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d o s si e r

La relation d’aide,
une approche humaniste des soins

mise au point

La relation d’aide en soins infirmiers,


aspects réglementaires
et conceptuels
❚ La relation d’aide n’est pas l’apanage d’une profession car elle s’inscrit fréquemment
dans l’interdisciplinarité ❚ Pour les infirmières, cet acte de soins repose sur un cadre
législatif depuis 1978 et réglementaire depuis 1984 ❚ Afin de décrire et de faire
reconnaître cette “part invisible” des soins infirmiers, il est nécessaire de prendre appui
sur les concepts fondamentaux de la discipline infirmière, ainsi que sur la démarche
clinique et éthique. MARIE-CLAUDE DAYDÉ

ifférentes disciplines (sociologie, psycholo- sophe Christiane Vollaire, « la question de l’aide a


D gie, médecine, soins infirmiers, etc.) témoi- souvent été reléguée à une position subalterne, comme si MOTS CLÉS
gnent d’une pratique de la relation d’aide, cha- penser la dimension émotionnelle du rapport de soin
cune dans son champ de connaissances ou en n’était pas une authentique forme de rationalité. »4 • Clinique infirmière
interaction avec d’autres. Il paraît important dès Peu de place est faite à la relation d’aide dans • Décret
lors, dans le respect du prendre soin d’autrui en les institutions de soins du fait des injonctions • Diagnostic infirmier
équipe, de pouvoir préciser ce qu’est la relation paradoxales liées à l’organisation et aux
• Éthique
d’aide en soins infirmiers en fonction des cadres charges en soins auxquelles sont confrontées
de référence, et d’en cerner aussi les limites. les infirmières. De même, elle est peu retrans- • Infirmier
crite ou de façon imprécise dans les transmis- • Interdisciplinarité
RÔLE PROPRE INFIRMIER ET RELATION D’AIDE sions ciblées, ce qui ne permet pas toujours • Relation d’aide
La loi n° 78-615 du 31 mai 19781, fondamentale l’identification du problème du patient. Com-
• Relation
pour la profession, précise que l’infirmière ment dès lors argumenter les interventions qui
soignant/soigné
peut donner des soins infirmiers non seule- s’y rattachent ?
ment sur prescription ou conseil médical, mais ❚ À domicile, les infirmières libérales peuvent la • Rôle propre
aussi « en application du rôle propre qui lui est faire apparaître dans les interventions infir-
dévolu. » mières de la démarche de soins infirmiers (DSI)
❚ C’est dans le cadre de ce rôle autonome que et dans le dossier de soins. Toutefois, elle
se situe la relation d’aide en soins infirmiers. Le n’existe pas, en tant que telle, dans les cotations
17 juillet 1984, un décret d’actes 2 l’y inscrit prévues à la nomenclature générale des actes
comme « relation d’aide thérapeutique » ; le 15 mars professionnels, bien qu’elle soit fréquemment
1993, un nouveau décret y ajoute la notion mise en œuvre auprès de la personne malade ou
d’« aide et [de] soutien psychologique »2. de l’un de ses proches.
❚ Dans le décret du 11 février 20022, seule cette
dernière notion est maintenue, et insérée le TOUTE RELATION DANS LE SOIN
29 juillet 20043 en tant qu’acte infirmier du rôle NE CONSTITUE PAS UNE RELATION D’AIDE
propre dans le Code de la santé publique. Il paraît important de ne pas qualifier de relation
d’aide toutes celles qui s’engagent dans le cadre
UNE PART INVISIBLE DES SOINS INFIRMIERS des soins, même si ceux-ci comprennent une
❚ Bien qu’inscrite dans les textes depuis plus de dimension relationnelle. Cette confusion favorise
vingt ans, la relation d’aide constitue une part les glissements de rôle et les interventions inadap-
invisible de l’activité infirmière. Selon la philo- tées, sources de conflits dans les équipes.

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La relation d’aide,
une approche humaniste des soins

Quatre aspects de la relation soignant-soi- ❚ Les diagnostics infirmiers prévalents dans le


