sein de la CIMA,
et comment fonctionne-t-il en termes de réunions?

Réponse: Le Conseil des Ministres des Assurances (CMA) est présidé à tour de rôle par
chaque État membre pour une durée d'un an. Le CMA se réunit deux fois par an en session
ordinaire et peut également se réunir en session extraordinaire. Il est considéré comme
valablement réuni si au moins ¾ de ses membres sont représentés ou présents.

27-Question : Quelle est la mission de la Commission Régionale de Contrôle des Assurances


(CRCA) au sein de la CIMA?

Réponse: La CRCA est l'organe régulateur de la CIMA. Sa mission consiste à contrôler les
sociétés d'assurances, surveiller et organiser les marchés nationaux, émettre des avis pour
conditionner la délivrance de l'agrément par les ministres en charge de l'industrie
d'assurance, et transmettre ses observations et recommandations sur le fonctionnement des
marchés nationaux des assurances.

28-Question : Comment est structuré le Secrétariat général de la CIMA, et quelles sont les
principales responsabilités de son Secrétaire Général?

Réponse: Le Secrétariat général de la CIMA est dirigé par un Secrétaire Général et deux
Secrétaires Généraux Adjoints. Le Secrétaire Général prépare, exécute et suit les travaux du
CMA et de la CRCA, adresse des propositions au CMA pour modifier la législation unique,
contrôle les sociétés d'assurance agréées, transmet un rapport annuel au CMA sur
l'exécution de ses missions, assure la gestion du Secrétariat général et arrête les règlements
d'application des actes établis par le CMA.

29-Question : Quels sont les textes législatifs et règlementaires qui sont associés au Traité de
la CIMA?

Réponse : Les textes législatifs et règlementaires associés au Traité de la CIMA comprennent


le Code unique des États membres de la CIMA, la mission et le statut des Directeurs
Nationaux des Assurances (DNA), le règlement intérieur du comité des experts des
assurances, le règlement du comité des experts des assurances, le statut de la CRCA
(Commission Régionale de Contrôle des Assurances), le statut du Secrétariat général de la
CIMA, le statut du personnel du Secrétariat Général de la CIMA, le règlement financier et
comptable de la CIMA, et le règlement du concours de recrutement des commissaires
contrôleurs des assurances.

30-Question : Quelles sont les deux institutions autonomes spécialisées associées à la CIMA,
et quelles sont leurs fonctions, d'après votre cours ?

Réponse: Les deux institutions autonomes spécialisées associées à la CIMA sont la CICA-RE
(Compagnie Commune de Réassurance des États membres de la CICA) et l'IIA (Institut
International des Assurances). La CICA-RE se consacre à la réassurance, tandis que l'IIA est
dédié à la formation des cadres et techniciens d'assurance pour les besoins des entreprises
et des administrations des États membres.

Chapitre II Partie II

1-Quel est l'objectif du contrôle exercé par l'État dans le domaine de l'assurance?

2-Quelles sont les deux catégories d'entreprises soumises à ce contrôle?

3-Quels sont les principaux domaines couverts par le contrôle exercé sur les entreprises
d'assurance?

4-Quel est le rôle principal de la Commission de Contrôle des Assurances (CRCA


5-Qui compose la CRCA selon l'article 23 du traité?

6-Quelles sont les deux formes de sociétés d'assurances autorisées selon l'article 301 du
code des assurances ?

7-Quelles sont les conditions liées au capital social des sociétés anonymes d'assurances?

8-Quelles sont les limitations imposées sur les opérations des sociétés d'assurances?

9-Pour quelles opérations un agrément est-il exigé pour les entreprises d'assurance?

10-Quelles sont les étapes de la procédure d'agrément pour une entreprise d'assurance?

11-Quelles sont les conditions liées au capital social pour obtenir un agrément pour une
société anonyme?

12-Que se passe-t-il si une entreprise ne remplit pas les conditions prévues par la
commission lors de l'agrément?

13-Quelles sont les principales caractéristiques des sociétés anonymes d'assurances?

14-Quelles sont les principales règles applicables aux sociétés d'assurances mutuelles?

