Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Département Licence
COMPTABILITE D’ENTREPRISE
Parcours
Licence 3– Gestion
Enseignants
Equipe pédagogique
Unité d’enseignement : COMPTABILITE D’ENTREPRISE (Niveau LPAE)
Objectif général : Cet enseignement vise à fournir à l’étudiant les outils d’application
comptable.
Chapitre 2 : Amortissements
L’ est une organisation qui met en œuvre des moyens matériels, financiers et humains plus ou
moins importants. Pour produire, échanger ou faire circuler des biens ou des services.
• Sociétés de personnes ;
• Sociétés de capitaux ;
Cet outil permet d’informer les dirigeants et les gestionnaires de l’e, ainsi que tous les
partenaires économiques, investisseurs, banquiers, fournisseurs, clients, personnel et
syndicats, administrations…
3
• Les existants en stocks ;
• La trésorerie ;
4
Chapitre 1 : Bilan et Compte de résultat
A- Notion de patrimoine
Le patrimoine d’une entité est l’ensemble des BIENS qu’elle a sous son contrôle (biens dont
l’entité est propriétaire ou dont elle a l’usage) et des DETTES contractées en vue de réaliser
son exploitation.
Les BIENS comprennent l’ensemble des emplois économiques sous contrôle de l’entité.
Les DETTES sont des ressources ayant permis d’acquérir des biens.
Application
B- Du patrimoine au bilan
Le bilan est un tableau qui permet d’apprécier la situation patrimoniale de l’entité qu’il décrit,
à une date donnée. Il fait apparaître séparément :
• Réserves ;
• Report à nouveau ;
5
BIENS = capitaux propres et ressources assimilées+ résultat + Dettes
Si : Biens < capitaux propres et ressources assimilées + dettes, c’est une perte.
Il y a trois (3) grandes masses à l’actif et quatre (4) grandes masses au passif du bilan.
A retenir :
EMPLOIS = RESSOURCES
ACTIF = PASSIF
Application :
6
a- Tracé du bilan
Bilan Actif
Désignation de l'entreprise
Adresse
Numéro d'Identification Exercice clos le 31-12-N Durée (en mois): 12
ACTIF
Note Exercice N Ex. N – 1
Réf. ACTIF Brut Amort./Prov. Net Net
IMMOBILISATIONS
AD 3
INCORPORELLES
Frais de recherche et de
AE
développement
AF Brevets, licences, logiciels -
AG Fonds commercial -
Autres immobilisations
AH -
incorporelles
AI IMMOBILISATIONS CORPORELLES 3 -
Terrains (1)
AJ (1) dont Placement en
Net………/………... -
Bâtiments
AK (1) dont Placement en
Net………/………... -
AL Installations et agencements
AM Matériel
AN Matériel de transport
Avances et acomptes versés sur
AP 3
immobilisations
AQ IMMOBILISATIONS FINANCIERES 4
AR Titres de participation
Autres immobilisations
AS
financières
AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISÉ (I) -
BA ACTIF CIRCULANT H.A.O. 5
BB STOCKS ET ENCOURS 6
CREANCES ET EMPLOIS
BG
ASSIMILES
BH Fournisseurs avances versées 17
BI Clients 7
BJ Autres créances 3
BK TOTAL ACTIF CIRCULANT (II) -
BQ Titres de placement 9
BR Valeurs à encaisser 10
BS Banques, chèques postaux, caisse 11
BT TOTAL TRÉSORERIE-ACTIF (III) -
BU Écarts de conversion-Actif (IV) 12
BZ TOTAL GÉNÉRAL (I + II + III + IV) -
7
Bilan Passif
Désignation de l'entreprise
Adresse
Numéro d'Identification Exercice clos le 31-12-N Durée (en mois): 12
Passif
PASSIF Exercice Exercice
Réf. Note
(avant répartition) N N–1
CA Capital 13
CB Apporteurs capital non appelé (-) 13
CD Primes liées au capital 14
CE Écarts de réévaluation 3e
CF Réserves indisponibles 14
CG Réserves libres 14
CH Report à nouveau (+ ou -) 14
CJ Résultat net de l'exercice (bénéfice + ou perte –)
CL Subventions d'investissement 15
CM Provisions réglementées et fonds assimilés 15
TOTAL CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES
CP
(I)
DA Emprunts et dettes financières diverses 16
DB Dettes de crédit-bail et contrats assimilés 16
DC Provisions financières pour risques et charges 16
TOTAL DETTES FINANCIÈRES ET RESSOURCES ASSIMILEES
DD
(II)
DF TOTAL RESSOURCES STABLES (I + II)
DH Dettes circulantes H.A.O. 5
DI Clients, avances reçues 7
DJ Fournisseurs d'exploitation 17
DK Dettes fiscales et sociales 18
DM Autres dettes 19
DN Provisions pour risques à court terme 19
DP TOTAL PASSIF CIRCULANT (III)
DQ Banques, crédits d'escompte 20
Banques, établissements financiers et crédits de
DR 20
trésorerie
DT TOTAL TRESORERIE PASSIF (IV)
DV Écarts de conversion-Passif (V) 12
DZ TOTAL GÉNÉRAL (I + II + III + IV + V)
8
Section 2 : Compte de résultat
Nous avons analyé dans la section précédente une comptabilité de « situation » qui permet
d’établir des bilans périodiques, de suivre l’évolution du patrimoine et de connaître le résultat
global de la période. C’est le rôle qui est réservé aux comptes de gestion.
