Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Economiques et Gestion
Sous Thème :
Encadré par :
Préparé par : Pr Hamid SLIMANI
………………………… M. Mohammed SADIK
…………………………
A mes parents,
Pour votre amour, votre affection, vos prières et vos conseils Que ce travail soit le fruit
de toutes vos peines et vos sacrifices. Acceptez ce travail comme témoignage de l’estime, le
respect et le grand Amour que j'éprouve pour vous.
A toute ma famille,
Avec toutes mes affections, Et souhaits de bonheur et de réussite. A tout (es) mes
fidèles ami(e) s, Que notre amitié puisse durer éternellement. Puisse ce travail vous exprime
mes souhaits de succès.
9
Remerciement
Enfin, je tiens à remercier ma famille, qui m’a encouragée, soutenue et motivée et qui
a contribué à la bonne réalisation de ce travail
9
RESUME
La fonction RH, qui jadis était inféodée à un cadre administratif, se trouve désormais
placée au centre de tous les enjeux stratégiques majeurs car elle occupe une place
prépondérante dans le devenir de toute organisation. Désormais, le Système d’Information des
Ressources Humaines (SIRH) fait partie intégrante des techniques de gestion des organisations.
En tant que tel, leur acceptation et leur utilisation ou pire encore leur rejet dépend
systématiquement du contexte d’étude. L’objectif du SIRH est de permettre aux dirigeants de
se doter de véritables outils décisionnels, indispensables pour un meilleur positionnement
stratégique.
Notre recherche porte sur l’identification du rôle des tableaux de bord RH dans le
pilotage et la prise de décision au sein de l’entreprise.
Mots clés
Système d’information - le SIRH- Le tableau de bord RH- outil de pilotage –
ressources humaines – aide à la prise de décision
9
Sommaire
Dédicace.....................................................................................................................................1
Remerciement............................................................................................................................2
RESUME...................................................................................................................................3
Liste des abréviations...............................................................................................................6
Liste des figures.........................................................................................................................7
Liste des Tableaux.....................................................................................................................8
Introduction Générale..............................................................................................................9
CHAPITRE 1 : LES SYSTEMES D’INFORMATION DANS LES ORGANISATIONS
...................................................................................................................................................11
I. Notion du Système d’information (SI)........................................................................................11
I.1. La notion de l’information dans l’organisation..................................................................12
I.2. La notion du Système.............................................................................................................15
I.3. La notion du système d’information....................................................................................16
II. Historique et évolution du SI dans les organisations...............................................................20
II.1. Historique du Système d’information dans les organisations..........................................20
II.2. L’évolution du système d’information dans les organisations.........................................21
III. Les types et les composants du système d’information..........................................................23
III.1. Les Types des systèmes d’information des entreprises...................................................23
III.2. Les composantes du système d’information.....................................................................24
CHAPITRE 2 : LE CONCEPT DE PILOTAGE ET PRISE DE DECISION..................27
I. Le système de pilotage dans les organisations............................................................................27
I.1. La notion de pilotage..............................................................................................................27
I.2. Le processus de pilotage........................................................................................................30
II. La notion de décision...................................................................................................................33
II.1. Définitions de la décision......................................................................................................33
II.2. Le processus de la prise de décision en entreprise.............................................................34
CHAPITRE 3 : L’APPORT DU SIRH DANS L’OPTIMISATION DU PILOTAGE ET
PRISE DE DECISION...........................................................................................................38
I. Système d’Information Ressources Humaines (SIRH) : Revue Linéatures............................38
I.1 Définition de SIRH..................................................................................................................38
I.2. L’historique de SIRH.............................................................................................................40
I.3 Les enjeux du SIRH................................................................................................................41
II. Les composants et fonctionnalités du SIRH..............................................................................43
9
II.1. Les composants du SIRH.....................................................................................................43
II.2. Les fonctionnalités et les modules du SIRH.......................................................................46
III. Le rôle du SIRH dans le pilotage et la prise de décision : Cas d’un Tableau de bord RH. 50
III.1. Le Tableau de Bord RH.....................................................................................................50
III.2. Le tableau de bord RH, un outil d’aide au pilotage et la prise de décision...................52
Conclusion Général.................................................................................................................59
Références bibliographiques..................................................................................................60
Abréviation Signification
9
BI Business intelligence
GRH Gestion des Ressources Humaines
MIS Management Information System
NTIC Nouvelle Technologies de l’information et de la
communication
OLAP Online Analytical Processing
PME Petites et moyennes Entreprises
RH Ressources Humaines
SAP Systèmes, applications et produits
SE Système d’experts.
SI Système information
SIAD Système d’information d’aide à la décision
SIG Système d’information de gestion
SIO Système d’information Organisationnel
SIRH Système d'Information Ressources Humaines
STT Système de traitements des transactions
TDB Tableau de bord
TBRH Tableau de bord de Ressources Humaines
TIC Technologies de l’information et de la communication
9
Figure 6 : Les modules du SIRH.......................................................................................................49
Figure 7 : Les Niveaux de pilotage et d’utilisation des tableaux de bord dans l’entreprise..........55
Figure 8 : Fréquence des tableaux de bord en fonction des niveaux de responsabilité.................56
9
Introduction Générale
Les systèmes d’information (SI) sont aujourd’hui essentiels au fonctionnement, à la
performance et la compétitivité des entreprises. Ils contribuent au fonctionnement quotidien
de toute organisation, qu’elle soit privée ou publique. Ces besoins et attentes évoluent
constamment. L’ampleur des mutations économiques et technologiques oblige les entreprises
à effectuer des choix complexes en matière des SI, Cependant, ces choix restent régulièrement
remis en cause par la rapidité des évolutions externes, ainsi que par les changements
stratégiques et opérationnels décidés par l’entreprise.
9
adaptation aux objectifs stratégiques de l’entreprise aident les entreprises à prospérer dans une
économie fortement concurrentielle. Un système d’information bien maîtrisé doit offrir à
l’entreprise les outils pour réaliser ses objectifs stratégiques. Il devrait permettre aux
organisations d’améliorer leur efficacité, et couvrir l’ensemble des processus.
Ainsi, notre mémoire essaiera de répondre à cette problématique à travers les chapitres
suivants :
dans les organisations. Pour cela, nous allons présenter la notion, l’historique et
9
Enfin, dans le troisième chapitre, nous essayerons de démontrer comment les
outil du SIRH.
9
D’abord, La première section proposera une vue d’ensemble de la notion de système
d’information : la définition de l’information et du système ainsi que la qualité et les missions
seront abordés successivement.
9
Pour qu’une information soit fonctionnelle, il faut qu’elle soit utilisable et de qualité.
Pour s’en assurer, elle doit remplir trois conditions 2(O’BRIEN, 1955) : la dimension
temporelle, le contenu et la forme.
La dimension temporelle : L’information doit être régulièrement mise à jour
et surtout être accessible et disponible à tout moment.
Le contenu : L’information doit être fiable, exacte et précise. Elle doit
provenir de sources sûres et vérifiées. De plus, Elle doit aussi être pertinente,
adaptée et utile.
La forme : L’information doit être claire. Son organisation doit permettre sa
bonne compréhension. Cette condition a été facilitée grâce aux nouvelles
technologies de l’information en permettant de les présenter sous des formes et
supports variés
L’information au sein d’une entreprise possède de multiples sources. Elles peuvent
être internes comme les documents comptables et financiers, les documents sociaux, les notes
de services, les informations concernant les salariés ou bien externe comme les médias, les
factures, la publicité, les lettres.
L’information est donc considérée comme un outil de communication externe et
interne, elle est très importante au sein des entreprises. L’information permet d'assurer la
coordination des différents services qui composent l'entreprise. Elle contribue ainsi à la
cohésion sociale. Les entreprises doivent donc mettre en place des moyens qui vont lui
permettre une bonne gestion de la masse d’informations qui circule en son sein.
I.2.2.La nécessite de l’information
Toutes les entreprises ou organisations doivent faire face à la nécessité de disposer en
permanence d'informations utiles et fiables émanant de sources diverses, internes ou externes.
