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Sommaire

Remercîment………………………………………………………………………………......I

Dédicace……………………………………………………………………………………....II

Introduction générale ………………………………………………………………………..1

Chapitre 1 : système bancaire algérien ...……………………………………………...........3

Section1 : système bancaire algérien………………………………………………...............3

1-1 définition du système bancaire………………………………...………………………...3

1-2 la banque centrale …...…………………………………………………………………..4

1-3 la banque commercial…………………………..……………………………..…………6

Section 2 : les banques et les entreprise financier algérienne…………………………….10

2-1 le nombre d’entreprise bancaires.……………………………………………………..10

2-2 Etablissement Financier a Vocation Générale………………………………………..11

2-3 organigramme de la banque d’Algérie……………………………………………..…12

Chapitre 2 : l’évolution du système bancaire algérien…………………………………...13

Introduction……………………………………………………………………………...…13

Section 1 : la période allant de l’indépendance à 1987…………………….…………….15

1-1 la période de 1962-1966…………………………………………………………….....15


1-2 la période de 1966-1970……………………………………………………………….18
1-3 la période de 1970-1978……………………………………………………………….20
1-4 la période de 1978-1986……………………………………………………………….21

Section 2 : la période allant de 1988 à nos jours………………………………………..22

Introduction…………………………………………………………………………….…23

2-1 la réforme du secteur publique 1988 …………………………………………..……23


2-2La loi relative à la monnaie et le crédit et la réforme bancaire de 1990…………..24

2-3 Le système bancaire et l'ajustement structurel (1994-1998)………………………25

2-4 le système bancaire dans la période actuelle……………………………………….26

Chapitre 3 : les crédit bancaire………………………………………………………...30

Section 1 : l’importance du crédit…………………………………………………........30

1-1 la définition du crédit………………………………………………………………..30


1-2 l’objective du crédit……………………………………………………………….…31

Section 2 :le crédit d’exploitation…………………………………………………..…...32

Introduction………………………………………………………………………...….…32

2-1 les crédit direct…………………………………………………………………...…..32

2-2 le crédit indirect……...…………………………………………………………...….42

2-3 les crédits documentaires…………………………………………………………....45

Section 3 : les crédits d’investissement………………………………………………….48

Introduction……………………………………………………………………………...51

3-1 Le crédit à moyen terme (CM T)…………………………………………………..51

3-2 le crédit à long terme (CLT)……..………………………………………………….51

3-3 le crédit-bail ……………………………………………………………………...….53

3-4 illustrations graphiques qui démontrent l’évolution du crédit du différent


établissement bancaire et financier durant la période 2011_2013……….………...…56

Chapitre 4 : le cas pratique…………………………………………………………...…67

Introduction…………………………………………........................................................68

Section1 : présentation de l'organisme d'accueil……………………………………….68

1-1 Historique sur la BANQUE NATIONAL D’ALGERIE……...………………….69


1-2 L’organisation et les missions d'une agence de la BNA..………………………….71
1-3 Organigrammes de la BNA..……………………………………………………..…72

Section 2 : les différents types de crédit et servies octroyés par la banque


BNA……………………………………………………………………………………......74

Introduction………………………………………………………………………….....…74

2-1 Les services et produit offert par la BNA…………………………….…….………74

2-2 Les crédit octroyé par la banque BNA…...…………………….…………………...75

Section 3 : étude d'un dossier de crédit immobilier…………………………..…...........79

Introduction………………………………...………………………………………….…79

3-1 dispositions générales et documents a fournir……………………………………..79

3-2 conditions d’éligibilité……………………………………………………….………82

3-3 identification du client , calcule de la capacité de remboursement …………..…88

3-4 décision de la banque …...…………...……….…………………………………….93

Concluionsgénéral……………………………………………………………………….94
bibliographie………………………………………………….………………………….97

Anex……………………………………………………………………………………..100

Résumé ………………………………………………………………………………….108
Introduction générale :

Justification du choix du thème

L’Algérie a adopté une nouvelle politique de développement qui devrait permettre


l’instauration d’système organisationnel plus ouvert, flexible et répondant aux exigences
actuelles, avec la transition de L’Algérie vers l’économie de marché.

La mise en place de ce système dépend de :

-L’optimisation de la rentabilité des moyens de production.

- les méthodes bureaucratiques de gestion de l’économie a éviter.

-La libération des initiatives….

Mais dans le cas de L’Algérie cela représente des défis a surmonter par le système
managériale, ces systèmes doivent permettre aux leaders d’anticiper ; de prévoir de régler,
contrôler, redresser et de maitriser les situations les plus difficiles qui naissent de
l’environnement et qui freinent la dynamique des organisations.

D’autre part ces exigences constitue le contenu des réformes économiques établies depuis la
fin des années 80 a ce jour.

La réussite de ces dernières dans les différents secteurs économiques dépend de l’efficacité du
système Bancaire et financier, c’est pourquoi la reforme de ce secteur est indissociable des
autres réformes, et en particulier la stabilisation macro-économique, la restriction des
entreprises et la mise en place d’un cadre juridique nécessaire.

Intérêt du sujet

Cependant, il faut noter que le système Bancaire et Financier a soulevé un intérêt certain par
son caractère a la fois sensible et stratégique, de plus se système se trouve dans l’obligation
d’une part de contenir les transformation de tout une économie et d’assurer une
transformation organisationnelle interne propre aux mode de gestion de ce système.
Etant donné l’importance du système Bancaire notre champ de recherche se basera sur les
Banques publiques, en plus de passer superficiellement par les Banques privées.

Problématique

Dans les économies développées, le rôle joué par le système Bancaire et Financier est
indispensable car il est au cœur de l’économie.

Le système bancaire Algérien répond’ il a cette règle ?

Plusieurs questions secondaires peuvent en découler :

-c’est quoi le système bancaire ?

-comment fonctionne ce système ?

Hypothèse de recherche

Pour répondre à cette problématique nous nous sommes appuyés sur l’hypothèse suivante :

Le système bancaire contribue au developement de l’economie.

Méthodologie et plan de travail :

Pour confirmer ou infirmer notre hypothèse nous avons adopté le plan suivant

-Le premier chapitre est consacré à l’étude de la structure du système bancaire algérien

-le deuxième chapitre porte sur l’évolution du système bancaire algérien

-tandis que le troisième chapitre, il porte surl’importance du crédit

Pour finir une étude de cas sera présentée sur laBNA qui traitera de la démarche suivie par
cette dernière pour étudier un dossier de crédit pour pouvoir conclure sur les obstacles qui
freinent l’octroi du crédit et le financement des entreprises.
Chapitre 1 :le système bancaire Algérien
Chapitre 1 :le système bancaire Algérien

Section 1 : le système bancaire Algérien

1 -1 Définition du système Bancaire :

Le système bancaire est l’ensemble des banques (Secondaires, commerciales) d’une même
zone monétaire piloté par une Banque particulièreappelée Banque Centrale qui contrôle
L’ensemble des banques, assure l’émission des billets et d définit la politique monétaire.

Le secteur bancaire et le secteur économique qui regroupe les établissements de crédits, dont
les banques occupent une grande place.

-par définition , les banques sont les établissements financiers qui collectent des dépôt et
capitaux auprès des agents a capacité et les utilisent sous forme d’investissement ou de crédits
à accorder aux agents a besoin de financement mais aujourd’hui ,la donnée a changée car
l’activité des banques c’est largement diversifiée et étouffée aussi , on distingue désormais
différente et vaste activité bancaire qui commence par la présentation offerte par le réseau des
agences jusqu’au marché des capitaux , l’investissement ,la gestion d’actifs et la gestion des
titres.

1- 2 .La Banque centrale :

La Banque Centrale d’Algérie fut créé par la loi numéro 62-144 votée par l’assemblée
constituante le 13 décembre 1962, portant création et fixant les statut de la Banque Centrale.

-Des aménagements furent apportés au cours de l’année 80.

La réforme du système financier, tant dans son mode de gestion que dans ses attributions,
devenait néanmoins impérative.

La loi numéro 86 -12 du 19 Aout 1986 portant régime des banques marque l’amorce de la
refonte du système bancaire Algérien.
-C’est ainsi que la Banque Centrale recouvre des prérogatives en matière de définition et
d’application de la politique monétaire et de crédit, en même temps qu’étaient revus ses
rapports avec le trésor public

-Ces aménagements, se sont toutefois avérés peu adaptés au nouveau contexte socio-
économique marqué par de profondes réformes.

La loi numéro 90-10 du Avril 1990 modifiée et complétée relative a la monnaie et au crédit
allait redéfinir complètement la configuration du système bancaire Algérien.

-La loi conférée ainsi une large autonomie, tant organique que fonctionnelle a la Banque
Centrale désormais dénommée Banque d’Algérie.

-L’ordonnance numéro 03-11 du 26 Aout 2003 relative a la monnaie et au crédit abroge la loi
numéro 90 -10 du 14 Avril 1990

- L’ordonnance numéro 10-04 du 26 Aout 2010 modifiant et complétant l’ordonnance


numéro 03 – 11 du 26 Aout 2003 relative a la monnaie et au crédit.

-La direction, l’administration et la surveillance de la Banque sont assurées respectivement


par le gouverneur, le conseil d’administration, présidé par le gouverneur et par deux censeurs.

-Le conseil d’administration est compose de trois vice –gouverneurs et de trois hauts
fonctionnaires désignés en raison de leurs compétences en matière économique et financière.

- Le gouverneur : est nommé par décret présidentiel.

- Les trois vice-gouverneurs sont nommés dans les mêmes conditions.

-les autres membres du conseil d’administration sont nommés par décret exécutif.

Les censeures sont nommées par décret présidentiel, sur proposition du ministre chargé de la
finance.

Le conseil d’administration, jouit des prérogatives classiques reconnues a un organe de ce


type.

a) Rôle et mission :

-La Banque d’Algérie a pour mission de maintenir dans le domaine la monnaie, du crédit et
des changes, les conditions les plus favorables a un développement ordonné de l’économie
-La Banque d’Algérie établit les conditions générales dans lesquelles les banque et
établissements financiers Algériens et étrangers peuvent être, autorisés à constituer en Algérie
et a y opérer.

-Elle établit, en outre les conditions dans lesquelles cette autorisation peut être modifiée ou
retirée.

-la banque d’Algérie détermine toutes les normes que chaque banque doit respecter en
permanence notamment celles concernant :

-Les ratios de gestion Bancaire.

-Les ratios de liquidités.

-L’usage des fonds propre risque en générale, …

b) Organisation :

Pour mener à bien ces missions, la banque d’Algérie est organisée au niveau central en :

-sept directions générales s’occupant des départements d’études, d’inspections et des activités
bancaires.

-Direction générale des études.

-Direction générale de l’inspection générale.

-Direction générale du crédit et de la Réglementation Bancaire.

-Direction générale du contrôle des changes.

-Direction générale de la caisse générale.

-Direction générale des relations financières extérieures.

-Direction générale du réseau.

Deux des directions générales gérant des aspects spécifiques liés es à l’émission de billets et à
la formation bancaire, il s’agit de :

-La direction générale des ressources humaines.

-La direction générale de l’administration des moyens et des systèmes de paiement.


-Elle dispose, en outre d’un réseau composé de 48 agences et succursales, lui assurant une
présence effective dans chacune des wilayas du pays :

Les agences et succursales sont coordonnées par trois directions régionales implantées dans
les villes d’Alger, Oran ; Annaba.

Un personnel de près

de 3000 agents contribue, à tous les niveaux, à la réalisation des objectifs de la banque.

Un vaste programme de modernisation des équipements et des méthodes de travail ainsi qu’un
programme de formation ont été mis en œuvre afin de permettre a la banque d’Algérie de
répondre et de veiller a ce que le système bancaire en général réponde aux exigences du
nouveau contexte , tant national qu’international.

1-3La banque commerciale :

1-Définition économique :

« Les banques sont des entreprises ou des établissements qui ont pour profession habituelle de
recevoir sous forme de dépôt, des fonds du public qu'elles emploient sur leur propre compte
en opérations de crédits ou en opérations financières.

La banque est l'intermédiaire entre offreurs et demandeurs de capitaux et ceci à partir de deux
processus distincts :

En intercalant (interposant) son bilan entre offreurs et demandeurs de capitaux, c'est


l'intermédiation bancaire.

En mettant en relation directe offreurs et demandeurs de capitaux sur un marché de capitaux


(marché financier notamment), c'est le phénomène de désintermédiation »

2-Définition juridique :

« Les banques sont des personnes morales qui effectuent à titre de progression habituelle et
principalement les opérations décrites aux articles 110 à1 13 de la loi N° 90-10 d’ avril 1990
relative à la monnaie et au crédit.
Les opérations de banque comprennent la réception de fonds du public, les opérations de
crédit ainsi que la mise à la disposition de la clientèle des moyens de payement et la gestion
de ceux-ci ».

3-Rôle de la banque :

« Les banques sont des entreprises de services, produisant et vendant des financiers varies, au
premier rang des quels figure d'autrui. Leur succès dépend naturellement de leur capacité à
identifier les attentes de leur clientèle et à y répondre de façon efficiente à un prix compétitif.
Dans cette section, nous présentons les principales fonctions assumées par les banques ».

(P. Garsnault et S. Priani, 1997.)dans le processus d'évolution économique et d'innovation


(J.A.Schumpeter).

4- Fonctions de la banque :

Les fonctions de la banque, dans toutes leurs formes sont relativement les mêmes et se
présentent comme suit :

· La collecte de ressources ;

· La distribution de crédits ;

· Les opérations financières ;

· Les opérations de trésorerie ;

5- La collecte de ressources :

Elle s'opère généralement grâce :

· Aux dépôts dans les comptes des particuliers et des entreprises sans rémunérations.

· Aux dépôts dans les comptes des particuliers et des entreprises avec rémunérations.

· Aux dépôts a terme des bons de caisse avec rémunérations.


· Aux souscriptions des bons de caisse avec rémunérations.

Sachant que la durée de détention des ressources au niveau de la banque varie, soit à vue, soit
à terme. La banque les adapte à des emplois correspondants, pour les dépôts à terme, elle doit
les restituer à terme (en échéance) en plus de leurs rémunérations. Quant aux dépôts à vue, la
banque est tenue de les restituer après avoir assuré la garde des présentations du déposant.

6- La distribution des crédits :

La loi N° 86/12 du 19/08/1986, définit le crédit comme « tout acte par lequel un établissement
habilité à ces effets, met ou promet de mettre temporairement et à titre onéreux des fonds à la
disposition d'une personne morale au physique au contracte pour le compte de celle-ci un
engagement par signature ».

L'opération des crédits par signature se reconnaît à la réunion de trois éléments.

· Une avance en monnaie ;

· Une rémunération du créditeur ;

· La restitution du fond prêté. Et le crédit prend trois formes :

· Crédit d'exploitation ;

· Crédit d'investissement ;

· Crédit par signature.

7- Les opérations financières :

La banque intervient souvent pour conclure des opérations financières :

· Soit pour le compte de ses clients moyennant une rémunération qui est matérialisée par des
commissions sur l'opération elle-même.

· Soit pour son propre compte.


En général il est recensé les opérations financières suivantes :

· L'émission d'obligations et leurs négociations

· L'émission d'actions et leurs négociations

· Les opérations de changes entre les différentes devises.

· Les opérations de placements.

· La gestion et le suivi d'un portefeuille de la valeur pour le compte de sa clientèles et /ou pour
son propre compte.

8- Les opérations de trésorerie :

L'activité de la banque est basée sur la monnaie dont les mouvements sont de différents sens.
C'est pour ces raisons que la notion de trésorerie est fondamentale dans son activité et sa
gestion.

Ainsi elle se trouve sollicitée par ses clients pour le recouvrement de valeur au niveau national
et international :

Afin decomprendre les opérations de trésorerie au sens large, il faut inclure les opérations
effectuées par la banque au niveau des marchés monétaires en tant qu'offreurs ou demandeurs
de fonds.

9- La clientèle de la banque :

Parmi les clients de la banque on peut distinguer :

9-1-Les particuliers : Ce sont les individus, homme ou femme, disposer de revenus qu'ils
emploient en consommation et en épargne.

9-2-Les entreprises :Ce sont des individus (personnes physique) ou des groupements
d'individus (personnes morales) considérées dans l'exercice de leur activité, celle-ci consistant
:
-soit à acheter des produits pour les revendre dans le même état, le cas des commerçants
détaillants.

-Soit à les revendre après transformation (artisans et industriels).

-Soit à vendre certains services (compagne d'assurance, agences de voyage, etc.…).

10-Les services proposés par la banque :

Pour attirer et maintenir ses clients, la banque leur propose un certain nombre de services qui
répondent à leurs besoins.

En effet, c'est parce que la banque apporte une solution à certains de leurs problèmes que des
personnes (particuliers ou entreprises) deviennent clients de la banque.

Les personnes cherchent d'abord la sécurité pour l'argent qu’elles possèdent (suppression des
risques de pertes ou de vol) et un moyen de commode et sûr pour régler leurs dépenses et
encaisser leurs recettes, sans avoir à transporter des fonds.

Pour répondre à ce double besoin de sécurité et de commodité la banque propose un service :


Le Service de Caisse.

En outre, certaines d'entre elles cherchent à placer les sommes qu'elles ont épargnées afin d'en
tirer un revenu. Elles peuvent choisir parmi les diverses formules de placement que la
banque met à leur disposition.

D'autres, au contraire, ont besoin de capitaux pour réaliser leurs projets : à ces personnes, la
banque peut procurer de crédit c'est à dire la possibilité de disposer immédiatement de fonds
qu'elles devront rembourser dans un délai plus ou moins long.
Section 2 : les banque et les entreprises financières algériennes :

2-1 Le nombre d’entreprises bancaires :

- La dernière liste des banques agréées arrêtée au 2 janvier 2018, comprend une vingtaine de
banques publiques et privées et 9 établissements financiers, selon la dernière décision de la
banque d’Algérie portant publication de la liste des banques et de la liste des établissements
financiers agréés et qui vient d’être publiée sur le journal officiel.

www.algerie-eco.com

Tableau 1 :le changement du nombre des banques (publique, privée) et établissement


financier entre 2009-2018

2009 2020

Banques publique 06 06

Banques privée 11 14

Etablissement Financier 05 09

1- Les Banques commerciales :

-Ce sont les établissements qui ont une habilité à réaliser toutes les opérations de banque
définies dans l’article 110 et 113 la loi 90-10 relative a la monnaie et au crédit , les banques
des établissements autorisés a collecter des fonds de la clientèle à réaliser des opérations de
crédit et intervenir dans les circuit de paiement de l’économie ces banques sont :

2- Les Banques Publiques :

-six banques publiques à savoir la Banque extérieure d’Algérie, la Banque nationale


d’Algérie, le Crédit populaire d’Algérie, la Banque de développement local, la Banque de
l’agriculture et du développement rural, Caisse nationale d’épargne et de prévoyance (Cnep
Banque).

