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Commerce Électro
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Département :
ANNEE UNIVERSITAIRE :
2006-2007
Introduction
Dans le cadre de notre formation de technicien supérieur à l’Ecole Supérieur de
Technologie de Fès, l’Etablissement cherche à évoluer les compétences et le savoir faire de
ses étudiants par divers moyens tels que les stages, les projets et en particulier les projets de
fin d’études, pour cela, on a réalisé un projet de fin d’études qui a comme thème « Le
commerce électronique entre particuliers et professionnels» afin de concrétiser nos acquis
durant les deux années d’études.
Le rapport que vous feuilletez est donc le fruit de six mois de travail.
Dans un premier temps je présente quelques notions du commerce électronique, puis je traite
l’achat la vente et les produits vendus par Internet, ensuite je passe à traiter les affaires
électronique et leurs place de marché électronique, et enfin je présente deux études de cas, la
première est en relation avec le chapitre II sur la communauté Ebay et la deuxième en
relation avec le chapitre III sur la place de marché WorldWideRetailExchange.
Donc ce rapport qui est la synthèse de notre travail se présent en quatre chapitre :
Chapitre I : Qu’est ce que le commerce électronique ?
Chapitre II : L’achat, la vente, et les biens vendus sur Internet
Chapitre III : Du commerce électronique aux affaires électroniques
Chapitre IV : Etudes de cas (Ebay et WWRE)
a) Définition 1
b) Définition 2
Le «Commerce électronique » (ou e-Commerce) est l'utilisation d'un média électronique pour
la réalisation de transactions commerciales. La plupart du temps il s'agit de la vente de
produits à travers le réseau Internet, mais le terme eCommerce englobe aussi les mécanismes
d'achat par Internet pour le B To B.
c) Définition 3
Le commerce électronique est l’ensemble des échanges électroniques liés aux activités
commerciales, il désigne aussi l'échange de biens et de services entre deux entités sur les
réseaux informatiques, notamment Internet.
d) Définition 4 :
Le commerce électronique regroupe tous les échanges et toutes les transactions qu'une
entreprise peut être amener à faire au travers d'un média électronique ou d'un réseau
(définition donnée par l'AFCEE; l'Association Française pour le Commerce et les Echanges
Electroniques).
a) Le commerce électronique B to B
Autrement on peut définir le commerce B2B comme l’ensemble des échanges ou des
transactions commerciales entre entreprises.
Le terme transaction doit être considéré dans son acception la plus large, c'est-à-dire couvrant
la totalité du cycle de la vente d’un produit ou d’un service. Il inclut les échanges
d’informations préalables comme les demandes d’achats ou demandes de cotations, les
commandes et leurs suivis, les informations sur l’acheminement et la livraison ainsi que le
paiement. Les échanges peuvent effectués directement entre acheteurs et vendeur ou par
l’intermédiaire d’une tierce partie qui a la responsabilité de ce qu’on appelle une place de
marché électronique
C'est donc un commerce électronique entre professionnels et par professionnels, nous
entendons par cela tous les acteurs qui ne sont pas des consommateurs. De manière simplifiée,
on peut dire qu'il s'agit d'entreprises commerciales qui cherchent dans l'utilisation du réseau
Internet une valeur ajoutée à leur commerce traditionnel.
b) Le commerce électronique B to C
Par rapport au B2B, le commerce B2C est sans doute moins complexe, mais il pose les
mêmes problèmes de sécurité. Moins complexe car il ne nécessite pas la mise en place de
circuit de validation des achats. Mais aussi exigeant en terme de sécurité lorsque le client paye
en ligne.
Et voici par la suite l’ensemble de distinction entre le B2C et le B2B au niveau des
commandes
d’achat
Détermination des prix Prix catalogue (sauf les sites Prix négocier, contrat cadre
communauté) d’achat, enchères et prix
dynamique, prix catalogue
1
Guy Hervier « le commerce électronique, vendre en ligne et optimiser ses achats » édition d’organisation 2001,
page 44
Le commerce électronique permet aussi aux consommateurs et aux entreprises d'établir des
relations commerciales en ligne, de l'offre en vente jusqu'à la conclusion éventuelle du
contrat, voire dans certains cas jusqu'à la livraison en ligne du service ou du produit
commandé.
Le commerce électronique ne se limite pas à la seule vente en ligne, mais englobe également :
Dans certains cas, le commerce électronique permet un haut niveau de personnalisation des
produits, notamment si le site de commerce électronique est couplé avec le système de
production de l'entreprise.
Enfin, pour les services et produits électroniques (fichiers MP3, logiciels, livres électronique,
etc.), le commerce électronique permet de disposer de son achat dans un temps très court
voire instantané.
La plupart des sites de commerce électronique sont des boutiques en ligne comprenant à
minima les éléments suivants au niveau du front office :
En succursale : 1.07 $ US
Par téléphone : 0.52 $ US
Au guichet automatique : 0.27 $ US
Avec un ordinateur personnel : 0.015 $ US
Avec Internet : 0.01 $ US
c) Nouveau marché
Pour les PME, le commerce électronique ouvre les portes sur le marché international, un
marché pratiquement équivalent à celui des grandes entreprises.
d) Réduction de la chaîne de distribution
Les entreprises qui fabriquent des biens ont intérêt à les vendre directement au client final au
lieu de passer par des intermédiaires.
e) La flexibilité
L’Internet procure aux clients un accès facile et rapide aux produits et ce, 7 jours sur 7, 24
heures sur 24.
les chiffres varient dans une proportion de 1 à 4 selon les sources. Cela étant, 1 fois ou 4 fois
un volume faible représente, sur le plan quantitatif, peu de choses en 2001.
Ainsi selon ACTIV-MEDIA, le e-commerce (B to B et B to C) représentait 132 milliards de
dollars en 2000 (0.4 pour cent du commerce mondial) et atteindrait 1 965 milliards de
dollars en 2005 (5.1 pour cent du commerce mondial).
Pour DATAQUEST, le commerce électronique B to C seul passerait de 31.2 milliards de
dollars en 1999 à 380 milliards de dollars en 2003 et ACTIV-MEDIA prévoit qu’il passerait
de 58 milliards de dollars en 2000 à 610 milliards de dollars en 2005.
Les tableaux suivant donnent différentes évaluations du marché mondial.
Pour 2004, les prévisions varient de 184 milliards de dollars (FORRESTER), avec 40 millions
de foyers connectés, à 233 milliards de dollars (GIGA), ce qui représenterait entre 5 à 7
pour cent du commerce de détail (GARTNER GROUP).
Plusieurs sites sont conçus pour donner une visibilité accrue à l'entreprise. Ce sont des outils
essentiellement de promotion et d'information qui apporte beaucoup à l'entreprise et à la
clientèle. Leur mission de relations publiques véhicule des informations dans plusieurs sens.
Une vitrine sur Internet sert à mettre en valeur les qualités de la compagnie ou de
l'organisation, son ingéniosité, ce qui la différencie des autres, son expertise, ses produits, et
ses réalisations.
En plus d'être un outil efficace pour répondre aux demandes d'information de la clientèle et
d'être un étendard pour la compagnie, le site vitrine permet de réaliser des économies
appréciables. Il simplifie les interrelations entre l'entreprise et les clients et il en réduit les
coûts d'une façon importante. Les clients potentiels ont accès à l'information en tout temps à
partir de leur résidence. Le site vitrine sur Internet est un agent de relation publique
performant, en poste 24 heures par jours, 7 jours par semaine et pour un coût minime.
Lorsque cette vitrine possède une section de foire aux questions bien conçue, celle-ci permet
de sauver jusqu'à 90% en temps et énergies à répondre aux questions de la clientèle. Le temps
et les dépenses imputées aux relations avec la clientèle en sont d'autant réduits. Une économie
fort appréciable et la clientèle à accès à une réponse immédiate.
b) Le catalogue e-commerce
Toute compagnie a la possibilité de mettre en œuvre un catalogue de e-commerce sur son site
pour offrir une multitude de produits et de services à ses visiteurs. Nous pouvons prendre pour
exemple des méga sites tels que « E-Bay »2 ou « Amazon.com »3 qui offrent des milliers de
2
EBay est un site Web de ventes aux enchères créé en 1995 par Pierre Omidyar, qui est devenu une référence mondiale
dans sa catégorie et un phénomène de société. EBay compte aujourd'hui plus de 200 millions de membres inscrits.