La mobilisation, le traitement et l'exploitation d'informations pertinentes correspondent à
plusieurs besoins vitaux allant de la préparation des décisions stratégiques à l'appui apporté
aux activités du quotidien, en passant par le développement des connaissances et des
compétences des personnes ou encore la préservation et finalement à la pérennisation des
valeurs fondamentales des entités concernées L’information nécessaire pour l’entreprise :
Selon « Peter Drucker » 3(Drucker, 1999), il existe deux niveaux de besoin en
l’information dans l’entreprise : le premier est lié à l’entreprise en générale, et la deuxième
concerne les dirigeant.
Premièrement, l’information nécessaire pour les personnels de l’entreprise :
9
L’information de comptabilité : Les entreprises demandent une information
comptable plus détaillée afin d’avoir une vision plus claire sur leur activité.
L’information de la réalité économique : L’entreprise doit bien connaitre
son marché et ses acteurs notamment ses concurrent (leurs couts et leurs
stratégie).
L’information créatrice de la richesse : La création de la richesse pour
l’entreprise passe par une meilleure exploitation de l’information.
I.2.3.Le traitement de l’information
Le traitement de l'information est le processus de changement de l'information de toute
manière détectable par un observateur. Le traitement est l’opération de Transformation des
données par changement de leur aspect et\ou modification de contenu par agglomération, par
calcul, reformulation et commentaire etc.
Une fois traitée l’information peut être diffusé sut trois forme 5(SLAOUTI, 2002) :
9
I.2.4.Les critères de qualité de l’information
La structure organisationnelle et managériale de l’entreprise est un moyen efficace
pour aider les dirigeants à servir ses intérêts. Le recours au système d’information constitue
une réelle source de motivation pour les dirigeants, car ils sont ainsi obligés dans d’être plus
efficaces et de générer des résultats significatifs afin de pouvoir anticiper toute défaillance de
l’organisation. En effet les informations devraient être à la fois (Figure I - 1) :
9
Source :(ISACA, 2016)
I.2.La notion du Système
I.2.1.Le système
Par système, on désigne généralement un ensemble d’éléments de nature physique ou
non, reliés entre eux en vue d’atteindre un objectif. Un système a donc des objectifs à
atteindre, et pour cela, il doit transformer des entrées en sorties ; cela est synergique, car les
sorties ne sont pas que la somme des entrées, elles ont une valeur ajoutée par le système.
Par exemple une organisation est perçue comme un système ouvert puisqu’elle
interagit en permanence avec son environnement.
9
Par conséquent, nous pouvons définir le système comme un ensemble d'éléments qui
interagissent les uns avec les autres. Il peut être ouvert ou fermé en fonction du degré
d'interaction avec l'environnement.
Un système d’information ne doit pas être confondu avec un système informatique qui
lui est composé d’ordinateurs, de programmes, de logiciels au sein d’une entreprise.
La mission du système d’information est de gérer les informations opérationnelles et
décisionnelles et donc de faciliter l’échange de ces informations entre les différents acteurs de
l’entreprise. Il véhicule l’information au sein des organismes.
Une définition fonctionnelle : « La fonction d’un système d’information est de
produire et d’enregistrer (mémoriser) les informations-représentations de l’activité du
9
système d’opération, puis de les mettre à la disposition, en général de façon aussi interactive
que possible, du système de décision ». Le Moigne JL (1986).
I.3.2.Les fonctions du SI
Dans un SI, trois activités participent à la production de l’information nécessaire à
l’organisation : l’entrée, le traitement et la sortie (Figure 2). L’entrée est le processus au cours
duquel les données brutes sont fournies au système en provenance de l’organisation ou de son
environnement : ce qui constitue une « entrée » pour un système B peut être le résultat d’une
saisie ou la reprise d’une « sortie » d’un système A. le traitement est le processus qui
transforme ces données brutes pour leur donner un sens. La sortie est le processus de diffusion
de l’information traitée aux utilisateurs qui en ont besoin. Ces trois activités peuvent être
enchaînées en quelque secondes (en « temps réel ») ou réalisées de manière asynchrone (en «
temps différé »).
Un SI se fonde également sur la rétroaction, c’est-à-dire sur le processus de
transmission des informations de sortie aux utilisateurs concernés afin de les aider à évaluer
l’étape précédente et à intervenir de nouveau si nécessaire (pour mise à jour, par exemple)
Figure 2 : Fonctions d’un SI
ENVIRONNEMENT
Fournisseurs Clients
ORGANISATION
SI
9
Rétroaction
Organismes de réglementation Actionnaires Concurrents
9
Parmi les informations qui appartiennent au système d’information, certaines peuvent
faire l’objet d’un traitement automatisé, grâce aux outils informatiques :
En tout état de cause, qu’il soit automatisé ou non, toute information appartenant
système d’information va faire l’objet d’un traitement dont la procédure doit être défini
l’avance de manière formelle et explicite, sous forme de règles de gestion standard appliquer,
en fonction des différentes situations possibles qui seront toutes envisagées.
d) La distinction entre domaine automatisable et domaine automatisé
9
informatique ou aux moyens techniques. Cette fréquente confusion trouve son origine dans
l’histoire : les systèmes d’information fortement structurés (comptabilité, production) furent
les premiers à être automatisés à une période où les services informatiques détenaient un
pouvoir prédominant. Par conséquent, dans l’esprit de nombreuses personnes une association
s’est établie entre système d’information et système informatique, au point que certaines
directions générales ont considéré que l’informatique serait la solution à tous leurs problèmes
d’information 9 (Peaucelle, 2000), plusieurs dates clés ont marqué cette histoire :
Cette année est fondatrice dans l’histoire des systèmes d’information : le premier
ordinateur est alors introduit dans la gestion d’entreprise. Il s’agissait d’utiliser les récents
développements de l’informatique pour automatiser des procédures manuelles de traitement
de données. Et puis le domaine de la comptabilité était très structuré, son activité nécessitait
de très nombreux traitements (calculs répétitifs, c’est donc presque naturellement que les
premières réalisations ont vu le jour dans le domaine de la comptabilité d’entreprise, et plus
particulièrement dans la gestion des fiches de paye) donc c’est avec l’ordinateur, que
l’informatique pénètre les entreprises dans les années 50.ce qui a impliqué l’industrialisation
du travail de bureau , avec les armoires de dossiers suspendus, classeurs, la logistique du
transport des dossiers, les longues opérations de calcul.
A la fin des années 1960 et au début des années 1970, le domaine des systèmes
d’information est encore embryonnaire et certains concepts ne sont pas encore bien définis.
Bien souvent, on assimile le système d’information à un système de traitement automatique
9
de données, outil essentiel d’une « gestion automatisée » avec l’idée que Quelques années
après les principaux paradigmes du système d’information organisationnel (SIO) sont
présentes dans les grandes universités américaine et l’apparition des premiers ouvrages « le
système d’information dans les organisations » de J. L. Le MOIGNE
Dans les années 1980, le domaine connait une maturité avec la création des premiers
centres de recherche sur les SI, les universités continuent à crée des départements
indépendants de recherche sur les MIS et mettent en place des programmes spécifiques
d’enseignement sur les systèmes d’information. De plus, les travaux de WISEMAN ont
constaté l’association, sur le terrain, entre informatique et stratégie. Il suggéré d’abandonner
l’approche classique des systèmes d’information, et de se placer dans une perspective
stratégique. Dans ces travaux, il tente de comprendre dans quelle mesure une entreprise peut
utiliser les technologies de l’information comme « arme stratégique » apte à faire émerger des
options stratégiques nouvelles ou à supporter leur mise en œuvre.il utilise notamment les
travaux récents en stratégie de A. CHANDLER, et de PORTER.