3- Les Banques à Capitaux Etrangers :

-Al Baraka D’Algerie ,CitiBank N.A Algeria (succursale de banque),Arab Banking


Corporation Algeria, Natixis –Algerie , Société générale –Algerie ,Arab Bank PLC –Algeria
(succurrsale de banque) ,Bnp Paribas Al –Djazair , Trust Bank –Algeria , The Housing Bank
For Trade and Finance Algeria ,Gulf Bank Algerie , Fransbank Al –Jazair ,Credit Agricole
Corporate et investisement Bank – Algerie ,HSBC-Algeria (succursale de banque), Al Salam
Bank –Algeria.

4- Etablissement Financier a Vocation Générale :

-caisse nationale de mutualité agricole (CNMA).

-Société financière d’investissement de participation et de placement.

-SPA

-Sofinance –SPA

-Société de refinancement

-hypothécaire( SRH)

-Arab Leasing corporation (société de crédit bail)

-Cetelem Algérie

-Maghreb Leasing Algérie (MLA)

-Société nationale de leasing (SNL)

-Ijar Leasing Algérie (ILA)

-El Djazair IDJAR (EDI)

5- Etablissement à vocation spécifique :


-Fond national d’investissement

6- Bureaux de représentation :

En plus de ses établissements le tissu bancaire Algérien enveloppe aussi cinq bureaux de
représentation pour des banques étrangères.

-British –Arab commercial –Bank (BACB)

-Union des Banques Arabes et Françaises (UBAF)

-Crédit industriel et commercial (CIC)

-Banco sabadalell

-Monte dei paschi di Siena

7- Organigramme de la Banque D’Algérie 2009


Conclusion du chapitre1

Le système bancaire algérien est composé de plusieurs établissements bancaires et


financiers privés et publiques ,locaux et étrangers a l’image du système français.
Chapitre 2 : L’évolution du système bancaire Algérien :
Chapitre 2 : L’évolution du système bancaire Algérien :

Introduction :

Dans l’état donné, nous donnerons un rappel historique de système bancaire algérien que nous
avons estimé utile pour comprendre le contexte dans lequel évolue l'entreprise bancaire
algérienne.

Etant donné que le système bancaire algérien est le reflet des choix du modèle de
développement et du système économique, son analyse couvre la période qui va de
l'indépendance jusqu'à nos jours. Pour des raisons pédagogiques, il est apparu préférable de
faire une prsentation qui tienne compte des différentes étapes historiques traversées par le
système bancaire.

L'édification d'un système bancaire algérien après l'indépendance de l'Algérie s'effectuera


selon une double orientation :

· La première consiste à créer un institut d'émission spécifiquement algérienne, la banque


centrale d'Algérie, et une monnaie nationale, le dinar algérien.

· La seconde, c'est la résolution de la charte d'Algérie, qui est, au lendemain de

L’indépendance, le document de référence, notamment en matière économique 4.

Le système bancaire qui résultera après cette charte en 1966-1967, sera transformé, à partir de
1970, dans son rôle, ses missions et son fonctionnement, pour être en adéquation avec les
exigences d'une économie planifiée.

La période 1966-1967 sera marquée par la création de trois banques : la Banque Nationale
d'Algérie (BNA), le Crédit Populaire d'Algérie (CPA) et la Banque Extérieure d'Algérie
(BEA). Ces banques vont remplacer les banques privées étrangères.

Dans le cadre de cette section, les différentes étapes historiques du système bancaire algérien
seront en revue dans les périodes suivantes :
1-La période allant de 1966 à 1967 :

· La récupération de la souveraineté nationale et la création de l'institution d'émission ;

· La mise en place du système bancaire national.

2-La période allant de 1967 à 1987 :

· Le système bancaire national et la planification financière ;

· Le financement bancaire de l'économie et la politique monétaire ;

Charte d'Alger : premier congrès au FLN-16/21 AVRIL 1964

Le système bancaire d'épargne et la thésaurisation

-la période allant de 1988 à nos jours :

· L'entreprise publique après 1988 et la réforme du système public ;

· La réforme bancaire et la loi sur la monnaie et le crédit ;

· Le système bancaire et la contrainte extérieure : 1990-1993 ;

· Le système bancaire et l'ajustement structurel : 1994-1998 ;

· Le système bancaire algérien : 1999 à nos jours.


Section 1 : la période allant de l’indépendance à 1987 :

A la veille de l'indépendance :

A la veille de l'indépendance de l'Algérie, le système bancaire se composait ire, de filiales des


banques étrangères' implantées au nord du pays, notamment dans les villes portuaires, et dont
la finalité est d'assurer les opérations bancaires et financières nécessaires aux transactions
commerciales.

1-1-De l'indépendance à 1966 :

Durant cette période, l'Algérie a opté pour le premier souci à la récupération de souveraineté
monétaire par la création du dinar algérien « DA » et l'institut d'émission ;c'est la Banque
Centrale d'Algérie « BCA » .les premières actions vont dans le sens , a partir d'institution
existantes; de mise en place de nouveaux instruments ; l'un chargé du financement du
développement , la Caisse Algérienne de développement « CAD » et l'autre , de la
mobilisation de l'épargne, Caisse Nationale d'Epargne et de Prévoyance « CNEP ».

a)-La création de la « BCA » :

Dès le lendemain de l'indépendance, l'Algérie a récupéré sa souveraineté monétaire, en créant


son propre institut d'émission dénommé « Banque Centrale d'Algérie » qui a été créée par la
loi, n° 62-144 du 13 /1 2/1 962, afin de créer et de maintenir dans le domaine de la monnaie,
par le crédit et les échanges, les conditions favorables à un développement économique
national.

Elle a pour fonctions principales :

· D'émettre des billets de banque et réguler la circulation monétaire ;

· De diriger et contrôler la distribution du crédit ;

· D'acheter et de vendre de l'or de la devise ;

· D'accorder des concoures à l'Etat sous forme soit d'escomptes d'obligations cautionnées
souscrites à l'ordre du trésor, soit d'avances pures et simples consenties à ce dernier ;
· De placer et gérer les réserves des changes du pays ;

· D'autoriser sous forme de Licence, les importations et exportations des opérateurs nationaux
publics ou privés.

b)-La Caisse Algérienne de Développement :

Après la naissance de la Banque Centrale d'Algérie, il fut créé la Caisse Algérienne de


Développement « CAD », le 03/05/1963 par la loi n°63-165, établissement financier chargé
notamment du financement des programmes d'investissements publics et des programmes
d'importations.

Elle reprend les tâches des organismes français ayant cessé leurs activités :

· Le crédit foncier de France ;

· La caisse des dépôts et consignations ;

· La caisse nationale des marchés de l'Etat ;

· Et surtout la caisse d'équipements et de développement de l'Algérie « CEDA ». La CAD est


devenu une Banque Algérienne de Développement « BAD » le 30/06/1971.

Créé en 1959.

c)-La Caisse Nationale d'Epargne et de Prévoyance « CNEP » :

La CNEP fut créée pour la collecte de l'épargne par la loi n°64-227 du 10/08/1964, sous
forme d'établissement public jouissant de la personnalité juridique et de l'autonomie
financière ; dont la mission consiste essentiellement à collecter l'épargne dégagée par les
revenus moyens, afin de les distribuer à la constitution des logements.

Les trois principaux domaines d'intervention de la CNEP sont :

> La mobilisation de l'épargne et son investissement ;

> La gestion des fonds spéciaux des collectivités locales ;


> La mise en œuvre d'une stratégie de relance des actions de collecte des ressources.

1-2-La période 1966-1970 :

Durant cette période, l'Algérie a opté pour la création d'un système bancaire classique
composé des banques commerciales algériennes, qui pour la plupart ont vu le jour à la faveur
des mesures de reprise des banques étrangères décidées durant cette période (Nationalisation
des banques étrangères).

Ce système bancaire classique sera achevé par la création du Crédit Populaire d'Algérie «
CPA », la Banque Nationale d'Algérie « BNA » et la transformation des banques privées
étrangères en banques nationales.

a)-La Banque Nationale d'Algérie « BNA »:

La BNA a été créée par l'ordonnance n°66-178 le 13 juin 1966, afin de répondre aux besoins
financiers portant des secteurs publics et socialistes.

La BNA a démarré ses activités sur la bases des structures des banques privées ayant cessé
leurs activités en Algérie comme :

> Le crédit foncier d'Algérie et de Tunisie « CFAT » ;

> La banque nationale pour le commerce et l'industrie « BNCI » ; > Le crédit industriel et
commercial ;

> La banque de Paris et des Pays-Bas ; > Le comptoir d'escompte de Mascara.

La BNA est un instrument de planification financière. Elle est chargée d'exécuter la politique
du gouvernement en matière de crédit à court terme.

b)-Le Crédit Populaire d'Algérie « CPA » :


Quelques après la création de la BNA, le système bancaire nationale a été renforcé par la mise
en place d'un autre intermédiaire financier bancaire : le CPA, créé deux ordonnance du
19/12/1966 et du 15/05/1967.

Le CPA a bénéficié, notamment du patrimoine des banques populaires dissoute le 3 1/1 2/1
966.

Il s'agit des banques suivantes :

> Banque Populaire Commerciale et Industrielle d'Alger ;

> Banque Populaire Commerciale et Industrielle d'Oran ;

> Banque Populaire Commerciale et Industrielle d'Annaba ;

> Banque Populaire Commerciale et Industrielle de Constantine ;

> Banque Régionale du Crédit Populaire d'Alger.

Ces structures ont été renforcées par la reprise des activités des banques étrangères suivantes :
-La banque Mixte d'Algérie « MISR » ;

-La société Marseillaise de Crédit.

Elle avait pour mission le financement de l'artisanat, l'hôtellerie et les professions libérales.
On lui confia aussi les opérations bancaires des petites et moyennes entreprises. Elle est
chargée d'octroyer des crédits an secteur privé, aux entreprises autogérées et nationalisées et
non agricoles.

c)-La Banque Extérieure d'Algérie :

La BEA a été créée par l'ordonnance N°67-204 du 01/10/1967.Elle a repris pour l'essentiel les
activités des banques suivantes :

-Le Crédit Lyonnais ;

-Le Barclay's Bank Limited;


-Le crédit du Nord ;

-La banque Industrielle De l'Algérie et de la Méditerranée.

La BEA est une banque de dépôt au même titre que la BAN et le CPA. Elle a une mission
particulière dans le domaine du développement des relations financières avec l'extérieur, ainsi
qu'elle intervient pour toutes les opérations bancaires classiques, là où le secteur public
occupe une place prépondérance.

1-3-La période 1970-1978 :

A partir de 1970, un réexamen du principe de la spécialisation sectorielle des banques qui


consiste à la gestion et au contrôle des opérations financières des entreprises publiques, a été
imposé et adapté par l'instauration de la planification comme mode de gestion de l'économie.

Dans ce cadre, la Caisse Algérienne de Développement « CAD », laisse place, en Mai 1972, à
la Banque Algérienne de Développement « BAD », qui sera chargée du financement des
investissements productifs nécessaires à la réalisation des objectifs de développement
économique de l'Algérie.

1-4-La période 1978-1986 :

En 1978, le Trésor Public remplace le système bancaire dans le financement des


investissements planifiés du secteur public. Les banques primaires n'interviennent pas plus
que pour la mobilisation des crédits extérieurs. Cette mesure porte un dernier coup à la
réforme de 1970.

La loi de finance 1982, a confié la charge des investissements dits stratégiques au Trésor
public. Pour les autres investissements publics, les banques primaires interviennent selon les
critères de rentabilité financière.

A partir de 1982, une restructuration du secteur bancaire a été engagée. En vue de renforcer la
spécialisation des banques et de diminuer le pouvoir de certaines d'entre elles qui se sont
retrouvées avec un poids financier considérable.
En application du critère de spécialisation des entreprises publiques, deux banques publiques
spécialisées ont été créées :

-Une banque agricole, spécialisée dans le financement des unités économiques, régionales et
locales.

- Une banque des collectivités locales, spécialisés dans le financement des unités
économiques, régionales et locales.

a)-La création de la Banque Agricole et du développement rural « BADR » : Elle a été


créée a partir du décret du 13/03/1 982.

Elle est chargée du financement du système agricole qui était auparavant du domaine de la
BNA. La BADR a développé des financements diversifiés courant l'agro-alimentaire, le
commerce et l'industrie.

b)-La création de la Banque de développement local « BDL » : La BDL fut créée par le
décret du 3 1/04/1985.

Elle sera chargée du financement des entreprises économiques locales jusque-là prises en
charge par le CPA.

En plus de cette mission la BDL réalise les opérations de prêts sur gages, ainsi que toutes les
opérations de banque commerciale.

c)-La loi bancaire du 19 Août 1986 :

Cette loi est relative au régime des banques et des crédits. Elle est élaborée dans contexte
caractérisé par :

- La gestion de l'économie, qui demeure planifiée centralement et la mise en oeuvre du


deuxième plan quadriennal ;

- La crise financière et économique aiguë, apparue à la suite de la chute conjuguée des prix
des hydrocarbures et des cours du dollar américain ;

Son principal objectif est d'apporter des aménagements au mode du financement du secteur
public économique.
- La loi relative au régime des banques et des crédits prévoit :

L'élaboration d'un plan national de crédit ;

- Une participation plus active du système bancaire dans le processus du financement de


l'économie ;

La loi de bancaire introduit également des nouvelles dispositions, en matière de garanties pour
les banques et les déposants. Dans ce cadre, il est à relever que le secteur bancaire set, pour la
première fois, instauré par la loi bancaire du 20/08/1 986.
Section 2 : la période allant de 1988 à nos jours :

Introduction :

A partir de 1988, l'économie algérienne va connaître plusieurs réformes. La première est axée
sur l'autonomie de l'entreprise publique et la création des fonds de participation. Les banques
commerciales sont considérées comme des entreprises publiques économiques et sont, de ce
fait, concernées par la réforme de 1988.

La loi relative à la monnaie et le crédit, promulguée en 1990, va créer un nouveau cadre dans
lequel le système bancaire algérienne va évoluer.

La crise de l'endettement extérieure met en relatif les dysfonctionnements de l'économie


nationale et d'autres réformes économiques sont engagées avec l'appui des organisations
monétaires et financières Internationales et la Banque Mondiale. Durant toute cette période, le
système bancaire sera au centre des ajustements opérés.

Les différentes phases qui ont caractérisés l'évolution du système bancaire algérienne sont
analysées dans cette période.

> La réforme du secteur public de 1988 ;

> La loi relative à la monnaie, le crédit et la réforme bancaire ;

> Le système bancaire face à la contrainte extérieure ;

> Le système bancaire dans la période : 1999-2001 ;

> Le système bancaire dans la période actuelle.

2-1-La réforme du secteur public de 1988 :

A partir de janvier 1988, une réforme de l'économie algérienne reposant sur l'autofinancement
des entreprises a été engagée. Cette dernière a pour objectif de rétablir une relation entre la
banque et l'entreprise en réaffirmant leur caractère commercial. Ces relations doivent être
régies par les règles de la commercialité dans le cadre d'engagement contractuel.

La loi du 12 Janvier 1988 définit la banque comme étant une personne morale commerciale,
dotée d'un capital et soumise à ce titre, au principe de l'autonomie financière et de l'équilibre
comptable.

Le rôle de la Banque Centrale d'Algérie a été accentué par cette loi et plus particulièrement la
gestion des instruments de la politique monétaire.

Cette loi porte principalement :

- La création d'une nouvelle catégorie d'entreprise publique (l'entreprise publique


économique) qui est appelée à avoir une plus grande autonomie de gestion ;

- La création de nouvelles institutions financières chargées de la gestion des actions des


entreprises publiques économiques (les fonds de participation). Les fonds de participation
seront dissous en 1995, et remplacés par des holdings publics chargés de la gestion de
capitaux marchands de l'Etat ;

- La mise en place d'un nouveau système de planification devant reposer sur une planification
stratégique basée sur l'élaboration de plans à moyen terme au niveau : national, des
collectivités locales et des entreprises publiques.

Même si la loi de 1988 a donné l'autonomie financière de gestion aux banques, elle réaffirme
le caractère planifié de l'économie.

2-2- La loi relative à la monnaie et le crédit et la réforme bancaire de 1990 :

Dans le prolongement des réformes économiques engagées en 1988, basées sur l'autonomie
de l'entreprise publique, un nouveau dispositif à été mis en place 1990, par la loi relative à la
monnaie et le crédit, dans laquelle la Banque Centrale et les intermédiaires financiers sont
appelés à évaluer. Cette loi apporte des aménagements importants dans l'organisation et le
fonctionnement du système bancaire

Cette loi a été élaborée sur la base du principe de l'indépendance de la Banque Centrale par
apport au pouvoir exécutif. Ce principe d'indépendance se manifeste principalement par la
Création d'un nouvel organe, qui joue à la fois le rôle d'autorité monétaire et de conseil
d'administration de la Banque Centrale.

Ainsi, ce dispositif fixe également de nouvelles règles qui concernent la création des banques,
l'organisation et la gestion de l'intermédiation financière bancaire. Elle prévoit un instrument
de contrôle et de supervision du système bancaire.

Et en fin, la loi relative à la monnaie et le crédit pose, par ailleurs, les principes devant
permettre l'instauration de règles prudentielles, de gestion de l'intermédiation financière et aux
établissements financiers.

L'ouverture du système bancaire algérien en direction du secteur privé national et étranger a


été accélérée en 1998, à la fin du programme d'ajustement structurel.