NOTES ▲
gné ont été essentiellement recensés à partir cadre de la relation d’aide sont la douleur, la
1. Loi no 78-615 du
d’un travail de bibliographie5 : fatigue, l’anxiété, le sentiment d’impuissance, la
31 mai 1978 modifiant • la relation de civilité, base de la communica- perte d’espoir, la détresse spirituelle, la pertur-
lesarticles L. 473, L. 475 et tion, s’inscrit dans un rituel social et s’établit de bation de l’image corporelle, l’absence de sou-
L. 476 du Code de la santé façon spontanée dans un climat de respect ; tien ou le soutien compromis, le conflit déci-
publique relatifs à • la relation fonctionnelle a une fonction pré- sionnel, une perturbation dans l’exercice du
laprofession d’infirmier cise, comme le recueil de don- rôle de l’aidant naturel, dans
ou d’infirmière et l’article
nées en vue d’une meilleure l’exercice du rôle parental,
L. 372 de ce code, relatif à Bien qu’inscrite
l’exercice illégal de la
connaissance de la personne etc. Bien d’autres peuvent
profession de médecin. malade et de l’évaluation de être en lien avec ce contexte
Disponible sur ses besoins. À cette étape de la dans les textes depuis et/ou restent à créer.
www.legifrance.gouv.fr. démarche de soins, les habile- ❚ La relation d’aide est théra-
2. Décret no 84-689 du tés du soignant peuvent déter- plus de vingt ans, peutique dans le sens où elle
17 juillet 1984 ; décret miner la nature et le devenir est « une relation consciente et
no 93-345 du 15 mars de la relation ; la relation d’aide réfléchie »7, qu’elle « résulte
1993 ; décret no 2002- • la relation aidante, ou de d’une analyse de la situation de
194 du 11 février 2002
soutien, s’instaure spontané- constitue une part soins et s’inscrit dans un projet
relatifs aux actes
professionnels et à ment en réponse à un besoin thérapeutique ». Elle est censée
d’écoute de la personne. Elle invisible de l’activité apporter un changement,
l’exercice de la profession
d’infirmier. Disponibles sur permet l’accueil des émotions une adaptation, un mieux-
www.legifrance.gouv.fr. de la personne soignée et de infirmière être à la personne aidée.
3. Décret no 2004-802 du ses proches. Elle répond aux Pour qu’elle existe, la per-
29 juillet 2004 relatif aux besoins de sécurité et d’estime de soi et fait sonne doit se sentir en sécurité et en confiance et
parties IV et V (dispositions appel à des attitudes et des habiletés communes souhaiter s’engager dans cette relation.
réglementaires) du Code aux soignants et qui doivent être intégrées dans
de la santé publique
leur formation initiale : écoute active, empathie, LES CARACTÉRISTIQUES DE LA RELATION D’AIDE
etmodifiant certaines
dispositions. Disponible sur authenticité, reformulation ; INFIRMIÈRE
www.legifrance.gouv.fr. • la relation d’aide en soins infirmiers. Comme l’indiquent Elliette Clergues, cadre de
4. Vollaire C. Préface. In: santé, et Marie-Luce Lacroix, infirmière, « la rela-
Sfap. La relation d’aide en COMMENT DÉFINIR LA RELATION D’AIDE tion d’aide en soins infirmiers est structurée, elle a des
soins infirmiers. Masson, EN SOINS INFIRMIERS ? composantes propres. Elle ne peut s’envisager que dans
2008. ❚ La relation d’aide en soins infirmiers se situe le respect d’un contrat, d’une éthique. Elle se déroule
5. Op. cit. : 123-8. dans la réflexion clinique infirmière, la mise en selon des étapes précises (encadré) et demande des
6. Théorie élaborée par évidence d’un problème, l’analyse de celui-ci conditions spatiales et temporelles pour se réaliser le
le psychologue dans le but de comprendre les besoins du mieux possible »8. Spontanée ou formelle, la rela-
Abraham Maslow en patient. Cette démarche permet à l’infirmière tion d’aide se construit selon quatre étapes :
1943 et qui établit d’accompagner la personne, qui, en mobilisant • la phase d’approche, basée sur l’écoute et l’ob-
uneclassification
ses ressources, trouve ses propres solutions. servation. C’est un temps d’accueil et d’orienta-
hiérarchique des besoins
humains en cinq
En référence à la pyramide de Maslow6, la rela-
catégories : besoins tion d’aide se situe au niveau des besoins d’ap-
ENCADRÉ
physiologiques, partenance, d’estime de soi et d’accomplisse-
desécurité, ment personnel. L’objectif des interventions Les étapes du contrat
d’appartenance, d’estime posées est de soutenir les personnes, les familles • Recueil du consentement de la personne.
et d’accomplissement. et les groupes dans leur capacité à faire face. Il • Respect de la confidentialité.
7. Recherche A et al. s’agit donc d’une relation réfléchie et profes- • Engagement et implication de la personne.
Dictionnaire des soins sionnelle. • Possibilité pour la personne aidée
infirmiers et de
❚ La mise en œuvre de la relation d’aide néces- d’interrompre à tout moment la relation.
laprofession infirmière.
Masson, 2005 : 235.
site que chaque infirmière ait connaissance de • Intentionnalité clarifiée.
son rôle propre, mais aussi qu’elle puisse le faire • Respect du cheminement de la personne.
vivre en interaction avec d’autres. La relation • Respect de l’objectif de la personne quand
.../... d’aide infirmière se situe dans “l’ici et mainte- il y en a un.
nant” et fait appel à des compétences et à une • Assurance de non-abandon.
expérience.