Chaque secteur d’activité, chaque entreprise, possède ses représentations propres. Par
exemple, les entreprises ont les mêmes clients, mais leur vision est différente selon qu’elles
9
vendent des voitures, des voyages, des services… Au sein même d’une entreprise,
l’information est perçue de façon différente selon que l’on appartienne au service de
production ou au service de finance. Ainsi l’information n’est pas un concept clos, sa
complexité la rend saisissable uniquement au travers de représentations. L’information et le
système d’information sont donc intimement liés ; en effet, dans une économie qui se
mondialise et où la concurrence s’accroît, où les organisations cherchent à offrir davantage de
services aux clients, l’information est de plus en plus une variable stratégique essentielle. Elle
est nécessaire au processus de décision. Mais, si l’information accroît la connaissance et
réduit ainsi l’incertitude, c’est le système d’information, grâce à toutes ses composantes et en
liaison avec les autres moyens opérationnels, qui permet à l’entreprise de répondre aux
besoins des différents marchés, de fournir en tout lieu les biens et services personnalisés à une
clientèle avertie et exigeante dans des délais et à des coûts satisfaisants.
9
documents et des pièces qui témoignent de ces transactions. Les systèmes de traitement des
transactions sont responsables de conserver les données pour le suivi des activités de
l’organisation. Citons encore les systèmes de paye, de prise de commande, de facturation, de
comptes fournisseurs, des comptes clients, d’inscription d’étudiants, et de documents dans
une bibliothèque et de mise à jour de comptes bancaires.
Un SIAD est un système conçu pour apporter à toutes personnes qui, dans
l’organisation, est en position de devoir prendre des décisions, l’information nécessaire à cette
tâche. Ce système a pour objectif explicite de soutenir les activités de prise de décision. Le
processus de prise de décision est composé de trois phases :
L’identification du problème.
L’élaboration et l’évaluation de scénarios de solution.
Le choix d’une solution.
Les systèmes d’information de gestion ont pour objectif de soutenir les activités des
gestionnaires de l’organisation , qu’elles se situent au niveau du contrôle des opérations, du
contrôle de gestion ou de la planification stratégique .ils reposent principalement sur les bases
de données créées par les système de traitement de transactions , bien qu’ils utilisent aussi des
sources de données externes à l’organisation , ils consistent généralement en des rapports mis
à la disposition des gestionnaires, de façon périodique ou sur demande , qui résument la
situation d’un aspect particulier de l’organisation . Ces rapports sont souvent comparatifs ; ils
opposent une situation présente à une situation qui avait été prévue, des données présentes à
des données historiques, et des données à propos d’entreprise du même secteur industriel. La
qualité de l’information produite par un système d’information de gestion dépend de la qualité
des données produites par les systèmes de traitement des transactions. Les systèmes d’analyse
de performance des représentants, de suivi budgétaire, de suivi de la productivité ou de
l’absentéisme et de suivi des parts de marché appartiennent à cette catégorie.
9
Systèmes experts (SE) :
Les systèmes experts, ou systèmes de base de connaissances trouvent leur origine dans
la recherche en intelligence artificielle. Ils résultent d’un effort qui vise à représenter les
connaissances d’un expert dans un domaine donné. Un système expert est composé
essentiellement d’une base de connaissance et d’un moteur d’inférence.
On peut considérer le domaine des systèmes experts comme une extension du domaine
des systèmes interactifs d’aide à la décision lorsque l’expertise vise la prise de décision, ou
encore comme un prolongement du domaine de système d’aide au travail intellectuel. Leur
particularité réside toutefois dans l’emploi de certaines techniques de l’intelligence artificielle,
notamment de l’expertise dans une base de connaissance comprenant des faits et des règles
utilisés par l’expert 11 (Rivard & Suzanne, 2013).
Les moyens humains : sont composés de l’ensemble des personnes qui contribuent à
l’acquisition, au stockage, au traitement et à la transmission d’informations.
9
révisé en fonction des changements internes dans l’organisation d’un service, d’un
processus… ou en fonction de recommandations de la part d’intervenants externes.
Homme Logiciels
Système
d’information
Matériels Procédures
Conclusion du Chapitre 1
A la fin de ce chapitre, nous aurons discuté de trois parties Chaque partie est différente
de l’autre.
Dans la première partie, nous avons appris les différents concepts de base du système
d’information. Et à travers ces définitions nous avons pris une idée générale sur le sujet. Par la
9
suite et dans une seconde partie nous parlé sur l’histoire de système d’information et les
étapes de son apparition et l’évolution du système d’information finalement dans la dernière
partie nous avons conclu avec la partie importante, qui est les types et les composants du
système d’information.
Pour piloter efficacement dans l’environnement évolutif qui le nôtre ; il faut être
réactif. Les décisions doivent être prises en temps utile et les décideurs ne peuvent plus se
contenter d’un simple constat limite à la mesure des coûts ou du nombre d’interventions
réalisées dans l’année.
9
Dans ce présent chapitre, nous allons commencer par la notion de pilotage et ses
outils, ses niveaux. On va terminer par l’explication de la notion et les processus de la prise
des décisions au sein de l’organisation.
9
Le dépliement de la stratégie sous forme de plan d’action comprenant
l’élaboration régulière de plan coordonné pour conduire l’entreprise ;
La construction et la mise à jour d’un réseau d’indicateur de performance
permettant de mesurer le résultat de l’action, en cohérence avec ses stratégies ;
Le suivi et le retour d’expérience de la mise en œuvre de cette stratégie, de ces
plans d’actions en s’appuyant sur un système de mesure de la performance.
Le système de pilotage est défini comme étant « l’agrégation d’indicateurs qui permet
de dégager l’information nécessaire à la prise de décision »13(René, Lorino, & Mottis, 2017).
On peut donc comparer le pilotage d’une entreprise au pilotage d’une voiture : le
conducteur (chef d’entreprise) dispose de différents indicateurs (TDB) qui l’alertent en temps
réel sur le comportement et la santé de son véhicule. On a par exemple :
Niveau d’essence : trésorerie disponible.
Vitesse : niveau d’activité.
Régime moteur : niveau d’utilisation des moyens de production.
Le pilotage consiste donc :
Recueillir les informations.
Les analysées et les interprétées.
Prendre des décisions correctives.
Le but est de prévenir des risques, d’anticiper les difficultés et améliorer la
performance organisationnelle et financière.
I.1.2.Les dimensions du pilotage
On peut distinguer trois dimensions du pilotage
La dimension informationnelle
S'informer de l'état du système d’information pour vérifier s’il correspond à certains
critères voulus. Le manager chargé de piloter l'entreprise, doit disposer d'un certain nombre
d’informations afin de prendre les meilleures décisions.
Le contrôle négatif
C'est le fait d'empêcher les possibilités qui ne correspondent pas au but voulu de se
produire. Le contrôle négatif est appelé aussi car un manager anticipe les situations futures
avant leur réalisation contrôle négatif est appelé aussi « contrôle préventif ».
Le contrôle positif
C'est le fait de favoriser, d’encouragé et de promouvoir les possibilités voulues. Le
pilotage social s’est basé sur l’utilisation des indicateurs.
9
I.1.3.Les niveaux du pilotage
L’organisation de l’entreprise définit différents niveaux hiérarchiques, par exemple :
des branches, puis des directions, des unités, des départements, des équipes.
Il faut définir les niveaux hiérarchiques appelés à jouer un rôle de pilotage effectif, en
fonction de la taille de l’entreprise, de la complexité et de la diversité du portefeuille
d’activités, de la dispersion géographique. La superposition d’un trop grand nombre de
niveaux de pilotage fait courir des risques en matière de réactivité, de fiabilité de
l’information, de lourdeur et de coût de fonctionnement.
Pour chacun des niveaux retenus, il y a lieu de définir les moyens de pilotage sur
lesquels il s’appuiera :
Délégation budgétaire,
Indicateurs et tableau de bord comptables (donc, niveau de restitution
comptable),
Indicateurs et tableau de bord exclusivement physico-opérationnels (pas de
restitution comptable à ce niveau),
Contrats de gestion (Direction Par Objectifs) ...