Dans le cadre de l'application de la loi sur la monnaie et le crédit, la Banque d'Algérie a pris
un certain nombre de mesures réglementaires pour prémunir les banques des risques de sous-
liquidité et pour la promotion d'un marché financier par la création de la Bourse d'Algérie en
1997 où les banques sont censées jouer un rôle important dans les transactions et la
négociations des effets de commerces et des valeurs mobilières telles que les actions et les
obligations.

Enfin en 2001, le système bancaire algérien est composé de 26 banques et établissements


financiers publics, privés et mixtes agrées par le conseil de la monnaie et du crédit.

A/Les banques publiques :

Les banques publiques n'ont été agrées par le conseil de la monnaie et le crédit (CMC) qu'à
partir de 1997.

En d'autres termes, depuis 1990 et jusqu'à leur agrément, le conseil de la monnaie et le crédit
a permis à ces banques publiques d'exercer en toute légalité, en marge de la loi relative à la
monnaie et le crédit.

Les banques publiques exerçant en 2001-2002 ainsi que la date de leur agrément par le CMC
sont reprises ci-dessus :
> la Caisse Nationale d'Epargne et de Prévoyance (CNEP) : agréée le 06 1997 ; > le Crédit
Populaire d'Algérie (CPA) : agréée le 25 septembre 1997 ;

> la Banque Nationale d'Algérie (BNA) : agréée le 07 février 2002 ;

> la Banque Agricole et de Développement Rurale (BADR) : agréée le 17février 2002 ; > la
Banque de Développement Locale (BDL) : agréée le 17février 2002.

A coté de ces banques publiques, il est à relever l'existence :

> De la Caisse Régionale de Mutuelle Agricole (CRMA), qui a été agréée par le CMC le 06
Avril 1997, pour effectuer des opérations de banque, alors que le ministère des finances agréé
ce même établissement pour effectuer des opérations d'assurances ;

> De la Banque Algérienne de Développement (BAD) qui continue à exercer sans agrément.

B/Les banques privées :

B-1-Les banques privées algériennes :

En fin des années 2001, sont apparues les banques privées algériennes suivantes : > El Khalifa
Bank : le 27 Juillet 1997 ;

> Banque Commerciale et Industrielle d'Algérie (BCIA) : le 24 septembre 1998 ; >


Compagnie Algérienne de Banques (CAB) : le 28 octobre 1999 ;

> Banque Générale Méditerranéenne (BGM) : le 30 Avril 2000.

B-2-Les banques privées étrangères :

Sept banques privées étrangères et une banque mixte portées sur la liste des intermédiations
financières agrées en Algérie :
> City Bank : 18 Mai 1998 ;

> Arab Banking Corporation : 24 Septembre 1998 ;

>Natexis Amana Bank : 27 Octobre 1999 ;

> Al Ryan Algerian Bank : 08 Octobre 2000 ;

> Arab Bank : 15 Octobre 2001 ;

> BNP Paribas : 31 Janvier 2002 ;

> El Baraka Bank : banque mixte, dont le capital est détenu par les banques publiques
algériennes et les banques privées étrangères.

c/Le système bancaire et la contrainte extérieure (1990-1993) :

En plus de la réforme du secteur public donnant lieu à l'autonomie de l'entreprise publique et à


la promulgation de la loi relative à la monnaie et le crédit, les années 1990 ont été marquées
par la réforme du système bancaire et la préparation de sa transition vers l'économie de
marché.

Les années 1990-1993 marquèrent la veille du rééchelonnement de la dette extérieure et la


mise en œuvre des programmes à moyen terme menés avec le Fond Monétaire International

« FMI ». Durant cette période, l'évolution du système bancaire national, et en général, celle de
l'économie dans son ensemble, va être hypothéquée par les contraintes extérieures.

Ce nouveau dispositif concerne les domaines de la politique monétaire et du taux de change et


aussi le domaine de financement bancaire de l'économie.

2-3-Le système bancaire et l'ajustement structurel (1994-2003) :

a) Le système bancaire de (1994-1998) :

Après la crise économique de 1993, l'Algérie ne pouvait pas rembourser sa dette extérieure et
le service de cette dernière accapare l'essentiel du produit des exportations. Les recettes
pétrolières diminuent à cause de la dégradation des cours de pétrole.
De plus, après l'arrêt du processus mis en œuvre avec le FMI en 1991, l'Algérie n'était pas
soutenue par les organismes monétaires et financiers internationaux et de ses principaux pays
créanciers.

Cette situation financière a conduit l'Algérie à demander de l'aide à la Banque Mondiale et au


FMI avec qui elle va passer l'accord suivant :

> L'accord de confirmation, d'une durée de 12 mois, qui a été conclu en Avril 1994. Cet
accord a été accompagné d'un accord de rééchelonnement ;

> L'accord appuyé par un mécanisme élargi de crédit et a été passé en Mai 1995. Il est d'une
durée de trois ans.

Il également accompagné d'un accord de rééchelonnement avec les pays créanciers, membres
des clubs de Paris et de Londres.

Avec ces deux accord, l'Algérie va opter pour une nouvelle économie qui est « l'économie de
marché » laissant ainsi le gradualisme des réformes et l'aménagement d'une transition
maîtrisée, comme prévu par le programme triennal élaboré en1992.

Durant toute cette période 1994-1998, l'Algérie va procéder à différents changements


concernant entre autres la politique budgétaire et celle du taux de change.

b)-Le système bancaire de 1999 à2001 :

Après l'ajustement structurel, l'économie algérienne a connu une véritable dégradation qui ne
favorise pas le passage à l'économie de marché.

A partir de 1998, l'Algérie se retrouvait dans l'obligation de relever des défis pour améliorer la
vie économique et sociale du pays.

Pour ce faire, l'Algérie procède aux réformes suivantes :

> La transformation et l'adaptation du rôle de l'Etat pour qu'il assume ses


missions régaliennes et son rôle de régulateur dans une économie de marché ;
> La sauvegarde, d'abord, et le développement, en suite, de l'outil de production relevant, à
l'achèvement du programme d'ajustement structurel, du secteur public économique.

> La mise en place des conditions nécessaires pour soulager l'entreprise algérienne des chocs
extérieures et préparer son intégration dans la mondialisation ;

> Le déblocage du système bancaire, qui demeure au centre de la réforme économique et sa


transformation pour en faire un outil au service du développement ;

> Le développement du marché de capitaux pour en faire un puissant levier dans le


financement de l'économie et dans la transition d'une économie d'endettement en une
économie de marché.

2-4-Le système bancaire à la période actuelle :

Aujourd'hui, le système bancaire algérien compte 20 banques commerciales aux cotés de la


Banque Centrale, 3 bureaux de représentation de grandes banques internationales, une banque
des valeurs, une société de clearing chargée des fonctions de dépositaires, 3 caisses
d'assurance-crédit, une société de refinancement hypothécaire.... Les 1200 agences des
réseaux bancaires restant toutefois dominées par les banques publiques à hauteur de 99%.
L'intervention des banques dans le financement des activités économiques a évolué de
manière significative : elles assurent aujourd'hui des activités de type universel.

Le secteur bancaire est engagé dans une mutation qui devrait se traduire une bancarisation
plus importante et par des opérations plus rapides. La mondialisation peut s'accélérer par la
mise en œuvre de partenariats avec les institutions bancaires et financières internationales. Le
plan de relance de l'économie et de privatisation offre en outre d'autres opportunités,
notamment dans l'ingénierie financière, le montage financier des grands projets et le
développement de financement de type leasing ou capital-risque, je précise que la banque
d'Algérie a récemment publié des textes qui garantissent les droits des investisseurs étrangers
en Algérie, comme la liberté de transfert de produits en cas de désinvestissement.

Le secteur public dispose aujourd'hui d'un réseau important, de la connaissance des métiers
classiques de banque, d'un personnel formé. Les banques étrangères souhaiteraient investir en
Algérie et apporter une technologie moderne pourrait sans doute trouver des opportunités de
partenariat avec les banques publiques algériennes.

La dernière réforme de la restructuration du secteur bancaire stipule un projet de création


d'une entité d'affaires publiques qui viendra compléter l'offre en matière bancaire. Cette
dernière va engendrer plusieurs nouvelles entités financières. Elle sera un centre d'expertise
dans le domaine de l'engineering financier.

Le ministre des finances envisage de transformer la structure de banques, par la mise en


niveau des différentes fonctions, notamment les systèmes d'information et la gestion des
risques. Outre les privatisations partielles du CPA et de la BDL, cet exécutif évoque le projet
de redéploiement institutionnel par la transformation graduelle de banques restant dans le
giron public.

a)- Les nouvelles instructions pour l’année 2020 :

Lors d’une conférence sur le financement des PME et l'inclusion financière dans le Maghreb,
organisée par l'Association des banques et des établissements financiers (Abef) et l'Union des
banques maghrébines (UBM),le gouverneur de la Banque d’Algérie a déclaré la nouvelle
instruction, Une instruction, qui soumet les banques à un certain nombre d'obligations dont,
notamment, l'ouverture des guichets dans les zones rurales et les centres urbains non pourvus
de guichets bancaires afin de s'assurer que l'accès aux services bancaires soit approprié, est en
cours d’élaboration.

Cette instruction vise aussi à promouvoir de nouveaux produits d’épargne et des crédits
suffisamment conçus.

La situation en Algérie en matière d’inclusion financière, mesurée par les indicateurs de


niveau de pénétration, de disponibilité de services bancaires et d’utilisation de ces services, a
évolué ces récentes années. Le niveau de pénétration, exprimé par le nombre de comptes
ouverts rapporté à la population totale et qui reste l’indicateur le plus pertinent, est en hausse
passant de 0,7 en 2010 à 0,8 en 2013. Rapporté à la population recourant généralement aux
comptes de dépôts (population de 16 ans et plus), le nombre de comptes par personne se situe
à 1,15 en 2013 contre 1,06 en 2011. Le nombre de guichets de banque (y compris les guichets
de CCP et Trésor) par population de 100 000 personnes est en légère progression, soit 13,1
agences en 2013 contre 12,7 en 2010. En matière de distribution de microcrédits, le cas
algérien est relativement différent des situations d’inclusion financière, sous l’angle accès des
PME au crédit, connues par d’autres pays du continent. Pour permettre aux jeunes de créer
leurs petites entreprises, et donc promouvoir la création d’emploi de jeunes, une Agence
nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej) a été mise en place. Il y a aussi les
dispositifs Angem (Agence nationale de gestion du microcrédit) et Cnac (Caisse nationale
d’assurance chômage). Selon le gouverneur de la Banque d’Algérie, le montant des crédits
accordés par les banques publiques aux PME et aux très petites entreprises (TPE) dans le
cadre des dispositifs Ansej, Angem et Cnac, a atteint 499,7 milliards de dinars en 2013 contre
362,4 milliards de dinars en 2012, soit une progression de 380%. Malgré les progrès réalisés,
beaucoup reste à faire pour approfondir l’inclusion financière sur le moyen terme.

D’autre part, M. Laurent Gonnet, représentant de la Banque mondiale, a évoqué trois


catégories d’éléments bloquants qui, s’ils étaient levés, amélioreraient d’une manière
significative l’accès au financement du marché de la TPE, dans la région du Maghreb. Le
premier facteur concerne les infrastructures, la centrale des garanties, les centrales des risques
et enfin les fonds de garantie. Le second facteur est lié à la structure de l’offre. Il y a
également le phénomène de liquidités. Sur ce dernier point les banques publiques et privées
activant en Algérie, sont bien capitalisées et restent solides au regard de l’évolution des
indicateurs de solidité financière des quatre dernières années. Elles sont en excès de liquidités,
caractéristique du marché monétaire depuis plus de dix années. M. Laurent Gonnet a indiqué
qu’une étude de la SFI sur l’état de financement des TPE dans la région relève
l’interventionnisme important de l’État. L’expérience de la banque marocaine Attijariwafa
bank a été présentée. Cette banque marocaine, pour accompagner les TPE dans leur
dynamique de croissance, a mis en place, spécifiquement pour elles, un dispositif dédié. Le P-
DG de la Banque extérieure d’Algérie a évoqué l’expérience de diversification de la clientèle
de la banque, considérée à l’origine comme une banque sectorielle de Sonatrach.

Une autre instruction est en cours d’élaboration pour mieux encadrer les conditions générales
etminimales de la convention de compte de dépôt, conférant ainsi une meilleure transparence
dans la relation banque-client, a annoncé le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohammed
Laksaci, lors d’une rencontre sur l’inclusion financière organisée le 26 avril dernier à l’École
supérieure de banque, à Alger.
M. Laksaci a indiqué, également, qu’une autre instruction viendra renforcer les mesures de
facilitation de l’offre de services bancaires. “En matière d’inclusion financière, la Banque
d’Algérie mène une action constante en faveur d’accessibilité bancaire et financière”, a
affirmé M. Laksaci, l’inclusion financière étant entendue comme la mise à la disposition du
plus grand nombre de citoyens et d’entreprises, notamment les segments non bancarisés ou
mal desservis, de services financiers de qualité et à des coûts raisonnables. Le gouverneur de
la Banque d’Algérie a cité le dispositif mis en œuvre en 2012 assurant le droit au compte et
aux services bancaires de base qui lui sont associés, ainsi que la gratuité d’un certain nombre
d’opérations.
En matière de crédit, les banques ont été instruites de veiller au respect de traitement des
demandes de crédits, d’assurer au niveau de chaque guichet un service d’information au profit
des clients et de répondre à leurs réclamations. Pour promouvoir l’inclusion financière, un
droit au compte a été instauré en 2010 par une disposition insérée dans la nouvelle loi
bancaire. C’est la possibilité offerte pour tout citoyen n’ayant pas de compte bancaire
d’accéder à un compte courant gratuit. Ce dispositif, qui a été mis en œuvre par la Banque
d’Algérie en 2012, prévoit aussi la gratuité d’un certain nombre d’opérations. La disposition
légale contenue dans la loi bancaire de 2010 a permis à la Banque d’Algérie de rendre
effective la possibilité pour tout citoyen d’accéder aux services bancaires de base.
En matière d’accès au crédit, la Banque d’Algérie a instruit les banques, en janvier 2013, de
veiller au respect des délais de traitement des demandes de crédits introduites par les clients.
Ces délais ne doivent pas excéder 15 jours pour les ménages et 45 jours pour les petites et
moyennes entreprises. Il a été également demandé aux banques, à grands réseaux, d’assurer
au niveau de chaque guichet un service d’information au profit de la clientèle, plus
particulièrement pour la constitution de dossiers accompagnant la demande de crédits
d’investissement au profit de petites et moyennes entreprises (PME). Cela contribue à faciliter
l’accès aux crédits, tout en tenant compte des risques potentiels pour la stabilité financière.
Pour rappel, la loi de finances pour 2014 a confié une nouvelle mission à la Banque d’Algérie,
celle précisément de promouvoir et de réguler l’inclusion financière dans sa dimension
développement du réseau bancaire à travers le territoire national. La conception de l’inclusion
financière retenue dans cette loi, telle qu’elle ressort de l’article 35 bis, est large. Elle dépasse
le seul périmètre des difficultés d’accès et d’usage relatives au compte bancaire et aux
moyens de paiement pour intégrer l’épargne et le crédit. Elle vise la promotion de l’inclusion
financière en encourageant l’intensification ordonnée du réseau des banques. Malgré les
progrès réalisés, beaucoup reste à faire pour approfondir l’inclusion financière sur le moyen
terme.
Et comme l’a annoncé le ministre des finances, AbderrahmaneRaouya, l’année 2018 est celle
de la digitalisation des banques.

En effet le 23 -04-2018 Natixis Algérie a lancé la première banque mobile en Algérie.


Baptisée “Banxy”, il s’agit d’un compte sécurisé, mobile et accessible depuis un smart phone,
n’importe où et à n’importe quel moment.

Conclusion du chapitre2

Le système bancaire algérien a connu un essor florissant.Il s’est diversifié par ses
composantes variées (des établissements publiques et privés, locaux et étrangers) ainsi que par
le nombre de guichets répartis sur tout le territoire dans les zones rurales et les centres urbains.

Ceci vise à promouvoir de nouveaux produits d’épargne et des crédits suffisamment conçus.
Chapitre 3 : les crédit bancaires :
Chapitre 3 : les crédit bancaires :

SECTION 1 : l’importance du crédit :

1-1-Définition du crédit :

a)-Définition économique :

Le crédit est un acte qui permet à une personne de mettre des fonds à la disposition

d'une autre personne, avec une rémunération de service rendu et les risques en courus.

Le crédit est l'essence de la création de richesse, il contribue à l'expansion de l'activité


économique en général et pour cela, on peut dire que le crédit joue un effet multiplicateur sur
l'activité humaine. En général, le crédit exige l'existence ou la rémunération des quatre
supports indispensables l'un de l'autre à savoir le temps, la confiance, le risque et les garanties.

b)-Définition juridique :

« Le crédit ce défini comme étant tout titre onéreux par lequel une personne met ou promet de
mettre des fonds à la disposition d'une autre personne et prend dans l'intérêt de celle- ci un
engagement par signature tel q'un aval, un cautionnement ou une garantie. Sont assimilées les
opérations de crédit les opérations les opérations de location assorties d'opérations d'achats ou
notamment les crédits-bails ».1

1-2- L'objectif du crédit :

L'objectif du crédit en général, est le financement des investissements des entreprises et des
particuliers. Le crédit d'investissement, en particulier, a pour objet le financement de la
production d'un bien déterminé. Son remboursement viendra du bénéfice résultat de la vente
de ce bien. Ainsi il peut subvenir aux besoins d'équipements des particuliers, qui anticipent la
passibilité d'épargne future par le crédit. En ce sens, Baudinot et Farabot résument l'objet du
crédit ainsi : « le domaine du crédit est extrêmement vaste, il s'étale dans le temps, s'étend à
toutes sortes d'activités, répond à de multiples besoins économiques.

Le seul objectif du banquier accordeur du crédit est d'avoir des gains, mais à condition de
pouvoir couvrir ses frais et s'assurer un bénéfice.
On ne peut pas manquer de signaler qu'il y a un risque couru par le banquier, donc il sera
obligé de le prévoir et le limiter.

« Le crédit au sein de l'article 112 de la loi 90-10 du 14 avril 1990 relative à la monnaie et au
crédit »
SECTION 2 : Le crédit d'exploitation :

Introduction :

En cours de l'exercice, l'entreprise à besoin de liquidité pour couvrir des dépenses éventuelles,
mais pour faire face à la concurrence, l'entreprise se doit d'accorder des délais à ses clients,
elle doit parfois subir des retards dans les règlements.

