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Néo-finalisme ruyérien et
immanentisme deleuzo-guattarien
Jérôme Rosanvallon
Dans Rue Descartes 2021/1 (N° 99), pages 63 à 84
Éditions Collège international de Philosophie
ISSN 1144-0821
DOI 10.3917/rdes.099.0063
© Collège international de Philosophie | Téléchargé le 03/09/2023 sur www.cairn.info (IP: 176.137.240.28)
Jérôme Rosanvallon
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psycho-biologie entre domaines de survol (« série principale » qui caractérise tant la réalité
quantique, moléculaire que biologique en tant qu’y subsistent des « formes vraies » envisagées
hors de toute interaction autre que celles qu’elles se subordonnent) et domaines de causalité de
proche en proche (série secondaire, dérivée de la première, qui ne caractérise que les
interactions spatiotemporelles entre les formes vraies ou leurs composantes, à savoir les
« phénomènes de foule » qui s’étendent, là-encore, des particules aux sociétés humaines).
Mais de cette dualité finissent par naître chez Deleuze et Guattari trois lignes de continuité,
irréductibles les unes aux autres, qui vont structurer l’ontologie cosmo-bio-cérébrale de
Qu’est-ce que la philosophie ? où il s’agit en effet pour eux non pas seulement de distinguer trois
disciplines mais bien trois genèses distinctes de la Nature à partir du chaos – qu’il faudrait
respectivement appeler « cosmogenèse », « biogenèse » et « hétérogenèse » dont science, art
et philosophie ne sont que la manifestation cérébrale, c’est-à-dire la forme créative manifeste.
Or le survol absolu ne va, dans ce cadre, nullement rendre compte de la biogenèse, de la
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CE QUI ESt SUrVOLé n’APPArtIEnt PAS à CE QUI SUrVOLE MAIS SE COnFOnD AVEC LUI
C’est d’abord pour rendre compte des spécificités du champ perceptif que Ruyer crée, dans
La Conscience et le cerveau, le concept de survol absolu. Une question sous-tend toute
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interrogation sur la perception et constitue selon lui un véritable vecteur d’illusions, celle
consistant à se demander qui perçoit ce qui est perçu. Les différentes réponses que lui a
apportées la tradition (l’âme, l’esprit, le sujet, etc.) sont en effet autant de formes prises par
ce que Ruyer appelle l’illusion de l’« œil interne », l’illusion qu’une « super-rétine » serait
nécessaire pour percevoir l’image que reçoivent à chaque instant nos rétines et notre cortex
visuel. Ruyer récuse la question elle-même : dédoubler le champ perceptif en sujet percevant
et objet perçu obscurcit la nature de la perception au lieu de l’éclairer. Ce qui impose au
contraire d’envisager la perception comme un champ et en marque la spécificité est qu’il se
perçoit comme tel : le perçu est en lui-même immédiatement coprésent à lui-même. Pour penser ce
fait fondamental, Ruyer va forger une série de concepts équivalents : « vraie forme »,
« survol absolu » ou « domaine indivisible de liaisons ». Une double confusion nous empêche
de penser pour lui-même l’état de survol du champ perceptif, c’est-à-dire sa coprésence
immédiate à soi. En premier lieu, on tend spontanément à comprendre sa constitution sur le
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explique notre réticence à confondre la subjectivité avec l’ensemble de ce que nous voyons.
Les deux champs ne se recouvrant que partiellement, nous sommes naturellement enclins,
remarquait déjà Bergson, à situer le « je » que nous serions à l’intérieur du champ tactile
plutôt que perceptif. On ne peut toucher en effet que ce qui nous résiste d’une façon ou d’une
autre et définit donc, par rapport à notre sens tactile, une extériorité objective. Or ce que l’on
perçoit est illusoirement analysé sur le même modèle, comme venant toucher notre rétine et
nous étant par conséquent extérieur – à l’exception de la surface de notre corps que nous
sentons aussi de l’intérieur. Pour Bergson, ce sont ainsi seulement « les besoins de l’action qui
nous ont amenés à […] donner à la perception tactile un rang privilégié et à restreindre notre
présence réelle à cette partie très limitée de l’espace où notre influence tactile s’exerce ».