Ce faisant, on est conduit à définir l’architecture et le contenu du reporting. La mise en
place d’indicateurs physiques peut souvent descendre plus bas dans la structure que la
délégation budgétaire et les restitutions financières, dont le maillage ne doit pas être trop fin
pour éviter une lourdeur excessive.
Il faut faire un schéma des niveaux de pilotage.
Figure 4 : Les niveaux de pilotage
9
Source : (Lorino, 2003)
9
Les résultats de l’entreprise est une donnée entrée de la détermination des
lignes directrices.
La fonction d’établir les lignes directrices consiste donc d’une part à identifier,
planifier et suivre les actions et ressources nécessaire à la mise en place des lignes
stratégiques et, autre part, à communiquer les lignes directrices.
Contrôler et corriger
Contrôler consiste à détecter des différences entre ce qui est constat et ce qui est
attendus.
La détermination des actions à effectuer pour détecter les différences entre ce qui est
constaté et ce qu’est attendus sur un produit ou une prestation, doit se faire en partant des
exigences qui s’y rapportent (exigences clients, exigences réglementaires, exigences de
l’entreprise).
Le contrôle est considéré généralement comme une activité de réalisation, ou une
activité opérationnelle et ne pas comme activité de pilotage.
Le contrôle est considéré comme une activité de pilotage, par l’enregistrement des
résultats des contrôles d’un processus de pilotage.
Corriger consiste à ramener un produit, une prestation ou une situation d’un état
anormal à leur état normal prévus.
Analyser et améliorer
La fonction analyser consiste à collecter, à mettre en forme et à examiner toutes les
données disponibles pour un processus, afin de déterminer si ce processus est correctement
maîtrisé.
La fonction analyser est constituée par les indicateurs. La mise en place de ces
indicateurs est d'ailleurs une des activités de la fonction analyser.
La fonction analyser utilisera d'autres sources, comme par exemple les réclamations
clients, les suggestions du personnel ou les nouvelles attentes des clients ou du marché.
Après détermination des sources, la deuxième activité de la fonction analysée est le
traitement et la mise en forme des données.
Le résultat de ce travail prend généralement la forme d'un tableau de bord.
La dernière activité de la fonction analyser est l'interprétation des indicateurs du
tableau de bord.
Cette interprétation doit se faire par rapport aux objectifs. Les objectifs donnent, pour
chaque indicateur, le niveau des performances attendues.
9
La fonction améliorer consiste à déclencher et à suivre des actions à chaque fois que la
fonction analyser détecte qu'un processus n'atteint pas ses objectifs.
Les actions déclenchées peuvent être de trois types :
1. Les actions destinées à éviter qu'une anomalie ne se reproduise.
2. Les actions destinées à éviter qu'un risque ne se réalise.
3. Les actions destinées à améliorer les performances.
Le processus analyser & améliorer doit être mis en œuvre au niveau de chaque
processus. Son déclenchement doit se faire à une fréquence adaptée au cycle de vie du
processus : quotidiennement pour un processus de production de masse à cycle court et
trimestriellement pour un processus à cycle lent. La responsabilité de ce pilotage incombe au
responsable de chaque processus.
Le processus analyser & améliorer doit également être mis en œuvre au niveau de
l'entreprise dans son ensemble, à une fréquence au moins mensuelle. La mise en œuvre de
l'analyse et de l'amélioration au niveau de l'entreprise incombe à la direction17(Brendenburg,
2005).
9
parmi toutes celles qui sont possibles. Les actions sont aussi appelées, indifféremment selon
les praticiens et leurs habitudes historiques, des solutions ou des options » 19 (BELLUT,
2002).
Cette notion de décision a évolué dans le temps au fur et à mesure que ce sont
transformés et complexifiés les procédures de prise de décision.
Au sens classique du terme on assimile la décision à l’acte par lequel un individu
(disposant du pouvoir de décider) prend les mesures favorisant la création et la répartition des
richesses dans une entreprise en s’appuyant sur un ensemble d’informations à sa disposition
sur le marché.
Dans son approche plus moderne, la prise de décision apparaît plutôt comme
« Un processus d’engagement progressif, connecté à d’autres, marqué par l’existence
reconnue de plusieurs chemins pour parvenir au même et unique but ».
Les évolutions du concept de décision est révélatrice d’un certain nombre d’évolutions
dans la manière d’appréhender le processus de la prise de décision :
La décision n’est plus un acte unique et constant fondé sur la recherche du
profit Mais repose sur un ensemble successif de décisions de moindre portée.
La décision n’est plus fondée sur la recherche d’un seul objectif mais intègre
un nombre plus important de variables.
La décision intervient dans un contexte plus aléatoire dans le sens ou la
manière d’atteindre l’objectif poursuivi peut passer par différents types
d’actions.
Ces évolutions sont compréhensibles car elles ne font que souligner les Mutations du
système productif : l’environnement de l’entreprise est devenu plus Complexe, plus incertain
aussi et la prise de décision ne repose plus sur un seul individu mais peut être partagée entre
un nombre élevé d’acteurs agissant au sein de l’entreprise.
Cette multiplication du nombre de décideurs reflète par ailleurs la diversité des
décisions qui doivent être prises dans une entreprise.
9
Les décisions sont classées en fonction de leur horizon temporel (court, moyen ou long
terme, de leur degré d’incertitude (avenir certain, incertain ou aléatoire) de leur champ
d’application (l’entreprise dans son ensemble, une fonction ou un service) et de leur degré de
structuration d’un problème (pas forcément facilement identifiable, ce qui suppose une
analyse préalable permettant de structurer le problème avant d’envisager des solutions
possibles).
Définition du problème : c’est à dire que l’on détecte une différence entre ce
qui existe et ce qui devrait exister.
Evocation de solutions au problème : on répertorie différentes solutions
possibles afin d’évaluer ensuite chacune d’entre elles.
Choix d’une solution : on évalue chacune des solutions en fonction des
objectifs du décideur.
Planification des différentes actions : mise en œuvre de la solution retenue.
9
II.2.2. La complexité du processus de prise de décision
Durant le processus de résolution d’un problème celui-ci peut être influencé par
plusieurs facteurs tels que la qualité de l’information disponible, la personnalité des décideurs
et/ou le fonctionnement de l’organisation.
Il existe des modèles de prise de décision car la prise de décision est un phénomène
complexe qui ne se réduit pas seulement à un problème de traitement d’informations plus ou
moins complètes et fiables mais dans les entreprises, les décisions sont influencées par des
règles et des procédures internes mais aussi par les jeux de pouvoirs entre acteurs de
l’organisation.
Pour que les décideurs puissent prendre des décisions, ils font appel aux différents
outils d’aide à la décision qui existent sur le marché. On parle de « Business Intelligence (BI)
» ou d’aide à la décision cela consiste en la combinaison de processus et d’instruments qui
sont destinés à augmenter l’efficacité compétitive de l’entreprise en utilisant l’information. Il
s’agit là de collecter, garder, organiser et rendre accessible les informations qui relèvent de
l’expérience et de la pratique opérationnelle des travailleurs en plus des informations
transactionnelles de base.
Pour que les managers ou décideurs puissent piloter une entreprise, ils ont besoin
d’informations pertinentes, adapté aux besoins de la prise de décision. Pour cela les
informations sont de différentes natures (financières, quantitatives, qualitatives) et
appartiennent à des domaines multiples (ensemble des activités internes de l’entreprise, les
marchés, les clients, l’environnement). Ces données doivent être synthétiques et structurées
pour faciliter l’analyse et donner une vision globale de la performance de l’entreprise. Depuis
une quinzaine d’années des systèmes d’information spécialisés dans l’aide au pilotage interne
se sont développés, on parle de « Business Intelligence ».
9
Ces systèmes collectent les informations provenant de diverses sources et les
organisent au sein de bases de données spécialisées appelées Datawarehouse et Datamart. Ils
permettent de mettre en place des systèmes d’analyse et de synthèse des données
opérationnelles ainsi que des tableaux de bord dont les indicateurs physiques et financiers sont
utilisés pour évaluer la performance de l’entreprise et en assurer son pilotage.