15-Quelles règles régissent les privilèges, les hypothèques et les créances garanties dans le
domaine des assurances?

16-Quelles sanctions disciplinaires peuvent être prises à l'encontre des entreprises


d'assurance en cas d'infraction à la réglementation?

17-Quelles étapes de la liquidation d'une entreprise d'assurance sont couvertes par l'article
325-12?

CORRECTION CHAPITRE II partie II

1-Quel est l'objectif du contrôle exercé par l'État dans le domaine de l'assurance?

o Réponse : Le contrôle s'exerce dans l'intérêt des assurés, souscripteurs, et


bénéficiaires des contrats d'assurance et de capitalisation.
o

2-Quelles sont les deux catégories d'entreprises soumises à ce contrôle?

o Réponse : Les entreprises qui contractent des engagements liés à la durée de


la vie humaine ou qui font appel à l'épargne pour la capitalisation, ainsi que
les entreprises d'assurance de toute nature.
o

3-Quels sont les principaux domaines couverts par le contrôle exercé sur les
entreprises d'assurance?

o Réponse : Le contrôle couvre le domaine comptable, technique, financier, et il


s'assure du respect des obligations contractuelles.

4-Quel est le rôle principal de la Commission de Contrôle des Assurances (CRCA)?

o Réponse : La CRCA organise le contrôle des sociétés d'assurance dans les États
membres et elle dispose du corps de contrôle au sein du secrétariat général
de la CIMA.
o

5-Qui compose la CRCA selon l'article 23 du traité?

o Réponse : Les membres de la CRCA comprennent un jurisconsulte ayant de


l'expérience en assurance, une personnalité du secteur des assurances avec
une expérience du marché africain, une personnalité avec une expérience du
contrôle des assurances en Afrique, six représentants des DNA, le Directeur
général de la CICA-RE, une personnalité qualifiée dans le domaine financier,
et le président de la commission est nommé parmi ces membres.

6-Quelles sont les deux formes de sociétés d'assurances autorisées selon l'article 301
du code des assurances?

o Réponse : Les sociétés d'assurances peuvent être constituées sous forme de


sociétés anonymes ou de sociétés d'assurances mutuelles.

7-Quelles sont les conditions liées au capital social des sociétés anonymes
d'assurances?

o Réponse : Le capital social doit être d'au moins 5 milliard de FCFA et ne peut
inclure d'apports en nature.
o

8-Quelles sont les limitations imposées sur les opérations des sociétés d'assurances?

o Réponse : Une entreprise d'assurance ne peut pratiquer que les opérations


pour lesquelles elle est agréée, et elle ne peut pas pratiquer à la fois
l'assurance vie et l'assurance non vie.

9-Pour quelles opérations un agrément est-il exigé pour les entreprises d'assurance?

Réponse : L'agrément est exigé pour toutes les opérations d'assurance, sauf pour les
opérations d'acceptation en réassurance.

10-Quelles sont les étapes de la procédure d'agrément pour une entreprise d'assurance?

 Réponse : La demande d'agrément est introduite auprès du Ministre en charge du


secteur des assurances, puis elle est examinée par la DNA. La commission examine le
dossier et, si un avis favorable est émis, le Ministre délivre l'agrément.

11. Quelles sont les conditions liées au capital social pour obtenir un agrément pour une
société anonyme?

 Réponse : Le capital social doit être d'au moins 1 milliard de FCFA.

12-Que se passe-t-il si une entreprise ne remplit pas les conditions prévues par la
commission lors de l'agrément?

 Réponse : La commission peut prendre des mesures pour renforcer les garanties
financières ou procéder au retrait de l'agrément si les comptes rendus d'exécution
font apparaître un déséquilibre grave.

13-Quelles sont les principales caractéristiques des sociétés anonymes d'assurances?

 Réponse : Les sociétés anonymes sont à but lucratif, avec un capital social d'au moins
1 milliard de FCFA, et les actions doivent être souscrites et libérées.

14-Quelles sont les principales règles applicables aux sociétés d'assurances mutuelles?

