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PLAN DU COURS
GENERALITES
1ère partie : Chimie analytique qualitative
2ème partie : Chimie analytique quantitative
6.3. Nomenclature
6.4. Catégorie de complexes
6.5. Rôle de H2 O dans les complexes
6.6. Facteurs favorables à la formation des complexes
6.7. Titrage par complexométrie
6.8. Application des complexes
Chapitre 8. LA CHROMATOGRAPHIE
8.1. Définition
8.2. Principe
8.3. But
8.4. Sortes
11.3. Electrolyse
11.4. Polarographie
11.5. Ampérométrie
11.6. Coulométrie
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CHIMIE ANALYTIQUE
GENERALITES
La chimie analytique est la partie de la chimie qui a pour objet l'analyse des produits,
c'est-à-dire la caractérisation, la séparation des constituants d’un échantillon de matière,
leur identification et la détermination de leurs quantités respectives.
La substance chimique dont on cherche à déterminer les propriétés est appelée analyte
et tout le reste est appelé matrice. L’analyse chimique comprend la détermination
qualitative et quantitative des constituants d’une substance.
Elle regroupe:
Si le mélange est constitué de plusieurs phases, on commence par séparer ces phases.
Par exemple, on peut séparer la phase solide de la phase liquide par filtration ou
tamisage. La séparation d'un mélange homogène utilise les différences de propriétés
physiques entre les constituants. Par exemple, on extrait facilement le sel d'un mélange
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sel-sable au moyen de l'eau, car le sel est soluble dans l'eau et le sable ne l'est pas. Par
contre, la limaille de fer et le sable sont tous deux insolubles dans l'eau : on ne pourra
donc pas les séparer par différence de solubilité dans ce liquide. Cependant, seule la
limaille de fer est magnétique, on pourra donc la récupérer par triage magnétique. On
peut séparer des constituants liquides par distillations successives ou fractionnées. Dans
certains cas, des cristallisations successives permettent de séparer les constituants
solides.
La chimie analytique joue un rôle essentiel dans le contrôle de la qualité des produits, qui
est indispensable pour les industries chimiques, pharmaceutiques et alimentaires ;
dans les problèmes d'environnement (contrôle du taux et de la nature des substances,
polluantes ou non, contenues dans les fumées, les eaux usées, les déchets industriels ou
autres, les résidus d'engrais, d'insecticides ou de défoliants dans les sols, dans les
produits agricoles) ; dans le diagnostic médical (taux de glucose, d'urée, de fer, de
calcium ou de potassium contenus dans le sang ou l'urine, pH, gaz du sang...) ; dans la
connaissance d'un produit de base (minerai, pétrole brut) ou dans l'amélioration des
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performances d'un produit transformé, qui ne peut se faire que si l'on connaît la
composition chimique exacte de ce produit ; dans l'expertise légale (identification des
traces de poisons, d'explosifs ou de liquides inflammables, contrôles antido page, etc.) et
dans la recherche fondamentale. Pour cette dernière, les techniques d'analyse sont
indispensables en synthèse organique pour identifier les produits formés, les impuretés
et les réactifs en excès. En pharmacologie clinique, par exemple, elles permettent de
suivre le temps d'activité d'un principe actif in vivo et d'identifier les métabolites formés.
La chimie analytique quantitative intervient à la fois sur les chaînes de production qu’à la
sortie des usines.
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En analyse qualitative, pour qu’une réaction chimique serve à l’identification d’un ion, il
faut qu’elle donne naissance à un phénomène chimique bien manifeste tel que décrit ci-
après.
Fe 3+ + SCN— Fe SCN 2+
c) Un dégagement gazeux.
Ex. : identification de l’anion S 2 par dégagement de l’acide sulfhydrique
H2 S sentant les œufs pourris.
S2— + 2H+ H2S
C’est-à-dire produire ce phénomène qu’avec cet ion précis. Ce qui est rare. On se
contentera des réactions sélectives. Une réaction est sélective si elle a lieu avec un
nombre restreint d’ions.
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Une très faible quantité de l’élément à chercher doit rendre le phénomène perceptible
indubitablement.
INTRODUCTION
Elle intervient donc à la fois sur les chaînes de production et à la sortie des usines.
Les méthodes de dosages sont très variées et adaptées à l’objet d’étude. Parmi les
techniques de dosage, on utilise en général les différentes réactions chimiques connues.
La technique est adaptée à l’espèce à doser : exemple : les ions Cl - ne sont pas dosés
en acido-basique.
Outre les méthodes instrumentales d’analyse, il existe quatre grands procédés d’analyse
quantitative ou de dosage qui sont : la gravimétrie (ou analyse pondérale), la titrimétrie
(ou analyse volumétrique), la gazométrie et la calorimétrie.
La chimie analytique quantitative intervient dans l’industrie à la fois sur les chaines de
production qu’à la sortie des usines.
Exemple1 : Détection de pollution dans les villes. Les quantités d’hydrocarbures, d’oxydes
d’azote et de monoxyde de carbone présentes dans les gaz d’échappement des
automobiles doivent être mesurées afin de déterminer l’efficacité des systèmes de
contrôle de smog.
Exemple2 : Des mesures quantitatives des ions calcium dans le sérum sanguin aident à
diagnostiquer une maladie de la parathyroïde chez l’homme.
