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ARNAUD BLUSSEAU
15. CE, ass., 13 mai 2011, M’Rida, arret précité ; CE, 10 avril 2015, Société Red Bull on
Premise, n° 377207 ; M. Goyomar, note sous CE, 10 avril 2015, Société Red Bull on Premise « Le
Conseil d’État précise l’articulation entre les contrôles de constitutionnalité et de convention-
nalité de la loi », La Gazette du Palais, n° 176, mai 2015 ; X. Magnon, « L’inconstitutionnalité
de la cristallisation des pensions devant le Conseil d’État : dubia in meliorem partem interpretari
debent », RFDC, n° 88, 2011, pp. 865-874, pp. 688-689
16. J.-P. Thiellay, Conclusions sur CE, ass 13 mai 2011, Mme Delannoy, et CE, ass 13 mai
2011, Mme Lazare « Les suites tirées par le Conseil d’État des décisions du Conseil constitu-
tionnel », RFDA 2011 pp. 772-789
17. CE, 16 janvier 2015, Société Métropole télévision, n° 386031 ; M. Disant, « L’autorité
substantielle des déclarations d’inconstitutionnalité. De l’inconstitutionnalité équivalente »,
Constitution, 2015 pp. 229-236
18. CE, ass., 13 mai 2011, M’Rida, arrêt précité
19. Décision n° 2010-108 QPC du 25 mars 2011, Mme Marie-Christine D. p. 154 ;
CC, décis. n° 2010-1110 QPC du 25 mars 2011, M. Jean-Pierre B., p. 160 ; V. en ce sens,
A. Bretonneau et X. Domino, « Les suites de la QPC : histoire et géographie du dialogue des
juges », AJDA, 2011, pp. 1136-1150 ; M. Disant, « Les effets dans le temps des décisions
QPC », article précité.
20. CE, ass., 13 mai 2011, M’Rida, arrêt précité
21. L. Favoreu, note sous CE, ass., 25 octobre 2002 « Le Conseil constitutionnel peut-il être
soumis à un contrôle du juge administratif ? », RFDA, 2003 pp. 8-14
22. CE, 16 octobre 2015, Mortemart, n° 373850
23. X. Magnon, « Premières réflexions sur les effets des décisions du Conseil constitution-
nel », R. F. D. A., 2011, pp. 761-772
24. CE, 4 mai 2012, Ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l’Etat c/ Mme Diderot,
n° 337490
25. CE, ass., 13 mai 2011, M’Rida, arrêt précité ; CE, 7 mai 2015, SARL Ventoris,
n° 370986 appliquant la décision n° 2014-388 QPC du 11 avril 2014, JORF, p. 6692 ;
A. Lallet, conclusions sur CE, 7 mai 2015, SARL Ventoris. Conclusions non publiées, nous
remercions le rapporteur pour l’aimable communication de ses conclusions qui éclairent sur
les suites que le Conseil d’État tire des décisions de censure rendues par le Conseil consti-
tutionnel sur QPC ; Devant le juge judiciaire la question s’est également rencontrée (Cass.
Civ1re., 28 janv. 2015, n° 13-20. 701, FS P+B+R+I ) dans le cadre de l’application de la déci-
sion n° 2013-343 QPC du 27 septembre 2013, Époux L, p. 942 ; P. Deumier, « Les décisions
QPC, le retard du législateur, les instances en cours et l’office de la Cour de cassation », note
sous Cass. Civ. 1re., 28 janv. 2015, JCP G, n° 13, mars 2015, 361
43. CC, décis. n° 2011-183/184 QPC du 14 octobre 2011, Association France Nature
Environnement, décision précitée
44. CE, 13 juillet 2012, Sociétés Innovent et Volkswind, n° 353565, 353577
45. CE, 14 novembre 2012, Association France Nature Environnement, n° 34053
46. M. Fatin-Rouge et K. Roudier, « Les suites des décisions rendues par les juridic-
tions constitutionnelles dans le cadre de la question d’inconstitutionnalité. Étude portant
sur les conséquences de la déclaration d’inconstitutionnalité », article précité pp. 423-424 ;
X. Magnon, (Dir ), La Question prioritaire de constitutionnalité, principes généraux, pratique et droit
du contentieux, ouvrage précité p. 300 ;
47. X. De Lesquen, conclusions sur CE, 14 novembre 2012, Association France Nature
Environnement, conclusions non publiées. Nous tenons à remercier le rapporteur public pour la
transmission de ses conclusions et pour l’autorisation d’en faire état dans nos travaux.