Chaque fois qu’une opération diminuera le résultat, elle apparaîtra dans un compte de charges
et chaque fois qu’elle augmentera le résultat, elle apparaîtra dans un compte de produits,
selon qu’elles concernent les opérations d’exploitation attachées aux activités ordinaires, les
opérations financières, les opérations hors activités ordinaires.
Le classement des produits et des charges permet d’établir les soldes de gestion.
A-1 : Charge
• Soit en vertu d’une obligation légale que l’entreprise doit remplir (impôts et taxes…) ;
A-2 : Produit
Un produit est une somme ou une valeur a recevoir en contrepartie de la fourniture par
l’entreprise de biens, travaux et services.
Une activité est dite ordinaire lorsque ses opérations sont récurrentes, courantes ou
fréquentes, c.-à-d. lorsqu’elle se répète de façon continue au cours d’un cycle.
9
Exemple : achats de marchandises, ventes de produits finis, etc.
Sous cette rubrique, on classe les opérations concernant l’achat et la vente de titre de
placement, les fournisseurs de marchandises et matières, les clients ordinaires, etc.
Une opération est dite hors activité ordinaire lorsqu’elle a un caractère exceptionnel, non
récurrent, non fréquent, mais se réalisant sur le cycle de gestion de l’entreprise. Elle survient
à la suite de changement de structure, de catastrophes naturelles ou de changement de
stratégie.
Sous cette rubrique, on classe les comptes de la classe 8, les opérations concernant les
fournisseurs d’investissement, les créances sur cessions d’immobilisations, les ventes de titres
de participation, les dotations et reprises liées aux provisions d’origine fiscale ou légale, les
abandons de créance, les dons non récurrents.
Le compte de résultat est un outil explicatif de la richesse créée au cours d’une période.
Le résultat (R) d’une période est égal à la somme des produits d’une période (P) moins des
charges de cette période (C), d’où :
R= P – C
• Classe 8 : comptes des autres charges et des autres produits. (voir plan des comptes
OHADA).
L’analyse des charges et des produits permet d’obtenir en fin d’exercice huit (8) soldes qui
apparaissent dans le compte de résultat prévu par le système comptable OHADA.
Les soldes présentent pour la plupart un grand intérêt pour l’analyse de la gestion. Ces
différents soldes sont :
• La marge commerciale ;
• La valeur ajoutée ;
• Le résultat d’exploitation ;
• Le résultat financier ;
• Le résultat net.