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Exemple3 : Le dosage de l’azote dans les aliments permet de connaitre leur teneur en
protéine et donc leur valeur nutritive.
Notre cours de chimie analytique sera principalement basé sur l’analyse quantitative.
Le suivi quantitatif est effectué essentiellement dans deux secteurs. Le suivi de la quali té
des produits d'une industrie et la vérification des normes imposées par les lois, soit des
produits, soit les déchets de production.
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Une solution est un mélange homogène de deux ou plusieurs constituants dont l’un
appelé solvant est pris en grande quantité et l’autre pris en petite quantité est appelé
soluté (ou corps dissous).
- Solution de liquides ;
- Solution de solides ou de gaz dans un liquide qui est considéré comme solvant des
autres ;
- Solution de deux ou plusieurs solides. S’il s’agit des métaux, on parle d’alliage.
Lorsque l’un des métaux est le mercure, on parle d’amalgame.
Une solution est saturée quand elle contient un excès de soluté non dissous dans des
conditions données de température et de pression.
Le solvant le plus utilisé est l’eau distillée mais d’autres solvants peuvent aussi être
employés tels que CCl4, CH3COOH, acétone, alcool, éther, acide formique, dioxine,
benzène, les solvants inorganiques etc.
Ou Vd = M + Vs.ds
Avec M = C2.Vs
C1
C3
Relation entre C 1 et C3
C1
C1 or M'=V.d donc d
=>C1=C3 .d
C4
Relation en C 4 et C3
C3
La molalité est le nombre de moles (n) de soluté dans un litre de solution. C’est le
mode le plus courant de concentration.
Unité :
Une solution de concentration C mol.l-1 est aussi notée CM et dite C fois molaire.
M n = nombre de mole
Mm = masse molaire en g.mol-1
M = masse de la substance
Or n
=> M
Mo
Ms exprimé en kg
Unité : mol.Kg-1
C’est un mode d’expression peu usité en chimie analytique mais qui présente l’avantage
d’être indépendante de la température.
La normalité d’une solution est le nombre d’équivalents-grammes (néq) d’un soluté dans
un litre de solution.
La masse équivalente est définie et calculée par rapport à un équilibre chimique bien
déterminé et à une réaction particulière pour un même équilibre chimique. C’est une
notion relative.
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En oxydo-réduction
Méq
En général : Eq.g
8. La fraction molaire X
X1=
X2 =
X1 + X2 + X3 + Xs= 1
9. Expression en %
Le pourcentage en degré de pureté est la masse de substance pure dans 100g ou 100ml
de solution (ou mélange).
Exemple : Une solution à 63% HNO 3 est celle qui contient 63g HNO 3 et 37g H2O.
m = masse de composé
% avec
me=masse de l’échantillon
Une telle notation signifie que l’acide sulfurique concentré du commerce doit être dilué
au quart de son volume, soit 1 volume d’acide pour 3 volumes d’eau, pour avoir la
solution à la concentration indiquée.
Les dilutions des solutions suivantes peuvent se faire à partir des solutions commerciales
suivantes :
NaOH 1, 33 10
NH3 0,92 15
Hcl 1,19 12
H2SO 4 1,84 36
La dilution
La dilution est la préparation d’une solution très concentrée à partir d’une solution très
concentrée par addition de solvant.
1.2.1. Définition
Le potentiel d’hydrogène (pH) a été établi par SORENSEN en 1920. Il exprime l’acidité de
la solution.
[H+] = 10-pH
pH = -log [H+]
pH = [H+]
pH =
pH = 7 + Cb Cb = concentration de la base
ou
pH = 14 +
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pHa = -log
pHb = 14 + log
8. pH de sel d’acide fort et de base forte = sels neutres tels que : NaCl,
KCl, Na2SO 4, CaSO 4
pH = 7
pH = 7 -
pH = 7 +
pH = 7 -
pH = pKa + log
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pH = 14 – pKb – log
Le pouvoir tampon est égal au nombre de moles d’acide fort ou de base forte que 1 litre
de tampon peut absorber en ne modifiant son pH que de 1 unité.
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La volumétrie est une méthode qui consiste à ajouter à une solution A à doser une
quantité de réactif B de concentration connue par lecture de la burette. Le volume de la
solution B est obtenu par lecture de la burette.
Na . Va = Nb .Vb
acide base
2. Pipettes
N.B. Il ne faut jamais aspirer les solutions d’acides concentrés ou des liquides
toxiques dans une pipette sans poire (propipette)
3. Les burettes :
Elles servent à délivrer des volumes variables et mesurables par écoulement de la
solution titrée.
Elles sont graduées et possèdent un robinet.
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7. L’entonnoir :
Il sert à transvaser les solutions
8. Balance de précision :
Il sert à peser les substances. Ne jamais peser les objets chauds, le plateau doit
être sec avant la pesée. Les produits solides ne doivent pas être placés
directement sur le plateau, la cage de la balance doit être bien fermée. Ces
balances sont très sensibles.
NETTOYAGE DE LA VERRERIE
La verrerie est nettoyée à l’eau savonneuse à l’aide d’une brosse puis rincée d’abord à
l’eau courante et ensuite à l’eau distillée. Elle est séchée en la renversant pour laisser
couler l’eau.
Avant utilisation, les récipients sont d’abord rincés avec quelques millilitres de la solution
à utiliser.