48. CC, décis. n° 2014-432 QPC du 28 novembre 2014, Dominique de L. décision précitée ;
CE, 2 février 2015, M. D. n° 382753
49. Conseil constitutionnel, « septembre 2014 : Les effets dans le temps des décisions
QPC », Rubrique « À la une ». En ligne : http://www. conseil-constitutionnel. fr/conseil-
constitutionnel/francais/a-la-une/septembre-2014-les-effets-dans-le-temps-des-decisions-
qpc. 142100. html
50. X. De Lesquen, conclusions précitées
51. CE, ass., 13 mai 2011, M’Rida, arrêt précité
52. A. Bretonneau et X. Domino, « Les suites de la QPC : histoire et géographie du dialogue
des juges », article précité ; P. Deumier, « L’après QPC de l’anti-Perruche, épisode 1 », note sous
Cass. Civ. 1er 15 déc. 2011, RTD Civ, 2012 p. 71-75 ; X. Magnon, « Premières réflexions sur
les effets des décisions du Conseil constitutionnel », article précité ; « L’inconstitutionnalité de
la cristallisation des pensions devant le Conseil d’État : dubia in meliorem partem interpretari
debent », article précité ; V. pour les arrêts d’application, CE, ass 13 mai 2011, Mme Delannoy
et M. Verzele arrêt précité ; CE, ass, 13 mai 2011, Mme Lazare, arrêt précité ; CE, 31 mars 2014,
Centre hospitalier de Senlis, n° 345812, 346767 ; D. Cristol, « Dernier état des débats sur la
temporalité et les règles de fond du dispositif « anti-Perruche » », RDSS, 2014, pp. 542-553.
53. X. Magnon, (dir) La Question prioritaire de constitutionnalité, principes généraux, pratique et
droit du contentieux, ouvrage précité, pp. 193 et s. ; A. Roblot-Troizier, « La QPC, le Conseil
d’État et la Cour de cassation », Nouv. Cah. Cons. const., 2013, pp. 49-61, p. 53
54. M. Disant, « Les effets dans le temps des décisions QPC », article précité ; J. Lessi et
L. Dutheillet de Lamothe, « Cinq ans de QPC devant le juge administratif : retour d’expé-
rience », AJDA, 2015, pp. 755-762 ; X. Magnon, « La modulation des effets dans le temps
des décisions du juge constitutionnel », AIJC, XXVII, 2011, pp. 557-591
55. CC, décis. n° 2012-279 QPC du 5 octobre 2012, Jean-Claude P. p. 514
56. CE, 19 novembre 2014, M. A n° 359223
57. Ibid.
58. R. Chapus, Droit du contentieux administratif, ouvrage précité, p. 469
59. Ibid. p. 481
60. CE, 19 novembre 2014, M. A, arrêt précité
61. CC, décis. n° 2014-393 QPC du 25 avril 2014, M. Angelo R. JORF p. 7362
62. CE, 30 décembre 2015, Section française de l’OIP n° 383294 ; CE, 10 mars 2016, M. A.
n° 392421
63. X. Magnon, « La modulation des effets dans le temps des décisions du juge constitu-
tionnel », article précité, pp. 561-562
64. M. Fatin-Rouge Stéfanini et K. Roudier, « Les suites des décisions rendues par les juri-
dictions constitutionnelles dans le cadre de la question d’inconstitutionnalité. Étude portant
sur les conséquences de la déclaration d’inconstitutionnalité », article précité p. 377.
s’imposait. Dès lors devaient également être transposés les effets dans le
temps décidés par le Conseil constitutionnel73.
Pour en arriver là, le Conseil d’État s’assure que le litige entre dans le
champ d’application temporel de la décision n° 2014-362 QPC. Il consi-
dère qu’il n’y a pas lieu de saisir le juge constitutionnel dès lors qu’en
vertu de l’article 62 alinéa 2 :
Le litige soumis au juge est au nombre de ceux pour lesquels le requérant
peut, en vertu de l’article 2 de la décision du 6 février 2014, bénéficier des effets
de la déclaration d’inconstitutionnalité.