En conséquent, l'entreprise se retrouve dans une situation de besoin de trésorerie, cela va le


conduire auprès de son banquier qui pourra lui proposer des crédits à court terme. Ces crédits
consentis à l'entreprise pour remédier à des insuffisances temporaires de capitaux à court
terme, leur durée est inférieure à une année et correspond à le nature des besoins financiers,
financement des approvisionnements, du stockage, de la fabrication ou de commercialisation.

Dans cette section, nous allons donner un aperçu général sur le crédit d'exploitation mis au
service des entreprises.

Les crédits d'exploitations peuvent être classés selon :

- Le degré du risque ;

- Leur caractère spécifique ou global ;

- Leur caractère mobilisable ou non ;

- Leur mode de réalisation.

On distingue généralement deux grandes catégories de crédits d'exploitations :

- Les crédits directs ;

- Les crédits indirects ou par signature.

Chaque catégorie comprend différentes natures de crédits ; pour la simplification, nous ne


retiendrons ici que les crédits principaux.
1-1 - Les crédits directs :

On distingue :

- Les crédits en blanc par caisse ;

- Les crédits assortis de sûretés réelles.

a)- Les crédits en blanc par caisse :

Dans ce type de crédits, le banquier finance une partie de l'actif circulant de


l'entreprise(stocks, créances) pour équilibrer la trésorerie de cette dernière, sans que ce
financement ne soit affecté à un besoin bien précis « l'entreprise attend de sa banque une aide
qui exclut la recherche

d'une cause très précise au besoin exprimé et trouve sa justification dans la structure
financière de l'affaire, le sérieux, la moralité et la compétence des dirigeants ... ».

Ces crédits peuvent affecter les formes suivantes :

a) - 1 - Facilité de caisse :

La facilité de caisse est accordée pour une entreprise qui se retrouve dans une situation de
décalage de trésorerie à très court terme (quelques jours de mois). Ce décalage est dû aux
décaissements importants tels que règlement des fournisseurs ou le paiement des salaires.
Cette facilité est accordée par le banquier afin de laisser le compte de son client évoluer en
position débitrice à concurrence d'un plafond déterminé à condition que le compte revienne
créditeur assez rapidement grâce aux recettes réalisées.

Au plan de l'entreprise, un tel recours se justifie par son cycle de rotation qui joue

Entre :

- L'actif circulant, amenant les valeurs d'exploitations en valeurs réalisables, puis en valeurs
disponibles.
- Le passif avec des échéances à court terme à régler.

La fixation d'autorisation se fait annuellement en référence avec le chiffre d'affaires mensuel,


en tenant compte des besoins pouvant être liés à des activités cycliques ou saisonnières.

S'agissant d'un crédit bancaire, encourant un risque de non remboursement, il convient de


signaler :

- Qu'à première vue, ce risque est limité (quelques jours par mois à surveiller). - Que le
banquier partage avec son client le risque commercial.

- Que la méfiance doit s'accentuer, en fonction de la progression du temps d'utilisation dans le


mois de cette facilité de caisse.

a) - 2 - Le découvert :

Le principe de découvert est le même que celui que la facilité de caisse à la seule différence
que le découvert est accordé sur une période plus langue et répond à d'autres exigences. Il a
pour objet de compléter le fonds de roulement insuffisant dans une période donnée allant de
15 jours à quelques mois.

Ce genre de crédit, rentre dans la catégorie des avances mises à la disposition de clientèle,
sans autres justifications, que la communication des documents financiers périodiques (bilans)
et l'analyse des postes notamment ceux du fonds de roulement. La surveillance du compte
avec un e xamen périodique de la feuille de position, est la base de gestion des crédits
accordés en découvert.

- Le banquier procède à l'élaboration d'un plan de trésorerie qui lui permettra de savoir les
besoins de son client, et fixer les termes d'utilisation du crédit.

Divers conditions sont rattachées à ce genre de crédit :

- En matière de durée : généralement d'une année mais toujours assorti d'un suivi du cycle
(stock, production, commercialisation) ;
- En matière de garantie : avec un suivi permanant des stocks, de l'utilisation de crédit, des
produits à commercialiser, le tout assorti d'un crédit d'assurances. Ces activités saisonnières
sont en ce qui concerne la production et la commercialisation de deux types :

a) - 3 - Le crédit de compagne :

Les entreprises ayant des activités saisonnières se retrouvent généralement dans un besoin de
trésorerie engendré par un besoin en fonds de roulement. Un besoin qui sera couvert par la
mise en place d'un crédit bien spécifique appelé « crédit de compagne ». il s'agit d'un crédit
sans garanties apparentes avec des risques accrus, qui fait partager au banquier le risque
commercial de son client.

Cette nature de crédit permet au banquier :

- De fixer aisément le niveau des concours ;

- Se suffire des données chiffrées générales ;

- Fixer la durée du crédit et son rythme d'utilisation.

- Le banquier procède à l'élaboration d'un plan de trésorerie qui lui permettra de savoir les
besoins de son client, et fixer les termes d'utilisation du crédit.

Divers conditions sont rattachées à ce genre de crédit :

- En matière de durée : généralement d'une année mais toujours assorti d'un suivi du cycle
(stock, production, commercialisation) ;

- En matière de garantie : avec un suivi permanant des stocks, de l'utilisation de crédit, des
produits à commercialiser, le tout assorti d'un crédit d'assurances.

- Avantages du crédit de compagne :

- Le banquier connaît la période de besoin ;

- En cas de non remboursement, le banquier prend la marchandise (gage) et surveille les


ventes ;
- Une part est toujours autofinancée par le client.

- Inconvénients du crédit de compagne :

Le risque commercial est supporté conjoncturellement par la banque et le client. Le risque lié
au crédit de compagne peut avoir plusieurs causes :

- La forte concurrence, par conséquent le risque de mévente du produit ;

- La compagne peut être perturbé ou même raté, si le produit est tributaire du climat ; - Risque
de mévente de produit.

- Précautions de crédits de compagne :

· Faire preuve de vigilance accrue, notamment :

- En visitant souvent les stocks (volume, conditions de stockage...) ;

- En s'assurant du rythme régulier de fabrication,

- En s'assurant d'une vitesse d'écoulement acceptable.

· Eviter le financement des produits périssables, et éviter que les produits soient assurés.

· Procéder s'il y en a eu, à l'étude des compagnes précédentes.

b)-Les crédits par caisse assortis de sûretés réelles :

Certains crédits par caisse font l'objet d'appellation précise évoquant un objet spécifique ou
tout au moins l'origine des besoins.

Ces crédits donnent lien à l'affection en gage de certains actifs circulant dans le cadre
d'opérations spécifiques.

Ils peuvent revêtir les formes suivantes :

- L'escompte commercial ;

- L'affacturage ;
- Les crédits sur marchandises ;

- L'avance sur factures ;

- L'avance sur titres ;

- L'avance sur délégation de marché.

b) - 1- L'escompte commercial :

« L'escompte est une opération de crédit par laquelle le banquier met à la disposition du
porteur d'un effet de commerce non échu le montant de cet effet (déduction faite des intérêts
et commissions) contre transfert à son profit de la priorité de la créance et de ses accessoires »

Toute fois, l'escompte peut également porter sur des chèques, car bien qu'ils soient payables à
une, leur reconnaissance peut nécessiter un délai, surtout si le lieu de leur paiement est
éloigné.

L'escompte permet aussi au fournisseur détenteur d'un effet de commerce de mobiliser


immédiatement se créance, sans attendre la date de règlement initialement convenue avec son
client en cas escomptant l'effet auprès de son banquier.

L'escompte est une opération qui consiste pour le banquier à racheter d'une entreprise les
effets de commerce, dont elle est porteuse, avant l'échéance et moyennant le paiement d'agies,
l'escompte fait donc intervenir trois parties :

- Le débiteur de l'effet, appelé « le cédé » ;

- Le banquier, qui est appelé « le cessionnaire ».

Pratiquement, le crédit va remettre l'effet de commerce à sa banque, soit en l'endossant si le


nom du bénéficiaire est déjà indiqué, soit en portant son banquier comme bénéficiaire de
l'effet. -

Les caractéristiques de l'escompte commercial :

L'opération d'escompte présente quelques caractéristiques :


- La compétence des tribunaux de commerce en cas de non-paiement de la traite à échéance.
La procédure judiciaire ne pourrait toutefois être étonnée qu'au près de l'établissement d'un ( «
protêt faute paiement » ;

- Le transfert juridique de la provision est entre les mains de l'endossataire ;

- La solidarité de la créance. La contre-passassions des effets impayés fait perdre à la créance


sou caractère combiné.

- Les avantages de l'escompte commercial :

L'escompte présent des avantages, certain pour la banque :

- D'abord, c'est une opération de crédit qui est protégée par les dispositions du doit bancaire ;

- La banque a la possibilité, sous certaines réserves de négocier le papier escompté à la


banque d'Algérie si elle a des besoins de trésorerie

« L'entreprise et le financement bancaire » p.240-241

- uniquement des effets pour les périodes inférieures à 90 jours sont réescomptables.

- Les inconvénients de l'escompte commercial :

Lorsque le banquier accorde l'escompte, il consent un crédit à son client, alors, il ne sera payé
qu'a l'échéance de l'effet et par une terse personne, il doit par conséquent, s'assurer de la
qualité de son client (le crédit) et celle de celui qui doit payer (le cédé).

c)-1-l'affacturage :

« L'affacturage (plus communément appelé factoring) est une technique par laquelle
l'exportateur cède ses créances commerciales à un affactureur (appelé également factor) qui se
charge d'en opérer le recouvrement et qui en garantit la bonne fin, même en cas de défaillance
momentanée ou permanente du débiteur.

La société d'affacturage peut accorder à l'entreprise un crédit dont le plafond évolue


parallèlement au montant des factures en cours, par exemple sous la forme d'un crédit de
caisse. Le plus souvent, le crédit représente 80 % des factures remises. Le solde de 20 % est
remis lorsque le restant des factures est encaissé. »

Services offerts :

La société d'affacturage apporte un service financier complet comprenant :

· la gestion administrative de la facturation cédée : gestion des comptes clients


(surveillance des encaissements) ;

· la couverture du risque d'impayé : si le débiteur s'avère être insolvable, la société


d'affacturage paiera à l'exportateur le montant de la facture en prélevant sur ses fonds propres.
Elle ne peut cependant pas assurer une couverture illimitée. C'est pourquoi après une étude de
solvabilité, elle fixera pour chaque débiteur une limite couverte.

Et, si l'entreprise le souhaite :

· le financement des créances : le factoring peut accorder à l'entreprise le financement total


ou partiel des créances, selon les besoins de trésorerie de l'entreprise. Il est généralement
accordé sous forme d'un crédit de caisse. La limite supérieure de ce crédit évolue en fonction
du montant des factures en cours. Il peut atteindre jusqu'à 85 % des factures remises. Le solde
est payé lorsque les factures sont encaissées ;

· la couverture du risque de change : les sociétés d'affacturage offrent la possibilité


d'obtenir des avances dans la devise des factures.

4 Source (dossier TD 3eme économie international) 2016/2017.

Si la plupart des sociétés faisant appel à l'affacturage sont intéressées par l'ensemble des
services offerts, d'autres par contre choisissent de garder l'une ou l'autre de ces fonctions à
leur propre compte.

-Ses avantages :

Gestion administrative, comptable et juridique (en cas d'impayé) simplifiée. Certaines société
d'affacturage vont jusqu'à offrir un accès direct à leur ordinateur pour consulter le solde d'un
débiteur, vérifier instantanément le paiement d'une facture, reconstituer un historique de
paiement, ...

· Gestion de la trésorerie plus efficace car meilleur suivi de la gestion des créances.

· Evaluation des risques encourus réalisé par la société d'affacturage : il y a donc une
diminution des demandes de renseignements commerciaux par l'entreprise sur ses clients.

· Outil de financement pouvant payer de manière anticipative jusqu'à 85 % du montant des


factures.

· Elimination du risque de non payement par une couverture à 100 % du montant de la facture
(sauf en cas de litige commercial entre vendeur et acheteur).

· Possibilité de bénéficier d'avances en devises, couvrant le risque de change.

· Suppression de l'obligation d'exiger un crédit documentaire irrévocable ou une remise


documentaire, souvent difficile à demander d'un point de vue commercial (traduit un manque
de confiance de la part de l'exportateur)

-Ses inconvénients :

· Coût relativement élevé (quoiqu'il soit important de le relativiser - voir à ce propos le coût
de l'affacturage).

· Obligation de présenter toutes les créances dans le secteur géographique ou économique


choisi (même principe qu'en assurance-crédit).

· Limité le plus souvent à des factures à courte échéance avec principalement des débiteurs
établis dans les pays occidentaux.

· Dépersonnalisation de la relation avec le client : les dossiers des clients de l'entreprise


répondant aux critères du portefeuille de créances repris par la société d'affacturage sont
traités de la même manière et peuvent vous empêcher de personnaliser vos relations avec vos
clients.

· Gestion du recouvrement des créances ou des retards de paiement parfois plus brutale que
celle que l'exportateur appliquerait en interne, ce qui peut porter à conséquences sur les
bonnes relations commerciales entre l'exportateur et ses clients.

d)- les crédits sur marchandises :

Le banquier accorde des avances sous forme de fonds sur marchandises lui appartenant. Cela
peut se faire soit au moyen d'une avance sur marchandise, soit par escompte de warrants.

d)-1 Avance sur marchandises :

L'avance sur marchandises consiste à financer un stock et à appréhender, en contrepartie de ce


financement, des marchandises qui sont remises en gage au créancier.

L'avance sur marchandises fait l'objet d'une « dépossession du gage » et de la remise de celui-
ci soit directement entre les mains d'un tiers détenteur, par exemple un transitaire, qui assure
la conservation du gage pendant la durée de l'opération et s'engage par lettre, vis-à-vis du
créancier, à ne pas se dessaisir de ce gage sans les instructions formelles de celle-ci.

d)-2 Escompte de warrant :

« Le warrant est un effet de commerce revêtu de la signature d'une personne qui dépose, en
garantie de sa signature et dans des magasins généraux, des marchandises dont elle n'a pas
l'utilisation immédiate »

d)-2-1- Les magasins généraux :

Les magasins généraux, tiers détenteurs des marchandises, délivrant, en représentation de ces
stocks, un récépissé énonçant les noms, profession, domicile du déposant ainsi que la
désignation de la marchandise déposée, et un « bulletin de gagé », appelé warrant ou sont
portés le montant de la créance garantie (en capital et intérêts), la date de l'échéance, le nom et
domicile du créancier. Où se remet à ce créancier un document appelé « récépissé-warrant »
qui comporte deux parties :

- « le récépissé » qui constate, au profit du porteur ; le droit de propriété sur ces


marchandises ;
- « le warrant » qui constate, au profit du porteur ; leur mise en gage, le warrant est un mayen
de financement alors que le récépissé est un titre de propriété.

d)-2-2-L'escompte de warrant :

5 « L'entreprise et le financement bancaire » p.137

Lorsqu'une entreprise a déposé des marchandises dans un magasin général, elle peut obtenir
de son banquier une avance garantie par les marchandises déposées.

Pour obtenir cette avance, l'entreprise endossera le warrant seule (warrant détaché) à l'ordre de
sa banque, en s'engageant à rembourser la somme prêté à l'échéance porté sur le warrant.

Si le crédit n'est pas remboursé à l'échéance, la banque pourra vendre les marchandises et se
retourner contre non client et les éventuels signataires (avalistes et endosseurs) par le surplus,
si le produit de vente ne suffit pas à rembourser la somme prêtée.

Si le bénéficiaire de crédit veut vendre sa marchandise avant l'échéance du warrant, il y a


deux solutions principales :

- Rembourser la banque pour libérer la marchandise ;

- Vendre la marchandise moins chère, à charge pour l'acheteur de régler la banque pour le
montant du crédit accordé.

e)- L'avance sur factures :

« Dans le cas de contrats de travaux, de fourniture ou de prestation de services non


nantissable, la banque peut de façon exceptionnelle, accorder des avantages sur factures
(ASF). Ces derniers doivent impérativement être revêtus de l'engagement du débiteur de virer
irrévocablement les sommes dues au compte du client ouvert auprès de la banque. Le montant
du crédit doit être limité à 50% minimum de celui des factures »

L'avance sur facture est destinée à mobiliser le poste client des entreprises qui travaillent avec
des administrations.
Dans la pratique, ces organismes, qui ne sont pas réputés commerçants, payent leurs achats
par des virements ordonnés sur leurs comptes au trésor, ce règlement est certain, mais en
pratique, le principe de sa réalisation est long.

Afin de permettre la mobilisation du poste client, même en l'absence d'effets de commerces


les banques utilisent la procédure dite « l'avance sur factures ».

Pour s'assurer du caractère certain de la créance, on demandé au client de fournir pour chaque
avance le bon de commande, le bon de livraison et la facture qui est indispensable.

La simple domiciliation de la facture s'avère insuffisante. Par conséquent, le banquier exige


que les factures présentées indiquent que :

- La marchandise est livrée ou la prestation est fournie ;

- L'administration débitrice s'engage à régler le montant de la facture aux guichets de la


banque concernée.

L'engagement de cette dernière doit être fermé et irrévocable et doit figurer sur la facture
comme suite :

Exemple :

« Le paiement de la présente facture s'effectuera de manière irrévocable par virement au


compte n°.... ouvert au nom de l'entreprise.... Auprès de la banque... ».

Cachet et signature de l'acheteur.

Dans l'avance sur facture, le compte du client est crédité par le débit d'un compte spécial «
avance garantie ». Le compte de l'avance ne dépasse pas en générale les 50% du montant de la
facture, a la réception du virement venant en réglant de la facture.

f)- L'avance sur titre :

« Ces avances sont garanties par des titres de négociation faciles, notamment les bons de
caisse, l'existence de nantissement atténue le risque de la banque qui peut à suite d'une
procédure facile, faire réaliser à son profit les titres nantis et assurer ainsi le remboursement
de son crédit.
Précisons que seuls les bons de caisse souscrits dans le réseau BDL peuvent être pris en
nantissement. Les avances sur titres doivent être limitées à 80% maximum du montant des
créances en garantie »

L'avance sur titre est un crédit accordé à un client contre remise de valeurs mobilières en
garantie. Actuellement, les avances sur titres qui existent en pratique sont les avances sur bons
de caisse et sur compte dépôt à terme (Dinars et devises).