Pour les solutions incolores, on lit le ménisque inférieur alors que pour les solutions
colorées (iode, KMn O 4), on lit le ménisque supérieur.
Pour éviter les erreurs de parallaxe, il faut que le trait de jauge, le ménisque du liquide et
l’œil du manipulateur soient situés dans le même plan horizontal.
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a) Titrages acido-basiques
- Alcalimétrie : dosages des bases par les acides
- Acidimétrie : dosages des acides par les bases
Exemple : argentimétrie : dosage des ions Cl -,Br -,I-, SCN-,CN- par Ag+ et inversement.
2.4. INDICATEURS DE pH
a) Définition : un indicateur coloré est un couple de deux espèces
chimiques dont l’une de ces espèces prédomine par rapport à l’autre en solution,
et ce en fonction des propriétés du milieu. La couleur de la solution diffère selon la
nature de l’espèce qui prédomine. Plusieurs types de molécules peuvent être
appelées indicateurs colorés:
les indicateurs colorés de pH sont les plus connus et sont souvent sous-entendus
lorsque l'on parle d'indicateur coloré. Ce sont des substances organiques, acides
ou bases faibles dont la forme acide possède une coloration différente de celle de
la forme basique. La coloration change lorsque le pH de la solution varie. Il est
utilisé non seulement pour détecter la fin du tirage (Point équivalent) mais aussi
pour déterminer le pH de la solution ;
les indicateurs colorés redox (ou de potentiel électrochimique) ;
les indicateurs colorés de complexométrie ;
les indicateurs colorés de précipitation.
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Les indicateurs colorés sont, entre autres, utilisés pour déterminer le point d'équivalence
lors d'un titrage colorimétrique.
Zone de Point de
N° Indicateur Coloration
virage pH titrage (P.I.)
3 5
1 Bleu de bromophénol 3–5 4 J(jaune)–P(pourpre)
2
58
2 Tournesol 5–8 6,5 R(rouge) – J
2
5 Phénolphtaléine 8 – 10 9 I (incolore) – R
Méthylorange
7 3–4 3,5 r (rose) – J
(hélianthine)
3.1. Solubilité
La solubilité S est la concentration maximale que peut atteindre à une température donnée, un
composé, dans un solvant bien déterminé ou encore la masse maximale de substance qu’on peut
dissoudre dans l’eau distillée pour avoir un litre de solution saturée.
Elle reflète la capacité d'une espèce chimique à se dissoudre dans un solvant donné.
Plus la solubilité est grande plus le produit de solubilité est grand. De deux composés peu
solubles, le plus soluble est celui dont le produit de solubilité est plus grand.
Le produit de solubilité (Kps) est le produit des concentrations des ions présents à
l'équilibre. C’est une constante numérique qui décrit la condition d'équilibre d'une
solution saturée par un soluté peu soluble.
A a Bb(s) a A +b + b B -a
2+
Pb F2 (s) Pb + 2F -
4.1. Généralités
méq .N .V (ml )
m méq . N .V (l ) m
ou 1000
Les courbes de titrage sont des graphiques d’une variable liée à la concentration portée
en fonction du volume de réactif.
a) Principes de titrage
- Pour titrer, on remplit la burette de la solution titrante l’introduire dans le bécher.
- Placer le bécher sous la burette
- Ouvrir le robinet de la burette et laisser couler la solution titrante goutte à goutte.
- Arrêter le titrage dès que la coloration change. C’est le point équivalent.
- Lire le volume de la solution titrante utilisée (V 2) et procéder au calcul.
N1 . V 1 = N2 . V 2 N1 =
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Na . Va = Nb . Vb Nb. Vb = Na . Va
Na = Na =
pH =14+log
pH = -log
msel =
msel =
Au point équivalent, la
Au point équivalent, la solution est
solution est neutre
neutre
Na. Va= Nb.Vb pH = 7
Na. Va= Nb.Vb pH = 7
Après le point équivalent,
Après le point équivalent, la
la solution est acide
solution est basique
Nb.Vb < Na.Va
Na.Va < Nb.Vb
pH = -log
pH = 14+log
pH pH
Courbe de titrage
14
14
7
7
Les titrages acido-basiques sont utilisés pour doser les innombrables espèces
inorganiques, organiques ou biologiques qui possèdent des propriétés acides ou basiques
intrinsèques.
Les substances suivantes C, N, S, Cl, Br, F, P…sont dosées par des méthodes dont l’étape
finale est un titrage acido-basique.
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Procédure : on laisse couler la solution de NaCl dans le vase à réaction. Formation d’un
trouble blanc de AgCl. On agite constamment de manière à ce que le précipité de AgCl se
dépose dans le fon du vase et que le liquide surnageant reste limpide.
Quand tous les ions Ag + ont été précipités sous forme de AgCl, une goutte de NaCl en
excès ne trouble plus le liquide surnageant. Ce qui indique la fin de la réaction.
Au fur et à mesure du dosage, une goutte de AgNO 3 en excès forme avec le K2 CrO 4 un
précipité rouge brique de chromate d’argent, ce qui indique la fin de la réaction.
Ag2CrO 4 étant soluble dans les acides, la réaction de dosage doit avoir lieu en milieu
neutre ou légèrement basique
Les ions Fe3+ réagissent avec SCN - pour former un complexe rouge sombre [Fe(SCN) 6]3-
au point équivalent.