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La relation d’aide en soins infirmiers,
aspects réglementaires et conceptuels

tion pour permettre d’identifier et d’éva-


luer les besoins du patient. Un besoin
NOTES
d’aide est exprimé, le consentement du …/…
patient est recherché. Le soignant encou-
rage ce dernier par son attitude d’ouver- 8. Clergues E,
ture, sa présence et sa disponibilité, sans LacroixML. La relation
d’aide, unprojet
chercher à créer, à faire naître ce besoin
thérapeutique. Revue
d’aide ; del’infirmière 2008 ; 142 :
• la phase de collaboration et d’appro- 43-5.
fondissement, qui est le temps de la 9. Tremblay L. La relation
confiance pendant lequel la personne d’aide, développer
élabore ses objectifs et s’implique dans descomportements pour
cette relation qu’elle peut aussi inter- mieux aider. Chronique
©
F.

rompre à tout moment. L’infirmière sociale de Lyon, Saint-


So
ut
if/

Martin, 2001.
El

informe la personne de la confidentialité


se
vi
er

des informations recueillies au cours de 10. Daydé MC, Pascal C.


M
as
ss

La relation aidante au
on

cette relation. Elle s’engage dans le non-


SA

quotidien. Soins aides-


S

abandon et le respect des objectifs fixés


soignantes 2008; 21 : 17-8.
par la personne. Le contrat prend forme ;
11. Article R. 4312-1 à
• la phase active, pendant laquelle la personne rer auprès d’elle que le message a été entendu
R. 4312-49 du Code
explore les possibilités et l’infirmière évolue au et compris, l’enjeu n’étant pas pour l’infirmière dela santé publique.
rythme de la personne. Le soignant « est un sou- de tout comprendre ni de tout maîtriser, mais de
12. Loi n° 2002-303
tien pour la personne dans l’action lorsqu’elle a décidé permettre à la personne de clarifier son idée. du4 mars 2002 relative
d’agir en l’aidant à connaître et utiliser ses forces »9 ; Il est également utile que celle-ci prenne aux droits des malades
• la conclusion, c’est-à-dire la fin de la relation conscience de ses attitudes au cours d’une rela- et à la qualité du système
d’aide, qui permet à l’infirmière de résumer le tion d’aide et réalise que celles-ci influencent la de santé. Disponible sur
contenu des entretiens et d’énoncer les déci- réaction de son interlocuteur. Repérer son www.legifrance.gouv.fr.
sions prises par la personne. Parfois, la fin peut propre système d’attitudes l’aidera à analyser sa
simplement correspondre à un mieux-être de la relation à autrui et ainsi à progresser.
personne ou, du moins, à un taux d’anxiété ❚ Le toucher peut être associé à la relation d’aide,
moins important. car la présence et l’écoute ne suffisent pas tou-
jours, notamment chez les personnes ayant
DES APTITUDES À COMMUNIQUER besoin de proximité, d’un enveloppement affec-
SELON DES MODES DIFFÉRENTS tif tactile et contenant.
La relation d’aide infirmière s’adresse à des per- L’expérience des infirmières dans ces diffé-
sonnes qui rencontrent un problème, une situa- rentes approches corporelles (relaxation, tou-
tion de crise en lien avec une altération de leur cher-massage, etc.), lorsqu’elles sont acceptées,
santé et parfois de leur mode de communication. témoigne d’un mieux-être des personnes
❚ Par l’écoute et l’observation, l’infirmière malades. Toutefois cette approche nécessite une
repère les modes de communication (verbale et attention particulière aux résistances et aux
non verbale) les plus adaptés à chaque personne mécanismes de défense que ces dernières peu-
aidée. Ainsi, les gestes et les mimiques, l’intona- vent manifester.
tion de la voix, sont autant de reflets de la dis-
ponibilité et du respect du soignant pour la per- UNE NÉCESSITÉ, CONNAÎTRE SES LIMITES
sonne. L’infirmière doit veiller à être attentive à Échanger sur leur pratique relationnelle, pou-
la contradiction qui peut exister entre la parole voir dire leurs émotions, leurs difficultés et don-
et les sentiments exprimés par un regard. En ner du sens est indispensable pour les soignants
effet, le regard porté par le soignant sur la per- confrontés à la souffrance. Ils doivent pouvoir
sonne peut aussi bien être une aide ou un frein « s’interroger sur leurs limites, les complémentarités des
dans la relation. approches pour que la personne soignée soit accompa-
❚ Le choix des mots est également important. Il gnée dans son parcours de soin de la façon la plus adé-
doit être adapté à la personne aidée, à sa situa- quate ».10 Ainsi, la qualité d’une relation d’aide
tion, à ce qu’elle vit, à sa culture et à son envi- s’élabore pour chaque soignant en lien étroit avec
ronnement. La reformulation permet de s’assu- la conscience de ses propres limites.

