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PROGRAMME
B) la recherche de candidats
1) Le recrutement interne (ou mobilité interne)
Le recrutement interne consiste pour l’entreprise à puiser dans ses propres
ressources les personnes dont elle a besoin. Il consiste à faire savoir dans l’entreprise
qu’un poste est à pourvoir. Une note de service par affichage ou en circulation,
informe du contenu du poste de travail vacant et des qualités requises pour pouvoir
y postuler
2) Le recrutement externe
Les principales sources de recrutement sont :
-Les petites annonces par voix de presse : radio, télévision, Internet, presse écrite.
-L’affichage dans le cas d’un recrutement externe à la porte de l’entreprise (le plus
souvent usine ou magasin), dans le cas d’un recrutement interne, sur les panneaux
d’information.
-Les salons : Salon de l’étudiant, carrefour des carrières, forum de l’emploi, etc.…
-Les candidatures spontanées.
Deux méthodes se pressentent à l’entreprise :
l’entreprise peut se charger elle-même du recrutement,
ou confier cette tâche à un cabinet de recrutement
ou encore faire appel à un organisme de placement
C) La procédure de recrutement
La procédure de recrutement comporte plusieurs étapes.
1) La description du poste
Expression du besoin
Définition du poste (décrire les attributions et les activités liées au poste
Définition du profil du poste (les aptitudes, les expériences, les compétences
nécessaires…).
2) La recherche de candidatures :
Utilisation des différentes sources de recrutement (affichage, radio, presse écrite,
bureau de recrutement).
Charge de cours : Mr Baro ALadari professeur au lprgo
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GESTION BAC- PRO2 TC /SM/MI/GC
5) L’embauche
Avant que le candidat finalement retenu commence effectivement son travail, il faut
que certaines démarches soient effectuées
La lettre d’engagement ou contrat de travail qui doit indiquer la durée de
l’embauche (contrat à durée déterminée ou indéterminée),
La Visite médicale de l’embauché
Le service du personnel établit un dossier pour l’embauché et met à jour son
fichier personnel
La Déclaration à la CNSS
6) L’intégration
La présentation des collègues
La présentation et la visite de l’entreprise
La période d’apprentissage
7) La période d’essai
2) Les tests
Il s’agit des tests professionnels et/ou psychologiques. Les tests psychotechnicienne
les plus utilisés sont :
- Les tests d’aptitudes physiques (dextérité manuelle, coordination des
mouvements ou de réflexe, appréciation de vitesse).
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3) L’entretien
L’entretien de sélection est la phase la plus importante de la procédure de
recrutement. C’est le seul moyen qui fait l’unanimité des recrutements. L’entretien
donne des impressions sur la présentation physique (allure générale…), le
comportement (maître de soi, tempérament…), la conversation (élocution,
vocabulaire…), l’intelligence (compréhension, jugement…)
II) La formation
Un employé arrive dans une entreprise avec certaines connaissances acquises durant
sa scolarité, c’est la formation initiale ou de base. Une fois qu’il est entré dans la vie
active, il peut acquérir de nouvelles connaissances par la formation continue. La
formation est un facteur déterminant de la compétitivité des entreprises et représente
un investissement.
A) La formation initiale
1) Définition
La formation de base ou formation initiale représente les connaissances acquises
dans les établissements scolaires et universitaires : niveaux CEPE, CAP, BEPC, BEP,
BAC, etc.
2) L’apprentissage
L’apprentissage est une formation alternée, une partie pratique en entreprise, une
partie théorique dans un centre de formation.
Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail conclu entre un employeur(le
maître d’apprentissage), l’apprenti et son représentant légal.
B) La formation continue
1) Définition
La formation continue, qui représente tous les actes de formation (séminaires,
ateliers, colloques, stages,…) que le travailleur reçoit tout au long de sa carrière
professionnelle.
III) La rémunération
A) Définition
En contrepartie de son travail dans l’entreprise, le personnel reçoit une
rémunération.
Cette rémunération représente pour le salarié un élément de motivation et surtout la
source essentielle de son revenu. Pour l’entreprise, elle constitue un coût.
2) Les compléments
Ce sont tous les éléments qui améliorent le salaire de l’employé.
-Les primes
Une prime est une rémunération accessoire au salaire de base.
Certaines résultent des obligations contenues dans la convention collectives ou les
accords d’entreprise : Primes liées aux conditions de travail (prime de salissure, de
travail de nuit, de bruit…), prime de bilan, prime d’ancienneté, prime de 13ème mois.
Elles sont en général fixes et individuelles.