-
A la fin de la réaction, on lit le volume de la solution SCN utilisée et on procède au
calcul.
La solution d’argent est obtenue par dissolution d’un échantillon d’argent ou d’un alliage
dans HNO 3 dilué ou par dissolution de AgNO 3 dans l’eau.
Le dosage indirect consiste à doser une solution d’halogénures par une solution titrée
AgNO 3 en excès. L’excès de AgNO 3 est titré par une solution de SCN - en présence de
quelques gouttes d’alun ferrique comme indicateur.
Inconvénient de la méthode :
- -
Ag Cl + SCN Ag SCN + Cl
Le titrage doit s’effectuer en milieu acide pour empêcher la précipitation du fer(III) sous-
forme d’oxyde hydraté.
c) Méthode de Fajans
Dosage de Cl -
AgNO3
X-
+ indicateur d’adsorption
L’indicateur donne la coloration rose par adsorption sur le précipité d’halogénure d’argent.
5.3. La gravimétrie
Les méthodes gravimétriques sont des méthodes quantitatives qui sont basées sur des
mesures de masse.
4. Chaque type de dosage a un mode opératoire propre qui doit être respecté
scrupuleusement.
Exemple : on peut doser l’argent dans un alliage ou dans une solution d’AgNO 3 par
gravimétrie. Le principe est de précipiter complètement l’argent par un volume connu de
la solution à doser sous forme de AgCl par une solution de NaCl. Le précipité est recueilli,
lavé, desséché puis pesé.
Mo = ou Mo =
En plus d’une vitesse et d’une commodité plus grandes les titrages gravimétriques offrent
certains autres avantages sur les titrages volumétriques à savoir :
6.1. GENERALITES
c. Le réducteur ou agent réducteur est un donneur d’électrons, une espèce qui cède
facilement des électrons à une autre espèce.
d. L’oxydant ou agent oxydant est la substance qui est réduite ou toute particule (atome,
molécule, ion qui a une forte affinité pour les électrons et qui a donc tendance à les
prendre à d’autres substances.
Quelques oxydants : O 2, non métaux, acides tels que HNO 3 et H2SO 4 concentré et chaud,
sels comme K Mn O 4, K2 Cr2 O 7,…..
Ex : Ce4+ + e- → ce3+
e. La réaction d’oxydo-réduction ou réaction redox est une réaction où les électrons sont
transférés d’un réactif à un autre, d’un atome donneur vers un accepteur d’électrons.
Ex : Ce4+ +Fe 2+ → Ce3+ + Fe3+
f. Le nombre d’oxydation
Le nombre d’oxydation (N.O) ou l’étage d’oxydation (E.O.) d’un atome est le nombre
d’électrons que cet atome peut gagner (E.O. négatif) ou perdre (E.O. positif) ou E.O. est
le nombre de charge positive ou négative portée par cet atome ou qu’il tend à acquérir.
g. Calcul de N.O.
- L’E.O. des métaux (groupes a) est positif et égal au numéro du groupe de l’élément.
* Ion polyatomique : NH4+, ClO 3-, MnO -4, Cr2O 72-, PO 43-, etc.
La somme algébrique des N.O. de tous les atomes de l’ion est égale en valeur et en signe
à la charge de l’ion.
Une équation d’oxydo-réduction est équilibrée si les gains d’électrons dans la réaction de
réduction sont égaux aux pertes d’électrons dans la réaction d’oxydation, si la somme
des charges nettes des réactifs est égale à celle des produits et naturellement, si les
nombres d’atomes de chaque élément sont les mêmes dans les deux membres.
L’équilibrage des réactions redox comporte les étapes suivantes :
1. Identification des éléments oxydés et réduits par l’examen des étapes d’oxydation ;
2. Identification et séparation des réactions d’oxydation et de réduction ;
3. Equilibrage des nombres d’atomes oxydés et réduits ;
4. Equilibrage des gains et des pertes d’électrons ;
5. Equilibrage des charges par addition du nombre requis d’ions H + ou OH- selon que la
réaction se fait en milieu acide ou basique ;
6. Equilibrage des nombres d’atomes d’oxygène et d’hydrogène par addition du nombre
requis de molécules d’eau ;
7. Equilibrage de deux réactions de façon à éliminer les électrons de la réaction globale.
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Le déplacement des électrons d’une électrode à l’autre est provoqué par la différence de
potentiel qui existe entre les deux électrodes.
Cette différence de potentiel est la force électromotrice de la pile. Elle ne renseigne pas
sur le potentiel individuel d’une électrode.
La force électromotrice (fém.) d’une pile est calculée à partir des potentiels standards
d’électrode. Il est aussi possible de prédire le sens de la réaction redox à partir des
valeurs des potentiels standards d’électrode.
L’élément dont le potentiel standard est le plus élevé oxyde l’autre.
Ex : Zn2+/Zn (E0=-0,76v) et Cu2+/ Cu (E0=+0,34v)
E0 Cu > E0 Zn
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La réaction sera :
Cu 2+ + Zn Cu° + Zn2+
La réaction est d’autant plus complété que la différence entre les potentiels
standards est plus grande. Une réaction peut être considérée comme totale dans
le sens aller ou retour si
c) Equation de Nernst
L’équateur de Nernst permet de calculer la fém. d’une pile qui fonctionne aux
conditions autres que les conditions standards.