Le commerce en ligne est un outil de vente exceptionnel qui, couplé à une vitrine ou à un
catalogue, maximise le rendement du site et ouvrir de nouvelles avenues de commerce pour
l'entreprise.
c) Le panier virtuel
Le client dispose d'un panier virtuel tel qu'on le retrouve dans les supermarchés. Il navigue à
son aise sur le site et d'un simple clic de souris, il choisit les articles qui l’intéressent et les
ajoutes à son panier.
L'accès au panier se retrouve sur chaque page. Lorsqu'il le désire, le client peut voir les
articles contenus dans son panier et constater le montant total de ses emplettes. Il lui est
possible à tout moment d'ajouter ou d'enlever des articles à sa guise. Il est libre de magasiner à
son rythme selon son budget.
Cette méthode de vente en ligne est très conviviale. C'est une des méthodes qui laisse le plus
de latitude au client et elle est des plus simples. Il peut comparer les articles, leurs
caractéristiques et leurs prix. Il peut échanger ajouter ou enlever des articles de son panier
comme il veut. Lorsque ses achats sont terminés, il est invité à en régler le montant par un
système de transaction sécurisé.
3
Amazon.com (NASDAQ : AMZN) est une entreprise de commerce électronique américaine basée à Seattle.
Sa spécialité la plus connue est la vente de livres. Elle a notamment été appelée plus grande librairie du monde. Elle se
diversifie dans d'autres produits, et notamment dans la vente de tous types de produits culturels : disques CD, films, appareils
photos numériques, etc.
Il a été crée par Jeff Bezos, son PDG actuel (2005), en juillet 1995 et introduit en bourse au Nasdaq à New York en mai 1997.
La filiale française ouvre en 2000.
En 2005, la société emploie, de par le monde, 9000 personnes. Le chiffre d'affaire de 2004 est de près de 7 milliards de dollars
avec sept filiales nationales.
d) La boutique en ligne
La boutique en ligne est une section d'un site où sont regroupés les articles qui sont mis en
vente. Elle est constituée d'une ou de plusieurs pages selon les besoins. Le visiteur qui connaît
déjà le site peut y accéder facilement au moyen d'un lien à partir de la page d'entrée. On
retrouve généralement ce lien sur toutes les pages du site.
De cette façon, le visiteur peut accéder rapidement à la boutique et avoir accès facilement au
catalogue et à la catégorie d'articles qui l'intéresse et souvent même, à l'article convoité en
quelques clics.
Il est facile pour le client de choisir le ou les articles désirés, de connaître le montant total de
ses achats et de procéder à la transaction simplement en appuyant sur un bouton de
commande. Il se retrouve alors sur une section sécurisée pour compléter sa transaction.
On retrouve une association de plusieurs de ces technologies sur bon nombre de sites. Un
panier virtuel complète très bien un catalogue ou une boutique.
Après avoir trouvé son nom sur un moteur de recherche ou un comparateur de prix ou, plus
simplement, après avoir saisi son adresse dans votre navigateur, vous arrivez sur la page
d'accueil du marchand. En général, les produits sont classés en plusieurs catégories
(Informatique, électroménager, mobilier, etc.). Chaque site propose aussi le plus souvent un
moteur de recherche : saisissez la référence du produit et validez pour le trouver plus
rapidement.
En cliquant sur le nom du produit, vous arrivez sur une fiche descriptive. Vous y trouverez
une photo, un descriptif, une fiche technique, la liste des accessoires compatibles, le contenu
de l'emballage, etc. Il faut être attentif à la mention de la disponibilité : elle vous permet de
connaître le délai dans lequel vous recevrez l'article que vous commandez. Autant d'éléments
qui vous aideront à vérifier que le produit correspond bien à vos attentes.
D'un clic sur le lien ou sur le bouton Commander, l'article de votre choix est glissé dans votre
panier, ou caddy. Ce dernier contient les produits que vous envisagez d'acheter. Il est à tout
moment possible d'accéder à votre panier (en cliquant sur le bouton représentant un panier) et
d'en modifier le contenu en ajoutant ou supprimant un article. Vérifiez notamment que le
marchand n'a pas ajouté des services et des produits (assurances par exemple) dont vous
n'avez pas forcément besoin à votre commande.
d) Validation de la commande
Si vous payez par chèque, attendez de recevoir le mail de confirmation du vendeur et envoyez
votre chèque à l'adresse indiquée par le site. Si vous voulez régler par carte bancaire, indiquez
celle dont vous disposez et validez. Vous êtes redirigé dans un espace sécurisé dans lequel
vous devrez saisir les informations de votre carte : le numéro à seize chiffres, la date de
validité et les trois derniers chiffres du numéro de contrôle, ou CW2 (ils figurent au dos de la
carte, sur la bande sur laquelle vous avez signé).
e) Le reçoit de la confirmation
Avec un règlement par carte bancaire, la validation de la commande est généralement quasi
instantanée. Il peut toutefois arriver qu'à la demande de son assureur, le marchand réclame des
justificatifs de votre identité, susceptibles de retarder la livraison. Dans les minutes qui
suivent la validation, un courriel de confirmation récapitulant la commande vous est adressé.
Si le produit acheté n'est pas en stock, le site marchand le commande chez son fournisseur.
Sinon, il prépare immédiatement le colis pour l'expédition dans l'entrepôt où sont stockés tous
les produits.
g) Réception de la commande
Mieux vaut être chez soi lors de la livraison. Sinon, avec la Poste, vous devrez aller le
lendemain au bureau dont vous dépendez pour récupérer votre commande et avec un
transporteur, vous serez obligé de fixer un rendez-vous. Pensez, avant de signer le bon de
livraison, à vérifier que l'article n'est pas endommagé de façon à vous ménager la possibilité
d'obtenir un remboursement.
Les comparateurs de prix et guides shopping sont à la disposition de tout acheteur via
Internet pour rechercher rapidement et efficacement des produits commercialisés sur Internet.
Si l’acheteur ne sait pas encore quel modèle correspond le mieux à ses attentes, il doit se
servir de la fonction « comparaison de produit » pour afficher les caractéristiques techniques
dans un tableau comparatif, qui permet d'identifier les atouts ou inconvénients auxquels
l’acheteur n'aurait peut-être pas pensé.
Une fois qu’il a trouvé les sites marchands qui commercialisent le produit en question, il doit
consulter les fiches d'information, comme celles de LeGuide.com, pour trouver en un clic tous
les détails sur les prestations du vendeur : ses coordonnées, ses services, les modes de
paiement, une description de son site…. il dispose ainsi de toutes les informations pour
choisir un site marchand qui répond entièrement à ses attentes !
L’acheteur ne doit pas se limiter uniquement à la comparaison des prix de l'article lors de ses
recherches shopping. Le prix du produit seul peut être trompeur. Il doit comparer plutôt les
tarifs du produit avec frais de port pour estimer le coût total. Certains comparateurs
permettent à l’acheteur de comparer les prix « tout compris » pour acheter en toute
transparence.
Toutefois, ce n'est pas seulement le prix qui compte. Il faut faire également attention aux
délais de livraison et aux services proposés. Le marchand indique-t-il la disponibilité du
produit et une estimation de la date de livraison ? Quels sont les services supplémentaires
proposés, par exemple la possibilité de retirer l'article à un point de retrait ou l'envoi comme
cadeau à un tiers. Enfin, pour certains produits il peut être assez intéressant de comparer
aussi la durée de la garantie proposée par le marchand.
c) Renseignement au préalable sur la fiabilité des marchands
Si l’acheteur a trouvé une offre qui l’intéresse, mais il ne connait pas le marchand il doit
penser à prendre quelques mesures de sécurité. Sa présence sur un comparateur de prix est
déjà un bon indicateur de son sérieux. Pour que l’acheteur s’informe sur un site marchand, il
peut consulter d'abord ses mentions légales : le marchand est obligé de renseigner entre autres
son numéro de RCS, le Siret et ses coordonnés.
Souvent oubliées mais à ne pas négliger : les Conditions Générales de Vente. Il faut les lire
attentivement afin d'éviter de mauvaises surprises car elles font partie du contrat qui lie
l’acheteur au marchand. L’acheteur y trouvera toutes les informations concernant son achat. Il
faut regarder notamment les délais de rétractation, la possibilité d'annulation et de
remboursement de la commande et le droit du pays appliqué.
L’acheteur doit également vérifier le traitement des données personnelles. Sachant que le
marchand n'a pas le droit d'utiliser les coordonnées de l’acheteur sauf pour l'exécution de la
commande sans son accord au préalable.