11
COMPTE DE RESULTAT - SYSTÈME NORMAL
Désignation de l'entreprise
Adresse
Durée (en mois):
Numéro d'Identification Exercice clos le 31-12-N
12
Réf. LIBELLES Note Exercice N Exercice N – 1
TA Ventes de marchandises A + 21
RA Achats de marchandises - 22
RB Variations de stocks de marchandises -/+ 6
XA Marge Commerciale (somme TA à RB)
TB Ventes des produits fabriqués B + 21
TC Travaux, services vendus C + 21
TD Produits accessoires D + 21
XB Chiffre d’Affaires (A+B+C+D)
TE Production stockée (ou déstockage) -/+ 6
TF Production immobilisée 21
TG Subvention d’exploitation 21
TH Autres produits + 21
TI Transfert de charges d’exploitation + 12
RC Achats des matières premières et fournitures liées - 22
RD Variations de stocks de MP et fournitures liées -/+ 6
RE Autres achats - 22
RF Variations stocks d’autres approvisionnements -/+ 6
RG Transports - 23
RH Services extérieurs - 24
RI Impôts et taxes - 25
RJ Autres charges - 26
XC Valeur Ajoutée (XB+RA+RB) + (Somme TE à RJ)
RK Charges de personnel - 27
XD Excédent Brut d’Exploitation (XC+RK)
TJ Reprises d’amortissements, provisions et dépréciations + 28
Dotations aux amortissements, provisions et
RL - 3c&28
dépréciations
XE Résultat d’Exploitation (XD+TJ+RL)
TK Revenus financiers et assimilés + 29
TL Reprises de provisions et de dépréciations financières + 28
TM Transfert de charges financières + 12
RM Frais financiers et charges assimilées - 29
Dotations aux provisions et aux dépréciations
RN - 3c&28
financières
12
Chapitre 2 : Les mécanismes comptables
Il met en évidence le capital et les ressources assimilées ou moyens qui ont permis l’acquisition
des biens :
• Ressources fournies par les associers ou par l’exploitant et qui sont maintenues dans
l’entité d’une manière durable. D’autres ressources sont générées par l’entit elle-
même. Le plan comptable OHADA révisé prévoit les comptes de la classe 1, suivants :
Compte « 11 réserves »
Compte « 13 résultat »
• Ressources fournies par les tiers et autres dettes de l’entité à long terme :
De la classe 4 :
13
Compte « 40 fournisseurs et comptes rattaches »
Compte « 42 personnel »
De la classe 5
NB : tous les comptes du passif du bilan augmentent au crédit et diminuent au débit d’un
compte et présentent un solde créditeur.
Il récapitule les emplois, c.-à-d. l’utilisation qui a été faite des ressources :
Compte « 22 terrains »
14
Compte « 24 matériel, mobilier et actifs biologiques »
Actif circulant
Compte « 31 marchandises »
15
Compte « 52 banques »
Compte « 57 caisse »
NB : tous les comptes de l’actif du bilan augmentent au débit et diminuent au crédit d’un
compte. Ils présentent un solde débiteur.
Les comptes de patrimoine ou comptes de bilan, fournissent des informations sur la situation
de l’entreprise :
• Immobilisations en service ;
• Valeur en stock ;
• Capital engagé ;
RESULTAT NET = (actif immobilise + actif circulant + trésorerie active) – (Capitaux propres et
ressources assimilées + dettes financières + passif circulant + trésorerie passive)
Le chef d’entité ne désire pas seulement connaître le résultat net global, synthétique,
découlant de l’analyse de la situation de l’entité. Il souhaite également voir apparaître en
comptabilité les composantes de ce résultat, c.-à-d. les produits et les charges.
La comptabilité de situation doit être complétée par la comptabilité de gestion qui mettra en
évidence le détail des charges et des produits qui concourent à la formation du résultat net :
16
Ce résultat net sera obtenu après avoir calculé successivement :
Pour obtenir ces résultats les comptes de gestion seront classés comme suit, selon le plan
comptable OHADA révisé :
Compte 61 « transports »
17
Compte 87 « participations des travailleurs »
Compte 70 « ventes »
La balance est un tableau où sont reportés tous les comptes du grand livre. Pour chaque
compte, il convient d’inscrire :
18
Si pour chaque opération inscrite dans le journal est reportée sur le grand-livre le total des
emplois est égal au total des ressources, pour un ensemble d’opérations nous devons obtenir
les égalités suivantes :
La balance est un instrument de contrôle qui permet de vérifier l’exactitude des reports du
journal aux comptes du grand-livre. Les égalités suivantes doivent être vérifiées :
Total des soldes d’ouverture débiteurs = Total des soldes d’ouverture créditeurs
Total des soldes de clôture débiteurs = Total des soldes de clôture créditeurs
Montant des investissements, des stocks, des créances, de la trésorerie, des dettes, des
charges et des produits etc.
Si le bilan est établi qu’une seule fois l’an, la balance doit être dressée au moins une fois par
mois.
Tracé des balances à deux (2), quatre (4), six (6) et huit (8) colonnes.
Applications
19
CHAPITRE 3 : Organisation comptable
Généralités
Le système comptable est un ensemble organisé qui permet d’atteindre les objectifs fixés à la
comptabilité, c'est-à-dire : Enregistrer, Classer, Résumer, Synthétiser l’ensemble des
opérations effectuées par l’entité.