Elle est exprimée par :
E°= E° 1 – E° 2 doit être positive pour que la réaction puisse avoir lieu.
6.3. Manganimétrie
6.3.1. Principe :
a) Avantages :
Le permanganate est lui-même l’indicateur de fin de titrage en manganimétrie. Etant un
oxydant, il permet le dosage d’un grand nombre de réducteurs.
b) Inconvénients :
Les solutions de KMnO4 sont instables, elles se décomposent par la chaleur, la lumière et
le traces de réducteurs, en dioxyde de manganèse (MnO 2) ce qui diminue le titre de la
solution.
Les acides HCl et HNO 3 ne peuvent être utilisés pour acidifier le milieu.
C) Précautions
- L’eau utilisée pour la préparation des solutions de KMnO4 ne doit pas contenir des
substances réductrices ;
- Ne pas filtrer sur papier filtre mais sur verre fritté ;
- Eviter de soumettre la solution à la chaleur ;
- Conserver la solution dans des flacons bruns ou colorés en voir, bouchés
hermétiquement.
Dans ces conditions le titre diminue de 0,1% après 6 mois. En lumière de diffuse, la
baisse du titre est de l’ordre de 20% en un mois.
Pour les solutions de KMnO 4 diluées (< 0,02M), l’emploi des indicateurs redox tels
que l’ortho-phénanthroline ferreuse est exigée.
39
6.4. Bichromatométrie
1e Principe
La bichromatométrie consiste à doser les substances réductrices par le bichromate de
potassium k2 Cr2 O 7, en milieu très acide (pH<2).un indicateur approprié peut être
utilisée lors du dosage qui se fait selon l’équation.
2e Avantages
Le bichromate de potassium peut être obtenu à l’état très pur ce qui permet de
préparer directement les solutions titrées.
Les solutions de bichromate sont stables. Elles ne sont détruites ni par la chaleur ni
par la lumière.
Le bichromate n’oxyde pas les ions Cl-. On peut effectuer les dosages en présence de
HCl concentré ou doser les chlorures métalliques.
3e Inconvénients
La réaction a lieu en milieu très acide.
En milieu alcalin les sels de chrome sont facilement oxydés en chromates suivant
l’équation :
4e Dosages
La bichromatométrie permet de doser : Fe 2+, Te 4+, H3 PO 3, U 4+, V 3+, T,3+ Mo3+…….
et les dosages en retour d’un excès de fer ferreux : Ba Cr O 4, ClO 3, Pb Cr O 4, Se, te,
S2 O 8 2-
a) L'iodométrie est le dosage des réducteurs c.à.d. des substances dont E o 0,54.
Ces substances sont directement oxydées une solution titrée d'iode en excès. L’excès est
ensuite dosé en retour par une solution titré de thiosulfate de sodium en présence
d'amidon soluble (empois d'amidon).
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La solution d'iode adsorbé sur l'amidon prend la coloration bleu – violacée en présence
des ions I-.
b) L'iodimétrie consiste à doser les oxydants (substances dont E 0 0,54V) par les ions
iodures I- avec libération de l'iode I2. L’iode libéré est dosé par une solution titrée de
thiosulfate de sodium en présence d'amidon.
Substances dosées : MnO 4-, ClO 3-, IO 3-, HClO, H2O 2, Cu2+, Cr2O 72-, BrO 3-
c) Avantages
d) Inconvénients
- Au pH 9, l'iode se transforme en ion hypo iodeux IO - qui est un oxydant plus fort que
I2.
la solution est préparée en dissolvant une masse donnée d'iode de pureté garantie dans
une solution de K I puis ajouter de l'eau pour avoir le volume désiré. La solution est
stable si elle est conservée à l'abri de la lumière.
le persulfate d'ammonium (NH 4)2 S208 en milieux acide, oxyde le chrome (III) en
ion dichromate, le cérium(III) en cérium(IV) et le manganèse(II) en
permanganate.
S2 O 8 + 2e- 2 SO 42-
7.1. DEFINITION
CN est le ligand
Ex :
7.3. NOMENCLATURE
Les noms des ligands neutres ne sont pas modifiés, sauf pour :
H2O: aqua
NH3: amine
NO: nitrosyle
CO: carboxyle
Ils sont formés d’un ion central, accepteur et des particules, des ligands, fixés par liaison
coordinative sur l’atome central.
NH3 2+
NH3 Zn NH3
NH3
Dans le cas des composés diaminés, il peut arriver que chaque groupement amine d’une
même molécule se lie par une valence coordinative différente au cation complexe. Un
complexe de ce dernier type dans lequel un cation semble être saisi entre les pinces d’
une molécule complexante s’appelle « CHELATE ».
Ces pinces peuvent être à deux, trois,…six dents, elles sont alors dites bi, tri,…,
hexadentates.
Certaines des multiples dents par lesquelles la molécule complexante saisit le cation
peuvent être soit des liaisons électrovalentes soit des ponts hydrogènes.