D’autres sont liées à la politique de rémunération de l’entreprise : Prime de
rendement, prime d’objectif, etc.…. Elles sont alors variables, c'est-à-dire qu’elles sont
réexaminées chaque année en fonction des performances individuelles du salarié ou
des performances collectives de l’équipe de travail.
-Heures supplémentaires
-Indemnités : Remboursement de frais engagés par le salarié pour les besoins de son
travail : transport, logement, fonction
C) La politique salariale
La politique salariale concerne :
Le choix du mode de fixation des rémunérations,
Le choix du niveau des rémunérations
Le choix des composantes de la rémunération et de leur importance relative.
A) Définition
La motivation est ce qui fait agir le salarié, ce qui le pousse à travailler.
Elle désigne, « la bonne volonté, le bon vouloir, une attitude positive vis-à-vis du
travail et de l’entreprise ». Connaître les motivations des salariés et mobiliser leur
énergie sont des priorités pour la direction d’une entreprise.
-Pour Taylor et l’école classique, c’est une motivation économique qui pousse
l’individu à travailler : L’homme est un être rationnel qui ne travaille que parce qu’il
y est contraint pour obtenir un salaire lui permettant de satisfaire ses besoins
matériels. Il va donc chercher à gagner le plus d’argent possible tout en travaillant le
moins possible.
Dans l’organisation taylorienne, le système « de la carotte » (le salaire au rendement)
et « le bâton » (les punitions, menaces, amendes, etc.) est la base de la motivation.
-Pour l’école des relations humaines, le lien entre besoin et motivation est
fondamental :
E. Mayo montre que le salarié cherche une reconnaissance dans son groupe
de travail, une considération, des valeurs partagées.
A. Maslow explique que les besoins non satisfaits sont facteurs de
motivation.
F. Hesrberg distingue les facteurs de démotivation (les facteurs d’hygiène
non satisfaits) et les facteurs de motivation (liés aux conditions de travail et à
la responsabilité).
V) La promotion
La promotion désigne à la fois l’aspiration des salariés à assumer de nouvelles
responsabilités et un outil de gestion des ressources humaines de l’entreprise. Elle est
le fruit d’une série d’appréciations hiérarchiques et recouvre plusieurs formes :
- La promotion en poste consiste à changer de poste de travail et donc
d’activité. Elle correspond à une élévation dans la hiérarchie, accompagnée
d’une augmentation des responsabilités.
- La promotion en titre : elle reconnaît l’expérience acquise par le titulaire du
poste, liée à son ancienneté. Sans changer de poste, c’est-à-dire en exerçant
toujours les mêmes fonctions, le salarié promu en titre acquiert davantage
d’autonomie et de responsabilités
Ces promotions en résumé se traduisent par :
L’accès a un niveau supérieur : promotion hiérarchique
L’élargissement des missions à accomplir : promotion professionnelle
L’augmentation de la rémunération : promotion salariale.
I) Généralités
1) La valeur ajoutée
La valeur ajoutée est égale à la différence entre la valeur de la production et la valeur
des consommations intermédiaires utilisées dans le processus de production
(matières premières, transports, énergie, …)
2) Définition de la TVA
La TVA est un impôt indirect qui frappe la consommation des agents économiques.
Cet impôt est supporté par le consommateur final qui en est le redevable réel lorsque
celui-ci effectue une opération d’achat.
Calculée sur la base de la valeur ajoutée, la TVA est une forme d’impôt sur le chiffre
d’affaires.
La taxation s’effectue à chaque stade de la production
L’entreprise ne verse que la différence entre la TVA qu’elle facture à ses clients et
celle facturée par ses fournisseurs.
La TVA est récupérée par les entreprises qui en sont des redevables légaux vis-à-vis
de l’Etat. Elles ne sont que des collecteurs de TVA qui est en principe neutre sur le
plan de leurs trésoreries et de leurs résultats
L’entreprise assujettie :
- facture aux clients la TVA sur les ventes ;
- mais ne reverse à l’État que la différence entre cette TVA sur les ventes et la
TVA payée sur ses achats de biens et services.
TVA à reverser à l’État = TVA facturée sur ventes – TVA récupérable sur
achats de biens et services
2) Modalités pratiques
L’entreprise
* détermine la TVA sur les ventes (TVA facturée) ;
*en retranche la TVA payée par elle sur ses achats de biens et services y compris les
achats d’immobilisations (TVA récupérable) ;
*la différence représente la TVA due.
-la TVA due au titre d’un mois est à payer au plus tard la fin du mois suivant.
Si la différence est négative (TVA facturée < TVA récupérable) l’entreprise qui n’a
rien à payer pour le mois considéré va reporter cette différence appelée crédit de
TVA sur la (ou les) déclaration(s) suivantes.
