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Section 1. Introduction
« le marketing digital peut se définir comme l’atteinte d’objectifs qui sont propres au
marketing grâce à l’usage de technologies numériques (télévision, balance connectée,
moteurs de recherches) »
Évaluation de :
. contribution du marketing digital (objectifs généraux et marketing de l’entreprise)
. efficacité en soi du marketing digital (mettre en œuvre une procédure de mesure de la
performance qui passera par un recueil, une analyse de ses données et l’élaboration du
tableau de bord)
Avec :
. indicateurs commerciaux (permettre de réaliser l’audit interne ; leads, ventes, rétention des
clients ; mesure de la contribution directe et indirecte du marketing digital sur les ventes et
les profits)
. indicateurs marketing (mesure de la contribution directe et indirecte du marketing digital
sur les indicateurs de marketing classiques (recommandations, prises de décisions, images,
intérêt))
. indicateurs du marketing digital (comment les dispositifs digitaux sont utilisés, qui sont les
utilisateurs des dispositifs et comment ils les utilisent ; nombres de visiteurs uniques,
nombres total de visites, visites répétées, taux de conversion, taux d’attribution, taux de
fidélisation, taux d’abandon de paniers, taux d’abonnement, temps passé sur une page
internet ou une publication, parcours de navigation (click stream), Click Through Rate)
Évaluation :
. de la possibilité à fournir des services digitaux (bonne adéquation entre les compétences,
les objectifs et les évolutions probables de l’environnement)
. des ressources financières (supporter la création, la promotion et la maintenance des
dispositifs digitaux)
. des ressources technologiques
. des ressources humaines (formations des collaborateurs)
. des capacités (vérification de l’utilisation des ressources précédemment mentionnées et
l’utilisation de son capital financier et humain ainsi que l’investissement)
. de l’organisation (coordination du pôle marketing digital et des autres services comme
logistique, mettre en place des structures, mécanismes de contrôle)
5. La veille concurrentielle
. identifier les intermédiaires pertinents, certains intermédiaires peuvent avoir une forte
capacité à améliorer la notoriété et la fréquentation de nos canaux digitaux (bloggeur,
comparateur, portail d’information)
. de même il faut comparer ça avec ce que font les concurrents
. désintermédiation ou ré intermédiation (apparition ou disparation des intermédiaires)
7. L’analyse SWOT
. faire apparaitre les remèdes ou mots, nous orienter sur les stratégies à mettre en place qui
pourraient émaner de cette analyse spécifique du marketing digital
Strengths Weaknesses
- Marque existante - Image de marque
- Clientèle existante - Utilisation
- Réseaux de d’intermédiaires
distribution - Technologies/
existants Compétences
- Faible intégration des
canaux
Opportunities Stratégie SO (offensives) Stratégie WO (renforcement pour
- Ventes - Stratégie de stratégies offensives)
additionnelles migration des - Stratégie d’acquisition par
- Nouveaux clients vers le Search Engine
marchés Internet Marketing (SEO, SEA)
- Nouveaux - Adaptation de la - Stratégie d'acquisition
services stratégie de basée sur l'affiliation
- Alliances contact client tout
au long du cycle de
vie ou de
segmentation
selon le niveau
d’implication
- Stratégie de
partenariat
- Lancement de
nouveaux produits
ou d’expériences
créatives de valeur
Threats Stratégies ST (défensives) Stratégie WT (renforcement pour
- Clients qui se - Lancement de stratégies défensives)
détournent nouveaux produits - Stratégie de tarification
- Nouveaux uniquement différente en ligne
entrants disponibles en - Acquisition/Création d’un
- Nouveau produits ligne Pure Player (entreprise
concurrents - Ajout de valeur uniquement présente en
- Conflits de aux services en ligne ; contraire de brick
canaux ligne and mortar) avec une
- Partenariat avec structure de coûts
une marque inférieure
complémentaire - Stratégie d’engagement
- Création de son des clients