Enfin, il faut vérifier si le vendeur est facilement joignable en cas de besoin. Le marchand
affiche-t-il son e-mail (et pas uniquement un formulaire de contact) ? A-t-il un numéro de
téléphone et ce numéro est-il surtaxé ou non ? Indique-t-il des horaires auxquels il est
joignable ? Il faut vérifier aussi que l'adresse est bien une adresse physique et pas une boîte
postale. Si l’acheteur a un doute, il peut contacter le marchand pour tester sa réactivité.
Le paiement en ligne représente souvent un frein pour les novices de l'achat en ligne. Le
règlement par carte bancaire en ligne est-il vraiment sûr ? La réponse est oui, ce n'est pas plus
dangereux que le paiement dans un établissement physique, si l’acheteur prend quelques
précautions.
Si un marchand ne propose pas de paiement sécurisé par carte bancaire, il faut privilégier un
autre moyen de paiement.
Le paiement par carte bancaire est aujourd'hui le moyen de paiement préféré des internautes
français. Selon une étude de l'IFOP4 pour Visa, 85 % internautes français règlent leurs achats
sur Internet par carte. Toutefois, il y a des situations où d'autres moyens de paiement peuvent
être préférables. Si l’acheteur commande un article de grande valeur auprès d'un marchand
inconnu, la livraison contre remboursement lui permet de payer seulement au moment de la
livraison. Il ne faut pas utiliser la carte de crédit pour payer tout ce qui représente un
abonnement : si l’acheteur décide de résilier son contrat, l'annulation du paiement est difficile
à interrompre.
4
L’Institut Français d'Opinion Publique ou IFOP est une entreprise de marketing international dont la devise
est « Global strength in marketing intelligence » (puissance globale dans la stratégie marketing).
Un de ses principaux fonds de commerce est la vente de sondages d'opinion à des partis politiques et des
entreprises. ; www.ifop.com
5
Mme. G. Guerig , CENTRE DE RECHERCHE SUR L’INFORMATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE,
Présentation Du Commerce Electronique, www.drsi.cerist.dz/communications/Guerig
C’est l’entreprise qui a connu un taux de croissance inégalé dans l’histoire. Sa compétitivité
lui a valu 85 % du marché dans ce domaine. Sur eBay, un vêtement se vend toutes les trois
secondes, une voiture toutes les 90 secondes et 30 000 bijoux chaque jour.6 On estime que les
transactions totales annuelles d’eBay atteignent 32 milliards de dollars et que 400 000
personnes gagnent leur vie dans cette entreprise.
EBay se présente comme une « collectivité » égalitaire en ligne, facilitant une communication
ouverte et honnête entre ses membres. Cette structure constitue le véritable moteur des achats
et des ventes sur eBay.
6
Centre du cyberfutur de la Saskatchewan Infosource pour les entreprises ; Canada www.e-bc.ca/
▪ Les logiciels
▪ Les médias (publications électronique, radio, émission…)
▪ Les réservations de chambre d’hôtel
▪ L’information, le conseil et les services (juridiques, financier, etc.)
On constate que à part les réservations d’hôtel tous les produits standardisés sont des produits
à l’unité ou de petite série.
En générales, la répartition des ventes par secteur Internet s’établissait de la façon suivant :
1- Les produits informatiques ……………………………………….26%
2- Voyages et tourismes ……………………………………………....25%
3- Loisirs…………………………………………………………...…..16%
4- Habillement……………………………………………………..……9%
5- Cadeaux et fleurs………………………………………………….…9%
6- Alimentation………………………………………………………....8%
7- Divers…………………………………………………………….…..7%
§2- Au Maroc :
a) le nouveau site du commerce électronique au Maroc : Microchoix.ma
Vous commandez votre marchandise en ligne, vous recevez votre marchandise par service de
messagerie expresse, après vérification et contrôle, vous payez. Tel est le modèle économique
qui est adopté par le nouveau site marchand des produits informatiques www.microchoix.ma
qui est lancé en ligne à partir du mois d’octobre 2006.
L’initiateur du projet n’est autre que Khalid Saadi, un marocain résidant à l’étranger qui a
vécu 23 ans en France et qui vient de rentrer au bercail pour dupliquer le modèle économique
de son entreprise basée à l’hexagone
En effet, Microchoix Maroc, qui a choisi d’élire domicile à Oujda, n’est autre que le
prolongement de l’expérience française de Microchoix.com, dont l’objectif est d’offrir aux
internautes marocains, aussi bien le grand public que les entreprises, la possibilité de choisir à
travers une galerie virtuel et de commander des produits informatiques via internet.
« Le site marocain comptera plus de 13.000 références à l’instar du catalogue disponible sur
la version destinée au marché français www.microchoix.com », révèle Khalid Saadi, co-
fondateur et manager de la société dont la filiale marocaine a été créée en 2004.
Néanmoins, le site marchand comportera deux niveaux. Le premier concerne les produits qui
sont immédiatement disponibles et dont la livraison peut se faire dans les 48 heures après la
commande en ligne. Le second niveau comporte les produits du catalogue disponible en stock
en France. Dans cas, la livraison se fera dans une période qui situe entre 15 et 20 jours.
Quid de la logistique de livraison ? Microchoix parie sur les atouts du réseau rôdé des sociétés
de la messagerie expresse au Maroc. « Nous sommes actuellement en pourparlers avec des
intervenants de ce secteur pour pouvoir nous accompagner dans notre projet de site
marchand », précise M. Saadi.
A rappeler qu’actuellement, la société Microchoix Maroc emploie, dans son siège social
oriental plus de 30 personnes qui ont en charge la gestion d’une partie du back-office du site
français. Ce dernier, qui a été lancé en 1999, réalise une moyenne de 70 commandes par jour
avec un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 24 millions d’euros.
Consommable
Le commerce électronique a plutôt évolué à partir d’Internet qu’à partir de l’EDI au cours des
cinq ou six dernières années. Un grand nombre d’entreprises ont développé un site Web dans
l’espoir de bénéficier des avantages du commerce électronique. En comparaison de l’EDI, le
coût réduit d’une présence sur le Web et les avantages quant à la richesse du médium de
support, à la capacité informationnelle et relationnelle et à la rapidité de l’implantation ont fait
7
Chrysler est un constructeur automobile américain qui fait partie depuis 1998 du groupe DaimlerChrysler. C'est la
branche américaine du groupe qui était auparavant une entreprise à part entière.
8
Wal-Mart est un groupe américain spécialisé dans la grande distribution fondé par Sam Walton et aujourd'hui présidé par
S Robson Walton.
que, quelles que soient leur taille ou leurs relations antérieures, de nombreuses entreprises ont
adopté des solutions de commerce électronique à base de la technologie Internet, c’est-à-dire
de systèmes «ouverts», plus flexibles et accessibles, leur permettant ainsi d’échanger plus
facilement avec un plus grand nombre de partenaires d’affaires.
Alors que l’EDI limite le commerce électronique à une dimension purement transactionnelle,
Internet y ajoute des capacités informationnelles et relationnelles en permettant à des
partenaires d’affaires de repérer et de communiquer de l’information «riche » et d’interagir en
temps réel, notamment pour réaliser des activités d’ingénierie simultanée, à l’intérieur de
communautés d’affaires électroniques. Ces communautés sont constituées d’un ensemble
d’entreprises qui ont des intérêts communs, appartenant par exemple au même secteur
industriel, ou des liens communs, comme des sous-traitants d’un même donneur d’ordres, sur
une base temporaire ou permanente. Comme on le voit au schéma 2,
La notion d’affaires électroniques (e-business) est plus englobante que celle de commerce
électronique (e-commerce), et implique que l’importance des places d’affaires électroniques
réside dans leur capacité non seulement à réduire les coûts de transaction et à augmenter
l’efficience du marché, mais aussi à offrir un contenu et des services à valeur ajoutée qui
augmentent la flexibilité et la compétitivité des entreprises membres de la communauté.
Les affaires électroniques désignent toute activité commerciale qui a lieu par l'intermédiaire
d'appareils électroniques (surtout des ordinateurs) branchés en réseaux. Les affaires
électroniques désignent notamment les transactions commerciales conclues sur Internet, au
téléphone ou par télécopieur, les systèmes de paiement et d'opérations bancaires, le commerce
de biens et de services numérisés et les systèmes électroniques d'approvisionnement et de
reconstitution de stocks.