Cependant, le banquier doit assurer de l'authenticité du bon, en pratique, la quasi-totalité des


avances sur titres accordées sont garanties par des bons de caisse souscrits dans la même
agence qui accorde ce crédit.

Le dossier à fournir pour obtenir ce genre d'avance n'est composé que d'une demande
manuscrite et pièces justificatives de la situation fiscale et parafiscale du client. L'agence
accorde des avances sans aucune étude. Elle ne fait qu'établir une fiche des synthèses qui
résument les caractéristiques de la relation. Fascicule crédit BDL 1999

2-2- Les crédits indirects (engagements par signatures) :

Un crédit par signature se définit comme un engagement donné par la banque sous forme
d'une acceptation, d'un aval, d'une caution ou d'un crédit documentaire ; de payer pour compte
d'un débiteur si celui-ci s'avérerait défaillant.

Le but recherché par le client en sollicitant la signature de la banque peut être : - De différer le
paiement exigible immédiatement ;

- D'éviter un versement d'espèces à titre de cautionnement.

- D'accélérer une rentrée de fonds.

a)- L'acceptation :

L'acceptation bancaire consiste en l'engagement d'une banque à payer un effet de commerce à


échéance. Cet engagement est matérialisé par la mention « bon pour acceptation » précédé par
la signature du banquier.
« La banque accepte, tout simplement, à titre de débiteur principal, une lettre de change. Elle
perçoit pour ce faire une commission, variable avec le crédit accordé et le risque, et compte
sur la provision que lui fournira le terrier pour payer à l'échéance. Ici encore, elle n'engage
donc que sa signature. Et c'est bien un crédit puisque le tireur pourra très facilement
escompter une traite acceptée par une banque »

Dans ce type de crédits, le banquier devient le principal obligé vis-à-vis des tiers, elle est
accordée par le banquier à son client dans les deux cas suivants :

- Dans le cadre du commerce extérieur ou le banquier substitue sa signature à celle de son


client (importateur), s'engageant ainsi à payer le fournisseur à échéance ;

- Dans le cas ou le banquier ne peut escompter une traite présentée par son client à ses
guichets, ceci peut être due à un gène de trésorerie. « Droit bancaire » édition DALLOZ .P
563

b)- L'aval :

Au sens de l'article 409 du code de commerce Algérien, l'aval est un engagement fourni par
un tiers qui se porte garant de payer tout ou une partie du montant d'une créance,
généralement un effet de commerce. L'aval peut être donné sur le titre ou sur un acte séparé.

L'avaliseur est tenu de la même manière que celui dont il s'est porté garant (débiteur
principal), le banquier (avaliste) doit apprécier le demandeur d'aval non seulement à travers sa
santé financière, mais aussi à travers les effets déjà avalisés (existence d'incidents de
paiement).

L'engagement de la banque est exprimé d'elle pour :

« Bon pour aval de la signature de (Client) du (Montant en chiffres et en lettres) à échéance


(Date) » Signature et cachet de l'avaliste

c)- Les cautions :

Avant de détailler ce titre, il convient de distinguer la caution du cautionnement.

-La caution :
C'est la personne qui s'engage envers un créancier à payer la dette du débiteur principal,
même à l'issu du dernier ou contre son gré.

-Le cautionnement :

C'est le contrat unilatéral, par lequel la caution garantit l'exécution d'une obligation, en
s'engageant envers les créanciers à satisfaire cette obligation, si le débiteur principal ne la
satisfait pas lui-même.

« En se portant caution, c'est-à-dire en prêtant leur signature, les banques font crédit à leurs
clients. En effet, tout engagement de caution contient en puissance un engagement de
découvert dans la mesure ou, appelées à payer à la place de leurs clients défaillants, elles
peuvent rencontrer des difficultés à se faire rembourser. Il leur faut donc faire preuve de
vigilance dans l'octroi des lignes de cautions, inscrites hors bilan, qui constituent un important
volume de risque, de l'ordre de moitié, voir plus, de l'encours des crédits à court terme chez
certaines banque » « La banque et l'entreprise ». P.397.

Il existe plusieurs types de cautions bancaires qu'on peut classer selon leur destination. On
distingue :

- Les cautions qui permettent au client de différer le paiement ;

- Les cautions qui leur évitent certains décaissements ;

- Les cautions pour accélérer des rentrées de fonds

c)-1 Les cautions différant les paiements :

Appelées communément cautions fiscales et douanières, elles permettent aux bénéficiaires de


disposer d'un délai supplémentaire pour le règlement de la TVA ou des droits de douanes.

c)-2 Caution douanière :

Les droits de douanes sur les marchandises sont payées généralement en 15 à 30 jours à
compter du moment ou elles débarquent dans le pays de l'importateur.

Par conséquent, des problèmes de trésorerie peuvent naitre, la banque peut intervenir pour
résoudre ce problème momentané, elle peut délivrer à la demande de client, une caution qui
permettra de décaler le paiement des droits de douanes de quatre (04) mois. Cette dernière
portera l'appellation « Obligation cautionnée ».

c)-3 Caution fiscale :

Les entreprises facturent la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour le compte de l'Etat. Cette
TVA doit être réservée au comptant ou plus tard le 20 du mois suivant, diminuée de celle qui
a été déjà payée selon l'équation suivante.

TVA payée par l'entreprise à l'Etat = TVA collectée par l'entreprise sur ses ventes - TVA
payée par l'entreprise sur ses achats

L'administration fiscale peut autoriser les entreprises qui ont fait la demande à payer la TVA
par obligation cautionnée à 4 mois.

c)-4 Cautions pour imposition constatée :

Lorsqu'un client conteste une imposition, la redevance peut-être suspendue en attendant le


règlement du litige. Mais le délai est accordé à une condition qu'une caution bancaire soit
fournie.

c)- 5 La soumission du crédit à l'enlèvement :

L'Etat permet à l'importateur le retrait de ses marchandises avant la détermination, par


l'administration des douanes, des droits dus.

L'administration des douanes accorde à l'importateur un crédit d'enlèvement, dans le cadre


d'une autorisation globale appelée « soumission de crédit » à l'enlèvement. Ce crédit lui
permet de prendre possession de la marchandise importée sans paiement immédiat des droits.

L'importateur s'engage, auprès de l'opération des douanes, à payer, dans les 15 jours qui
suivent l'enlèvement de la marchandise importée sous paiement immédiat des droits.

La soumission de crédit à l'enlèvement, valable une année, doit être cautionnée par la banque.
Son plafond est fixé par l'administration des douanes.

c)-6 La caution pour entreprise fictif :


Une entreprise peut également obtenir le différé de paiement des droits relatifs à des
marchandises entreposées dans sans local ou celui d'un tiers jusqu'à leur vente. Cet entrepôt
est fictif.

L'administration des douanes ne peut donner suite à une telle demande que sur présentation
d'une caution bancaire appelée caution pour entrepôt fictif.

c)-7 Les cautions évitant les décaissements :

Ce type de crédits sont délivrés à remplacer des nantissements d'espèces et de garantir la


bonne fin d'une opération.

c)-8 a caution pour admission temporaire :

Les marchandises importées en vue d'une réexportation, n'ont pas été acquittées des droits de
douanes dans la mesure où elles seront effectivement réexportées.

A cet effet, l'administration des douanes exige qu'il soit délivrée une caution afin de garantir
les droits éventuels qu'il y'aurait à payer si l'exportation prévue n'est pas réalisée
conformément aux engagements pris.

c)-9 Cautions d'adjudication ou de soumission :

Elle se substitue à l'obligation de bloquer une somme garantissant que le soumissionnaire a


bien l'intention d'exécuter le marché. Elle est souvent nécessaire pour obtenir le marché. Elle
est souvent nécessaire pour obtenir le marché et éviter un dépôt. Elle représente en général un
pourcentage du montant du marché et l'engagement de la banque est limité à ce pourcentage.

c)-10 Caution de bonne exécution : La caution de bonne exécution (ou de bonne fin)
garantit à l'administration s'une entreprise a les moyens techniques et financiers de mener à
bien le marché pour lequel elle a été déclassée adjudicataire.

c)-11 Caution de retenue de garantie :


Afin de se prémunir contre la marchandise exécution des travaux et en cas de malfaçons
d'exiger les réparations nécessaires, l'administration procède à une retenue sur chaque
situation payée. Cette retenue peut atteindre 5 % du montant du contrat.

Pour ne pas graver sa trésorerie, l'adjudicataire demande à sa banque de se porter caution à


hauteur de cette retenue de garantie en délivrant cette caution, la banque se trouve engagée à
rembourser sur le montant de cette retenue en cas de malfaçons constatées avant la réception.

2-3 Les crédits documentaires :

Le crédit documentaire est un engagement par signature conditionnel. Il constitue à la fois un


moyen de paiement garanti et un instrument de crédit il offre au 2 partenaire d'une transaction
un haut degré de sécurité.

D'une part, il garantie à l'exportateur le paiement des marchandises une fois livrées, d'autre
part, il permet à l'importateur d'être sur de recevoir ces marchandises. Bien que le crédit
documentaire profite essentiellement à l'exportateur qui peut accéder à l'escompte auprès de
sa banque, c'est l'importateur qui en demande l'ouverture à son banquier.

-les avantages des crédits par signature :

Le crédit par signature présente pour l'entreprise comme pour la banque un certain nombre
d'avantages.

1- Pour l'entreprise :

Un coût moins élevé plus grande et une souplesse que le crédit bancaire directe qui aurait été
nécessaire pour atténuer un déficit de trésorerie.

Effectivement, le coût du crédit par signature est beaucoup moins onéreux que le crédit direct.
Cependant, la provision de certaines cautions à un objectif financier (différé le payement ou
éviter le décaissement)

2- Pour la banque :

C'est un crédit qui n'implique de sa part aucune création monétaire et non soumise à ce titre
aux dispositions restrictives de l'encadrement du crédit.
La banque se trouve subrogé de pleins droits dans le privilège de créancier initial
(généralement le trésor) en cas de décaissement. Cette subrogation réduit évidemment le
risque de non remboursement.
SECTION 3 : Les crédits d'investissement :

Introduction :

Les crédits d'investissement sont destinés à financer la partie haute du bilan, les
immobilisations, l'outil de travail de l'entreprise, et le remboursement de ces crédits ne peut
être assuré que par le jeu des bénéfices.

Les crédits d'investissement se substituent en crédit à moyen terme et en crédit à log terme. Il
existe une autre forme de crédit permettant à l'entreprise d'acquérir des investissements, c'est
le « crédit-bail » ou « leasing ».

1- Le crédit à moyen terme (CM T) :

« Le crédit à moyen terme d'investissement s'inscrit dans la fourchette 2 ans à 7 ans. Il est
essentiellement accordé pour l'acquisition de biens d'équipement amortissable entre 8 ans et
10 ans... ».

L'octroi d'un crédit à moyen terme fait, de la part du banquier, l'objet d'une étude poussée, car
le risque provient de la durée et de l'importance du prêt. Il faut étudier les incidents sur le
marché de mise en place de cet équipement et prévoir la situation financière de l'entreprise,
compte tenu de son nouvel outil de production et de ses charges nouvelles.

Ceci nécessite l'élaboration d'un plan provisionnel de financement pluriannuel qui mettra en
parallèle l'ensemble des ressources et emplois de l'emprunteur, afin de dégager les possibilités
futures de l'entreprise à faire face à ses dettes et s'assurer le dénouement normal de l'opération
de crédit.

Les crédits à moyen terme constituent un avantage pour la banque, selon la loi 90-10 relatives
à la monnaie et au crédit, les crédits à moyen terme sont éligibles au refinancement auprès de
la Banque d'Algérie.

2- Les crédits à log terme (CLT) :

Le crédit à long terme s'inscrit dans la fourchette 8 ans à 20 ans. Il finance les immobilisations
lourdes, notamment des constructions.
Les banques accordent peu de ce type de crédits, en raison de son long délai de
remboursement qui nécessite des ressources de durée compatible. Toutefois, les banques font
de la transformation en affectant des ressources à court terme dans des financements long
terme, dans l'espoir qu'il y aurait toujours de nouveaux dépôts même à vue qui viendraient en
substitution à ceux immobilisations dans les crédits à long terme.

Ce genre de crédit est surtout octroyé aux particuliers sous forme de crédits immobiliers, pour
l'acquisition de logement.

3- Le crédit-bail (leasing) :

C'est une technique de crédit d'origine nord-américaine (leasing) apparue en France, au début
des années 1960, et permettant à une entreprise d'acquérir des biens d'équipement à l'issue
d'une période de location dans des conditions variant selon que le bien est mobilier ou
immobiliers.

En Algérie, le crédit-bail est peu utilisé, malgré le fait que la loi 90-10 relatives à la monnaie
et au crédit l'ait autorisé, dans les articles 1 12et 116.

L'opération de crédit-bail constitue un mode de financement pour l'acquisition d'un bien


d'équipement (mobilier), ou bien un bien immobilier. Cette opération nécessite la réunion de 3
éléments essentiels :

· L'achat en vue de location ;

· La location ;

· La faculté pour la location d'acquérir le bien loué.

Un contrat de crédit-bail est établi entre la société de crédit-bail et le crédit preneur


(promoteur) pour garantir au locataire la jouissance du bien pendant un délai fixe et convenu
d'avance. La société de crédit-bail ne peut récupérer le matériel avant la fin du contrat ;
cependant le contrat peut comporter une option d'achat par laquelle le crédit preneur peut
devenir propriétaire.

3-1- Le crédit-bail mobilier :


«Il consiste en une opération de location d'un bien d'équipement, de matériel ou d'outillage,
acheté en vue de cette location, par la société de crédit-bail sollicité. Celle-ci demeure
propriétaire du bien » 10

Au terme d'un contrat, le locataire a la possibilité d'acquérir tout ou une partie du bien loué,
moyennant au prix convenu à l'avance, prix qui tient compte des versements effectués à titre
de loyers.

3-2- Le crédit-bail immobilier :

10 Source (« Le crédit-bail immobilier consiste en une opération de location d'un bien


immobilier à usage professionnel, acheté ou construit par une société de crédit-bail
immobilier, qui en demeure propriétaire ».dossier TD 3eme économie international)
2006/2007

Les principales caractéristiques sont les suivantes :

· La location porte sur des biens immobiliers spécialement achetés par le bailleur ou construits
pour son propre compte en vue de cette location répandant à ses besoins puisqu'elle est
réalisée d'après se propres plans ;

· Le propriétaire a la faculté de devenir propriétaire de tout ou une partie des biens loués à
l'expiration du contrat de bail, selon les modalités et pour un prix prévu au contrat ;

· Le prix de cession est généralement inférieur à la valeur réelle de l'immeuble au moment de


la cession ;

· La durée du bail est en général de 15 ans mais elle peut être supérieure ou inférieure ;

· Le loyer comporte généralement une partie fixe et une partie mobile indexée sur divers
indices (coût de la construction, chiffre d'affaires... etc.).

3-3 Autres formes de crédit-bail :

a- Le lease-back :

« Il permet à l'entreprise de se procurer de nouvelles ressources en désinvestissement tout en


gardant la jouissance du bien immeuble, par le biais d'une location ».
L'industriel vend son bien immeuble à une société de crédit-bail immobilier, mais la
jouissance lui est laissée dans le cadre d'un contrat de crédit-bail. La cession est alors totale.
Exemple de droits de mutation, le rachat en fin d'opération restant soumis au taux réduit.

b- Le leasing adossé :

« C'est l'opération par laquelle un industriel cède le matériel qu'il fabrique à une société de
crédit-bail mobilier. Ce matériel lui est en suite loué dans le cadre d'un contrat de crédit-bail
».

Ce type d'opération porte généralement sur un certain nombre de produits spécifiques, tels que
les ordinateurs. Dans ce cas d'espèce, l'industriel devient locataire des ordinateurs qu'il a lui-
même fabriqué, pour les louer à son tour à des tiers.

3-4- Mécanisme :

La technique du crédit-bail (leasing) met en relation trois intervenants :

11 Source (dossier TD 3eme économie international) 2006/2007

- Le crédit preneur : C'est le locataire qui choisit le bien et négocie les termes du contrat avec
le fournisseur. Il s'adresse ensuite à une banque ou à une société de leasing pour le
financement de l'opération.

- Le fournisseur : C'est le vendeur où le fabriquant du bien.

- Le bailleur de fonds : C'est la banque ou la société de leasing qui signe le contrat de vente
avec le fournisseur, selon le choix du crédit preneur avec qui elle signe un contrat de location
du bien financé. Ce contrat fixe le montant du loyer, la périodicité de son paiement, ainsi
qu'une période dite « irrévocable ». Pendant cette période, aucune des deux parties, en
particulier le locataire, ne pourra dénoncer le contrat. Cette période est en général proche de la
durée d'amortissement fiscal du bien loué.

A la fin de la période de location, le locataire peut :

· Mettre fin au contrat, et la banque récupère le matériel ;

· Acheter le bien à sa valeur résiduelle ;


· Renouveler le contrat avec des redevances plus simples.

3-5- Avantages et inconvénients du crédit-bail :

a- Avantages :

· Possibilité d'avoir un financement à 100% contrairement aux crédits à moyen ou à long


terme et qui ne nécessite aucun apport personnel ;

· Possibilité d'obtenir du matériel même si la société de leasing se préoccupait beaucoup plus


de la possibilité de règlement des redevances ;

· Possibilité de changer le matériel de l'entreprise, lui permettant ainsi de suite l'évolution


technologique (cas du secteur de l'informatique) ;

· Indépendance financière : le crédit-bail ne se traduit par aucune inscription au bilan de


l'entreprise, ni par l'apparition d'une dette au passif, ni par l'entrée d'un bien à l'actif. Cette
neutralité comptable est souvent comme un avantage essentiel, car elle laisse théoriquement
intacte les possibilités et la capacité d'emprunt de l'entreprise.

b- Inconvénients :

Le coût de cette source de financement est élevé car le montant de la location, comprenant, en
plus de l'amortissement du bien loué :

· Les frais généraux de la société locatrice ;

· La rémunération du capital investi ;

· La marge bénéficiaire.