Source :( Sciencesconf.org)
Conclusion du Chapitre 2
Le processus de prise de décision est une méthode qui consiste à rassembler des
informations et à évaluer les alternatives, avant de faire un choix définitif ; le tout, dans le but
de prendre la meilleure décision possible.
Ces objectifs sont vitaux afin que l’organisation adopte une gestion cohérente face la
nouvelle concurrence qui s’est installé depuis quelques années.
9
Enfin, nous pouvons dire qu’un échange fructueux entre les contrôleurs de gestion et
les responsables opérationnels sera la clé de la mise en place d’un outil de pilotage efficace.
Mais pour que le pilotage s’effectue dans de bonnes conditions, le décideur dispose
d’un instrument : « le tableau de bord ».
9
D’abord, La première section proposera une vue d’ensemble de la notion de système
d’information Ressources Humaines,
Ensuite, la seconde section se consacrera aux types et composants du SIRH,
Enfin, la troisième et dernière section se consacrera sur le rôle du SIRH dans le
pilotage et la prise de décision.
I.1.Définition de SIRH
Au regard de la littérature, nous constatons que le SIRH, Système d’Information
Ressources Humaines, peut être défini de différentes manières selon les caractéristiques que
nous privilégions. Nous observons deux courants de pensée, l’un considère le SIRH selon sa
capacité à traiter de l’information quels que soient les moyens nécessaires, l’autre
l’appréhende en fonction de ses capacités technologiques au sens large, notamment au travers
du rôle qu’il joue au sein de processus plus globaux.
9
Pour eux, le SIRH n’implique pas qu’il soit complexe ou informatisé. Il n’est donc pas
limité aux technologies qui le constituent.
I.1.2.…à l’informatique
« Le SIRH est un progiciel qui informatise, d’une part, un certain nombre de tâches
des différentes missions de la fonction RH et, d’autre part, leur circuit de l’information. *…+.
La logique de mise en place d’un SIRH induit que les tâches qui seront automatisées vont
ainsi constituer une suite de flux d’informations à valeur ajoutée. » (F. Silva, 2008, p. 143)
I.2.L’historique de SIRH
L’historique du SIRH fait l’unanimité. Nous remarquons que tous les auteurs
appréhendent les différentes périodes d’évolution du SIRH selon le même découpage
temporel. Par conséquent, nous retiendrons ici, uniquement la présentation de Just (2010).
Just (2010), ainsi que le complément de F. Silva (2008) qui observe l’évolution du
SIRH au regard de l’évolution des TIC et NTIC.
9
Selon B. Just (2010), il est possible d’appréhender l’histoire du SIRH au travers de
deux évolutions.
9
En parallèle de la poursuite du développement de la législation sociale, nous
voyons apparaître d’autres aspirations de la population telles que le besoin
d’expression et d’accomplissement, ainsi que la recherche de la satisfaction au
travail.
7ème période : depuis 1980, une fonction de plus en plus stratégique.
Nous assistons à une véritable modification de la fonction du fait du
ralentissement de la croissance économique, du développement de la
concurrence internationale et des mutations technologiques.
La fonction RH est alors perçue comme stratégique et pour réaliser ses
missions, elle doit travailler avec les responsables opérationnels.
Les grandes entreprises ont commencé à mettre en place un SIRH pour répondre aux
quatre défis majeurs auxquels la GRH faisait face (Horts, 2015) :
Le partenariat, pour renforcer son rôle stratégique ;
La crédibilité, pour améliorer son image et son professionnalisme ;
Le changement organisationnel, pour intervenir directement dans la
transformation de la culture d’entreprise ;
La reconnaissance des personnes, pour apporter aux employés une
reconnaissance qualitative de leurs mérites, qui sera peut-être un avantage
concurrentiel par la suite. »23 (GUERIN).
Jean Marie PERETTI parle plutôt de quatre motivations par rapport à la mise en place
d’un SIRH. La première motivation serait selon lui, une volonté de la part de l’entreprise
d’optimiser les processus RH. Le SIRH lui permettrait alors de faciliter la gestion des savoirs,
la diffusion des connaissances mais aussi le développement des compétences et leur
conservation. La motivation suivante concernerait la mondialisation, le SIRH aiderait à
répondre à une logique à la fois locale mais aussi mondiale. Troisièmement, la fonction RH a
besoin pour être en accord avec la stratégie de l’entreprise d’avoir une vision globale de ses
ressources. Le SIRH permettrait alors d’obtenir une centralisation des données en un seul et
même endroit. Enfin, pour PERETTI, la quatrième motivation serait la volonté de
responsabiliser le personnel, le SIRH permettrait alors la décentralisation de l’ensemble du
9
personnel, d’abord vers les directeurs opérationnels, puis vers l’encadrement et enfin le
salarié.
Les PME n’étaient pas concernées par ces mises en place, n’ayant pas l’utilité ni les
moyens pour accéder à cet outil. Or, le marché a évolué et les PME sont confrontées aux
mêmes problèmes que les GE rencontraient lorsqu’elles ont décidé de mettre en place le
SIRH.
De plus, le marché des solutions RH a évolué et ne propose plus de lourds ERP*, figés
et dédiés aux grandes entreprises, mais il propose des solutions plus souples et adaptées aux
PME, comme le mode SaaS*. Cette nouvelle technique ne concerne pas seulement les grandes
entreprises mais aussi les PME et PMI. Ces dernières vont enfin pouvoir avoir accès à de
vrais outils de gestion et de développement RH qui étaient auparavant consacrés aux GE. Ces
dernières évolutions des SIRH ont permis l’émergence d’applications en accès Web qui
permettent la portabilité du système d’information ainsi que la diminution des coûts liés à son
utilisation.
« Avant, seules les très grandes organisations étaient équipées en SIRH, note
Pascale Boyaval, directeur marketing des activités ressources humaines de Cegid.
Désormais, on voit des PME, de moins de 500 salariés s’équiper de solutions intégrées » 25
9
(ANCELIN, 2011). Nous allons à présent étudier l’évolution de ce phénomène, pour cela
nous verrons tout d’abord la démarche effectuée pour parvenir à une analyse représentative.
L'une des composantes essentielles des systèmes SIRH est une base de données
où toutes vos informations sur les salariés et les procédures RH de l'entreprise seront
stockées pour être utilisés dans les autres outils du SIRH. En plus de stocker facilement toutes
vos données dans un emplacement central pour un accès facile, cette base de données est
généralement dotée de fonctionnalités pour garder vos données sécurisées, à jour et exemptes
de corruption.
Les sauvegardes automatisées sont une fonctionnalité courante que les systèmes SIRH
utilisent pour éviter la perte de données. Vous aurez également souvent accès au support
technique si vous rencontrez des difficultés pour accéder à vos données ou rencontrez une
urgence.
Les systèmes SIRH comprennent également des éléments financiers pour gestion de
la paie, des avantages sociaux et des programmes de reconnaissance des employés. Les
composants de la paie et des avantages conserveront des informations telles que les taux de
9
salaire, les plans de commission et d'incitation, les comptes de paiement et les retenues sur
salaire comme les impôts, les régimes de retraite et les options d'assurance.
Vous trouverez généralement des options pour automatiser les paiements, le calcul des
taxes et l'inscription aux avantages. Si l'entreprise récompense les employés avec des cartes-
cadeaux ou des primes pour leur bon travail, les composants du SIRH financier disposent
d'outils de reporting utiles que vous pouvez utiliser pour déterminer ces récompenses.
Un autre des éléments clés d'un système d'information sur les ressources humaines
aide à suivre le temps de travail des employés et tout incident de retard ou d'absence.
Ces informations peuvent être envoyées aux composantes financières pour s'assurer que les
employés sont payés équitablement.
Ces outils peuvent également automatiser la planification des employés, envoyer des
alertes aux gestionnaires en cas de problèmes de présence et permettre la documentation des
demandes de congé et de congé prolongé. Certains systèmes permettent même aux employés
de pointer à distance et de prendre en charge les options biométriques.