 Réponse : Les sociétés mutuelles doivent répartir leurs excédents de recettes


conformément aux règles définies, et elles ont des dispositions spécifiques pour les
emprunts et les tontines.

15-Quelles règles régissent les privilèges, les hypothèques et les créances garanties dans
le domaine des assurances?
 Réponse : L'article 332 du code des assurances traite de ces questions et détaille les
différentes opérations couvertes.

16-Quelles sanctions disciplinaires peuvent être prises à l'encontre des entreprises


d'assurance en cas d'infraction à la réglementation?

 Réponse : Les sanctions disciplinaires comprennent l'avertissement, le blâme, la


limitation ou l'interdiction d'opérations, la suspension ou la démission d'office des
dirigeants, le retrait d'agrément, des amendes, et le transfert d'office du portefeuille
des contrats.

17-Quelles étapes de la liquidation d'une entreprise d'assurance sont couvertes par


l'article 325-12?

 Réponse : L'article 325-12 traite de la détermination des droits des créanciers et de la


distribution des actifs lors de la liquidation d'une entreprise d'assurance.

CHAPITRE III PARIE II

Questions :

1-Les trois piliers sur lesquels repose le régime de solvabilité dans l'espace CIMA sont :

2-Quelles informations générales doivent figurer dans le dossier annuel d'une société
d'assurance conformément à l'Art. 426 du code CIMA?

3-Qui a le droit d'accéder au compte rendu du dossier annuel, et à quelles conditions?

4-En vertu de quel article du code des assurances doivent les opérations d'assurances être
classées par catégories de risque?

5-Pourquoi est-il nécessaire de constituer des provisions techniques dans le secteur des
assurances?

6-Quel est l'objectif des provisions techniques dans le cadre de la solvabilité des compagnies
d'assurance?

7-Quels sont les différents types de provisions techniques pour les compagnies d'assurance
non-vie conformément à l'Art 334-8 du code des assurances?

8-Quelles sont les provisions techniques pour les opérations d'assurance sur la vie et de
capitalisation, conformément à l'Art 334-2 du code des assurances?
9-Quelles sont les méthodes de calcul pour évaluer les provisions pour risque en cours
(PREC) dans le secteur des assurances?

10-Quelles sont les conditions pour que la méthode des 36% soit suffisante pour évaluer les
PREC?

11-Pouvez-vous expliquer la méthode de calcul des provisions techniques pour le risque en


cours (PREC) selon la méthode des 36%?

12-Pourquoi est-il important pour les entreprises d'assurance de disposer d'une marge de
solvabilité?

13-Quels sont les éléments constitutifs de la marge de solvabilité?

14-Comment est calculée la marge minimale de solvabilité dans l'espace CIMA pour les
entreprises d'assurance IARD?

Corrections Chapitre II partie II

1-Les trois piliers sur lesquels repose le régime de solvabilité dans l'espace CIMA sont :

o Provisions techniques suffisantes


o Couverture des engagements règlementés
o Exigence d'une marge de solvabilité minimale

2-Quelles informations générales doivent figurer dans le dossier annuel d'une société
d'assurance conformément à l'Art. 426 du code CIMA?

Réponse : Le dossier annuel doit contenir des renseignements généraux sur les
sociétés de droit national, des états comptables, et d'autres informations financières
et statistiques essentielles.

3-Qui a le droit d'accéder au compte rendu du dossier annuel, et à quelles conditions?


Réponse : Le compte rendu du dossier annuel doit être délivré à toute personne qui en fait la
demande, moyennant une somme de 500 francs CFA.
4-En vertu de quel article du code des assurances doivent les opérations d'assurances être
classées par catégories de risque?

Réponse : Les opérations d'assurances doivent être classées par catégories de risque
conformément à l'Article 411 du code des assurances.

5-Pourquoi est-il nécessaire de constituer des provisions techniques dans le secteur des
assurances?

Réponse : Les provisions techniques sont nécessaires en raison de la dimension


temporelle des engagements de l'assureur, qui prélève sur les primes perçues les
sommes nécessaires au paiement des sinistres à survenir ou survenus mais non
encore payés.