Dissiper cette illusion pratique d’extériorité permet au contraire de reconnaître que « nous
sommes réellement en chaque point auquel notre perception s’étend 8 », que nous nous
confondons avec la totalité de notre champ perceptif. Loin de représenter pour l’intérieur ou
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Le survol désigne donc un principe de coprésence absolue qui structurerait une partie de la
réalité échappant de fait au principe de causalité ou localité. Dès L’Anti-Œdipe, Deleuze et
Guattari utilisent ainsi le concept de « liaisons non localisables » pour rendre compte de ce
mode spécifique de connexion entre éléments.
Mais Ruyer ne se contente pas de parler d’un mode de connexion alternatif au mode
causal, il entend ériger le survol en modèle et fondement de toute liaison possible entre éléments :
Le type primaire de toute liaison, c’est le « survol absolu », c’est-à-dire l’existence ensemble,
comme forme immédiate. La colle ne peut coller, comme l’acier ou le diamant ne peut être
solide, que par l’action microscopique, en eux, de domaines de survol absolu. C’est mettre les
choses à l’envers que d’expliquer l’unité d’un domaine équipotentiel par des connexions ou
des champs empruntés à l’ordre d’une physique macroscopique qui n’a retenu du phénomène
que l’action de proche en proche, et non les liaisons élémentaires qui peuvent rendre le « de
proche en proche » liant et la colle collante 12.
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Ce confinement est assimilable à un domaine de survol – à ceci près qu’une telle liaison reste
localisable étant encore fonction (proportionnelle et non inverse) de la distance. Si l’interaction
forte en particulier donne ainsi à voir la non-séparabilité des liaisons entre éléments, ce que
Ruyer appelle à juste titre un « domaine indivisible de liaisons », le formalisme quantique dans
son ensemble exige la violation du principe de localité, en découvrant et décrivant les « liaisons
non localisables » qui sous-tendent toute apparition de matière, manifestation phénoménale ou
événement spatiotemporel – ainsi peut se décrire la dite intrication quantique entre particules
qui ne suppose aucun échange spatiotemporel d’information.
Chez Ruyer, l’auto-survol permet donc de penser à la fois la mise en tension
apparente de deux pôles distincts et leur identification profonde : un pôle, survolé, de multiplicité
irréductible (les éléments) et un pôle, survolant, d’auto-unification de cette multiplicité (les liaisons
entre éléments). néo-finalisme analyse directement cette bipolarité du survol en la décrivant
comme l’opposition et l’identité de l’être et de l’avoir :
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L’Anti-Œdipe introduit en son dernier chapitre la distinction entre deux types de multiplicités,
qualifiées les unes de « molaires », les autres de « moléculaires », qui s’appuie doublement sur
le travail de Ruyer : d’une part, celui-ci utilise lui-même ces deux termes 15 ; d’autre part, les
deux auteurs citent explicitement un de ses textes qui retrace la « bifurcation » entre deux
lignes de continuité parallèles qui, depuis les constituants atomiques jusqu’aux organismes
vivants et même aux sociétés humaines, vont constituer soit de véritables « domaines de
survol », soit de simples « phénomènes de foule », selon que les éléments envisagés (nucléon,
atome, molécule, cellule, etc.) subordonnent à leur unité, c’est-à-dire, à leur individualité
comprise comme forme auto-subsistante et formatrice, une collectivité ainsi formée et
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affirmation irréductible à l’unité2 0 » et si les machines désirantes sont de fait dénuées de toute
unité globale (individuelle ou structurale), elles ne jouent pas moins le même rôle que les
domaines de survol chez Ruyer, celle d'être des « unités de production », des unités de base de la
production du réel. Un pôle même minimal d’auto-unification s'impose nécessairement, dans
la mesure où, en son absence, aucune multiplicité ne pourrait paradoxalement apparaître
comme irréductible en soi. En effet, comment, sans unité inhérente à chaque multiplicité, distinguer
les unes des autres ? Comment, sans critère de distinction, éviter que toutes se confondent en
une seule multiplicité – alors nommée Corps sans Organes ou plan de consistance – laquelle
en droit les engloberait ou les absorberait toutes, ne laissant à chacune aucune consistance
intrinsèque ? C’est très exactement le problème auquel répond le concept de « domaine
unitaire » chez Ruyer et auquel, avant lui, répondait le concept de « monade » chez Leibniz.