Les affaires électroniques ne se limitent pas seulement à certains types de commerce, ou à des
produits et services technologiques, mais s'adressent à toutes sortes d'entreprises en leur
permettant de faire des affaires en direct. Le réseautage que favorisent les affaires
électroniques peut s'appliquer à toutes les activités de l'entreprise, y compris au marketing et
aux ventes, aux achats et à la logistique, et à la production.
Les affaires électroniques peuvent vous aider à accroître votre visibilité, votre avantage
concurrentiel et vos bénéfices, mais elles sont beaucoup plus qu'un simple site Web. Avant de
s'y jeter tête première, il est important de comprendre les notions de base ainsi que les
applications et les modèles récents qui peuvent vous aider à faire grandir l’entreprise.
9
Un intranet est un réseau informatique utilisé à l'intérieur d'une entreprise ou de toute autre entité
organisationnelle utilisant les techniques de communication d'internet (IP, serveurs HTTP).
10
Un réseau extranet est un réseau du type internet (donc essentiellement basé sur le protocole IP) dont la liste
de sécurité est externalisée c'est-à-dire gérée par un organisme ou une entité externe aux utilisateurs.
Pour tirer le maximum du Web, votre plan d'action doit refléter les buts stratégiques de votre
entreprise. Il peut inclure les éléments suivants:
a) l’achat direct
11
Sous forme d’EDI, Une grande entreprise telle que Provigo ou un grand donneur d’ordres
tel que Pratt &Whitney12 échange ainsi avec ses fournisseurs ou ses sous-traitants sous forme
de transactions standardisées (incluant des standards propres à chaque industrie).
On notera là-dessus une tendance au passage de l’EDI à base de réseaux à valeur ajoutée
privés à l’EDI à base d’Internet afin de rendre cette technologie plus ouverte, plus flexible,
moins coûteuse, et en particulier plus accessible aux petites et moyennes entreprises.
b) La vente directe
Ce deuxième modèle, correspondant à l’émergence d’Internet, où un fournisseur exploite son
propre site Web pour informer ses clients, accepter leurs commandes en ligne et
éventuellement effectuer le service après-vente. Un des cas les plus connus est celui du
fabricant de micro-ordinateurs Dell qui, utilisant un modèle de fabrication sur mesure, a
considérablement réduit ses coûts de stockage et de distribution. Or, bien que le gros des
ventes de cette firme soit fait à de grandes entreprises, il s’avère que ses ventes sur le Web
proviennent surtout de P.M.E. Un tel modèle d’affaires a pour effet, entre autres, d’abaisser de
façon très importante les frais de vente et d’administration de Dell dans la mesure où il n’est
plus nécessaire de développer et de gérer une importante force de vente pour répondre à la
demande d’un grand nombre de clients de petite taille.
c) Une place d’affaires électroniques exploitée par des acheteurs ou des fournisseurs
Elle constitue le troisième modèle d’affaires électroniques B to B. Dans le premier cas, des
entreprises d’un même secteur se regroupent, le plus souvent sous forme de consortium13 ou
de coalition, pour effectuer des achats en commun à partir d’une place d’affaires électroniques
qu’ils exploitent conjointement, le principal avantage étant la réduction des coûts qui résulte
d’un pouvoir d’achat accru. Ce modèle se retrouve le plus souvent dans des secteurs comme
ceux de l’automobile ou de la santé où un nombre relativement petit de grandes firmes
11
Provigo, fondée en 1969, est une entreprise québécoise, spécialisée dans les produits alimentaires, qui opère
une chaîne de magasins au détail et d'entrepôts de distribution, et dont le siège social est situé à Montréal.
12
Pratt & Whitney est le nom d'un constructeur de moteurs d'avions américain dont la production est aussi
bien utilisée pour les avions civils que pour les avions militaires. La companie fut fondée en 1860 par Francis
Pratt et Amos Whitney, le siège du groupe se trouve à East Hartford dans le Connecticut.
13
Un consortium est une collaboration temporaire entre plusieurs acteurs à un projet ou programme dans le but
d'obtenir un résultat
effectuent la majorité des achats. Dans le second cas, des fournisseurs s’allient afin d’étendre
leur marché, d’augmenter leur visibilité et d’offrir une valeur ajoutée à leurs clients en
diminuant leurs coûts et en facilitant la gestion de leur chaîne d’approvisionnement. Il peut
s’agir ici de secteurs où l’offre de biens et de services provient pour une bonne part de P.M.E.
Quoi qu’il en soit, les bénéfices retirés d’une place d’affaires électroniques de ce type seront
asymétriques et évidemment biaisés en faveur soit des fournisseurs, soit des acheteurs qui ont
décidé de se regrouper.
d) La place d’affaires électroniques opérée par un tiers
L’intermédiaire qui développe et exploite une telle place d’affaires électroniques la rend
accessible en tant que place d’affaires neutre et ouverte à tout acheteur et à tout fournisseur
d’un secteur d’activité ou d’une région. L’objectif est d’apparier les besoins des acheteurs et
des fournisseurs, et de faciliter les transactions.
Or, l’intermédiaire doit être perçu comme étant totalement indépendant des acheteurs et des
vendeurs, et il ne doit pas intervenir dans la gestion de la composante «marché» de la place
d’affaires électroniques, s’il désire en préserver la crédibilité et obtenir la confiance des
participants. Cette structure est particulièrement appropriée sur un marché fragmenté, où l’on
retrouve un grand nombre de petits acheteurs et de petits fournisseurs. On tente alors de
regrouper le plus grand nombre possible de participants afin d’accroître la liquidité du
marché.
Une « place de marché » (en anglais market place ou e-marketplace pour place de marché
électronique) est une plate forme d'échange virtuelle fédérant les offres et demandes de clients
et de vendeurs professionnels pour un secteur d'activité particulier (industrie aéronautique,
industrie automobile, pharmacie et santé, etc.) ou un segment de marché spécifique
(fournitures de bureau, etc.).
Il s'agit donc d'une plate-forme technique créée par un tiers, le Maître de la Place de Marché,
offrant des mécanismes de transactions sécurisées permettant à des entreprises de trouver des
fournisseurs à des conditions tarifaires particulièrement intéressantes grâce à des systèmes
d'enchères ou d'appels d'offres.
Les places de marché ont ainsi tendance à accentuer la compétitivité des entreprises. Elles
permettent en particulier aux acheteurs de bénéficier de prix réduits, de connaître le panorama
des offres grâce à la mise en ligne des catalogues des fournisseurs mais offrent également aux
vendeurs un canal de prospection et de distribution performant à un coût avantageux.
Les places de marché électroniques sont apparues dès la fin des années 90.
Même si c'est un concept encore peu connu du grand public, les entreprises ont compris
l'intérêt de ce nouveau canal de distribution et l'utilise de plus en plus que ce soit
pour développer leur activité ou pour trouver de nouveaux fournisseurs.
Ainsi une place de marché électronique se compose d'un ensemble de services en ligne. Ils
permettent d'une part le rapprochement entre des fournisseurs et des acheteurs, et d'autre part,
la dématérialisation et l'automatisation d'une partie ou de la totalité des flux d'informations.
Les transactions participent au processus global d'achat : de la définition des besoins (cahier
des charges) à la satisfaction de ceux-ci (réception et paiement des prestations).
Les places de marché publiques indépendantes, sont les plus nombreux et sont ouvertes à
toute entreprise souhaitant développer ses relations commerciales et ont pour vocation de
rassembler le plus grand nombre possible d’entreprises. Ces places de marché sont publiques
dans le sens ou leur accès est libre, leur succès dépendant largement du nombre d’entreprises
participantes. Les propriétaires de ces places se rémunèrent soit en prélevant une commission
sur les transactions réalisées par les entreprises adhérentes entre elles, soit en facturant un
droit d’entrée à chacune des entreprises adhérentes.
Elles sont parrainées par les majors d’un secteur d’activité, à l’image de WWRE
(www.wwre.com) créée à l’initiative de plusieurs distributeurs mondiaux, ou encore
CPGMarket (www.cpgmarket.com) créée en 2000 par Nestlé, Danone et SAP, Elemica
(www.elemica.com) pour les professionnels du bâtiment, exostar (www.exostar.com) pour le
secteur aéronautique, ou Covisint (www.covisint.com) pour l’automobile. L’organisation et
les modes de fonctionnement sont donc définis en commun par les entreprises fondatrices qui
gèrent ces places de marché, et leur accès est nécessairement conditionné à un accord
préalable des organisateurs, décerné en fonction de l’intérêt potentiel que représente
l’entreprise « candidate ». Les promoteurs de ces places cherchent à bâtir un environnement
plus propice aux spécificités de leur secteur d’activité.
