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Remercîment………………………………………………………………………………......I
Dédicace……………………………………………………………………………………....II
Introduction……………………………………………………………………………...…13
Introduction…………………………………………………………………………….…23
Introduction………………………………………………………………………...….…32
Introduction……………………………………………………………………………...51
Introduction…………………………………………........................................................68
Introduction………………………………………………………………………….....…74
Introduction………………………………...………………………………………….…79
Concluionsgénéral……………………………………………………………………….94
bibliographie………………………………………………….………………………….97
Anex……………………………………………………………………………………..100
Résumé ………………………………………………………………………………….108
Introduction générale :
Mais dans le cas de L’Algérie cela représente des défis a surmonter par le système
managériale, ces systèmes doivent permettre aux leaders d’anticiper ; de prévoir de régler,
contrôler, redresser et de maitriser les situations les plus difficiles qui naissent de
l’environnement et qui freinent la dynamique des organisations.
D’autre part ces exigences constitue le contenu des réformes économiques établies depuis la
fin des années 80 a ce jour.
La réussite de ces dernières dans les différents secteurs économiques dépend de l’efficacité du
système Bancaire et financier, c’est pourquoi la reforme de ce secteur est indissociable des
autres réformes, et en particulier la stabilisation macro-économique, la restriction des
entreprises et la mise en place d’un cadre juridique nécessaire.
Intérêt du sujet
Cependant, il faut noter que le système Bancaire et Financier a soulevé un intérêt certain par
son caractère a la fois sensible et stratégique, de plus se système se trouve dans l’obligation
d’une part de contenir les transformation de tout une économie et d’assurer une
transformation organisationnelle interne propre aux mode de gestion de ce système.
Etant donné l’importance du système Bancaire notre champ de recherche se basera sur les
Banques publiques, en plus de passer superficiellement par les Banques privées.
Problématique
Dans les économies développées, le rôle joué par le système Bancaire et Financier est
indispensable car il est au cœur de l’économie.
Hypothèse de recherche
Pour répondre à cette problématique nous nous sommes appuyés sur l’hypothèse suivante :
Pour confirmer ou infirmer notre hypothèse nous avons adopté le plan suivant
-Le premier chapitre est consacré à l’étude de la structure du système bancaire algérien
Pour finir une étude de cas sera présentée sur laBNA qui traitera de la démarche suivie par
cette dernière pour étudier un dossier de crédit pour pouvoir conclure sur les obstacles qui
freinent l’octroi du crédit et le financement des entreprises.
Chapitre 1 :le système bancaire Algérien
Chapitre 1 :le système bancaire Algérien
Le système bancaire est l’ensemble des banques (Secondaires, commerciales) d’une même
zone monétaire piloté par une Banque particulièreappelée Banque Centrale qui contrôle
L’ensemble des banques, assure l’émission des billets et d définit la politique monétaire.
Le secteur bancaire et le secteur économique qui regroupe les établissements de crédits, dont
les banques occupent une grande place.
-par définition , les banques sont les établissements financiers qui collectent des dépôt et
capitaux auprès des agents a capacité et les utilisent sous forme d’investissement ou de crédits
à accorder aux agents a besoin de financement mais aujourd’hui ,la donnée a changée car
l’activité des banques c’est largement diversifiée et étouffée aussi , on distingue désormais
différente et vaste activité bancaire qui commence par la présentation offerte par le réseau des
agences jusqu’au marché des capitaux , l’investissement ,la gestion d’actifs et la gestion des
titres.
La Banque Centrale d’Algérie fut créé par la loi numéro 62-144 votée par l’assemblée
constituante le 13 décembre 1962, portant création et fixant les statut de la Banque Centrale.
La réforme du système financier, tant dans son mode de gestion que dans ses attributions,
devenait néanmoins impérative.
La loi numéro 86 -12 du 19 Aout 1986 portant régime des banques marque l’amorce de la
refonte du système bancaire Algérien.
-C’est ainsi que la Banque Centrale recouvre des prérogatives en matière de définition et
d’application de la politique monétaire et de crédit, en même temps qu’étaient revus ses
rapports avec le trésor public
-Ces aménagements, se sont toutefois avérés peu adaptés au nouveau contexte socio-
économique marqué par de profondes réformes.
La loi numéro 90-10 du Avril 1990 modifiée et complétée relative a la monnaie et au crédit
allait redéfinir complètement la configuration du système bancaire Algérien.
-La loi conférée ainsi une large autonomie, tant organique que fonctionnelle a la Banque
Centrale désormais dénommée Banque d’Algérie.
-L’ordonnance numéro 03-11 du 26 Aout 2003 relative a la monnaie et au crédit abroge la loi
numéro 90 -10 du 14 Avril 1990
-Le conseil d’administration est compose de trois vice –gouverneurs et de trois hauts
fonctionnaires désignés en raison de leurs compétences en matière économique et financière.
-les autres membres du conseil d’administration sont nommés par décret exécutif.
Les censeures sont nommées par décret présidentiel, sur proposition du ministre chargé de la
finance.
a) Rôle et mission :
-La Banque d’Algérie a pour mission de maintenir dans le domaine la monnaie, du crédit et
des changes, les conditions les plus favorables a un développement ordonné de l’économie
-La Banque d’Algérie établit les conditions générales dans lesquelles les banque et
établissements financiers Algériens et étrangers peuvent être, autorisés à constituer en Algérie
et a y opérer.
-Elle établit, en outre les conditions dans lesquelles cette autorisation peut être modifiée ou
retirée.
-la banque d’Algérie détermine toutes les normes que chaque banque doit respecter en
permanence notamment celles concernant :
b) Organisation :
Pour mener à bien ces missions, la banque d’Algérie est organisée au niveau central en :
-sept directions générales s’occupant des départements d’études, d’inspections et des activités
bancaires.
Deux des directions générales gérant des aspects spécifiques liés es à l’émission de billets et à
la formation bancaire, il s’agit de :
Les agences et succursales sont coordonnées par trois directions régionales implantées dans
les villes d’Alger, Oran ; Annaba.
Un personnel de près
de 3000 agents contribue, à tous les niveaux, à la réalisation des objectifs de la banque.
Un vaste programme de modernisation des équipements et des méthodes de travail ainsi qu’un
programme de formation ont été mis en œuvre afin de permettre a la banque d’Algérie de
répondre et de veiller a ce que le système bancaire en général réponde aux exigences du
nouveau contexte , tant national qu’international.
1-Définition économique :
« Les banques sont des entreprises ou des établissements qui ont pour profession habituelle de
recevoir sous forme de dépôt, des fonds du public qu'elles emploient sur leur propre compte
en opérations de crédits ou en opérations financières.
La banque est l'intermédiaire entre offreurs et demandeurs de capitaux et ceci à partir de deux
processus distincts :
2-Définition juridique :
« Les banques sont des personnes morales qui effectuent à titre de progression habituelle et
principalement les opérations décrites aux articles 110 à1 13 de la loi N° 90-10 d’ avril 1990
relative à la monnaie et au crédit.
Les opérations de banque comprennent la réception de fonds du public, les opérations de
crédit ainsi que la mise à la disposition de la clientèle des moyens de payement et la gestion
de ceux-ci ».
3-Rôle de la banque :
« Les banques sont des entreprises de services, produisant et vendant des financiers varies, au
premier rang des quels figure d'autrui. Leur succès dépend naturellement de leur capacité à
identifier les attentes de leur clientèle et à y répondre de façon efficiente à un prix compétitif.
Dans cette section, nous présentons les principales fonctions assumées par les banques ».
4- Fonctions de la banque :
Les fonctions de la banque, dans toutes leurs formes sont relativement les mêmes et se
présentent comme suit :
· La collecte de ressources ;
· La distribution de crédits ;
5- La collecte de ressources :
· Aux dépôts dans les comptes des particuliers et des entreprises sans rémunérations.
· Aux dépôts dans les comptes des particuliers et des entreprises avec rémunérations.
Sachant que la durée de détention des ressources au niveau de la banque varie, soit à vue, soit
à terme. La banque les adapte à des emplois correspondants, pour les dépôts à terme, elle doit
les restituer à terme (en échéance) en plus de leurs rémunérations. Quant aux dépôts à vue, la
banque est tenue de les restituer après avoir assuré la garde des présentations du déposant.
La loi N° 86/12 du 19/08/1986, définit le crédit comme « tout acte par lequel un établissement
habilité à ces effets, met ou promet de mettre temporairement et à titre onéreux des fonds à la
disposition d'une personne morale au physique au contracte pour le compte de celle-ci un
engagement par signature ».
· Crédit d'exploitation ;
· Crédit d'investissement ;
· Soit pour le compte de ses clients moyennant une rémunération qui est matérialisée par des
commissions sur l'opération elle-même.
· La gestion et le suivi d'un portefeuille de la valeur pour le compte de sa clientèles et /ou pour
son propre compte.
L'activité de la banque est basée sur la monnaie dont les mouvements sont de différents sens.
C'est pour ces raisons que la notion de trésorerie est fondamentale dans son activité et sa
gestion.
Ainsi elle se trouve sollicitée par ses clients pour le recouvrement de valeur au niveau national
et international :
Afin decomprendre les opérations de trésorerie au sens large, il faut inclure les opérations
effectuées par la banque au niveau des marchés monétaires en tant qu'offreurs ou demandeurs
de fonds.