Toutes les opérations effectuées par l’entité doivent avoir un support original : la pièce
comptable. Ces pièces comptables peuvent être :
• Facture de vente ;
• Facture d’achat ;
• Fiche de paye ;
Seules les opérations représentées par des pièces comptables doivent être enregistrées, à
l’exception de certaines opérations particulières que l’on appellera des charges ou produits
calculés (amortissements, provisions, par exemple).
La pièce comptable doit être un document original (jamais de photocopies) et de façon quasi
générale, elle doit être un support papier (exceptionnellement informatique).
Les pièces comptables doivent être physiquement classées, de telle sorte qu’à tout moment
elles puissent être retrouvées. Le mode de classement dépendra généralement du système
d’organisation comptable.
La pièce comptable est le document de base de la comptabilité. Elle doit être conservée
pendant 13 ans (3 ans en matière fiscale).
20
B- Rappels des objectifs de la comptabilité
Les objectifs fixés à la comptabilité :
• l’enregistrement des opérations : se fait par le journal ;
C’est dans cet ordre que tout système comptable doit s’organiser.
A- Description du système
Travail quotidien :
Balance
Solde d’ouverture Mouvements Solde de clôture
N° Intitulés
D C D C D C
Totaux X X Y Y Z Z
21
Ce système classique est valable en tant que système de base d’organisation comptable. Mais,
il est évident que si l’entreprise a de nombreux enregistrements, il s’avère très vite insuffisant.
Il s’ensuit un travail énorme et fastidieux au niveau des reports et du grand-livre.
On peut créer des grands-livres auxiliaires clients et fournisseurs, ainsi que des relevés
nominatifs clients et fournisseurs.
Le système classique devient très dépassé, du fait d’un seul support pour toutes les opérations
de l’entité.
Le système centralisateur opère une division du journal unique, puis une centralisation (au
moins mensuelle) sur le journal général centralisateur.
A-Description du système
• L’établissement de la balance.
22
Section 3 : Systèmes informatiques
• Report au grand-livre ;
• Etablissement de la balance ;
Se font automatiquement,
Lors des enregistrements comptables quotidiens et courants, on constate qu’un grand nombre
d’écritures portent sur un petit nombre de comptes : clients, fournisseurs, banques, caisse,
par exemple.
Les journaux auxiliaires doivent correspondre à ces opérations les plus couramment
enregistrées par l’entité. C’est ainsi qu’on créera par exemple :
• Un journal de banque
• Un journal de caisse
23
• Un journal des opérations diverses
Lorsqu’une écriture fera intervenir un de ces comptes, elle sera portée dans le journal
auxiliaire correspondant.
Le journal des opérations diverses enregistrera toutes les opérations qui n’appartiennent pas
à un des comptes principaux donc à un journal auxiliaire déjà créé.
A-3- enregistrement chronologique des pièces comptables dans les journaux auxiliaires
concernés
La caractéristique de cet enregistrement est que la codification comptable est toujours unique
et correspond au journal concerne. Seul le journal des opérations diverses fonctionnera
comme le journal général.
24
Deuxième partie : TRAVAUX DE FIN D’EXERCICE
Débit Crédit
Emplois : augmentations Ressources : diminutions
Entrées : stocks Sorties : stocks
Les comptes de stocks sont employés pour enregistrer des biens autres que les
immobilisations qui existent en stocks dans l’entreprise. Ce sont : les marchandises, les
matières premières et fournitures liées, les autres approvisionnements (matières
consommables, emballages…), les produits fabriqués par l’entreprise : produits finis, produits
intermédiaires et résiduels, produits en cours…
Les méthodes de suivi de stocks sont connues sous les appellations d’inventaire permanent et
d’inventaire intermittent.
A-Inventaire permanent
2- Entité industrielle
• Débit : comptes 34 à 38
• Crédit : comptes 734 à 737
25
A-2- Sortie de stocks
La sortie est occasionnée soit par la vente ou la destruction du stock. Les comptes sont alors
inversés.
a. Entité commerciale
• Crédit : comptes 31 à 33
b. Entreprise industrielle
• Crédit : comptes 34 à 38
Les mêmes écritures sont valables soit en augmentation ou en diminution du stock par rapport
aux écarts entre l’inventaire comptable et l’inventaire physique.