6-Quel est l'objectif des provisions techniques dans le cadre de la solvabilité des compagnies
d'assurance?

Réponse : Les provisions techniques visent à assurer la solvabilité future de l'assureur


en garantissant le règlement intégral de ses engagements.

7-Quels sont les différents types de provisions techniques pour les compagnies
d'assurance non-vie conformément à l'Art 334-8 du code des assurances?

Réponse : Les principales provisions techniques pour les compagnies d'assurance


non-vie sont :

o Provision mathématique des rentes


o Provision pour risque en cours
o Provision pour sinistre à payer
o Provision pour risques croissants
o Provision pour égalisation
o Provision mathématique des réassurances
o Provision pour annulation des primes
o Toutes autres provisions techniques fixées par la commission de contrôle des
assurances.

8-Quelles sont les provisions techniques pour les opérations d'assurance sur la vie et de
capitalisation, conformément à l'Art 334-2 du code des assurances?

: Les principales provisions techniques pour les opérations d'assurance sur la vie et de
capitalisation sont :

o Provision mathématique
o Provision pour participation aux bénéfices
o Toutes autres provisions techniques fixées par la commission de contrôle des
assurances.
9-Quelles sont les méthodes de calcul pour évaluer les provisions pour risque en cours
(PREC) dans le secteur des assurances?

Réponse : Deux méthodes de calcul sont imposées pour évaluer les PREC : la
méthode minimale dite méthode des 36% et la méthode de l'Art 334-9, devenue la
méthode prorata temporis.

10-Quelles sont les conditions pour que la méthode des 36% soit suffisante pour évaluer les
PREC?

Réponse : La méthode des 36% est suffisante sous deux conditions : la répartition des
émissions de primes doit être homogène tout au long de l'exercice, et la
décomposition statistique des primes dans la catégorie doit suivre une ventilation
spécifique.

11-Pouvez-vous expliquer la méthode de calcul des provisions techniques pour le risque en


cours (PREC) selon la méthode des 36%?

Réponse :La méthode de calcul des provisions techniques pour le risque en cours (PREC)
selon la méthode des 36% exige que la PREC soit au moins égale à 36% des primes émises
dans l'exercice, dont les échéances dépassent le 31 décembre. Cependant, cette évaluation
est suffisante si la répartition des émissions de primes est homogène tout au long de
l'exercice et si la décomposition statistique des primes dans la catégorie est conforme à
certaines hypothèses.

12-Pourquoi est-il important pour les entreprises d'assurance de disposer d'une marge de
solvabilité?

Réponse : Les entreprises d'assurance doivent disposer d'une marge de solvabilité


pour faire face à des risques imprévus, tels que des changements dans la
jurisprudence, l'inflation, des pertes liées à la sous-tarification, des sinistres
exceptionnels, la défaillance d'un réassureur, ou des dépréciations d'actifs dus à des
crises économiques ou financières. Cette marge de solvabilité est essentielle pour
prévenir l'insolvabilité de l'entreprise, même en cas d'événements inattendus.

13-Quels sont les éléments constitutifs de la marge de solvabilité?

Réponse : Les éléments constitutifs de la marge de solvabilité regroupent l'ensemble


des fonds propres de l'entreprise (à l'exception des immobilisations incorporelles)
auxquels peuvent être ajoutées les plus-values latentes après accord de la
Commission de Contrôle des Assurances (CRCA).

14-Comment est calculée la marge minimale de solvabilité dans l'espace CIMA pour les
entreprises d'assurance IARD?
Réponse : Le calcul de la marge minimale de solvabilité pour les entreprises
d'assurance IARD dans l'espace CIMA repose sur deux méthodes de calcul pondérées
par le ratio de conservation après réassurance. Ces méthodes se basent sur les
primes (20%) et les sinistres (25%). Le montant minimal règlementaire de la marge de
solvabilité est déterminé en fonction du résultat le plus élevé de ces deux méthodes,
reposant sur le niveau des engagements techniques, notamment la Provision pour
Malus (PM) à hauteur de 5%.

Vous aimerez peut-être aussi