Les places d’échanges privées comme (Dell, Cisco, Wal-Mart, Motorola....) créées à
l’initiative exclusive d’une entreprise. Dans ce cas, le qualificatif de place de marché est
presque abusif, dans la mesure ou l’entreprise cliente est unique face à l’ensemble de ses
fournisseurs, ce qui se rapproche davantage d’un club à l’entrée sélective ou d’un extranet, ce
qui s’éloigne stricto sensu de la notion de marché. Dans ce cas, le cadre des échanges
commerciaux est conçu sur-mesure par l’entreprise qui anime la place.
L’ensemble de ces places de marché propose aux entreprises qui y participent de nombreuses
fonctionnalités, qu’il convient de distinguer :
Les appels d’offre ou enchères inversées (ou encore « e-requisitionning »), permettent aux
entreprises acheteuses de lancer un appel d’offres auprès de fournisseurs potentiels et de
sélectionner la ou les offres jugées les plus intéressantes. La notoriété des places de marché
s’est construite sur cette pratique qui, si elle reste moins développée que ne le suggère la
couverture médiatique dont elle est l’objet, a permis aux entreprises d’enregistrer des gains
considérables à l’achat (de l’ordre de 5 à 20% en moyenne) en réduisant les cycles de
négociation et en permettant une réduction des prix fournisseurs.
b) L’e-sourcing
Les applications de supply Chain management (ou gestion de la chaîne logistique) : outils de
prévision de la demande, de gestion des stocks et de passation des commandes. Cette
fonctionnalité est de loin la plus sophistiquée et demande une forte intégration des systèmes
d’informations des entreprises partenaires, qui sont dés lors engagées sur des relations
commerciales de moyen et long terme, eu égard aux investissements consentis dans les
infrastructures informatiques. Par l’intermédiaire de ces plates-formes électroniques, la
gestion de la chaîne logistique permet de réduire le coût administratif de traitement de la
commande, le niveau de stock tout en améliorant le taux de service pour le consommateur
final en assurant la traçabilité de la marchandise.
Les lois qui existent en ce moment formulent des obligations et des principes généraux
applicables aux nouvelles technologies. Au fur et à mesure que le commerce électronique et
l’Internet se développent, l'application des règles se fait de façon toujours plus ingénieuse. La
loi dit quoi faire mais non comment le faire. « C'est ainsi qu'une loi évolue dans le temps et
reste à jour; en véhiculant les bonnes règles et les bons principes sans se préoccuper des
comment ».
Aussi pour que le commerce électronique puisse évoluer dans un conteste sécurisé
aussi bien pour l’Administration et les entreprises que pour le consommateur.
Pour cela le Maroc a institué un Comité Interministériel pour le Développement et la
Promotion du Commerce Électronique – CIDPCE– pour mener des recherches sur les
instruments nécessaires au développement du commerce électronique.
Dans le cadre de leurs recherches, les membres du groupe chargés du cadre juridiques ont
convenu de commun accord d’adopter les principes suivants:
ne réglementer que dans le strict minimum nécessaire, pour laisser place à
l’autorégulation ;
proposer un cadre réglementaire souple, susceptible de mises à jour
successives, eu égard aux évolutions continues que connaissent les NTIC ;
adopter un cadre juridique consensuel (public – privé), en tenant compte de
l’environnement juridique international.
Le groupe constate que sa mission dépasse le cadre du commerce électronique stricto sensu,
et vise la préparation d’un cadre juridique propice au développement des NTIC en général. En
effet, le développement du commerce électronique est tributaire de mesures réglementaires
préalables relatives à la validation des actes sous forme électronique, à l’échange de données,
aux télé-procédures, etc…
Le groupe a convenu de commun accord de proposer un cadre juridique facilitant l’utilisation
des technologies de l’information et instituant à cet effet :
- l’équivalence fonctionnelle entre l’écrit sur support papier et l’écrit sous forme
électronique (message de données) ;
- l’équivalence fonctionnelle entre signatures manuscrites et signatures électroniques ;
- la reconnaissance de la preuve sous forme de message de données ;
- la protection des personnes physiques à l’égard du traitement informatique de données
nominatives.
Finalement le groupe abouti à l’adoption des 2 projets de loi ci-après :
télé-procédures douanières :
14
L’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) est une institution spécialisée des Nations
Unies. Sa mission consiste à élaborer un système international équilibré et accessible de propriété intellectuelle
qui récompense la créativité, stimule l’innovation et contribue au développement économique tout en préservant
l’intérêt général. http://www.wipo.int/
Prenant connaissance des articles 1 et 203 bis du code des douanes, le groupe a noté
avec satisfaction l’adoption de ces dispositions qui constituent un premier jalon dans le cadre
des télé-procédures en matière de déclaration douanière.
fiscalité :
Sur la question de la fiscalité, les membres du groupe proposent que les mêmes règles de
télé-procédures douanières soient adoptées en matière de déclaration fiscale.
15
Directive 2000/31/CE du Parlement européen et du Conseil, du 8 juin 2000, relative à certains aspects
juridiques du commerce électronique dans le marché intérieur (« directive sur le commerce électronique »).
du marché intérieur, en tenant compte des réalités commerciales et en assurant une protection
efficace des objectifs d'intérêt général. La présente directive se fonde également sur la volonté
d'éliminer les disparités dans la jurisprudence des États membres de manière à instaurer une
sécurité propice à favoriser la confiance des consommateurs et des entreprises.
a) Le champ d’application
La directive couvre tous les services de la société de l’information16 : les services entre
entreprises, les services entre entreprises et consommateurs, les services fournis gratuitement
au bénéficiaire qui sont par exemple financés par les recettes de publicité ou de parrainage, et
les services permettant des transactions électroniques en ligne (télévente interactive de biens
et services et centres d'achat en ligne, notamment).
Elle couvre notamment les secteurs et activités suivants: journaux en ligne, bases de données
en ligne, services financiers en ligne, services professionnels en ligne (avocats, médecins,
comptables, agents immobiliers), services de divertissement en ligne (vidéo sur demande, par
exemple), marketing et publicité directs en ligne et services d'accès à Internet.
16
Services de la société de l'information: tout service presté, normalement contre rémunération, à distance par
voie électronique et à la demande individuelle d'un destinataire de services;
17
Prestataire: toute personne physique ou morale qui fournit un service de la société de l'information;
puisqu'elle crée la sécurité et la clarté juridiques nécessaires pour permettre aux prestataires
de service de proposer leurs services dans l'ensemble de l'Union.
La directive interdit aux États membres d'imposer aux services de la société de l'information
des régimes d'autorisation spéciaux qui ne s'appliqueraient pas à des services semblables
fournis par d'autres moyens. Ainsi, il serait contraire à la directive de soumettre l'ouverture
d'un site web à une procédure d'autorisation. Néanmoins, un site pourra être soumis à
autorisation si l'activité visée est réglementée (services bancaires et financiers en ligne, par
exemple)
d) Transparence
Les États membres doivent prévoir dans leur législation que les prestataires de services de la
18
société de l'information peuvent rendre possible, pour leurs destinataires et pour les
autorités compétentes, un accès facile, direct et permanent aux informations de base
concernant leurs activités: nom, adresse, adresse de courrier électronique, numéro
d'immatriculation au registre du commerce, titre professionnel et affiliation à des organismes
professionnels, numéro de TVA.
18
Destinataire du service: toute personne physique ou morale qui, à des fins professionnelles ou non, utilise un
service de la société de l'information notamment pour rechercher ou pour rendre accessible de l'information;
19
"Spamming" (ou multipostage abusif): le spam est un mot appartenant à l'argot américain et employé pour
désigner les mailings (courriers, envois) sauvages. Le "spamming" consiste en la diffusion généralisée d'un
même message à un grand nombre d'utilisateurs d'Internet. C'est aussi une technique de marketing primaire non
ciblée utilisant les adresses électroniques pour envoyer des messages publicitaires qui polluent les boîtes aux
lettres électroniques des internautes.