B. Inventaire intermittent
L’entité n’ayant pas des moyens d’enregistrer les mouvements durant l’exercice, elle procède
à une régularisation en fin d’exercice après l’inventaire physique.
Pour régulariser le stock de marchandises en fin d’année, les comptes à utiliser sont les
suivants :
B-1- Entreprise commerciale
1- Solde du stock initial
• Débit : comptes 6031 à 6033
• Crédit : comptes 31 à 33
26
B-2- Entreprise industrielle
1- Solde du stock initial
• Crédit : comptes 34 à 38
• Débit : comptes 34 à 38
Le compte 521 Banque tenu par une entité enregistre les mêmes opérations que le compte de
l’entité tenu par la banque, mais en sens inverse. Il s’agit donc de comptabilités réciproques.
Dans la pratique, les soldes sont rarement égaux car les opérations ne peuvent pas être
enregistrées simultanément dans chaque comptabilité pour diverses raisons :
• les chèques émis par l’entité ne sont comptabilisés par la banque qu’après
encaissement par le bénéficiaire ;
• le banquier enregistre des virements (règlements des clients par virements) au bénéfice
de l’entité et informe celle-ci dans un deuxième temps ;
• le banquier procède aux paiements de fournisseurs par prélèvement automatique sur
le compte de l’entité et informe celle-ci dans un deuxième temps ;
• des erreurs sur les sommes peuvent être commises par l’entité ou par la banque.
- 1ère étape : on place côte à côte une édition du compte 521 Banque tenu par l’entité et
l’extrait de compte adressé par le banquier.
27
- 2ème étape : on pointe les soldes de départ. En cas de différence, on recherche et on
pointe les sommes qui équilibrent les soldes de départ. La différence de soldes de
départ s’explique souvent par le fait que certaines sommes pointées ont été
enregistrées dans le compte 521 Banque au cours de la période précédente alors
qu’elles ont été enregistrées en début de période de rapprochement chez le banquier.
- 3ème étape : on pointe les sommes identiques en procédant par croisement :
N.B : il est conseillé d’établir, pour chaque compte bancaire, un état de rapprochement au
moins une fois par mois.
28
NB :
29
Compte 521 Banque
Date Libellés Débit Crédit Solde
02/05/2023 Solde débiteur 20 008 492 20 008 492
03/05/2023 Versement en espèces 1 115 127 21 123 619
09/05/2023 Chèque n°001 12 791 162 8 332 458
10/05/2023 Virement du client 5 541 407 13 873 864
11/05/2023 Chèque n°005 13 985 003 -111 139
12/05/2023 Chèque n°002 10 119 035 -10 230 174
13/05/2023 Virement du client 33 576 228 23 346 054
Virement en faveur du
16/05/2023 fournisseur 34 908 208 -11 562 154
17/05/2023 Versement en espèce 20 334 667 8 772 513
18/05/2023 Chèque n°004 38 373 485 -29 600 971
19/05/2023 Chèque n°006 9 423 826 - 39 024 797
20/05/2023 Chèque n°007 5 411 645 -44 436 443
31/05/2023 Virement du client 35 093 700 -9 342 743
Solution :
30
2- Passons les écritures comptables
Débit Crédit Libellés Débit Crédit
16 Emprunts 4 053 814
401 Fournisseurs (852 088 +5 527 6 379 818
631 730) 124 435
521 Frais bancaires 10 558 067
Banque
Suivant l’état de rapprochement
521 Banque 8 291 296
77 Revenus financiers 8 291 296
Suivant l’état de rapprochement
B- Inventaire de la Caisse
Le contrôle des opérations passe par les arrêtés. On distingue : les arrêtés de caisse ou arrêtés
quotidiens, les arrêtés hebdomadaires et les arrêtés mensuels.
▪ toutes les opérations effectuées dans la caisse ont été bien enregistrées fidèlement
aux documents de base (fiche de versement, fiche de retrait régulièrement renseigné)
▪ le montant en caisse en fin de la journée correspond au solde théorique de la dite
caisse (Solde théorique = solde d’ouverture + versements – retraits). Cette vérification
est consignée dans le procès-verbal d’arrêté de caisse, qui doit être renseigné
respectivement par la personne ayant ténue la caisse, le contrôleur et visé par le
responsable.