Les systèmes SIRH sont livrés avec des composants qui permettent à votre entreprise
de publier des candidatures, gérer les références d'employés, envoyer des demandes
d'entrevue et suivre les candidats tout au long du processus d'embauche. Vous pouvez
souvent accéder aux profils des candidats, enregistrer des notes d'entretiens d'embauche,
passer des tests d'emploi, effectuer des vérifications des antécédents et envoyer des lettres
d'offre d'emploi.
Une fois les employés embauchés, il existe des outils qui peuvent automatiser les
étapes d'intégration telles que la signature de documents, la tenue des dossiers des nouveaux
employés et l'administration de la conformité.
D'autres composants du SIRH aident à gestion des informations des employés. Vous
pouvez utiliser ces composants pour suivre les performances des employés, apporter des
modifications aux informations personnelles des employés, documenter les commentaires des
évaluations de performances et conserver des informations sur le salaire, les avantages et
l'historique disciplinaire.
9
Pour vous faire gagner du temps et donner plus de confort à vos employés, ces
systèmes comprennent généralement un outil libre-service pour les employés. Il s'agit
souvent d'un portail Web spécial auquel le personnel peut accéder à l'intérieur de l'entreprise
et parfois aussi à domicile. Il permet aux employés de modifier leurs informations, de
s'inscrire à des programmes d'avantages sociaux, de demander un congé, de consulter leurs
relevés de temps et même d'accéder à des formulaires fiscaux tels que W-2 et W-4.
Ces outils de formation et de développement sont également utiles pour déterminer les
travailleurs à promouvoir, car ils peuvent soutenir le classement des employés. Ceci est
particulièrement utile pour prendre des décisions concernant planification de la relève au
sein de votre entreprise.
Nous allons développer les différentes fonctionnalités du SIRH (B. Just, 2010)
9
Gestion du temps et des absences
La gestion manuelle des feuilles du pointage et du suivi de présence des employés peut
prendre beaucoup de temps. Suivre les courriels de demandes de congé et les absences des
employés tout en esquissant un calendrier pour gérer une charge de travail changeante est une
énorme épreuve. De plus, l’exportation de toutes les données de présence vers le système de
paie prend du temps et est fastidieuse.
Un SIRH résoudra les problèmes liés à la gestion du temps et des congés grâce à un
ensemble complet de fonctionnalités telles que la planification des effectifs, la gestion des
congés, le pointage.
Automatisation du recrutement
Cette fonctionnalité offre un système complet de suivi des candidats pour analyser les
tendances et les schémas du recrutement.
Onboarding
L’une des caractéristiques les plus importantes d’un système d’information RH est le
libre-service. Les employés n’ont plus besoin à se lancer dans une poursuite par courrier pour
récupérer leurs soldes de congés ou leurs fiches de paie. Avec un portail en libre-service,
chaque processus RH, de l’intégration au reporting, deviendra plus efficace. Si le SIRH a une
accessibilité multicanale, les employés peuvent afficher, modifier et récupérer toutes les
informations liées au travail directement depuis leur téléphone mobile.
Gestion de la performance
9
les employés avec leurs performances et tester leurs résultats sur une plate-forme unique et
intégrée.
Gestion de la formation
Il existe également des SIRH qui fournissent une brique LMS présentée généralement
sous forme d’un catalogue de cours et un portefeuille personnalisé à remplir avec différents
types de formations et d’évaluations.
Tout utilisateur de votre SIRH, peut être ajouté au LMS et suivre des cours ou tout
autre sujet d’apprentissage sans avoir à créer et configurer un nouveau profil. Le LMS
importera les données des autres briques du SIRH.
Paie
La gestion de la paie est une fonction très laborieuse. De plus, on peut se demander si
un module de paie dans un SIRH est suffisamment efficace comme un système de paie dédié.
9
Source : (B. Just, 2010)
Face au manque de représentations, nous constatons qu’un seul choix s’impose afin de
définir la base d’une cartographie fonctionnelle de l’organisation du SIRH. Nous avons, pour
ce faire, retenu dans l’analyse des fonctionnalités du SIRH le découpage en sept processus RH
(recrutement, formation, mobilité et évolution, emplois et compétences, temps et activités,
gestion administrative, paie). Nos échanges avec les consultants de l’entreprise nous ont
permis de savoir quels sont les modules qui sont le plus demandés dans le monde
professionnel. Hormis la « Paie », nous avons les modules tels que la « Gestion
administrative », et la « Formation ».
9
Source : (Nadir, 2019)
9
Un tableau de bord de pilotage est un outil à la fois bien plus complexe et subtil. Il
réduit l’incertitude de la décision en stabilisant l’information et contribue ainsi à une
meilleure maîtrise du risque. C’est aussi un outil facilitant la communication et dynamisant la
réflexion.
Le tableau de bord est l’instrument sans lequel toute démarche de progrès est
impensable. Comment pourrait-on s’assurer de la justesse de l’effort fourni sans un
instrument de mesure adéquat ? Comment décider en cours de parcours ? Faut-il continuer
ainsi, mettre les bouchées doubles ou, au contraire et plus radicalement, changer la manière de
voir le problème ? Tout responsable, à un moment ou à un autre, sera confronté à ces
multiples dilemmes. Sans un tableau de bord facilitant le pilotage et limitant le risque, c’est
sans filet qu’il sera contraint de décider pour sortir de l’expectative. Dès lors qu’une
entreprise recherche une amélioration significative de la valeur délivrée, elle ne peut faire
l’impasse du tableau de bord de pilotage.27 (Fernandez, 2013).
Tous les tableaux de bord ne peuvent être créés avec le même contenu. Chaque
utilisateur doit recevoir des informations qui sont spécifiques à son rôle et sa mission. Les
membres des équipes opérationnelles n’ont pas les mêmes besoins que leurs responsables qui
eux- mêmes n’ont pas besoin des mêmes informations que l’équipe dirigeante. Les
destinataires à chaque niveau reçoivent les informations dont ils ont besoin afin de prendre de
meilleures décisions qui améliorent la performance de l’entreprise. Les entreprises doivent
créer chaque tableau de bord de la même façon pour fournir une information cohérente à tous
les utilisateurs, mais plusieurs versions de chaque type de tableau de bord doivent être
déployées pour tenir compte des besoins des utilisateurs. Il existe ainsi trois catégories de
tableaux de bord : stratégique, tactique et opérationnel.
9
Au niveau stratégique : Le tableau de bord prospectif : Le TBP se présente comme
un ensemble d’indicateurs directement reliés à la stratégie développée par l’entreprise
et offrant à son utilisateur l’opportunité de piloter tous les déterminants de la
performance. Le TBP a pour principales finalités : de communiquer la stratégie ; de
focaliser sur l’atteinte des performances clés ; Et de décider les actions globales à
entreprendre.
Au niveau opérationnel : Le tableau de bord opérationnel : Le tableau de bord
opérationnel (ou de performance) fournit un état de la performance d’actions de
l’entreprise. Son contenu est tourné vers l’action et l’optimisation. Il a pour objectif de
révéler les points d’amélioration possible de la performance.
Au niveau tactique : Le tableau de bord de gestion : Le tableau de bord de gestion
aide les responsables à suivre et analyser les activités des départements, des processus
ou des projets. Est destinés aux responsables d'équipes, le tableau
De bord de gestion (ou tableau de suivi) rend compte de l'évolution de la performance
de l’entreprise. Sous la forme de constats, il aide l'encadrement à savoir ce qu'il se
passe et à communiquer sur les progrès et les succès. Il permet d’assurer un travail de
surveillance.
III.2.Le tableau de bord RH, un outil d’aide au pilotage et la prise de
décision
III.2.1.Le rôle du tableau de bord RH
Les attentes associées au tableau de bord sont nombreuses : il a dû d’abord des limites
d’autres Outils et puis, au fur et à mesure du temps, la souplesse de ses utilisations a suscité
un Développement de plus en plus large de ses rôles 29 (ALAZARD & SEPARI, 2007).
