Les sursalaires : La Direction nous traîne

en conciliation au Ministère.
Depuis deux ans vous traversez des difficultés sans précédents, devez adapter sans cesse vos horaires aux
absences et manque de personnel pour maintenir la qualité des soins et la sécurité des patients.
Depuis deux ans, nous devons en tant qu’organisation syndicale lutter contre des pressions de la Direction
pour modifier des droits acquis au sein de conventions collectives internes conclues depuis de
nombreuses années.
Pour rappel :
Le passage à SD Works il y a un an a été ainsi le prétexte pour :

1/ Contraindre la clôture des CA pour le 31 décembre au lieu du 15 janvier

==> refusé par les délégations syndicales car risque de perte de CA et difficulté majeure pour la planification
des horaires de fin d’année.

2 / Diminution des frais de transport aux seuls jours prestés

==> aucune convention collective ne protégeait ceci et nous n'avons pas pu nous y opposer, depuis un an,
vous êtes nombreux à nous revenir car cela impacte de manière significative votre salaire.

3/ Passage de la période de référence pour le paiement des sursalaires de tous les 2 mois (selon les périodes
toutes les 8 à 9 semaines) à tous les 3 mois (toutes les 13 semaines)
==> refus catégorique des syndicats. Ce dispositif amplifierait la flexibilité qui réduirait encore plus
l’équilibre vie privée/vie professionnelle La Direction base son argumentaire sur la CCT sectorielle signée en
2021 en Commission Paritaire. Beaucoup d’institutions n’avaient pas de conventions collectives efficaces en
la matière et la Commission Paritaire s’est emparée de cette problématique pour améliorer les conditions de
rémunérations et de récupérations des heures supplémentaires de ces institutions. Malgré notre refus, la
Direction continue à nous mettre la pression.

Ce 3 février 2022, la Direction veut donc passer en force et nous traîne en conciliation au SPF emploi sous
prétexte que nous n’acceptons pas leur vision sur la planification des heures supplémentaires Nous voulons
maintenir la fréquence donnant droit aux sursalaires à 6x/an au lieu des 4 X qu’ils souhaitent.
Lorsque de nouvelles CCT sont conclues au niveau sectoriel, en tant qu’organisation syndicale nous prônons
toujours à Saint-Luc le meilleur des deux mondes, en soutenant l’interne si elle est plus favorable pour le
personnel.
Des solutions structurelles doivent être trouvées mais pas au dépend des travailleurs et certainement pas
en faisant des économies sur l’investissement supplémentaire qu’ils consentent dans cette période de
crise. Il faut se concentrer sur l’attractivité du personnel.
Nous craignons également que cet allongement de période ne permette encore plus de flexibilité dans les
horaires de travail et ce surtout pour les temps partiels au détriment de l’équilibre vie privée vie
professionnelle et du bien-être au travail (prester des semaines de 38h au lieu de 19H par exemple...).

Dès à présent vous pouvez réagir et surtout partager ce tract librement avec tous vos collègues.
NOUS DEVONS RESISTER FACE AUX RABOTAGES DE NOS DROITS, NOUS AVONS BESOIN DE VOUS.

Nous restons convaincus que cette CCT signée en 1994 reste plus avantageuse pour le personnel.
Nous défendrons fermement vos droits ce 3 février 2022.

Bien cordialement.
La Délégation CNE St Luc