Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Programme de cours
* du transport ferroviaire ;
* le transport par câbles et cabine il s’agit de transport spécialisés utilisés dans les
régions montagneuses ;
** Infrastructures et superstructures.
Les infrastructures sont des éléments physiques liés au sol. Il s’agit des routes, des
voies ferrées, des pistes et voies de roulement des aéroports, des digues et autres
installations spécifiques des ports. Les structures sont :
Soit des bâtiments, soit des installations spécialisées pour les communications ou le
transport de l’énergie. Il faut noter qu’on désigne parfois par infrastructures,
l’ensemble des infrastructures et des superstructures regroupant toutes les
installations fixes.
** Les véhicules
Les véhicules sont spécifiques d’un mode de transport donné. A l’intérieur d’un
mode, ils sont diversifiés selon la nature et les modalités d’exécution du transport.
publiques territoriales tout ou partie de ses fonctions dans certains secteurs des
transports. C’est le cas du transport urbain en général.
Les entreprises de transport ont pour fonction essentielle d’assurer l’exécution des
transports. Du point de vue juridique, les entreprises de transport peuvent être :
Mixte lorsque le capital est partagé entre plusieurs agents dont l’Etat, aucun
actionnaire n’étant majoritaire.
chargeur pour que les intérêts de leurs chargeurs soit mieux défendus au niveau
international. (CBC au BF & OIC en CI).
I 3-1) définitions
B. La conclusion du contrat
Dès la remise de la totalité de la marchandise au transporteur et du payement des
frais que l'expéditeur prend à sa charge, le transporteur doit porter sur la lettre
de voiture (original et duplicata) le timbre à date, alors, le contrat est conclu et le
chemin de fer devient responsable des envois (transfert de responsabilité) La
conclusion du contrat n'impose aucune obligation à la charge du destinataire
1
Il Y a lieu de voir si la Côte d'Ivoire et les pays de la CEDEAO sont signataires de cette convention. Ce qui permettra
de savoir l'étendue de son applicabilité dans la sous-région
Mail : vongonde2009@yahoo.fr Tel :(00226) 78 10 53 23 / 70 28 07 93
OUEDRAOGO Moussa
Ingénieur Logisticien Economies des Transports
O98
B. La conclusion du contrat
La conclusion du contrat de transport est effective avec la prise en charge de la
marchandise par le transporteur. Le transporteur est tenu de vérifier d'une part,
l'exactitude des mentions de la lettre de voiture concernant le nom, les marques et
les numéros des colis, et d'autre part, l'état apparent de la marchandise et de son
emballage.
Il faut noter que c’est un contrat consensuel constaté par une lettre de voiture
établie en trois exemplaires originaux : un pour l’expéditeur, un autre au
destinataire et le dernier au transporteur. Elle est signée par l'expéditeur et le
transporteur.
II 4 Le transport aérien
Convention de Varsovie
Convention de Chicago
précise les droits et devoirs des pays signataires en matière de droit aérien relatif
au transport international.
La convention a été signée le 7 décembre 1944 à Chicago par 52 pays. Elle a reçu sa
26e ratification le 5 mars 1947 et est entrée en vigueur le 4 avril 1947. Depuis, le
texte a été révisé neuf fois, en 1947, 1959, 1963, 1969, 1975, 1980, 1997, 2000 et
en 2006.
10
La convention de Montréal. Convention pour l'unification de certaines règles
relatives au transport aérien international, signée le 28 mai 1999. Cette convention
s'inspire des accords d’IATA du 31 octobre 1995 qui améliorent sensiblement les
conditions d'indemnisation dans les cas d'accidents aériens internationaux. C’est
une convention moderne, complète et harmonisée qui repasse en revu la convention
de Varsovie de 1929, le protocole de la Haye, la convention de Guadalajara, le
protocole de Guatemala ainsi que tous les protocoles de Montréal. Un état qui la
ratifie n’applique donc plus les conventions et protocoles de modifications sus cités.
A l’intérieur d’un pays, le transport est soumis comme toute activité économique, au
droit national général, dont on rappel ici les principales composantes :
Le droit économique qui stipule des règles notamment pour ce qui concerne
la concurrence et le prix.