Tout se passe comme si Deleuze et Guattari avaient repris cette question sans supposer d’autre
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consistance intrinsèque des véritables multiplicités permettant de les distinguer entre elles ne nous dit
encore rien d’une consistance extrinsèque permettant de distinguer des types irréductibles de
multiplicité. En effet, phénomènes de foule ruyériens ou multiplicités unifiables deleuzo-
guattariennes ne sont jamais que des effets dérivés du premier type (domaines de survol ou
pures multiplicités), c’est-à-dire que le second type (ou ligne de continuité) apparaît
seulement comme une forme secondaire du premier et lui reste donc en droit réductible 21.
Pour résoudre ce problème d’unification au degré supérieur, les deux auteurs vont donc
opérer dans Qu’est-ce que la philosophie ?, une ultime transformation conceptuelle en montrant
la nécessité de distinguer non plus deux mais trois modes de liaison, c’est-à-dire trois types de
multiplicité dont aucune ne deviendra ainsi potentiellement réductible à l’autre (le concept
d’auto-survol ne traduisant alors que l’un de ces types).
CE QUI SE SUrVOLE nE réSULtE PAS D’UnE FInALIté DIVInE MAIS D’UnE SéLECtIOn nAtUrELLE
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conceptuelle : le concept n’a pas, autrement dit, de réalité supposément extérieure auquel il
renverrait, ensemble d’objets qu’il unifierait a priori ou a posteriori ou encore ensemble de
variables dont il serait la fonction (conception logique ou première illusion sur la nature du
concept). En vérité, réalité, extériorité, objet, variable, etc. ne sont jamais aussi eux-mêmes
que des concepts composés ou composables. D’autre part, le survolant n’est jamais non plus d’une
autre nature que conceptuelle : le concept n’a pas, autrement dit, de réalité supposément
intérieure qui en serait la source, sujet transcendantal qui l’unifierait ou encore vécu
empirique ou sensation originaire qu’il exprimerait (conception phénoménologique ou
seconde illusion sur la nature du concept). En vérité, « ce qui est véritablement créé […] jouit
par là-même d’une auto-position de soi […] à quoi on le reconnaît 23 », de sorte que, loin de
supposer un sujet créateur, une instance survolante préalable, « le concept devient l’objet
comme créé, l’événement ou la création même » en même temps que « le cerveau devient
sujet ». C’est que le cerveau, en effet, est lui-même en droit un rhizome ou un domaine de
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matière, vie et pensée. Sur cette base commune, il est alors possible de situer deux
divergences majeures entre l'usage ruyérien et l'usage deleuzo-guattarien du concept de
survol. D’une part, l’auto-survol n’est identifié par les deux auteurs qu’à la création conceptuelle mais
non à la création du vivant lui-même, laquelle nécessite de faire appel à une seconde ligne de
continuité. D’autre part, l’auto-survol résulte d’un processus non plus d’actualisation mais de sélection
de quelque chose d’extérieur au domaine de survol lui-même, un Dehors non unifiable ni unificateur
qui n'a dès lors que la figure du chaos – et non plus du tout celle de Dieu.
Il nous reste à examiner en détail ces deux points. En premier lieu, pourquoi Deleuze
et Guattari vont-ils finalement refuser, au contraire de Ruyer, de placer l'auto-survol au cœur
du vivant 25 ? Pourquoi la biogenèse résulte-t-elle selon eux d'une autre ligne ? La conclusion de
Qu'est-ce que la philosophie ? pourrait laisser croire qu'ils rejoignent pleinement la conception
ruyérienne de la vie puisque, d’une part, ils reprennent sa critique d’un « système nerveux de
la terre » défendue par Schelling, Fechner ou Conan Doyle, qui conduit à parler « de la terre
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la sensation, car elle est supposée et se tient en retrait. Le retrait n’est pas le contraire du
survol, mais un corrélat »; de même qu'il « n'est pas une action, mais une passion pure, une
contemplation qui conserve le précédent dans le suivant 28. Est ici explicitement distinguée du
survol ruyérien et implicitement rapprochée de la durée bergsonienne un type de multiplicité
qui engage une nouvelle conception de la biogenèse : la vie est non pas ce qui se survole mais avant
tout ce qui se conserve, créant un soi par et dans cette conservation même. Cette conservation se traduit
par une double logique de captation différentielle et appropriation retardée des forces physico-
chimiques et de reproduction exponentielle et renouvellement incessant de ses propres
productions. C'est une logique de l'avoir et non de l'être, un devenir persistant plus que
consistant ou subsistant des choses. Là où le survol, selon Ruyer, apparaît comme la seule façon
d'être et d'avoir tout comme l'une des deux manières d'agir (avec la causalité de proche en
proche), tout se passe comme si Deleuze et Guattari s'attachaient à distinguer ces trois verbes
fondamentaux – être, avoir, agir – en assignant à chacun un et un seul type de multiplicité ou
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NOTES
1. raymond ruyer, Éléments de psycho-biologie, PuF, 1946, p. 1-20 et Néo-finalisme, PuF, 1952, rééd. 2012, p. 166-167
(Néo-finalisme sera désormais abrégé NF).