9- La clientèle de la banque :
9-1-Les particuliers : Ce sont les individus, homme ou femme, disposer de revenus qu'ils
emploient en consommation et en épargne.
9-2-Les entreprises :Ce sont des individus (personnes physique) ou des groupements
d'individus (personnes morales) considérées dans l'exercice de leur activité, celle-ci consistant
:
-soit à acheter des produits pour les revendre dans le même état, le cas des commerçants
détaillants.
Pour attirer et maintenir ses clients, la banque leur propose un certain nombre de services qui
répondent à leurs besoins.
En effet, c'est parce que la banque apporte une solution à certains de leurs problèmes que des
personnes (particuliers ou entreprises) deviennent clients de la banque.
Les personnes cherchent d'abord la sécurité pour l'argent qu’elles possèdent (suppression des
risques de pertes ou de vol) et un moyen de commode et sûr pour régler leurs dépenses et
encaisser leurs recettes, sans avoir à transporter des fonds.
En outre, certaines d'entre elles cherchent à placer les sommes qu'elles ont épargnées afin d'en
tirer un revenu. Elles peuvent choisir parmi les diverses formules de placement que la
banque met à leur disposition.
D'autres, au contraire, ont besoin de capitaux pour réaliser leurs projets : à ces personnes, la
banque peut procurer de crédit c'est à dire la possibilité de disposer immédiatement de fonds
qu'elles devront rembourser dans un délai plus ou moins long.
Section 2 : les banque et les entreprises financières algériennes :
- La dernière liste des banques agréées arrêtée au 2 janvier 2018, comprend une vingtaine de
banques publiques et privées et 9 établissements financiers, selon la dernière décision de la
banque d’Algérie portant publication de la liste des banques et de la liste des établissements
financiers agréés et qui vient d’être publiée sur le journal officiel.
www.algerie-eco.com
2009 2020
Banques publique 06 06
Banques privée 11 14
Etablissement Financier 05 09
-Ce sont les établissements qui ont une habilité à réaliser toutes les opérations de banque
définies dans l’article 110 et 113 la loi 90-10 relative a la monnaie et au crédit , les banques
des établissements autorisés a collecter des fonds de la clientèle à réaliser des opérations de
crédit et intervenir dans les circuit de paiement de l’économie ces banques sont :
-SPA
-Sofinance –SPA
-Société de refinancement
-hypothécaire( SRH)
-Cetelem Algérie
6- Bureaux de représentation :
En plus de ses établissements le tissu bancaire Algérien enveloppe aussi cinq bureaux de
représentation pour des banques étrangères.
-Banco sabadalell
Introduction :
Dans l’état donné, nous donnerons un rappel historique de système bancaire algérien que nous
avons estimé utile pour comprendre le contexte dans lequel évolue l'entreprise bancaire
algérienne.
Etant donné que le système bancaire algérien est le reflet des choix du modèle de
développement et du système économique, son analyse couvre la période qui va de
l'indépendance jusqu'à nos jours. Pour des raisons pédagogiques, il est apparu préférable de
faire une prsentation qui tienne compte des différentes étapes historiques traversées par le
système bancaire.
Le système bancaire qui résultera après cette charte en 1966-1967, sera transformé, à partir de
1970, dans son rôle, ses missions et son fonctionnement, pour être en adéquation avec les
exigences d'une économie planifiée.
La période 1966-1967 sera marquée par la création de trois banques : la Banque Nationale
d'Algérie (BNA), le Crédit Populaire d'Algérie (CPA) et la Banque Extérieure d'Algérie
(BEA). Ces banques vont remplacer les banques privées étrangères.
Dans le cadre de cette section, les différentes étapes historiques du système bancaire algérien
seront en revue dans les périodes suivantes :
1-La période allant de 1966 à 1967 :
A la veille de l'indépendance :
Durant cette période, l'Algérie a opté pour le premier souci à la récupération de souveraineté
monétaire par la création du dinar algérien « DA » et l'institut d'émission ;c'est la Banque
Centrale d'Algérie « BCA » .les premières actions vont dans le sens , a partir d'institution
existantes; de mise en place de nouveaux instruments ; l'un chargé du financement du
développement , la Caisse Algérienne de développement « CAD » et l'autre , de la
mobilisation de l'épargne, Caisse Nationale d'Epargne et de Prévoyance « CNEP ».
· D'accorder des concoures à l'Etat sous forme soit d'escomptes d'obligations cautionnées
souscrites à l'ordre du trésor, soit d'avances pures et simples consenties à ce dernier ;
· De placer et gérer les réserves des changes du pays ;
· D'autoriser sous forme de Licence, les importations et exportations des opérateurs nationaux
publics ou privés.
Elle reprend les tâches des organismes français ayant cessé leurs activités :
Créé en 1959.
La CNEP fut créée pour la collecte de l'épargne par la loi n°64-227 du 10/08/1964, sous
forme d'établissement public jouissant de la personnalité juridique et de l'autonomie
financière ; dont la mission consiste essentiellement à collecter l'épargne dégagée par les
revenus moyens, afin de les distribuer à la constitution des logements.
Durant cette période, l'Algérie a opté pour la création d'un système bancaire classique
composé des banques commerciales algériennes, qui pour la plupart ont vu le jour à la faveur
des mesures de reprise des banques étrangères décidées durant cette période (Nationalisation
des banques étrangères).
Ce système bancaire classique sera achevé par la création du Crédit Populaire d'Algérie «
CPA », la Banque Nationale d'Algérie « BNA » et la transformation des banques privées
étrangères en banques nationales.
La BNA a été créée par l'ordonnance n°66-178 le 13 juin 1966, afin de répondre aux besoins
financiers portant des secteurs publics et socialistes.
La BNA a démarré ses activités sur la bases des structures des banques privées ayant cessé
leurs activités en Algérie comme :
> La banque nationale pour le commerce et l'industrie « BNCI » ; > Le crédit industriel et
commercial ;
La BNA est un instrument de planification financière. Elle est chargée d'exécuter la politique
du gouvernement en matière de crédit à court terme.
Le CPA a bénéficié, notamment du patrimoine des banques populaires dissoute le 3 1/1 2/1
966.
Ces structures ont été renforcées par la reprise des activités des banques étrangères suivantes :
-La banque Mixte d'Algérie « MISR » ;
Elle avait pour mission le financement de l'artisanat, l'hôtellerie et les professions libérales.
On lui confia aussi les opérations bancaires des petites et moyennes entreprises. Elle est
chargée d'octroyer des crédits an secteur privé, aux entreprises autogérées et nationalisées et
non agricoles.
La BEA a été créée par l'ordonnance N°67-204 du 01/10/1967.Elle a repris pour l'essentiel les
activités des banques suivantes :
La BEA est une banque de dépôt au même titre que la BAN et le CPA. Elle a une mission
particulière dans le domaine du développement des relations financières avec l'extérieur, ainsi
qu'elle intervient pour toutes les opérations bancaires classiques, là où le secteur public
occupe une place prépondérance.
Dans ce cadre, la Caisse Algérienne de Développement « CAD », laisse place, en Mai 1972, à
la Banque Algérienne de Développement « BAD », qui sera chargée du financement des
investissements productifs nécessaires à la réalisation des objectifs de développement
économique de l'Algérie.
La loi de finance 1982, a confié la charge des investissements dits stratégiques au Trésor
public. Pour les autres investissements publics, les banques primaires interviennent selon les
critères de rentabilité financière.
A partir de 1982, une restructuration du secteur bancaire a été engagée. En vue de renforcer la
spécialisation des banques et de diminuer le pouvoir de certaines d'entre elles qui se sont
retrouvées avec un poids financier considérable.
En application du critère de spécialisation des entreprises publiques, deux banques publiques
spécialisées ont été créées :
-Une banque agricole, spécialisée dans le financement des unités économiques, régionales et
locales.
- Une banque des collectivités locales, spécialisés dans le financement des unités
économiques, régionales et locales.
Elle est chargée du financement du système agricole qui était auparavant du domaine de la
BNA. La BADR a développé des financements diversifiés courant l'agro-alimentaire, le
commerce et l'industrie.
b)-La création de la Banque de développement local « BDL » : La BDL fut créée par le
décret du 3 1/04/1985.
Elle sera chargée du financement des entreprises économiques locales jusque-là prises en
charge par le CPA.
En plus de cette mission la BDL réalise les opérations de prêts sur gages, ainsi que toutes les
opérations de banque commerciale.
Cette loi est relative au régime des banques et des crédits. Elle est élaborée dans contexte
caractérisé par :
- La crise financière et économique aiguë, apparue à la suite de la chute conjuguée des prix
des hydrocarbures et des cours du dollar américain ;
Son principal objectif est d'apporter des aménagements au mode du financement du secteur
public économique.
- La loi relative au régime des banques et des crédits prévoit :
La loi de bancaire introduit également des nouvelles dispositions, en matière de garanties pour
les banques et les déposants. Dans ce cadre, il est à relever que le secteur bancaire set, pour la
première fois, instauré par la loi bancaire du 20/08/1 986.