4) Le taux de la TVA
Un seul taux est présentement appliqué au BURKINA FASO. Ce taux est de 18% et
s’applique sur le montant hors taxes.
Application
Durant le mois de janvier, l’entreprise TRAORE a acheté des marchandises pour un
montant HT de 800 000F et des fournitures de bureau pour un montant HT 250 000F,
TVA 18% ; les règlements sont effectués par chèques bancaires. Durant le même
mois, elle a vendu des marchandises à crédit, montant HT 3 500 000F, TVA 18%.
Travail à faire :
Calculer la TVA due de deux manières
5) La déclaration de la TVA
La liquidation ou déclaration de la TVA est effectuée sur un document fiscal qui est
envoyé au percepteur. En fin de période d’imposition, on détermine le montant de la
TVA due ou du crédit de TVA.
- Si la TVA facturée est supérieure à la TVA récupérable, le solde représente la
TVA due par l’entreprise.
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Application
La situation de la TVA de la société ALPHA pour le premier trimestre 2007 est la
suivante :
Mois Janvier Février Mars
TVA facturée 200 000 270 000 310 000
TVA récupérable 118 000 370 000 180 000
Travail à faire
Calculer pour chaque mois la TVA due ou éventuellement le crédit de TVA.
-les charges sociales payées par l’entreprise au titre des salaires (cotisation sociale)
3) La production immobilisée
Il s’agit des travaux faits par l’entreprise ou biens fabriqués par l’entreprise pour elle-
même.
Exemple : Une entreprise de bâtiment qui construit un bâtiment pour elle-même.
3) Présentation schématique
Application
Au cours de l’exercice 2007, l’entreprise BINGO a constaté les produits et charges
suivants
Achat de matières premières 1 208 700
Intérêts des emprunts 155 000
Charges de personnel 1 790 160
Produits financiers 28 600
Achats de marchandises 644 000
Services extérieurs 598 100
Produits HAO 170 000
Autres charges 25 000
Ventes de marchandises 1 352 400
Ventes de produits finis 4 430 500
Autres produits 73 500
Charges HAO 210 000
Impôts et taxes 182 700
Impôts sur les bénéfices 250 900
Transports 750 800
Autres achats 155 100
Produits accessoires 125 800
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Travail à faire :
1) Calculer les variations de stocks
2) Calculer algébriquement le résultat
3) Remplir le formulaire du compte de résultat
LES COUTS
Coût de distribution : frais de vente (salaires des vendeurs, transport sur ventes, les
emballages,…)
Coût de revient = total des charges engagées par l’entreprise pour satisfaire le client.
Le coût de revient se calcule au moment de la livraison.
C) LES MARGES
Application
Soit une entreprise dont les mouvements de stocks de matières premières sont les
suivants au cours du mois d’octobre
1er octobre stock initial : 200kg à 120 F le kg
3 octobre : sortie de 40 kg
12 octobre : sortie de 60 kg
15 octobre : entrée de 100 kg à 240F le kg
17 octobre : sortie de 50 kg
22 octobre : sortie de 80 kg
25 octobre : sortie de 20 kg
28 octobre entrée de 100kg à 288 F le kg
Enoncé
La menuiserie SOGO, entreprise dirigée par M. Abdel, a travaillé exclusivement, en avril, sur
une commande de 70 tables de modèle standard (STD) ; 72 tables ont été mises en fabrication et
terminées au cours du mois.
C’est la première commande importante faite à cette jeune entreprise ; elle n’a pas donné lieu
à l’établissement d’un devis, le client faisant confiance à M. Abdel.
Jusqu’alors la menuiserie SOGO établissait ses prix de vente en considérant les prix pratiqués
sur le marché. Comme il ne s’agissait que de production de quelques unités, une erreur d’appréciation
ne pouvait avoir de conséquences graves.
M. Abdel vous demande de l’aider à déterminer le prix à facturer. Il voudrait obtenir un
bénéfice de 20% sur le prix de vente.
M. Abdel veut réaliser un bénéfice de 20% sur le prix de vente ; ce pourcentage est appelé
taux de marque (pourcentage du bénéfice sur le prix marqué !).
Lorsque le taux de marque est de 20%, le résultat représente 25% du coût de revient
(20/80), c’est le taux d’incidence.
Charges du mois :
- Consommation de bois (samba) : 18,80 m3,
- Charges de main- d’œuvres liées à la fabrication : 267 300 F pour 108 H de
travail ;
- Autres charges : elles ont été réparties comme le montre le tableau suivant :
Nature Frais d’achat Frais de Frais de vente
fabrication
Energie 11 000 22 500 5 500
Transport 9 500 - 6 500
Fournitures 3 990 5 500 2 000
Publicité - - 3 000
Frais de PTT 8400 - 1 100
Assurance - 29 000 -
Loyer 5 260 44 440 3 400
Salaires 13 400 4 100 -
amortissements - 343 020 3 000
Stocks au 31 mars :
Bois samba : 12 m3 évalués à 23 200 F l’unité ;
Tables modèles STD : néant.