Il fait perdre chaque année à l'entreprise les économies d'impôts liées aux dotations aux
amortissements car le bien pris en crédit-bail n'appartient pas à l'entreprise.

L'industriel vend son bien immeuble à une société de crédit-bail immobilier, mais la
jouissance lui est laissée dans le cadre d'un contrat de crédit-bail. La cession est alors totale.
Exemple de droits de mutation, le rachat en fin d'opération restant soumis au taux réduit.
4-illustrations qui montrent l’évolution du crédit

Voici quelques illustrations graphiques qui démontrent l’évolution du crédit des


différents établissements bancaires et financiers durant la période 2011_2013

*L’évolution du crédit au secteur publique


*L’évolution du crédit au secteur privé

<<statistique
ABEF>>

Conclusion :

Dans ce chapitre nous avons présenté les différentes formes de crédits d'exploitation et
d'investissement .Ces derniers sont destinés au financement des équipements qui génèrent par
leur fonctionnement les fonds nécessaires au remboursement de l'emprunt.

Ainsi, en traitant le crédit d'exploitation notre objectif était de montrer l'importance de la


banque dans le financement des entreprises en matière d'exploitation.

En effet, ces crédits sont destinés à financer des biens et des matériels qui à leur tour vont
générer à l'entreprise des ressources nécessaires à son fonctionnement et son développement.

Avant d'accorder ces crédits le banquier doit examiner minutieusement le bien fondé du
besoin de l'entreprise, afin d'assurer une bonne fin à son engagement dans le projet.
Chapitre 4 : le cas pratique : BNA
Chapitre 4 : le cas pratique :BNA

Introduction :

Lors de notr stage pratique à laBNA de ORAN(agence de Sid El Houari), après la


présentation de la direction de la banque, Le directeur de L’agence Mr G m’a orienté vers un
ancien employé de l'unité(responsable commercial) , qui ne ménagea aucun effort pour me
montrer et m’ imprégner de tout ce qui se fait au sein de cet organisme financier. Entre la
théorie et la réalité du terrain, il y a un grand fossé. Donc, un stage au milieu professionnel est
impératif chose que nous avons eu le privilège de vérifier sur le terrain.

Motre stage a été très bénéfique , du moment ounous avons récolté pas mal de connaissances
pour notre vie professionnelle future, y compris l'étude de dossiers qui se fait par le banquier
pour décider d'accorder ou non un crédit à son client et les garanties prises (par le banquier)
en cas où il donne un avis favorable à son client.

Ainsi, nous allons suivre dans ce chapitre un projet soumis à l'étude d’une demande de crédit,
de puis le dépôt du dossier, jusqu'à l'établissement final de la demande de crédit et la mise en
place de celui- ci. Mais avant de traiter le dossier de crédit, nous présenterons d'abord
l'organisme d'accueil qui est la BNA
SECTION 1 : PRESENTATION DE LA BANQUE NATIONAL D’ALGERIE

Introduction :

Dans ce chapitre, on va présenter l'organisme qui nous a accueillies durant notre stage
pratique a la BNA. De ce fait, on va donner un bref aperçu historique sur la Banque National
D’algérie.Ensuite, on va présenter l'organisation et les missions d'une agence de la BNA.

1) Historique sur la banque national D’Algérie

.. La banque nationale d'Algérie (BNA) a été créée le 13 juin 1966. Aux termes de ses statuts
originels, la banque nationale d'Algérie a la qualité de banque de dépôts. Elle est chargée
d'assurer le service financier des groupements professionnels, des entreprises et exploitation
du secteur socialiste et du secteur public et de participer au contrôle de leur gestion.

La banque nationale d'Algérie exerçait toutes les activités d'une banque de dépôts. En outre,
elle détenait le monopole du financement de l'agriculture, jusqu'à mars 1982 date à laquelle
les pouvoirs publics ont décidé de l'opportunité de mettre en place une institution bancaire
spécialisée, ayant pour vocation principale la prise en charge du financement et de la
promotion du monde rural. Ainsi, a été créée la banque de l'agriculture et développement rural
(BADR) à partir de la restructuration de la BNA. Dans le domaine industriel et commercial, la
banque nationale contribuait au financement d'une bonne partie de ce secteur. Elle accordait
des crédits à court terme aux secteurs étatiques et privés. Elle intervenait également dans le
financement des crédits à moyen terme liés à la réalisation d'investissements planifiés
productifs.

2) L'organisation et les missions d'une agence de la BNA

On essayera d'expliquer l'organisation d'une agence BNA ses missions et ses objectifs
principaux.
2.1) L'organisation d'une agence de la BNA

L'agence entretient des relations fonctionnelles avec l'ensemble des structures de la banque.
Selon les attributions qui lui sont conférées, l'agence est classée en fonction du niveau
d'activité déployée. Elle relève des catégories suivantes :

- Agence principale.

- Agence première catégorie.

- Agence de deuxième catégorie.

- Agence de troisième catégorie.

L'agence principale est celle de première catégorie est dirigée par un directeur et deux
directeurs adjoints selon son importance et le nombre de clientèle géré.

L'agence de deuxième et celle de troisième catégorie sont dirigées par un directeur et un


directeur adjoint. Elles sont respectivement restructurées en cinq et trois services.

L’organigramme de la BNA:
2.2) Les missions d'une agence de la BNA

Comme on l'a déjà cité, la BNA exerce toutes les activités d'une banque de dépôts :, elle traite
toutes les opérations de banque, de change et de crédit dans le cadre de la législation et de la
réglementation des banques et peut notamment :

- Recevoir du public des dépôts de fonds, en compte ou autrement, remboursable à vue, à


terme ou à échéance fixe, émettre des bons et des obligations : emprunts pour les besoins de
son activité.

- Effectuer et recevoir tout paiement en espèce, par chèque, virements, domiciliation, lettre de
crédits et autres activités de banques.

- Consentir sous toute forme de crédits, prêts ou avances avec ou sans garanties.

- Exécuter, en y attachant ou non sa garantie, toute opération de crédit pour le compte d'autres
institutions financières ou pour le compte de l'Etat, répartir toutes les subventions sur fonds
publics et en surveiller l'utilisation.
- Payer en lieu et place du débiteur toutes créances avec subrogation dans les droits et rang du
créancier.

- Financer par tous modes les opérations de commerce extérieur.

- Recevoir en dépôts tous titres et valeurs.

- Recevoir ou effectuer tous paiements et tous recouvrements des lettres de change, billets à
ordre, chèques, warrants, coupons d'intérêts ou de dividendes, titres remboursables ou
amortis, factures et autres documents commerciaux ou financiers.

- Louer tous les coffres et compartiments de coffres.

- Servir d'intermédiaire pour l'achat, la souscription ou la vente de tous effets publics, actions,
obligations, plus généralement, de toutes les valeurs mobilières, ainsi que des métaux
précieux.

- Procéder ou participer à l'émission, à la prise ferme, à la garantie, au placement, ou à la


négociation de toutes valeurs mobilières, soumissionner tout emprunt public ou autres,
acquérir, aliéner ou nantir toutes valeurs mobilières, assurer les services financier de tout titre.

- Traiter toutes les opérations de change, au comptant ou à terme, contracter tous emprunts,
prêts, nantissements, report de devises étrangères. le tous en conformité de la, réglementation
en la matière

Accepter ou conférer toutes hypothèques et toutes autres sûretés, souscrire tous les
engagements de garantie par acceptations, endossements, avals, cautions, crédits
documentaires irrévocables, confirmation de crédits documentaires, garanties de
bonne exécution, de bonne fin ou de remboursement ou renonciation à des recours
légaux, constituer toutes cautions réelles ;
• Remplir le rôle de correspondants d’autres banques ;
• Assurer le service d’agence des autres institutions officielles de crédits ;

• Etablir ou gérer des magasins généraux

• Effectuer toutes acquisitions, ventes, locations ou autres opérations mobilières ou


immobilières nécessitées par l’activité de la banque ou les mesures sociales en faveur
de son personnel.

2.3) Les objectifs de la BNA

La réaction des fonctions bancaires ainsi que le mode de fonctionnement des entreprises
jouent un très grand rôle dans l'évolution de l'économie du pays.

En relation avec cette évolution, la banque nationale d'Algérie a pour objectifs de :

- s'adapter aux règles de la commercialité dans ses rapports avec sa clientèle commerciale qui
connaît déjà de profonds changements dans ses structures et son organisation.

- Améliorer sa rentabilité via un accroissement des ressources, contrepartie des crédits et par
la promotion des services qui directement ou indirectement peuvent encore augmenter
d'avantage cette rentabilité.

- La préservation de ses propres équilibres.

- Respecter les règles de gestion prudentielle afin de créer de la monnaie, du crédit, des
changes et les conditions les plus favorables à un développement ordonné de l'économie
nationale.
Section 2 : les différents types de crédit et servies octroyés par la banque BNA :

Introduction :

la Banque Nationale d’Algérie accompagne ses clients dans leur vie professionnelle et
sociale en leurs offrantdifférents services et produist pour répondre aleurs besoins.

1-Les services et produit offerts :

-Compte chèques dinars

-Compte devises

-Compte livret épargne (LEB)

-Compte livret épargne junior (LEJ)

-Dépôt à terme (DAT) :

C'est un compte de dépôt non matérialisé par des titres bancaires, destiné aux personnes
physiques ou morales. II est ouvert exclusivement sous la forme nominative. Formes de
placements à taux variable: -Montant minimum 10.000 DA. -Durée minimale 3 mois. -Les
intérêts sont payables à terme, soit en espèces, soit par crédit du compte.

-Bons de caisse (BDC) :

C'est un dépôt à terme matérialisé par un titre par lequel le client sollicite la banque pour
souscrire une somme déterminée à une durée de son choix. A l'échéance, la banque verse une
majoration du capital. Le bon de caisse est destiné aux personnes physiques et morales. Il peut
être nominatif, au porteur ou anonyme, et les intérêts sont discomptés au taux de référence de
la période, conformément aux conditions générales de la banque.le minimum de placement est
d'une durée allant de 3 mois à 5 ans.

-Location coffre-fort :
Service offert par la BNA à ses clients afin qu’ils puissent préserver leurs objets de valeur
(bijoux, documents importants.)

-La carte interbancaire CIB Classique :

La carte C.I.B est une carte nationale de retrait valable uniquement en ALGERIE sur le
réseau interbancaire et de paiement auprès des commerçants accepteurs.

-La carte CBR :

La carte C.B.R est une carte nationale privative de retrait valable uniquement en ALGERIE
sur le réseau interbancaire. Elle permet à son titulaire (Porteur) d'effectuer des retraits
d'espèces auprès des Guichets Automatiques de Banques G.A.B.

-BNA net e-Banking :

Le portail e-Banking permet de bénéficier des prestations bancaires à domicile, via Internet,
entre autres :

La consultation de soldes et de mouvements des comptes. Le téléchargement des relevés de


comptes.

-Assurance personnes :

Les produits d'assurance sont :

-Assurance risques habitation

Virements internationaux :

2- Les crédits octroyés par la banque BNA :

a)-Particuliers :

a)-1-Le crédit immobilier :


Le crédit hypothécaire à Habitat en milieu rural aux particuliers est destiné :
à’unereconstruction. A L’extension de l’habitation existante. A L’aménagement ou la
rénovation de l’habitation existante,la BNA propose 11 formules pour les projet immobiliers.

a)-2 le crédit a la consommation :

la BNA offre des solutionspersonnalisées et adaptees aux différents besoins de sa clientèle

crédit confort :

pour ceux qui veulent meubler leur maison ou acquérir de l’électroménager

crédit auto :

pour ceux qui veulent acquérir un nouveaux véhicule

--Dispositif aidé Ansej :

.le dispositif Ansej s’adresse aux jeunes chômeurs situes dans la tranche d’âge entre (18 et 35)
jouissant d’une qualification professionnelle en relation avec l’activité projetée.

-Dispositif ANGEM:

le dispositif ANGEM accorde des credits a des catégories de citoyens sans revenu et ou
disposent d’un petit revenu instable et irrégulier.

b)-crédit destiné aux entreprises:.

Entreprises :

Toujours à l'écoute de sa clientèle, la BNA met à leur dispositionplus de 1000 chargés


d'études au niveau de son réseau afin de les orienter et les soutenir efficacement dans leurs
démarches et répondre aux attentes de leurs entreprises.

Crédits d’exploitation

c)- Le Crédit d’investissement :


Le crédit d’investissement est un crédit à moyen ou à long terme. il est partiellement bonifié
par l’état et accordé aux entreprises de production de biens ou de services dans le cadre de la
création ou de l’extension de leurs activités.

le crédit CNAC :

c’est un crédit d’investissement supérieure ou égala huit ans , permettant le financement de la


création de petite et moyenne entreprises présenté par des chômeurs

ils et destiné principalement a :

l’acquisitions des équipements neufs ou rénovés

l’achat de matierspremieres et d’autre inputs

le crédit a long terme :

Pour les projets d’investissements la BNA accompagne ses clients par la formule crédita long
terme

C’et un créditdunedurée de plus de sept ans destiné au financement des investissement lourds
tels que la construction des infrastructures et l’acquisition des équipements , avec une période
de différéadapté à leur activité pouvant attendre 5 ans.

Une étudepréalable est réalisee par les chargésd’étude de la banque qui traite la faisabilité , la
fiabilité ainsi que la rentabilité du projet

Un financement jusqu’a 80 % du montant du projet est accordé.

La BNA accorde une période de différéjusqu’a la montée en cadence de l’activité ainsi


qu’une

bonification pour les projetséligibles dans le cadre des dispositifs du pouvoir publique.

Crédita moyen terme :


Pour réaliser une modernisation ou une extensiondune entreprise ou un cabinet la BNA
propose àces client le crédit a moyen termes pour une période allant de 2 à 7 ans avec une
période de différé adapté à l’activité allant de 1 ans a 3 ans

Crédit- Bail :

C’est un moyen de financement des investissement des biens d’équipent et de matériels sans
affecter la capacité d’emprunt , il permet d’économiser davantage sur les impôts à payer.

La BNA loue le bien pour une duree qui correspond en générale à la duré d’ amortissement ,
avec une option d’achat à la fin de la durée du contrat.

Crédit par signature :

Le crédit par signature est un engagement donné par une banque pour le compte de son client
auprès d'un ou de plusieurs tiers. La banque s'engage à satisfaire, moyennant commissions,
aux obligations contractées par son client si celui-ci n'y satisfait pas. Le crédit par signature
est sans décaissement immédiat pour la banque qui prend néanmoins le risque de se faire
actionner par un tiers en cas de défaillance de son client

Crédit par caisse :

Les ligne de crédit par caisse a court terme se présente sous les formes suivantes

Facilité de caisse

*C’est un crédit donnez pour

*Gere et combler le décalage de trésorerie de courte duré

*Faire face au fin de mois difficiles

*Les intérêts son calculer sur base des fonds réellement utiliser

L’escompte du papier commercial


La BNA peut transformer vos créances matérialiser par des effets de commerce en liquidité
grâce à l’escompte commercial

*c’est un crédit qui vos permet de mobiliser vous créances commercial en liquidité grâce à
l’escompte

Le découvert :

Il est matérialiser par le débit autoriser du compte , souple et rapide , le découvert permet de

*faire face aux dépannes immédiates et imprévus mais qui rentre dans le cycle d’exploitation

*les intérêts sont calculer sur la base des montants réellement mobilisés .

Avance sur marché :

C’est un crédit qui permet aux entreprises adjudicataires des marche publique de faire face
aux décalages de trésorerie engendre par importancea la fois des dépannes qui il effectue
( travaux fourniture…) et des délais de règlement

Une gamme diversifier et enrichie de nos financement à court termes est a la disposition d la
clientèles

*avance sur facture/sur situation

*avance sur titre

*crédit de compagne

Med solution :

le crédit Med solutions destiné aux financement de installation d’un nouveaux cabinet
médicale ( création nouvel et ou de l’extensiond’un cabinet excitant , c’est un crédit
d’investissement a moyen terme ou long terme.il est accordé àtouet personnephysique ou
morale ( cabinet de groupe ) ayant la qualité et le statut de

*médecin généraliste

*médecin spécialiste ( tout spécialités)

*chirurgien dentiste
*pharmacien

*psychiatre

*vétérinaire

*psychologue clinicien

Section 3 : LES ETAPES D’ETUDE D’UN DOSSIER DE CREDIT IMMOBILIER

INTRODUCTION :

Les crédits immobiliers sont des crédits à hauts risques car, ils mobilisent d’importantes
sommes à long terme. De se fait, toute demande du prêt doit être étudiée, à travers, les étapes
suivantes :

3). Dispositions générales , conditions d’éligibilités et documents a fournir :


(Voir annexes)
2.4. Modalités et condition d’octroi du crédit
Le montant du crédit est déterminé en fonction de la capacité de remboursement du
bénéficiaire (Revenu /Age). Il est limité à 90% du prix du logement à financer ou du devis,
sans
toutefois dépasser 90% de la valeur de l’hypothèque.
Dans le cas ou le prix d’acquisition du logement vendu sur plans est révisable (mention
indiquée au titre « prix de vente et modalités de sa révision » du contrat de vente sur plans), le
prix du logement est majoré de 20% pour déterminer le montant du crédit.
Lorsqu’il s’agit, d’un crédit pour l’aménagement d’un logement, la valeur de l’hypothèque
doit représenter 200% du montant du prête, soit un ratio (Prêt/Valeur) inférieur ou égal à 50%.
La

capacité de remboursement est déterminée en fonction du Revenu Mensuel Net de


l’emprunteur(R.M.N).
Tableau n° 01: La capacité de remboursement de l’emprunteur.

Capacité de
Remboursement :
Niveau du revenu
% du R.M.N.
30 R.M.N. supérieur à 1 fois le SNMG et inférieur
ou égal à 2,5 fois le SNMG

40 R.N.M. supérieur à 2,5 fois le SNMG et


inférieur ou égal à 4 fois leSNMG.
50 R.M.N. supérieur à 4 fois le SNMG.

Source : réalisé par nos soins à partir des données recueillies auprès de la BNA.
R.M.N : Revenu Mensuel Net.

SNMG : Salaire Minimum National Garanti.