Section 2 : la période allant de 1988 à nos jours :
Introduction :
A partir de 1988, l'économie algérienne va connaître plusieurs réformes. La première est axée
sur l'autonomie de l'entreprise publique et la création des fonds de participation. Les banques
commerciales sont considérées comme des entreprises publiques économiques et sont, de ce
fait, concernées par la réforme de 1988.
La loi relative à la monnaie et le crédit, promulguée en 1990, va créer un nouveau cadre dans
lequel le système bancaire algérienne va évoluer.
Les différentes phases qui ont caractérisés l'évolution du système bancaire algérienne sont
analysées dans cette période.
A partir de janvier 1988, une réforme de l'économie algérienne reposant sur l'autofinancement
des entreprises a été engagée. Cette dernière a pour objectif de rétablir une relation entre la
banque et l'entreprise en réaffirmant leur caractère commercial. Ces relations doivent être
régies par les règles de la commercialité dans le cadre d'engagement contractuel.
La loi du 12 Janvier 1988 définit la banque comme étant une personne morale commerciale,
dotée d'un capital et soumise à ce titre, au principe de l'autonomie financière et de l'équilibre
comptable.
Le rôle de la Banque Centrale d'Algérie a été accentué par cette loi et plus particulièrement la
gestion des instruments de la politique monétaire.
- La mise en place d'un nouveau système de planification devant reposer sur une planification
stratégique basée sur l'élaboration de plans à moyen terme au niveau : national, des
collectivités locales et des entreprises publiques.
Même si la loi de 1988 a donné l'autonomie financière de gestion aux banques, elle réaffirme
le caractère planifié de l'économie.
Dans le prolongement des réformes économiques engagées en 1988, basées sur l'autonomie
de l'entreprise publique, un nouveau dispositif à été mis en place 1990, par la loi relative à la
monnaie et le crédit, dans laquelle la Banque Centrale et les intermédiaires financiers sont
appelés à évaluer. Cette loi apporte des aménagements importants dans l'organisation et le
fonctionnement du système bancaire
Cette loi a été élaborée sur la base du principe de l'indépendance de la Banque Centrale par
apport au pouvoir exécutif. Ce principe d'indépendance se manifeste principalement par la
Création d'un nouvel organe, qui joue à la fois le rôle d'autorité monétaire et de conseil
d'administration de la Banque Centrale.
Ainsi, ce dispositif fixe également de nouvelles règles qui concernent la création des banques,
l'organisation et la gestion de l'intermédiation financière bancaire. Elle prévoit un instrument
de contrôle et de supervision du système bancaire.
Et en fin, la loi relative à la monnaie et le crédit pose, par ailleurs, les principes devant
permettre l'instauration de règles prudentielles, de gestion de l'intermédiation financière et aux
établissements financiers.
Dans le cadre de l'application de la loi sur la monnaie et le crédit, la Banque d'Algérie a pris
un certain nombre de mesures réglementaires pour prémunir les banques des risques de sous-
liquidité et pour la promotion d'un marché financier par la création de la Bourse d'Algérie en
1997 où les banques sont censées jouer un rôle important dans les transactions et la
négociations des effets de commerces et des valeurs mobilières telles que les actions et les
obligations.
Les banques publiques n'ont été agrées par le conseil de la monnaie et le crédit (CMC) qu'à
partir de 1997.
En d'autres termes, depuis 1990 et jusqu'à leur agrément, le conseil de la monnaie et le crédit
a permis à ces banques publiques d'exercer en toute légalité, en marge de la loi relative à la
monnaie et le crédit.
Les banques publiques exerçant en 2001-2002 ainsi que la date de leur agrément par le CMC
sont reprises ci-dessus :
> la Caisse Nationale d'Epargne et de Prévoyance (CNEP) : agréée le 06 1997 ; > le Crédit
Populaire d'Algérie (CPA) : agréée le 25 septembre 1997 ;
> la Banque Agricole et de Développement Rurale (BADR) : agréée le 17février 2002 ; > la
Banque de Développement Locale (BDL) : agréée le 17février 2002.
> De la Caisse Régionale de Mutuelle Agricole (CRMA), qui a été agréée par le CMC le 06
Avril 1997, pour effectuer des opérations de banque, alors que le ministère des finances agréé
ce même établissement pour effectuer des opérations d'assurances ;
> De la Banque Algérienne de Développement (BAD) qui continue à exercer sans agrément.
En fin des années 2001, sont apparues les banques privées algériennes suivantes : > El Khalifa
Bank : le 27 Juillet 1997 ;
Sept banques privées étrangères et une banque mixte portées sur la liste des intermédiations
financières agrées en Algérie :
> City Bank : 18 Mai 1998 ;
> El Baraka Bank : banque mixte, dont le capital est détenu par les banques publiques
algériennes et les banques privées étrangères.
« FMI ». Durant cette période, l'évolution du système bancaire national, et en général, celle de
l'économie dans son ensemble, va être hypothéquée par les contraintes extérieures.
Après la crise économique de 1993, l'Algérie ne pouvait pas rembourser sa dette extérieure et
le service de cette dernière accapare l'essentiel du produit des exportations. Les recettes
pétrolières diminuent à cause de la dégradation des cours de pétrole.
De plus, après l'arrêt du processus mis en œuvre avec le FMI en 1991, l'Algérie n'était pas
soutenue par les organismes monétaires et financiers internationaux et de ses principaux pays
créanciers.
> L'accord de confirmation, d'une durée de 12 mois, qui a été conclu en Avril 1994. Cet
accord a été accompagné d'un accord de rééchelonnement ;
> L'accord appuyé par un mécanisme élargi de crédit et a été passé en Mai 1995. Il est d'une
durée de trois ans.
Il également accompagné d'un accord de rééchelonnement avec les pays créanciers, membres
des clubs de Paris et de Londres.
Avec ces deux accord, l'Algérie va opter pour une nouvelle économie qui est « l'économie de
marché » laissant ainsi le gradualisme des réformes et l'aménagement d'une transition
maîtrisée, comme prévu par le programme triennal élaboré en1992.
Après l'ajustement structurel, l'économie algérienne a connu une véritable dégradation qui ne
favorise pas le passage à l'économie de marché.
A partir de 1998, l'Algérie se retrouvait dans l'obligation de relever des défis pour améliorer la
vie économique et sociale du pays.
> La mise en place des conditions nécessaires pour soulager l'entreprise algérienne des chocs
extérieures et préparer son intégration dans la mondialisation ;
Le secteur bancaire est engagé dans une mutation qui devrait se traduire une bancarisation
plus importante et par des opérations plus rapides. La mondialisation peut s'accélérer par la
mise en œuvre de partenariats avec les institutions bancaires et financières internationales. Le
plan de relance de l'économie et de privatisation offre en outre d'autres opportunités,
notamment dans l'ingénierie financière, le montage financier des grands projets et le
développement de financement de type leasing ou capital-risque, je précise que la banque
d'Algérie a récemment publié des textes qui garantissent les droits des investisseurs étrangers
en Algérie, comme la liberté de transfert de produits en cas de désinvestissement.
Le secteur public dispose aujourd'hui d'un réseau important, de la connaissance des métiers
classiques de banque, d'un personnel formé. Les banques étrangères souhaiteraient investir en
Algérie et apporter une technologie moderne pourrait sans doute trouver des opportunités de
partenariat avec les banques publiques algériennes.
Lors d’une conférence sur le financement des PME et l'inclusion financière dans le Maghreb,
organisée par l'Association des banques et des établissements financiers (Abef) et l'Union des
banques maghrébines (UBM),le gouverneur de la Banque d’Algérie a déclaré la nouvelle
instruction, Une instruction, qui soumet les banques à un certain nombre d'obligations dont,
notamment, l'ouverture des guichets dans les zones rurales et les centres urbains non pourvus
de guichets bancaires afin de s'assurer que l'accès aux services bancaires soit approprié, est en
cours d’élaboration.
Cette instruction vise aussi à promouvoir de nouveaux produits d’épargne et des crédits
suffisamment conçus.
Une autre instruction est en cours d’élaboration pour mieux encadrer les conditions générales
etminimales de la convention de compte de dépôt, conférant ainsi une meilleure transparence
dans la relation banque-client, a annoncé le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohammed
Laksaci, lors d’une rencontre sur l’inclusion financière organisée le 26 avril dernier à l’École
supérieure de banque, à Alger.
M. Laksaci a indiqué, également, qu’une autre instruction viendra renforcer les mesures de
facilitation de l’offre de services bancaires. “En matière d’inclusion financière, la Banque
d’Algérie mène une action constante en faveur d’accessibilité bancaire et financière”, a
affirmé M. Laksaci, l’inclusion financière étant entendue comme la mise à la disposition du
plus grand nombre de citoyens et d’entreprises, notamment les segments non bancarisés ou
mal desservis, de services financiers de qualité et à des coûts raisonnables. Le gouverneur de
la Banque d’Algérie a cité le dispositif mis en œuvre en 2012 assurant le droit au compte et
aux services bancaires de base qui lui sont associés, ainsi que la gratuité d’un certain nombre
d’opérations.