44
H C6 H 5 H C6 H 5
N N H N N H
S C + Ag S C Ag H
N N N N
C6 H 5 C6 H 5
Dithizone Dithizone d’Ag en
ee milieu acide ou neutre
CH 2 COOH CH 2 COOH
N CH 2 CH 2 N
CH 2 COOH CH 2 COOH
Son Anion
N CH 2 CH 2 N
CH 2 COO CH 2 COO
L’EDTA complexe de nombreux ions (même les alcalino-terreux). Il est utilisé dans le
procédé de détermination de la dureté de l’eau.
CH 2 COO CH 2 COO
N CH 2 CH 2 N Ca 2
CH 2 COO CH 2 COO
ligands bidentates : par ion oxalate, ion glycinate NH 2CH2COO lié par O et N,
EDTA lié par 2N ;
La molécule H2O est un accepteur général de particules. Tous les ions sont hydratés en
solution aqueuse.
Un accepteur universel ne peut être qu’un donneur limité. H 2O peut donner difficilement
les ions H+, OH- et O 2-.
3-
Fe (CN) 6 pKc = 44
Fe (CN)64- pKc = 37
Comme dans un titrage d'un acide fort par une base forte, on observera une grande
variation de la concentration du métal solvaté aux alentours du point d'équivalence.
Cette variation sera d'autant plus grande que la stabilité du complexe est grande.
On parle de complexes stables qui sont très associés en solution et dont les pM sont
très grands.
Les indicateurs utilisés en complexométrie sont des ligands minéraux ou organiques qui
complexent ces métaux et commandent la variation de la coloration.
Ex. Dans le cas du titrage par EDTA, l’indicateur Inc participe à l’équilibre suivant :
M Inc + EDTA M – EDTA + Inc.
Cette réaction a lieu si le complexe M – Inc est moins stable que le complexe M – EDTA.
Les indicateurs organiques ont des structures acide – base et leur utilisation est fort
influencée par l’acidité du milieu.
Dans la nature, il y a aussi des complexes métalliques qui interviennent dans les
métalloprotéines.
Ex. Le fer dans l’hémoglobine, le magnésium dans la chlorophylle, le cuivre dans
l’hémocyanine.
Ces complexes sont un des objets d’étude de la chimie bioinorganique.
Les complexes en chimie des solutions ont des utilités multiples :
- Solubiliser un métal contenu dans un minerai
Ex : l’or solubilisé comme un complexe cyanuré ;
- Caractériser la présence d’une espèce chimique par formation d’un complexe
coloré;
- Des complexes de platine sont utilisés dans le traitement de certains cancers (cis
platine, carboplatine, oxaliplatine...);
- La capacité complexante de l’EDTA est mise à profit dans le traitement
d’intoxication par des métaux, le plomb en particulier ;
- Des complexes de gadolinium sont utilisés comme agents de contraste en
imagerie par résonance magnétique (I R M) ;
- Les complexe Fe(CO)5 liquide à température ambiante permet d’obtenir, par
distillation, du fer très pur.
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Toutes les méthodes de séparation s’appuient sur la distribution des constituants d’un
mélange entre deux phases non miscibles qui peuvent ensuite être séparées
mécaniquement.
8.1. DEFINITION
L’extraction peut se réaliser dans une boule à décanter (pour de petits volumes en
laboratoire) ou dans un extracteur en continu.
Les fluides supercritiques sont utilisés pour extraire par exemple les épices et les
parfums, retirer l'amertume du houblon ou décaféiner le café. La principale différence
entre l'extraction par fluide supercritique et l'extraction par un solvant conventionnel est
dans la méthode de récupération du solvant. En diminuant la pression, le fluide
supercritique perd son pouvoir de dissolution et le produit extrait précipite.
Si le rapport des quantités d’un constituant particulier dans chaque phase (rapport de
distribution) diffère significativement de celui d’un autre, il est possible de les séparer.
Le rapport des activités de A dans les deux phases est constant et est indépendant de la
quantité totale de A. Il ne dépend que de la température et éventuellement de la
pression.
Si les deux solutions sont suffisamment diluées, à toute température, la constante
d’équilibre KD est :
[ A]Org
KD=
[ A]aq
[A] : activité de l’espèce A dans les deux solvants mais sont remplacés par les
concentrations molaires.
Lorsque le soluté existe sous différents états d’agrégation dans les deux solvants,
l’équilibre devient :
x Ay (aq) y Ax (org)
[ AX ]Y Org
Et KD =
[ AY ] X aq
100 K D
R=
Vaq
KD
Vorg
V org = volume de la phase organique
V aq = volume de la phase aqueuse
100 K D
R=
KD 1
50
Bien que l’extraction d’ion métallique diffère d’un élément à l’autre, il existe trois étapes
essentielles à tout processus d’extraction d’un ion métallique :
1. Formation d’un complexe non chargé ou d’association d’ions dans la phase
aqueuse ;
2. Partage du composé extractible conformément à la loi du coefficient de partage ;
3. Interactions du complexe dans la phase organique.
Le composé extrait dans la phase organique peut rester inchangé ou se trouver sous des
formes différentes (paires d’ions peu dissociées, polymères) ou réagir soit avec le solvant
soit avec d’autres constituants présents dans cette phase.
NB. Les deux solvants peuvent être organiques mais doivent être non miscibles.
1. Extraction simple
Elle consiste à extraire en une seule opération un maximum de soluté par le solvant.
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Elle est appliquée quand le rapport de distribution d’une espèce dans un mélange est
favorable (5 à 10) et que celui des autres espèces est défavorable (< 0,001), une
séparation par extraction peut être simple, rapide et quantitative.