20
communications commerciales: toutes les formes de communications, sauf cas particuliers décrits dans la
directive, destinées à promouvoir, directement ou indirectement, des biens, des services ou l'image d'une
entreprise, d'une organisation ou d'une personne ayant une activité commerciale, industrielle, artisanale ou
exerçant une profession réglementée.
doivent être clairement identifiées dès leur réception par le destinataire. Les États doivent par
ailleurs prendre des mesures visant à garantir que les prestataires qui envoient des
communications commerciales non sollicitées par courrier électronique consultent
21
régulièrement les registres "opt-out" dans lesquels les personnes qui ne souhaitent pas
recevoir ce type de courrier peuvent s'inscrire et respectent le choix de ces derniers.
Néanmoins, la directive n'interdit pas aux États membres de choisir le système dit de l'"opt-
in22.
f) Contrats en ligne
La directive oblige les États membres à supprimer toute interdiction ou restriction concernant
l'utilisation des contrats électroniques. En outre, elle assure une sécurité juridique en imposant
certaines obligations d'information pour la conclusion des contrats électroniques. Ces
dispositions viennent compléter la directive de 1999 concernant les signatures électroniques.
Afin de mettre fin aux incertitudes juridiques existantes, la directive exonère de toute
responsabilité les intermédiaires qui jouent un rôle passif en assurant le simple "transport"
d'informations provenant de tiers. Elle limite également la responsabilité des prestataires de
services pour d'autres activités intermédiaires, telles que le stockage d'informations. En
d'autres termes, les fournisseurs d'infrastructure et les fournisseurs d'accès ne pourront être
tenus pour responsables des informations transmises, pour autant qu'ils ne sont pas à l'origine
de la transmission et ne sélectionnent pas le destinataire de la transmission ou les informations
en question.
21
opt-out: envoi non autorisé de messages commerciaux à une liste d'adresses e-mail, constituée d'internautes
qui n'ont pas donné leur accord explicite pour recevoir des messages commerciaux mais qui ont la possibilité de
se retirer de la liste. Dans ce système, l'accord de l'internaute est implicite.
22
opt-in: envoi autorisé de messages commerciaux à une liste d'adresses électroniques constituée
d'internautes qui ont donné leur accord préalable pour recevoir ces messages publicitaires. Ici,
l'accord de l'internaute est explicite.
Toutefois, la directive précise que les États peuvent instaurer l'obligation, pour les opérateurs
de site web, d'informer dès que possible les autorités publiques compétentes d'activités
illicites alléguées qu'exerceraient des internautes. De la même manière, les États membres
peuvent prévoir l'obligation, pour les fournisseurs d'hébergement, de communiquer aux
autorités compétentes les informations permettant d'identifier les propriétaires des pages
hébergées.
Les États membres veillent à ce que les activités de services de la société de l'information
puissent faire l'objet de recours juridictionnels efficaces. Ces recours doivent permettre de
prendre des mesures ayant pour but de remédier à la violation alléguée et d'empêcher que
d'autres préjudices soient causés aux intérêts concernés (art. 18).
Les États membres veillent à ce que leurs autorités compétentes disposent des pouvoirs de
contrôle et d'investigation nécessaires à une mise en œuvre efficace de la directive. Ils veillent
également à ce que les autorités coopèrent avec les autorités nationales des autres États
membres et désignent à cette fin une personne de contact dont ils communiquent les
coordonnées aux autres États membres et à la Commission (art.19).
i) Dérogations
• certaines activités sont exclues du champ d'application (annexe 1), comme les activités
de notaire ou de défense en justice;
• l'article 3 (clause du "pays d'origine") ne s'applique pas à un certain nombre de
domaines spécifiques (par exemple, le droit d'auteur ou les obligations contractuelles
dans les contrats de consommateurs);
• les États membres peuvent prendre des mesures qui limitent la libre circulation des
services provenant d'un autre État membre (dérogations au cas par cas) pour des
motifs ayant trait, par exemple, à la protection des mineurs, à la santé ou à la
protection des consommateurs.
Etude n° 1 : La communauté
L’étude suivante est en relation avec le chapitre II qui traite l’achat, la vente, et les biens
vendus sur Internet, et on a pas trouver mieux qu’ Ebay la plate forme leader dans le
commerce électronique b to c pour faire notre étude.
Dans cette étude on va définir la communauté Ebay, parler un peu de son historique, son
équipe de direction, son activité, ses produits, on va traiter également les procédures pour
vendre et pour acheter et enfin ses réalisations de cette communauté
EBay est un site Web de ventes aux enchères créé en 1995 par Pierre Omidyar, qui est devenu
une référence mondiale dans sa catégorie et un phénomène de société. EBay compte
aujourd'hui plus de 200 millions de membres inscrits.
EBay est une plateforme permettant d’acheter et de vendre des biens et des services dans le
monde entier. Elle permet les échanges commerciaux aux niveaux local, national et
international et possède des sites customisés sur 33 marchés dans le monde.
EBay a pour vocation de fournir une place de marché internationale en ligne où chacun peut
acheter ou vendre ce qui lui chante, ou presque. Pionnier du commerce électronique, eBay a
développé une plateforme commerciale sur Internet qui réunit des acheteurs et des vendeurs –
la communauté eBay. Les acheteurs et vendeurs interagissent et traitent directement
ensemble, tandis qu’eBay se charge de la maintenance de la technologie et des outils (tels que
son fournisseur de solution de paiement PayPal23, les services d’expédition, les conseils sur la
23
PayPal est une solution de paiement sur Internet permettant à un internaute d’envoyer et de recevoir ses
paiements via Internet avec une adresse électronique, sans avoir à communiquer ses coordonnées de carte
bancaire à chaque transaction. PayPal a été rachetée en 2002 par la société eBay.
sécurité des transactions, les forums de discussion de la communauté) qui rendent la place de
marché conviviale, fiable et sûre.
La communauté eBay est constituée d’individus et d’entreprises qui profitent d’un accès
direct et instantané à une place de marché qui met chaque jour en vente des millions d’articles
répartis dans des dizaines de milliers de catégories. Chaque catégorie présente de nombreuses
sous-catégories allant des objets de collection, comme des cartes à échanger, des antiquités ou
des poupées, aux objets pratiques, comme des véhicules d'occasion, des vêtements, des livres
et des CD. Les acheteurs ont la possibilité d’acheter des articles sous la forme d’une enchère
ou à un prix fixe via l’option appelée Achat immédiat.
La place de marché eBay repose sur la confiance établie entre les acheteurs et les vendeurs.
Pour réduire l’anonymat et l’insécurité liée à des transactions avec un partenaire commercial
inconnu, eBay a créé le système des évaluations. Ces évaluations constituent un outil pratique
qui encourage tous les membres eBay à commenter mutuellement leurs transactions.
La société eBay (NASDAQ : EBAY) a été créée en 1995 par Pierre Omidyar, sous le nom de
"AuctionWeb", puis a pris en 1996 le nom d'eBay. Son siège social est basé à San José dans le
Silicon Valley en Californie. Meg Whitman en est la directrice. Cette société emploie 9 000
personnes pour un chiffre d'affaires en 2004 de 3 milliards de dollars. Porté par le boom
d'Internet et du commerce électronique, le site eBay connaît un énorme succès depuis ses
débuts. L'Allemagne est le second marché le plus actif.
La société possède un site local pour les pays suivants: Allemagne, Argentine, Australie,
Autriche, Belgique, Canada, Chine, Corée, Espagne, États-Unis, France, Hong-Kong, Inde,
Irlande, Italie, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Philippines, Pologne,
Royaume-Uni, Singapour, Suède, Suisse, Taiwan.
Acheter sur eBay est très simple, que ce soit un produit ou un objet de collection. Quelque
soit l'objet que vous recherchez, vous le trouverez sur eBay ! Il faut seulement suivre les
procédures suivent :
§1- S’inscrire
Une fois que vous avez trouvé l'objet que vous souhaitez acheter, vous devez vous inscrire sur
eBay. C'est gratuit et ne prend que quelques instants. Pour cela, cliquez sur s'inscrire en haut
de n'importe quelle page du site. Saisissez les données personnelles demandées. Choisissez un
pseudo et un mot de passe. Consultez votre adresse e-mail pour confirmer à eBay qu'elle n'est
pas erronée : vous êtes inscrit.
• Naviguer par catégories : cliquez sur une catégorie depuis la page d'accueil puis sur
une sous catégorie et ainsi de suite jusqu'à trouver la catégorie qui vous intéresse.