En matière de crédit, les banques ont été instruites de veiller au respect de traitement des
demandes de crédits, d’assurer au niveau de chaque guichet un service d’information au profit
des clients et de répondre à leurs réclamations. Pour promouvoir l’inclusion financière, un
droit au compte a été instauré en 2010 par une disposition insérée dans la nouvelle loi
bancaire. C’est la possibilité offerte pour tout citoyen n’ayant pas de compte bancaire
d’accéder à un compte courant gratuit. Ce dispositif, qui a été mis en œuvre par la Banque
d’Algérie en 2012, prévoit aussi la gratuité d’un certain nombre d’opérations. La disposition
légale contenue dans la loi bancaire de 2010 a permis à la Banque d’Algérie de rendre
effective la possibilité pour tout citoyen d’accéder aux services bancaires de base.
En matière d’accès au crédit, la Banque d’Algérie a instruit les banques, en janvier 2013, de
veiller au respect des délais de traitement des demandes de crédits introduites par les clients.
Ces délais ne doivent pas excéder 15 jours pour les ménages et 45 jours pour les petites et
moyennes entreprises. Il a été également demandé aux banques, à grands réseaux, d’assurer
au niveau de chaque guichet un service d’information au profit de la clientèle, plus
particulièrement pour la constitution de dossiers accompagnant la demande de crédits
d’investissement au profit de petites et moyennes entreprises (PME). Cela contribue à faciliter
l’accès aux crédits, tout en tenant compte des risques potentiels pour la stabilité financière.
Pour rappel, la loi de finances pour 2014 a confié une nouvelle mission à la Banque d’Algérie,
celle précisément de promouvoir et de réguler l’inclusion financière dans sa dimension
développement du réseau bancaire à travers le territoire national. La conception de l’inclusion
financière retenue dans cette loi, telle qu’elle ressort de l’article 35 bis, est large. Elle dépasse
le seul périmètre des difficultés d’accès et d’usage relatives au compte bancaire et aux
moyens de paiement pour intégrer l’épargne et le crédit. Elle vise la promotion de l’inclusion
financière en encourageant l’intensification ordonnée du réseau des banques. Malgré les
progrès réalisés, beaucoup reste à faire pour approfondir l’inclusion financière sur le moyen
terme.
Et comme l’a annoncé le ministre des finances, AbderrahmaneRaouya, l’année 2018 est celle
de la digitalisation des banques.
Conclusion du chapitre2
Le système bancaire algérien a connu un essor florissant.Il s’est diversifié par ses
composantes variées (des établissements publiques et privés, locaux et étrangers) ainsi que par
le nombre de guichets répartis sur tout le territoire dans les zones rurales et les centres urbains.
Ceci vise à promouvoir de nouveaux produits d’épargne et des crédits suffisamment conçus.
Chapitre 3 : les crédit bancaires :
Chapitre 3 : les crédit bancaires :
1-1-Définition du crédit :
a)-Définition économique :
Le crédit est un acte qui permet à une personne de mettre des fonds à la disposition
d'une autre personne, avec une rémunération de service rendu et les risques en courus.
b)-Définition juridique :
« Le crédit ce défini comme étant tout titre onéreux par lequel une personne met ou promet de
mettre des fonds à la disposition d'une autre personne et prend dans l'intérêt de celle- ci un
engagement par signature tel q'un aval, un cautionnement ou une garantie. Sont assimilées les
opérations de crédit les opérations les opérations de location assorties d'opérations d'achats ou
notamment les crédits-bails ».1
L'objectif du crédit en général, est le financement des investissements des entreprises et des
particuliers. Le crédit d'investissement, en particulier, a pour objet le financement de la
production d'un bien déterminé. Son remboursement viendra du bénéfice résultat de la vente
de ce bien. Ainsi il peut subvenir aux besoins d'équipements des particuliers, qui anticipent la
passibilité d'épargne future par le crédit. En ce sens, Baudinot et Farabot résument l'objet du
crédit ainsi : « le domaine du crédit est extrêmement vaste, il s'étale dans le temps, s'étend à
toutes sortes d'activités, répond à de multiples besoins économiques.
Le seul objectif du banquier accordeur du crédit est d'avoir des gains, mais à condition de
pouvoir couvrir ses frais et s'assurer un bénéfice.
On ne peut pas manquer de signaler qu'il y a un risque couru par le banquier, donc il sera
obligé de le prévoir et le limiter.
« Le crédit au sein de l'article 112 de la loi 90-10 du 14 avril 1990 relative à la monnaie et au
crédit »
SECTION 2 : Le crédit d'exploitation :
Introduction :
En cours de l'exercice, l'entreprise à besoin de liquidité pour couvrir des dépenses éventuelles,
mais pour faire face à la concurrence, l'entreprise se doit d'accorder des délais à ses clients,
elle doit parfois subir des retards dans les règlements.
Dans cette section, nous allons donner un aperçu général sur le crédit d'exploitation mis au
service des entreprises.
- Le degré du risque ;
On distingue :
d'une cause très précise au besoin exprimé et trouve sa justification dans la structure
financière de l'affaire, le sérieux, la moralité et la compétence des dirigeants ... ».
a) - 1 - Facilité de caisse :
La facilité de caisse est accordée pour une entreprise qui se retrouve dans une situation de
décalage de trésorerie à très court terme (quelques jours de mois). Ce décalage est dû aux
décaissements importants tels que règlement des fournisseurs ou le paiement des salaires.
Cette facilité est accordée par le banquier afin de laisser le compte de son client évoluer en
position débitrice à concurrence d'un plafond déterminé à condition que le compte revienne
créditeur assez rapidement grâce aux recettes réalisées.
Au plan de l'entreprise, un tel recours se justifie par son cycle de rotation qui joue
Entre :
- L'actif circulant, amenant les valeurs d'exploitations en valeurs réalisables, puis en valeurs
disponibles.
- Le passif avec des échéances à court terme à régler.
- Qu'à première vue, ce risque est limité (quelques jours par mois à surveiller). - Que le
banquier partage avec son client le risque commercial.
a) - 2 - Le découvert :
Le principe de découvert est le même que celui que la facilité de caisse à la seule différence
que le découvert est accordé sur une période plus langue et répond à d'autres exigences. Il a
pour objet de compléter le fonds de roulement insuffisant dans une période donnée allant de
15 jours à quelques mois.
Ce genre de crédit, rentre dans la catégorie des avances mises à la disposition de clientèle,
sans autres justifications, que la communication des documents financiers périodiques (bilans)
et l'analyse des postes notamment ceux du fonds de roulement. La surveillance du compte
avec un e xamen périodique de la feuille de position, est la base de gestion des crédits
accordés en découvert.
- Le banquier procède à l'élaboration d'un plan de trésorerie qui lui permettra de savoir les
besoins de son client, et fixer les termes d'utilisation du crédit.
- En matière de durée : généralement d'une année mais toujours assorti d'un suivi du cycle
(stock, production, commercialisation) ;
- En matière de garantie : avec un suivi permanant des stocks, de l'utilisation de crédit, des
produits à commercialiser, le tout assorti d'un crédit d'assurances. Ces activités saisonnières
sont en ce qui concerne la production et la commercialisation de deux types :
a) - 3 - Le crédit de compagne :
Les entreprises ayant des activités saisonnières se retrouvent généralement dans un besoin de
trésorerie engendré par un besoin en fonds de roulement. Un besoin qui sera couvert par la
mise en place d'un crédit bien spécifique appelé « crédit de compagne ». il s'agit d'un crédit
sans garanties apparentes avec des risques accrus, qui fait partager au banquier le risque
commercial de son client.
- Le banquier procède à l'élaboration d'un plan de trésorerie qui lui permettra de savoir les
besoins de son client, et fixer les termes d'utilisation du crédit.
- En matière de durée : généralement d'une année mais toujours assorti d'un suivi du cycle
(stock, production, commercialisation) ;
- En matière de garantie : avec un suivi permanant des stocks, de l'utilisation de crédit, des
produits à commercialiser, le tout assorti d'un crédit d'assurances.
Le risque commercial est supporté conjoncturellement par la banque et le client. Le risque lié
au crédit de compagne peut avoir plusieurs causes :
- La compagne peut être perturbé ou même raté, si le produit est tributaire du climat ; - Risque
de mévente de produit.
· Eviter le financement des produits périssables, et éviter que les produits soient assurés.
Certains crédits par caisse font l'objet d'appellation précise évoquant un objet spécifique ou
tout au moins l'origine des besoins.
Ces crédits donnent lien à l'affection en gage de certains actifs circulant dans le cadre
d'opérations spécifiques.
- L'escompte commercial ;
- L'affacturage ;
- Les crédits sur marchandises ;
b) - 1- L'escompte commercial :
« L'escompte est une opération de crédit par laquelle le banquier met à la disposition du
porteur d'un effet de commerce non échu le montant de cet effet (déduction faite des intérêts
et commissions) contre transfert à son profit de la priorité de la créance et de ses accessoires »
Toute fois, l'escompte peut également porter sur des chèques, car bien qu'ils soient payables à
une, leur reconnaissance peut nécessiter un délai, surtout si le lieu de leur paiement est
éloigné.
L'escompte est une opération qui consiste pour le banquier à racheter d'une entreprise les
effets de commerce, dont elle est porteuse, avant l'échéance et moyennant le paiement d'agies,
l'escompte fait donc intervenir trois parties :
- D'abord, c'est une opération de crédit qui est protégée par les dispositions du doit bancaire ;
- uniquement des effets pour les périodes inférieures à 90 jours sont réescomptables.