2. Extractions exhaustives
Elle permet de séparer les constituants un mélange qui ont des rapports de distribution
défavorable(<1) de ceux dont les rapports sont voisins de zéro à l’aide d’un appareil
automatique. Il s’effectue ainsi en moins d’une heure l’équivalent de plusieurs centaines
d’extractions par du solvant frais avec un équipement qui ne requiert aucune
surveillance.
3. Fractionnement à contre-courant
Cette méthode permet de séparer des composés qui ont des rapports de distribution
presque identiques.
Le 1° groupe comprend l’extraction des sels minéraux par les solvants oxygénés et les
composés solvatants comme le phosphate de tributyle et les oxydes trialkylphosphine
ainsi que par les amines à longue chaîne et les sels d’ammonium quaternaires.
9.1. DEFINITION
Les échangeurs d’ions sont des macromolécules (polymères) insolubles portant des
groupements ionisables qui ont la propriété d’éliminer par adsorption les ions d’une
certaine charge (cation ou anion) d’une solution ou d’échanger de façon réversible
certains de leurs ions au contact d’autres ions provenant de la solution. Ces ions sont
remplacés par une quantité équivalente d’autres ions de même charge jusqu’à ce que la
capacité d’échange soit atteinte c'est-à-dire lorsque l’échangeur est saturé en ions ou
que son stock d’ions est épuisé, son action devient nulle. Il faut alors le régénérer.
Les échangeurs de cations sont acides alors que les échangeurs d’anions sont basiques.
Ils ont une certaine résistante mécanique et le caractère plus ou moins prononcé de poly
électrolyte.
Ils sont pour ainsi dire insolubles à leur état libre d’acides ou de bases que sous forme de
leurs sels, grâce à leur état macromoléculaire. Ils se gonflent plus ou moins bien dans
l’eau pour laquelle ils deviennent une sorte de solvant solide, présentant quelque chose
comme un gel.
Ce sont des composés organiques synthétiques qui sont le résultat d’une condensation
suivie d’une polymérisation.
détérioration ou solubilisation ;
modifier le nombre total d'ions dans le liquide avant l'échange.
Les résines échangeuses d’ions ont plusieurs applications en chimie analytique dont la
plus importante est la chromatographie liquide à haute performance.
Nous pouvons aussi citer :
1. Séparation d’ions interférents de charge opposée. Le fer (II), l’aluminium (III) et
d’autres cations interfèrent dans le dosage gravimétrique du sulfate de baryum en
raison de leur tendance à coprécipiter avec le sulfate de baryum. Le passage de la
solution à analyser sur une colonne contenant une résine échangeuse de cations
entraîne la rétention de tous les cations et la libération d’un nombre équivalent de
protons. L’ion sulfate passe librement et son analyse peut être effectuée en sortie.
De même l’ion phosphate qui interfère dans le dosage des ions baryum et calcium,
peut être éliminé par passage de l’échantillon sur une résine échangeuse d’anions.
Les échangeurs d’ions sont utilisés ;
2. Concentration de trace d’un électrolyte. Les échangeurs sont utilisés pour
concentrer des traces d’un ion à partir d’une solution très diluée. Ainsi, on a
employé des résines échangeuses, de cations pour collecter des traces d’éléments
métalliques présents dans de grands volumes d’eaux naturelles. Les ions sont
ensuite libérés en traitant la résine par un acide, on obtient ainsi une solution
beaucoup plus concentrée, mieux adaptée à l’analyse ;
3. Pour l’adoucissement et la déminéralisation de l’eau par passage de l’eau à travers
des solides poreux en général, des composés minéraux du groupe des zéolithes
ou des résines synthétiques spécifique adaptées contenant de grandes molécules
complexes ;
4. Séparation d’éléments radioactifs ;
5. Modification de la concentration et de composition ionique d’une solution ;
55
6. Les résines échangeuses d’ions sont utilisées dans le traitement des denrées
alimentaires (conditionnement). Les échangeurs d’ions ont servi à réaliser des
séparations très difficiles qui étaient pratiquement impossibles par les autres
méthodes ;
7. Les résines servent parfois de catalyseurs réaction soit en phase gazeuse
(réduction et oxydation, hydrogénation, craquage des alcènes etc.…) soit en
phase liquide (estérification hydrolyse, hydratation, concentration etc.…) ;
8. Utilisé pour la séparation, pratiquement impossible jusque– là, des différents
lanthanides, pour la séparation du plutonium de l’uranium et des produits de
fission de la recherche sur les combustibles nucléaires.
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10.1. Définition
10.2. PRINCIPE
Le principe est basé sur les différences d’affinité des composés du mélange entre l a
phase stationnaire et la phase mobile. La séparation se fait par élution. Le
chromatogramme traduit la variation du soluté dans l’éluant en fonction du temps.
Cette méthode est basée sur le fait que le coefficient de partage d’un soluté entre 2
phases dépend de la nature du soluté et donc si l’une des phases est mobile par rapport
à l’autre, les solutés mettront un temps plus ou moins long à parcourir le chemin imparti
à cette phase mobile.
Elle permet d’effectuer des dosages avec une grande précision, d’identifier les solutés
qualitativement et / ou quantitativement et de préparer des substances rares et sensibles
à la chaleur comme les protéines.