Tableau n° 02 : Le taux d’intérêt

Catégories Taux (%) Types de taux


Crédit immobilier aux
particuliers
5,75 Variable
• Les épargnants à la BNA
(3 mois minimum).
6,25 Variable

• Non épargnants.
Les salariés des entreprises
publiques économiques
4,45 Variable
(EPE)

domiciliées à la banque.
La construction rurale. 1 R.M.N ≥ 1 fois SNMG ≤ 6
Achat d’un logement fois SNMG
3
promotionnel R.M.N > 6 fois SNMG < 12
fois
fini ou en vente sur plan
bonifie. SNMG

Source : réalisé par nos soins à partir des données recueillies auprès de la BNA.

Tableau N° 03 : La durée du remboursement

Catégories Durée Limite Différé Pourcentage Bas


Maximale d’âges % de calcul
Du crédit
Auto 40 ANS 75 ANS 24 MOIS 90 Devis
construction Estimatif
Extension 30 ANS 75 ANS 24 MOIS 90 Devis
estimatif
Aménagement 30 ANS 75 ANS 6 MOIS 90 Devis
estimatif
Achat d’un 40 ANS 75 ANS 6 MOIS 90 Cout
logt auprès d’acquisition
d’un
particulier
Achat d’un 40 ANS 75 ANS 6 MOIS 90 Cout
logement d’acquisition
promotionnel
fini
Achat d’un 40 ANS 75 ANS 24 MOIS 90 Cout
logement d’acquisition
vente sur plan
Source : réalisé parnos soins à partir des données recueillies auprès de la BNA.
L’emprunteur peut avoir recours à un co-emprunteur ou à une caution. Le co-emprunteur
ou la caution peut être le conjoint ou toute autre personne. Dans le cas où l’emprunteur à
recours
à un co-emprunteur ou une caution, la capacité de remboursement est obtenue en tenant
compte,
outre le revenu de l’emprunteur, de l’intégralité de revenu mensuel net du co-emprunteur ou
de
50% de celui de la caution selon le cas. Lorsque le co-emprunteur ou la caution est une autre
personne que le conjoint, la capacité de remboursement est limitée à 60 % du revenu mensuel
net
de l’emprunteur. La capacité de remboursement des non-résidents est déterminée sur la base
du
revenu net mensuel perçu déduction faite du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti
(SMIG)
du pays de résidence.
2.5. Modalités de traitement des dossiers
A la réception de la demande de crédit, accompagnée de toutes les piecesconstitutives du
dossier, lechargé d’études procède à son enregistrement sur un registre, paraphé, ouvert à cet
effet, vérifie les documents remis par l’emprunteur et lui délivre un récépissé de dépôt
provisoire (Cf. annexen°05), si le dossier incomplet ou un récépissé définitif, si le dossier
présenté est complet. En casde doute sur l’authenticité des justificatifs de revenus et /ou de
l’acte de propriété, l’agenceprocède comme suit :
• L’authentification de l’acte de propriété est faite par les services de la conservation
foncière ou il est enregistré ;
• L’authentification de salaire déclaré est faite par les services de la Caisse Nationale
des Assurances Sociales (CNAS) correspondants. A défaut, l’emprunteur fournit un
relevé de compte bancaire ou postal des six derniers mois précédant la demande de
crédit ;
• L’authentification du revenu déclaré par un non-salarié est faite par les services de
l’organisme ayant délivré le justificatif.
Les dossiers acceptés doivent être traités par les structures habilitées dans un délai
n’excédant pas huit (08) jours, à partir de la date de leur réception. L’accord ou le rejet de
financement doit être notifié à l’emprunteur par l’agence. En cas de rejet, l’agence doit
mentionner le ou les motifs de celui-ci. Le registre tenu pour ce type de crédit est renseigné de
la décision de la banque.

2.6. Conditions de mise en place du crédit


Une fois l’accord bancaire notifié, l’agence invite le bénéficiaire du crédit à accomplir les
formalités suivantes :
• L’ouverture d’un compte de chèque ;
• La signature de la lettre d’acceptation dans le cas où la mensualité dépasse 40% du
revenu mensuel net ;
• La signature avec le co-emprunteur éventuel, de la convention du crédit établie en
quatre exemplaires ventilés comme suit :
- Un exemplaire pour l’agence ;
- Un exemplaire pour la Direction de la Réglementation et des Etudes
(DRE) ;
- Un exemplaire pour l’emprunteur ;
- Un exemplaire pour l’inspection des impôts.
• La signature de l’autorisation de prélèvement sur compte ;
• Le versement d’un montant équivalent à dix-huit (18) fois la prime mensuelle dans
le cas ou l’emprunteur choisit le paiement de cette prime mensuellement.
L’agence doit s’assurer que les conditions de déblocage des fonds sont respectées,
notamment :
• Le provisionnement par le bénéficiaire de son compte de chèques du montant de la
commission de gestion et de la production d’un justificatif de l’apporte personnel
dans le cas l’acquisition de logement ;
• Le recueil de l’hypothèque légal de premier rang dans le cas d’une auto
construction, d’extension et d’aménagement.
• Le recueil de l’acte de caution solidaire de la caution ;
• La souscription de la police d’assurance-crédit auprès de la Société de Garantie du
Crédit Immobilier (SGCI) ;
• La souscription avec délégation au profit de la banque des polices d’assurance
suivantes :
- Police d’assurance décès-IAD (décès-Invalidité Absolue et Définitive) ;

- Police d’assurance CATastrophesNATurelles (CATNAT), lorsqu’il


s’agit du financement d’acquisition d’un logement achevé ou de
financement d’une extension ou d’aménagement d’un logement.
L’assurance décès-IAD est souscrite par l’emprunteur. Dans le cas d’un ménage,
l’emprunteur et le Co-emprunteur ont le choix de souscrire soit :
- Séparément, une police d’assurance décès-IAD (une police d’assurance
par l’emprunteur et une autre pour le co-emprunteur) ;
- Une seule police d’assurance décès-IAD a titre illustratif, un exemple du
calcul du taux d’indemnisation dans le cas de décès de l’emprunteur ou
du co-emprunteur (conjoint), est repris (Cf. annexe n°06) ;
Les taux d’indemnisation ainsi déterminés doivent être clairement mentionnés sur la police
d’assurance décès-IAD. La prime d’assurance décès-IAD est payable, à la demande du client,
soit
flat ou mensuelle. Le paiement des autres frais est supporté par l’emprunteur (prime
d’assurance
SGCI, honoraire du notaire, frais d’expertise et commission de gestion).
Dans le cas auto-construction, l’aménagement et l’extension, les fonds sont débloqués
après signature et enregistrement de la convention du crédit, recueil de l’hypothèque légale de
premier rang, la souscription de l’assurance-crédit insolvable SGCI.
Dans le cas de l’achat d’un logement (neuf ou de particulier à particulier), les fonds sont
débloqués après signature et enregistrement de la convention du crédit, la souscription de
l’assurance insolvabilité SGCI et l’assurance décès-IAD avec subrogation au profit de la
banque.
Sous peine d’annulation, le délai d’utilisation du crédit est de six (06) mois maximum à
compter
de la date de la signature de la convention de crédit. Ce délai peut être prorogé de six (06)
mois.
Le renouvellement du délai d’utilisation du crédit donne lieu à l’actualisation de l’étude du
dossier du crédit.

Tableau n°04 : Modalités de mobilisation d’un crédit immobilier


Catégories Modalités Pourcentage Conditions de mobilisation et
de des tranches justification
Mobilisatio
n
- Achat d’un logement Totalité du montant du prêt Recueil de la garantie
neuf achevé (100%) du prêt en une seule d’hypothèque de 1er
- achat d’un logement tranche. Range.
auprès d’un particulier
Achat d’un logement Le crédit est mobilisé par Attestation d’avancement des
« vente sur plans » tranche selon les modalités de travaux.
paiement indiqué dans le Recueil de la garantie
contrat. d’hypothèque de 1er
Range.
- Auto construction En seule Une seule Attestation d’ouverture de
tranche si le tranche. chantier.
montant Attestation d’ouverture de
prêt ≤ chantier.
2 000 Rapport remis par un bureau
000,00 d’études technique (justifiant
DA l’utilisation effective de la 1ère
En deux 1er tranche tranche).
- Extension tranches si 50%
le 2eme
montant tranche
prêt 50%
>2 000
000,00
DA ≤6 000
000,00 DA
En trois 1er tranche
- Aménagement tranches si 40%
le 2eme
montant tranche
prêt >
6 000 30% Attestation d’ouverture de
000,00 3eme chantier.
DA tranche Rapport remis par un bureau
30% d’études technique (justifiant
l’utilisation effective de la
tranche précédent)

Source : réalisé par moi à partir des données recueillies auprès de la BNA.

2.7. Modalités de remboursement du crédit


Le remboursement du crédit se fait par mensualités constantes composées de principale et
intérêts. Le compte de chèques de l’emprunteur doit être régulièrement alimenté du montant
de
l’échéance (principal et intérêts) et ce, conformément à l’échéancier de remboursement.
• Dans le cas de remboursement intégral du crédit par anticipation, une indemnité de
4%, calculé sur la base du capital restant dû à la date de l’opération, est payée par
l’emprunteur.
• En cas de remboursement partiel, l’emprunteur a le choix entre la réduction du capital
ou déduction de la durée de remboursement. Dans les deux cas, un nouveau tableau
d’amortissement est édité et remise à l’emprunteur.
• En cas de retard dans le remboursement du crédit, une pénalité de 1% est décomptée à
la charge de l’emprunteur. Elle est calculée à partir du premier jour d’exigibilité de
l’échéance jusqu’à son règlement effectif.
• En cas de décès de l’emprunteur ou de conjoint ou du co-emprunteur, attesté au
moyen d’un acte de décès, l’agence doit :
- S’assurer de la validité de l’assurance décès-IAD de l’emprunteur ou de du coemprunteur
;
- Bloquer le compte de l’emprunteur ;
- Déclarer le sinistre à la compagnie d’assurance concernée.
2.8. Le crédit complémentaire
Le crédit complémentaire est destiné, exclusivement, au financement du parachèvement des
travaux de construction, d’extension ou d’aménagement de logement.
2.9. Procédure de recouvrement des créances
A la constatation du sinistre, l’agence engage la procédure précontentieuse de recouvrement
des créances définie dans les instructions en vigueur : relances, mise en demeure et
sommations
de payer. A la fin de chaque mois, l’agence transmet à la SGCI et à la DRE de rattachement
une
situation des impayés.
Les demandes de règlement, à l’amiable, pouvant modifier la nature et le contenu de la
garantie SGCI (consolidation des impayés, rééchelonnement du crédit, etc.) doivent être
soumises
à la SGCI pour approbation, en indiquant la solution proposée par la banque et acceptée par
l’emprunteur. Cette demande est formulée par l’agence ou la DRE, une copie de cette
demande
est adressée à la Direction des Crédits Particuliers et Spécifiques (DCPS) pour information.
Lorsque les mises en demeure et les sommations de payer s’avèrent infructueuses, l’agence
est tenue de lancer les saisies-arrêts sur les comptes bancaires et Comptes Courants Postaux
(CCP) de l’emprunteur (et du co-emprunteur, s’il y a lieu).
Dans le cadre de la mise en jeu de la garantie SGCI, l’agence doit transmettre à la DRE le
dossier de déclaration du sinistre comportant les informations suivantes, dés la sixième
échéance
non payée :
- Le formulaire de la SGCI ;
- La copie de la convention de crédit ;
- Les copies des démarches entreprises par l’agence pour le recouvrement de la
créance (relances, mises en demeure, etc.).
- La copie le l’échéancier de remboursement du crédit ;
- La copie des saisies arrêts pratiquées ;
- La copie du bordereau d’inscription d’hypothèque du bien donné en garantie ;
- La copie du rapport d’expertise du bien immobilier, objet du crédit ;
- La copie de l’attestation de revenu de l’assuré (de l’emprunteur et du coemprunteur).
A la réception de dossier, la DRE vérifie son contenu et sa validité et le transmet à la
DCPS, pour l’envoi à la SGCI en tenant informée la Direction du Suivi des Engagements et
du
Recouvrement des Créances (DSERC) des procédures engagées. Le délai global de la
déclaration
du sinistre ne peut dépasser les trente (30) jours après sa date de survenance.

L’agence ou la DRE doit procéder à la mise en jeu de l’hypothèque dans un délai ne


dépassant pas un (1) mois, à compter de la date de déclaration du sinistre. L’agence ou la
DRE
doit tenir informée la SGCI de l’état d’avancement de la procédure de mise en jeu de
l’hypothèque. Une copie de courrier adressé à la SGCI est transmise à la DCPS pour
information.
La DRE doit veiller à l’application stricte par les agences de la procédure relative au
recouvrement des créances (phase précontentieuse) en relation avec la DSERC et la Direction
des
Etudes Juridiques et du Contentieux (DEJC).
2.10. Dispositions diverses
Les crédits immobiliers octroyés par la banque pour l’acquisition d’un logement
promotionnel collectif et la construction d’un logement rural par les bénéficiaires ainsi que
l’acquisition d’un logement individuel réalisé sous forme groupée dans des zones définies des
wilayas du sud et des hauts plateaux, ouvrent droit à une bonification du taux d’intérêt.
Les critères, conditions et modalités d’octroi des crédits immobiliers bonifiés, les niveaux
de bonification des taux d’intérêts y relatifs ainsi que les modalités et conditions de
récupération
de la bonification auprès du trésor sont définies par texte séparé.
2.11. Dispositions finales
Les DRE et les structures centrales concernées sont chargées de suivre et de contrôler le
strict respect des conditions d’octroi de ce type de crédit.
Pour toute difficulté d’application des dispositions de la présente, il y lieu de se rapprocher
des services de la direction des crédits aux particuliers et spécifique.
03.03. ETUDE D’UN CAS PRATIQUE AU SIEN DE LA BNA

Le cas que nous allons étudier est une demande de financement exprimé par un client, qui a
sollicité a la BNA-Banque, afin de bénéficier d’un crédit bonifié pour l’acquisition d’un
logementneuf achevé auprès d’un promoteur.
3.1. Identification du client
Ces données concernant le client, ont été fournies par ce dernier à la demande du
banquier :

Tableau n° 05: Fiche d’évaluation

Banque BNA
Code d’agence X
Nom et Prénom X
Date de Naissance 09 /06/1960
Sexe masculin
Situation familiale Marié
Profession Ingénieure a sonatrach
Situation du travail Permanent
uRevenu emprunteur 158 930,69 DA
Revenu co-emprunteur
Bénéficiaire épargnant à la BNA Oui
Type de prêt logement neuf achevé auprès d’un promoteur
Wilaya oran
Coût de logement 10 000 000,00DA
Apport personnel 1 000 000,00 DA
Taux d’apport personnel 10%
Prime d’assurance 676 800,00 DA
Commission de gestion (0,50%) 52 650,00 DA
Montant du crédit accordé par la banque 9 000 000,00 DA
Taux d’intérêt 3%
Durée du crédit 13 ANS
Taux appliqué pour le rem. Mensuel 50%
Mensualité 69 742,89 DA
Source : réalisé par nos soins à partir des données recueillies auprès de la BNA.
3.2. Etude d’un dossier de crédit

3.2.1. Calcul de la capacité de remboursement

Taux appliqué pour le remboursement mensuel est de 50%.


Capacité de remboursement = 158 930,69 × 50/100 = 79 465,345 DA.
L’emprunteur a une capacité de remboursement mensuel de 79 465,345 DA.

3.2.2. Calcul de la durée de remboursement

La durée de remboursement = la durée de crédit - différé

La durée de remboursement est de 13 ANS (à la demande de client).

3.2.3. Calcul de la commission de gestion

Commission de gestion = crédit × taux de la commission × TVA

Taux de la commission est de 0,5%.


La TVA est de 17%.
La commission de gestion = (9 000 000,00 × 0.5 / 100) × 1,17 = 52 650,00 DA.
La commission de gestion est de 52 650,00 DA.

3.2.4. Calcul du montant du crédit accordé

Crédit accordé = coût de l’acquisition × le taux de financement

La banque finance à l’emprunteur 90% du coût de logement.


Crédit accordé = 10 000 000,00 x 90% = 9 000 000 ,00 DA.
Le montant de crédit accordé à l’emprunteur est de 9 000 000,00 DA.

3.2.5. Calcul d’apport personnel


L’apport personnel = le coût de logement × le taux d’apport personnel

Taux d’apport personnel est de 10%.


L’apport personnel = 10 000 000,00 × 10/100 = 1 000 000,00 DA.
L’apport personnel de l’emprunteur est de 1 000 000,00 DA.

3.2.6. Calcul de la prime d’assurance

L’assurance = crédit × taux d’assurance

Taux d’assurance appliquée selon le barème est de 7,52%.


L’assurance de décès-IAD = 9 000 000,00 × 7,52/100 = 676 800,00 DA.
La prime d’assurance décès-IAD est de 676 800,00 DA.

3.2.7. Calcul de la mensualité

Mensualité = crédit × (taux/12) / 1 – (1+taux/12)-n

Mensualité = 9 000 000,00 × (0.03/12) / 1 – (1+0.03/12)-156 = 69 742,89 DA.


A la fin de chaque moi l’emprunteur (X) doit payer le montant du crédit par mensualité dont
la
valeur est de 69 742,89 DA.

3.2.8. Phase de recouvrement

Tableau n° 06 : Tableau d’amortissement

Capital début Amortissement Intérêt Mensualité Capital fin de


de période
période
9 000 000,00 47 039,78 29 250,00 76 289,78 8 952 960,22
8 952 960,22 47 907,38 22 382,40 70 289,78 8 905 052,84
8 905 052,84 47 285,06 23 004,72 70 289,78 8 857 767,78
8 857 767,78 48 145,36 22 144,42 70 289,78 8 809 622,42
8 809 622,42 47 513,59 22 758,19 70 289,78 8 762 090,83
8 762 090,83 47 654,38 22 635,40 70 289,78 8 714 436,45
8 714 436,45 48 503,69 21 786,09 70 289,78 8 665 932,76
8 665 932,76 47 902,79 22 386,99 70 289,78 8 618 029,97
8 618 029,97 48 744,71 21 545,07 70 289,78 8 569 285,26
8 569 285,26 48 152,46 22 137,32 70 289,78 8 521 132,80
8 521 132,80 48 276,85 22 012,93 70 289,78 8 472 855,95
Source : réalisé par mois à partir des données recueillies auprès de la BNA.