Lorsque le banquier accorde l'escompte, il consent un crédit à son client, alors, il ne sera payé
qu'a l'échéance de l'effet et par une terse personne, il doit par conséquent, s'assurer de la
qualité de son client (le crédit) et celle de celui qui doit payer (le cédé).
c)-1-l'affacturage :
« L'affacturage (plus communément appelé factoring) est une technique par laquelle
l'exportateur cède ses créances commerciales à un affactureur (appelé également factor) qui se
charge d'en opérer le recouvrement et qui en garantit la bonne fin, même en cas de défaillance
momentanée ou permanente du débiteur.
Services offerts :
Si la plupart des sociétés faisant appel à l'affacturage sont intéressées par l'ensemble des
services offerts, d'autres par contre choisissent de garder l'une ou l'autre de ces fonctions à
leur propre compte.
-Ses avantages :
Gestion administrative, comptable et juridique (en cas d'impayé) simplifiée. Certaines société
d'affacturage vont jusqu'à offrir un accès direct à leur ordinateur pour consulter le solde d'un
débiteur, vérifier instantanément le paiement d'une facture, reconstituer un historique de
paiement, ...
· Gestion de la trésorerie plus efficace car meilleur suivi de la gestion des créances.
· Evaluation des risques encourus réalisé par la société d'affacturage : il y a donc une
diminution des demandes de renseignements commerciaux par l'entreprise sur ses clients.
· Elimination du risque de non payement par une couverture à 100 % du montant de la facture
(sauf en cas de litige commercial entre vendeur et acheteur).
-Ses inconvénients :
· Coût relativement élevé (quoiqu'il soit important de le relativiser - voir à ce propos le coût
de l'affacturage).
· Limité le plus souvent à des factures à courte échéance avec principalement des débiteurs
établis dans les pays occidentaux.
· Gestion du recouvrement des créances ou des retards de paiement parfois plus brutale que
celle que l'exportateur appliquerait en interne, ce qui peut porter à conséquences sur les
bonnes relations commerciales entre l'exportateur et ses clients.
Le banquier accorde des avances sous forme de fonds sur marchandises lui appartenant. Cela
peut se faire soit au moyen d'une avance sur marchandise, soit par escompte de warrants.
L'avance sur marchandises fait l'objet d'une « dépossession du gage » et de la remise de celui-
ci soit directement entre les mains d'un tiers détenteur, par exemple un transitaire, qui assure
la conservation du gage pendant la durée de l'opération et s'engage par lettre, vis-à-vis du
créancier, à ne pas se dessaisir de ce gage sans les instructions formelles de celle-ci.
« Le warrant est un effet de commerce revêtu de la signature d'une personne qui dépose, en
garantie de sa signature et dans des magasins généraux, des marchandises dont elle n'a pas
l'utilisation immédiate »
Les magasins généraux, tiers détenteurs des marchandises, délivrant, en représentation de ces
stocks, un récépissé énonçant les noms, profession, domicile du déposant ainsi que la
désignation de la marchandise déposée, et un « bulletin de gagé », appelé warrant ou sont
portés le montant de la créance garantie (en capital et intérêts), la date de l'échéance, le nom et
domicile du créancier. Où se remet à ce créancier un document appelé « récépissé-warrant »
qui comporte deux parties :
d)-2-2-L'escompte de warrant :
Lorsqu'une entreprise a déposé des marchandises dans un magasin général, elle peut obtenir
de son banquier une avance garantie par les marchandises déposées.
Pour obtenir cette avance, l'entreprise endossera le warrant seule (warrant détaché) à l'ordre de
sa banque, en s'engageant à rembourser la somme prêté à l'échéance porté sur le warrant.
Si le crédit n'est pas remboursé à l'échéance, la banque pourra vendre les marchandises et se
retourner contre non client et les éventuels signataires (avalistes et endosseurs) par le surplus,
si le produit de vente ne suffit pas à rembourser la somme prêtée.
- Vendre la marchandise moins chère, à charge pour l'acheteur de régler la banque pour le
montant du crédit accordé.
L'avance sur facture est destinée à mobiliser le poste client des entreprises qui travaillent avec
des administrations.
Dans la pratique, ces organismes, qui ne sont pas réputés commerçants, payent leurs achats
par des virements ordonnés sur leurs comptes au trésor, ce règlement est certain, mais en
pratique, le principe de sa réalisation est long.
Pour s'assurer du caractère certain de la créance, on demandé au client de fournir pour chaque
avance le bon de commande, le bon de livraison et la facture qui est indispensable.
L'engagement de cette dernière doit être fermé et irrévocable et doit figurer sur la facture
comme suite :
Exemple :
Dans l'avance sur facture, le compte du client est crédité par le débit d'un compte spécial «
avance garantie ». Le compte de l'avance ne dépasse pas en générale les 50% du montant de la
facture, a la réception du virement venant en réglant de la facture.
« Ces avances sont garanties par des titres de négociation faciles, notamment les bons de
caisse, l'existence de nantissement atténue le risque de la banque qui peut à suite d'une
procédure facile, faire réaliser à son profit les titres nantis et assurer ainsi le remboursement
de son crédit.
Précisons que seuls les bons de caisse souscrits dans le réseau BDL peuvent être pris en
nantissement. Les avances sur titres doivent être limitées à 80% maximum du montant des
créances en garantie »
L'avance sur titre est un crédit accordé à un client contre remise de valeurs mobilières en
garantie. Actuellement, les avances sur titres qui existent en pratique sont les avances sur bons
de caisse et sur compte dépôt à terme (Dinars et devises).
Le dossier à fournir pour obtenir ce genre d'avance n'est composé que d'une demande
manuscrite et pièces justificatives de la situation fiscale et parafiscale du client. L'agence
accorde des avances sans aucune étude. Elle ne fait qu'établir une fiche des synthèses qui
résument les caractéristiques de la relation. Fascicule crédit BDL 1999
Un crédit par signature se définit comme un engagement donné par la banque sous forme
d'une acceptation, d'un aval, d'une caution ou d'un crédit documentaire ; de payer pour compte
d'un débiteur si celui-ci s'avérerait défaillant.
Le but recherché par le client en sollicitant la signature de la banque peut être : - De différer le
paiement exigible immédiatement ;
a)- L'acceptation :
Dans ce type de crédits, le banquier devient le principal obligé vis-à-vis des tiers, elle est
accordée par le banquier à son client dans les deux cas suivants :
- Dans le cas ou le banquier ne peut escompter une traite présentée par son client à ses
guichets, ceci peut être due à un gène de trésorerie. « Droit bancaire » édition DALLOZ .P
563
b)- L'aval :
Au sens de l'article 409 du code de commerce Algérien, l'aval est un engagement fourni par
un tiers qui se porte garant de payer tout ou une partie du montant d'une créance,
généralement un effet de commerce. L'aval peut être donné sur le titre ou sur un acte séparé.
L'avaliseur est tenu de la même manière que celui dont il s'est porté garant (débiteur
principal), le banquier (avaliste) doit apprécier le demandeur d'aval non seulement à travers sa
santé financière, mais aussi à travers les effets déjà avalisés (existence d'incidents de
paiement).
-La caution :
C'est la personne qui s'engage envers un créancier à payer la dette du débiteur principal,
même à l'issu du dernier ou contre son gré.
-Le cautionnement :
C'est le contrat unilatéral, par lequel la caution garantit l'exécution d'une obligation, en
s'engageant envers les créanciers à satisfaire cette obligation, si le débiteur principal ne la
satisfait pas lui-même.
« En se portant caution, c'est-à-dire en prêtant leur signature, les banques font crédit à leurs
clients. En effet, tout engagement de caution contient en puissance un engagement de
découvert dans la mesure ou, appelées à payer à la place de leurs clients défaillants, elles
peuvent rencontrer des difficultés à se faire rembourser. Il leur faut donc faire preuve de
vigilance dans l'octroi des lignes de cautions, inscrites hors bilan, qui constituent un important
volume de risque, de l'ordre de moitié, voir plus, de l'encours des crédits à court terme chez
certaines banque » « La banque et l'entreprise ». P.397.
Il existe plusieurs types de cautions bancaires qu'on peut classer selon leur destination. On
distingue :
Les droits de douanes sur les marchandises sont payées généralement en 15 à 30 jours à
compter du moment ou elles débarquent dans le pays de l'importateur.
Par conséquent, des problèmes de trésorerie peuvent naitre, la banque peut intervenir pour
résoudre ce problème momentané, elle peut délivrer à la demande de client, une caution qui
permettra de décaler le paiement des droits de douanes de quatre (04) mois. Cette dernière
portera l'appellation « Obligation cautionnée ».
Les entreprises facturent la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour le compte de l'Etat. Cette
TVA doit être réservée au comptant ou plus tard le 20 du mois suivant, diminuée de celle qui
a été déjà payée selon l'équation suivante.
TVA payée par l'entreprise à l'Etat = TVA collectée par l'entreprise sur ses ventes - TVA
payée par l'entreprise sur ses achats
L'administration fiscale peut autoriser les entreprises qui ont fait la demande à payer la TVA
par obligation cautionnée à 4 mois.
L'importateur s'engage, auprès de l'opération des douanes, à payer, dans les 15 jours qui
suivent l'enlèvement de la marchandise importée sous paiement immédiat des droits.
La soumission de crédit à l'enlèvement, valable une année, doit être cautionnée par la banque.