II-1 Définition
L’origine du déplacement ;
Mail : vongonde2009@yahoo.fr Tel :(00226) 78 10 53 23 / 70 28 07 93
OUEDRAOGO Moussa
Ingénieur Logisticien Economies des Transports
O98
La destination du déplacement ;
L’itinéraire suivi ;
La longueur du déplacement ;
La date de départ ;
* T1ijvoitures particulière
*T2ij autocars
*T3ij taxis
On remarquera :
** que la demande sur l’itinéraire A-B n’est pas égale à la demande entre les
points A et B(il peut exister des demandes au déplacement utilisant
l’intégralité de l’itinéraire A-B et d’autre en n’utilisant qu’une partie)
On notera toutefois :
** la dépense de transport.
** la demande
17
I- Introduction
La spécificité des critères de choix résulte des choix du secteur des transports et
plus particulièrement des infrastructures présentées aux chapitres précédents.
1- Effets externes
Nous avons les bruits et les pollutions pour les riverains, les conséquences
esthétiques négatives, les perturbations de l’environnement, la gêne des usagers.
La tutelle de l’Etat régit par les textes constitutifs de ces organes s’exercent à la 19
fois sur le plan technique que sur le plan financier.
Une évaluation est un outil qui permet d’identifier et de mesurer les résultats des
projets et programmes en vue de déterminer leur pertinence et leurs cohérences.
Cette approche consiste à retenir plusieurs critères pour guider le choix des
investissements de transport. Apres avoir estimé chaque critère on peut réaliser
un choix entre les variantes d’un même projet ou entre des opérations
indépendantes sur la base d’une comparaison multi critère. Cette méthode traite
d’une manière équivalente et quantifiables (exemple : bilan financier) et des
critères subjectifs (exemple : impact sur l’environnement
Mail : vongonde2009@yahoo.fr Tel :(00226) 78 10 53 23 / 70 28 07 93
OUEDRAOGO Moussa
Ingénieur Logisticien Economies des Transports
O98
Critères Résultats
Bénéfice actualisé est définit comme étant la différence entre les dépenses
d’investissement actualisées et la somme actualisées des avantages net générés par
le projet durant son exploitation. On parle également de Valeur Actualisée Nette
économique ou VAN économique.
La mesure de la VAN pour un projet ayant une durée de vie de n années est la
suivante
La valeur plus ou moins obtenue lors du calcul du bénéfice actualisé est une valeur
absolue, qui permettra au décideur publique d’obtenir entre plusieurs projets un
arbitrage cohérant.
Aussi une autre façon d’aborder l’évaluation économique d’un projet est de
considérer la valeur du taux d’actualisation pour laquelle BNA est nul. On parle alors
du taux de rentabilité interne ou TRI économique
n
At
TRI économique est la solution « r » de l’équation : -C+∑ =0
t =1 ( 1+a ) t
Elle a été élaborée pour sélectionner les projets de production dans les pays en voie
de développement. Le critère de choix est la valeur ajoutée supplémentaire crée.
Mail : vongonde2009@yahoo.fr Tel :(00226) 78 10 53 23 / 70 28 07 93
OUEDRAOGO Moussa
Ingénieur Logisticien Economies des Transports
O98
Cette méthode des projets peut être utilisée pour apprécier des projets
d’infrastructures des transports. Cette approche cherche à évaluer l’ensemble des
conséquences d’un investissement sur l’économie nationale.
Ceci peut se traduire par des effets directs (modificationdes revenus) et par des
effets indirects sur les autres secteurs de l’économie.
C’est le quotient de l’avantage net attendu pour l’année suivante par le cout de
l’investissement de l’année en cours, il se mesure par l’indicateur suivant :
bt+1
Tt =
∑ t avec * bt= avantage net sur l’année t+1 (année suivante)
f- Le rapport « avantage/coût »
Il est définit comme le quotient des avantages nets après mis en service et le cout
des investissements, avantages et couts étant actualisés a la même date.
n
∑ ( 1+bta ) t
t =1
B/C=
∑t
( 1+a ) t
24
Chapitre IV : la tarification de l’usage des infrastructures
I. Objectifs de la tarification
La taxe peut être mise en place avec comme objectif premier d’alimenter les
budgets publics. Elle vise ainsi l’efficacité économique ou budgétaire au sens de la
maximisation des recettes pour la collectivité.