2. La « méthode fondamentale et essentiellement scientifique » que ruyer revendique avoir « toujours appliquée en
essayant seulement de la généraliser […] consiste à chercher des isomorphismes. elle n’a cessé de faire ses preuves
dans toutes les sciences, en mathématiques – où l’école de Bourbaki l’applique systématiquement – comme en
physique ou en biologie. La règle d’or est celle-ci. Lorsque deux ordres de phénomènes, soigneusement observés et
décrits, ont une allure commune, il faut, sans se laisser impressionner par les classifications en vigueur ou par les
hiérarchies a priori, essayer de voir s’ils n’ont pas une nature commune », « raymond ruyer par lui-même », réédité
dans Les Études philosophiques, n° 80, 2007, p. 12.
3. Propos cités par robert Maggiori, La Philosophie au jour le jour, Flammarion, 1994, p. 376.
4. raymond ruyer, La Conscience et le corps, Félix alcan, 1937, p. 58.
5. « “Je ” (mon organisme) peux tourner autour de la table pour obtenir des sensations différentes, mais “je” ne peux
tourner autour de ma sensation une fois obtenue », NF, p. 111.
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6. « Les formes dites conscientes, étant de vraies formes, se « voient » elles-mêmes et ne se perdent pas de vue, dans
quelque coin qu’elles soient du champ sensoriel », La Conscience et le corps, op. cit., p. 99.
7. sur cette perception sans bord, voir raymond ruyer, Paradoxes de la conscience et limites de l’automatisme, albin
Michel, 1966, p. 15-17. en nous immergeant pour la première fois dans une perception de ce type, les casques de
réalité virtuelle promeuvent ainsi une révolution majeure – sans commune mesure avec les images qui restent
cadrées, qu'elles soient à deux ou trois dimensions.
8. Ce propos de Bergson que nous soulignons est cité dans un texte de Gaston Lechalas repris dans la nouvelle
édition de Matière et mémoire, PuF, 2007, p. 461-462.
9. L'optique de ruyer et celle de Bergson constituent ainsi l'exact revers l'un de l'autre, les deux faces d'une même
révolution de pensée marquant la sortie irrémédiable de ce que Foucault, dans Les Mots et les choses (Gallimard, 1966)
a pu appeler « l’âge de la représentation » pour entrer dans l’âge de l’image ou du réel reproductible : l’image est une
représentation qui ne représente rien d’extérieur à elle, aucun objet ni matière représentée (« il est faux de réduire la matière à la
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déjà de ruyer (puisqu’il est question d’une « auto-unification » du champ « survolé » par les singularités elles-
mêmes), un champ du « pré-individuel », à partir duquel se forme toute individuation, comme le « monde
fourmillant des singularités anonymes et nomades ».
19. AŒ, p. 339-340.
20. Ibid, p. 50.
21. De là l’idée chez ruyer d’« illusion réciproque d’incarnation » : avoir un corps objectivable, extérieur au
domaine de survol que nous devrions seulement être ne serait que l’effet de notre interaction avec les autres
domaines, voir NF, p. 91-105.
22. QPh, p. 26.
23. Ibid, p. 16.
24. Ibid, p. 198-199.
25. De La conscience et le corps à La genèse des formes vivantes, la notion d’auto-survol s’étend en effet du champ perceptif
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et mémoire dans QPh, p. 50. À partir de ce dernier texte, Quentin Meillassoux reconstruit le plan d'immanence
deleuzo-guattarien en dégageant précisément ce modèle soustractif bergsonien : « soustraction et contraction. À
partir d’une remarque de Deleuze sur Matière et mémoire », Philosophie, 96, 2007, p. 67-93.
33. NF, p. 117-118. On voit de façon manifeste ici l'usage très différent, finaliste et non sélectif, que ruyer fait des
conceptions de von uexküll.
34. Ibid, p. 280.
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