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une approche humaniste des soins

❚ Celles-ci peuvent être liées à différents facteurs ❚ Le décloisonnement et la coopération interpro-


comme le manque de formation et d’expérience fessionnelle doivent être bénéfiques au patient,
conduisant à des maladresses (combler les dans les équipes soignantes et les différents lieux
silences, vouloir à tout prix apporter des réponses, ou dispositifs de soins (hôpital, domicile, réseaux
etc.). L’histoire d’autrui peut aussi faire réso- de santé, etc.). Comment appréhender le partage
nance avec l’histoire personnelle de l’infirmière. de l’information entre professionnels ? Quelles
Troublée par ses propres émotions, celle-ci peut informations échanger sans trahir la confidentia-
éprouver la nécessité de passer le relais à une col- lité concernant la relation d’aide ? Selon quels
lègue. D’autres, surinvestis dans la relation, au prérequis ? Parmi ceux qui sont essentiels, on
risque de s’épuiser, ont du mal à passer ce relais. peut citer le fait d’en informer le patient, celui
❚ Pourtant, prendre soin de l’autre, c’est aussi qu’il ne s’y oppose pas12, mais aussi l’intérêt pour
prendre soin de soi pour ne pas s’épuiser et évi- la continuité des soins et l’optimisation du
ter que les rôles entre personne aidante et aidée prendre soin.
ne s’inversent. Analyser les pratiques permet ❚ La transmission écrite pose ensuite la question de
d’éviter l’épuisement professionnel et concourt l’objectivité et du non-jugement, auxquels tout soi-
à optimiser au mieux le “prendre soin” dans la gnant doit être attentif, sans que cela ne constitue
relation d’aide. un frein à la traçabilité de l’intervention. Ce
moment de transmissions écrites est important, car
LA DIMENSION ÉTHIQUE il permet un temps de réflexion, de recul et d’ana-
Comme tout soin, la relation d’aide implique lyse sur l’aide apportée et l’orientation à pour-
une démarche de questionnement sur le sens suivre.
des actions et des interventions mises en œuvre
dans le souci de bienfaisance pour la personne CONCLUSION
soignée. La relation d’aide donne toute sa dimension au rôle
❚ C’est autour des notions de respect, de autonome infirmier, à sa créativité, et permet de ne
dignité, de liberté et d’autonomie de la per- plus subir la dichotomie soins techniques/soins
sonne qu’un projet de soins peut se construire relationnels. Elle consiste en une intervention glo-
avec elle, son consentement ayant été recueilli bale qui vise à prendre soin. Ce processus se
au préalable. La référence aux règles profes- construit autour de l’être humain en demande
sionnelles de la profession11 constitue un guide d’aide, de l’expérience et de la compétence de l’in-
pour la pratique. firmière ainsi que de la situation du moment. ■
❚ Le respect implique que l’aidant s’intéresse en
priorité à la personne qui vit le problème ou la
maladie, plutôt qu’à ces derniers. La relation de
soin met en présence un soignant qui accueille
la plainte d’une personne en souffrance. Cette La relation d’aide
vulnérabilité convoque le soignant à venir à en soins infirmiers, aspects
l’aide. En rencontrant la personne comme sujet réglementaires et conceptuels,
autonome, l’aidant laisse advenir la vérité du les points à retenir
sujet et l’émergence de sa solution au problème • Toute relation dans le soin n’est pas
posé. Le soignant “abandonne” son savoir au une relation d’aide.
profit de celui de la personne soignée. Il • La relation d’aide permet de soutenir
accepte cette part d’incertitude, d’imprévu dans la personne dans sa capacité à faire face à
la rencontre d’autrui. Aussi, toute attitude auto- un problème.
ritaire du soignant qui se situe dans une relation • Elle nécessite de la part des soignants de
de pouvoir sous couvert de ce “qui est bon pour l’écoute, de l’empathie, de l’authenticité, mais aussi
l’autre” peut-elle nuire à ce dernier et va même une connaissance de soi et de ses propres limites.
L’AUTEUR à l’encontre de la visée éthique. Elle ne permet • La relation d’aide infirmière s’appuie sur
pas au patient d’exercer sa liberté et de trouver une réflexion clinique permettant d’analyser
Marie-Claude Daydé,
son propre chemin. un problème et de comprendre les besoins
infirmière libérale,
du patient.
infirmièreréseau douleur-
soins palliatifs, LE PARTAGE DE L’INFORMATION • Toute relation d’aide nécessite un “contrat”
Colomiers (31) Respecter la personne, c’est également être atten- et une éthique entre le soignant et le soigné.
mc.dayde@wanadoo.fr tif à la confidentialité de ce qu’elle confie.

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