9
vrais dire, le tableau de bord doit mettra en évidence, ce que ne va pas, il doit faire ressortir
les phénomènes susceptibles varier sans qu’on s’en aperçoive par ailleurs, reste de savoir
autres rôles de cet instrument.
(N. BERLAND, 2009), a jugé que : « la construction d’un système de pilotage relève
davantage d’une capacité à gérer (et à accepter) l’ambiguïté en gestion que de la recherche
d’une solution uniquement technique et technologique. Il est d’ailleurs assez logique de
penser que si de « bons indicateurs » existaient par nature, il y a sans doute déjà quelques
années qu’ils auraient été identifiés. La gestion n’est en effet pas une discipline née d’hier. » 30
(BERLAND, 2009).
Ainsi, (PANSARD. J. F. & M. RIVET), souligne à ce propos que : « la phase post-
acquisition est généralement l’occasion de repenser le système de pilotage de l’entreprise ». 31
(PANSARD & RIVET, 2004).
Dans le renouveau du concept du système de pilotage de l’entreprise, il existe une
réelle différence entre le constat et le pilotage. En effet, au début de leur création, les tableaux
de bord étaient construits pour constater les écarts par rapport à une norme établie.
Aujourd'hui, ce n'est plus le cas.
« Il ne s'agit pas de mesurer pour "contrôler" mais bien pour "piloter". »
9
Car, il ne s'agit plus de fabriquer, de créer et de produire selon un référentiel préétabli
et de s’arrêter là. Tous les acteurs de l'entreprise sont concernés par la performance, qu'elle se
révèle dans toutes ses activités. Ainsi « les tableaux de bord sont des outils utiles à la mise en
œuvre d’une démarche de pilotage. Ils doivent former un ensemble adapté aux besoins de
chacun et cohérent dans son orientation générale et dans son contenu, fournissant un langage
commun de gestion aux différents acteurs de la collectivité…. Il ajoute également à ce propos
que « le tableau de bord est un outil de pilotage qui souligne l’état d’avancement dans lequel
se trouve le processus afin de permettre au responsable de mettre en place des actions
correctives »32 (FERNANDEZ, 1998).
Cette nouvelle logique signifie, adapter le système de tableau de bord aux exigences
actuelles est construire un vrai système de pilotage... Aussi, lors de la construction du tableau
de bord, on doit prendre en compte cette nouvelle donnée propre et spécifique du rôle de
chacun et de ses préoccupations pour devenir un collaborant personnaliser. Et faire intervenir
la notion d'informatique décisionnelle lors de la conception du système de pilotage.
La définition de (L. AUBUT-LUSSIER ; 2013), démontre bien le lien qui existe entre
le tableau de bord et le système de pilotage. En soulignant qu’un « tableau de bord ce n’est
finalement qu’un système de pilotage allégé agrégeant les informations essentielles au
gestionnaire en vue d’une prise de décision éclairée, et accompagné d’un reportage ventilé ou
synoptique ».
b) L’utilité et les niveaux de pilotage d’un tableau de bord RH dans l’entreprise :
Tableau de bord pour qui ?
Comme on l’a vu dans (le chapitre précédent) le tableau de bord renvoie à des finalités
différentes, mais complémentaires. Ces finalités et les objectifs assignés au tableau de bord
sont conduits par son ou ses utilisateurs, en fonction des enjeux, des finalités et des objectifs
de l’entité ciblés.
Ces tableaux de bord sont certes des outils de contrôle de gestion, mais surtout des
outils d’aide à la décision et de pilotage de performance. (F. ELLUL 2003) souligne que «
trop souvent, le tableau de bord est utilisé comme un compte rendu d’activité, permettant de
suivre et d’assurer une gestion en continu, afin de vérifier notamment la conformité des
pratiques au fonctionnement prescrit, la cohérence des modalités de fonctionnement mises en
œuvre, ainsi que le niveau de participation des acteurs d’une chaîne de production ».
Pour en faire un réel outil d’aide à la décision, le manager doit disposer d’informations
fiables et récentes, afin de pouvoir concevoir sa décision sur des éléments objectifs, et ce à
tous les niveaux où se construit la prise de décision.
9
Le rôle d’un tableau de bord se distingue selon le positionnement (le poste) de son
utilisateur au sein de la chaîne hiérarchique (responsabilités). L’utilité et l’'organisation des
tableaux de bord s’identifie généralement à une structure "gigogne". Ce qui permet
simultanément, d’obtenir des indicateurs sur les variables d'action du centre concerné. Et la
maîtrise des informations plus globales au niveau hiérarchique supérieur. Chaque tableau de
bord d'un niveau hiérarchique donné ne contient que les données consolidées des niveaux
inférieurs qui lui sont rattachées et surtout indispensables.
Les différents niveaux de pilotage et d’utilisation d’un tableau de bord, sont
représentés dans le schéma ci-après :
Figure 7 : Les Niveaux de pilotage et d’utilisation des tableaux de bord dans l’entreprise
9
Le premier niveau : Le pilotage stratégique : c’est le niveau hiérarchique le plus
élevé de la gigogne de responsabilité. Le premier responsable (le Président Directeur Général)
de la structure est en charge du pilotage et du management stratégique et du suivi de la
politique stratégique. Il pose des orientations et définit des objectifs stratégiques
(pluriannuels). Il évalue les résultats en termes de progrès réalisés ou l’atteinte des objectifs
fixés (semestriellement ou annuellement), à partir de là, il inclinera ou corrigera les
orientations préalablement définies.
Le deuxième niveau : Le pilotage par objectif : (le chef de Direction) les
responsables ont en charge la gestion qui se positionne à leur niveau hiérarchique, c'est-à-dire
du pilotage par les objectifs et le suivi du processus. Dans le cadre de plans d’actions, ces
responsables, chacun dans leur domaine de responsabilité, s’approprient et déclinent des
objectifs de gestion en cohérence avec les objectifs stratégiques. A ce niveau le retour
d’information se fait par (mois, trimestre, semestre), afin d’évaluer les résultats par rapport
aux objectifs et réorienter l’action de leur entité dont ils ont la charge.
Le troisième niveau : Le pilotage opérationnel : c’est le niveau hiérarchique le plus
bas de la gigogne de responsabilité. Les cadres et gestionnaires de ce niveau de pilotage,
suivent les procédures et participent à l’exécution des plans d’actions et veillent à l’atteinte
des résultats pour chacune des actions. A ce niveau, le pilotage des programmes opérationnels
nécessite un suivi plus rapproché (mois, quinzaine, semaine), pour assurer la remontée de
l’information au responsable hiérarchique.
Figure 8 : Fréquence des tableaux de bord en fonction des niveaux de responsabilité
9
Source : (Nadir, 2019)
9
Parmi les rôles essentiels du tableau de bord Comme outil d'aide à la décision on
trouve :
Réduire l'incertitude
Le contexte n'est jamais totalement connu (en référence, la rationalité limitée de
Herbert Simon), les conséquences des décisions ne sont à ce stade guère plus que des
conjectures, des scénarios hypothétiques.
Nous ne vivons pas un univers déterministe (déterminisme Vs Théorie du Chaos,
Laplace Vs Edward Lorenz).
Bref l'incertitude règne. En structurant l'information et en facilitant le passage du sens,
le tableau de bord, instrument de pilotage, est un réducteur d'incertitude.
Stabiliser l'information
L'information est changeante par nature. Le tableau de bord propose un instantané
cohérent de la situation. Les informations présentées ne sont pas en décalage temporel l'une
par rapport à l'autre. Le temps est arrêté pour un moment, le temps d'apprécier globalement le
contexte.
Faciliter la communication
Bien conçu, cet instrument est un référentiel commun pour des échanges constructifs.
Dynamiser la réflexion
Bien conçu, cet instrument incite le décideur à pousser plus avant sa prospection.