Conclusion

Les fonctions et les modalités prises par l’agence BNA , permettent une
attribution utile et avantageuse pour l’acquisition d’un logement. Dans notre cas, le client X
est éligible aux critères d’octroi de crédit, de ce fait, nous suggérons un avis favorable pour le
prêt immobilier.
A cet effet, le client s’est présenté à l’agence pour la signature de la convention de crédit
avec le directeur de l’agence et a la fin de chaque mois, l’emprunteur doit rembourser le
montant de crédit par mensualité jusqu’à le paiement intégral de la totalité de la créance.
Enfin, la politique de la banque veut qu’a chaque fois la personne est jeune, et que son revenu
est élevé, les chances d’octroi du crédit sont plus grande, et vis versa.

Conclusion générale :
Pour conclure notre travail en va revenir sure l’importance du système bancaire algérien dans
l’économie et son influence dans le développent du pays

Le système financier algérien, en général, et le système bancaire, en particulier, sont encore


très fragiles, et ce, en dépit des actions menées par la Banque d’Algérie pour améliorer sa
solidité. malgré les réformes engagées, le système bancaire algérien demeure peu développé,
réprimé et constitue un obstacle à la croissance”

l’Algérie ne fait pas exception parmi les pays en développement où le secteur bancaire occupe
une place prépondérante dans le financement de l’économie et constitue la pierre angulaire du
système financier

le système bancaire algérien est caractérisé justement par un monopole sur le financement de
l’économie nationale qui est d’un taux de 99%. Le marché financier, quant à lui, ne participe
qu’à hauteur de 1%, soit un taux très faible,, cette faiblesse est due au fait que 95% des
entreprises privées en Algérie sont des Sarl et des Eurl qui ne peuvent pas êtres cotées en
Bourse.
La transparence exigée par les marchés financiers, l’absence de la culture managériale,
auxquelles s’ajoute le syndrome Khalifa qui a rendu l’investisseur algérien rétif à financer des
entreprises privées n’incitent pas, les entreprises à s’introduire en Bourse ,une Bourse qui ne
fonctionne d’ailleurs qu’avec quatre entreprises.

Parmi les caractéristiques qui maintiennent le système bancaire algérien dans sa vulnérabilité,
en cite également le monopole des banques publiques qui, au nombre de six, assurent 90% de
l’économie algérienne, ne laissant, ainsi, aucune chance au jeu de concurrence sur la place.
Ces banques sont, de surcroît en situation de surliquidités engendrée par les dépôts du secteur
des hydrocarbures, l’augmentation de la collecte de l’épargne et le rachat par le Trésor public
des créances non performantes détenues par les banques publiques. En plus de ces
caractéristiques, une série de nouveaux risques nés du syndrome de la mesure
gouvernementale en faveur des agriculteurs, qui fait qu’aujourd’hui les débiteurs sont de
moins en moins enclins à payer leurs traites en espérant toujours un éventuel effacement des
dettes par l’État. . Le retour de la pratique de la spécialisation bancaire n’est également pas de
nature à rendre le système bancaire moins fragile, mais plutôt l’éloigne des standards
internationaux, en citant, en plus de la BEA déjà considérée comme la banque de Sonatrach,
la transformation actuelle du CPA en banque du logement et la Cnep en banque de Sonelgaz
en lui accordant 90% de ses crédits d’investissement, qui étaient, par exemple, de 343
milliards de dinars en 2012

Il est nécessaire pour les banques publiques d’adopter des comportements productifs et
performants en agissant en fonction des besoins des clients et de l’économie, et non en
fonction des injonctions de l’État.

Bibliographie
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Décret exécutif 94-415 du 28 /11/1994 fixant les modalités application de l’article 24 du


décret législatif 94-08 du 26/04/1994 portant la loi de finance complémentaire pour 1994

Disposition de la loi 88-01 de 17 janvier 1988 portant autonomie de l’entreprise

Disposition législatif et réglementaire relative aux conditions de constitution et installation de


banque et d’établissement financier en Algérie. avril 2001

Instructions de la banque d’Algérie 16-94 du 09 avril relative au instrument de condition de la


politique monétaire et au refinancement des banques

Instructions de la banque d’Algérie 22 avril 1995

Loi 62-144 du 13 décembre 1962 portant création et fixant les statue de la banque centrale
d’Algérie

Loi de finance 1971

Loi de finance 1972

Loi 86-12 du19 août 1986, relative au régime des banques et du crédit

Loi 88-01 du 12 janvier 1988 portant loi d’orientation sur les entreprise publiques
économiques

Loi 90-10 du 14 avril 1990, relative a la monnaie et au crédit, modifie et complété

Loi 96-09 du10 janvier1996

Ordonnance 67-204 du 01 octobre 1967 relative a la création de la banque d’extérieure


Algérie

Ordonnance 95-22 du 26 aout 1995 relative à la privatisation des entreprise publique

Ordonnance 95-25 du 25 septembre 1995 relative à la gestion des capitaux marchand de l’état

Règlement 92 -01et institution d’application 70-92 portant l’organisation et fonctionnement


de la centrale de risque
Règlement de la banque d’Algérie depuis l’application de la loi 90-10 relative à la monnaie et
au crédit

Différent textes réglementaires : règlement de la banque d’Algérie et du code de commerce

La listes des tableaux :

Tableau du nombre des banques (publique , privée) et établissements financier

Tableaux de capacité de rembourssement de l’emprenteur

Tableaux de taux d’interet

Tableaux de la durée du rembourssement

Tableaux de modalités de moblilisation d’un crédit immobilier

Tableaux de fiche d’évaluation

Tableaux d’amortissement

Les sites :

www.BANK-algeria.DZ

www.info-algerie.com

www.algerie-eco.com

www.ABEF-dz.org

www.algerie1.com

www.elmatar.com/anuaire/algerie/liste-banques

www.sgci.dz

www.satim-dz.com.

www.boursedescrédits.com.
www.bna.dz

Les journaux :
www.JO.DZ

www.dz-algerieinfo/economie

www.leconews.com

www.elwatan.com.economie

www.liberté-algerie.com
ANNEXES

Dispositions générales , les critères d’éligibilité, les conditions et les


modalités d’octroi du crédit immobilier aux particuliers

La présente circulaire a pour objet de fixer les critères d’éligibilité, les conditions et les
modalités d’octroi du crédit immobilier aux particuliers. Le crédit immobilier est destiné au
financement de :
• L’achat d’un logement neuf auprès d’un promoteur :
- Logement achevé ;
- Logement selon la formule de vente sur plans.
• L’achat d’un logement auprès d’un particulier ;
• La réalisation d’une habitation individuelle (auto construction) ;
• L’extension d’une maison individuelle ;
• L’aménagement d’une habitation.
Les règles et procédures sont établies en conformité avec les lois, les règlements en vigueur
et la politique de crédit de la banque.
Dans le cadre de l’octroi du crédit immobilier, l’emprunteur peut bénéficier le l’aide
frontale de la Caisse Nationale du Logement (CNL) dans les cas suivants :
• Acquisition d’un logement neuf achevé ou selon la formule vente sur plan ;
• Réalisation, en auto construction, en milieu rural.
La banque fait appel à la garantie de la Société de Garantie du Crédit Immobilier (SGCI),
pour l’assurance de ce crédit et au besoin, au refinancement auprès de la Société de
Refinancement Hypothécaire (SRH).
2.2. Conditions d’éligibilité au financement

Le crédit immobilier est destiné aux particuliers remplissant les conditions reprises ci-après

• Etre de nationalité Algérienne ;


• Justifier d’une résidence fixe en Algérie même dans le cas d’une personne installée
à l’étranger ;
• Etre âge de moins de 75 ans ;
• Avoir un revenu stable et régulier d’un montant supérieur au Salaire National
Minimum Garanti (SNMG).
2.3. Documents constitutifs d’un dossier de crédit
Il existe deux types de documents constitutifs d’un dossier de crédit : les pièces communes
à chaque dossier et les pièces spécifiques à chaque dossier2.
2.3.1. Les pièces communes à chaque dossier
L’emprunteur présente un dossier refermant les documents suivants :
• Une demande de crédit (Cf. annexe n° 01) ;
• Une copie de la pièce d’identité ;
• Une fiche familiale ;
• Un acte de naissance ;
• Un certificat de résidence ;
• Une copie des deux (2) premiers pages du livret d’épargne pour les épargnants ;
• Une copie de la carte fiscale pour les entrepreneurs individuels (commerçants,
artisans, professionnels, etc.) ;
• Une attestation de travail récente et les trois (03) dernières fiches de paie ou le
relevé émoluments pour les salariés ;
• Les trois (03) derniers avertissements fiscaux ou tout autre justificatif de revenu
pour les non-salariés ;
• Les bilans et comptes de résultats des trois (03) derniers exercices pour les nonsalariés
(commerçant) postulants à un crédit supérieur à vingt (20) millions de DA
• Un extrait de rôles de date récente pour les non-salariés ;
Note n° 3483.116.12 du 1er juin 2016, relative au crédit aux particuliers.

• Une autorisation de consultation de la Central des Risques Entreprises et Ménages


(C.R.E.M).
Le dossier de la caution ou du co-emprunteur est constitué :
• Une copie de la pièce d’identité ;
• Une fiche familiale ;
• Un acte de naissance ;
• Un certificat de résidence ;
• Une copie des deux (2) premiers pages du livret d’épargne pour les épargnants ;
• Une copie de la carte fiscale pour les entrepreneurs individuels (commerçants,
artisans, professionnels, etc.) ;
• Une attestation de travail récente et les trois (03) dernières fiches de paie ou le
relevé émoluments pour les salariés ;
• Les trois (03) derniers avertissements fiscaux ou tout autre justificatif de revenu
pour les non-salariés ;
• Les bilans et comptes de résultats des trois (03) derniers exercices pour les nonsalariés
(commerçant) postulants à un crédit supérieur à vingt (20) millions de DA
• Un extrait de rôles de date récente pour les non-salariés ;
• Une autorisation de consultation de la Central des Risques Entreprises et Ménages
(C.R.E.M).
Les justificatifs de revenus présentés par les non-résidents doivent être visés par les
services consulaires territorialement compétents de leur lieu de résidence.
2.3.2. Les pièces spécifiques à chaque dossier
Outres les documents cités ci-dessus, l’emprunteur doit présenter, selon le cas, les pièces
suivantes :
2.3.2.1. Cas de l’auto construction
Dans le cas de l’auto construction, l’emprunteur doit présenter les pièces suivantes : • Une
autorisation de consultation de la Central des Risques Entreprises et Ménages
(C.R.E.M).
Le dossier de la caution ou du co-emprunteur est constitué :
• Une copie de la pièce d’identité ;
• Une fiche familiale ;
• Un acte de naissance ;
• Un certificat de résidence ;
• Une copie des deux (2) premiers pages du livret d’épargne pour les épargnants ;
• Une copie de la carte fiscale pour les entrepreneurs individuels (commerçants,
artisans, professionnels, etc.) ;
• Une attestation de travail récente et les trois (03) dernières fiches de paie ou le
relevé émoluments pour les salariés ;
• Les trois (03) derniers avertissements fiscaux ou tout autre justificatif de revenu
pour les non-salariés ;
• Les bilans et comptes de résultats des trois (03) derniers exercices pour les nonsalariés
(commerçant) postulants à un crédit supérieur à vingt (20) millions de DA
• Un extrait de rôles de date récente pour les non-salariés ;
• Une autorisation de consultation de la Central des Risques Entreprises et Ménages
(C.R.E.M).
Les justificatifs de revenus présentés par les non-résidents doivent être visés par les
services consulaires territorialement compétents de leur lieu de résidence.

2.3.2.2. Cas de l’extension d’une habilitation


Dans le cas de l’extension d’une habilitation, l’emprunteur doit fournir les pièces
suivantes :
• Une copie de l’acte de propriété de l’habitation enregistré et publié ;
• Une copie de l’acte de propriété du terrain d’assiette publié et enregistré ou une
copie du certificat de possession enregistré et publié ;
• L’original du certificat négatif d’hypothèque de l’habitation ou du terrain d’assiette
datant de moins de trois (03) mois ;
• Une copie du permis de construire en cours de validité ;
• Un devis quantitatif et estimatif du cout de l’extension délivré par un bureau
d’études techniques accrédité par la banque ;
• Un rapport d’évaluation du terrain et de la construction établi par un bureau
d’études techniques accrédité par la banque.
2.3.2.3. Cas de travaux d’aménagement d’une habitation
Les documents à fournir par l’emprunteur sont :
• Un devis quantitatif et estimatif du cout de l’aménagement délivré par un bureau
d’études techniques accrédité par la banque ;
• Une copie de l’acte de propriété enregistré et publié du bien immobilier, objet de

l’aménagement ;

• L’original du certificat négatif d’hypothèque du logement datant de moins de trois


(03) mois ;
• Un rapport d’évaluation du logement délivré par un bureau d’études techniques
accrédité par la banque.
2.3.2.4. Cas de logement achevé
Il existe deux types d’achat d’un logement achevé : achat auprès d’un promoteur
immobilier et auprès d’un particulier.
• Achat auprès d’un promoteur immobilier
Une décision d’affectation du logement, un contrat de réservation ou tout autre document
justifiant l’attribution d’un logement achevé où sont mentionnés le prix de cession, la
consistance
et l’adresse du logement.
• Achat auprès d’un particulier
Le dossier de l’emprunteur est constitué de :
- Une copie de l’acte de propriété du logement ;
- L’original du certificat négatif d’hypothèque du logement datant de moins de
trois (03) mois ;
- La fiche de renseignements de l’opération (Cf. annexe n°02), dûment
remplie, signée par les deux parties (vendeur et acheteur) ;
- Un rapport d’évaluation du logement délivré par un bureau d’études
techniques accrédité par la banque.
2.3.2.5. Cas de vente sur plans
Les pièces à fournir sont :
• Contrat de vente sur plan notarié, enregistre et publié (Cf. annexe n°03) ;
• Attestation de garantie du Fonds de Garantie et de Caution Mutuelle de la
Promotion Immobilière (F.G.C.M.P.I) en cours de validité ;

• Acte de subrogation au profit de la banque établi suivant (Cf. annexe n°04).


Le crédit complémentaire
Le crédit complémentaire est destiné, exclusivement, au financement du parachèvement des
travaux de construction, d’extension ou d’aménagement de logement. Le crédit
complémentaire
est accordé sous les conditions suivantes :
• L’utilisation totale du crédit antérieur ;
• La conformité des travaux réalisés aux prescriptions du permis de construire et plans
architecturaux (étayée par rapport délivre par un bureau d’études techniques et
accrédité par la banque) ;
• L’absence d’incident de paiement (remboursements réguliers) ;

• Avoir une capacité de remboursement couvrant l’encours du crédit utilisé et le


complément de crédit sollicité ;
• Disposer d’un permis de construire en cours de validité ;
• La présentation d’un descriptif des travaux (devis) restants à réaliser qui doivent être
conformes aux prescriptions du permis de construire architecturaux ;
• La valeur du bien immobilier affecté en garantie couvre le montant global du crédit
(initial et complémentaire) dans les proportions arrêtées (crédit ne devant en aucun
dépasser 90% de la valeur du bien immobilier expertisé).
Pour toute demande du crédit complémentaire, l’agence doit effectuer des visites sur site
sanctionnées par un compte rendu de visite, la durée du crédit complémentaire est égale à la
durée restant pour le remboursement du crédit initial.
L’emprunteur doit accomplir les formalités de mise en place du crédit complémentaire ciaprès
énumérées :
• la signature avec le co-emprunteur éventuel, de la convention de crédit établie en
quatre (04) exemplaires ventilées comme suit :
- Un exemplaire pour l’agence ;
- Un exemplaire pour la DRE ;
- Un exemplaire pour l’emprunteur ;
- Un exemplaire pour l’inspection des impôts.
• La souscription de l’assurance SGCI ;
• L’actualisation des garanties recueillies ci-après à hauteur des crédits accordés :
- L’hypothèque légale (Cf. annexe n°07) ;
- La police d’assurance décès-IAD ;
- L’acte de caution solidaire de la caution.
Le client ouvre droit à un deuxième crédit complémentaire aux mêmes conditions que le
premier, dans le cas de non achèvement total de la construction, de l’extension et / ou de
l’aménagement et si sa capacité de remboursement ou celle de son co-emprunteur ou caution
est
jugée suffisante.
Resumé :

le système Bancaire et Financier a soulevé un intérêt certain par son caractère a la fois
sensible et stratégique, de plus ce système se trouve dans l’obligation d’une part de contenir
les transformation de toute une économie et d’assurer une transformation organisationnelle
interne propre aux mode de gestion de ce système.

Nos resultats de recherche confirment que lesysteme bancaire concours effectivement par ses
modes de financement au developpement economique sous reserve de l’amelioration continue
de ces derniers.

Mots clés : systéme bancaire , developpement economique,financement des


entrepreprises,modes de gestion

Summary :

In the begnning , there is nothing excepte natural resourcesse it all starts with the needs of
men to produce welth and for that to unite , the role of banking système is to helpe men to
works together by guarenteeing the contracts they enter into , that is to say , in a liberal
ecnomy , by financing entrepreuneurs so that employees agree to work for thems .

« to manage money and credit , is to manage économic process »

J.A.GALLIMARD

(Histoire de l’analys économique,1983.)

Keywords :

Produce wealht , banking système ,liberal economy , financing entrepreneurs .

‫الملخص‬
‫في البداية ال يوجد شيء سوى الموارد الطبيعية كل شيء يبدا بحاجة الناس الى انتاج الثروة و من دالك االتحاد يمثل‬
‫دور النظام المصرفي في مساعدة الرجال على العمل معا من اي في اقتصا د من خالل تمويل رواد االعمال بحيث يوافق‬
‫ المواطنون على العمل لديهم‬.

"‫ادارة االموال و اال ئتما ن في ادارة العملية االقتصادية‬."

J.A.GALLIMARD
‫)‪(Histoire de l’analys économique,1983.‬‬

‫الكلمات الدالة‬

‫‪.‬انتاج الثروة ‪,.‬النظام المصرفي االقتصاد‪ ,‬الحر تمويل ‪ ,‬رواد االعمال‬

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