Son plafond est fixé par l'administration des douanes.
L'administration des douanes ne peut donner suite à une telle demande que sur présentation
d'une caution bancaire appelée caution pour entrepôt fictif.
Les marchandises importées en vue d'une réexportation, n'ont pas été acquittées des droits de
douanes dans la mesure où elles seront effectivement réexportées.
A cet effet, l'administration des douanes exige qu'il soit délivrée une caution afin de garantir
les droits éventuels qu'il y'aurait à payer si l'exportation prévue n'est pas réalisée
conformément aux engagements pris.
c)-10 Caution de bonne exécution : La caution de bonne exécution (ou de bonne fin)
garantit à l'administration s'une entreprise a les moyens techniques et financiers de mener à
bien le marché pour lequel elle a été déclassée adjudicataire.
D'une part, il garantie à l'exportateur le paiement des marchandises une fois livrées, d'autre
part, il permet à l'importateur d'être sur de recevoir ces marchandises. Bien que le crédit
documentaire profite essentiellement à l'exportateur qui peut accéder à l'escompte auprès de
sa banque, c'est l'importateur qui en demande l'ouverture à son banquier.
Le crédit par signature présente pour l'entreprise comme pour la banque un certain nombre
d'avantages.
1- Pour l'entreprise :
Un coût moins élevé plus grande et une souplesse que le crédit bancaire directe qui aurait été
nécessaire pour atténuer un déficit de trésorerie.
Effectivement, le coût du crédit par signature est beaucoup moins onéreux que le crédit direct.
Cependant, la provision de certaines cautions à un objectif financier (différé le payement ou
éviter le décaissement)
2- Pour la banque :
C'est un crédit qui n'implique de sa part aucune création monétaire et non soumise à ce titre
aux dispositions restrictives de l'encadrement du crédit.
La banque se trouve subrogé de pleins droits dans le privilège de créancier initial
(généralement le trésor) en cas de décaissement. Cette subrogation réduit évidemment le
risque de non remboursement.
SECTION 3 : Les crédits d'investissement :
Introduction :
Les crédits d'investissement sont destinés à financer la partie haute du bilan, les
immobilisations, l'outil de travail de l'entreprise, et le remboursement de ces crédits ne peut
être assuré que par le jeu des bénéfices.
Les crédits d'investissement se substituent en crédit à moyen terme et en crédit à log terme. Il
existe une autre forme de crédit permettant à l'entreprise d'acquérir des investissements, c'est
le « crédit-bail » ou « leasing ».
« Le crédit à moyen terme d'investissement s'inscrit dans la fourchette 2 ans à 7 ans. Il est
essentiellement accordé pour l'acquisition de biens d'équipement amortissable entre 8 ans et
10 ans... ».
L'octroi d'un crédit à moyen terme fait, de la part du banquier, l'objet d'une étude poussée, car
le risque provient de la durée et de l'importance du prêt. Il faut étudier les incidents sur le
marché de mise en place de cet équipement et prévoir la situation financière de l'entreprise,
compte tenu de son nouvel outil de production et de ses charges nouvelles.
Ceci nécessite l'élaboration d'un plan provisionnel de financement pluriannuel qui mettra en
parallèle l'ensemble des ressources et emplois de l'emprunteur, afin de dégager les possibilités
futures de l'entreprise à faire face à ses dettes et s'assurer le dénouement normal de l'opération
de crédit.
Les crédits à moyen terme constituent un avantage pour la banque, selon la loi 90-10 relatives
à la monnaie et au crédit, les crédits à moyen terme sont éligibles au refinancement auprès de
la Banque d'Algérie.
Le crédit à long terme s'inscrit dans la fourchette 8 ans à 20 ans. Il finance les immobilisations
lourdes, notamment des constructions.
Les banques accordent peu de ce type de crédits, en raison de son long délai de
remboursement qui nécessite des ressources de durée compatible. Toutefois, les banques font
de la transformation en affectant des ressources à court terme dans des financements long
terme, dans l'espoir qu'il y aurait toujours de nouveaux dépôts même à vue qui viendraient en
substitution à ceux immobilisations dans les crédits à long terme.
Ce genre de crédit est surtout octroyé aux particuliers sous forme de crédits immobiliers, pour
l'acquisition de logement.
3- Le crédit-bail (leasing) :
C'est une technique de crédit d'origine nord-américaine (leasing) apparue en France, au début
des années 1960, et permettant à une entreprise d'acquérir des biens d'équipement à l'issue
d'une période de location dans des conditions variant selon que le bien est mobilier ou
immobiliers.
En Algérie, le crédit-bail est peu utilisé, malgré le fait que la loi 90-10 relatives à la monnaie
et au crédit l'ait autorisé, dans les articles 1 12et 116.
· La location ;
Au terme d'un contrat, le locataire a la possibilité d'acquérir tout ou une partie du bien loué,
moyennant au prix convenu à l'avance, prix qui tient compte des versements effectués à titre
de loyers.
· La location porte sur des biens immobiliers spécialement achetés par le bailleur ou construits
pour son propre compte en vue de cette location répandant à ses besoins puisqu'elle est
réalisée d'après se propres plans ;
· Le propriétaire a la faculté de devenir propriétaire de tout ou une partie des biens loués à
l'expiration du contrat de bail, selon les modalités et pour un prix prévu au contrat ;
· La durée du bail est en général de 15 ans mais elle peut être supérieure ou inférieure ;
· Le loyer comporte généralement une partie fixe et une partie mobile indexée sur divers
indices (coût de la construction, chiffre d'affaires... etc.).
a- Le lease-back :
b- Le leasing adossé :
« C'est l'opération par laquelle un industriel cède le matériel qu'il fabrique à une société de
crédit-bail mobilier. Ce matériel lui est en suite loué dans le cadre d'un contrat de crédit-bail
».
Ce type d'opération porte généralement sur un certain nombre de produits spécifiques, tels que
les ordinateurs. Dans ce cas d'espèce, l'industriel devient locataire des ordinateurs qu'il a lui-
même fabriqué, pour les louer à son tour à des tiers.
3-4- Mécanisme :
- Le crédit preneur : C'est le locataire qui choisit le bien et négocie les termes du contrat avec
le fournisseur. Il s'adresse ensuite à une banque ou à une société de leasing pour le
financement de l'opération.
- Le bailleur de fonds : C'est la banque ou la société de leasing qui signe le contrat de vente
avec le fournisseur, selon le choix du crédit preneur avec qui elle signe un contrat de location
du bien financé. Ce contrat fixe le montant du loyer, la périodicité de son paiement, ainsi
qu'une période dite « irrévocable ». Pendant cette période, aucune des deux parties, en
particulier le locataire, ne pourra dénoncer le contrat. Cette période est en général proche de la
durée d'amortissement fiscal du bien loué.
a- Avantages :
b- Inconvénients :
Le coût de cette source de financement est élevé car le montant de la location, comprenant, en
plus de l'amortissement du bien loué :
· La marge bénéficiaire.
Il fait perdre chaque année à l'entreprise les économies d'impôts liées aux dotations aux
amortissements car le bien pris en crédit-bail n'appartient pas à l'entreprise.
L'industriel vend son bien immeuble à une société de crédit-bail immobilier, mais la
jouissance lui est laissée dans le cadre d'un contrat de crédit-bail. La cession est alors totale.
Exemple de droits de mutation, le rachat en fin d'opération restant soumis au taux réduit.
4-illustrations qui montrent l’évolution du crédit
<<statistique
ABEF>>
Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons présenté les différentes formes de crédits d'exploitation et
d'investissement .Ces derniers sont destinés au financement des équipements qui génèrent par
leur fonctionnement les fonds nécessaires au remboursement de l'emprunt.
En effet, ces crédits sont destinés à financer des biens et des matériels qui à leur tour vont
générer à l'entreprise des ressources nécessaires à son fonctionnement et son développement.
Avant d'accorder ces crédits le banquier doit examiner minutieusement le bien fondé du
besoin de l'entreprise, afin d'assurer une bonne fin à son engagement dans le projet.
Chapitre 4 : le cas pratique : BNA
Chapitre 4 : le cas pratique :BNA
Introduction :
Motre stage a été très bénéfique , du moment ounous avons récolté pas mal de connaissances
pour notre vie professionnelle future, y compris l'étude de dossiers qui se fait par le banquier
pour décider d'accorder ou non un crédit à son client et les garanties prises (par le banquier)
en cas où il donne un avis favorable à son client.
Ainsi, nous allons suivre dans ce chapitre un projet soumis à l'étude d’une demande de crédit,
de puis le dépôt du dossier, jusqu'à l'établissement final de la demande de crédit et la mise en
place de celui- ci. Mais avant de traiter le dossier de crédit, nous présenterons d'abord
l'organisme d'accueil qui est la BNA
SECTION 1 : PRESENTATION DE LA BANQUE NATIONAL D’ALGERIE
Introduction :
Dans ce chapitre, on va présenter l'organisme qui nous a accueillies durant notre stage
pratique a la BNA. De ce fait, on va donner un bref aperçu historique sur la Banque National
D’algérie.Ensuite, on va présenter l'organisation et les missions d'une agence de la BNA.