Enfin, le système de taxation peut avoir comme but d’orienter le choix des usagers
de manière à préserver certaines ressources rares (ressources environnementale
par exemple). La taxe est alors incitative puisqu’elle vise à donner un signal de long
terme sur les coûts environnementaux (l’objectif n’est plus le rendement fiscal) en
Mail : vongonde2009@yahoo.fr Tel :(00226) 78 10 53 23 / 70 28 07 93
OUEDRAOGO Moussa
Ingénieur Logisticien Economies des Transports
O98
faisant payer au pollueur les nuisances qu’il engendre pour la collectivité. Puisque les
sommes payées par l’émetteur des externalités reflètent les coûts économiques de
l’activité (coût privé et coût social), on peut dire que le système poursuit un objectif
d’équité économique (au sens de l’équité allocative où le prix reflète les coûts)
25
II. La pratique de la tarification
1. Le système des coûts totaux
Il consiste à calculer chaque année, ou une période de temps un peu plus longue, la
somme qu’il faudrait dépenser pour reconstruire aujourd’hui l’infrastructure et à
imputer aux usagers la part d’amortissement annuelle qui correspond à la durée de
vie et au taux des emprunts. On évite ainsi les inconvénients qui tiennent aux effets
de l’inflation et aux difficultés de remonter dans le passé pour cerner l’historique
de l’infrastructure. Mais on en rencontre d’autres ; ainsi, dans le coût de
reconstruction intervient la valeur des terrains sur lesquels est assise
l’infrastructure. Quelle valeur faut-il alors compter ? Celle des terrains avant la
réalisation de l’infrastructure ou la valeur actuelle pour éviter de remonter dans le
passé ?
Certaines règles d’imputation paraissent plus logiques que d’autres, mais aucune
n’est satisfaisante pour l’esprit. Signalons à titre d’exemple la méthode qui avait été
proposée aux Etats-Unis pour le financement de l’« Interstate and Defense Higway
System » ; on sépare le trafic en voitures particuliers et en plusieurs catégories de
véhicules de transport de marchandises de poids total croissant.
Mail : vongonde2009@yahoo.fr Tel :(00226) 78 10 53 23 / 70 28 07 93
OUEDRAOGO Moussa
Ingénieur Logisticien Economies des Transports
O98
On fait ensuite, pour chaque catégorie de trafic, la somme des dépenses mises à sa
charge au cours des différentes étapes, qu’on divise par le nombre de véhicule de la
catégorie en cause, ce qui fournit la redevance.
Considérons une entreprise qui produit un bien selon les coûts de production ci-
dessous :
0 0 - -
2 150 75 50
3 180 60 30
4 200 50 20
5 210 42 10
6 216 36 6
27
Cette entreprise est confrontée à une demande qui, en fonction des quantités
échangées, s’exprime par le tableau suivant :
Quantité 0 1 2 3 4 5 6
échangé
e
Prix 0 150 60 40 20 5 2
dépenses ; ainsi pour le niveau d’équilibre trouvé, les recettes de la firme s’élèvent à
4x20=80 alors que la dépense totale pour produire 4 unités est de 200. Il y’a donc
un déficit de gestion. On pourrait bien sûr trouver des situations où il y’a équilibre
entre les recettes et les dépenses, et d’autres où les recettes dépassent les
dépenses.
3.Les taxes
Dans les pays industrialisés, l’automobile supporte un certain nombre de taxes qui
pèsent sur les déplacements en véhicule privé : taxe à l’acquisition, taxe à la
possession (assurance, vignette) ou encore taxe à l’usage (taxe sur le carburants
par exemple).
taxes est dans ce contexte moins forte pour les usagers qui affichent un « un degré
d’acquisition » de la taxe plus élevée que pour un prélèvement de type forfaitaire.
Cette taxe ne représente donc pas un signal précis des coûts environnementaux que
l’automobile génère dans la mesure où elle reste uniforme quelque soit le lieu de la
circulation et par conséquent, quelque soit le niveau des nuisances engendrées. Si la
taxe poursuit véritablement l’objectif de modifier le comportement des usagers,
alors la taxe sur le carburant doit être remplacée par une taxation de « l’usage des
infrastructures » modulée dans l’espace e dans le temps, pour que le niveau de tarif
reflète exactement les coûts sociaux des automobilistes, en un instant et en un
point de l’espace donnés. Un système de tarification indifférencié comme la TUPP
ne peut convenir, dans la mesure où il ne donne pas de signal rationnel aux usagers.
Soit le cas d un pont à péage pour voitures, d’une longueur négligeable, ce qui qu’en
temps normal lorsque la circulation est fluide, le cout généralisé de transport pour
l’usager est quasiment nul. Lorsqu’au contraire le pont est saturé, l’attente est
longue et le cout généralisé de transport pour l’usager croit très vite au voisinage
de la saturation. Par ailleurs, on suppose que les dépenses de l’entreprise
gestionnaire du pont sont indépendantes du trafic. Comment le péage doit être
fixé?