• Taper un mot-clé dans le moteur de recherche : si vous avez une idée plus précise de
ce que vous recherchez, tapez directement le ou les mots-clés correspondants dans le
moteur de recherche depuis la page d'accueil. Si vous souhaitez ajouter d'autres
critères, cliquez sur recherche approfondie. A partir des résultats de cette recherche,
vous pouvez également réduire le champ de la recherche en choisissant une catégorie
sur la gauche.
Pour enchérir : saisissez le montant maximum que vous êtes prêt à payer pour cet objet. EBay
va enchérir pour vous jusqu'à ce montant maximum en cas de surenchère d'un autre membre.
Ebay vous rappelle que votre enchère, si elle est acceptée sans équivoque et dans un délai
raisonnable par le vendeur, pourra être considérée comme un contrat qui vous lie et vous
devrez acheter l'objet du vendeur.
Le vendeur n'enverra l'objet qu'une fois le paiement reçu donc il faut envoyez le paiement le
plus rapidement possible.
Si le vendeur accepte PayPal, cliquez sur le bouton payer dans l'annonce et payez
immédiatement le vendeur.
Et voici ci-dessous le fonctionnement de PayPal
Une fois l'objet reçu, s'il convient à la description, laissez une évaluation au vendeur qui en
fera de même.
Vendre sur eBay est à la portée de tous. Suivez ces quelques conseils pour débuter la vente. Et
si vous pensez n'avoir rien à vendre, consultez la page « quoi vendre ? » pour découvrir tout
ce que vous pouvez vendre sur eBay.
Avant de commencer à vendre sur eBay, vous devez ouvrir un compte vendeur pour qu'eBay
vérifie votre sérieux. EBay vous propose deux façons d'ouvrir un compte vendeur :
• une façon instantanée : fournir les informations de votre carte de crédit (votre carte ne
sera pas débitée, mais uniquement utilisée à des fins de vérification de votre identité
sauf si vous demandez à eBay de prélever également vos frais de vente sur cette carte)
• une méthode qui prend 2 à 3 jours : recevoir un code de confirmation par courrier à la
maison.
La vérification est gratuite. Seule la mise en vente est payante (frais d'insertion, frais de
commission sur le prix final en cas de réussite de la vente, frais d'option facultatifs de mise en
avant de vos objets).
Assurez-vous tout d'abord que votre objet est autorisé à la vente en consultant le règlement
sur les objets interdits.
Ensuite, avant de commencer la mise en vente, vous devez vous faire une idée de ce que vaut
votre objet sur eBay, de la catégorie où vous allez le mettre en vente, du prix de
départ…autant d'informations disponibles sur eBay grâce à la recherche par vente terminée
des objets similaires.
Vous devez d’abord remplir le formulaire de mise en vente qui donnera les informations utiles
à l'acheteur pour savoir s'il souhaite enchérir sur votre objet. Gardez toujours en tête que ce
sont les seules informations qui vont le décider à acheter ou non votre objet :
• indiquez les frais de port pour que l'acheteur connaisse le montant total qu'il devra
payer ainsi que les modes de livraison que vous acceptez ;
• proposez des modes de paiement qui facilitent la vie de l'acheteur.
Utilisez « Mon eBay »pour suivre vos ventes en cours et vos ventes terminées, surtout si vous
mettez en vente plusieurs objets.
Une fois la vente terminée, contactez l'acheteur et donnez lui le montant total à régler.
N'envoyez jamais l'objet avant d'avoir reçu le paiement.
Une fois le paiement reçu, envoyez rapidement l'objet pour la plus grande satisfaction de vos
acheteurs et pensez à laisser une évaluation, l'acheteur ayant rempli sa partie du contrat.
Vous devez payer des frais d'insertion pour mettre en vente un objet sur eBay. Par ailleurs, si
l'objet est vendu, vous devrez également payer à eBay une commission sur le prix final.
Vous pouvez régler ponctuellement vos factures mensuelles envoyées par eBay sur votre
boîte e-mail par chèque ou par carte de crédit. Si vous devenez un vendeur régulier, vous
pouvez vous inscrire aux paiements automatiques.
Cotée au Nasdaq depuis le 24 septembre 1998, avec une introduction à 18 dollars, l'action
eBay évolue aujourd'hui aux alentours des 70 dollars. Fin 2000 et début 2001, comme toutes
Projet de fin d’étude 69 TCC 2° année
Mohamed Riffi Amarti 2006/2007
Le commerce électronique entre particuliers et professionnels
les valeurs Internet, le titre eBay a connu une importante correction. Depuis le printemps
2002, l'action est repartie à la hausse.
Sur le plan financier, le capital de la place de marché électronique est encore détenu en partie
par le management, à commencer par le fondateur, Pierre Omidyar, avec plus de 20 % des
parts à son actif. Jeffrey Skoll, qui fut le premier employé à temps plein du site et son premier
président, est à la tête de près de 11 % du capital. L'actuelle présidente exécutive du site, Meg
Whitman, est quant à elle propriétaire de 2,3 %. Le capital flottant représente aujourd'hui un
peu plus de 65 % du capital de la société.
Au niveau commercial, eBay affichait fin 2003 un total de 94,9 millions de membres, dont
41,2 millions de personnes considérées comme actives (ayant vendu, acheté ou participé à une
enchère au cours des douze mois de l'année). La valeur totale des biens vendus l'année 2003
s'est élevée à 7,1 milliards de dollars, pour 971 millions de petites annonces publiées à travers
le monde.
En février 2004, eBay se plaçait en douzième position des sites français en terme d'audience
avec près de 3,4 millions de visiteurs uniques. Aux Etats-Unis, sur la même période, eBay se
classe en cinquième position, derrière Microsoft, Time Warner, Yahoo et Google. Le site a
enregistré 45,7 millions de visiteurs uniques.
Enfin, eBay compte près de 6 000 employés, dont 4.200 aux Etats-Unis. Sur ce total, pas
moins de 800 personnes ont pour mission de traquer la fraude sur le site d'enchères. Les
escroqueries sont en effet le fléau majeur de la plate-forme, dont les résultats reposent avant
tout sur la confiance des internautes dans le service.
Les six principes suivants sont à la base des principes qui guident le développement et la
croissance de WWRE :
• Ouverture
• Engagement à utiliser la meilleure technologie du marché
• Efforts constants pour améliorer l’efficacité et réduire les coûts de la vente au détail
• Neutralité des opérations de l’entreprise
• Structure de frais égale pour tous les participants
• Confidentialité des informations concernant les transactions
La direction est composée de Christophe sellers, Chief Executive Officer; Robert Heaton,
Chief Financial Officer; Don Norman, Chief Information Officer; Ramana Palepu, Chief
Technology Officer; et Sarah Bloom Raskin, General Counsel.
Siège principal
WWRE est la première communauté d’échanges mondiale et intégrée pour les distributeurs et
les fournisseurs permettant d’améliorer l’efficacité et de réduire les coûts au sein de la chaîne
d’approvisionnement. Il existe sept moyens-clés pour que les membres fassent des bénéfices.
• Des offres de produits à bas prix, solides, échelonnables, intégrés et entièrement pris
en charge.
• Le partage des investissements et des atouts technologiques
• L’accès à une communauté internationale et à un réseau avec d’autres fournisseurs et
distributeurs
• Services à valeur ajoutée fournis par une source de confiance, à un prix compétitif
• Participation aux activités collaboratives
• Transactions et interactions complexes simplifiées par l’automatisation
• Avantages créant de nouveaux standards pour toutes les activités B2B
Comprenant les leaders parmi les distributeurs d’Afrique, d’Asie, d’Europe, d’Amérique du
Sud et des États-Unis, WWRE est ouvert à tous les fournisseurs et distributeurs qui souhaitent
l’utiliser. Actuellement, WWRE comprend 64 membres qui ont un chiffre d’affaires combiné
de 845 milliards de dollars US.
Le Groupe Casino (ou Casino Guichard Perrachon) est l'un des premiers groupe de la
grande distribution français. Le groupe est à dominante alimentaire. Sa présence est
internationale. Sa position de leader en fait le second groupe coté de la grande distribution en
France derrière Carrefour.
Auchan est un groupe français de distribution et de finance fondé par Gérard Mulliez et dirigé
par lui jusqu'en 2006. Depuis son président est Vianney Mulliez, neveu de Gérard Mulliez et
ancien président d'Immochan.
§3- Cora
Son positionnement d'enseigne est la qualité tournée vers le client : "Cora & moi : La qualité
est là"
Son approche se veut à taille humaine, locale et alternative à celle des giga-distributeurs.