31
2- Le contrôle des opérations de caisse :
- il faut commencer par imprimer cet historique (pour se rassurer que toutes les
opérations s’affichent clairement sur l’écran);
- aller ligne par ligne en sachant que l’opération qui s’affiche sur la première ligne est la
dernière effectuée dans la caisse;
- pour chaque ligne d’écriture, se rassurer que son document de base existe et présente
Le compte 57 « caisse » enregistre à son débit les entrées de fonds et à son crédit les sorties
de fonds. En principe, son solde est débiteur ou nul. En effet, on ne peut retirer de la caisse
plus qu’on en a mis. En résumé, le compte caisse retrace les opérations d’encaissements et de
décaissements.
32
Lorsque l’entité effectue des retraits de la banque pour alimenter ou approvisionner la caisse,
le compte 585 intitulé « virements de fonds » est crédité par le débit du compte 57 « caisse »
et ce, dans le journal auxiliaire de caisse.
Lorsque l’entité effectue des versements d’espèces dans le compte bancaire, le compte 585
est débité par le crédit du compte caisse et ce, toujours dans le journal auxiliaire de caisse.
33
Chapitre 2 : Les amortissements
A. Principes généraux
La valeur résiduelle prévisionnelle d’un actif est le montant estimé, à la date de mise en
service, qu’une obtiendrait de la sortie de l’actif, après déduction des coûts de sorties estimés.
La durée d’utilité est définie en fonction de l’utilité attendue de cet actif pour l’.
Tous les facteurs suivants sont pris en considération, pour déterminer la durée d’utilité d’un
actif :
- l’usage attendu de cet actif par l’, évalué par référence à la capacité ou à la
production physique attendue de cet actif ;
- les limites juridiques ou similaires sur l’usage de l’actif, telles que les dates
d’expiration des contrats de location.
B- Modes d’amortissement
Différents modes d’amortissement peuvent être utilisés pour répartir de façon systématique
le montant amortissable d’un actif sur sa durée d’utilité. Ces modes incluent :
- le mode linéaire qui conduit à une charge constante sur la durée d’utilité de l’actif ;
- le mode dégressif qui conduit à une charge décroissante sur la durée d’utilité de l’actif.
Un mode d’amortissement basé sur les revenus générés par l’utilisation de l’actif est interdit
pour les immobilisations corporelles. De même, l’amortissement financier qui consiste à
amortir une immobilisation au même rythme que le coût de son financement n’est pas
autorisé.
34
B-1. Amortissement linéaire
1- Terminologie
C’est le prix d’acquisition du bien, la base du calcul d’amortissement est la valeur d’origine.
✓ Formule :
Valeur d’origine (Vo) = Prix d’achat hors taxes (Paht) + centimes additionnels+ Frais d’achat
(transport, installation et montage).
Valeur d’origine (Vo) = Prix d’achat hors taxes (Paht) + Frais d’achat (transport, installation et
montage).
✓ Formule :
35
En jours
✓ Formule :
100
𝒕𝒂𝒖𝒙 𝒅′𝐚𝐦𝐨𝐫𝐭𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐧𝐭(𝐭) =
Durée d′utilisation100 normale (N)
Ou
✓ Formule :
100
Durée d’utilisation normale =
taux d′ amortissement(t)
100
Durée d’utilisation normale = 𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑑′𝑎𝑚𝑜𝑟𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡(𝑡)
36
✓ Formule :
Valeur comptable nette (VCN) = Valeur d’origine (V0) - Somme des amortissements pratiqués
(ƹA)
2- Le plan d’amortissement
Pour chaque bien faisant partie du patrimoine de l’entreprise est établi un plan ou tableau
d’amortissement qui représente l’étalement de la perte de valeur dans le temps.
C’est un tableau prévisionnel qui fait apparaître le montant de l’annuité et la Valeur comptable
nette de l’immobilisation.
L’amortissement dégressif est déterminé par application d’un taux sur la valeur nette
comptable au début de chaque exercice. Le taux applicable est obtenu en multipliant le taux
linéaire par un coefficient déterminé en fonction de la durée d’utilité du bien. Ce type
d’amortissement de nature purement fiscale est facultatif et son application est soumise au
respect de certains critères liés généralement à la nature du bien et à sa durée de vie.
Lorsque ce mode d’amortissement est retenu par l’, la part d’amortissement jugée
excédentaire par rapport à l’amortissement économiquement justifié est comptabilisée en
amortissement dérogatoire. C’est une méthode selon laquelle les annuités décroissent avec
les temps. C’est donc un procédé qui permet de dégager des annuités plus élevées donc une
économie d’impôt au début de la période d’utilisation.