Maîtriser le risque
Le tableau de bord contribue à une prise de risque "réfléchie". Toute décision est une prise de
risque. On ne peut envisager à priori avec certitude les conséquences de la décision. Celle-ci
comporte une part plus ou moins importante de risques. En facilitant la prise en compte du
contexte de la décision, le tableau de bord contribue quelque part à mieux apprécier la valeur
et la portée du risque de la décision.
Il offre un regard cohérent de la situation en rapport aux objectifs s'adapte aux besoins
et à la sensibilité du ou des décideurs.
Conclusion du Chapitre 3
9
La mise en place d’un système de pilotage des ressources humaines révélateur de la
performance des processus RH et de l’adaptation du capital humain s’impose comme une
nécessité. En s’impliquant dans le processus de pilotage de l’entreprise, la DRH démontre sa
contribution à la création de valeur économique et favorise la prise en compte des indicateurs
de création de valeur intellectuelle et sociale.
Les tableaux de bord contribuent grandement à apporter des normes directrices en ce
sens qu’ils véhiculent toutes les valeurs des référentiels internes et externes.
L'objectif principal de l'entreprise aujourd'hui est l’atteinte de la performance qui ne
peut se réaliser qu’avec l'implication des ressources humaines. Le tableau de bord RH est
devenu un outil incontournable pour le pilotage des ressources humaines. Il permet de
visualiser, d’un coup d’œil, une série de données stratégiques, de mesurer l’impact des actions
entreprises et de dégager les évolutions prévisibles.
Conclusion Général
Le système d'information est le véhicule des entités de l'organisation. Sa structure est
constituée de l'ensemble des ressources tels que (les personnels, le matériel, les logiciels, les
procédures) organisées pour : collecter, stocker, traiter et communiquer les informations. Le
système d'information coordonne, grâce à la structuration des échanges, les activités de
l'organisation et lui permet ainsi, d'atteindre ses objectifs.
Les SIRH permettent le personnel chargé des RH de simplifier les enjeux qu’ils
rencontrent au quotidien, notamment dans l’élaboration de leurs tâches quotidiennes ; Ainsi
d’optimiser la charge du travail, notamment à l’aide du numérique. De nombreux modules
compris dans le SIRH vont apporter un gain de temps dans le traitement de nombreux sujets.
L’efficacité et la performance sont donc deux avantages qui ressortent particulièrement
dans l’utilisation des SIRH, en effet, la digitalisation des processus va venir simplifier le
9
quotidien des RH. Ainsi, les responsables des ressources humaines pourront se concentrer sur
des tâches avec plus de valeur ajoutée.
Enfin, il est à souligner que les systèmes d’information en général et les systèmes
d’information des ressources humaines (SIRH) en particulier sont des Outil qui permettent
l’amélioration de la productivité et optimisez les tâches chronophages.
Références bibliographiques
ALAZARD, C., & SEPARI, S. (2007). contrôle de gestion. Paris: DUNOD.
BRIAND, H., CRAMPES, J.–B., & autres. (1986). les systèmes d’information analyse
et conception. paris: DUNOD.
9
ELIDRISSI, D., & ELIDRISSI, A. (2010). la contribution des systèmes d’information
à la performance des organisations : le cas de banque. revue des sciences de gestion,
55 à 61.
Fernandez, A. (2002). les nouveaux tableaux de bord des décideurs (éd. 2émé
édition,). Paris: éditions d’organisation.
K.A, K., & C.E, C. (1999). Human Resource Information System (HRIS).
Laudon, K., & Laudon, J. (2013). Mangement des systèmes d’information (éd. 13-ème
édition). nouveaux horizons.
Michelle, G., & Patrick, G. (2017). Managements des systèmes d’informations (éd.
4eme édition). Dunod.
Monod, E., & Rowe t, F. (1999). Mass media et next media : Internet et la
transformation des pouvoirs » Systèmes d’Information et Managemen.
9
Nadir, M. (2019). L’utilisation du tableau de bord comme outil de pilotage de la
fonction.
René, D., Lorino, P., & Mottis, N. (2017). Pilotage de l'entreprise et contrôle de
gestion. Dunod.
Dédicace.....................................................................................................................................1
Remerciement............................................................................................................................2
RESUME...................................................................................................................................3
Liste des abréviations...............................................................................................................6
Liste des figures.........................................................................................................................7
Liste des Tableaux.....................................................................................................................8
Introduction Générale..............................................................................................................9
CHAPITRE 1 : LES SYSTEMES D’INFORMATION DANS LES ORGANISATIONS
...................................................................................................................................................11
I. Notion du Système d’information (SI)........................................................................................11
I.1. La notion de l’information dans l’organisation..................................................................12
I.2.1. L’information..................................................................................................................12
I.2.2. La nécessite de l’information.........................................................................................13
I.2.3. Le traitement de l’information......................................................................................13
I.2.4. Les critères de qualité de l’information........................................................................14
I.2. La notion du Système.............................................................................................................15
9
I.2.1. Le système........................................................................................................................15
I.2.2. Les caractéristiques du système.....................................................................................16
I.3. La notion du système d’information....................................................................................16
I.3.1. Définition du SI...............................................................................................................16
I.3.2. Les fonctions du SI..........................................................................................................17
I.3.3. Les limites du système d’information............................................................................18
II. Historique et évolution du SI dans les organisations...............................................................20
II.1. Historique du Système d’information dans les organisations..........................................20
II.2. L’évolution du système d’information dans les organisations.........................................21
III. Les types et les composants du système d’information..........................................................23
III.1. Les Types des systèmes d’information des entreprises...................................................23
III.2. Les composantes du système d’information.....................................................................24
CHAPITRE 2 : LE CONCEPT DE PILOTAGE ET PRISE DE DECISION..................27
I. Le système de pilotage dans les organisations............................................................................27
I.1. La notion de pilotage..............................................................................................................27
I.1.1. Définition de pilotage......................................................................................................27
I.1.2. Les dimensions du pilotage.............................................................................................29
I.1.3. Les niveaux du pilotage..................................................................................................29
I.2. Le processus de pilotage........................................................................................................30
I.2.1. Définition du processus de pilotage...............................................................................30
I.2.2. Les étapes de la réalisation du processus de pilotage..................................................31
II. La notion de décision...................................................................................................................33
II.1. Définitions de la décision......................................................................................................33
II.2. Le processus de la prise de décision en entreprise.............................................................34
II.2.1 . Les différentes phases d’un processus de décision....................................................35
II.2.2 . La complexité du processus de prise de décision.......................................................35
CHAPITRE 3 : L’APPORT DU SIRH DANS L’OPTIMISATION DU PILOTAGE ET
PRISE DE DECISION...........................................................................................................38
I. Système d’Information Ressources Humaines (SIRH) : Revue Linéatures............................38
I.1. Définition de SIRH.................................................................................................................38
I.1.1. La genèse du SIRH : Du système d’information…......................................................39
I.1.2. …à l’informatique...........................................................................................................39
I.2. L’historique de SIRH.............................................................................................................40
I.3. Les enjeux du SIRH...............................................................................................................41
II. Les composants et fonctionnalités du SIRH..............................................................................43
II.1. Les composants du SIRH.....................................................................................................43
II.2. Les fonctionnalités et les modules du SIRH.......................................................................46
9
II.2.1. Les fonctionnalités du SIRH.........................................................................................46
II.2.2. Description des modules les plus significatifs.............................................................48
III. Le rôle du SIRH dans le pilotage et la prise de décision : Cas d’un Tableau de bord RH. 50
III.1. Le Tableau de Bord RH.....................................................................................................50
III.1.1. Définition du Tableau de Bord RH............................................................................50
III.1.2. Les différents types de tableau bord..........................................................................51
III.2. Le tableau de bord RH, un outil d’aide au pilotage et la prise de décision...................52
III.2.1. Le rôle du tableau de bord RH...................................................................................52
III.2.2. Le tableau de bord RH, un outil de pilotage.............................................................53
Conclusion Général.................................................................................................................59
Références bibliographiques..................................................................................................60