.. La banque nationale d'Algérie (BNA) a été créée le 13 juin 1966. Aux termes de ses statuts
originels, la banque nationale d'Algérie a la qualité de banque de dépôts. Elle est chargée
d'assurer le service financier des groupements professionnels, des entreprises et exploitation
du secteur socialiste et du secteur public et de participer au contrôle de leur gestion.
La banque nationale d'Algérie exerçait toutes les activités d'une banque de dépôts. En outre,
elle détenait le monopole du financement de l'agriculture, jusqu'à mars 1982 date à laquelle
les pouvoirs publics ont décidé de l'opportunité de mettre en place une institution bancaire
spécialisée, ayant pour vocation principale la prise en charge du financement et de la
promotion du monde rural. Ainsi, a été créée la banque de l'agriculture et développement rural
(BADR) à partir de la restructuration de la BNA. Dans le domaine industriel et commercial, la
banque nationale contribuait au financement d'une bonne partie de ce secteur. Elle accordait
des crédits à court terme aux secteurs étatiques et privés. Elle intervenait également dans le
financement des crédits à moyen terme liés à la réalisation d'investissements planifiés
productifs.
On essayera d'expliquer l'organisation d'une agence BNA ses missions et ses objectifs
principaux.
2.1) L'organisation d'une agence de la BNA
L'agence entretient des relations fonctionnelles avec l'ensemble des structures de la banque.
Selon les attributions qui lui sont conférées, l'agence est classée en fonction du niveau
d'activité déployée. Elle relève des catégories suivantes :
- Agence principale.
L'agence principale est celle de première catégorie est dirigée par un directeur et deux
directeurs adjoints selon son importance et le nombre de clientèle géré.
L’organigramme de la BNA:
2.2) Les missions d'une agence de la BNA
Comme on l'a déjà cité, la BNA exerce toutes les activités d'une banque de dépôts :, elle traite
toutes les opérations de banque, de change et de crédit dans le cadre de la législation et de la
réglementation des banques et peut notamment :
- Effectuer et recevoir tout paiement en espèce, par chèque, virements, domiciliation, lettre de
crédits et autres activités de banques.
- Consentir sous toute forme de crédits, prêts ou avances avec ou sans garanties.
- Exécuter, en y attachant ou non sa garantie, toute opération de crédit pour le compte d'autres
institutions financières ou pour le compte de l'Etat, répartir toutes les subventions sur fonds
publics et en surveiller l'utilisation.
- Payer en lieu et place du débiteur toutes créances avec subrogation dans les droits et rang du
créancier.
- Recevoir ou effectuer tous paiements et tous recouvrements des lettres de change, billets à
ordre, chèques, warrants, coupons d'intérêts ou de dividendes, titres remboursables ou
amortis, factures et autres documents commerciaux ou financiers.
- Servir d'intermédiaire pour l'achat, la souscription ou la vente de tous effets publics, actions,
obligations, plus généralement, de toutes les valeurs mobilières, ainsi que des métaux
précieux.
- Traiter toutes les opérations de change, au comptant ou à terme, contracter tous emprunts,
prêts, nantissements, report de devises étrangères. le tous en conformité de la, réglementation
en la matière
Accepter ou conférer toutes hypothèques et toutes autres sûretés, souscrire tous les
engagements de garantie par acceptations, endossements, avals, cautions, crédits
documentaires irrévocables, confirmation de crédits documentaires, garanties de
bonne exécution, de bonne fin ou de remboursement ou renonciation à des recours
légaux, constituer toutes cautions réelles ;
• Remplir le rôle de correspondants d’autres banques ;
• Assurer le service d’agence des autres institutions officielles de crédits ;
La réaction des fonctions bancaires ainsi que le mode de fonctionnement des entreprises
jouent un très grand rôle dans l'évolution de l'économie du pays.
- s'adapter aux règles de la commercialité dans ses rapports avec sa clientèle commerciale qui
connaît déjà de profonds changements dans ses structures et son organisation.
- Améliorer sa rentabilité via un accroissement des ressources, contrepartie des crédits et par
la promotion des services qui directement ou indirectement peuvent encore augmenter
d'avantage cette rentabilité.
- Respecter les règles de gestion prudentielle afin de créer de la monnaie, du crédit, des
changes et les conditions les plus favorables à un développement ordonné de l'économie
nationale.
Section 2 : les différents types de crédit et servies octroyés par la banque BNA :
Introduction :
la Banque Nationale d’Algérie accompagne ses clients dans leur vie professionnelle et
sociale en leurs offrantdifférents services et produist pour répondre aleurs besoins.
-Compte devises
C'est un compte de dépôt non matérialisé par des titres bancaires, destiné aux personnes
physiques ou morales. II est ouvert exclusivement sous la forme nominative. Formes de
placements à taux variable: -Montant minimum 10.000 DA. -Durée minimale 3 mois. -Les
intérêts sont payables à terme, soit en espèces, soit par crédit du compte.
C'est un dépôt à terme matérialisé par un titre par lequel le client sollicite la banque pour
souscrire une somme déterminée à une durée de son choix. A l'échéance, la banque verse une
majoration du capital. Le bon de caisse est destiné aux personnes physiques et morales. Il peut
être nominatif, au porteur ou anonyme, et les intérêts sont discomptés au taux de référence de
la période, conformément aux conditions générales de la banque.le minimum de placement est
d'une durée allant de 3 mois à 5 ans.
-Location coffre-fort :
Service offert par la BNA à ses clients afin qu’ils puissent préserver leurs objets de valeur
(bijoux, documents importants.)
La carte C.I.B est une carte nationale de retrait valable uniquement en ALGERIE sur le
réseau interbancaire et de paiement auprès des commerçants accepteurs.
La carte C.B.R est une carte nationale privative de retrait valable uniquement en ALGERIE
sur le réseau interbancaire. Elle permet à son titulaire (Porteur) d'effectuer des retraits
d'espèces auprès des Guichets Automatiques de Banques G.A.B.
Le portail e-Banking permet de bénéficier des prestations bancaires à domicile, via Internet,
entre autres :
-Assurance personnes :
Virements internationaux :
a)-Particuliers :
crédit confort :
crédit auto :
.le dispositif Ansej s’adresse aux jeunes chômeurs situes dans la tranche d’âge entre (18 et 35)
jouissant d’une qualification professionnelle en relation avec l’activité projetée.
-Dispositif ANGEM:
le dispositif ANGEM accorde des credits a des catégories de citoyens sans revenu et ou
disposent d’un petit revenu instable et irrégulier.
Entreprises :
Crédits d’exploitation
le crédit CNAC :
Pour les projets d’investissements la BNA accompagne ses clients par la formule crédita long
terme
C’et un créditdunedurée de plus de sept ans destiné au financement des investissement lourds
tels que la construction des infrastructures et l’acquisition des équipements , avec une période
de différéadapté à leur activité pouvant attendre 5 ans.
Une étudepréalable est réalisee par les chargésd’étude de la banque qui traite la faisabilité , la
fiabilité ainsi que la rentabilité du projet
bonification pour les projetséligibles dans le cadre des dispositifs du pouvoir publique.
Crédit- Bail :
C’est un moyen de financement des investissement des biens d’équipent et de matériels sans
affecter la capacité d’emprunt , il permet d’économiser davantage sur les impôts à payer.
La BNA loue le bien pour une duree qui correspond en générale à la duré d’ amortissement ,
avec une option d’achat à la fin de la durée du contrat.
Le crédit par signature est un engagement donné par une banque pour le compte de son client
auprès d'un ou de plusieurs tiers. La banque s'engage à satisfaire, moyennant commissions,
aux obligations contractées par son client si celui-ci n'y satisfait pas. Le crédit par signature
est sans décaissement immédiat pour la banque qui prend néanmoins le risque de se faire
actionner par un tiers en cas de défaillance de son client
Les ligne de crédit par caisse a court terme se présente sous les formes suivantes
Facilité de caisse
*Les intérêts son calculer sur base des fonds réellement utiliser
*c’est un crédit qui vos permet de mobiliser vous créances commercial en liquidité grâce à
l’escompte
Le découvert :
Il est matérialiser par le débit autoriser du compte , souple et rapide , le découvert permet de
*faire face aux dépannes immédiates et imprévus mais qui rentre dans le cycle d’exploitation
*les intérêts sont calculer sur la base des montants réellement mobilisés .
C’est un crédit qui permet aux entreprises adjudicataires des marche publique de faire face
aux décalages de trésorerie engendre par importancea la fois des dépannes qui il effectue
( travaux fourniture…) et des délais de règlement
Une gamme diversifier et enrichie de nos financement à court termes est a la disposition d la
clientèles
*crédit de compagne
Med solution :
le crédit Med solutions destiné aux financement de installation d’un nouveaux cabinet
médicale ( création nouvel et ou de l’extensiond’un cabinet excitant , c’est un crédit
d’investissement a moyen terme ou long terme.il est accordé àtouet personnephysique ou
morale ( cabinet de groupe ) ayant la qualité et le statut de
*médecin généraliste
*chirurgien dentiste
*pharmacien
*psychiatre
*vétérinaire
*psychologue clinicien
INTRODUCTION :
Les crédits immobiliers sont des crédits à hauts risques car, ils mobilisent d’importantes
sommes à long terme. De se fait, toute demande du prêt doit être étudiée, à travers, les étapes
suivantes :
Capacité de
Remboursement :
Niveau du revenu
% du R.M.N.