10.4. SORTES
C’est une technique de séparation dans laquelle la phase stationnaire est un solide
finement divisé et la phase mobile est un gaz ou un liquide.
La phase solide est généralement l’alumine, la silice, le silicagel, le charbon actif, le
carbonate de calcium, carbonate de baryum, l’oxyde de Magnésium, le saccharose.
Cette chromatographie s’applique en général aux substances lipophiles.
La chromatographie gaz – solide est une chromatographie en phase gazeuse où la phase
fixe est solide : charbon actif, alumine, gel de silice, tamis moléculaire. Ces solides ont
une forte affinité pour les corps de poids moléculaire élevé et la méthode sert à la
séparation des gaz émanents et des premiers termes gazeux des hydrocarbures.
Ce type de chromatographie sur colonne utilise un substrat actif, un adsorbant tassé
dans un tube. Si le substrat agit par partage, on parle de chromatographie liquide –
liquide.
Dans les deux cas, le véhicule porteur, un liquide, peut être soit à la pression ordinaire,
soit soumis à une pression pouvant atteindre plusieurs centaines de bars. Dans ce
dernier cas, on utilise le procédé de chromatographie en phase liquide haute
performance (CLHP).
Dans ce type de chromatographie, on filtre une solution en substances à séparer sur une
colonne où le support solide est imbibé d’un autre solvant non miscible avec le premier.
Au début, MARTIN et SYNGE (1941) utilisaient du gel de silices imbibées d’eau et un
mélange de chloroforme et de butanol comme phase mobil. Les difficultés de préparation
des gels de silice ont amené son remplacement par l’amidon ou la poudre de cellulose.
Cette dernier est remplacée actuellement par des bandes papier filtré. C’est la
chromatographie de partage sur papier. Les substances en solution se répartissent entre
l’eau et solvant organique suivant leurs coefficients de partage. Les substances plus
solubles dans le solvant organique seront entraînées par lui. Les substances plus
hydrosolubles seront retenues par l’eau. La méthode s’applique en premier lieu aux
substances hydrophiles.
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C’est une technique de séparation basée sur le partage d’espèces ioniques entre une
phase mobile liquide et un échangeur d’ions polymérique solide. Ce type de
chromatographie est utilisé pour les substances ionisables, en particulier en chimie
minérale.
Principe :
On fait passer le mélange sur une phase stationnaire (solide) chargée déjà associée à
des ions connus et on remplace ces ions chargés du mélange à séparer.
Les phases stationnaires sont des résines échangeuses d’ions synthétiques c.à.d. des
matériaux polymériques de masse molaire élevée qui contiennent de nombreux
groupement fonctionnels ioniques par molécule.
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C’est une méthode de séparation basée sur les différences de taille, de polarité
moléculaire et de forme. On utilise pour cela des granules de gel poreux.
Les grosses molécules dont le diamètre est supérieur à celui des pores, sont exclues et
sont donc éluées les premières, au niveau du volume mort (Vm ou Vo). Les petites et
moyennes molécules incluses dans le gel sont éluées plus tardivement, car leur
migration est freinée.
Les solutés sont donc élués dans l’ordre inverse des masses moléculaires.
Retard
Petites molécules
incluses
Granules de gel
d’exclusion
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Sont des méthodes spectroscopiques basées sur les rayonnements ultraviolets visibles et
infra rouge
Substances concernées : les dosages colorimétrique s’appliquent rarement aux gaz mais
intéressent surtout les solutions, les substances organiques et inorganiques. Dans le cas
des substances inorganiques, le domaine intéressant s’étend de l’ultra – violet (220m )
au début de l’infra–rouge 1000 m .
Avantages de la méthode
1. Elle est d’un emploi très général, soit que le corps est absorbant par lui – même
ou encore que par addition d’un réactif convenable, on obtient un composé
absorbant.
2. Elle peut être très sensible et s’appliquer aux traces
3. Elle peut être rapide et souvent les dosages peuvent se pratiquer sans séparation
des autres ions gênants en agissant sur de nombreux facteurs qui influencent les
propriétés d’une substance et en choisissant judicieusement la longueur d’onde de
travail.
4. La précision peut être grande, de l’ordre de 1 /1000
LA COLORIMETRIE :
11.2. LA FLUORIMETRIE
10.3. La turbidimétrie
C’est la mesure optique du trouble produit par les substances insolubles ou les micro -
organismes en suspension dans un milieu liquide.
1O.5 La néphélométrie
Elle mesure la concentration d’une émulsion d’après sa transparence.
12.2. Potentiométrie : elle regroupe les méthodes analytiques qui sont basées sur
les mesures de potentiel.
12.5. Ampérométrie
12.6. Coulométrie
La coulométrie consiste à déterminer la quantité d’électricité mise en jeu au cours
d’une réaction électrochimique c.à.d. le nombre total d’électrons échangés au
cours de la réaction.
Les titrages coulométriques consistent à produire par électrolyse un réactif qui réagit sur
la substance à doser. De la quantité d’électricité nécessaire pour produire le réactif
jusqu’au point équivalent, déduit le titre de la substance à doser.
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Sites internet
http://www.universalis.fr/encyclopedie/chimie-analytique
http://www.lachimie.fr/analytique/
http://www.futura-sciences.com