Pour le savoir, il faut déterminer le cout marginal social. C’est la dérivée du cout
global de transport, c'est-à-dire l’augmentation du cout global de transport lorsque
la quantité transportée augmente d’une unité. Or, le cout global de transport varie
avec le trafic ; il est d’abord à peu prés constant et égal aux dépenses du
Mail : vongonde2009@yahoo.fr Tel :(00226) 78 10 53 23 / 70 28 07 93
OUEDRAOGO Moussa
Ingénieur Logisticien Economies des Transports
O98
gestionnaire tant qu’on est assez loin de la saturation, puis il se met à croitre
rapidement ; le cout marginal social (CMS) dérivé de la fonction précédente, sera
d’abord presque nul, puis au voisinage de la saturation se mettra à croitre de plus en
plus vite. Quel tarif appliquer ? Cela dépendra du niveau de la demande. Avec une
demande faible, le péage sera nul ou presque ; si la demande est suffisamment
forte, le péage devra être tel que le trafic soit pratiquement égal à la capacité du
pont.
30
5-LES DIFFICULTES DE MISE EN ŒUVRE DE LA TARIFICATION AU COUT
MARGINAL SOCIAL.
En ville où les encombrements changent d’heure en heure, le tarif devrait lui aussi
se modifier dans les mêmes conditions pour influer sur le choix des consommateurs.
Sa constance en diminuerait l’efficacité.
De même le tarif devrait différer d’un axe à l’autre : le prix du billet de chemin
devrait ne pas être le même selon le trajet.
Il est évident qu’une telle différenciation n’est pas possible en pratique. On est
oblige d’appliquer des tarifs plus uniformes car, sinon, la dépense nécessaire pour
les percevoir serait prohibitive.
La tarification au cout marginal social peut présenter aussi souvent des aspects qui
peuvent être jugés indésirable sur le plan de l’équité sociale. En effet, les périodes
d’encombrement sont celles où circule une majorité d’usagers moins favorisés. En
ville, le matin et soir, ce sont les actifs qui se rendent à leur travail et ne peuvent
évidemment pas modifier leurs horaires : la fonction d’orientation de la demande
dévolue à la taxation ne peut donc être remplie. En effet, l’usager ne répondra pas
aux sollicitations de la tarification parce que la décision de se déplacer ne dépend
pas en fait de lui.
Mail : vongonde2009@yahoo.fr Tel :(00226) 78 10 53 23 / 70 28 07 93
OUEDRAOGO Moussa
Ingénieur Logisticien Economies des Transports
O98
Cependant, on peut songer aussi à d’autres moyens que la tarification pour orienter
les choix des usagers.
A priori, on peut montrer que l’égalité des recettes et des dépenses n’est obtenue
que lorsque le cout de l’infrastructure est proportionnel à sa capacité, ce qui
constitue l’expression des rendements constants pour les infrastructures de
transport.
La tarification des infrastructures est proche d’un autre problème, celui du cout
des transports pour la collectivité.
L’impact des transports sur la vie économique dépasse le simple fait de déplacer les
personnes et les biens moyennant une dépense monétaire. Les effets externes qui
se manifestent dans ce secteur doivent en effet être pris en compte.
D’où l’idée de prendre en compte les externalités à travers le cout social des
transports. Le cout social des transports devrait comprendre les principales
conséquences économiques de l’exercice de cette activité (les dépenses monétaires
directes de l’usager ; le temps passé, l’insécurité ; le bruit ; la pollution) qui sont
autant de biens économiques que les transports consomment.
Comment les intégrer dans un calcul de cout social ? Le problème conceptuel est
simple pour les dépenses monétaires ; et aussi pour le temps passé : il suffit de
multiplier le nombre total d’heures passées en transport par la valeur de l’heure.
Pour les effets externes, bruit, pollution, la notion est plus complexe.
On donne en général au cout social une définition étroite une définition élargie
prenant en compte les dépenses d’atténuation et les dommages non éliminés.
32
33
Presque toutes les décisions concernant les transports impliquent des prévisions de
trafic, c’est-à-dire, dans le langage des économistes, une évaluation de la demande.
A court terme, le facteur saisonnier est important (on songe par exemple aux
variations de trafic de voyageurs entre le mois de juillet et le mois de novembre).
En revanche, les variables extérieurs ne se modifient pas beaucoup et en outre, si
elles varient, leurs effets n’ont pas toujours le temps de se produire complètement.
Les modèles de ce type sont de différentes classes, dont les plus importantes sont
connues dans la littérature sous les noms de modèles autorégressifs, moyenne
mobile et ARIMA.