propre réseau - Stratégie de gestion de la
social/d’avis de é-réputation
clients
1. La méthode SMART
. Specific (objectif détaillé, précis pour bien connaître le problème et les solutions, prendre la
mesure des opportunités qui peuvent se dégager du problème)
. Mesurable (évaluer grâce à un attribut qualitatif avec des mots clés {bons, très bons,
mauvais, etc.} ou quantitatif {note ou score de 0 à 10})
. Actionable (atteint grâce à des moyens d’actions mis en place)
. Relevant (objectif qui doit venir répondre à l’amélioration de la performance de l’entreprise
de manière directe ou indirecte)
. Time-relevant (objectif accompagné d’une échéance)
2. Le modèle des 5 S
. Reach / atteindre (atteindre notre site à l’aide des canaux digitaux, augmenter le trafic sur
les réseaux)
. Act (réagir le consommateur, l’internaute et l’inciter à dialoguer avec nous)
. Convert (se servir des canaux digitaux pour transformer le simple intérêt en considération,
puis préférence et comportement bénéfique pour l’entreprise)
. Engage (établir des relations durables avec nos clients de manière à la fidéliser et les retenir)
La matrice ANSOFF
. modèles de revenus (plus facile à faire évoluer que les modèles d’affaires)
. marge commerciale (différence entre le coût de fabrication ou d’achat du produits et
le produit de vente ou de revente du produit) – modèle de revenu adapter au modèle
d’affaires transactionnel
. commissions (correspondent à une part du prix qui peut être fixe ou variable, qui va
être prélevé sur les ventes réalisées) – modèle de revenu dans les modèles d’affaires
relationnels
. revenu publicitaire (consiste à monétiser l’accès à notre public ; profiter de notre
audience pour commercialiser des espaces publicitaires sur nos espaces digitaux ; display =
bannières sur les sites ; liens promotionnels ; des opérations communes avec du co-branding)
– modèle d’affaires relationnel
. revenu d’affiliation (un site se fait rémunérer pour renvoyer une partie de son traffic
vers un autre site ; un site marchand vers un site éditeur) - modèle d’affaires transactionnel
. prestation de service (une entreprise va revendre ses services, ses compétences
comme des moyens de paiements, de réservation, de l’élaboration des sites) – modèle
d’affaires transactionnel
. abonnement (faire payer l’accès à une offre ou du contenu ; comme les sites de
streaming vidéo ou audios) – modèle d’affaires transactionnel
3. La segmentation et le ciblage
4. Le positionnement et la différenciation
- Performance relationnelle (se servir des dispositifs digitaux pour créer et entretenir
des relations durables avec nos clients notamment au niveau fonctionnel ; mais aussi
au niveau émotionnel pour créer de l’empathie, de la connivence, de la
reconnaissance auprès de nos clients pour aller au-delà de la simple satisfaction mais
d’autres concepts marketing ; engagement envers le marque, affection envers la
marque – CRM – Customer Relationship Management)
5. La distribution cross-canal
Chercher à poser la question à savoir si les canaux digitaux vont s’ajouter ou remplacer des
canaux traditionnels
- Brick and mortar (uniquement sites vitrines)
- Click and mortar (en complément)
- Pure Player (uniquement via les canaux digitaux)
Canaux digitaux :
. en complément
. en remplacement des autres canaux
. Quand :
. les clients ont un large accès à Internet
. la proposition de valeur en ligne est supérieure
. le produit peut être distribué par Internet
. le produit peut être standardisé
6. La communication cross-canal
. développer une complémentarité entre tous les canaux (entre les canaux physiques,
digitaux, traditionnels et les moyens de communication entrants et/ou sortants)
. déterminer les combinaisons les plus pertinentes, selon :
. préférence des clients (e-mail, téléphone ; pour chaque client mais aussi en fonction
de son cycle de vie et sa phase dans son cycle d’achat)
. Comportement ROPO (Research Online Purchase Offline)
. Comportement showrooming ou ROPO (Research Offline Purchase Online)
. préférence de l’entreprise pour certains canaux