82. A. Lallet, conclusions sur CE, 7 mai 2015, SARL Ventoris. Conclusions précitées ;
B. Schmaltz, note sous CE, 7mai 2015, Société ventoris et autres, « La négociation collective à
l’épreuve des compétences des autorités normatives de l’Etat », AJDA, 2015, pp. 2047-2052
83. A. Lallet, conclusions sur CE, 7 mai 2015, SARL Ventoris. Conclusions précitées
84. CE, ass, 11 mai 2004, Association AC ! n° 255886
85. A. Lallet, conclusions sur CE, 7 mai 2015, SARL Ventoris. Conclusions précitées
86. Idem
87. CAA, Lyon, 9 décembre 2014, Communauté de communes du pays de Saint-Marcellin,
n° 14LY02763
est illustrée dans l’arrêt Société Red Bull on Premise95 qui tire les consé-
quences de la décision n° 2014-417 QPC96. On peut en conclure que si
l’on peut relever « un léger choc entre l’effet différé de la décision QPC
du Conseil constitutionnel et la décision d’application immédiate97 » qui
résulte de la neutralisation du report, la complémentarité et l’harmonie
entre les deux contrôles dominent. Ceci permet de réaliser l’objectif
d’assurer avec efficacité une garantie juridictionnelle équivalente des
droits fondamentaux98.
95. CE, 10 avril 2015, Société Red Bull on Premise, arrêt précité
96. CC, décis. n° 2014-417 QPC du 19 septembre 2014, Société Red Bull on Premise et autre,
JORF, p. 15472
97. B. Stirn, « L’utilisation des moyens de constitutionnalité et de conventionnalité devant le
juge de droit commun : vers un rééquilibrage ? », article précité ; V. égal en ce sens, S. Platon,
« Les interférences entre l’office du juge ordinaire et celui du Conseil Constitutionnel : “malaise
dans le contentieux constitutionnel” ? », article précité
98. M. Guyomar, « Le Conseil d’État précise l’articulation entre les contrôles de constitution-
nalité et de conventionnalité de la loi », article précité ; X. Magnon, « L’inconstitutionnalité
de la cristallisation des pensions devant le Conseil d’État : dubia in meliorem partem interpretari
debent », article précité pp. 688-689
99. O. Desaulnay, « La responsabilité de l’État du fait d’une loi inconstitutionnelle ou l’inévi-
table « pas de deux » du juge administratif et du Conseil constitutionnel », pp. 793-816, p. 797
in Long cours, mélanges en l’honneur de Pierre Bon, Dalloz, 2014, 1168p. ; M. Disant, « La responsa-
bilité de l’État du fait de la loi inconstitutionnelle. Prolégomènes et perspectives », article précité
105. P. Deumier, « Les effets dans le temps des décisions QPC : un droit des conséquences
des décisions constitutionnelles », article précité ; M. Disant, « La responsabilité de l’État du
fait de la loi inconstitutionnelle. Prolégomènes et perspectives », article précité.
106. M. Disant, « La responsabilité de l’État du fait de la loi inconstitutionnelle.
Prolégomènes et perspectives », article précité.
107. O. Desaulnay, « La responsabilité de l’État du fait d’une loi inconstitutionnelle ou
l’inévitable « pas de deux » du juge administratif et du Conseil constitutionnel », article pré-
cité pp. 811 et s. ; M. Disant, « La responsabilité de l’État du fait de la loi inconstitutionnelle.
Prolégomènes et perspectives », article précité.
113. CE, ass., 28 février 1992, Société Arizona Tobacco Products, n° 87753.
114. CJCE, 19 novembre 1991, Francovich et Bonifaci, aff. C-6/90 et C-9/90, p. 1029 ;
L. Dubouis, « La responsabilité de l’Etat pour les dommages causés aux particuliers par la
violation du droit communautaire », RFDA 1992 pp. 1-15.
115. R. Chapus, Droit administratif général, Paris, Montchrestien, 15e éd, 2001, T1, p. 1381,
1427 p.
116. CE, ass 20 octobre 1989, Nicolo, p. 190.
117. C. Broyelle, La responsabilité de l’État du fait des lois, préf. Y. Gaudemet, Paris, LGDJ,
Lextenso édition, coll. « Bibliothèque de droit public », t. 236, 2003, VIII, 454 p., p. 208.
118. TA Marseille, 22 novembre 2010, Drugmanne, n° 0806068.
119. O. Le Bot, « Responsabilité de la puissance publique suite à une QPC », Constitution,
2011, pp. 251-253.
120. C. Broyelle, La responsabilité de l’État du fait des lois thèse précitée, p. 265.
121. M. Laroque, conclusions sur CE, ass 1992, Société Arizona Tobacco Products et Société
anonyme Philip Morris France « Illégalité de la procédure de fixation des prix des tabacs manu-
facturés : responsabilité de l’administration du fait d’une loi incompatible avec une réglemen-
tation communautaire », AJDA, 1992, pp. 210-227.
122. CE, 24 février 1999, Association des patients de la médecine d’orientation anthroposophique,
p. 29.
CONCLUSION
123. C. Broyelle, La responsabilité de l’État du fait des lois thèse précitée, p. 265 à 270.