Ils permettent d’élaborées les prévisions à court terme concernant les trafics
marchandises exprimés en tonnes x kilomètres sur l’ensemble du territoire, les
trafics de personnes exprimés en voyageurs x kilomètres et la consommation de
carburant automobile à l’échelon national. 34
2- Le moyen terme
3- Le long terme
Il est caractérisé par l’incertitude des relations quantitatives, les coefficients des
relations ne sont plus stables ; d’autres variables interviennent ; les
interdépendances sont plus nombreuses. Aussi, la prévision à long terme abandonne
les relations mathématiques entre variables à expliquer et variables explicatives
pour utiliser des procédures plus qualitatives, avec l’analyse de système et la
méthode des scénarii.
Pour mémoire, on note que selon les besoins de l’étude, un même type de transport
pourra être considéré comme un seul ou deux modes : par exemple dans le domaine
routier, on devra ou non distinguer entre route ordinaire et voie rapide. De même,
selon un paradoxe classique, est ce que, en transport public, des bus diffèrent par
leur couleur bleu ou rouge, constituent ou non deux modes différents ? Les 35
résultats des modèles désagrégés sont différents selon la réponse à cette question.
2- La caractérisation de l’offre
Définition des nœuds et arcs du réseau, des caractéristiques des arcs : cout de
transport, de temps, de capacité, de chaque mode. Eventuellement, lorsque le temps
de transport dépend du trafic (cas routier), forme des relations entre les deux.
3- La caractérisation de la demande
a- Comptage
destination, qui est la donnée utile dans les modèles, mais soit le trafic qui passe en
un point( cas des comptages routiers), soit le trafic sur une partie du trajet
emprunté, en ignorant ce qui se passe avant et après.
Par exemples enquêtes aux postes de péages autoroutiers, enquêtes cordon autour
des villes. Ces enquêtes sont forcément très rapides et très légères sur la route,
elles peuvent être plus approfondies dans les transports en commun. 36
c- Enquêtes ménages.
En allant enquêter des ménages chez eux sur leurs déplacements, on peut les
interroger plus longtemps et obtenir des renseignements plus complets sur les
caractéristiques du ménage(ou de l’individu) et sur ses déplacements (on pratique
souvent le système des carnets de déplacements : l’enquête note tous ses
déplacements dans un carnet qu’il rend à l’enquêteur la semaine suivante). Les
enquêtes conviennent particulièrement à l’analyse des transports urbains. Les
renseignements sur les transports interurbains plus rares, sont moins sûrs.
4- Les limites
a- La structure des modèles : ceux-ci ne sont qu’une schématisation de la
réalité et cette schématisation peut être erronée.
b- La prévision des variables exogènes : telles que la population et sa
localisation, les revenus, le prix du pétrole, des mesures de politique de
transports.
c- Les incertitudes dans la mesure du trafic : liées à l’imprécision des
comptages et des enquêtes.
d- Les effets de long terme : l’existence du projet conduit à modifier les
conditions d’environnement prises pour calculer son trafic : l’urbanisation
est infléchie, les implantations industrielles sont modifiées.
e- Enfin la longue chaine des modèles emboités, introduisant chacun de
nombreux paramètres, donne aux résultats une marge d’incertitude
Mail : vongonde2009@yahoo.fr Tel :(00226) 78 10 53 23 / 70 28 07 93
OUEDRAOGO Moussa
Ingénieur Logisticien Economies des Transports
O98
37
Cas particulier des transports de marchandises
Dans les études les plus avancées, les individus sont classés en catégorie
(relativement) homogène, ayant chacune un programme d’activité type, avec ses
contraintes conduisant à une homogénéité de comportement en matière de décision
de transport. Dans la version la plus élaborée, des programmes sur un ordinateur
permettent d’apprécier les effets d’une modification des conditions de transport
sur l’usage des modes et sur l’organisation des activités quotidiennes.
Elles sont surtout mises en œuvre pour l’étude des choix modaux. Elle consiste à
présenter à chaque enquêté plusieurs possibilités, caractérisées par exemple par
les couts, les délais, les conditions de confort, et à lui demander quel serait son
choix. On peut, à partir de là, mettre au point des modèles comme on le fait à partir
des choix constatés réellement à posteriori. La méthode, qui nécessite des
précautions d’emplois particulières pour que les résultats soient fiables, présente
l’avantage d’être moins couteuse et permet de faire des prévisions pour des modes
qui n’existent pas encore.
Les modèles visent à exploiter l’intérieur du mécanisme de décision que les modèles
de trafic traitent comme une boite noire. Ils se rapprochent des méthodes utilisées
en marketing et sont bien adaptés pour évaluer des actions commerciales ou
publicitaires.
En économie des transports, des éléments sont à prendre en compte pour une
meilleure gestion économique des infrastructures de transport :
39