Travail à faire :
Calculer le résultat analytique
Les travaux de la menuiserie SOGO sont effectués dans un atelier unique, par une équipe de
salariés non spécialisés dans des tâches d’exécution particulières. Cinq étapes conduisent de l’achat
des matières à la vente des produits finis ; elles correspondent aux différents stades de l’activité menée
par l’entreprise dans la réalisation de la commande ; à chacun d’eux est associé un coût.
SOLUTION
5. Coût de revient
Coût de production + frais de distribution :
1 168 912,5 F + 24 500 F = 1 193 412,5 F
A. CHARGES REELLES
Les comparaisons, dans le temps ou l’espace, permettent d’apprécier la qualité de la
gestion ; mais pour éviter les conclusions erronées, il est nécessaire d’écarter des calculs de coûts,
les charges proviennent d’événements indépendants des décisions de gestion.
Les « charges non incorporables » sont des charges exceptionnelles (amendes, pénalités,
assurances vie, ), ou des charges particulières (charges étalées sur plusieurs exercices, impôt sur
les sociétés…).
Les « charges incorporables » correspondent aux charges qu’il est normal d’engager
dans le cadre de l’exploitation courante.
B. CHARGES FICTIVES
Le souci d’effectuer des comparaisons inter- entreprises, riches de sens, conduit l’analyste
à tenir compte d’éléments non enregistrés en comptabilité mais significatifs de l’activité, de
l’organisation ou de la structure financière de l’entreprise. Ainsi pourraient être incluses dans les
coûts les charges fictives suivantes :
- Rémunération de l’exploitant non-salarié,
- Intérêts au titre des capitaux propres, par analogie aux intérêts
rémunérant les capitaux empruntés…
Exemple : le responsable exploitant de la société A n’est pas salarié ; le directeur de la société
B, perçoit un salaire mensuel de 1 800 000 F. cette charge salariale augmente les coûts de la société B.
Pour effacer la conséquence d’une différence de situation juridique, un salaire fictif peut être
incorporé dans les coûts de la société A.
Ces charges fictives constituent des « éléments supplétifs », intégrés aux coûts comme des
charges réelles. De par leur nature ce sont des charges indirectes.
ENTRAINEMENTS
Exemple :
- Quittance d’électricité : (abonnement fixe + consommation de l’administration) et
consommation des ateliers
- Salaire d’un représentant : salaire de base + commissions
SR x m
x = -------------------
CA
NB : S’il existe une période de fermeture spécifique de l’entreprise pendant l’année,
alors la durée de l’exploitation se limiterait uniquement au temps utile permettant de
réaliser le chiffre d’affaires.
Point Mort = début de la période considérée (janvier) + x
b) Activité irrégulière
Souvent l’activité de l’entreprise n’est pas régulière en cours d’année. C’est
notamment le cas des entreprises à activité saisonnière et des entreprises en
expansion rapide.
Application
Soit une entreprise commerciale pour laquelle le chiffre d’affaires prévu pour un
exercice est de 100 000 000 F et dont les charges correspondantes sont analysées
comme suit :
- Charges variables 62 500 000
- Charges fixes 26 250 000
Travail à faire
1) Calculer le taux de marge
2) Calculer le seuil de rentabilité et le point mort
3) considérons que le chiffre d’affaires annuel de 100 000 000 est obtenu par cumul
des chiffres d’affaires trimestriels suivants :
Chiffre d’affaires C. A cumulé
1er trimestre 10 000 000 10 000 000
2ème trimestre 20 000 000 30 000 000
3ème trimestre 30 000 000 60 000 000
4ème trimestre 40 000 000 100 000 000
Déterminer la date à la quelle le seuil de rentabilité est atteint
CF
Q* =------------------------------------
PV Unitaire –CV Unitaire
(PV unitaire –CV unitaire) est la marge sur coût variable unitaire (pour une unité
produite)
Charge fixe
SR en quantité (Q*) =--------------------------------------
Marge sur coût variable unitaire
Application :
Considérons une entreprise commerciale distribuant un seul produit A. On dispose
des données suivantes :
Prix de vente unitaire : 150 F
Coût variable unitaire : 120 F
Charges fixes annuelles 600.000 F
Travail à faire
1) Calculer le taux de marge
2) Calculer le seuil de rentabilité en valeur et en quantité