30 R.M.N. supérieur à 1 fois le SNMG et inférieur
ou égal à 2,5 fois le SNMG
Source : réalisé par nos soins à partir des données recueillies auprès de la BNA.
R.M.N : Revenu Mensuel Net.
• Non épargnants.
Les salariés des entreprises
publiques économiques
4,45 Variable
(EPE)
domiciliées à la banque.
La construction rurale. 1 R.M.N ≥ 1 fois SNMG ≤ 6
Achat d’un logement fois SNMG
3
promotionnel R.M.N > 6 fois SNMG < 12
fois
fini ou en vente sur plan
bonifie. SNMG
Source : réalisé par nos soins à partir des données recueillies auprès de la BNA.
Source : réalisé par moi à partir des données recueillies auprès de la BNA.
Le cas que nous allons étudier est une demande de financement exprimé par un client, qui a
sollicité a la BNA-Banque, afin de bénéficier d’un crédit bonifié pour l’acquisition d’un
logementneuf achevé auprès d’un promoteur.
3.1. Identification du client
Ces données concernant le client, ont été fournies par ce dernier à la demande du
banquier :
Banque BNA
Code d’agence X
Nom et Prénom X
Date de Naissance 09 /06/1960
Sexe masculin
Situation familiale Marié
Profession Ingénieure a sonatrach
Situation du travail Permanent
uRevenu emprunteur 158 930,69 DA
Revenu co-emprunteur
Bénéficiaire épargnant à la BNA Oui
Type de prêt logement neuf achevé auprès d’un promoteur
Wilaya oran
Coût de logement 10 000 000,00DA
Apport personnel 1 000 000,00 DA
Taux d’apport personnel 10%
Prime d’assurance 676 800,00 DA
Commission de gestion (0,50%) 52 650,00 DA
Montant du crédit accordé par la banque 9 000 000,00 DA
Taux d’intérêt 3%
Durée du crédit 13 ANS
Taux appliqué pour le rem. Mensuel 50%
Mensualité 69 742,89 DA
Source : réalisé par nos soins à partir des données recueillies auprès de la BNA.
3.2. Etude d’un dossier de crédit
Conclusion
Les fonctions et les modalités prises par l’agence BNA , permettent une
attribution utile et avantageuse pour l’acquisition d’un logement. Dans notre cas, le client X
est éligible aux critères d’octroi de crédit, de ce fait, nous suggérons un avis favorable pour le
prêt immobilier.
A cet effet, le client s’est présenté à l’agence pour la signature de la convention de crédit
avec le directeur de l’agence et a la fin de chaque mois, l’emprunteur doit rembourser le
montant de crédit par mensualité jusqu’à le paiement intégral de la totalité de la créance.
Enfin, la politique de la banque veut qu’a chaque fois la personne est jeune, et que son revenu
est élevé, les chances d’octroi du crédit sont plus grande, et vis versa.
Conclusion générale :
Pour conclure notre travail en va revenir sure l’importance du système bancaire algérien dans
l’économie et son influence dans le développent du pays
l’Algérie ne fait pas exception parmi les pays en développement où le secteur bancaire occupe
une place prépondérante dans le financement de l’économie et constitue la pierre angulaire du
système financier
le système bancaire algérien est caractérisé justement par un monopole sur le financement de
l’économie nationale qui est d’un taux de 99%. Le marché financier, quant à lui, ne participe
qu’à hauteur de 1%, soit un taux très faible,, cette faiblesse est due au fait que 95% des
entreprises privées en Algérie sont des Sarl et des Eurl qui ne peuvent pas êtres cotées en
Bourse.
La transparence exigée par les marchés financiers, l’absence de la culture managériale,
auxquelles s’ajoute le syndrome Khalifa qui a rendu l’investisseur algérien rétif à financer des
entreprises privées n’incitent pas, les entreprises à s’introduire en Bourse ,une Bourse qui ne
fonctionne d’ailleurs qu’avec quatre entreprises.
Parmi les caractéristiques qui maintiennent le système bancaire algérien dans sa vulnérabilité,
en cite également le monopole des banques publiques qui, au nombre de six, assurent 90% de
l’économie algérienne, ne laissant, ainsi, aucune chance au jeu de concurrence sur la place.
Ces banques sont, de surcroît en situation de surliquidités engendrée par les dépôts du secteur
des hydrocarbures, l’augmentation de la collecte de l’épargne et le rachat par le Trésor public
des créances non performantes détenues par les banques publiques. En plus de ces
caractéristiques, une série de nouveaux risques nés du syndrome de la mesure
gouvernementale en faveur des agriculteurs, qui fait qu’aujourd’hui les débiteurs sont de
moins en moins enclins à payer leurs traites en espérant toujours un éventuel effacement des
dettes par l’État. . Le retour de la pratique de la spécialisation bancaire n’est également pas de
nature à rendre le système bancaire moins fragile, mais plutôt l’éloigne des standards
internationaux, en citant, en plus de la BEA déjà considérée comme la banque de Sonatrach,
la transformation actuelle du CPA en banque du logement et la Cnep en banque de Sonelgaz
en lui accordant 90% de ses crédits d’investissement, qui étaient, par exemple, de 343
milliards de dinars en 2012
Il est nécessaire pour les banques publiques d’adopter des comportements productifs et
performants en agissant en fonction des besoins des clients et de l’économie, et non en
fonction des injonctions de l’État.
Bibliographie
Les ouvrages :
BERNET R., « Principe et technique bancaire », 24eme édition DUNOD, Paris, 2006.
Collectifs, entreprise et la banque dans les mutations économiques en Algérie, O .P.U 1994
LAFITTE,M, les grands projets du système d’information dans les établissements financier.
Revue banque, édition.2003
Documents officiels
Décret législatif 93-10 de 23 mai 1993 relatif à la bourse des valeurs mobilières
Loi 62-144 du 13 décembre 1962 portant création et fixant les statue de la banque centrale
d’Algérie
Loi 86-12 du19 août 1986, relative au régime des banques et du crédit
Loi 88-01 du 12 janvier 1988 portant loi d’orientation sur les entreprise publiques
économiques
Ordonnance 95-25 du 25 septembre 1995 relative à la gestion des capitaux marchand de l’état
Tableaux d’amortissement
Les sites :
www.BANK-algeria.DZ
www.info-algerie.com
www.algerie-eco.com
www.ABEF-dz.org
www.algerie1.com
www.elmatar.com/anuaire/algerie/liste-banques
www.sgci.dz
www.satim-dz.com.
www.boursedescrédits.com.
www.bna.dz
Les journaux :
www.JO.DZ
www.dz-algerieinfo/economie
www.leconews.com
www.elwatan.com.economie
www.liberté-algerie.com
ANNEXES
La présente circulaire a pour objet de fixer les critères d’éligibilité, les conditions et les
modalités d’octroi du crédit immobilier aux particuliers. Le crédit immobilier est destiné au
financement de :
• L’achat d’un logement neuf auprès d’un promoteur :
- Logement achevé ;
- Logement selon la formule de vente sur plans.
• L’achat d’un logement auprès d’un particulier ;
• La réalisation d’une habitation individuelle (auto construction) ;
• L’extension d’une maison individuelle ;
• L’aménagement d’une habitation.
Les règles et procédures sont établies en conformité avec les lois, les règlements en vigueur
et la politique de crédit de la banque.
Dans le cadre de l’octroi du crédit immobilier, l’emprunteur peut bénéficier le l’aide
frontale de la Caisse Nationale du Logement (CNL) dans les cas suivants :
• Acquisition d’un logement neuf achevé ou selon la formule vente sur plan ;
• Réalisation, en auto construction, en milieu rural.
La banque fait appel à la garantie de la Société de Garantie du Crédit Immobilier (SGCI),
pour l’assurance de ce crédit et au besoin, au refinancement auprès de la Société de
Refinancement Hypothécaire (SRH).
2.2. Conditions d’éligibilité au financement
Le crédit immobilier est destiné aux particuliers remplissant les conditions reprises ci-après
l’aménagement ;
le système Bancaire et Financier a soulevé un intérêt certain par son caractère a la fois
sensible et stratégique, de plus ce système se trouve dans l’obligation d’une part de contenir
les transformation de toute une économie et d’assurer une transformation organisationnelle
interne propre aux mode de gestion de ce système.
Nos resultats de recherche confirment que lesysteme bancaire concours effectivement par ses
modes de financement au developpement economique sous reserve de l’amelioration continue
de ces derniers.
Summary :
In the begnning , there is nothing excepte natural resourcesse it all starts with the needs of
men to produce welth and for that to unite , the role of banking système is to helpe men to
works together by guarenteeing the contracts they enter into , that is to say , in a liberal
ecnomy , by financing entrepreuneurs so that employees agree to work for thems .
J.A.GALLIMARD
Keywords :
الملخص
في البداية ال يوجد شيء سوى الموارد الطبيعية كل شيء يبدا بحاجة الناس الى انتاج الثروة و من دالك االتحاد يمثل
دور النظام المصرفي في مساعدة الرجال على العمل معا من اي في اقتصا د من خالل تمويل رواد االعمال بحيث يوافق
المواطنون على العمل لديهم.
J.A.GALLIMARD
)(Histoire de l’analys économique,1983.
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