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La CDG gère la Caisse nationale de retraites et d’assurances (CNRA) qui, à son tour, gère le
régime collectif d'allocation de retraite (RCAR)
L’épargne collectée par la CDG correspond notamment aux fonds des réserves de la CNSS, de
la Caisse d'épargne nationale, des fonds de consignations et des fonds provenant des
professions juridiques.
Elle est un important investisseur dans le pays, et possède de nombreuses filiales opérant dans
divers secteurs de l'économie.
« assurer la gestion des deniers et la conservation des valeurs appartenant aux fonds
ou organismes qui y sont tenus ou qui le demandent » ;
« recevoir les consignations administratives et judiciaires, ainsi que les
cautionnements » ;
« gérer les caisses ou services spéciaux qui peuvent lui être confiés ».
Des filiales sont créées, comme la Compagnie générale immobilière (CGI) ou la Société centrale
de réassurance (SCR).
Son profil contraste avec celui de ses prédécesseurs, souvent issus de la haute fonction publique
et notamment du ministère des Finances.
Depuis l’entrée en vigueur de la loi bancaire de 2006, la CDG est soumise aux directives de Bank
Al-Maghrib (BAM) car elle est considérée comme organisme assimilé à un établissement de
crédit.
En 2016, dans le cadre de la COP 22 qui se tient alors à Marrakech, la CDG rejoint le think
tank I4CE2.
La CDG a adopté en juin 2017 une nouvelle stratégie prévoyant de nouveaux positionnements
en ligne avec les enjeux économiques du Maroc. Elle intervient désormais en tant qu’expert pour
compte de l’État et d’acteurs tiers, en tant que financeur des collectivités territoriales et des PME
et en tant qu’investisseur stratégique tourné vers le développement du tissu productif dans des
secteurs clés de l’économie marocaine[source secondaire souhaitée].
En mai 2019, La Caisse des dépôts et de gestion lance « 212 Founders ». Un programme qui
vise à aider les start-up locales en fournissant une aide financière allant de trois à dix millions de
dirhams3.
La Commission de surveillance ne jouit cependant pas de pouvoirs de décision. Son rôle est
essentiellement consultatif. Elle n’exerce aucun droit de regard préalable sur les stratégies
projetées par la direction, ni sur les décisions du groupe.
Le dahir de création de CDG confère au directeur général des pouvoirs de gestion très étendus.
Il décide de toutes les opérations en matière d’investissement, de recrutement et de nomination
et même de création et suppression de structures.