Les magasins Cora font partie du groupe Louis Delhaize. Parmi les autres enseignes de ce
groupe, les supermarchés Match24 et le cybermarché Houra.fr25 .
Marks & Spencer, plus simplement connu sous le nom de Marks & Spencer ou M&S, est
une chaîne de magasins britannique. C'est probablement la chaîne de magasins la plus
emblématique du Royaume-Uni et le premier vendeur de vêtements du pays en termes de
chiffre d'affaires. La chaîne de supermarchés ASDA arrive cependant en tête en 2004 en
termes de volume. M&S est également spécialisé dans la vente de nourriture et dans un
24
Supermarchés Match regroupe 155 supermarchés alimentaires, essentiellement répartis sur trois grandes zones
géographiques que sont l'Alsace, la Lorraine et le Nord de la France. http://www.supermarchesmatch.fr/
25
Houra.fr est un hypermarché en ligne qui propose plus de 50 000 références essentiellement dans le domaine
alimentaire mais aussi des produits et accessoires pour la maison, un peu d’électroménager et de papeterie. Le
cybermarché a été lancé en janvier 2000 par le groupe Cora. La livraison de votre commande s'effectue à
domicile et le service client est ouvert 6 jours sur 7. Paiement en ligne sécurisé. www.houra.fr
troisième domaine : l'équipement d'intérieur. Cette branche est cependant moins développée
que les deux précédentes. Durant le XXe siècle, Marks & Spencer était considéré comme le
géant de la grande distribution au Royaume-Uni et comme une entreprise britannique
symbolique. En 1997, le groupe est devenu le premier revendeur à réaliser un bénéfice avant
imposition supérieur à un milliard de livres sterling. Cependant, en quelques années, le groupe
a traversé de nombreuses crises dont il ne s'est toujours pas entièrement remis. Il pèse
aujourd'hui moins d'un quart de Tesco, le nouveau géant de la grande distribution britannique.
Afin d’apporter une plus value à Exchange, WWRE se consacre, entre autres, à
l’élargissement de l'offre proposée aux membres. Grâce à des partenariats et des alliances
avec des fournisseurs de pointe, WWRE est à même de leur offrir des services innovants. Ces
services viennent compléter les solutions proposées par WWRE.
Les partenaires de WWRE l’aident à élaborer des solutions innovantes qui permettent à la
place de marché d’améliorer son efficacité et de réduire les coûts.
Voici ci-dessous une liste des partenaires de WWRE qui se divisent en deux catégories :
C’est dans cette optique que WWRE coopère avec des prestataires en solutions
technologiques pour que ses membres puissent profiter d'une gamme variée de logiciels, de
matériel, d’options de connectivité et de services.
Parmi les sociétés suivantes, vous trouverez certains des fournisseurs en technologie WWRE.
Tous ces fournisseurs travaillent avec WWRE pour fournir à ses membres et à leurs
partenaires commerciaux des solutions de ressources, d’approvisionnement et de chaînes de
ravitaillement, ainsi que ses services. Les fournisseurs de technologie de WWRE sponsorisent
actuellement le logiciel d’application, l’intégration des systèmes, le service d’assistance
clientèle, l’application hôte et les composants d’intégration.
WWRE offre une plate-forme d’approvisionnement complète qui permet aux participants de
mener toutes les transactions de commerce électronique. Les produits et services de base
comprennent les Négociations et enchères WWRE, le planning de collaboration WWRE, le
sourcing collaboratif de WWRE, RFx en ligne, synchronisation des informations, et
Visibilité de la chaine d’approvisionnement.
Les principes qui suivent représentent une synthèse des meilleures pratiques commerciales
pour conduire une enchère en ligne. Ils n’ont pas la prétention d’être exhaustifs, pas plus que
d’engager légalement l’une ou l’autre des parties. Les principes sont plutôt fondés sur le
respect mutuel des engagements ainsi que sur la confiance mutuelle et ils sont là pour fournir
des guides aux parties.
• La confidentialité des informations doit être acceptée et observée par toutes les parties
impliquées pendant tout le processus de négociation.
• L’Opérateur du Marché (WWRE®) est un vecteur à travers lequel les Propriétaires du
Marché et les Participants du Marché peuvent conduire des enchères en ligne.
L’Opérateur du Marché n’est pas partie prenante aux transactions réalisées sur le Site,
et l’Opérateur du Marché n’établit à aucune des modalités relatives à de tels
évènements.
• Les règles et conditions spécifiques à chaque enchère sont établies entre le Propriétaire
du Marché et les Participants du Marché indépendamment de l’Opérateur du Marché.
Permet de rassembler des informations et de négocier avec les fournisseurs en ligne par le
biais de demandes d’informations, de demandes de prix et de demandes d’offres.
WorldSYNC Data Exchange (DX) V 2.0 est composé de Global Data Synchronization (GDS)
et de Member Public Sourcing Catalog (MPSC). Il s’agit d’un système de gestion de contenu
complet qui répond aux attentes des distributeurs et des fournisseurs et qui est basé sur les
directives élaborées par le Global standard management process (GSMP).
Cet outil permet aux utilisateurs de suivre de façon automatisée les ordres d’achat, les articles
des ordres d’achat, les expéditions et les conteneurs, ainsi que les alertes en temps réel
(définies par l’utilisateur) pour les conditions anormales, les rapports d’exception et
l’évaluation des performances des partenaires de la chaîne d’approvisionnement.
Conclusion
En conclusion, le commerce électronique doit être l’affaire de tous et doit faciliter notre vie
quotidienne. Pour son développement, il faut :
- Permettre aux acteurs économiques qui demeurent trop peu nombreux et qui disposent
d'un accès Internet, de formuler des propositions et d'échanger leurs opinions avec les
autres acteurs économiques.
Le besoin de sécurité des systèmes de commerce électronique est certainement le plus grand.
Internet aujourd’hui n’est pas encore arrivé à maturité en matière de sécurité, ce qui demande
aux organisations des contrôles importants aux niveaux de leurs systèmes et des différentes
applications du commerce électronique. Les organisations doivent donc être pro-actives et
flexibles dans le domaine de la sécurité informatique.
Le commerce électronique n’en est qu’à ses débuts et de nombreuses évolutions doivent
encore avoir lieu au niveau des législations, des méthodes de travail et de la sécurité. Les
entreprises qui réussiront à sécuriser leurs systèmes et qui sauront s’adapter aux défis du
commerce électronique auront demain un avantage comparatif sur leurs concurrents
■Charles Urbain, Quel commerce de demain, Les éditions des journaux officiels, PARIS,
1999
■ Guy Hervier, Le commerce électronique : Vendre en ligne et optimiser ses achats,
édition d’organisation ,2001
98 ; www.epfl.ch/
2001
www.productique.org/
■La vente aux enchères sur Internet ; eBusiness Connection ; Centre du cyberfutur de
■Louis Raymond, Jean Talbot et Michel Vézina ; Les places d’affaires électroniques face
■ Pascal Roos ; L e s p l a c e s d e m a r c h é é l e c t r o n i q u e s : d e s e n c h è r e s
2 0 0 4 ; www.creg.ac-versailles.fr
■ Sébastien Tran, Université Paris Sud, Septembre 2002 ; Les places de marché
électroniques ; www.jm.u-psud.fr
01/2006;www.01net.com
Remerciement…………………………………………………………………..1
Dédicaces………………………………………………………………………..2
Introduction…………………………………………………………………….3
Chapitre I : Qu’est que le commerce électronique ? …………………………….…….………4
Section 1 : Définitions et types du commerce électronique……………….…….………….…5
§1- Définitions du commerce électronique…………………………....……….…….…….…..5
§2- Les principaux types du commerce électronique……………………………..….………..6
§3- Les autres types du commerce électronique…………………………………..…..…….…8
Section 2 : Rôles du commerce électronique…………………………………….….……..…..8
§1- L’objet du commerce électronique………………………………………….………….….8
§2- Les services du commerce électronique…………………………………….….…….…....9
Section 3 : Avantages et inconvénients du commerce électronique…………….…..…..…....11
§1- Les avantages du commerce électronique………………………………….…..……...…11
§2- Les inconvénients du commerce électronique………………………………...……....…12
Section 4 : Les chiffres clés du commerce électronique………………………….….………13
§1- Les chiffres dans le monde……………………………………………………….….…..13
§2- Les chiffres aux Etas Unis……………………………………………………....…….…15
§3- Les chiffres en Europe…………………………………………………………..……….16