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et de cicatrisation muqueuse allongés justifiant d’une surveillance de quatre ans. La tuméfaction était unilatérale chez 11 cas et bila-
clinique attentive. térale dans un cas.
http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.372 Une tomodensitométrie du massif facial a été pratiquée dans neuf
cas et une imagerie par résonance magnétique dans deux cas. Ces
examens ont révélé une formation kystique du seuil narinaire de
P130 2 cm en moyenne.
Intérêt du greffon osseux dans le traitement des Une exérèse sous anesthésie générale, par voie vestibulaire, a été
fentes labiopalatines pratiquée pour tous nos malades. Dans sept cas, il y avait une effrac-
A. Mrani Alaoui , F. Slimani ∗ , A. Chekkoury Idrissi ∗ tion accidentelle de la muqueuse nasale qu’on a suturée.
Hôpital 20-Août, CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc L’examen histologique a confirmé le diagnostic de kyste du seuil
∗ Auteur correspondant. narinaire dans tous les cas.
Aucun cas de récidive ni de surinfection postopératoire n’a été noté
But de la présentation.— Présenter notre expérience dans après un recul moyen de deux ans.
l’alvéoloplastie secondaire dans le traitement des fentes labio- Conclusion.— Le kyste du seuil narinaire est une pathologie rare. Il
alvéolopalatines. est évoqué devant toute masse kystique du plancher narinaire. La
Matériels et méthodes.— Observation 1 : A.M âgé de 20 ans présente TDM du massif facial permet de confirmer le diagnostic et préciser
des séquelles de fente unilatérale avec un maxillaire pratiquement ses extensions. L’exérèse se fait par voie vestibulaire. La marsupiali-
normal, pouvant être corrigé par ODF. sation par voie endoscopique endonasale est une alternative simple
Observation 2 : M.B âgé de 18 ans présente aussi des séquelles de et efficace. Le taux de récidive est faible dans les deux techniques.
fente unilatérale vues en fin de croissance. Les séquelles maxillo- http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.374
nasales sont manifestes. La rétrognathie importante dans ce cas,
s’associe à une endognathie.
Résultats.— Le premier patient a bénéficié d’une chéiloplastie asso- P132
ciée à une rhinoplastie et mise en place d’un greffon osseux au Amélioration de l’esthétique labiale dans les
niveau de la fente, prélevé au niveau de la crête iliaque avec une séquelles de fente
orthodontie secondaire. J. Marrakchi a,∗ , I. Mehri Turki b
Un traitement orthodontique pré-chirurgical a été nécessaire pour a Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie
le deuxième patient. Ensuite, l’intervention a consisté en une ostéo- b Hôpital Mohamed Tahar El Maamouri, Nabeul, Tunisie
tomie type Lefort I avec avancée et expansion, une greffe osseuse ∗ Auteur correspondant.
an niveau de la fente ainsi qu’une chéilorhinoplastie secondaire.
Conclusion.— Les fentes labiales et palatines constituent un But de la présentation.— De la qualité de la chéiloplastie primaire
préjudice esthétique et fonctionnel. Les déformations labiomaxil- dépendra le résultat esthétique de la lèvre, mais aussi la présence
lonasales peuvent être majeures chez certains patients. Leur prise d’une fente alvéolaire et la qualité de la croissance du maxillaire
en charge est difficile. La chirurgie, parfois lourde, repose sur compromettent le résultat à long terme. La prise en charge
une restauration maxillaire première et s’inscrit dans un protocole commence dès la première année de vie et doit se poursuivre après
thérapeutique bien codifié faisant intervenir une équipe pluridisci- la puberté.
plinaire. Matériels et méthodes.— À travers une série de dix patients
L’alvéoloplastie secondaire est effectuée vers huit ou neuf ans, porteurs de séquelles de fente labio-alvéolopalatine ou labio-
après l’éruption de la canine définitive. Grâce à la mise en place alvéolaire, nous avons étudié les paramètres suivants : l’âge,
d’un greffon osseux, elle permet la stabilisation des segments maxil- le sexe, l’anomalie initiale (fente labiale unilatérale ou bilaté-
laires par la création d’un pont osseux et d’un support parodontal rale, fente labio-alvéolaire ou labio-alvéolopalatine), la gêne
suffisant pour les dents adjacentes. esthétique (cicatrice inesthétique, décalage de la ligne cutanéo-
http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.373 muqueuse, affaissement du seuil narinaire) et le traitement réalisé
(chéiloplastie secondaire avec ou sans greffe osseuse alvéolaire).
Résultats.— L’âge de nos patients a varié de 17 à 25 ans, répartis sur
P131 quatre hommes et six femmes.
Kyste du seuil narinaire. À propos de 12 cas L’anomalie initiale : fente labiale bilatérale : trois cas ; fente labiale
S. Kallel ∗ , M. Mnejja ∗ , M. Ben Salah ∗ , S. Kobbi ∗ , A. Chakroun ∗ , unilatérale : quatre cas ; fente labio-alvéolaire : un cas ; fente
I. Charfeddine ∗ , A. Ghorbel ∗ labioalvéolopalatine : deux cas.
Service d’ORL et chirurgie cervico-faciale, CHU Habib-Bourguib, Cheiloplastie secondaire sans greffe osseuse : sept cas.
Sfax, Tunisie Cheiloplastie secondaire avec greffe osseuse : trois cas.
∗ Auteurs correspondants. Résultat : amélioration de l’aspect esthétique de la lèvre avec ali-
gnement satisfaisant de l’arc de cupidon. Prise de la greffe osseuse
But de la présentation.— Le kyste du seuil narinaire est une entité alvéolaire procurant une projection du seuil narinaire.
rare. Il s’agit d’une lésion épithéliale non odontogène des maxil- Conclusion.— La prise en charge primaire de la fente labiale est
laires. Le but de cette étude est de rapporter ses aspects cliniques cruciale. De sa qualité dépendra l’aspect des cicatrices, de l’arc
et radiologiques ainsi que ses modalités thérapeutiques. de cupidon et de la ligne cutanéomuqueuse. La cheiloplastie secon-
Matériels et méthodes.— Étude rétrospective comportant daire permet de corriger les imperfections du résultat. La présence
12 malades opérés pour kystes du seuil narinaire entre 2006 et d’une fente alvéolaire impose une greffe osseuse associé afin
2011. d’améliorer la projection labiale.
Le diagnostic positif a été posé sur des arguments cliniques et radio-
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logiques et confirmé histologiquement après exérèse chirurgicale.
Résultats.— Il s’agissait de dix femmes et deux hommes d’âge
moyen de 40 ans (22—53 ans). Le motif de consultation était une
tuméfaction du plancher narinaire dans tous les cas, associée à plu-
sieurs épisodes de surinfection dans un cas. L’obstruction nasale
était présente dans huit cas. Le délai moyen de consultation était

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