Le choix de l’amortissement dégressif est facultatif, les entreprises peuvent si elles le désirent,
pratiquer rarement retenue puisque l’amortissement dégressif est un procédé qui permet :
• d’une part de mieux constater la dépréciation effective du bien (plus forte les
premières années) ;
• d’autre part dégager des annuités plus élevées au début de la période d’utilisation,
donc une économie d’impôt proportionnelle.
Ce procédé procure donc un avantage fiscal et doit être considéré comme une mesure
d’incitation d’investissement pour les entreprises.
Le taux d’amortissement dégressif est égal au taux constant multiplié par un coefficient. Le
taux à appliquer pour le calcul des annuités est déterminé de la façon suivante :
• Formule :
td = tc x coefficient
En général, le coefficient est de :
3 ou 4 ans 1,5
td= tc x 1,5
5 ou 6 ans 2 td = tc x 2 td
= tc x 2,5
> à 6 ans 2,5
38
Exemple : Pour un matériel de bureau dont la durée de vie est de 5 ans, calculer le taux
dégressif
• Formule :
• L’annuité d’amortissement :
Contrairement à l’amortissement constant, l’annuité est calculée en appliquant le taux à la
valeur comptable nette et non à la valeur d’origine.
Pour la première annuité, la Valeur Comptable Nette (VCN) est égale à la valeur d’origine (V0).
Exemple : le 03-01-19n, un matériel de bureau dont la valeur est de 7.000.000 frs H.T. ;
Taux = 40%
A = 7.000.000 x 40%
A = 2.800.000 frs
Dans le cas le plus courant où l’immobilisation est acquise en cours d’exercice, la règle du
prorata temporis s’applique de manière simplifiée. En effet, la durée écoulée est calculée à
partir du 1er jour du mois d’acquisition de l’immobilisation et ce quel que soit la date de mise
en service.
Exemple : un matériel de bureau acquis le 19-11 dont la valeur d’origine est de 7.000.000,
Taux = 20%
7 000 000 x 2 x 40
A=
1.200
A = 466.667
39
• Plan d’amortissement :
Application :
Reprenons le cas du matériel de bureau
Année VCN début période Taux Taux Taux Annuité VCN fin
constant dégressif retenu période
• Quelques formules
Ainsi, à partir d’une annuité d’amortissement quelconque, on peut déterminer toutes les
autres annuités lorsque le taux d’amortissement est connu.
40
1ère annuité = A1
2è annuité = A2 = A1 (1- i)
Les valeurs comptables nettes successives forment une progression géométrique décroissante
de raison (1- i).
A- Principe :
C’est le système normal d’amortissement applicable à tous les biens. La dotation annuelle de
l’amortissement s’obtient en divisant la valeur d’origine sur la durée d’utilisation normale. Il
se calcule généralement au prorata temporis et en jours 30 jours dans le mois et 360 jours
dans une année. Le point de calcul des amortissements est la date de mise en service, cette
dernière étant considérée comme la date à partir de laquelle l’immobilisation entre dans le
processus de production ou d’utilisation. La date de mise en service est très souvent différente
de la date d’acquisition ou de facturation ou de la date de livraison à soi-même.
41
Exemple : l’ Malachie-Miracle a acquis le 20 /07/2000 une voiture d’une valeur de
V0 = 3.400.000 ;
N = 5 ans
• Décompte
VO x t x n
𝐴𝑛𝑛𝑢𝑖𝑡é (𝐴) = 36000
𝐴𝑛𝑛𝑢𝑖𝑡é (𝐴) =
A = 304 111FCFA.
Valeur d′origine(Vo)
42
• Présentons le tableau d’amortissement
Année Valeur d’origine Annuité Somme des amortissements Valeur Comptable Nette
Nous constatons qu’à la dernière année, l’ Malachie-Miracle a récupéré totalement son argent
qu’elle avait achète sa voiture. Sur le plan comptable, cette voiture est totalement amortie,
c'est-à-dire pas d’écriture comptable pour l’année 2006.
a- Le compte principal 28 est subdivisé à l’image des comptes 21 à 24. Ses soldes
créditeurs figureront à l’actif du bilan, en soustraction.
b- En règle générale, les dotations relèvent du compte 681, même si elles concernent un
exercice antérieur, et cela malgré le principe de la spécialisation des exercices. Seules
relèvent du compte 852 les dotations dues à la restructuration de l’entité ou à des
évènements extraordinaires.
43
851 Dotation H.A.O aux provisions réglementées x
151 Amortissements dérogatoires x
44
Chapitre 2 : Dépréciations et provisions
Introduction :
Le SYSCOHADA fait la distinction entre la dépréciation et la provision définies par les articles
46 et 48 de l’Acte uniforme relatif au droit comptable. Désormais, les dotations ou charges
pour dépréciations indiqueront d’une perte de valeur d’un élément d’actif alors que les
dotations ou charges pour provisions constituent un passif externe (dette) dont l’échéance ou
le montant est incertain.
L’actif doit être déprécié lorsque la valeur nette comptable est supérieure à la valeur actuelle.
Pour les immobilisations, cette dépréciation est constatée par une dotation et pour les autres
éléments de l’actif, par une charge pour dépréciation.
Après la comptabilisation d’une perte de valeur, l’amortissement de l’actif doit être calculé sur
la base de la valeur comptable brute diminuée de la valeur résiduelle prévisionnelle, des
amortissements cumulés et de la dépréciation.
45
Section 2 : Comptabilisation des dotations ou charges pour dépréciations
46
• L’écriture comptable est la suivante :
47
B. Comptabilisation des charges pour dépréciations
La charge est constatée dans les comptes 659 ou 839 au débit et par le crédit des comptes 39
et 49 selon les cas.
La régularisation et l’évaluation des stocks en fin d’exercice, le stock théorique obtenu par
l’inventaire permanent doit être mis en conformité avec le stock réel obtenu par l’inventaire
physique.
Conditions :
48
- il y a annulation lorsque la valeur actuelle est égale au coût de production des matières
premières.
B.1.4. Comptabilisation
49
b- Constatation de la dépréciation sur les stocks finaux
6593 ou 839 Charges pour dépréciations sur stocks ou charges pour dép H.A x
.O
50
a- Constatation de la créance douteuse
4111 Clients Mt
d
e
Constatation de la créance douteuse créance
b- Constitution de la dépréciation
51
c- Augmentation de la dépréciation
Il y a augmentation de la dépréciation lorsque la dépréciation de l’exercice N+1 est supérieure
à celle de l’exercice N. seule la différence sera enregistrée.
d- Diminution de la dépréciation
52
e- Annulation de la dépréciation
Il y a annulation lorsque la dépréciation devient sans objet pour les raisons ci-après :
- la créance est recouvrée ;
- la créance est irrécouvrable ;
- le client est redevenu solvable.
f- Créances irrécouvrables
53
B.3. Cas de titres de placement a- Création ou constitution
54
Dépréciation = dépréciation existante – dépréciation nécessaire
590 Dépréciations des titres de placement x
591 Dépréciations des titres et valeurs à encaisser x
592 Dépréciations des comptes banques x
593 Dépréciations des comptes établissements financiers et x
assimilés
594 Dépréciations des comptes d'instruments de trésorerie x
599 Dépréciations pour risque à court terme à caractère financier x
7795 Reprises de charges pour dépréciations financières x
B.4. Cas de charges pour dépréciations H.A.O a- Création ou constitution
b- Ajustement
1- Cas d’ajustement à la hausse (augmentation)
Si la dépréciation nécessaire est supérieure à la dépréciation existante, il y a lieu d’augmenter
la dépréciation existante.
A l’opposé des dépréciations, attachées à la perte de valeur d’un élément d’actif, les provisions
sont un passif externe (dette) dont l’échéance ou le montant est incertain.
Le terme « provision » désigne les provisions pour risques et charges. Un passif externe est
une obligation actuelle de l’ de transférer une ressource économique à la suite d’événements
passés.
55
Les dotations aux provisions pour risques et charges à plus d’un an sont inscrites dans un
compte de dotation aux provisions tandis que celles qui sont liées à un risque à moins d’un an
sont enregistrées au compte charges pour provisions pour risques à court terme selon l’article
48 de l’Acte Uniforme relatif au droit comptable.
(1) : ce compte est subdivisé par nature de risque (191 à 194 et 1983) ou de charge (195
à 1981, 1984, 1985).
56
B.3. Comptabilisation des charges pour dépréciations
7798 Reprises sur autres charges pour dépréciations sur risques financiers x
57
BIBLIOGRAPHIE :
• Itoua Passinasse, J-P. Plan de comptes du Syscohada Révisé. Edition de juin 2018.
58